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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 28 Fév - 14:58 |
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| Elle retrouvait cet endroit, enfin. Le transplanage lui avait un retourné l'estomac mais de ce côté là ça irait. C'était plus son coeur qui lui faisait mal qu'autre chose. Petit chaperon, nue comme un ver, pudique, toujours égarée malgré le fait que la pièce que ses yeux cristallins balayaient à ce moment précis, c'était un endroit qu'elle avait envie d'appeler chez elle. Elle s'écarta un peu de Kirill, l'image des jumelles toujours gravée dans son esprit. Mais elle ne dit d'abord rien. Parce qu'elle avait peur. Pas de lui. Jamais. Mais peur de se disputer. Encore. Elle chercha du regard quelque chose dont elle aurait pu se couvrir, pour ne pas ajouter à cela la gêne naturelle que n'importe qu'elle autre adolescente aurait éprouvé à se trouver nue devant quelqu'un. Ce n'était pas quelqu'un. C'était lui. Elle n'avait rien à lui cacher, elle était simplement toujours un peu pudique et si quand il la tenait dans ses bras cette pudeur disparaissait, quand elle se tenait à portée de regard c'était différent. Et d'ailleurs, peut-être le fait qu'il soit nu lui aussi ne faisait qu'en ajouter un petit peu. Elle détourna le regard, les joues rougissantes bien qu'elle n'eut pas vraiment la tête à ça à ce moment là. Elle l'aurait de toute façon trouver beau même si ça aurait du être la dernière chose qu'elle ait du penser.
Elle prit une veste qui se trouvait là et s'en couvrit. C'était bien sûr trop grand pour elle et même si ça ne la couvrait pas entièrement c'était bien suffisant pour elle. Le fait de n'avoir rien en dessous ne la dérangeait pas outre mesure. C'était lui qu'elle regardait avec ce nœud à la gorge, ses cheveux blonds si clairs, épars sur ses épaules et désordonnés par tant de mésaventure. Peu à peu son coeur reprenait un rythme normal mais son regard ne changeait pas de teneur. Il avait l'air de dire "et maintenant?". Sur ce visage qui depuis la dernière fois avait un peu plus gagner en maturité, on lisait l'incertitude. Et maintenant quoi? Elle attendait ses reproches, pour la lettre entre autre. Mais elle ne voulait pas rompre le silence la première, parce que ça aurait été déplacé sans doute. Parce qu'elle essayerait au mieux de ne pas laisser s'exprimer cette gamine capricieuse qu'elle avait en elle et qui avait ici, encore, quelque chose à redire. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Mer 3 Mar - 21:45 |
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Kirill transplana dans un craque sonore, dans le salon. Un petit salon chic, moderne. Un canapé de velours chocolat, et de lourds rideaux beiges. Une petite lumière tamisée, comme si un feufolet s'était logé dans un coin de la pièce pour ne jamais plus en sortir. Kirill était nu. Ella aussi. Mais il ne voyait pas cela comme étant gênant, ou quelque chose d'anormal. Il se rappelait très jeune de s'être élevé en loup puis en homme, dans les steppes sibériennes et le grand froid, puis d'avoir été couvert uniquement pour échapper au froid de la Sibérie glacée. Jamais pour se couvrir en tant que tel. Jamais pour couvrir une nudité qui, dans les pays occidentaux, déclenchaient cette gêne qui veut que l'on se couvre aussitôt du premier tissu, que ce soit une veste ou non. Le regard de Kirill se posa sur elle, détaillant la fine silhouette, aussi belle et fragile qu'il le pensait, qu'il l'aimait. Il l'aimait comme ça, comme elle était. Il l'aimait, mais elle le fuyait, quelque part. Il s'engagea dans un couloir, en silence, et prit un pantalon de toile noire, l'enfila sans rien en dessous, dans la hâte, et attrapa une des robes de lin blanche qu'il avait gardé, pour le lui apporter. Il se posa au milieu du salon, sans répondre à cette question qui attendait dans l'air. Il la toucherait avec ses mains d'homme amoureux, douces et tendres, mais jamais grossières. Il retira lentement la veste, et lui donna cette robe. Il n'allait pas la violer. Même si à cet instant, il avait ce besoin pressant de la prendre dans ses bras, de l'embrasser, de sentir ce parfum, sa peau. Il s'abstint seulement. Comme elle le regardait avec ces grands yeux qui veulent tout dire, et ne disent rien à la fois.
« Tu... » Il détourna le regard, un instant. « Tu n'as pas répondu à ma lettre... Tu es fâchée. »
Ce n'était pas une question. Une affirmation. Sur un ton neutre et plat. Il constatait seulement qu'il y avait un froid entre eux, qu'elle ne se blottissait pas tout contre lui, et quelque part, il y avait cette angoisse, tamisée au fond de son estomac, qui lui disait clairement que si cela continuait, il n'aurait plus jamais l'occasion de faire quoique ce soit. De vivre. Car sans elle, il était perdu, ce prince que l'on croyait grand, et qui pourtant ne l'était pas tant. Il souffrait. La souffrance avait quelque chose de bon dans l'attente. Mais jamais dans le châtiment en suspens.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Jeu 4 Mar - 11:01 |
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| Elle le suivait du regard, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans l'obscurité. Elle baissa un instant la tête, soupirant calmement. Ce n'était pas ainsi qu'elle avait imaginé retrouver cet endroit. Elle s'était rêvée plus heureuse que tout. Elle l'était en un sens, heureuse. Comment aurait-elle pu ne pas l'être? Mais il y avait une ombre au tableau, une crainte fichée dans son coeur... Il revenait prêt d'elle, lui retirait la veste dont elle s'était couverte avec cette infinie douceur qu'elle connaissait. Qu'elle aimait. Leurs mains se touchent, elle rougit légèrement puis passe cette robe qu'il a choisi pour elle. Mais il y a comme un mur entre eux. C'est uniquement de sa faute à elle mais elle n'y peut rien. Elle voudrait se blottir contre lui, le serrer dans ses bras, l'embrasser, un sourire sur les lèvres. Mais il y a ces quelques mots qu'elle a peur de prononcer, qui créaient cette barrière entre eux, presque tangible. De la colère? Pas tout à fait...
Kirill - « Tu... Tu n'as pas répondu à ma lettre... Tu es fâchée. » Ella - Je...', elle détournait également le regard, sa gorge nouée,' j'avais peur...
Elle cherchait son regard à lui. Elle ne voulait pas qu'ils se fuient l'un l'autre comme ça et, même si elle avait toujours peur, il fallait bien qu'elle le lui dise, parce que c'était plus fort qu'elle.
Ella - J'avais peur de me disputer avec toi. Que tu ne veuilles plus de moi ou pire, de ne plus t'aimer.', elle posa sa main sur le bras de Kirill comme pour prévenir un éventuel retrait de sa part. Elle parlait en toute honnêteté, même si la peur était toujours bien présente,' Ce que j'ai vu ce soir, ce que les jumelles m'ont dit je... c'est trop. Je peux pas accepter ça. Je ne suis pas quelqu'un de très courageux, ni toujours quelqu'un d'honnête mais ça... c'est tout ce que je haïs. Des gens que j'aimais été là bas, pas à Azkaban peut-être mais à Poudlard, et puis ça ne fait aucune différence. Est-ce que je peux savoir que des gens vont mourir et ne rien dire. Pour rien en plus ou pour des raisons que j'ignore et que de toutes façons je trouverai mauvaises? Je ne peux pas aimer ça, je ne peux pas y être indifférente non plus. Je...
Elle avait mal quelque part à l'intérieur. Kirill pouvait-il tolérer qu'elle soit si franche? Si capricieuse? Elle avait bien peur que non. Pourtant au fond elle savait qu'il n'était pas son père, qu'il ne pouvait pas l'être... elle n'avait pas peur de lui, simplement qu'il ne veuille plus d'elle.
Ella - Je t'ai répondu des dizaines de fois mais je ne pouvais pas te dire ça sur un petit morceau de parchemin. Je ne pouvais pas te dire que... Je ne peux pas t'aimer si tu laisses faire ça, si tu l'acceptes et pourtant je t'aime toujours plus que tout,'', elle était dure et c'était bien difficile pour elle de ne pas fondre en larmes, pourtant elle serrait les poings, gardait une certaine contenance. Des deux enfants Konstantine c'était elle la bornée, celle qui avait tellement tiré de Artur alors que son frère Roman avait ce côté doux et maladroit des femmes Konstantine...,'' Je t'aime. Ca ne fait peut-être pas de moi quelqu'un de bien, ou de plus aimable mais je n'y peux rien. Ca ne changera pas j'en suis sûre maintenant. Mais toi, qu'en dis-tu en sachant ce que j'en pense? Est-ce que je t'énerve? Est-ce que je t'offense? Est-ce que tu comprends que je sois fâchée parce que tu ne les a pas aidées? Que je ne comprends pas? Elles vont mourir et moi je ne les ai pas aidé...
Elle posa son visage contre son torse et se mit à pleurer doucement. Elle avait eu si peur dans tout ce chaos, et elle avait encore au coeur le fantôme de ces jumelles qui avaient tant fait pour elle. Sans doute ne leur rendrait-elle jamais la pareille.
Ella - Kirill... je te le dis parce que je t'aime. Parce que je n'ai pas le droit de te mentir à toi, même si ça me paraîtrait tellement plus simple.
Elle n'osait même pas l'entourer de ses bras bien que, la tête poser contre son torse elle cherchait sa chaleur. Elle tremblait un peu. Elle n'oublierait pas ce qu'elle avait vu cette nuit là. Avant cette nuit là, jamais elle ne s'était représenter l'horreur de voir mourir qui que ce soit devant ses yeux - et de quelle manière en plus! Son père l'avait tellement protégée de tout et de toute forme de violence. Jusqu'alors elle avait grandi dans un monde de coton blanc acidulé si confortable, si agréable, et elle en avait été la reine. Elle n'avait jamais conçu la mort autrement qu'en plaisantant ou en expriment des condoléances alors que bien sûr - et c'était normal - elle ne souffrait pas le moins du monde, ça ne l'avait jamais touchée, elle. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Sam 6 Mar - 2:29 |
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Il y a cette barrière, mais il la respecte. Il la respectera jusqu'à qu'elle tombe. Car il est certain qu'elle tombera.
« Tu... Tu n'as pas répondu à ma lettre... Tu es fâchée. » « Je... j'avais peur... »
Peur? Mais peur de quoi? Il arque un sourcil, pas certain de comprendre, mais n'ajouta rien. Kirill était quelqu'un de diplomate. Une qualité qu'il tirait de son parrain, Kveld, sans aucun doute. Quoi que Wolfgang savait se montrer des plus conciliantes dans certaines situations – quand son intérêt comptait. Kirill n'était pas un lâche, mais il disait bien souvent qu'avant d'arriver au conflit, il se permettait d'utiliser plusieurs chemins, afin de ne pas affoler les âmes pour peu de chose. Elladora n'était pas peu de chose, mais il était trop tôt pour ordonner et hurler, et sans doute que ça n'aurait aider personne à sortir de cette impasse. La communication. C'était quelque chose que Kirill avait compris au côté de Kveld le poète, le voyageur. Lui qui fut jadis ménestrel ou barde, un homme qui hurle, une sorte de troubadour des rues à pavés. Avant de finir Chef des Meutes sans comprendre pourquoi, mais tout en prenant son rôle à la sérieuse. Kirill n'était pas vraiment poète, ni barde. Mais il était diplomate. Et attentif à ce qu'elle disait. Car pour être écouter, il fallait déjà écouter soi même. Il planta son regard vairon dans le sien, sans frisson. Il était calme. Comme d'habitude.
« J'avais peur de me disputer avec toi. Que tu ne veuilles plus de moi ou pire, de ne plus t'aimer. » Cette main sur son bras... Kirill eut un sourire. « Ce n'est pas concevable, Ellah. Je t'aimerais toujours. Quoi que tu fasses. » Il parlait avec naturel, car ce qu'il disait venir de loin. De très profondément en lui. « Ce que j'ai vu ce soir, ce que les jumelles m'ont dit je... c'est trop. Je peux pas accepter ça. Je ne suis pas quelqu'un de très courageux, ni toujours quelqu'un d'honnête mais ça... c'est tout ce que je haïs. Des gens que j'aimais été là bas, pas à Azkaban peut-être mais à Poudlard, et puis ça ne fait aucune différence. Est-ce que je peux savoir que des gens vont mourir et ne rien dire. Pour rien en plus ou pour des raisons que j'ignore et que de toutes façons je trouverai mauvaises? Je ne peux pas aimer ça, je ne peux pas y être indifférente non plus. Je.. »
Les Jumelles... jusqu'au bout. Kirill ne fronça pourtant pas les sourcils. Il était resté d'un neutre. Il comprenait. Il savait bien que personne ne pouvait comprendre. Il ne voulait pas défendre son père. Il ne l'approuvait pas. Mais il ne le détestait pas non plus. C'était son père. Ce père si fier, si beau dont il se rappelait encore. Ce père qui avait vécu avec lui, qui l'avait élevé en prince et l'avait protégé comme tous les pères contre les désordres de la réalité, jusqu'à que Kirill se rende compte que le monde de la meute n'était pas le seul. Qu'il y avait un ailleurs, cruel et dur avec les êtres comme lui. Il avait accepté, pourtant. Il avait fermé les yeux sur les crimes des hommes contre son peuple. Il avait excusé le sang de ses aïeux versés. Si aujourd'hui la bête rendait la pareille, pouvait il lui en vouloir, alors qu'il avait pardonné à l'homme? Sans doute qu'il ne pouvait pas juger. L'un comme l'autre se valait. Il n'y avait, dans leur guerre, que quelques années de différence. Ni plus, ni moins que des années. Et les années, ça ne touchait pas Kirill.
« Je t'ai répondu des dizaines de fois mais je ne pouvais pas te dire ça sur un petit morceau de parchemin. Je ne pouvais pas te dire que... Je ne peux pas t'aimer si tu laisses faire ça, si tu l'acceptes et pourtant je t'aime toujours plus que tout. Je t'aime. Ça ne fait peut-être pas de moi quelqu'un de bien, ou de plus aimable mais je n'y peux rien. Ça ne changera pas j'en suis sûre maintenant. Mais toi, qu'en dis-tu en sachant ce que j'en pense? Est-ce que je t'énerve? Est-ce que je t'offense? Est-ce que tu comprends que je sois fâchée parce que tu ne les a pas aidées? Que je ne comprends pas? Elles vont mourir et moi je ne les ai pas aidé... »
Elle posa son visage contre son torse, et il posa sa large main sur cette dernière, les doigts dans ses boucles blondes. Sa princesse. Son Elladora. Il était venu la chercher dans le désordre de la guerre. Il n'avait pas eut à user de la violence, ni à verser du sang. Il était différent de tous. Kirill n'était pas violent. Pas plus que Lycaon ou Vitaly. Mais il aurait pu le devenir, dans des moments critiques. Ce moment, à ses yeux, n'avait rien de critique. Ce qui arrivait, en revanche, le serait. Wolfgang reviendrait, encore, il poserait sa main sur la joue de son fils et le regarderait dans les yeux, lui demandant encore une fois. Kirill déclinerait à nouveau, sans que son père n'y puisse rien. C'était la seule défense de Kirill. Ne pas entrez dans la guerre. Il voulait la paix. La terre pouvait bien mourir ou finir en guerre civile. On est jamais assez extraverti pour se mettre à la place de Kirill dans ces moments là.
Elladora disait que s'il laissait faire, elle ne l'aimerait plus. C'était faux. Mais Kirill se retint de dire quoi que ce soit. Il ne voulait pas se fâcher. Il était trop... fatigué, pour ça.
« Kirill... je te le dis parce que je t'aime. Parce que je n'ai pas le droit de te mentir à toi, même si ça me paraîtrait tellement plus simple. »
Il hoche doucement la tête, et sa main caresse doucement la tête d'Ellah, sans la brusquer, avec cette douceur éternelle. Il regarde le vide. Il fixe un point imaginaire. Se rappelle, de ce père, bon comme un dieu, qui aurait donné sa chemise au premier homme en difficulté. Wolfgang avait été maudit quand il aidait, il avait été détesté et chassé quand il n'était encore qu'un jeune lycanthrope de cinq siècles. Il s'était heurté aux légendes et aux rumeurs. Il avait été rejeté. C'était eux qui l'avaient changé.
« Il y a de cela sept siècles, ma mère est morte. » Il essayait de se rappeler de son visage, mais ça ne revenait jamais. « Tu dois trouver ça normal, qu'une femme meurt. Chez les lycans, la mort, c'est... différent. C'est une sorte de trahison, une sorte de damnation éternel. Mourir à la guerre est un honneur quand cela sert à notre patrie … Ma mère n'a jamais fait de guerre. Elle a toujours été des âmes les plus douces de ce monde. Et elle a eut le malheur de laisser s'échapper Lycaon quelques secondes. Elle s'est enfoncée dans la forêt, avec Vitaly et moi, pour chercher Lycaon. Il avait la patte prise dans un piège à loup, et il pleurait si fort … Ma mère l'a aidé à sortir, et on a décidé de partir aussitôt. Un chasseur est sortit et lui a tiré une balle. En pleine tête, pour l'assommer. Puis il a vidé le chargeur de son fusil dessus. Des balles en argent. Et ma mère est morte. » Il se rappelle d'un visage blanc, beau. Avec un sourire de mère tendre et aimante. « Lycaon avait... sept ans, je crois. Avant, mon Père croyait en l'homme. Il y croyait dur comme fer. Il croyait en une amitié entre les Lycans et les Hommes, alors que durant des siècles nous avions été décimé par les mêmes bourreaux. Puis après la mort de ma mère, mon Père a cessé de croire. » Il réfléchit, un instant. « C'est l'Homme qui a rendu ainsi mon Père. Jadis, il était bon et généreux. Aujourd'hui, il ne lui reste plus rien Ellah. On lui a enlevé son amour. Chez un lycan, son amour, c'est tout. On est sensé vivre une éternité avec lui. Mon Père a vécu ça comme une punition, une damnation … Ce jour là, j'ai fermé les yeux. Et plus tard encore, durant les grosses traques. Les chasseurs, des siècles durant, ont décimé nos rangs. Ils ont rendu fous nos frères et nos sœurs, et ont fait d'eux des bêtes. J'ai fermé les yeux. J'ai pardonné aux Hommes d'avoir fait le mal … devrais-je aujourd'hui me dresser face à mon Père, lui reprocher une faute qu'y est commise depuis des siècles, et que l'on a jamais reproché à l'Homme? … je ne sais pas. Je n'en sais rien. Je n'adhère pas. Je ne respecte pas non plus cette voie. Mais je la trouve légitime. On ne récolte que ce que l'on sème, Ellah. Et je n'ai pas le droit d'intervenir. Cette guerre n'est pas la mienne. En me dressant dans cette dernière, je deviendrais aussi bête qu'eux. »
Il serra le petit corps contre lui, soupirant doucement à son oreille, un soupire las.
« Je ne veux pas t'impliquer dans une guerre. Son dénouement ne nous appartient pas. Et si tu me détestes pour laisser faire cela, alors sans doute devras-tu également haïr ton père d'abattre des nôtres, et également haïr l'Homme en général de ne chercher que la douleur de son prochain. Je ne me fâcherais pas, Ellah. Tu as une vision d'adolescente. Tu vois avec tes yeux humains la mort de tes amis, de tes proches. La guerre, en général. Je vois avec d'autres yeux. Mais je ne t'en veux pas. Tu as ton avis. Je le comprends. Mais je ne pourrais jamais le partager. Car Wolfgang est mon père, et que quoi qu'il fasse, il est de mon sang et n'est pas mauvais. Et que tu restes Ellah, mon amour, et que je ne supporterais pas que tu cesses de m'aimer. »
Kirill avait un sourire calme. Ce qu'il venait de dire était neutre. Ni pour les uns, ni pour les autres. Il avait bien appris de Kveld le sage et de Moëris la doyenne.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Sam 6 Mar - 14:15 |
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| Kirill - « Ce n'est pas concevable, Ellah. Je t'aimerais toujours. Quoi que tu fasses. »
Elle eut un pâle sourire. Le genre de sourire qui voudrait bien vous donner le bon dieu sans confession mais qui au fond le sait. Toujours si seulement ça existait. Même pour une créature qui a reçu l'immortalité en cadeau - c'était ainsi qu'Ella le voyait pour l'instant - l'éternité cela pouvait s'arrêter du jour au lendemain. Comme ça. Pour rien. Mais c'était si rassurant de se l'entendre dire. Toujours. Quoique tu fasses. Oh ça elle ne ferait rien pour qu'il cesse de l'aimer. Mais elle savait à quel point elle pouvait être insupportable parfois, elle le savait bien.
Il posait ses mains sur elle et elle se sentait toute petite. C'était si rare. Elle avait toujours cette impression d'ordinaire qu'elle pouvait prendre le monde dans sa main. Là c'était lui qui la contenait entre ses bras et ça n'avait rien de terrifiant bien au contraire. Ils parlèrent. Elle l'écouta surtout, ne l'interrompant pas quand il lui parlait de sa mère et ce même si elle connaissait cette histoire. Elle n'imaginait pas ce que ce pouvait être de perdre sa mère de cette façon. Mais elle le serrait contre elle tendrement, de cette façon qui apaise même s'il elle n'enlèvera jamais la douleur. Elle l'avait compris et accepté. Dans leurs lettres.
Kirill - « Je ne veux pas t'impliquer dans une guerre. Son dénouement ne nous appartient pas. Et si tu me détestes pour laisser faire cela, alors sans doute devras-tu également haïr ton père d'abattre des nôtres, et également haïr l'Homme en général de ne chercher que la douleur de son prochain. Je ne me fâcherais pas, Ellah. Tu as une vision d'adolescente.', Oh diable qu'elle aurait voulu qu'il la voit comme une femme. Non elle ne voyait plus avec ses yeux d'adolescente. Plus maintenant. C'était fini.,' Tu vois avec tes yeux humains la mort de tes amis, de tes proches. La guerre, en général. Je vois avec d'autres yeux. Mais je ne t'en veux pas. Tu as ton avis. Je le comprends. Mais je ne pourrais jamais le partager.', son coeur se serra mais elle ne dit toujours rien, seules quelques larmes et ses bras qu'elle serrait un instant plus fort indiquaient une réaction à la sentence tombée,' Car Wolfgang est mon père, et que quoi qu'il fasse, il est de mon sang et n'est pas mauvais. Et que tu restes Ellah, mon amour, et que je ne supporterais pas que tu cesses de m'aimer. » Ella - Je ne supporterai de ne plus t'aimer. Je ne peux pas plus t'aimer, je le sens... c'est tout.
Et c'était effectivement tout. Elle avait dit ce qu'elle avait sur le coeur, et lui de même. C'était tout ce dont elle avait besoin même si elle en ressortait hésitante. Pouvait-il vraiment la regarder avec les mêmes yeux qu'avant. Elle avait besoin d'éprouver encore l'affection de Kirill pour savoir qu'elle l'avait réellement acquise pour toujours, qu'elle n'irait jamais se dégradant et que, comme ça aurait sans doute pu l'être avec un garçon de son âge, un mortel, elle n'aimerait jamais sans qu'on lui rende la pareille. Elle s'écarta légèrement de lui, passant ses mains sur ses bras nus. Un sourire timide lui passa sur les lèvres. Pas de fausse pudeur, simplement les derniers pans du mur qui avait cru les séparer un instant. Elle ne savait pas encore comment s'y prendre pour lui faire savoir qu'elle avait excessivement besoin de le sentir contre elle, de l'embrasser et de le toucher. Elle repensait un instant à la question qu'elle avait laissée sans réponse. Elle n'aurait peut-être pas du, sous le seul prétexte qu'elle voulait que tout soit parfait pour eux. Mais ça ne faisait rien. Elle pouvait bien ce passer de tout si elle était avec lui.
Elle jeta un regard circulaire autour d'elle, prenant si doucement conscience qu'ils y étaient arrivé. Qu'ils vivraient ensemble désormais, du moins elle l'espérait. Se hissant sur la pointe de pieds, elle passait ses bras autour de sa nuque l'attirant à elle, contre ses lèvres qui n'appelaient plus que le baiser. Un baiser amoureux, d'abord chaste puis moins. Elle le rompit cependant, sans vraiment s'écarter de lui, elle parlait sur ses lèvres:
Ella - C'est pour de bon cette fois n'est-ce pas? Plus jamais autant de temps séparés l'un de l'autre?
Elle semblait prête à être heureuse malgré les inquiétudes que cette nuit laisserait. Il y avait encore la question de l'émancipation à régler mais ce n'était que l'histoire d'une signature qui ne serait certes pas facile à demander mais qu'elle était résolu à obtenir. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Sam 13 Mar - 18:59 |
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« Car Wolfgang est mon père, et que quoi qu'il fasse, il est de mon sang et n'est pas mauvais. Et que tu restes Ellah, mon amour, et que je ne supporterais pas que tu cesses de m'aimer. » « Je ne supporterai de ne plus t'aimer. Je ne peux pas plus t'aimer, je le sens... c'est tout. » « Et c'est aussi bien comme ça. »
Il eut un sourire un peu amusé, un peu moqueur aussi, comme si quelque part, le tragique de la situation, qui liait leur deux destins, ne l'affolait pas. C'était sans doute qu'il n'avait rien trouver de plus beau qu'un amour qui dure éternellement. Il l'avait aimer, dès le premier instant. Pour sa chaire succulente. Puis pour ses yeux bleus, et ses blonds cheveux. Sa voix ensuite, qui résonnait dans son crâne comme une vieille ritournelle. Puis il y avait eut l'inclinaison de son esprit, son humeur, son caractère. Tout l'avait imprégné à une vitesse impressionnante, et il ne s'en plaignait pas, car jamais personne n'avait su le toucher au plus profond de sa chaire. Pas plus qu'une nuit en tout cas. Le temps d'être ivre et de sourire à la vie. Pas plus. Alors qu'avec Elladora, il savait. Oui, il savait que même si tout cela durait une éternité lycane, il ne s'ennuierait jamais avec elle. Les même élans de tendresse, les mêmes désirs, envies, les mêmes rougeurs. Ils apprendraient ce que signifie l'amour, la passion dévorante. L'éternité. Un drôle de mot pour elle, sans doute, qui se cru pourtant mortelle. Si seulement … oh non. Il n'aurait pas supporté de la voir vieillir. Non pas qu'il l'aurait moins aimé quand elle aurait été âgé, mais il n'aurait pas supporter de la voir se rapprocher de la mort, qui les aurait séparer, tous les deux. Pas question.
Il frissonna en sentant ses mains sur ses bras, et la regardait, avec un regard qui est chaud et qui brûle d'une passion qu'il clamait par tous les pores de sa peau. Il l'aimait. N'importe qui aurait pu le voir. N'importe qui, même le plus aveugle de tous. Car il avait le regard doux qui caresse les passions les plus pures et les plus saines pour l'âme. Il l'aimait à en mourir, à se retourner tous les dieux contre lui. Sans Elladora, aurait-il eut une raison de refuser la guerre à son père? Sans doute aurait il fermé les yeux, aurait il haussé les épaules et l'aurait il suivi dans un nouveau massacre. Mais cette fois-ci, c'était différent. Il y avait Ellah, alors tout changeait. Il se laisse faire, docile, comme un gros chien que l'on caresse au coin d'une rue, et qui vous suivrait toute la vie. Il se pencha, un peu, rejoignant les lèvres, et les baisa chastement tout d'abord, puis plus profondément, avec cet amour dégoulinant de sentiments divers et variés, et tous forts pourtant. Il laissa son coeur battre fort dans sa poitrine, et eut un sourire calme et tendre.
« C'est pour de bon cette fois n'est-ce pas? Plus jamais autant de temps séparés l'un de l'autre? » Il eut un petit sourire amusé, et la serra tout contre lui, attendri par cette question enfantine, et pourtant combien elle était triste à l'oreille du grand loup. Il en avait presque oublier que ça faisait déjà cinq mois. Il caressa le dos blanc, de sa main large et longue. Si puissante. Et pourtant si douce. « Je ne les laisserais pas te reprendre … plus jamais. »
Il est si grand, et elle si petite quand il la presse contre lui, ses mains dans le dos. Il sent son parfum, et il niche son visage tout contre sa gorge. Il sent le parfum, la nuit. Le sang, la main du sale homme qui … il ferme les yeux, embrasse la peau comme il l'a fait, cette première fois là, la lèche du bout de la langue et mordille la peau blanche. Sa langue dessine sur la peau des sillons fins de salive, et il la sert un peu plus, les mains se font possessives, épousent ici une nuque à la basculer en arrière, et là une hanche, à la serrer contre lui. Il la possède entièrement comme il l'embrasse, sa gorge, sa nuque, sa peau. Il veut tout, sans même qu'il ne s'en rende compte.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 14 Mar - 15:45 |
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| Kirill - « Je ne les laisserais pas te reprendre … plus jamais. »
Et comme il dit cela c'est elle qu'il prend, qu'il serre dans ses bras. Ne sait-il pas comme elle frissonne simplement à sentir cette large main, rassurante, effleurer son dos nu? Si. Cela ne peut lui échapper. Il la serre encore et elle qui d'abord se blottit contre lui, reconnait le dessin de sa langue sur le grain si fin de sa peau blanche. Il lui revient le souvenir de cette première lune, de toutes ces attentions qu'il avait vu refusées. Oh était-elle si cruelle cette gamine aux airs de petit chaperon perdu? Non pas. Elle n'est que capricieuse. C'est une enfant. Il le sait. Elle, l'ignore. Elle se croit, elle se voudrait femme. Juste pour lui. Et c'est ainsi qu'elle se sent quand il la tient comme ça, quand il lèche sa peau sucrée pour en faire disparaître toute profanation. Comme il fait battre son coeur fort quand il va un peu trop loin comme ça. Et comme son souffle s'emballe soudain, elle ferme les yeux, se laisse posséder par ses mains tant amoureuses que jalouses, captatives. Ses mains qui la bercent en même temps qu'elles la dévorent déjà, simplement en se faisant les complices de la bouche de Kirill qui désormais embrasse sans retenue. Va-t-il trop vite?
Elle avait cédé un instant, s'oubliant sous tant de caresses, sous tant de douce sauvagerie mais non. Elle refait surface. Enfant ou femme, voilà qu'elle le repousse de baisers charmants. Oh on aurait pu croire qu'elle ne faisait là que communiquer de la fougue, mais ses petites mains qu'elle glisse presque à grand peine entre elle et lui ne laisse pas penser une telle chose. Ce sont bien ses lèvres pleines et douces qui le repoussent avec tant d'audace - enfant capricieuse - qu'enfin elle finit par lui échapper, reculant de quelques pas, le souffle encore court de l'excitation toute naissante et pourtant déjà si forte. Elle déglutit, les lèvres entrouvertes alors qu'elle reprend son souffle, sa contenance - femme fière, difficile, insoumise. Que veut-elle avec ses yeux là? Ces yeux cristallins qui défient, qui dise "ose...". Non ce n'est pas vraiment ça. Elle recule encore d'un pas. Un seul. Puis baisse le regard, elle est si charmante dans un rayon de lune. Alors, hésitante, elle frissonne d'avoir quitté la chaleur de Kirill qui se tient toujours devant elle. Ses mains passent sur ses épaules, les dénudant et le tissus blanc glisse dans un froissement timide jusque sur ses seins avant que ne glissant ses doigts sous le tissus, pudique, touchante, elle ne laisse la gravité faire le reste. Sa robe blanche la quitte pour aller caresser ses chevilles et c'est une Ella rougissante, les joues cuisantes, qui la ramasse et la pose soigneusement sur le bord du canapé.
Enfin elle ose le regarder dans les yeux, sans dire je me donne à toi mais c'est tout comme si. Elle approche tout timidement. Elle a peur d'avoir été trop audacieuse. Et là, dansle seul appareil que la Nature puisse tolérer, elle vient tout contre lui, les reins cambrés comme elle se hisse jusqu'à ses lèvres sur la pointe des pieds, ses mains sur le torse déjà nu de Kirill. La voilà rendue à son conquérant, ses lèvres se referment sur celles de Kirill et elle se fait un habit de ses bras. Elle n'a pas eu peur un seul instant, elle est prête. Elle n'est plus une enfant. Qu'il le sache maintenant comme elle glisse ses mains dans ses cheveux bruns et que leur corps se pressent l'un contre l'autre tout amoureusement. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 21 Mar - 0:03 |
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Il embrasse cette gorge comme on embrasse un fruit trop longtemps défendu, avec cette amour le plus total, le plus complet, le plus démonstratif. Un affamé n'aurait pas fait tant d'histoire à croquer dans le fruit défendu, mais lui se tends si tendu quand il la sert contre lui, quand il embrasse la gorge, la lèche à y tracer des arabesques de bave, qu'il sent lui, qu'elle doit sentir aussi. Sa peau frisonne, et elle s'y abandonne, poussant Kirill à embrasser de moins en moins chastement, mordillant ici et là la peau offerte, comme il l'embrasse de plus en plus, de plus en plus fiévreusement, la serrant de plus en plus.
Seulement, si elle cède, c'est pour mieux le repousser, un peu, et il se laisse faire, embrassant quelques dernières fois les lèvres offertes, et la regarde. Il se dégage de lui toute la chaleur des lycanthropes. Il cesse enfin, ses lèvres, mais déjà elle l'appelle, oui, sans doute, mais il se retient, comme un animal qui attends le bon moment pour avancer, comme un jeune amant qui attends le moment pour embrasser, ou encore le moment pour se confesser. Lui attends juste un ordre, quelque chose. Si c'est trop rapide, soit. Qu'elle le dise. Aussi, pour ne pas la gêner, il regarde son visage. Jamais son corps. À quoi bon? Ce n'est pas ce qu'il préfère en elle. Non. Son endroit favoris, c'est ses yeux bleus. Ses yeux bleus, qui dès la première nuit l'ont frappé comme une flèche cruelle et puissante, en plein coeur, et l'ont écorché de sorte que les deux corps se retrouvent empalés sur une seule et même flèche, bien blottit, l'un contre l'autre, avec aucune possibilité de fuite. Ils sont emprisonnés, et ne s'en plaignent pas. Au contraire.
Le regard du lycanthrope se fait plus clair quand elle se dénude du tissu blanc, bien moins pudique que quelques secondes auparavant, mais toujours assez pour rougir de se trouver nue, ici, devant lui, et le pivoine de ses pommettes font sourire l'homme, qui a déjà vu, qui connaît déjà, et qui pourtant trouve cela d'elle bien plus touchant que n'importe quoi d'autre d'une autre. Il l'aime, quand elle est ainsi, quand elle le regarde, avec ce regard fier et bleu. Ce regard. Elle s'approche, il la laisse se coller à lui, l'entoure de ses bras comme elle se cambre, et que lui se penche, s'arque voûte pour embrasser les lèvres qui quémandent de l'attention, alors qu'elle pose déjà ses mains dans les cheveux bruns. Il se sent chaud comme une braise déjà brûlante depuis cent siècles, et là ravivée par de l'huile. Il se calme, il frissonne, et finalement se penche, attrape les cuisses de la jeune fille pour la soulever, comme une petite fille, une princesse, une mariée, et la pose sur le lit. Il monte aussitôt, accompagne son mouvement. Il ne touche pas son corps – pas encore, fixe les yeux de la belle, se colle à elle, son torse contre le sien, et l'embrasse plus langoureusement quand sa poitrine petite et ronde se presse contre son buste, et que le frottement le fait rougir de quelques pensées plus adultes que d'autres.
Il reste ainsi, l'embrasse, et si son instinct lui dit de retirer aussitôt son pantalon, il attends, et sa main dessine les hanches de la belle, les dessine, doucement, par effleurement. Il effleure, il reste prudent, pour ne pas brusquer l'enfant qui devient femme. Il ne le faut pas. Pas pour une première fois.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Mar 6 Avr - 11:02 |
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| Elle se laisse porter dans ses bras comme si quelque part, c'était là ce qu'il devait se passer. Princesse elle l'avait toujours été, au moins dans le coeur d'un homme. Désormais elle serait la sienne, son amour s'il le voulait bien, sa princesse parce qu'elle réclamait tant d'attention, tant de manières tendres et délicates. Et il les avait. Lui qui était prince à son coeur, à ses yeux, mais bien au delà, lui qui l'était vraiment, il l'enveloppait de son amour, la déposer sur le lit comme on dépose une fleur fraîche, sans rien abîmer sans rien froisser. C'était là la manière de Kirill. Elle l'avait toujours connu ainsi, de cet instant déterminant dans la forêt interdite où leur regard s'était croisé, jusqu'à maintenant, à une minute à peine d'une union plus sacrée que les autres, la seule qui soit porteuse d'une quelconque valeur morale et sentimentale, une union dans la simplicité qu'elle connaîtrait pour la première fois. Elle tremblait sous ce corps chaud, ses gestes à elle étaient imprécis car ils étaient les tout premier. Les premiers baisers échangés dans un lit qu'ils partageraient toujours, les premiers effleurement de ses doigts graciles sur une peau nue, une peau d'homme, brûlante mais si douce à la fois. L'un contre l'autre leur coeur se parlaient en battement murmurés, intimes et fougueux tout à la fois. Elle le regarde. Il rougit lui aussi et comme il est beau. C'est son visage que sa main vient caresser le premier pour accompagner un baiser amoureux. Elle redessine le contour de ce visage, le rugueux léger de ses mâchoires d'homme, et sa main se pose sur son épaule, presque le poids d'une plume, en tout cas sa douceur.
Ses yeux cristallins s'éclairent d'une étrange lueur quand Kirill effleure ses hanches, mais dans ce regard là pas d'interdit, pas de mise en garde. Simplement l'innocence de la découverte. On pourra dire ce que l'on voudra, si elle avait eu tous les garçons qu'elle avait voulu, elle n'en avait jamais voulu aucun comme elle le désirait lui. Jamais jusqu'à laisser toucher du bout du doigt sa peau nue, ses cuisses fuselées de danseuse de boîte à musique. Jamais. Il était le premier à éprouver le satin chaud de sa peau, et son souffle caressant contre ses lèvres. Il faut encore un instant à l'enfant pour quitter ses caresses d'enfant et connaître celles plus douces des femmes. Elle devient déjà femme, se transforme, embellie sous ses yeux. Alors les deux petites mains posées sur le torse de Kirill, jusque là hésitantes, mal assurées, glissent le long des muscles dont le dessin est apparent, glissent sur son corps qui la surplombent. Se pose sur sa ceinture mais n'ose pas, alors à nouveau, elles repartent, effleurant du bout des doigts, pour choisir de se poser sur les reins de l'homme qui l'étreint. Elle ne mais jamais fin à leur baisers que pour le regarder, lui sourire, lui dire qu'elle l'aime. | |
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