William se réveilla en sursaut. Il avait rêvé du bébé. C’était la première fois que cela lui arrivait et ça lui laissait une étrange impression. Lorsqu’il avait appris qu’il allait être père il s’était montré fort et courageux auprès de Candice parce qu’il n’avait pas vraiment le choix. Depuis il n’avait pas repensé à son enfant et aux conséquences que cela aurait sur sa vie future. Mais ce voir avec ce petit être sans défense dans ses bras, même s’il ne s’agissait que d’un rêve, venait de lui faire réaliser toute l’ampleur de cette histoire. Il commençait à penser à plein de détail qu’il avait mis de côté jusqu'à présent. Porterait-il son nom ou celui de Candice ? Comment allait-il subvenir à ses besoins ? Qui s’occuperait de lui quand ils seraient en cours ? Pendant les vacances ? Comment allait-il l’appelait ? Une certaine angoisse s’empara d’un seul coup de lui et il se sentit étouffé dans sa chambre. Il avait besoin de prendre l’air, c’était vital. Alors sans réfléchir il poussa les couvertures et ne prenant pas la peine de s’habiller – il était torse nu et en pantalon de pyjama – il quitta ce lieu et rejoignit le couloir des cachots. Il fit quelque pas a une vitesse assez accéléré, soufflant tout le long comme si l’oxygène lui manquer avant de se figer sur place, une pensée venant de s’arrêter dans son esprit : il allait être père !!! Résultats se sentant défaillir il s’adossa au mur avant de se laissait tomber contre celui-ci, semblant totalement sous le choc. Son regard était perdu vers le vague et il semblait ailleurs. Puis soudain alors qu’il était encore complètement dans son monde, une ombre vint se loger juste devant lui. Il leva la tête vers la personne qui lui faisait face sans vraiment la voir et prononça les seul mots dont il était capable pour l’instant.

William – « J’vais être papa ! »

Quand Gaëlle le serra contre elle, William resta d’abord comme figer. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de geste d’affection aussi spontané et autant dire qu’il ne s’y attendait pas attendu. Après tout elle ne lui devait rien et ils n’avaient parlé qu’une fois. Elle aurait donc très bien pût partir et le laisser avec sa panique et ses angoisses. Mais non au lieu ça elle le prit dans ses bras redoutait une seule seconde de ce qu’il aurait pût en penser. Il aurait très pût faire une réaction allergique comme il faisait à chaque fois qu’on essayait de s’attacher à lui mais bizarrement ce ne fût pas le cas. Il avait beau penser qu’elle agissait ainsi seulement parce qu’elle avait pitié et parce qu’il devait faire de la peine à voir au lieu que par simple amitié, il était quand même toucher par son geste. Alors il finit par se blottir dans ses bras, posant sa tête contre son torse et se laissant consoler comme un enfant avec sa mère. Il profita de cet instant quelque seconde avant de regarder Gaëlle avec un air de chien battue.

William – « Tu crois que j’ferais un bon père ? »

C’était peut-être pas une bonne idée de poser cette question à Gaëlle qui ne le connaissait pas au final et ne l’appréciait guère. Il est vrai qu’ils s’étaient quasiment ignoré depuis son arrivé a Poudlard et que la seule fois où ils avaient communiqué ensemble il l’avait faite pleuré… Hors il n’avait qu’elle ou la main alors il fallait bien qu’il fasse avec. C’était la rouquine ou le concierge donc…

Bien évidemment elle resta muette à sa question puisqu’elle était muette ! Agacé par le fait de ne rien comprendre aux signes qu’elle faisait il sortit alors sa baguette et levant ses yeux au ciel d’un air agacé.

William – « Sermonis Cuncti »

Gaëlle – « Ah, je pensais bien qu'il était limité dans la durée ! Tu devrais songer à revoir ça non ? »

Il eut un léger rire bref, plus nerveux qu’autre chose. Il n’y avait pas à dire, Gaelle avait le chic pour lui changer les idées en lui disant un truc qui ne pouvait que l’agacer. Les critiques il n’aimait pas vraiment ça et bien sûr ça ne pouvait que le faire réagir. Une bonne chose vu dans l’état où il était et il eut dans l’idée que peut-être c’était prémédité de la part de la rouquine. Une envie de le voir sourire peut-être ? Allez savoir.

William – « Oh mais tout de suite princesse. C’est si facile d’inventer un sort ! » dit-il avec sarcasme.

Il esquiva un sourire, ravie de retrouver dans la situation une certaine « normalité ». Lui qui râle, Gaëlle qui l’agace. Même s’il la connaissait depuis peu il avait dans l’idée que ça deviendrait vite leurs routine et ça lui faisait du bien de pouvoir redevenir le garçon qu’elle connaissait ou lieu d’être celui qui geins et panique. Mais ses peurs étaient toujours présentes et il demanda alors à la jeune fille si elle pensait qu’il serait un bon père.

Gaelle – « Tu sais... franchement je n'en ai aucune idée. Mais je pense que tu fera de ton mieux. Et ça, c'est déjà pas si mal non ? »
William – « Woé j’pense… j’ché pas. »

A vrai dire non ! Faire de son mieux ce n’était pas suffisant pour lui ! Chaque fois qu’il faisait de son mieux il foirait ce qu’il faisait. Quand il avait voulu offrir un cadeau d’anniversaire à son père… Quand il avait demandait à Annabelle de l’épouser… Chaque fois il voulut bien faire. Et pourtant… Pour lui « vouloir bien faire n’était pas suffisant, il voulait être parfait. Pour Candice. Pour le bébé. Il devait être parfait ! Hors il n’était que lui-même…

Gaëlle – « Ce bébé... Il aura de la chance s'il à son père et sa mère... j'aurai tout donné pour connaître mes parents, avoir une famille aimante. »

William la tête vers Gaëlle et la regarda avec une certaine perplexité. Elle lui avouait des choses personnelles et il avait dans l’idée qu’elle ne se confier que rarement. Savoir qu’elle lui faisait assez confiance pour parler le toucha. Il savait ce que c’était de tout garder pour soit et ne pas aimer évoquer son passé ou sa façon d’être. Si la jeune fille était pareille comme il le pensé il en était deux fois plus honoré d’avoir droit à ses confidences. Certain aurait trouvé cela sans importance mais pas lui. On lui faisait bien trop peu souvent confiance pour qu’il n’apprécie pas le comportement de Gaëlle. Toutefois il ne fit preuve d’aucune pitié car il avait toujours pensé que ce sentiment n’apporté rien à part d’avantage de gêne d’un côté comme de l’autre. Il ne voulait pas mettre Gaëlle mal à l’aise.

William – « Oui j’imagine. Tu aurais compris d’où te vient ce sale caractère et cette manie de toujours te promener à moitié nu. » dit-il avec humour « Très jolie ton tee-shirt d’ailleurs. »

Il lui adressa un sourire malicieux et insolent, légèrement arrogant. S’il agissait ainsi c’était pour lui changer les idées et l’empêcher de pleurnicher sur son sort et d’être triste car il n’était pas certain de le supporter. Il détestait voir des gens qu’il côtoyait abattu.

William – « Gaelle ? … Tu me peux lâcher ?

Et oui ils étaient toujours dans les bras l’un de l’autre…

Gaëlle – « Ça t'inquiète ? »
William – « Non j’suis relax. Toujours. »
Gaelle – « Tu sais, ce n'est pas parce que je te tiens dans mes bras que je vais tomber enceinte... J'ai beau ne pas y connaître grand chose, je sais qu'il en faut plus pour ça. »

Il eut un sourire à sa remarque. Lui il en connaissait un rayon sur le sujets « comment on fait les bébés ». C’est ses connaissances en contraception qu’il aurait dût approfondir.

William – « Je sais. Mais en général c’est en tenant une fille dans ses bras qu’on a envie d’autre chose que tenir une fille dans ses bras. »

C’est pas qu’il avait envie d’autre chose que tenir Gaëlle dans ses bras – loin de là – mais il avait raison. Les garçons s’arrêtaient rarement aux câlins de se genre et préfère des câlins d’un autre en règle général. Il le savait il était un garçon ! Mais William lui n’aimait pas les câlins affectifs, ce geste étant bien trop tendre à son gout et synonyme de faiblesse. Les câlins ça n’avait rien de viril et il était vite décontenancé quand on lui sauté au cou.

Gaëlle – « Hé, c'est pas parce que je te fais un câlin que je le fais par pitié non plus, hein. C'est aussi parce que j'en ai envie. »

C’était peut-être bien ça qui le dérangeait. William savait qu’il était un homme appréciait pour son corps d’Apollon mais rarement pour sa compagnie. Hors les câlins était pour lui une démonstration d’amitié voir peut-être d’autre chose. Sauf qu’un homme un vrai ne ressent rien…

William – « J’ai pas l’habitude qu’on me fasse des câlins tu sais. J’suis pas sûr d’aimer ça. »

Pourtant alors qu’il disait cela il restait dans ses bras, appréciant son geste d’amitié sans être sûr de le méritait.

Gaëlle – « Menteur. »

Il se mit à rire, amusait par sa réaction à son aveux et pourtant il ne mentait pas. Comment aurait-il pût être certain d’aimer les câlins et les geste de tendresse alors que tout cela lui était interdit ? Un homme un vrai ce doit de ne pas montrait ses faiblesses et les sentiments est la plus grande qui existe sur terre... Il se souvenait de ces mots comme si c’était hier que son père les avait prononcé à l’époque où il n’était encore qu’un enfant. Cet époque où son cœur était moins dur et libre de battre sans armure pour le protéger des blessures de la vie et affligeait par les autres. Marrant de ce dire quand on y pense que William était un garçon rêveur, foncièrement gentil et toujours prompt à offrir de l’amour autour de lui quand il était petit. Naïf et innocent, il faisait confiance sans craindre qu’on ne s’en serve contre lui. Mais désormais tout ça était du passé et il n’était plus qu’un jeune homme qui avait bien souvent du mal à laisser parler son cœur et à s’offrir aux autres. En amour comme en amitié…

Gaëlle était contre lui, écoutant son cœur qui battait à un rythme effréné a son contact. Il se sentait bizarrement comme un animal de laboratoire et redouter qu’elle ne se rende compte qu’il ne battait plus depuis bien longtemps. Certes il avait bien un rythme cardiaque mais parfois il avait cette curieuse impression que cela ne suffisait pas. Ne lui disait-on pas qu’un homme un vrai ne ressent rien ? A-t-on besoin d’un cœur lorsqu’on dénuer d’émotion ? Le sien battait bien plus qu’il n’aurait dût et même s’il culpabilisait de ne pas être a l’image de son père, il était également heureux de savoir que le contact d’une fille ne le rendait pas encore insensible bien que ses pensée était dirigé vers une autre qui méritait autre chose que le titre d’amitié…

Il regarda la jeune Pouffsouffle et lui adressa un sourire un brin amusé tandis qu’il imaginait la tête des autres élèves si on les avait surpris à l’instant. Fort à parier qu’ils se seraient fait de fausse idée…

William – « On devrait peut-être aller se recoucher non ? Il fait encore nuit… »

Gaëlle – « Oh... oh oui... sans doute. Bonne nuit alors ! »

Il aurait mieux fait de se taire… Lorsqu’on a aucune envie qu’un instant cesse et de rejoindre son lit, seul et loin de celle que vous tenez dans vos bras, on n’évoque pas le fait qu’il fait encore nuit et qu’on devrait être couché. Mais ce n’est seulement que lorsqu’il vit Gaëlle s’éloignait de lui pour rejoindre son dortoir qu’il comprit ses désirs et ses envies. Celle de rester encore un peu avec elle. Celle de continuer à être à l’abri tout en la protégeant en même temps. Celle de continuer de pouvoir être un peu lui-même loin des jugements des autres et des apparences qu’il devait se donner…

Son cœur se compressa un peu dans sa poitrine lorsqu’il la vit s’éloigner mais il s’efforça de sourire bien qu’il était dénuait de joie. Qu’aurait-il pût faire d’autre ? C’était à cause de lui qu’elle s’en retournait vers son dortoir, n’ayant pas dit ce qu’il fallait comme d’ordinaire. C’est fou ce qui avait le chic pour toujours tout faire foiré ! A croire que c’était dans ses gênes. Il ne se sentait pas bien sans vraiment savoir pourquoi ni arriver à l’expliquer. Etait-ce normal qu’il soit si triste de seulement la voir regagner sa chambre ? Il ne comprenait pas. Elle disparut alors au détour du couloir et il se retourna à son tour, marchant dans la direction opposé de la jeune rousse et son regard s’attardant vers le sol. Il entendit alors des bruit de pas venir ses lui et il se retourna au moment même où Gaëlle venait dans ses bras et l’obliger à se pencher vers elle afin de pouvoir l’embrasser. Instinctivement il ferma les yeux. Ses lèvres restèrent close et son corps de marbre. Sous la surprise, il n’enlaça pas Gaëlle et se contenta de gouter à ses lèvres en silence, la situation prenant une tournure qu’il n’avait pas vu venir et qu’il ne soupçonnait même pas. Une tournure qu’il avait pourtant désirait ? Il n’aurait sue le dire… La jeune fille décolla alors ses lèvres des siennes et il la regarda avec perplexité.

William – « Et c’était pourquoi ça ? »

Pas que ça ne lui avait pas plus mais il ne comprenait pas. Pourquoi ? Pourquoi l’embrassait ? Pourquoi avoir envie de le faire ? William était convaincu d’une chose même s’il connaissait peu Gaëlle : c’était une fille bien ! Hors les filles bien n’écoutent pas leurs hormones et ne flirtent et à gauche et à droite. Les filles bien ne vont pas des garçons immatures et égoïstes plus apprécier pour leurs corps d’Apollon que pour leurs intellects. Les filles bien ont besoin de quelqu’un capable de leurs montré de la tendresse et de l’affection. Les filles bien ne l’embrase pas lui mais quelqu’un d’autre…
Alors pourquoi ? Etait-elle capable de lui expliquer pourquoi ? Pourquoi ?!? Il aurait aimé comprendre. Comprendre l’inexplicable. Comprendre pourquoi il avait eut le privilège de gouter à ses lèvres alors qu’il aurait dût seulement lui rendre son baiser sans se poser d’avantage de question. Mais il s’agissait de William et avec lui rien n’était jamais simple. Avec lui il y avait rarement de happy ends…