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 (v) You can hit me harder, i loooove it, darling!

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PROFIL & INFORMATIONS










Aaron O. Vanna Syl


► MESSAGES : 218
(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Jeu 25 Mar - 23:11





Aaron était le genre de gars tête à claque, vous voyez. Pas qu'il cherchait, juste que lorsqu'on le regardait, on avait l'envie soudaine de lui mettre une claque. Comme ça. Car sa tête avait quelque chose qui mériter bien d'être frapper. C'était ce que tous les garçons disaient. De l'hypocrisie. Eurydice savait bien que si on traitait ainsi son ami, c'était uniquement car la plus part des petites amies venaient le voir pour le mettre dans leurs draps. Aaron était du genre facile, et ne refusait jamais trop rien, alors bien souvent il hochait la tête et suivait, en silence. À la différence de Kelso, Aaron ne cherchait pas la relation. Il n'y avait jamais vraiment pris goût d'ailleurs. Juste qu'il devait le faire. Eurydice était là. Assise, sur la pelouse, et elle le regardait en réfléchissant. Aujourd'hui, Aaron était heureux. Aaron était lunatique. Ou pas. Quelque chose clochait. Depuis quelques semaines, alors que les vacances approchées, quelque chose avait changé. Quelque chose se rapprochait, et Aaron ne voulait rien dire. Lui qui n'avait jamais rien caché auparavant... comment? Non. Pourquoi? Roman lui disait souvent qu'elle s'inquiétait pour peu de chose, mais Aaron n'aurait jamais caché quoi que ce soit, et l'amourette avec un inconnu dans Poudlard, ça sentait mauvais. À tous les coups, ça serait un prince destiné à une grande princesse, ou pire encore, à un professeur. Pendant un moment, l'idée même qu'Aaron puisse fricoter avec le professeur de Sortilège lui traversa l'esprit, et elle secoua frénétiquement la tête, enlevant cette image de son esprit. Ce n'était pas vraiment bon pour sa santé à elle que de faire attention à tout ça. Elle ne pouvait pas se soucier de tout le monde après tout. Elle avait déjà ses propres réflexions. Aaron descendit lentement vers elle. Elle leva un regard fatigué vers lui. Il n'était pourtant que dix heures du matin.

« Tu ne veux pas t'entraîner? »
« J'suis crevée, 'Ronron... j'vais rentrer. J'peux te laisser seul? »

Le jeune Gryffondor descendit de son balais et enlaça Eurydice, qui eut un petit rire. Elle devait rejoindre Roman, mais elle ne se sentait pas vraiment d'humeur à faire autre chose que dormir. Elle s'éloigna, titubant de fatigue vers Poudlard, alors qu'Aaron resta sur la pelouse. Il n'avait qu'une envie : jouer. Il avait entendu dire qu'un match se montait contre Poufssoufle, et ce malgré les mauvaises nouvelles, et ça... oui, ça, ça le mettait de bonne humeur. Alors il remonta sur son balais mais s'arrêta, encore dessus. Peter et James, les frères Hohansson, venaient de débarquer sur la pelouse. Aaron n'en avait pas spécialement peur, mais... oui, il fallait avouer que les deux étaient aussi fourbes que pourris. Peter était le plus petite des frères Hohansson. Le genre étriqué dans un costume trois pièces, sa cravate verte bien serrée autour de sa gorge, quitte à l'étouffer. Petit et replet, il ressemblait à un porcelet. En beaucoup moins mignon. Son « petit » frère, lui, atteignait le mètre quatre vingt quinze. Deux centimètres de plus que Aaron. Pas vraiment assez pour l'impressionner. Une armoire à glace, le petit frère. Les deux étaient à Serpentard, avaient les yeux noisettes et les cheveux noires, coiffés en brosse, avec une belle raie blanche apparente. Le genre horrible à gerber. À côté, Aaron ressemblait à un petit nabot. Ou à un mec sympa. Avec un pantalon noir large, un t-shirt blanc et long troué, qui ne servait que pour les entraînements, sa batte et son balais, des yeux bleus trop clair et des cheveux noirs coupés assez courts, il ressemblait non pas à un studieux serpentard, mais visiblement à un glandeur de chez Gryffondor. Encore que, il était premier en Métamorphose dans sa classe. Il posa pieds à terre, voyant que les deux frères avaient encore quelque chose à faire...

« Hey, Aaron, tu l'as trouvé où ton balais? » Aaron regarda le bout de bois qui lui servait de balais. Un des derniers Zéphyrs. Il se gratta la tempe.
« Cherche pas, James. Il a du en sucer des queues pour se payer une aussi belle bécane... »
« Les mecs, je suis pas d'humeur... » Le gryffondor soula des yeux, blasé. « Si vous voulez la pelouse, vous le dîtes et je me casse, mais sincèrement... j'ai pas envie d'avoir des ennuis. »
« Quoi, t'as un rendez-vous? » Aaron tiqua. « Oh, oh! Tu entends Peter? Monsieur veut nous laisser en plan, pour une de nos copines! Si ça c'est pas déloyal... » Peter hocha la tête, avec un sourire baveux. « Allez Peter, fais lui voir ce qui est encore plus déloyal. »

Le poing du Serpentard se leva dans les airs mais Aaron en décocha une plus rapide. Le géant Peter recula de quelques pas, sonné par la gauche du Vanna Syl. Aaron n'avait rien d'un bisounours quand il s'agissait de le retarder dans les rendez vous avec Gregory Kelso. Surtout avec ce genre de rendez-vous. Le regard amer, James siffla et sortit sa baguette, pointant la poitrine d'Aaron. Le Gryffondor ne cilla pas alors que Peter se relevait. Le géant souffrait.

« Aaron, tu connais le jeu 'tu bouges-t'as mal'? »
« Je crois que je vais pas...- »

La baffe s'abattit sur le visage du Gryffondor. Pendant un instant, il cru avoir perdu l'équilibre et une dent. Mais non. Il se releva, et un nouveau poing s'abattit sur son visage. Il se sentit... assommé. James s'était rapproché à nouveau, et Aaron ne voyait plus que d'un oeil, l'autre était recouvert de sang. Son arcade était explosé. Le connard. Le Gryffondor grogna comme un chien en furie alors qu'un coup de pieds le fit rouler sur le ventre. Un pieds écrasa son visage dans le pelouse alors que James le regardait, avec un regard amusé. Aaron le fixa, et quand il vit que l'enfoiré de Serpentard baissait sa braguette (les irlandais ont de drôle de jeu que d'arroser de leur urine les perdants), il attrapa d'une main la jambe de Peter et la rejeta violemment, faisant à nouveau chavirer le géant qui tomba en arrière. Surpris, James resta bloqué, de peur de se blesser, mais une gauche s'abattait dans la zone sensible masculine, pliant en deux le serpentard. Aaron s'était alors relevé, et un coup de genou dans le visage eut pour effet de casser le nez du plus vieux des Hohansson. Peter, relevé alors, baffa Aaron qui rétorqua. Il l'attrapa par le col et si Peter cru qu'Aaron allait encore feinter avec un baiser pour le déstabiliser, c'est avec un coup de tête dans la bouche qu'il lui éclata la lèvre. Peter se recula en hurlant de douleur, alors qu'un surveillant arriver, attrapant par le col Aaron en sang. Visiblement, Gryffondor allait encore perdre des points à cause des querelles... off.

Il passa sur la pelouse, sous les ruminements du surveillant qui ne cesser de répéter qu'il était la honte de Gryffondor. Les bruits allaient encore courir trop vite. Agacé, Aaron n'écoutait déjà plus, se doutant bien que pour rejoindre Gregory ce soir, il l'avait dans l'os.

Il entra dans l'infirmerie, s'y fit asseoir, et on posa un pansement sur son arcade, et scotcha l'arrête de son nez, afin qu'elle reste droite. Il ne ressemblait plus trop à rien. En face de lui, il y avait Peter qui dormait. Et à côté, James qui se regardait dans la glace. Il gloussa. C'était vraiment ridicule comme situation... Aaron roula des yeux.

Il se passa deux heures. Il venait de foirer son rendez-vous d'une bonne heure. Peter et James dormaient. Et lui... ? … lui, il regardait le plafond. C'était vraiment, vraiment ridicule.











Anonymous

Invité
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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Sam 3 Avr - 12:00


C'était peut-être la toute première fois de sa vie qu'on lui posait un lapin. Son égo prenait une sacrée claque et sur le moment Kelso sentit le besoin irrépressible d'exorciser sa colère noire sur le premier venu. Il se trouvait que Lucy Spencer, toujours prête à lui offrir son soutien gorge sur un plateau d'argent passait par là et eu le malheur de lui caresser les épaules comme elle passait près de lui avec un sourire mielleux:

Kelso - Qu'est-ce t'as, t'as pas eu ton coup de manche aujourd'hui ou quoi?!', grogna-t-il méchamment.
Spencer- Mais c'est qu'il est de mauvais poil notre bel Adonis... T'aurais bien besoin de te détendre.
Kelso - Non mais t'inquiète pas, quand je vois ta gueule je suis complètement détendu.

Il se leva particulièrement nerveux, jeta sa veste de Quidditch sur son épaule et sorti en claquant la porte. On lui avait posé un lapin à LUI! Non pas "on" d'ailleurs. Aaron! lui avait posé un lapin! Aaron! Il était de si mauvais poil qu'il bouscula une autre fille dans le couloir sans s'excuser. Il avait une tête à faire peur lui qui avait toujours l'air d'un prince charmant pour peu qu'il garde la bouche fermée. Ce qui le mettait tellement en vrac, ce n'était pas tant que Aaron ai pu l'oublié, mais plutôt l'idée qu'il avait pu le faire exprès. Il n'était pas toujours très classe avec Aaron et particulièrement quand il faisait tout pour que personne ne sache rien de ce qu'il se passait entre eux. Il avait bien conscience qu'il lui rendait la vie infernal mais pour autant il ne supportait pas qu'Aaron le laisse en plan. Même si au fond il était bien obligé de se remettre en question, et d'avouer qu'il l'avait bien cherché.
Une seconde il s'imagina Aaron avec Georgie Thompson et il devint soudain encore plus imbuvable que l'instant d'avant si c'était possible. Spencer lui pardonnerait de toute façon alors...

Il avait comme une envie de faire n'importe quoi, comme une envie de tout cassé comme un de ces crétins de gryffondor. Non. Ça il ne le pensait pas vraiment mais bordel, à cette seconde il haïssait la terre entière.

Debby Thompson - Oooh je peux avoir un auto...
Kelso - T'es trop moche dégage. Autant ta soeur elle baisable mais toi...

La pauvre gamine à la crinière rousse se mit instantanément à pleurer. Et lui, qui n'avait pas enp lus envie de supporter les simagrées d'une Poufsouffle ne trouva rien de mieux que d'en rajouter une couche histoire de la faire définitivement partir.

Debby - T'es trop méchant Greg!!

Et voilà qu'elle pleurait de plus belle. Si elle avait arrêté de le suivre, c'était le bruit de ses chialeries qui le suivaient maintenant. Hors de lui il finit par mettre un coup de poing dans le mur pour éviter d'avoir à frapper une fille aussi sans défense que Debby Thompson, surtout parce qu'il devait éviter de pourrir un peu plus son dossier scolaire si il voulait que l'entraineur des MM le retienne. Il sentit quelque chose craquer et ça lui fit un mal de chien. Exaspéré, désespéré, il se rendit vers l'infirmerie. Il déboula dans l'infirmerie sans trop se soucier que quelqu'un puisse dormir à cette heure là ou avoir besoin de repos. Il n'en avait rien à foutre. Et s'il pouvait il se taperait l'infirmière tiens. Ca l'occuperait.

Kelso - Hey y a...

Il stoppa net sa petite démarche d'arrogant insupportable.

Kelso - Qu'est- ce que...

Il jeta un bref regard autour, James et Peter étaient là aussi en train de pioncer. Et Aaron... qui lui était bien réveillé.

Kelso - Qu'est-ce que tu fous ici?', souffla le Serpentard à voix très basse,'C'est eux?

Il n'avait pas envie du tout d'être surpris à jouer les tendre avec Aaron, surtout pas par ces serpentard là mais à la rigueur si il les étouffait avec un oreiller il n'y avait pas de danger qu'ils aillent jouer les balances. Prudent, Kelso approcha pour mieux voir Aaron. Il avait le nez sûrement cassé et le visage tout ecchymosé.










Aaron O. Vanna Syl


► MESSAGES : 218
(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Sam 3 Avr - 18:28





Si le paradis était une infirmerie, Aaron s'y serait sentit mal. À chaque fois qu'il venait ici, il avait cette désagréable impression d'être mort – déjà. C'était ce malaise qu'il sentait en lui, se foudre, le tordre. C'était vraiment prenant. Comme quelque chose qui vous bloque la respiration et vous tue, tout doucement, avec tout le sadisme des morts lentes. Avec tout le silence du monde, également. Aaron regardait le plafond, et il réfléchissait. Son esprit s'évadait de cette pièce blanche, comme il n'avait pas envie d'être ici, d'être sans lui. La chaleur de Gregory, ça lui manquait atrocement. C'était comme... comme si quelque chose lui manquait, et ce, plus que n'importe quoi d'autres. Envie d'embrasser cette bouche, envie de lui dire combien il l'aime. Aaron fleur bleue? Tristement vrai. Il se tourna sur le côté, quand les minutes lui parurent trop longues. Il réfléchissait, encore. Si on disait d'Aaron qu'il était bête, puéril, ou encore pas assez mature, c'était peut être car il était quelqu'un de spécial. Aaron était adulte. Il s'était toujours débrouillé seul. Pour manger, pour ranger sa chambre, pour étudier aussi. Il n'avait jamais eut de parents derrière lui. Seul l'oeil de son père, vengeur, le fixait, tout puissant. Il ne lui disait rien. Il fronçait juste les sourcils. Jamais de merci, jamais de bravo. Jamais rien. En faite, son père était un fantôme qui ne savait que frapper et hurler... c'était peut être car il ne l'avait jamais désiré. Son fils. Aaron se redressa dans l'obscurité, un peu agacé du temps qu'il perdait.

« Hey y a... »

Aaron releva la tête, le bout du nez en l'air. Cette voix... ah. Il devait encore rêver. C'était ça, quand on pensait de trop. Il reporta finalement son attention sur le bout de ses pieds, ne cherchant pas à comprendre. La lumirèe s'alluma pourtant. Cette silhouette haute et large. Aaron arqua un sourcil. Hey!

« Qu'est- ce que... »
« Eeeh... ? »

Aaron resta bête et coït. Qu'est-ce qu'il foutait là, lui?

« Qu'est-ce que tu fous ici? » Aaron roula des yeux, et murmura, avec humour et légereté.
« Bonjour mon amour, je t'aime, comment a été ta journée? » Il eut un sourire moqueur. « T'sais que j'pourrais te demander la même chose... »
« C'est eux? » Le regard d'Aaron se posa sur les deux pestes de James et Peter. Il haussa les épaules, tout simplement.
« En faite, je descendais les escaliers, et là, y a un garçon qui m'a dit 'salut', alors j'me suis retourné, et j'me suis fait un croche-patte, et... » Aaron soupira. « Ouais, bon. Disons que James et Peter ne m'aiment pas trop, et que j'ai encore du les cogner pour les calmer. »

Aaron se leva. Il n'avait pas spécialement mal aux jambes. Juste à la tête. Et encore. Il attira Gregory dans le box et tira d'un coup sec le lourd tissu. Avec la lumière qui se ré-éteignait pour la nuit, et les deux imbéciles qui dormaient, c'était parfait. Pas besoin de préliminaire, donc. Aaron embrassa à pleine bouche Kelso, et si son nez lui faisait encore mal, la douceur de leur quatre lèvres scellées lui suffit à oublier la petite souffrance de ses os. Le baiser cessa, laissant là un jeune Vanna Syl rougissant jusqu'aux oreilles, avec un sourire sur les lèvres.

« Désolé pour le rendez-vous, mais l'infirmière a dit que vu que mon nez était brisé, il fallait que je reste jusqu'à demain matin ici, et vu que puiiiiisque tu ne veux pas que je t'adresse la parole en public, je pouvais pas vraiment te dire que j'étais coincé ici... tu me pardonnes, j'espère? »

Aaron s'était décollé de Kelso. Comme il fallait s'attendre à tout et n'importe quoi. Dont l'intrusion perfide de quelqu'un dans son box. Bon, soit. Que pouvait-on faire avec Aaron en pleine nuit, alors que ce dernier avait une arcade explosée, un oeil au beurre noir et le nez cassé ? … ahah. Tellement de chose.











Anonymous

Invité
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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Dim 4 Avr - 17:32


« Bonjour mon amour, je t'aime, comment a été ta journée? , Kelso jeta un regard torve vers les deux types qui étaient endormis, une petite pointe de paranoïa le tenait par les tripes. Si jamais ces deux crétins ne dormaient pas vraiment... Il s'employait si bien à cacher qu'il aimait les hommes qu'au final il en devenait complètement imbuvable et ne profiter même plus de l'instant présent à moins de s'être assuré qu'il était parfaitement seul avec Aaron. Ca le rendait nerveux. Enfin, le moment de panique passé, il esquissa un genre de sourire, désolé pour le manque de tact, T'sais que j'pourrais te demander la même chose... »
« Excuse moi mon coeur. Je suis un peu sur les nerfs.»

Le changement était radical. Du fou furieux qui avait eu envie de tout détruire sur son passage on passait à un ange, un petit garçon tout penaud qu'on avait peine à imaginer en voyant Kelso. Quand au mot doux, si Aaron devait en avoir l'habitude, il était sans doute bien le seul à pouvoir se représenter Kelso susurrer ce genre de choses.

« C'est eux? »
« En faite, je descendais les escaliers, et là, y a un garçon qui m'a dit 'salut', alors j'me suis retourné, et j'me suis fait un croche-patte, et... »

Kelso releva un sourcil incrédule:

« T'sais que c'est une excuse de femme battue ça "je suis tombé dans les escaliers" mh? »
« Ouais, bon. Disons que James et Peter ne m'aiment pas trop, et que j'ai encore du les cogner pour les calmer. »

Kelso serra le poing une seconde, prêt à aller distribuer quelques coups vicelards bien mérités mais en fait de vengeance, c'est sa propre douleur à lui qui s'était ravivée. Son poing lui faisait un mal de chien. Sans doute rien de cassé puisqu'il arrivé à bouger les doigts mais...
Aaron l'attira près de lui, tirant le rideau. Un baiser de lui et il avait encore du mal à penser à son poing douloureux. Mais le batteur de Serpentard se déroba au baiser au bout d'un petit instant comme préoccupé par quelque chose:

« Non! Non, attends. Laisse moi voir mon sucre. »
« Désolé pour le rendez-vous, mais l'infirmière a dit que vu que mon nez était brisé, il fallait que je reste jusqu'à demain matin ici, et vu que puiiiiisque tu ne veux pas que je t'adresse la parole en public, je pouvais pas vraiment te dire que j'étais coincé ici... tu me pardonnes, j'espère? »', mais Kelso n'avait qu'à moitié écouté trop occupé à regarder les blessures de son amoureux sans trop oser le toucher de peur de lui faire mal.
« Ca doit faire un mal de chien. »', il s'allongea tout à côté de lui, la main glissée sous le t-shirt d'Aaron qui le caresser amoureusement comme ils avaient l'habitude de faire même quand ils ne faisaient pas l'amour. Kelso aimait bien toucher Aaron, ça avait quelque chose de bon et de parfaitement innocent de sa part en même temps « Il faut que tu te reposes, que tu dormes un peu...»










Aaron O. Vanna Syl


► MESSAGES : 218
(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Dim 4 Avr - 21:22





« Excuse moi mon coeur. Je suis un peu sur les nerfs. »
« Je vois ça. » ponctua t-il, dans la même note légère et moqueuse.

Aaron était comme ça. Léger et plein d'humour moqueur. La chose était que... qu'il préférait rire que pleurait. Il était bien conscient d'être lamentable, de vivre une situation impossible, quelque chose d'assez... triste. Mais il ne pouvait pas pleurer sur lui, devenir encore plus pitoyable qu'il ne l'était. Aaron avait les épaules pour soutenir toutes les peines du monde. Il avait ce caractère qui ne prenait que le bon côté des choses, afin de ne pas s'échouer et de se laisser crever. Un caractère de Gryffondor, en tellement plus fort.

« C'est eux? »
« En faite, je descendais les escaliers, et là, y a un garçon qui m'a dit 'salut', alors j'me suis retourné, et j'me suis fait un croche-patte, et... »
« T'sais que c'est une excuse de femme battue ça "je suis tombé dans les escaliers" mh? »
« Ouais, bon. Disons que James et Peter ne m'aiment pas trop, et que j'ai encore du les cogner pour les calmer. » Aaron roula des yeux, amusé. « Mais cela dis, j'adore cette excuse... »

Quelle connerie... En disant ça, sans doute avait-il énervé un peu plus le beau et fort serpentard. Le sourire d'Aaron se fit quelque peu vicelard, pas vulgaire non, mais avec une pointe de malice toute Vanna Syl. Le regard d'Aaron regarda aux alentours, et l'attira dans le box, referma le rideau et l'embrassa comme s'il allait le dévorer, tenant son visage entre ses mains. Mais encore une fois, sous la paranoïa toute Kelso, Gregory se déroba. Aaron arqua un sourcil. Devait-il tout gâcher comme ça?

« Non! Non, attends. Laisse moi voir mon sucre. »
« Désolé pour le rendez-vous, mais l'infirmière a dit que vu que mon nez était brisé, il fallait que je reste jusqu'à demain matin ici, et vu que puiiiiisque tu ne veux pas que je t'adresse la parole en public, je pouvais pas vraiment te dire que j'étais coincé ici... tu me pardonnes, j'espère? »
« Ca doit faire un mal de chien. » Aaron haussa les épaules.
« On a vu pire. Un jour, j'me suis pris un cognard... là, ça faisait mal. » Aaron ponctua le bout de sa phrase d'un rapide dodelinement de la tête.
« Il faut que tu te reposes, que tu dormes un peu...»

Il s'était laissé faire, allonger, tout près de Gregory Kelso. La main du serpentard le caressait, et Aaron n'y voyait rien de plus terrible que d'habitude. En faite, ce contact le tranquillisait dans le sens où, si ça n'avait rien d'obscène, c'était un geste d'amour pur. Tout simplement. Il n'avait pas besoin de faire l'amour pour comprendre. Il avait juste besoin d'un regard, d'un petit mot doux, et d'une caresse sur sa peau. C'est avec un sourire qu'il caressait, du bout des doigts, les quelques mèches de cheveux de Gregory Kelso. Le couple était beau. Si seulement il n'avait pas été aussi incongru et inattendu.

« Dormir? Oh. Mais je ne peux pas dormir en voyant un si beau visage en face de moi... » Il soupire, exagérément. « J'ai là l'âme d'une pucelle en fleurs... » Sauf qu'un oeil bleu s'ouvre. « Mais... tu m'as toujours pas dit pourquoi t'étais là au faite? »

Il avait arqué un sourcil. Bordel de dieu, c'était vrai ça! Il n'avait toujours pas donner d'explication!











Anonymous

Invité
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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Lun 5 Avr - 12:09


La perspective d'Aaron se comparant à une femme battue ne fit guère rire Kelso, qui trouvait ça plus ridicule qu'autre chose. S'il ne le traitait pas avec tous les égards qui lui étaient sûrement dus, il ne l'aurait jamais frappé et sans parler de leur couple, Aaron n'était quand même du genre à se laisser démonter par le premier mec qui passait, la preuve en était: les deux crétins qui pionçaient insouciamment à côté.
Tout de même, il était bien amoché.

« Dormir? Oh. Mais je ne peux pas dormir en voyant un si beau visage en face de moi... J'ai là l'âme d'une pucelle en fleurs... »
« Le retour du poète... enfin pas du poète des catacombes j'espère.»', fit-il avec un brin d'humour. Mais il manquait cruellement de culture générale pour pouvoir cité un nom qui ait fait sens à ce moment, sinon il aurait sans doute cité John Milton.
« Mais... tu m'as toujours pas dit pourquoi t'étais là au faite? »
« Mh, j'ai cogné dans un mur!»', avoua-t-il avec un magnifique sourire qui lui resservirait plus tard en couverture de Sorcière Hebdo.

Il n'avait pas vraiment envie de rentrer dans les détails, ni d'avouer qu'il avait crisé à l'attendre. Mais il savait que s'il continuait d'éluder la question trop ostensiblement Aaron ne le lâcherait plus avec ça. Autant l'avouer. Et puis vu comme ses phalanges lui faisaient mal, il ne pourrait pas le cacher éternellement. Aaron verrait bien qu'il s'économisait chaque fois qu'il le toucherait avec sa main droite.

« Mais c'est trois fois rien chéri.»

Il fallait bien minimiser la chose. Au pire il ferait semblant de n'avoir pas mal.










Aaron O. Vanna Syl


► MESSAGES : 218
(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Mer 14 Avr - 19:36





Visiblement, Gregory n'avait pas saisit toute la substance de l'humour d'Aaron, et toute sa petite subtilité. Soit, c'est vrai, ce n'était pas particulièrement drôle, et pas du tout vrai, mais dedieu! Un peu d'humour! N'empêche qu'Aaron n'ajouta rien de plus et laissa leurs peaux se touchaient, se frôlaient, avec un sourire béat, le genre de sourire con qu'on voyait bien souvent sur lui. C'était que monsieur jouait plus qu'il n'était sincère. Encore que, avec Gregory, il jouait peu.

« Dormir? Oh. Mais je ne peux pas dormir en voyant un si beau visage en face de moi... J'ai là l'âme d'une pucelle en fleurs... »
« Le retour du poète... enfin pas du poète des catacombes j'espère. » Un petit rire, bref et léger, mais sincère.
« Quel humour décapant, mon cher. » Mais à nouveau il atterrit dans la réalité. « Mais... tu m'as toujours pas dit pourquoi t'étais là au faite? »
« Mh, j'ai cogné dans un mur!» Aaron arqua un sourcil.
« Tu sais qu'un mur ne rétorque pas au moins? »
« Mais c'est trois fois rien chéri. »

Genre. Aaron n'était peut être pas aussi intelligent que ses cousins Nouchka et Misha, mais il avait de quoi se débrouiller. Il laissa son regard glisser jusqu'aux phalanges et posa très doucement sa main dessus. L'air de rien, il posa ses yeux sur Gregory Kelso, et appuya. Grimace. Ah ouais. Rien, hein? Aaron arqua un sourcil, et finalement soupira, se levant du lit, la gueule un peu en vrac mais déjà plus lucide qu'avant.

« Tu sais que si tu te blesses maintenant, tu ne pourras rien faire face à moi en match? Et j'ai pas vraiment envie d'abîmer ta belle petite gueule, mon amour... » Aaron sortit le peu de bandage qu'il restait au niveau de la commode, que l'infirmière lui avait laissé, et s'essaya sur le lit, avec une petite mine triste. « … et tu pourrais foirer tes sélections pour ça. »

Aaron n'était pas bête. Loin de là. Il y pensait, plus qu'il ne le disait, et il fallait bien mettre ça sur le tapis, un jour ou l'autre.











Anonymous

Invité
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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Ven 16 Avr - 21:25


« Quel humour décapant, mon cher. »

C'était bien connu de toute façon. Kelso n'avait jamais eu un très grand sens de l'humour sauf quand il s'agissait de sortir des blagues salaces mais on ne pouvait pas vraiment appeler ça de "l'humour". Des fois on pouvait bien se demander ce qu'Aaron pouvait trouvait à ce crétin de Serpentard. C'était vrai. Kelso n'était pas une lumière. Personne ne le proposerait à l'ordre du mérite de quoique ce soit. Il était un amant épouvantable avec les filles. Volage en plus. Il se comportait le plus souvent comme un gros macho écervelé. On aurait même dit qu'il n'avait pas un brin d'amour propre. Mais il aimait Aaron.

Aaron - Mais... tu m'as toujours pas dit pourquoi t'étais là au faite? »
Kelso - « Mh, j'ai cogné dans un mur!»
Aaron -« Tu sais qu'un mur ne rétorque pas au moins? »
Kelso - « Mais c'est trois fois rien chéri. Et puis j'ai même pas...»

Il étouffa un grognement sourd. Ca faisait un putain de mal de chien surtout quand Aaron s'amusait à appuyer dessus. Le pauvre Serpentard serra les dents avec l'envie de jurer et d'ailleurs si ça n'avait pas été Aaron il l'aurait traité de tous les noms.

Kelso - Hmpf... mal.

Certes. Il n'avait pas mal quand il ne bougeait pas les doigts, ce n'était que la moitié d'un mensonge du coup non?

Kelso - Qu'est-ce que tu fais?

Il le regarda se diriger vers l'armoire de l'infirmière avant d'esquisser une drôle de moue. Aaron allait jouer à l'infirmière alors que des deux c'était lui le plus amoché.

Aaron« Tu sais que si tu te blesses maintenant, tu ne pourras rien faire face à moi en match? Et j'ai pas vraiment envie d'abîmer ta belle petite gueule, mon amour... »
Kelso - Off tu sais avec une batte je suis ambidextre, et puis tu peux venir je cogne plus fort que toi...', petite provocation entre amants.

Kelso haussa successivement les sourcils, un peu moqueur. C'était vrai qu'il frappait très fort. Le sélectionneur des MM l'avait remarqué pour ça et pour sa précision aussi au dernier entraînement de Serpentard. Kelso n'en avait pas encore parlé à Aaron. Il ne savait pas encore comment le faire. Et dans son coeur, il y avait un petit quelque chose qui lui aurait fait préféré repiquer une septième année et rester à Poudlard alors que son rêve d'enfant était à porté de batte.
Aaron vint s'assoir sur le lit. Il semblait plus triste d'un coup. Kelso ne compris pas tout de suite pourquoi. Sa blague avait été innocente après tout. Aaron était un des meilleurs batteurs qu'il connaissait et il le savait très bien. Ils se taquinaient tout le temps là dessus alors pourquoi le prendrait-il mal cette fois là. Il n'y avait rien de changé...

Aaron - « … et tu pourrais foirer tes sélections pour ça. »
Kelso - Tu...', il resta un moment à le regarder. Il n'avait pas du tout envie de parler de ça, il était tellement plus le genre à contourner la difficulté. Mais pas Aaron. Il prenait toujours les choses de front, ou presque. Kelso l'admirait pour ça. Lui n'avait pas ce courage,'Comment tu le sais?

Il laissa passer un silence avant d'ajouter.

Kelso - J'ai reçu la lettre pour les sélections officielles et... j'ai pas encore répondu.

Il n'avait pas répondu parce que s'il en mourrait d'envie et qu'au fond de lui il savait que c'était réellement ce qu'il voulait. Il avait peur de s'éloigner d'Aaron. Il avait peur d'être loin de son coeur quand il serait loin de ses yeux. Après tout quoi de plus normal?










Aaron O. Vanna Syl


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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Dim 27 Juin - 14:18




« Tu sais que si tu te blesses maintenant, tu ne pourras rien faire face à moi en match? Et j'ai pas vraiment envie d'abîmer ta belle petite gueule, mon amour... »
« Off tu sais avec une batte je suis ambidextre, et puis tu peux venir je cogne plus fort que toi... »

Si seulement. Aaron eut un sourire amusé, mais bientôt il fondit en une grimace triste. Il essayait vraiment de sourire, mais le pouvait-on seulement? La question n'était pas sa belle petite gueule. Si demain Gregory finissait écorcher, sans doute serait-il rester avec lui, car Greg l'aimait, et que cela suffisait de loin au jeune gryffondor. Le sexe? Pareil. Aaron était certes porté sur la chose, mais vivre avec un chaste ne l'aurait pas davantage gêner. Il était endurant et se suffisait à lui même, et ce depuis quelques mois déjà. Les cuisses des donzelles, la courbe des reins masculines, tout ça il avait oublié. Il n'allait pas entrer dans les ordres, mais d'un point de vue morale, ça lui convenait mieux. C'était plus honnête pour Greg, et même s'il ne faisait pas la même chose de son côté, au moins il n'avait pas l'impression de le trahir ou encore de tricher dans son dos. Lui faisait face. Pas Gregory. Aaron se posa sur le lit, soignant sa main sans le regarder. Il savait déjà.

« … et tu pourrais foirer tes sélections pour ça. »
« Tu... » Aucune réponse. Il savait depuis longtemps déjà, comme il n'avait jamais cessé d'y penser depuis Noël dernier. « Comment tu le sais? »

Pas plus de réponse. Dans les journaux de quidditch, on parlait de Gregory Kelso comme une future star internationale. C'était le futur batteur, on lui avait fait plusieurs propositions. Croyait-il seulement le lui cacher de cette façon? Même sans les journaux, il aurait été évident qu'il finirait sa vie comme star de quidditch. Aaron n'avait rien prévu pour son avenir. Il était riche, fils de chasseur, bon en métamorphose, excellent batteur. Il avait tout pour réussir, en plus d'être beau. Sauf que là... c'était un autre cas de figure. Il s'ajoutait une chose au tableau : il aimait une autre star de quidditch.

« J'ai reçu la lettre pour les sélections officielles et... j'ai pas encore répondu. » Aaron releva le nez, et répondit avec un rire amusé :
« Me dis pas que tu attendais que je te le dise? » Il secoua doucement la tête. « J'ai pas besoin de te dire oui. T'as pas besoin de mon avis. On est pas marié, que je sache. »

Silence. Il tirait les bandages d'une pochette et entourait tendrement le poing de Gregory Kelso, maintenant en place les os de sa main pour qu'il n'est pas trop mal. Il eut une grimace, et ajouta :

« L'année prochaine, mon père m'a inscrit à Durmstang. Il veut que je commence en double cursus ma formation de chasseur. Il ne veut pas entendre parler de quidditch. Il dit que c'est un sport de pédé. » Rires brefs, amers. « Tu es libre de faire tout ce dont tu as envie, Gregory. Te prive pas. » Il releva le nez, un sourire fin. « Si tu m'attends, je serais là, moi. Tout ne tient qu'à toi. Un an, c'est relativement court finalement... si on aime vraiment. »

Il venait de finir le bandage. Bon... bien. Voilà. Il releva les yeux, scrutant le visage de ce bel Apollon qu'il aimait sincèrement, assez pour se fâcher avec sa famille. Assez pour avoir prévu de fuir. Enfin... seulement si quelqu'un l'attendait.










Anonymous

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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Dim 27 Juin - 14:55


On pouvait dire tout ce que l'on voulait - et c'était vrai que Greg était un crétin, un con fini - mais il était attentif. Trop pour ne pas voir ce pauvre sourire se fâner aux lèvres d'Aaron Vanna Syl. Il y aurait pu y avoir tant de raison à cela. Il les passait en revue dans sa tête se trouvant toujours le coupable idéal parce que dans le fond... il faisait plus de mal à Aaron qu'il ne lui faisait de bien. Mais quelque chose avait changé. Depuis peu. C'était encore imperceptible et il n'en avait pas parlé. Ou plutôt il n'avait pas tout dit. A leur un an, il avait juré de se tenir à carreaux, d'arrêter de s'afficher avec cinquante filles différentes et... pour le moment il s'y tenait. Il avait repoussé les avances des filles qui lui tournaient autour habituellement prétextant avec "tact" qu'elles étaient périmées pour lui. Il passait encore pour un con mais et alors? Il n'en avait rien à foutre de ça dans le fond. Il se foutait d'avoir l'air du pire connard sur terre du moment qu'Aaron savait ce qu'il y avait au fond. Quoi encore? Cette histoire de mariage avec Robyn Kinsbury qui lui avait mit un sacré coup de plomb dans la tête. Le mariage c'était trop important. Trop pour mentir encore. Il s'était toujours dit que son père le marierait sans vraiment lui demander son avis, à la première héritière venue, et maintenant que c'était pratiquement fait, et qu'il avait cru s'être fait à l'idée, il se débattait comme un diable pour y échapper. Il n'en voulait pas de ce mariage bidon. Il voulait... il ne savait pas ce qu'il voulait. Mais il ne voulait pas de Robyn. Quelque part, il savait que s'il devait se marier c'était avec Aaron, pas avec n'importe quelle greluche. On pouvait encore lui opposé que c'était facile de dire ça en sachant que le mariage entre hommes ça n'existait toujours pas aux dernières nouvelles. Du moins pas sous le gouvernement d'Auditore. Mais qu'importe, lui le pensait vraiment même s'il ne disait rien.
Et il y avait aussi cette fameuse lettre. Il n'en avait pas parlé. Il l'avait rangée quelque part dans un livre qu'il n'avait jamais lue, parce qu'elle lui rappelait que toutes les bonnes choses avaient une fin. Même le sourire d'Aaron.

« Me dis pas que tu attendais que je te le dise? J'ai pas besoin de te dire oui. T'as pas besoin de mon avis. On est pas marié, que je sache. »

Il n'en dit rien même si la dernière phrase faisait mal. C'était pourtant. Mais Kelso était un gros dur, il n'allait pas ciller pour si peu. Non ils n'étaient pas mariés.

« C'est pas ça Aaron.» , il soupira, suivant des yeux le bandage que le sang et or entourait à sa main,« J'ai pas répondu parce que cette lettre c'est... tout ce que j'ai toujours attendu et en même temps c'est tout ce que je veux pas. Du moment où elle sera partie, elle commencera à m'éloigner de toi. » , puis se rendant compte de ce qu'impliquait ce qu'il venait de dire,« Je veux dire... j'ai pas peur d'aller voir ailleurs, c'est pas ça. J'ai pas envie de me dire que dans deux mois je ne te vois plus jusqu'à Merlin sait quand. Et puis...»

Mais ça il le garda pour lui finalement. C'était vrai. Il y avait tellement de mecs qui valaient vraiment le coup alors que lui n'était qu'un enfer à vivre. Mais sans s'expliquer pourquoi, ce n'était pas ce qui lui faisait peur. Il avait... confiance.

« L'année prochaine, mon père m'a inscrit à Durmstang. Il veut que je commence en double cursus ma formation de chasseur. Il ne veut pas entendre parler de quidditch. Il dit que c'est un sport de pédé. Tu es libre de faire tout ce dont tu as envie, Gregory. Te prive pas. Si tu m'attends, je serais là, moi. Tout ne tient qu'à toi. Un an, c'est relativement court finalement... si on aime vraiment. »

Il posa ses yeux bruns contre ceux d'Aaron. A l'intérieur son coeur le serrait à faire mal mais il ne disait toujours rien. Il savait ce que ça représentait un père, même si dans le cas d'Aaron c'était... encore différent.

« Tu en doutes? », il s'attendait à un oui, il était blindé, peut-être pas courageux mais il encaissait bien les coups même si Aaron ne mettait jamais de coup de ce genre. Kelso était un petit garçon, incapable de ne pas souffrir mais il avait la langue assez menteuse et fière pour ne pas montrer que la gifle qu'il prenait n'était pas loin de lui tirer les larmes, et il avait toujours tendance à déplacer le problème, à fuir la conversation. Pourtant cette fois, il préféra aborder les choses de front, puisqu'on y était, « demain je vais voir mon père.»

Ca n'était rien dire mais c'était tout dire. Aaron savait très bien pourquoi il allait voir son père. Il lui avait parlé de ce stupide mariage le jour même où il l'avait appris. Il lui avait aussi parler de la prof de Métamorphose bien que... mais il en avait parlé.
Il avait voulu que le jour qui précéderait son entrevue avec son père soit un jour parfait pour eux deux. Mais les choses ne s'étaient pas passées comme prévu. Comme souvent. Quelque chose avait foiré. Et lui, ne savait pas ce qui se passerait le lendemain. Est-ce qu'il aurait le cran de tenir tête à son père. Est-ce qu'il obtiendrait ce qu'il voulait? Où alors est-ce qu'il baisserait les yeux comme le pauvre petit garçon qu'il était et accepterait tout d'un bloc. Comme il faisait toujours pour éviter la confrontation? Il avait dit à Aaron qu'il avait l'intention de demander à son père la rupture du contrat, rien de plus. Il n'était pas question de lui donner les vraies raisons. Un problème à la fois.











Aaron O. Vanna Syl


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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Dim 27 Juin - 18:18




« On est pas marié, que je sache. »

Aaron se rendit compte après coup que sa voix, en plus de le trahir, faisait mal. Il baissa les yeux. Il était comme son père au final, quand il sentait la difficulté, il jetait un peu de venin. Comme si ça aidait. Non, ça n'aidait rien du tout. Ça ne faisait qu'empirer la chose. Il n'ajouta rien. Il ne pouvait pas s'excuser pour ça. Et s'il prenait une gifle, il ne répondrait rien de plus : il l'aurait bien mérité sur le moment.

« C'est pas ça Aaron. J'ai pas répondu parce que cette lettre c'est... tout ce que j'ai toujours attendu et en même temps c'est tout ce que je veux pas. Du moment où elle sera partie, elle commencera à m'éloigner de toi. Je veux dire... j'ai pas peur d'aller voir ailleurs, c'est pas ça. J'ai pas envie de me dire que dans deux mois je ne te vois plus jusqu'à Merlin sait quand. Et puis... »

Et puis quoi? Aaron releva les yeux, le bandage quasiment fini. Il le regardait avec des yeux félins, ces yeux de Vanna Syl, uniques et chauds à la fois. Aaron était un jaguar mélanique, aux pattes de velours mais à la force dévastatrice. S'il était de toute sa famille le seul animal noir, il n'était après tout que le vilain petit canard du coin. Il fallait bien un mouton noir. Son père, son grand père, ses cousins et cousines, ils seraient tous tellement mieux sans lui. Et Gregory Kelso, c'était le même problème, la même logique. Il avait tout pour réussir, et la seule personne qui le décourageait, qui le faisait plonger, c'était Aaron. Parfois Aaron se disait que si tout ça était si difficile, c'était de sa faute. Il tendait le bâton pour se faire battre. Il rendait leurs deux vies impossibles. C'était... vraiment pourri. Leurs deux familles, imposantes, magnifiques, riches et purs. Un Gregory Kelso jadis si bien formaté. Au final, Aaron était le seul fautif dans cette histoire, il était le serpent enroulé autour du poignet d'Adam nu et ingénu. Aaron n'était qu'une erreur.

« L'année prochaine, mon père m'a inscrit à Durmstang. Il veut que je commence en double cursus ma formation de chasseur. Il ne veut pas entendre parler de quidditch. Il dit que c'est un sport de pédé. Tu es libre de faire tout ce dont tu as envie, Gregory. Te prive pas. Si tu m'attends, je serais là, moi. Tout ne tient qu'à toi. Un an, c'est relativement court finalement... si on aime vraiment. »

Il ne fallait pas se méprendre : Aaron aimait d'un amour sincère et fort Gregory Kelso. Il l'aimait plus que n'importe quelles filles dans cet établissement, et sans doute plus que n'importe qui au monde. Gregory Kelso était le seul qui pouvait lui donner cet dose d'amour si total qu'il se sentait entièrement rempli, complet en somme. C'était ce sentiment d'être enfin qui rendait Aaron si joyeux, et qui donnait à sa vie un petit goût de bonheur, et s'il n'était pas complet, au moins avait-il une odeur de complaisance. Quelque chose dont on s'accommodait avec le temps. Il fallait juste apprendre à s'y faire.

« Tu en doutes? » Aaron eut un sourire en coin, fin et espiègle.
« Je n'ai pas besoin de répondre. »

Aaron avait confiance en Gregory, et il s'apercevait à travers les ragots et les moqueries qu'il s'était amélioré. Pour Georgie, pour le professeur de Métamorphose aussi. Pour tout ça il lui était reconnaissant, assez pour ne pas l'assassiner quand il avait apprit qu'il allait au bal avec cette fameuse fille, et si cela l'avait mis en rogne aux premiers abords, il avait fermé les yeux. Aaron n'irait pas au bal. Le coeur n'y était pas. Et s'il y allait, ça serait sans doute seul. Autant ne pas y aller, donc. Ou peut être pour les amis... encore que.

« Demain je vais voir mon père. » Aaron se leva et se posa à côté de Gregory, réfléchissant.
« … Tu rentreras pas après demain, pas vrai? » Loin d'être bête le petit jaguar. Il fit la moue. « Je te proposerais bien de dévorer Robyn, mais c'est pas une bonne idée... » La main d'Aaron glissa jusqu'à celle de Gregory, sans qu'il ne le regarde. Derrière ces airs de garçon facile, Aaron restait un peu prude sur ces sentiments. Il était russe, après tout, et dans son accent, on sentait les airs de la Kalinka sonnante. Il eut un sourire gêné. « T'sais, Gregory... C'est pas pour faire cliché, mais moi j'irais où tu iras. Et je t'attendrais aussi. Alors fais ce que tu as envie, et moi, j'me débrouillerais. » Il se pencha, mine de rien, vers lui, avec un sourire plus félin – ce fameux air chafouin qu'il adoptait parfois. « J'ferais jouer du piston... » Il se redressa, l'air de rien, avec un air naïf (mais riait à l'intérieur) : « Ou alors la promo canapé. Mais j'y crois moins. » Aaron eut un sourire dévoilant ses belles dents. Il ne se laissait jamais abattre. C'était sa plus belle qualité. « De toute façon, même si tu entres dans une grande équipe, j'te rattraperais toujours, car t'es trop lent. »

Petite pique, rapide. La pique n'était pas mauvaise, ni cynique. Elle était très humoristique ; elle cherchait à détendre cette atmosphère qu'il détestait, comme elle était trop lourde pour lui.










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(v) You can hit me harder, i loooove it, darling! #Lun 28 Juin - 13:10


Il n'aimait pas voir voir la moindre ombre au tableau. Lui avait été élevé dans une maison de faux semblants où tout semblait au mieux dans le meilleur des mondes. Ce n'était pas non plus la meilleure des options, il le savait bien mais de fait, il n'avait jamais vraiment pu se faire à l'idée d'affronter un conflit de face, à l'idée que d'autres que lui puissent être tristes, souffrir, ou du moins pas à l'idée que ça puisse le toucher. Il avait toujours vu sa mère dans des tailleurs impeccables, les cheveux tirés à quatre épingles, bavardant autour d'une tasse de thé avec ses amies, vantant les mérites de sa vie de famille comparée à celles des autres. Il n'avait jamais été dupe. Sa mère n'était pas vraiment heureuse, mais elle faisait si bien semblant. Lui aussi avait appris à faire semblant, faire comme si la présence d'un père ne lui avait pas manqué. Si parfois il s'était demandé si son père savait que son prénom n'était pas "champion" mais "Gregory", il s'était toujours contenté de sourire et de prendre les choses du bon côté. Champion ce n'était pas si mal. Après tout. C'était même plutôt positif.
Mais quand il voyait cette ombre dans les yeux d'Aaron, qu'il sentait l'atmosphère peser sur les épaules du Gryffondor, il avait du mal à faire semblant. Alors il avait cet air de chien battu, cet air d'Atlas lassé, qui changeait tellement de ce qu'on avait l'habitude de voir chez Greg Kelso.

« … Tu rentreras pas après demain, pas vrai? »
« Allez arrête pourquoi j'rentrerai pas?... » , mais il avait raison. Aucune idée de la façon dont son père prendrait les choses alors...« … peut-être pas après demain mais...je rentrerai de toute façon. », mieux valait se dire ça que d'imaginer des choses.

De toute manière Kelso n'était pas un as de l'anticipation en dehors du terrain de Quidditch. Il n'était pas doué pour "imaginer des choses". Et quand il en imaginait, ça ne se passait de toute façon pas comme il l'avait pensé.

« Je te proposerais bien de dévorer Robyn, mais c'est pas une bonne idée... »
« Non je crois pas.», appuya-t-il en riant,« Elle a décidé de venir me filer un coup de main pour demain en plus. Elle a pas envie de se marier non plus. Peut-être que ça aura plus de poids si on est deux à se plaindre. Puis elle est plus intelligente que moi alors...»

Ce n'était pas un si mauvais calcul que ça. Quelque part il avait quand même assez bon espoir, et ce petit sourire s'attardait sur ses lèvres. Ce petit sourire d'innocence tout crue.

« T'sais, Gregory... C'est pas pour faire cliché, mais moi j'irais où tu iras. Et je t'attendrais aussi. Alors fais ce que tu as envie, et moi, j'me débrouillerais. J'ferais jouer du piston... Ou alors la promo canapé. Mais j'y crois moins. De toute façon, même si tu entres dans une grande équipe, j'te rattraperais toujours, car t'es trop lent. »

Kelso le regardait en coin, son petit sourire s'agrandissant à chaque connerie que sortait Aaron. Puis finalement, il le poussa doucement pour qu'il s'allonge, tombant à côté de lui:

Kelso - Trop lent? Chéri je veux pas te faire peur mais je crois que t'as pris un sacré coup sur la tête.

Il l'embrassa sur le front, et ferma les yeux. Il allait rester un petit moment le temps qu'Aaron s'endorme , peut-être un peu plus longtemps, puis il irait faire son sac et attendrait Robyn dans la salle commune.










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