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| under the miky way tonight. | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Lun 24 Mai - 21:25 |
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| katarina & horus " I'm on the pursuit of happiness and I know everything that shine ain't always gonna be gold. I'll be fine once I get it, I'll be good. " Les jours se ressemblent tous. C'est une tragédie. Mais quoiqu'on fasse, peu importe qu'on essaye de fuir la routine, quoiqu'on se tue à essayer de changer sa vie à tout instant, les jours finissent par se ressembler. Par ne ressembler qu'à un seul jour, le premier de tous, qui avait peut-être semblé beau et attrayant à refaire, devient d'un ennui profond à force d'en connaître trop parfaitement les rouages. Alors ces jours qui se suivent et s'enchainent, tous les mêmes, on n'a plus que l'impression que ce ne soit qu'un seul et même jour étiré depuis des années et des années et que la nuit tarde à venir. Horus avait connu la routine tant de fois, cette routine qui avait, maintenant qu'il la regarde d'en haut, depuis l'avenir, alors que ses pas se font dans les sillons de milliers d'autres pas dans un sentier de campagne, le goût du paradis perdu, de l'Eden dont un Dieu trop exigeant l'avait chassé. Et c'était sa faute se dit-il en retenant une larme qui refusait de couler depuis des années et des années, depuis le début de ce long jour, pour que personne ne la voit, et surtout pas Katarina dont il tenait la main pour qu'elle ne se perde pas dans la campagne ni où que ce soit d'autre. Cette routine il s'en était lassé, il avait voulu plus beaucoup plus. Il avait voulu vaincre l'ennui de ce long jour qui ne s'éteint jamais. Mais ce long jour n'a pu s'achever que dans l'ombre et le sang, ces choses qui lui ont pris sa femme et ses filles, beautés éblouissantes de ce monde, évanouie dans la nuit éternelle des jours qui se sont éteints. C'était sa faute si on les avaient arrachées à la terre, car elle ne pouvaient vivre que dans ce jour-là, ce jour dont il s'était lassé, ce jour qu'il n'avait pas su gouter, dont il n'avait pas su voir dans chaque instant, dans chaque grain de sable du temps qui s'écoule, la saveur de la beauté lumineuse des si simples merveilles qu'il avait devant les yeux. Jamais il n'avait pu se contenter d'une vie plate et monotone de père de famille, toujours il avait rêvé d'aventure, de frisson, de combats de cape et d'épée, comme on en lit dans les livres et comme on en voit dans les films. Et il l'avait eu cette vie, au détriment de l'autre. Mais quel intérêt si l'on a tout perdu? Si l'on se sait coupable de la mort, si l'on se sait si seul, si solitaire dans une vie qui n'a de palpitant que ce qu'en raconte les journaux, que la partie émergée de l'iceberg. Car il y a bien plus de chose à savoir que de simplement goûter au prestige de vaincre les démons en tout genre. Il faut savoir le faire, il faut savoir se battre, il faut connaître précisément la façon dont se débarrasser de chacune de ses forces rodantes, il faut savoir les voir venir, il faut savoir agir, il faut être précis, il ne faut jamais faire de faux pas sinon c'est dans l'abîme obscure que ce pas tombera. Toutes ces choses que l'on apprend que par l'expérience, par le silence et le travail, en renonçant à tous le reste pour se consacrer à un idéal ou une vengeance, ou à la seule chose qu'il vous reste quand vous avez tout perdu : vos rêves. Ces rêves qui deviennent vite des cauchemars, où l'on est seul, seul face au monstre, dans l'obscurité. Ou on n'a plus peur de rien, si ce n'est d'être aspiré dans ce gouffre abyssal dans lequel on craint d'être déjà en train de sombrer. Peut-être ce sera elle? Peut-être est-ce déjà elle qui dans la folie qui s'est perdue sous ses yeux l'entraine l'enchaine à elle et le fait plonger dans les tréfonds du monde. Il en est sûr, dès qu'il se met à la regarder, à la dérobée, alors que ses pas sûrs les guident tout deux vers un but qui n'existe pas. Il n'y a plus qu'à marcher, à errer, à s'éloigner de tout. Il n'y a plus qu'à se serrer la main. Car même si elle sait qu'elle n'est plus vraiment elle-même, il y a en Katarina un peu de vie, un peu de chaleur au moins, une main à qui se rattacher. C'est tout ce qu'il a trouvé. Mais elle n'est pas qu'une main, loin de là, il le sait, alors qu'il s'arrête et qu'il la regarde dans les yeux sans ciller, sans craindre la bataille qui va s'y dérouler. Sa main est assurée, ferme, mais douce. Il est surement le seul à la tenir comme ça, comme s'il ne la tenait pas, comme s'il ne la retenait pas. Il n'est là que pour la suivre, la protéger, et chercher le moyen de la délivrer des terreurs de son âme. Il ne sait plus pourquoi il l'a prise sous son aile, sous sa responsabilité, pourquoi il n'a pas eu peur de perdre sa tranquillité de solitaire dans ses longues errances de la chasse au démon. Pour casser la routine peut-être. Cela lui est venu naturellement, spontanément, sans réfléchir, il voulait changer. Il ne voulait plus être ce solitaire aguerri. Et puis avec Katarina, il avait au moins du monde à qui parler. Il détourne son regard bleu-vert de ses yeux et vient le poser, comme un oiseau s'appuirait sur l'air, sur la forêt qui se dresse de l'autre coté d'un champ de blé, alors que le soleil couchant dessine des lignes flamboyantes dans le ciel. « On pourrait s'arrêter dans cette forêt pour la nuit? » Et après? Où iraient-ils? Il ne le savait pas. Lui il ne faisait qu'errer, surtout avec elle dans les mains. Il n'avait pas plus de projet que de voir du pays, tant qu'on ne voyait pas de démon pointer à l'horizon. Horus en oublierait presque pourquoi personne d'autre que lui ne voulait s'occuper de cette enfant. Non il veut juste passer du temps avec elle, essayer de savoir qui elle est, sans arrière-pensée que de ne plus oublier ce que c'est que de vivre avec les autres. Mais il se sent un peu voleur quand même, alors que ses doigts entrainent la demoiselle à la traversée du champ, de ne l'avoir pris peut-être que pour lui, et de ne pas savoir encore comment la sauver. Mais, il trouverait. | |
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Sam 29 Mai - 17:27 |
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| - Devil in a midnight mass - Katarina suivait depuis déjà un long moment Horus. Elle commençait à le connaître sans réellement le connaître. Le silence entre son âme et lui étaient une longue discussion. Les gestes qu’il avait envers elle était différente. Elle le voyait de ses yeux, mais elle ne pouvait agir par elle-même. En ce moment, c’était le petit Curtis qui avait pris la place des deux autres qui étaient des vilaines personnes. Le petit Curtis qui voulait vivre une vie, mais aussi protégé Katarina. Parfois, elle sentait qu’il se sentait coupable de vivre la vie d’une autre. Katarina pouvait prendre sa place facilement, mais elle devait garder ses énergies pour les deux autres fantômes qui faisaient de sa vie un enfer constant. Elle ne voulait pas voir Horus disparaître à cause de ses fantômes démoniaques qui lui ont toujours causé d’énorme problème. Rufus et Mathilda n’aidaient en rien pour la survie de son âme. Elle souffrait de savoir que Rufus voulait du mal à son sauveur. Horus ne savait peut-être pas qu’elle tentait de veiller sur lui en ralentissant les agissements de Rufus ce qui laissait place à Mathilda qui tentait de vendre son corps pour avoir du sexe. Ce n’était qu’une nymphomane qui se faisait passer pour une prostituée qui disait avoir besoin d’argent. Katarina souhaitait au fond qu’il ne craque pas pour ce genre de femme. Elle souhaitait qu’il soit fort avec elle. Elle souhaitait lui mettre une main, elle-même, sur l’épaule pour lui montrer qu’elle était là à quelques parts prête à faire ce qu’il voudra pour le remercier, mais elle ne voulait pas qu’il craque pour un fantôme vieux de plusieurs années, près d’un siècle. Même si la prostitution était le plus vieux métier du monde, elle n’avait pas envie de connaître le corps d’Horus sans avoir été elle-même. Elle savait qu’il était homme et il avait besoin de certains besoin primitifs, mais… elle espérait qu’il se batte pour elle, même s’ils ne connaissaient pas plus qu’il le fallait. Elle l’aimait. Elle l’aimait différemment. Elle l’aimait comme s’il était son père. Elle avait ressenti une douleur à son cœur lorsque ses parents l’avaient abandonnée. Elle voyait par les yeux d’un autre, mais elle était consciente. Pourtant, elle avait remonté la pente grâce aux belles paroles de Curtis qui tentait de lui remonter le moral lorsqu’elle baissait les bras. Il était près, lui, à quitter son corps pour de bon. Il était près à la laisser vivre sa vie, mais il ne pouvait la quitter maintenant pour l’aider à se battre contre les deux entités. Katarina voulait réussir à vivre. Elle voulait réussir à s’expliquer avec Horus. Elle voulait vivre. Elle voulait voir par elle-même. Elle voulait penser seule. Elle voulait être seule dans SON corps. Horus était la lumière au bout de ce tunnel… Elle se laissait guider peu importe l’endroit. Curtis était sage et parfois laissait la place à Katarina qui avait des yeux pétillants lorsqu’elle regardait le ciel, lorsqu’elle posait ses yeux bruns sur le monde qui l’entourait. Puis, lorsqu’elle sentait qu’elle devait laisser place à Curtis, elle disparaissait à nouveau, pourtant elle n’était pas bien loin au cas où. Elle voulait vivre sa vie. Katarina regardait à travers ses yeux qui appartenaient pour l’instant à Curtis. Elle regardait tout ce qui se passait. Ils traversaient un champ de maïs. Pourtant, elle sentait une menace imminente qui venait d’elle. Oh non, pensa-t-elle sur le coup. Ils étaient près à faire surface. Non. Ils ne devaient pas. Katarina tenta de les écraser mentalement pour ne pas qu’ils refassent surface. La menace se calma pour l’instant. Elle continuait de regarder par les yeux de Curtis. Elle pouvait sentir sur sa peau et la peau de Curtis ( car il la partage à deux ), la peau de Horus qui tenait sa petite main. Elle ne montrait aucune résistance. Elle le suivait sans dire un mot. Elle le suivait partout où il allait. Ils finirent par arriver à la fin du champ de Maïs où se trouvait l’entrée d’une énorme forêt. Curtis tourna ( Katarina ) tourna la tête en direction d’Horus guettant le moindre signe intérieurement de Katarina. La jeune femme ressentit la réplique des deux fantômes. Elle retint de toutes ses forces les deux, même si elle commence à flancher de plus en plus. « On pourrait s'arrêter dans cette forêt pour la nuit? » Curtis ( Katarina ) eut un air inquiet sur le coup. Katarina ne répondait pas. Elle se battait. Il le sentait. Il hocha de la tête et regardait Horus. Puis tout d’un coup, Katarina réapparut dans son corps ayant rejeté Curtis en quelques secondes pour livrer un message à Horus. « Je suis désolée, je ne réussis pas à les retenir toutes les deux… Curtis les retient pour l’instant. Je… je vais retenir Rufus… » dit-elle avec une petite voix innocente. Le pétillement disparut pour laisser place à un regard pervers. Mathilda était là. Mathilda était présente devant Horus. « Bonsoir… Auriez-vous besoin d’une femme pour ce soir ? » Elle se mordillait la lèvre. « Où avez-vous besoin simplement de petit plaisir avec des mains expertes et une langue … » Mathilda émit un petit gloussement…
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InvitéInvité
Ven 18 Juin - 15:35 |
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| Le jour avait été calme lumineux tranquille. Il s'était déroulé sans embuche, comme de lentes vagues dérouleraient tout leur sel sur le rivage sans qu'aucune chose ne vienne les troubler. Mais la nuit apportait la tempête, toujours, dans le petit monde bien réglé du jour qui s'éteint. La nuit l'ordre est inversé, la nuit tout est permis, la nuit tout est plus fou, la nuit tout est plus sombre, tout est plus dangereux car c'est dans le noir que savent se dissimuler les pires choses de ce monde. Croisant à nouveau le regard de Katarina, ou peut-être qu'une âme le lui avait déjà volé, il sait que la douceur du jour qui s'étend dans les rayons du soleil et dans les pas que l'on trace sur les chemins de campagne était bel et bien révolues. C'est toujours la nuit que choisissait les pires choses pour venir. Ce n'est qu'un compte à rebours avant que le soleil ne disparaisse et que la tranquillité ne s'efface avec lui dans la lumière qui s'évanouit. Chaque jour au coté de Katarina n'est qu'un compte à rebours, car on ne sait jamais quand les ennuis peuvent refaire surface. Welcome to a place where nightmares are the best part of my day. Mais l'on marche quand même, on espère dans ces yeux de chasseur que dans les yeux de cette enfant si jeune et si défigurée par la vie, reviendront un jour le sourire et la tranquillité des jours où on ne peut se soucier de rien. Tant de jours qu'à connut Horus, tant de jours qu'il a assassiné. Elle est surement celle qui y a le plus droit. Pourtant il la connait à peine, si peu dans quelques instants fugaces il a bien cru qu'elle lui parlait, ou dans un bref coup d'œil il a cru voir ses yeux, son regard dans ce corps qui ne peut lui appartenir. Pauvre enfant se dit-il à chaque fois. Comment se fait-il que la nature ne lui ai pas donné sa vie? Et qu'elle soit obligée de se battre pour en garder un semblant? Mais vivre en se battant contre d'autres âmes qui s'agrippent, s'agriffent à la votre comme des parasites, ce n'est pas vivre. Ce n'est même pas survivre. Car chaque jour Katarina doit se battre pour ne pas être anéantie. Horus ne peut pas savoir ce que cela fait que de se faire sans cesse voler ses yeux, ses membres, son corps, son esprit et sa vie. Il doit lui sans cesse se battre contre des forces certes redoutables et retorses, mais jamais encore elle ne s'en sont pris à son esprit, coffre contenant tout ce qu'il est, qu'il frissonne à l'idée de perdre. Pauvre Katarina, pense-t'il en serrant un peu plus sa main, la sentant faiblir. Mais il n'y a pas de place pour la pitié, ou l'abattement. On ne peut la laisser ainsi, comme l'ont fait ses parents, non il faut agir, faire quelque chose pour qu'elle ait droit à une vie. Pourquoi la détresse de cet enfant le touche tant, lui, ce chasseur solitaire qui a tout perdu? Horus ne sait pas. Mais quelque chose le révolte quand il croise la tristesse de ses yeux. « Je suis désolée, je ne réussis pas à les retenir toutes les deux… Curtis les retient pour l’instant. Je… je vais retenir Rufus… » Il pourrait fondre en larmes à cet instant, emporté par la vertigineuse tristesse de la condition de Katarina, mais il ne doit pas, il ne peut l'abandonner ainsi. Il faut faire quelque chose pour elle, cesser de la craindre, elle pauvre enfant perdue, et trouver une solution à son malheur. Son âme déjà s'évanouit dans un battement de cil, pour laisser place à des yeux bien plus aguicheurs, qu'il s'est habitué à voir souvent le regarder maintenant. C'est Matilda, la prostituée. Ca en deviendrait presque lassant de la voir toujours faire surface. « Bonsoir… Auriez-vous besoin d’une femme pour ce soir ? » Et chaque soir il lui résiste, ce qui à force devient une routine, même routine qui se roule et se déroule chaque jour inlassablement. Peut-être pourrait-il céder, pour une fois? Mais ce n'est pas dans l'intérêt de Katarina, et c'est à elle qu'il doit et veut rendre service. Après si c'est elle qui se présente de son plein gré... Il ne sait pas ce qu'il répondrait. Mais pour l'instant ce qu'il faut c'est trouver quelque chose à répondre à Matilda. Pour l'instant il se contente d'hausser un sourcil, lui montrant ainsi qu'elle ne parvient toujours pas à le toucher et qu'il ne cédera pas cette fois encore. Mais elle ne se laisse pas arrêter pour si peu. « Ou avez-vous besoin simplement de petit plaisir avec des mains expertes et une langue … » « Vous n'avez pas autre chose à faire dans la vie que de tourmenter l'âme de quelqu'un? » Son ton est blasé, fatigué des incessantes avances de cette voleuse de corps. « Vous êtes déjà morte je vous le rappelle. Vous devriez chercher le repos. » Le repos c'est plutôt lui qui devrait le chercher. Mais là, il se doute bien que ces phrases vont l'enrager. Enfin, il saura se défendre. Il n'a pas laissé de baguette dans ses mains, et sa petite force ne lui fait pas peur, ni même son charme. Lui qui a perdu l'amour y est devenu plus froid que la glace. Avant que les habituelles hostilités ne recommencent à nouveau, Horus s'arrête devant le corps qui lui fait face et le fixe dans le blanc des yeux. « Il va encore y avoir de la bataille ce soir. Vous pouvez choisir d'arrêter ce massacre. Même si je sais que cet avertissement ne fera aucun effet. » Il hausse les sourcils, presque en signe de défi. Il vérifie très vite dans sa tête, sa baguette est à portée de main dans sa veste, son arbalète dans son sac sur son dos avec toutes les autres choses dont il a besoin pour la chasse. Mais ce soir le démon vient des yeux d'une enfant, derrière lesquels on ne le soupçonnerait pas de se cacher. | |
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Jeu 22 Juil - 3:03 |
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| Non, elle ne devait pas laisser la place à Rufus. S’il prenait son corps, il ferait du mal à la seule personne qui prenait soins d’elle pour l’instant. Elle ne voulait pas concevoir le fait de le tuer parce que l’autre est complètement fou de rage lorsqu’il se voyait ses noirs dessins se faire stopper par un homme bien plus puissant que Katarina physiquement. Horus ne se laissait pas impressionner. Katarina aimait inconditionnellement Horus sans jamais lui avoir dit, car elle ne savait pas comment s’y prendre. Elle préférait donc lui serrer la main en marchant en regardant avec ce petit regard innocent la vie qui l’entourait. Elle aurait aimé être un animaux, même si elle aurait la malchance d’être traquée par l’humain ainsi que des espèces de prédateurs pour finalement être sur la chaîne alimentaire pour ses fameux prédateurs. Elle aurait aimé être un chat pour recevoir des caresses des maîtres. Là, elle aurait eu une vie de chat. Elle aurait passée sa vie à dormir en la vivant autant qu’elle le pouvait en courant partout dans une petite maisonnée faisant ses griffes sur un jouet acheté par les maîtres, bref elle aurait aimé être aux choses qu’une âme ultra-ouverte qui finissait par ne jamais vivre sa vie. Elle était une âme qui accueillait tous les individus morts sur cette terre. Elle ne parlait jamais de sa crainte de voir lucifer ou un fils d’un démon venir la hanter. Elle savait que ce serait la fin de sa petite vie déjà peu occupée par elle. Parfois, elle entendait les rires peu réconfortants de démon qui venait lui chuchoter des choses. Elle les repoussait, même s’ils étaient encore loin. Elle ne voulait plus laisser sa vie à n’importe qui. Elle était une adolescente, une adulte de dix-neuf ans qui voulaient vivre sa vie et qui était en âge de se battre. Elle devait se battre pour sa survie. Elle n’avait pas le choix. Elle avait laissé place à Mathilda qui avait déjà donné l’enveloppe charnelle à des hommes dont elle ne connaissait pas. Le fantôme de la prostituée tentait presque chaque nuit d’obtenir les faveurs d’Horus pour mieux blesser la pauvre Katarina qui aimait plus que tout au monde Horus. Elle ne comprenait pas cet amour, mais c’était sain, comme amour. Il était le seul à prendre soin d’elle. Elle devait le protéger de Rufus, car il n’hésiterait pas à tuer le seul qui faisait du bien à Katarina. Horus était la lumière dans les ténèbres. Elle ne faisait que la suivre tout simplement. Mathilda avait pris place pour aguicher à nouveau Horus. Katarina n’était que le témoin de la scène en essayant de se battre contre un fantôme qui voulait du mal. Mathilda commençait à tenter de séduire le chasseur. Katarina observait dans ce silence le plus inquiétant la scène. « Vous n'avez pas autre chose à faire dans la vie que de tourmenter l'âme de quelqu'un? » Mathilda hochait de la tête négativement. « C’est mon corps. Il est à moi ce corps. J’en fais ce que je veux en écrasant Kat’ » Elle était dès plus sérieuse. Qu’est-ce qu’elle en avait à faire de Katarina ? Elle était bien mieux elle, même si elle venait de prendre le corps de la jeune femme, comme presqu’à tous soirs pour protéger cet homme qui se refuse à elle, comme toujours Katarina l’avait bien dompté, même si Katarina n’était qu’une fille de plus dans la vie de ce cher chasseur. Ça, Mathilda semblait l’ignoré. Aucun lien les unissait réellement. « Vous êtes déjà morte je vous le rappelle. Vous devriez chercher le repos. » Il était d’un ennui reposant cet homme. Elle laissa échapper un long soupire. « Vous ne voyez donc pas ? Je suis vivante. Elle me fait vivre et j’ai bien l’intention d’être le seul maître ici à bord de ce splendide corps. Vous ne trouvez pas qu’elle est splendide ? » sourire coquin avant de faire un pas vers ce dernier. Elle était sérieuse. Elle était complètement sérieuse. En fait, elle sentait en elle Katarina s’agiter, comme si elle voulait reprendre les rennes. Elle ne réussissait pas, car elle l’écrasait d’une certaine manière. « Il va encore y avoir de la bataille ce soir. Vous pouvez choisir d'arrêter ce massacre. Même si je sais que cet avertissement ne fera aucun effet. » Elle pencha la tête sur le côté. Elle sourit à nouveau approchant ses lèvres de celle d’Horus. « Vous saviez que Katarina vous cache qu’elle parle à votre femme ? Vous saviez qu’elle refuse ce contact pour ne pas s’en prendre pleins les bras » pur mensonge. Elle tentait de prendre contact avec la femme d’Horus qu’elle avait sentit quelques jours auparavant. Elle avait discuté dans sa tête comme d’habitude parfois Katarina avait parlé de vivement dans des chuchotements lorsque tout le monde dormait. Elle avait voulu que la femme d’Horus prenne un instant son corps pour dire un au revoir bien mériter à son chasseur favori. Elle avait fait promettre à cette femme de quitter son corps à la suite. C’était une chose tout à fait logique. « Je sais qu’il y aura une autre bagarre, mais chaque soir j’en gagne un peu plus sur le champ de bataille. J’avance vers votre cœur qui vous sera volé dans les quelques jours qui suivent car je reviendrai chaque jour vous voir. Ouii, je vous le jure. Je ne sais pas ce que vous vous attendez d’elle, mais elle ne vous donnera jamais ce que vous recherchiez. Moi, je peux vous donner un instant de bonheur. Un instant… qui vous fera du bien, comme jamais. Je connais bien des choses et je veux vous faire connaître l’extase.»
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InvitéInvité
Mer 11 Aoû - 12:28 |
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| Horus le chasseur de démons a beau être habitué aux horreurs qui peuplent le monde, il doit reconnaître là que la menace à laquelle il doit faire face est des plus singulières. A la fois dangereuse et si innocente. Ce n'est pas comme un démon, qui certes, est très long à défaire, mais sur qui on peut jeter tous les sorts, toutes les potions possibles, puisque c'est un être profondément mauvais. Ici, le mal se cache sous les yeux de cette jeune fille, à coté d'elle, prêt à la dévorer à chaque instant. Il pourrait bien sûr, simplement en finir de toutes ces âmes mauvaises en tuant purement et simplement le corps qu'elles habitent. Mais Horus ne voudrait pas tuer Katarina, c'est encore une enfant qu'il se dit, innocente, qui a droit à sa vie, qu'on ne doit pas condamner à la mort simplement par le hasard d'avoir l'esprit trop ouvert aux fantômes. Peut-être là voit on poindre quelque sentiment dans le cœur d'Horus pour cette jeune fille qu'il a pris sous son aile pour essayer de la sauver de ses tourments. Mais Horus ne sait pas éclaircir ses sentiments, et toujours il préfère rester dans le doute, dans le vague, attendre, attendre encore. Ce n'est pas vraiment un caractère de chasseur car quand le mal est là, il faut lui tordre le cou immédiatement, mais quand le mal est humain... On espère toujours ne pas avoir à en arriver là. La perspective de devoir mettre fin aux jours de Katarina, si jamais la situation devenait trop affreuse pour elle et les autres, fait monter des larmes aux yeux d'Horus, qui les empêche d'en sortir. Ce serait une trop belle occasion pour Matilda. Heureusement, trop occupée à se pavaner dans le corps de Katarina, elle ne remarquera surement rien. « C’est mon corps. Il est à moi ce corps. J’en fais ce que je veux en écrasant Kat’ » Même si elle était dans son propre corps, c'est vraiment le genre de personne qu'Horus ne fréquenterait pas, trop hautaine, trop suffisante, trop méchante. Il ne se sent pas même attiré par la femme fatale, par le mal comme dans les films noirs qu'on voit au cinéma. Il ne fait toujours qu'hausser les sourcils d'un air égal, lointain, trop meurtri, trop enfermé dans la forteresse glacée de son cœur, pour qu'elle puisse ne serait-ce que l'attirer. Il sait pourtant que Matilda est forte, et Rufus derrière elle encore plus, et qu'il ne suffira pas de résister, qu'il faudra se battre, bientôt, et son corps se raidit un peu pour s'y préparer, frissonnant légèrement de peur et à la fois d' un peu d'impatience. Il faudra se battre mais malheureusement, il ne peut se battre réellement contre eux, de peur de blesser Katarina, son corps ou son âme, voir pire. « Vous ne voyez donc pas ? Je suis vivante. Elle me fait vivre et j’ai bien l’intention d’être le seul maître ici à bord de ce splendide corps. Vous ne trouvez pas qu’elle est splendide ? » A cette phrase son sourcil haussé s'agite un peu. Quelque chose frissonne dans sa tête, mais comme un vieil ours, il ne préfère pas gratter ce petit coin de fourrure ou quelque chose est caché, peut-être un peu d'intérêt pour Katarina, mais pas seulement son corps, comme en parle Matilda. « Vous ne pensez vraiment qu'au physique. C'est... vulgaire. » Néanmoins, elle a quand même réussi à creuser un petit trou dans la glace, en tout cas pour l'énerver. Non sincèrement, ça ne peut pas durer comme ça cette âme damnée qui prend tous ses droits sur un corps innocent. « Vous saviez que Katarina vous cache qu’elle parle à votre femme ? Vous saviez qu’elle refuse ce contact pour ne pas s’en prendre pleins les bras » Cette fois c'est tout son visage qui se fige, et se décompose lentement. Elle a touché un point vraiment sensible. Sa femme, sa belle femme. Oh merlin. Le voilà qui va pleurer d'une minute à l'autre en repensant au chagrin terrible de l'avoir perdue. La revoir? Peut-être... Ce désir s'enflamme violemment dans son cœur glacé, enfermé depuis le jour de sa mort. Mais les remparts de glace tiennent encore bon, et si Horus est troublé, il essaie d'en faire le moins paraître. Pourtant, à ce qu'elle dit, Katarina se poserait en obstacle à son retour, à son passage plutôt. Pourquoi, pourquoi lui enlèverait-elle la seule chose que son cœur désire depuis des années? Mais après tout... Il ne faut peut-être pas trop se fier à ce que dit la prostituée. « Je sais qu’il y aura une autre bagarre, mais chaque soir j’en gagne un peu plus sur le champ de bataille. J’avance vers votre cœur qui vous sera volé dans les quelques jours qui suivent car je reviendrai chaque jour vous voir. Ouii, je vous le jure. Je ne sais pas ce que vous vous attendez d’elle, mais elle ne vous donnera jamais ce que vous recherchiez. Moi, je peux vous donner un instant de bonheur. Un instant… qui vous fera du bien, comme jamais. Je connais bien des choses et je veux vous faire connaître l’extase.» « Je ne veux rien de tout ça. Je ne veux rien de personne. » Pas même rien de Katarina? Qu'elle lui permette de revoir sa femme... Non il ne faut pas être si utilitaire. Il ne l'était pas jusque là, il a pris soin de Katarina sans que cette idée n'effleure son esprit. Non il veut juste Katarina, elle-même, libérée des fantômes qui la hantent. Il veut Katarina pour elle-même, pas comme un objet, ou un corps, comme la considère Matilda. Malgré sa peur de faire du mal à Katarina, bien cachée, perdue sous cette âme voleuse, il sait reconnaître le danger de la prostituée et du meurtrier qui pourrait surgir derrière elle. Il s'approche d'elle lentement mais fermement, se saisit de ses mains que d'un coup de baguette il lie avec une chaine. Enfin, dans sa tête il se dit qu'elle pourrait aimer ça, et même croire que c'est un jeu sexuel que de l'attacher. Il la pousse lentement avec sa baguette contre un arbre, puis d'un nouveau sortilège l'accroche à cet arbre. Il se jure que c'est toute la violence qu'il utilisera contre elle ce soir. Mais il continue quand même de pointer sa baguette sur elle. « Je pourrais passer toute la soirée à simplement vous garder collée contre cette arbre, jusqu'à ce que vous cédez et laissiez revenir Katarina. » Pourtant il sait que cette solution ne pourra jamais être définitive. Les fantômes s'en iront quand ils auront tout essayé, en vain, et il reviendront le lendemain, à nouveau remplis d'énergie et de violence. Il faut trouver le moyen de les renvoyer d'où ils viennent. Le chasseur ayant éliminé d'office tous les moyens les plus dangereux pour Katarina, il ne pourrait pourtant pas s'en débarrasser sans un peu de violence. Il n'y a presque que l'exorcisme qui lui vienne à l'esprit. Mais il n'est pas exorciste. Et il pense qu'il y a d'autres méthodes qui doivent pouvoir marcher. On en essayera une de plus ce soir. « Katarina, je sais que tu es là. Il faudra que tu sois forte. Je sais que tu es forte. » | |
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