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| ( PV Dio ) Je me sens coupable... | |
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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Lun 15 Mar - 21:58 |
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| Elle n’allait pas bien du tout. Elle n’avait qu’une envie c’était de tuer le premier ivrogne qui la faisait encore chier. Charly en avait totalement marre de ce foutu bar, mais elle n’avait pas le droit d’arrêter de travailler et tout abandonner. Elle ne pouvait aucunement lâcher ce travail. Pourtant, elle n’aimait aucunement d’être prise chaque soir avec des hommes dont elle ne pouvait blairer. La barmaid avait à nourrir une autre personne qu’elle. Elle ne pouvait pas dire à cette personne de partir de chez elle, il avait besoin d’elle et elle avait aussi besoin de lui. Il était son petit rayon de soleil qui éclairait ses journées déjà très sombre. Elle passait des moments extraordinaires après le travail, car il était présent pour elle. Il était là pour elle. Elle pouvait parler à quelqu’un qui ne lui fera aucunement de mal, car il ne voulait pas lui en faire, heureusement. Elle avait trouvé quelqu’un pour qui elle n’était pas une victime. Charly avait hâte de monter dans son mini-appartement et faire à manger à celui qui l’attendait sûrement. Elle lui avait donné ce qu’elle possédait. Elle n’avait pas plus et ne pouvait lui offrir plus, mais elle lui avait offert son chez-soi et elle ne l’aurait pas fait pour d’autres personnes. Elle était plutôt sauvage n’étant incapable de faire confiance à qui que ce soit. Elle n’ouvrait jamais la porte à personne pour aider son prochain. Elle détestait la terre entière, mais elle avait pourtant réussi à faire quelques choses de bien pour le garçon qu’elle avait blessé à Poudlard. Elle l’avait rejeté et décliné toute affection venant de sa part. Pourtant, elle commençait à se rapprocher de plus en plus de ce dernier. Elle était bien auprès de lui. La nuit, elle se sentait moins seul lorsqu’elle se collait contre lui recherchant la chaleur de son corps et le sentiment d’être protégée contre lui, pourtant il n’y avait rien de sexuel dans tout ça. Il n’y avait rien d’amoureux. Il n’était que son ami, en fait… elle se demandait si parfois pour elle, elle ressentait plus. Elle ne savait pas. Elle était toute mélangée, mais ce qu’elle désirait plus que tout au monde, c’était de le retrouver et de lui faire à manger pour discuter avec ce dernier. Elle voulait savoir bien des choses… elle voulait découvrir certaines choses qui restaient sans réponses.
Elle ferma le bar à une heure du matin. Elle avait décidé de chasser le dernier client à coup de pied dans le cul. Il s’était endormi sur le bord de la table. La bave coulait sur cette même table. La jeune femme ne pouvait tolérer de regard un idiot dormir tandis qu’elle , elle avait faim et attendait patiemment le temps où elle monterait dans sa chambre, qu’elle fermerait la porte à clé où elle préparera un repas pour celui qu’elle gardait cacher dans son petit appartement. Pendant la journée, Charly avait fait l’épicerie rapidement pour prépare leur nourriture que très tard à leur retour. Son ventre criait famine et elle s’attendait à ce que celui de Dionysos en fasse autant. Elle n’était pas inhumaine. Elle n’était pas totalement méchante. C’était quelqu’un de bien au fond qui avait terriblement blessé depuis sa tendre enfance. Elle n’était plus capable d’accepter qu’on lui fasse autant de mal. Elle s’auto-protégeait en étant méchante et en se comportant, comme une vraie sauvage. Dionysos ne pouvait pas dire que quand elle était avec lui, elle était ce qu’on pourrait qualifier de sauvage. Elle était plutôt d’humeur câline où elle lui souriait pour un rien où qu’on voyait qu’elle était heureuse. Ce garçon, plutôt cet homme, était son petit rayon de soleil qui réchauffait son pauvre cœur meurtris, presque mort après tous années de solitudes et de violences. Charly avait pris le sac avec la nourriture qu’elle avait rangé en secret dans un des réfrigérateurs sous le comptoir du bar. La barmaid soupira quand elle vit un ivrogne passé devant la porte. Elle avait peur de devoir rouvrir, mais ce dernier passa son chemin. Elle vérifia la porte pour la millième fois lorsqu’elle sortit pour emprunter la porte sur le côté pour monter des marches étroites. Elle ouvrit la porte de son petit appartement.
« Youhouuu ?! Dio… Dio ? » Elle rentra et enleva ses chaussures qu’elle rangea dans un petit garde-robe d’entrée. La jeune femme ferma la porte derrière elle. Elle passa par la pièce maitresse de la maison qui était la chambre de Charly qui servait aussi de salon. Elle alla dans une petite pièce à côté qui ne possédait aucune porte, elle rentra dans ce qu’elle appelait sa cuisine. Elle tomba sur ce dernier. Il était là. « Est-ce que tu as faim ? Je sais qu’il est tard, mais je n’ai pas pu sortir avant. J’ai botté les fesses d’un ivrogne pour venir te rejoindre. J’ai pensé à toi aussi. J’ai eu peur que tu meurs de faim. Tu as envie de quoi ? J’ai acheté plus de chose, mais ça paraît pas beaucoup. Ce connard de Bobby est un sale nul qui refuse d’augmenter mon salaire sans que je couche avec. Tu sais quoi ? Il ira se faire enculer. Je ne coucherai pas avec lui. C’est trop dégueulasse et dégradant. Tu… tu ne trouves pas ? » Elle s’approcha de lui venant lui faire un câlin. « Tu ne t’es pas trop ennuyé ? Ça doit être aussi pire que la prison d’être enfermé dans l’appartement. » Elle lui fit un bisou sur la joue. « Bon, on se met au travail ? » | |
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InvitéInvité
Jeu 18 Mar - 17:07 |
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| Pour Dionysos, qui toute sa vie avait couru, c'est étrange de se retrouver enfermé entre quatre murs toute la journée, d'autant plus si ces murs étaient plutôt rapprochés. Il a besoin de grands espaces, de rayons de soleil pour que sa peau scintille et que ses yeux se remplissent d'étoiles. C'est ainsi qu'il n'avait pu supporter de passer quatre ans dans une cellule de 9 m² à peine, séparé à jamais du soleil et du monde extérieur par d'implacables barreaux. Mais là où il doit se contenter de passer ses journées maintenant est loin d'être une prison, puisqu'il y a brillante là-dedans la plus lumineuse des lumières, dont restent les scintillements même quand elle doit s'absenter pour travailler au bar juste en bas. Alors il est contraint de rester dans son petit appartement qu'elle a si gentiment accepté de partager avec lui, à peine assez grand pour elle seule. Ce n'est pas qu'il s'y sent enfermé, mais plutôt qu'il s'ennuie, et qu'il se dit qu'il aura bien vite lu tous les livres de la bibliothèque. Il se dit qu'il faudrait bien qu'il se trouve une occupation, mais à part rester étendu sur le lit à regarder passer les nuages à travers le velux, il ne trouve pas. Il voudrait sortir bien sûr, mais son statut d'évadé de prison l'en empêche. Quoiqu'il pourrait très facilement grâce à sa métamorphomagie se muer en quelqu'un d'autre, mais il n'est pas tout à fait sûr de parvenir à conserver tune couverture parfaite durant toute une journée. Mais cette excuse n'est qu'un prétexte, car là seule chose qui lui fait vraiment peur s'il s'absentait toute la journée, c'est de laisser Charly toute seule dans ce bar miteux où les ivrognes s'agglutinent comme les mouches. Durant toute l'après-midi, étendu sur le lit à regarder danser les nuages dans le vent, et imaginant des formes dans leur formes rebondies, il réfléchit à un moyen de faire de sa vie quelque chose. En effet, il ne peut pas rester ainsi terré pour le restant de ses jours. Car même s'il y a Charly pour illuminer au moins ses soirées et les sombres nuits de son visage étoilé, il sait qu'il ne peut vivre avec l'angoisse d'être un jour retrouvé, renvoyé derrière les barreaux et séparé d'elle. Il pourrait se refaire une vie, qu'il se dit, comme le lui permet son don, enfin si celui-ci n'était pas une telle malédiction. Il se met alors à jouer avec les tatouages sur sa peau, en changeant les dessins, les faisant danser d'un bout à l'autre de ses bras et de ses doigts, afin d'apprendre à faire de sa peau malléable un véritable outil, et plus seulement un innocent jeu. Et puis il arrive à modifier la couleur de son teint, pour la première fois sans que cela ne soit dû à une forte émotion, puis la couleur de ses cheveux et la forme de son visage. Alors en lui germe une idée. Quand la nuit tombe, il prend quelques vêtements et change son visage en celui d'un vieil homme aux cheveux gris et au visage rougi par l'alcool et la cigarette. Il ouvre la fenêtre sans faire de bruit et se glisse dans la nuit par le toit et descend tel un chat dans la ville. Toute la soirée il erre dans la ville, frénétique à l'idée de préparer sa surprise à Charly, qu'il se ronge les sangs de laisser si seule dans le bar. Mais les heures se font secondes et il est vite bien trop tard quand il se rend compte qu'il doit rentrer avant que Charly ne remonte à l'appartement. Avec un peu de chance, il y a trop de clients. Oh non, avec un peu de malchance il y a trop de client, et la voilà en passe de se faire malmenée à nouveau. Alors il court plus vite qu'il n'a jamais couru, manquant de détruire sa surprise, manquant de briser sa couverture de vieillard diminué et il arrive enfin devant le bar, où sous son apparence de vieux poivrot il se font presque dans le décor. Il l'entrevoit ainsi dans la salle vide, se préparant à fermer et craignant que ce nouvel ivrogne ne veuille entrer dans le bar. Dionysos fait semblant de passer son chemin mais dès qu'il est hors de sa vue se faufile sur le toit pour se glisser par la fenêtre, cacher sa surprise et reprendre son apparence normale à l'instant même où Charly entre dans la pièce. « Youhouuu ?! Dio… Dio ? » Il se tourne vers elle, mais à oublié de reprendre son teint normal, et à donc l'air d'avoir trop forcé sur la bouteille toute la journée, et sourit d'un air qui lui donne l'air encore plus éméché, sans parvenir à prononcer mot. Tant mieux parce que Charly se lance dans une longue tirade. Ouf il a le temps de reprendre son souffle et ses esprits. « Est-ce que tu as faim ? Je sais qu’il est tard, mais je n’ai pas pu sortir avant. J’ai botté les fesses d’un ivrogne pour venir te rejoindre. J’ai pensé à toi aussi. J’ai eu peur que tu meurs de faim. Tu as envie de quoi ? J’ai acheté plus de chose, mais ça paraît pas beaucoup. Ce connard de Bobby est un sale nul qui refuse d’augmenter mon salaire sans que je couche avec. Tu sais quoi ? Il ira se faire enculer. Je ne coucherai pas avec lui. C’est trop dégueulasse et dégradant. Tu… tu ne trouves pas ? » Le teint ayant un peu blanchi, il prend l'air indigné et innocent des enfants à qui on vient de retirer leur jouet, à la seule idée que quelqu'un puisse détruire sa Charly. « Non, non, il n'a pas le droit de faire ça! C'est... beurk... IMMONDE! » Et puis, non sans être un peu surpris et gêné il partage son étreinte, à la fois parce qu'il n'est pas encore habitué à ce qu'elle soit si gentille avec lui après avoir si violemment rembarré sa gentillesse des années plus tôt, et à la fois parce qu'il a du mal à garder le secret de sa surprise. « Tu ne t’es pas trop ennuyé ? Ça doit être aussi pire que la prison d’être enfermé dans l’appartement. » « Mais non mais non. » Il ne veut pas l'attrister, même s'il est pourtant sur le point de ne plus supporter l'enfermement. « Je sais bien que je ne peux pas sortir, parce que je suis recherché, et que je ne saurais pas garder l'apparence de quelqu'un tout le temps. » Il s'arrête bêtement. « En même temps... Il faudrait peut-être que je trouve quelque chose à faire. Un travail peut-être. Je ne peux pas rester caché toute ma vie, après tout. mais je ne veux pas te laisser toute seule non plus. » En clair il ne sait pas quoi faire. « Bon, on se met au travail ? » Oui voilà bonne idée, Charly, tu sais toujours faire faire passer ces petits instants gênants. Sauf que... « ...Attends. Au travail de quoi? » C'était sans ambiguïtés, petit Dionysos... enfin j'espère. Non mais là vraiment, il n'a pas compris ce qu'elle voulait dire. C'est qu'en plus d'avoir des problèmes de peau, il a des problèmes de neurones. Mais quand même, il ne va pas oublier ça... « Mais en fait, Charly, tu as peut-être oublié, mais ce n'est pas un jour pour que tu travailles. On a passé minuit maintenant. Et aujourd'hui tu n'as plus le droit de travailler. Parce que... » Il laisse un silence, énigmatique, espérant faire angoisser un peu Cha, même s'il n'y a vraiment rien à faire angoisser -laissons le donc s'amuser un peu-. «...JOYEUX ANNIVERSAIRE! » | |
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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Dim 28 Mar - 3:54 |
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| Elle montait les marches avec ses lourds sacs de nourriture. Elle avait eu sa paye donc elle avait réussi à acheter pour deux sacs en tissu de la nourriture. Elle avait couru après les rabais n’ayant pas le choix. Il était très tard, mais ils devaient manger. Charly ne pouvait se résoudre de ne pas le nourrir, parfois, elle le nourrissait avant de se nourrir. Elle était bien étrange… Mais Dionysos comptait beaucoup plus à ses yeux qu’on ne pouvait le croire. Elle ne le criait certainement pas sur tous les toits de la ville. Elle devait garder sa présence encore secrète. La petite femme avait peur de le voir disparaître. C’était la seule personne qu’elle aimait sa compagnie. Elle adorait être près de lui, tout comme il était près d’elle. Il n’avait pas le choix d’être près d’elle, d’une façon, puisqu’elle l’avait accueilli et presqu’enfermé chez elle. Le pauvre devait s’ennuyer. Ce n’était pas très vaste chez Charly. Il y avait quelques vieux bouquins qui traînaient un peu partout, mais il y avait aussi un peu de ménage à faire… Mais ce n’était pas amusant à faire. Elle n’était pas conne. Il aurait aimé sortir et elle en était consciente. Elle ne voulait pas le perdre, en même temps. SI elle savait qu’il était sorti, elle se ferait beaucoup de souci. Il était et sera pour toujours quelqu’un de bien spécial à ses yeux. Elle voyait la plus grave erreur dans sa vie qu’elle avait faite à Poudlard, elle avait refusé son amour. Comment seraient-ils si elle avait été vers lui ? Aurait-elle vécu la plus belle des histoires avec lui ? Aurait-elle pu être aimée, comme elle le désirait ? Aurait-elle eu la chance connaître des petites douceurs dans sa malheureuse vie ? Le destin lui aurait-il donné une chance, tandis qu’elle refusait cette main tendue ? Elle l’avait refusée, car elle avait eu peur. Elle s’en voulait. Peut-être serait-elle dans une maisonnette en compagnie d’un homme qui aurait eu une meilleure vie et elle aussi d’ailleurs. Elle s’imaginait à la campagne loin de la ville où ils vivaient de leur amour. Ils avaient un bon salaire et ils étaient fiancés. Les projets pour avoir des gamins se feraient entendre plus souvent. Elle s’imaginait tant de scénario avec cet homme qui ne semblait plus avoir rien pour elle. Était-ce une façade ou ne regardait-elle que la surface sans savoir ou connaître les signes annonciateurs d’un amour? Elle n’en savait rien en fait. Elle ne connaissait pas. Elle ne connaissait rien. Charly avait beau cherché à travers ses expressions, elle ne voyait rien. C’était plutôt une énorme énigme impossible à déchiffrer pour Elle. Peut-être devra-t-elle se jeter à l’eau pour en avoir le cœur net ?
L’appartement était l’endroit le plus étrange. Il était à l’image de Charly. Ça sentait cette dernière. Elle avait fait de son appartement sa tanière. Il n’y avait pas de chambre et ni de salon. Elle avait une pièce à air ouverte, une porte qui la séparait de la cuisine et une qui la séparait d’une chambre de bain. Elle n’avait pas besoin de plus, avant qu’il soit venu dans sa vie. Elle ne passait plus ses nuits seules à penser. Elle parlait et prenait soin d’une personne qui était bien spéciale à ses yeux. Le bar qui se trouvait en bas était miteux, mais l’appartement était décoré avec goût avec le peu d’argent qu’elle avait réussi à économiser. Elle avait déjà volé d’ailleurs pour pouvoir réussir à vivre une vie plus ou moins bonne. Elle n’avait pas le choix pour pouvoir survivre à la misère. Son connard de patron ne lui donnait rien. Rien du tout. Elle devait donc vivre comme une voleuse, comme une arnaqueuse et une mauvaise fille, sauf avec Dionysos. Elle était entrée dans son appartement qui lui appartenait depuis sa fuite. Elle avait cherché quelques temps avant de trouver cet endroit qui était délabré en son arrivé. Entre ses heures de travail, elle avait commencé à rénover le mieux qu’elle le pouvait avec le peu qu’elle avait. De plus, elle a du s’acheter un lit, un matelas et de la vaisselle…. La malheureuse dut voler pour manger sans être vu parmi le monde moldu. Elle avait utilisé sa baguette pour voler. La pauvre s’était rabaissée à ce truc qu’elle n’acceptait plus ou moins envers sa personne. De plus, lorsqu’elle vivait avec ses parents, elle mangeait trois repas par jour sans difficulté et sans devoir voler son prochain. Était-ce justifié lorsqu’on n’avait pas assez mangé ou encore lorsqu’on n’avait pas assez d’argent pour se nourrir ? Elle ne savait pas et elle devait se foutre des gens puisqu’eux ne s’en voudraient aucunement de lui faire du mal.
Elle était dans l’appartement. Elle chercha son ami dans l’une des trois pièces du minuscule appartement. Elle le trouva dans la cuisine avec un drôle de teint. Elle passa par-dessus ce truc complètement étrange. Elle s’approcha de lui et lui offrir un énorme câlin avec un bisou sur le visage de Dionysos. Charly lui parla d’un peu de tout. «Non, non, il n'a pas le droit de faire ça! C'est... beurk... IMMONDE! » « Chut chut… calmes-toi. Il ne me touchera jamais. Je lui couperai les mains et le pénis… Je sais me défendre. » Dit-elle avec un léger sourire. Charly alla porter ses sacs sur le comptoir de la petite cuisine. Elle le regardait un instant en lui souriant. Elle était fière de l’avoir auprès d’elle. Elle était fière d’avoir quelqu’un avec elle, malgré l’heure qu’il était. Elle était prête de lui faire à manger. « Mais non mais non. Je sais bien que je ne peux pas sortir, parce que je suis recherché, et que je ne saurais pas garder l'apparence de quelqu'un tout le temps. En même temps... Il faudrait peut-être que je trouve quelque chose à faire. Un travail peut-être. Je ne peux pas rester caché toute ma vie, après tout. mais je ne veux pas te laisser toute seule non plus. » « Oui, mais si tu ne reviens jamais. Je serai triste… Je ne veux pas que tu disparaisses moi. » Dit-elle d’un seul coup. Elle avait peur de le perdre. Elle avait terriblement peur qu’il disparaisse avec le restant de son cœur. Elle ne lui avait jamais parlé de tout ça. Charly commença à défaire ses sacs pour ne pas laisser ses sentiments prendre le dessus de ses actes. Elle pouvait regretter de faire ce genre de truc… Elle sortit un poêlons. «...Attends. Au travail de quoi? Mais en fait, Charly, tu as peut-être oublié, mais ce n'est pas un jour pour que tu travailles. On a passé minuit maintenant. Et aujourd'hui tu n'as plus le droit de travailler. Parce que... ...JOYEUX ANNIVERSAIRE! » « Mais Dio’ Pour se nourrir je dois préparer à manger avec toi…. Tu sais… il faut qu’on mange.. il faut qu’on se nourrisse. Mais merci d’y avoir pensé. Allez, viens m’aider. » Elle alla le chercher en le tirant par le bras pour l’emmener devant les sacs à moitié défait. Elle lui sourit gentiment. Charly aurait voulu connaître autres choses. Elle n’osait pas, mais elle se jeta à l’eau. « Dio, dis-moi… c’est comment quand on couche ou quand on fait l’amour ? » dit-elle avec beaucoup de gêne. On pouvait voir dans la voix de Charly qu’elle était gênée par cette question. La jeune femme ne savait rien de tout ça encore. Les rapports physiques, elle n’avait jamais connu. Elle commença à couper des légumes pour faire une omelette. « Tu… tu as déjà fait ça souvent ? Moi..moi jamais… Je me demande comment c’est… J’ai plusieurs questions par rapport à ça. Je… je… je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça aussi… » Charly gardait son regard rivé vers les légumes qu'elle coupait. Elle restait silencieuse. La petite blonde laissa tomber le couteau sur le comptoir. Elle se colla contre lui rapidement et se mit sur la pointe des pieds. Elle déposa ses lèvres sur celle de Dionysos. Elle l'embrassait, n'ayant jamais fait cela. Elle ne comprenait pas pourquoi elle le faisait d'ailleurs. Elle voulait connaître. Pourtant, elle voulait connaître tout ça avec lui. Elle ne voulait personne d'autre. Elle ne savait pas s'il allait la repousser. Charly s'était jetée à l'eau pour la deuxième fois de la soirée. Elle était plutôt gênée de faire ce genre de choses. Elle s'accrochait à lui. Le baiser qui avait débuté chastement se faisait de plus en plus passionné... | |
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InvitéInvité
Lun 5 Avr - 14:58 |
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| Charly est à peine rentrée, et la gêne et l'ennui de Dionysos s'est envolé. C'est chaque soir la même chose - même si ce soir il y a quelque chose d'un peu spécial -, il passe sa journée à s'ennuyer, les yeux rivés sur la pendule à attendre l'heure où elle doit normalement rentrer et angoisser de chaque aiguille qui la dépasse, de chaque minute de retard, où peut-être un ivrogne ou cet affreux patron l'insulte, ou pire l'agresse, ou pire encore, ce qu'il préfère chasser de ces pensées. Il ne veut pas qu'on lui fasse de mal, et se ronge les sangs de ne pouvoir être à coté d'elle à tout moment pour veiller sur elle. Elle est si fragile. Elle a tellement souffert. Personne n'a le droit de lui faire du mal. Lui même ne s'en donne pas le droit, car déjà par son silence, son inaction il lui a fait du mal le soir où elle a été violée. Il la regarde l'air un peu bête déballer ses sacs, captivés par chaque mouvement qu'elle fait, non pas lubriquement comme un sale pervers qui n'espère que la voir retirer un peu plus ses vêtements, où se pencher devant son regard. Non, il admire plutôt sa grâce, son innocence et la fragilité dans ses petits yeux meurtris. Il admire aussi tous ses gestes qu'elle faits, doux et attentionnés, tout ce mal qu'elle se donne pour lui, alors qu'elle aurait très bien pu le laisser se débrouiller tout seul. Mais non, elle lui a ouvert les portes de son petit chez soi, et celles de sa vie, maintenant qu'ils vivent l'un à coté de l'autre. Mais il faut bien qu'il lui rende tous ces bons soins qu'elle lui prodigue, cela en la protégeant de tous les mots qui pourraient lui tomber dessus. Ce qu'elle pourrait prendre pourtant comme une insulte, comme la considérer encore comme une pauvre petite gamine incapable de se défendre toute seule. Non Charly, et il le sait, a bien du caractère, et ne se ferait jamais faire. « Chut chut… calmes-toi. Il ne me touchera jamais. Je lui couperai les mains et le pénis… Je sais me défendre. » Il se met à avoir un peu peur pour lui quand même. Car s'il fait un pas de travers, elle pourrait lui réserver le même sort. Alors il ne faut jamais qu'il la laisse tomber, jamais qu'il ne lui fasse du mal directement ou indirectement. Il lui en fait le serment, avec un regard et un sourire bienveillant. Ne jamais la quitter, ne jamais la laisser, Dionysos s'en fait aussi le serment. A y penser, il pourrait bien vivre avec elle. Peut-être pas toute sa vie, car un jour il est sûr qu'elle ne pourra plus le supporter et peut-être le jettera à coup de pied dans les fesses dehors. A y penser, cela lui dirait bien de faire sa petite vie à ses cotés, de prendre soin d'elle comme elle prend soin de lui, de ne pas être seulement un poids pour elle mais un peu plus. Il ne sait pas tout à fait si cela peut ressembler à ce qu'on voit dans les films, où un homme et une femme qui vivent ensemble sont forcément un couple qui un jour couchent ensemble et veulent des enfants, une famille, une retraite et tout ce qui va avec, car il n'a jamais été habitué à la stabilité, et est bien trop indécis dans ses choix, et bien trop incertain sur son avenir et sa cavale. Mais il voudrait bien rester un peu avec Charly, il aimerait bien, il aime déjà ça. « Oui, mais si tu ne reviens jamais. Je serai triste… Je ne veux pas que tu disparaisses moi. » Elle aussi peut-être aime ça, mais il ne peut en être sûr, et donc ne veut pas s'imposer à elle. Si elle lui demande de partir il le fera sur le champ, car c'est ce qu'elle veut, mais quand même... Peut-être qu'il resterait caché derrière elle, comme une ombre qu'elle ne verrait pas, un habitué du bar qui veillerait sur elle. Ces petits rêves et espoirs qui se font dans sa tête lui donne un air béat et bête alors qu'il fixe Charly comme un petit enfant innocent et admiratif. Jusqu'à ce qu'elle ne le ramène à la réalité, et le fasse sursauter de s'être tant laissé aller. « Mais Dio’ Pour se nourrir je dois préparer à manger avec toi…. Tu sais… il faut qu’on mange.. il faut qu’on se nourrisse. Mais merci d’y avoir pensé. Allez, viens m’aider. » Dionysos se lève alors, un peu précipitamment, et viens dans la cuisine pour aider Charly a préparer le repas, en rangeant ce qui reste dans les sacs dans les placards et le frigo. En silence il s'active, tout à coté d'elle dans le petit espace de sa cuisine, où ils s'effleurent l'un et l'autre, sans pour autant sursauter de gêne ou de peur. Il aime son odeur, son contact, cela le rassure, le rend un peu plus léger de tous les soucis. Il est en train d'éplucher une patate quand elle le surprend avec une question qui dans sa bouche et dans sa voix sonne si innocente. « Dio, dis-moi… c’est comment quand on couche ou quand on fait l’amour ? » Il se retourne l'air bête, sa patate dans une main, le couteau économe dans l'autre, sans savoir quoi répondre. Il n'avait jamais pensé parler de ça avec elle, c'est si... affreux à propos d'elle, et ne peut s'empêcher de voir remonter en lui les images de son viol. « Tu… tu as déjà fait ça souvent ? Moi..moi jamais… Je me demande comment c’est… J’ai plusieurs questions par rapport à ça. Je… je… je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça aussi… » Elle retourne à ses légumes, mais Dionysos ne parvient à reporter son attention sur les patates qu'il faut éplucher, et reste l'air interdit à la regarder couper les tomates. Elle est peut-être blessée qu'il ne réponde rien? Oh non il ne faut pas qu'elle soit blessée. Peut-être est-elle déçue qu'il ne lui apporte pas cette attention. Allez Dionysos, trouve quelque chose à dire. « Euh Charly tu sais... Ce n'est pas si simple. Enfin si c'est simple, mais je ne suis pas sûr d'être le meilleur pour t'expliquer ça... » Reprends ton souffle, arrête de rougir, Didi. « Je ne suis pas vraiment un modèle. Je l'ai fait mais je n'ai pas de quoi être fier. Tu sais, je n'ai pas fait beaucoup de choses bien dans ma vie. » Bah ce serait peut-être le moment de commencer. Il se tait, rouge de honte, rouge de gêne. Alors toute innocente elle s'approche de lui, se met sur la pointe des pieds, et alors que leurs lèvres ne sont qu'à quelques secondes l'une de l'autre, quelques secondes interminables, à la fois délicieuses et insupportables, il se sent comme un meurtrier avec son couteau et sa patate dans les mains, et il les pose précipitamment sur l'évier. Sa précipitation le fait parcourir les derniers petits grains d'air qui le séparait des lèvres de Charly et goutter à ses lèvres douces et fruitées. Enivré par ce parfum, il ne parvient plus à s'en détacher, et le baiser se fait plus passionné, plus langoureux, puis plus violent, et Dionysos se rend compte que le meurtrier n'a pas besoin d'un couteau économe et qu'il pourrait bien la tuer par inadvertance d'un simple baiser trop violent, qui irait un peu trop loin. Il s'arrache à ses lèvres, et la regarde hébété, se rendant compte que ses mains se sont posées sur le dos et la taille de la jeune femme, et qu'ils sont serrés l'un contre l'autre. Mais à part dans ses craintes, il n'y a là rien de mauvais, rien de violent, et il est un peu rassuré. « Je... je pourrais répondre à tes questions si tu veux... Si ça ne te dérange pas que ce soit moi qui le fasse. Si tu n'as pas peur de moi. Si... si tu me fais confiance. » Mais Dionysos n'est pas sûr qu'on puisse lui faire confiance. Pour essayer de se le prouver, il passe une de ses mains dans les cheveux de Charly, qu'il réarrange sur ses oreilles, gentiment, chastement, innocemment. | |
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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Dim 11 Avr - 3:34 |
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| Sa vie se résumait qu’à de la souffrance. Elle avait souffert toute sa vie de chaque petit évènement insignifiant pour certains. L’amour d’une mère et d’un père était des plus importants. Pourtant, elle ne connaissait pas. Elle n’avait jamais connu, même. Elle aurait bien voulu connaître d’ailleurs. Elle était blessée au fond. Profondément blessée, même. Charly ne connaissait rien de l’amour de toute manière, surtout l’amour familial. Elle avait connu par rapport à elle une certaine forme d’amour envers ses parents, mais n’avait jamais reçu de l’amour en retour. Elle se souvenait la fois où elle avait fait un dessin à son père. Elle se souvenait très bien. Cela faisait quatorze ans que s’était passé. Pourtant, elle se souvenait comme si cet évènement s’était passé hier, comme si elle avait vieilli de quatorze ans en quelques heures avant de se retourner pour voir celui qui réchauffait ses journées froides… Pour tout dire c’était un évènement blessant qu’elle se souvenait. La preuve qu’aucun amour n’était partagé envers elle. Elle avait un amour inconditionnel pour son père et sa mère, même ses frères. Charly avait décidé de dessiner un dessin pour son père qui travaillait toute la journée et ne revenait qu’à l’heure du souper. C’était un haut dirigeant au ministère Américain de la magie. Charly était fière de son papa. Plus tard, elle voulait un travail, comme il avait. Charly se souvenait à quel point, elle était fière de cet homme. Elle se souvenait. Elle avait huit ans lorsqu’elle voyait ainsi son père. C’était un héros pour elle, mais personne ne pouvait comprendre tant d’amour pour une famille de merde. Bref, Charly avait décidé de faire un merveilleux dessin à son père, parce qu’elle l’aimait et elle voulait le faire la surprise d’un petit cadeau bien simple à son père bien-aimé. Elle dessina pendant des heures dans sa chambre. Elle était installée au petit pupitre qu’elle avait hérité de ses autres petites cousines qui étaient bien trop grandes pour s’amuser à nouveau. Il était coloré ce pupitre. Les cousines de Charly s’était amusée à dessiner dessus lorsque leur mère avait le dos tourné. Charly travailla des heures durement sur le dessin pour son père. Lorsqu’elle eut fini, elle entendit son père rentrer. Elle s’était levée d’un bond pour se diriger vers l’entré où son père déposait sa valise et accrochait son manteau dans le garde-robe d’entré. La jeune fille descendit les quelques marches qui la séparait de lui dans le vestibule. Elle lui sourit avant de lui mettre sous le nez son dessin. En fait, son bras lui arrivait à la poitrine. Elle était heureuse. Elle lui avait dit : « cadeau pour toi papa ! Regarde ! Je dessine bien, han ? » Pourtant la seule réponse qu’elle a eu le droit c’était un grognement et un oué oué en guise de réponse. Le dessin se retrouva dans la corbeille lorsqu’il en rencontre une sur son chemin pour aller dans la cuisine où sa femme se trouvait avec son plus jeune frère… Charly se souvenait très bien le mal. Elle se souvenait de ses je t’aime perdu. Elle se souvenait de tout. C’était une atroce souffrance chaque jour de sa vie lorsqu’elle voyait de l’amour qu’elle n’avait jamais eu. Elle aurait aimé être choyée comme ceux qu’elle rencontrait sur la rue, à l’épicerie ou encore dans les livres… Elle ne comprenait rien à l’amour.
C’était cette même sensation d’incompréhension qui l’animait lorsqu’elle rentrait travailler et se retrouvait près de Dionysos. Elle avait l’impression qu’elle avait raté une chance de comprendre ce que c’était vraiment. Elle tentait de comprendre ses propres sentiments. Elle avait l’impression qu’il représentait bien plus qu’elle ne pouvait laisser croire. Peut-être ne comprenait-il pas ? Peut-être était-elle à avoir remarqué son changement envers quelqu’un ? Il était certain qu’elle était la seule à pouvoir se rendre compte de ce genre de changement. Il était le rayon de soleil qu’elle avait attendu depuis si longtemps. Elle n’avait jamais cru au destin. Elle n’avait jamais cru à la chance dans la vie pour elle. Elle avait toujours été seule. Elle avait toujours connu la douleur, la tristesse et la souffrance physique et mentale. Charly ne pensait pas à avoir une vie avec une personne qui l’aimerait et qu’elle aimerait. Était-ce normal qu’elle trouve si étonnant que quelqu’un lui demande de l’aide à elle ? Oui. Elle ne s’était jamais attendu à le revoir. Elle l’avait repoussé lorsqu’ils étaient plus jeunes. Elle n’aurait jamais du. Elle le savait maintenant. Peut-être que sa vie aurait été totalement été différente. Elle en était consciente que maintenant. Elle lui aurait menti si elle l’aurait accepté. C’était mal. Pourtant, elle regrettait maintenant de n’avoir rien ressenti pour cet homme qui faisait battre son cœur un peu plus fort chaque jour. Il était son défibrillateur. C’était étrange à dire, mais la rendait heureuse lui faisant connaître de meilleur jour et surtout de nouvelle chose. Elle voulait expérimenter de nouvelles choses avec lui, mais elle avait des peurs si immenses par rapport à ce dernier. Elle avait terriblement de le voir disparaître de sa vie et que tout ça n’était qu’une vraie farce à ne pas faire à la fragile Charly qui avait bien du mal à rapiécer son cœur terriblement brisé.
La jeune était entrée. Elle s’était dirigée vers la cuisine où elle l’avait retrouvé. Elle s’était mise à sourire à pleine dent en le voyant. Elle oublia la fatigue de sa longue journée en compagnie majoritairement d’homme soul. Elle voyait rarement des femmes, sauf lorsqu’il y en avait une qui s’égarait dans le bar. Ce n’était qu’un passage bref, mais passons. Charly était bien avec Dionysos. Elle était bien lorsqu’elle le rejoignait chaque soir. Elle était fière de le connaître. Elle était fière de partager son petit appartement, sa chambre, son lit et sa vie. Charly était comblée avec si peu. Savait-il à quel point il lui faisait du bien ? Elle ne savait pas, en fait. Elle ne pouvait savoir, car elle ne posait jamais des questions par rapport à ça. Charly commença à lui parler. Ils parlaient tout simplement. C’était simple lorsqu’elle était avec lui. Il s’était souvenu de sa fête. C’était bien. Il venait de faire son bonheur encore une fois. Il était le seul à se soucier de ses petits détails. La petite blonde lui dit clairement qu’il devait l’aider à manger, car ils devaient se nourrir. Il l’aidait beaucoup. Elle ne cessait de lui jeter quelques petits coups d’œil en serrant les aliments qu’ils n’avaient pas besoin pour l’instant. Charly commença à penser lorsqu’elle commença à couper les légumes. Cette dernière pensa à ce qu’elle n’avait jamais connu. L’amour, les caresser, les baisers… Elle n’avait jamais embrassé un garçon. La seule chose qu’elle avait connu, c’était un horrible viol qui lui avait fait terriblement mal. Elle fut violée à répétition, mais ça… elle ne l’avait jamais dit. Elle ne le dira jamais même. Elle ne connait pas la signification de ce geste. Elle se croit vierge, car on ne pouvait dire qu’un viol était considéré, comme un vrai acte qui fait perdre la virginité de la personne. C’était ce qu’elle croyait. Charly commença à être déconcentrée par ses pensés. Elle voulait connaître, mais avec Dionysos. Elle voulait avoir une vraie fois avec la personne qu’elle aimait. Elle venait de le réaliser maintenant. Il répondit à sa question, après quelques secondes de silence…
« Euh Charly tu sais... Ce n'est pas si simple. Enfin si c'est simple, mais je ne suis pas sûr d'être le meilleur pour t'expliquer ça... Je ne suis pas vraiment un modèle. Je l'ai fait mais je n'ai pas de quoi être fier. Tu sais, je n'ai pas fait beaucoup de choses bien dans ma vie. » Elle ne le regardait pas. Elle était trop gênée. « Oui. Explique-moi. Je me fous de ce que tu as pu faire. Tu ne me l’as jamais fait, alors… je m’en fous » dit-elle tout doucement en coupant d’une lenteur exagérée ses légumes. Elle laissa tomber son couteau pour s’approcher tout doucement de Dionysos pour se hisser sur sa pointe des pieds et déposer ses lèvres innocentes sur les lèvres de Dionysos. Ils s’embrassaient. Elle découvrait au fur et à mesure. Elle le faisait par instinct. Elle avait totalement confiance en lui. Le baiser innocent se transformait à chaque seconde pour devenir violent… C’était étrange. Le ventre de Charly chatouillait. Elle ne comprenait absolument rien de ce qui se passait présentement. Elle tentait pourtant de comprendre. Son corps était collé contre celui de Dionysos. Il la tenait dans ses bras. Elle resta là. Son cœur battait vite. Elle ne pouvait quitter son regard. Elle ne voulait pas se séparer de ce dernier. Elle était bien. Elle était sur son petit nuage sans vraiment comprendre ce qui se passait. « Je... je pourrais répondre à tes questions si tu veux... Si ça ne te dérange pas que ce soit moi qui le fasse. Si tu n'as pas peur de moi. Si... si tu me fais confiance. » « Je… je oui… Je te fais…fais…confiance. » dit-elle tout simplement. Pourtant, elle rougit encore. Elle était tellement rouge qu’on pouvait s’attendre à ce qu’elle allait lui demander était difficile et plutôt gênant. Charly fixait un point en arrière de Dionysos. Elle avait honte de ce qu’elle voulait lui demander. Elle devait le faire. Oui. Elle devait. « J’aimerais… j’aimerais essayer. J’aimerais que tu me fasses l’amour Dio’. » Elle était rouge. Complètement rouge. C’était pas possible à quel point que ça la gênait. « Je veux vraiment savoir… je veux vraiment connaître… Je…je… je suis consciente que je ne suis pas belle, ni séduisante… je… je n’ai pas les attributs pour séduire… Je suis…je suis… une personne qui n’est pas désirée… je comprendrais… de n’être pas.. pas..pas assez bien pour toi. » | |
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InvitéInvité
Lun 19 Avr - 8:15 |
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| Quelle ironie que de voir un affreux mafieux, meurtrier à répétition, tant de fois animé par les plus violents instincts, redevenir un si doux agneau blanc comme un linge, vaincu par les yeux si fragiles et si inoffensifs d'une jeune femme. Ah le pouvoir des femmes. Dionysos ne fait pas exception à la règle, bien sûr. Et celle qui a transpercé son cœur et toute la violence qui y était enfermée se nomme Charly. Il n'aurait jamais imaginé devenir ainsi un jour, quand il ne faisait que tuer sous les ordres de son père, mais il n'aurait jamais non plu imaginé commettre toutes ces horreurs quand il n'était qu'un innocent petit garçon un peu trop balloté par la vie. Le manque d'amour maternel l'avait jeté dans un trop criant besoin de reconnaissance dans les yeux de son père, et cela n'avait pu passer que par l'intégration de sa mafia. Et l'absence de ce sentiment qu'il appelait désespérément, l'avait fait haïr son père jusqu'à la mort, et devenir pire qu'il n'aurait jamais pensé l'être. Mais c'est aussi ce qui l'a ramené auprès de Charly, la reine, la meurtrière de son cœur, pour qui il sait devenir le plus doux des agneaux. Dionysos n'est qu'un caméléon, au fond, il s'adapte à ce qu'on veut de lui, il fait ce qu'on lui demande, dans l'espoir d'obtenir quelque chose qui bien souvent lui échappe malgré tous ces efforts. Espérons que Charly ne lui fera pas ce coup-là, même si auprès d'elle il ne sait pas ce qu'il cherche. Dionysos la regarde et sent s'effondrer toute sa vie passée. Tout ce qu'il a pu être, sentir, vouloir, n'existe plus, chassé par l'éclat lumineux dans ses yeux. Il n'y a plus qu'eux qui compte, ses yeux. Le reste n'est que bagatelle, décor, pot de fleur, et Dionysos pourrait vivre dans une grotte insalubre s'il n'y avait que ces yeux, auxquels il s'accroche comme une fleur se lancerait vers le soleil, espérant qu'il ne voit qu'elle. Mais pourtant, il ne peut s'empêcher de voir, dans les recoins de son champ de vision, les fleurs fanées, les arbres qu'il a coupé, et les tapisseries tachées de sang. « Oui. Explique-moi. Je me fous de ce que tu as pu faire. Tu ne me l’as jamais fait, alors… je m’en fous » Charly a peut-être vaincu la guerre sur ses instincts, sans même aucune bataille, il a peur que ceux-ci bien trop enragés et incontrôlables ne reviennent lancer une seconde guerre mondiale ici dans le salon au dessus du Veritaserum. Mais il fait confiance, il fait confiance à ces yeux qui ont su le vaincre et surement le vaincront encore, même s'il sait qu'avec les pires choses qui sommeillent en tout homme, il n'est pas de confiance. Tout est imprévisible, surtout en lui, alors qu'il voit sur sa peau l'encre de ses tatouages trembler et former de nouveaux dessins : des nuages tout à fait gnangnan, des plantes, des rosiers grimpants le long de ses bras. Il faut avouer qu'il n'a plus vraiment l'air d'un gros dur. Il ne l'est plus de toute façon, mais il le sent presque revenir en lui alors que son comportement se fait plus violent comme la passion dans ses gestes envers elle. « Je… je oui… Je te fais…fais…confiance. » Si elle n'a connu que la souffrance, lui n'a su que la donner, pour son propre plaisir, où même pas, pour la satisfaction d'un instinct qui ne rend pas heureux mais juste un peu moins malheureux. Des femmes il en avait vu beaucoup, des prostituées parfois, quelques filles égarées parfois, et aujourd'hui il se sent monstrueux d'avoir abusé d'elle, et a peur de ne savoir faire que ça. Il espère qu'on peut lui faire confiance pour ça. De toute façon, la confiance, c'est toujours un risque, mais c'est la seule façon d'apprendre, de se laisser tomber dans les bras de quelqu'un, de lui montrer qu'il existe et que pour nous il importe. Tout au fond de ses yeux, Dionysos lui crie qu'elle ne devrait pas, mais ses lèvres et ses mains dans ses cheveux l'engage dans la voie contraire. Pourvu qu'elle n'en souffre pas... « J’aimerais… j’aimerais essayer. J’aimerais que tu me fasses l’amour Dio’. » Il encaisse le choc. Bien sûr qu'il savait où tout cela va mener, mais l'entendre de sa bouche, ça lui fait quelque chose. Mais il ne peut rien lui refuser. Avec toutes les bontés qu'elle a pour lui, il faut bien qu'il le lui rende, il se sentirait sinon le pire des invités. « Je veux vraiment savoir… je veux vraiment connaître… Je…je… je suis consciente que je ne suis pas belle, ni séduisante… je… je n’ai pas les attributs pour séduire… Je suis…je suis… une personne qui n’est pas désirée… je comprendrais… de n’être pas.. pas..pas assez bien pour toi. » Il replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Mais non ce n'est pas ça, tu es parfaitement désirable – et j'espère que ça ne te fait pas peur que je te dise ça -, c'est que je ne suis pas sûr d'être le meilleur, le plus à-même de t'apprendre ce que tu veux savoir. Car moi aussi je dois apprendre. Apprendre à être doux, sinon j'ai peur de te faire revivre ce que tu as déjà vécu. » Pas rassurant. Dionysos doit avoir l'air d'une sorte de pervers dans ces mots là. Et ça lui fait du mal à Charly. « Mais tu as su faire de moi un vrai petit agneau, alors peut-être que j'y arriverais. » Un petit sourire innocent. Il détache son regard de ses yeux pour englober l'espace qui les entoure. « En tout cas, la cuisine n'est surement pas le meilleur endroit pour faire ça en douceur » Petit sourire gêné. Il vient de se souvenir que dans de nombreux films, c'est ce qui se passe : la cuisine. Mais il ne faut pas qu'elle se blesse sur les couteaux économes et les angles des meubles. « Allons dans la chambre » Chambre qui s'avère être en fait la seule pièce, soit le salon. Il la tire par le bras, comme des enfants s'enfonceraient dans la forêt, et arrivé devant le lit, il la prend dans ses bras et l'embrassent comme on embrasserait la mariée. C'est un baiser doux, mais dans lequel coule un peu de violence. Car il n'est pas de sentiments d'amour sans violence, sans passion, sans obsession, sans possession. Et ça il n'y peut rien, s'il est emporté par ses si sombres choses venues de la plus belle de toute. Il n'y a pas de bien, pas de mal. Il n'y a qu'elle et lui, alors qu'il la dépose assise sur le coté du lit, et lui met un petit baiser dans le cou, comme un bouton de rose qu'on attend que d'éclore. « Plus un mot, maintenant. » | |
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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Dim 2 Mai - 22:05 |
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| Dionysos. Le séduisant. Le plus beau. Le parfait Dionysos. Il était tout ça aux yeux de Charly. La jeune femme était amoureuse. Elle en était de plus en plus consciente, chaque jour qu’elle passait à ses côtés un sentiment puissant grandissait en elle. Elle se sentait unique à ses côtés. Elle se sentait vivre. De plus, elle avait l’impression d’être importante à ses yeux. Elle était une princesse qui commençait à connaître sa royauté dans les yeux d’un homme qui n’avait rien de charmant, mais à ses yeux… il était tout un prince. Il était un roi. Un guerrier et un amour. Charly ne voyait que lui, mais c’était un risque dangereux à prendre de le voir aussi grand. Elle était consciente qu’il pouvait partir n’importe quand. Il agissait en solitaire. Elle était consciente qu’un jour, il allait partir. La petite blonde devait se faire à l’idée qu’un jour, son petit nuage allait crasher avec elle. Elle allait souffrir à nouveau pour un amour qu’elle n’aura jamais. Elle s’attachait à lui un peu trop. Elle en était consciente, mais elle n’avait pas envie de freiner le petit bonheur qu’elle avait en ce moment. Charly était incapable d’imaginer sa vie sans sa présence auprès d’elle. Elle ne pouvait tolérer. En ce moment, elle agissait comme une fille étant indépendante envers un garçon qui lui plaisait grandement. La jeune femme ne voulait pas le perdre. La pire crainte qu’elle avait depuis des années. Elle ne pensait plus à ses frères, c’était du passé. Ils n’étaient plus dans ses cauchemars. Ses mauvais rêves se résumaient à un départ précipité de la part du bel homme. Elle avait l’impression que le moment de bonheur allait cesser du jour au lendemain. Ses rêves ne montraient que ses peurs, elle n’avait plus toujours l’espoir d’avoir un lendemain avec ce dernier. Elle était incapable de voir un lendemain avec un ce dernier. Elle n’avait pas une bonne estime soie. Elle finissait toujours par se rabaisser par rapport à son passé douloureux qui avait été une très mauvaise étape de sa vie. Charly avait envie de connaître ce qu’elle s’était toujours interdit par rapport au sexe. Elle avait envie de coucher avec Dionysos. Elle se considérait comme vierge. Elle ne voyait pas le but de se considérer différemment lorsqu’elle avait été une victime de viole. Le viole ne comptait pas comme une expérience qu’on désirait réellement. Elle n’avait jamais voulu ce genre de relation lorsqu’elle était à Poudlard, même si la période d’adolescence était celle où certaines envies de découverte sur tous les sujets possibles étaient plus présentes. Pas pour Charly. Elle n’avait jamais conçu de faire quoique ce soit avec quelqu’un puisqu’elle n’était pas aimée et ne faisait confiance en personne. Elle avait vécu sa vie d’adolescente pratiquement seule. Dionysos avait été là, mais elle l’avait repoussé. Décidemment, elle s’était reprise avec lui en partageant sa petite vie avec ce dernier. Sachez que Charly aimait se blottir contre lui la nuit. Elle adorait dormir coller à lui. Faisait-elle exprès pour se retrouver serrer contre lui la nuit ? La réponse était bien sur positive. Elle aimait sentir le contact de ce jeune homme. Il était le seul qui avait eu le droit de le faire, car elle ne permettait jamais aux gens de lui toucher. Les seuls qui l’avaient touchée, ils l’avaient fait de force. Elle lui annonçait qu’elle avait envie de connaître le sexe avec lui. Elle lui faisait terriblement confiance. Elle serait capable de lui faire confiance les yeux fermé. Il l’avait gagnée, la confiance de Charly ainsi qu’elle. Dionysos avait parfois des gestes tendres envers elle qu’elle acceptait sans dire un mot. Elle adorait quand il passait sa main dans ses cheveux ou qu’il replaçait l’une de ses longues mèches blondes derrière son oreille. Elle lui sourit timidement cette fois-ci. Charly ne savait pas la suite des choses, mais elle était plutôt intimidée par moment par Dionysos, même si elle l’aimait beaucoup. « Mais non ce n'est pas ça, tu es parfaitement désirable – et j'espère que ça ne te fait pas peur que je te dise ça -, c'est que je ne suis pas sûr d'être le meilleur, le plus à-même de t'apprendre ce que tu veux savoir. Car moi aussi je dois apprendre. Apprendre à être doux, sinon j'ai peur de te faire revivre ce que tu as déjà vécu. » « T’es sur que je suis assez désirable ? » dit-elle sans être sur s’il disait véritablement la vérité. « Je te fais confiance Dio. Tu ne pourras jamais me faire du mal, parce que je désire le faire avec toi. Tu ne me forces pas. Tu ne le feras pas contre ma volonté. Voilà la différence… Dio. C’est une énorme différence qui change complètement de ce que j’ai vécu plus jeune. » dit-elle tout doucement avec un petit sourire encore innocent. «Mais tu as su faire de moi un vrai petit agneau, alors peut-être que j'y arriverais.» « Je te fais confiance.» « En tout cas, la cuisine n'est surement pas le meilleur endroit pour faire ça en douceur. Allons dans la chambre » Elle hocha de la tête en le regardant. Elle était timide devant Dionysos en ce moment. Ce dernier la tira par le bras jusqu’à l’unique chambre qui lui servait de pièce centrale. Il y avait son lit double qui était le meuble le plus imposant. Elle déglutit difficilement. Elle était stressée. Elle se sentait comme une adolescente dans le corps d’une adulte qui allait découvrir une expérience d’adolescente. Elle faisait confiance en Dionysos. Elle se fit prendre dans les bras de ce dernier. Elle se fit embrasser. Elle répondit au baiser. Elle tremblait légèrement dans les bras de Dionysos. Elle était stressée. Ce dernier la déposa sur le grand lit. Elle était assise sur le lit et le regardait. Elle le laissa la bécoter étant ouverte à lui. Elle était prête, même si le stresse était présent. « Plus un mot, maintenant. » « Je suis stressée. J’ai… J’ai l’impression de me retrouver à nouveau à poudlard, sauf que cette fois-ci… je te veux pour moi. » Sous-entendue ? Oui. Elle avait besoin de lui faire comprendre certaine chose. Elle tira par le bras Dionysos pour l’attirer à elle. Elle se mit à genoux dans le lit et recula dans le milieu du lit. Elle attirait Dionysos vers elle. Charly se mordilla la lèvre avant de se coller à lui. Elle l’embrassa avec envie, mais elle était tellement nerveuse que tout cela paraissait dans ses mouvements qu’elle n’arrivait pas à garder le contrôle. Pourtant, elle le voulait. Elle était attirée. Charly fit glisser ses mains jusqu’au bas du chandail de Dionysos avant de lui enlever en mettant fin au baiser ainsi. Elle le regarda droit dans les yeux et lui fit encore un petit sourire timide. | |
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