« - Lyke, je suis enceinte.
- Pandora, Je sors à peine de l’Ecole de m…
- …Tu n’es pas heureux ?
- Oh mon dieu que si ! Mais je ne voudrais pas qu’il ai la même vie que moi, ce bébé. Et je nous voyaient parents beaucoup plus tard Pandora, quand on aurait tout les deux une situation stable. Et puis, tu ne sais pas ce qu’ils sont susceptible de devenir ma…
- …Qu’ils aient. Ils sont deux, Lyke.
- Des jumeaux ? Oh-mon-dieu ! Et laisses moi terminer mes phrases ! Je dois te dire quelques choses d’important là !
- Pardon. Je vois déjà la réaction de ta mère mon cœur.
- Pandora ? Je m’en fou… de ma mère .
- Que veux-tu me dire au fait ? »

Evidement, il ne lui a rien dit. Mon père, Lyke O’Keefe avait 18 ans, et ma mère Pandora Hill-Gordon une vingtaine d’années. Et comment dire… ma mère n’était pas au courant pour la magie, les sept ans à Poudlard, le pseudo « bac » du paternel, la famille de mon père le savait bien sur, que ma mère ignorait tout. Tout ce que je sais, c’est qu’elle a apprit tardivement, en même temps que moi je crois, que le côté paternel de la famille n’était pas si…banale qu’elle en avait l’air. C’est le 6 mai ’93 que ma mère annonce à mon père sa grossesse multiple. Oui, car pour la première, elle était enceinte de vrai jumeau, deux petits blonds, deux garçons. Ce qui était rassurant, c’est qu’elle vécu une grossesse sans problèmes, sans nausées matinales, sans mal de dos, sans douleurs abdominales . Elle avait presque aimé être enceinte, créer la vie était pour elle une chose merveilleuse…Jusqu’à l’accouchement, le premier janvier 1994. Les parents avaient mis du temps à choisir deux prénoms. Ils cherchaient des prénoms originaux, et ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Ce n’est que la veille du grand jour qu’ils sortirent deux prénoms un peu de nulle part, comme ça. Fitzgerald Salem et Eezechiel Jasper. Le jour de l’accouchement donc, ma mère souffrait énormément, pour la première fois de sa grossesse. Mon père était paniqué comme jamais, ce fou. Il courrait partout, hurlait comme un fou, pleurait presque. C’est ma mère, dans une situation critique, qui menait les opérations. Et elle parti accouché à Belfast. Pour ressortir une semaine plus tard avec deux jumeaux blonds aux yeux bruns pour moi, et vert pour Eezechiel. Je suis né en premier, après huit heures de travail. Mon frère arriva dix minutes après moi. On mena une vie superbe après ça, sans aucuns nuages. Mon père travaillait dans le plus grand secret comme juge de la justice magique, et ma mère comme institutrice dans une école moldue. C’était merveilleux quoi. Mais quand on vie comme une famille moldue, il ne faut pas se leurrer, on meurt d’une chose idiote, une façon simple mais terrible de mourir comme les moldus. Et c’est ce qui est arrivé à mon frère.
On était sur la route de l’école, enfin, pour rentrer à la maison. On avait quoi, sept ans, et mon frère faisait l’idiot avec un avion en plastique, vous savez, ses jouets. Puis, son avion tomba par terre. J’avais beau lui dire de ne pas aller le rechercher, car c’était une route à fort trafic. Mais Eezechiel n’en avait que faire. Il couru sur la route, pour rechercher son avion. Il me le montra et, la voiture le percuta de pleins fouets. Moi ? Je suis tout simplement tombé dans les pommes. Je dois dire que en me réveillant, dans le lit d’hôpital, je me sentais horriblement mal. Mais je ne savais pas si c’était du à mon évanouissement ou à cette idée comme quoi les jumeaux sont reliés par un lien indescriptible. Et j’ai compris, quand ma mère entra dans ma chambre, l’air complètement détruite, que c’était la deuxième proposition qui semblait l’emporter. Elle avala de travers, et ses larmes, avant de me dire sur un ton tendre et triste :

« - Fitzgerald, il faut que je te dise quelque chose d’important mon cœur… c’est a propos de ton frère mon bébé…
- …Maman, il est où Eezechiel ?
- Laisses moi parler mon bébé. Eezechiel est…
- …Il est pas mort hein maman ?»

Elle se remit a pleurer, alors que moi, je ne semblais pas comprendre. Je la regardais, insistant, pressant. Je devais savoir si la moitié de ma vie, si mon frére, la moitié de mon âme était en vie ou non. Ma mère ne semblait pas vouloir répondre, les larmes débordants de ses yeux, les joues inondées. Puis, je redis, sur un ton un peu plus insistant :

« - Maman, réponds moi s’il te plait ! Eezechiel n’est pas mort hein ?
- Malheureusement mon cœur, ton frère ne s’en ai pas sorti mon bébé. Il est…il est
- …Mort. »

Je mis deux, voir trois années avant de vraiment m’en remettre. Il a fallu une lettre, LA lettre. Et mon père avoua tout, à ce moment là. Sur la sorcellerie et tout le reste. A vrai dire, ma mère eu du mal à avaler la pilule, du moins à ce que je m’en rappelle.

« Cher(chère) nouvel(le) élève,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription à l'école Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
Vous recevrez un billet de train pour la voie 9/4 à King's Cross, Londres, pour accèder au Poudlard Express qui partira à 9h précise le 1er septembre.
- Attends, attends. Poudlard ? c’est quoi comme école ça ?
- Hm , je pense qu’il est temps que je te dise quelque chose Pandora.
- Vas y Lyke…
- Je suis…comment dire…un sorcier.
- Pardon ?»

Et à cette instant, mon père sorti sa baguette, et fit apparaitre un espèce de gâteau .

« - J’ai voulu te le dire Pandora…Mais je ne savais pas comment… »

Ma mère parti dans sa chambre, frustrée et ennervée. Avant que mon père parte la rejoindre, j’eue le temps de lui demander :

« Dis papa, un jour, je pourrais faire revenir mon frère ? »
A vrai dire, il ne m’a jamais répondu…