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| I'll Screw it up Every one Year. | |
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Dim 13 Déc - 22:37 |
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| feat. Greg Kelso(s)Qu'est-ce que Monsieur Kelso avait fait aujourd'hui? Rien de bien remarquable. Il avait réussi à mettre Georgie Thompson dans son lit. Ce n'était pas que c'était un exploit, il en avait déjà mis plein des filles dans son lit. Enfin là ce n'était pas tout à fait vrai, il ne l'avait pas mise dans son lit mais simplement dans la salle désaffectée du rez de chaussée à l'inter-cours, si vous me passez la vulgarité. Alors oui il y avait de quoi se vanter mais pas plus que d'habitude. Ensuite il était aller à son entrainement de Quidditch dont il était sorti tout fier et tout transpirant et il en avait profiter pour mater William dans les douches, prétextant de lui raconter ce que Thompson donnait au lit. En plus ce jour là l'entrainement un peu particulier, ça avait plutôt un genre de match "amical" contre gryffondor. Une rencontre plutôt musclé mais le batteur c'était donné à fond et il n'avait pas fait de quartier, pas même devant Aaron Vanna Syl. Il s'était juste contenté de sauter de son balais sans un regard sur le gryffondor et pire encore il était parti en rigolant avec un autre gars de l'équipe et en lui tapant dans l'épaule. Les deux quittèrent le stade en rigolant comme s'ils avaient été les meilleurs amis du monde alors que c'était à peine si Kelso se rappelait de son nom. C'était le dernier arrivé de l'équipe aussi. Bref Greg Kelso avait passé une excellente journée. Quelque chose de fabuleux et surtout il n'avait pas du tout calculé Aaron Vanna Syl. Vous me direz oui et alors? En quoi cela changeait des autres jours? Des autres jours en rien, mais la nuit venue cela faisait bien souvent toute la différence pour le gryffondor et le serpentard qui séchaient le couvre-feu pour se retrouver. Et ce jour là n'était pas vraiment comme les autres jours. Certes je ne vous le cache pas, pendant le cours du professeur O'Maclagen il passa son temps à envoyé des billets un peu salaces aux triplettes de Poindeslash, s'était endormi en cours de sortilèges ce qui lui avait valu de se faire collé, puis il s'était fait viré en essayant simplement d'aller en cours de botanique pour voir si la prof serait plus encline à l'accepter, malgré qu'elle l'a informé qu'il était dispensé à vie d'assister à ses cours. Enfin bon, après avoir effectué sa colle, Kelso sortit du bureau du professeur Van Hellsing sur le coup de 7h passé. La punition lui avait fait perdre plus de temps qu'il n'avait cru. Alors il était en retard maintenant. Il sentit une pointe de panique le prendre au coeur. Il savait qu'il s'était conduit comme un enfoiré toute la journée, et même pas que. Il se conduisait tout le temps comme un enfoiré avec Aaron parce qu'il n'avait pas les couilles d'assumer. Il le savait ça. Ces derniers temps ils n'avaient fait que se jeter là dessus. Et même si le serpentard n'en disait rien, ça lui faisait un mal de chien à l'intérieur. Il courut vers l'endroit où ils se retrouvaient. Il ne pouvait pas ne pas être là. Pas ce soir. C'était leur soir ce soir là. Mais voilà, Greg était en retard et il n'avait aucune excuse. Il fit le tour du couloir, en évitant le concierge deux fois d'ailleurs. Avant de trouver Aaron dehors. Un instant la panique quitta le vert-et-argent. Il eut le sourire aux lèvres en voyant la silhouette de son sang-et-or. Ce genre de surnom, il ne se le serait jamais permis en pleine journée. Mais Aaron, le savait, il le saurait, quand ils n'étaient que tous les deux il les disait ses mots d'amour et ses noms si doux. Et il les pensait c'était bien ça le pire. Qu'aurait-il fait maintenant si Aaron le plaquait? Non, c'était ridicule. Aaron n'allait pas le plaquer. Kelso approcha à pas de velours et lui entoura la taille de son bras. Il faisait très froid dehors, le parc était couvert de neige et Greg n'avait qu'un t-shit d'été, et une casquette vissée sur la tête. Pas de quoi se tenir bien chaud mais il avait chaud au coeur c'était tout ce qui comptait: Kelso - Désolé je ne voulais pas que tu crois que j'avais oublié j'étais juste... chez Van Hellsing.Il l'embrassa dans le cou, respirant son odeur avec une douceur toute contrastante avec ce qu'on avait déjà pu voir de Greg "La Bête". Il caressait sa peau du bout de son nez, les yeux fermés et son souffle formait une vapeur blanche et tiède. Kelso - Tu as très bien joué cet aprem au fait...Vous avez l'impression qu'il lui parle de la pluie et du beau temps? C'est le cas. C'est toujours ce qu'il fait quand il se sent mal par rapport à Aaron. Il sait qu'il n'est qu'un minable et qu'il ne le mérite pas mais bon Dieu, qu'il lui pardonne encore. Il se fera pardonner. Il a prévu quelque chose de particulier pour ce soir, quelque chose d'unique. Pour lui seulement.
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Dim 13 Déc - 23:53 |
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| Impatient! Il s'était réveillé avec un sourire large sur les lèvres, tellement que pendant un moment Roman s'était demandé s'il allait se marier ou s'il y avait quelque chose de spéciale dans sa journée. Eurydice aurait pu resté accrocher à son bras toute la journée, pour lui arracher les vers du nez, mais mademoiselle la belle rousse était bel et bien occupée par le petit entraînement de la matinée qui préparait le match amicale de l'après midi. En toute liberté, Aaron sécha l'entrainement – au grand damne d'une Karly exaspérée – et monta dans les étages, pour parler à Betsalel de sa rencontre avec le mystérieux inconnu dont il rabâchait les méfaits, et les exploits, tous les jours que Dieu faisait. Betsalel ne l'avait plus vu sourire autant depuis des semaines. Il avait toujours été très énergique, mais là, ça dépassait tout ce que le gryffondor avait connu, et ça le surprenait. Aaron ressemblait à une puce. Enfin, ressemblait, plus exactement. Dès l'inter cours de la matinée, vers dix heures, il descendit les étages pour se rendre au cours de sortilège, et il fut bel et bien stoppé dans son élan, comme si il venait de prendre un violent coup. Le coup n'était pas violent, ni brutal. Il était impitoyable. Comme une honteuse trahison. Il était devenu rouge. De colère. Mais c'était peut être – et surtout – les larmes sur ses joues qui lui avaient donné cette couleur vermeille. Il avait couru dans les couloirs. Il avait raté le cours du directeur de Serpentard avec une aisance bien étrange et avait assisté au cours de botanique avec attention, sachant bel et bien que Lilith Grey ne voudrait jamais de Kelso en cours. Il n'y avait pas là l'envie de se venger, ni même les prémices d'une haine sans borne, à défaut d'un esprit vengeur, Aaron se contentait d'une mine triste tout au long de la journée. Betsalel le lui avait demandé, il avait haussé les épaules. Eurydice lui avait crié par trois fois de se reprendre, mais à quoi bon? Ça faisait un an. Il aurait aimé le leur dire. Regardez moi, comme je suis bête, je me fais avoir, je suis un petit pantin, on se sert de moi, et je dois sourire? Mais il ne disait rien, les lèvres closes par un serment qui n'existait que dans sa tête. Il aurait pu crié que Kelso était gay, un traître, un amant adultère, mais après tout... ça n'était pas du niveau du Vanna Syl. Il n'était pas sa cousine, ni son cousin. Il avait le coeur pur d'une éducation rigoureuse mais pleine de bonté, d'une mère aux caresses tendres et aux histoires qui finissent bien. Bien malgré lui, il espérait qu'il allait se réveiller dans ses bras, que tout serait passé, mais rien ne passait. Surtout pas à Poudlard où les nouvelles allaient bien vite. Il croisa deux fois Georgie, et n'osa pas la regarder dans les yeux. Il l'avait mal jugé. Il marcha encore un peu dans les couloirs. Non. Il ne pouvait pas en vouloir à la gryffondor. Elle n'avait fait que succomber au prédateur. Elle n'était pas comme ça. Elle était... une victime. Encore une. Il eut un rire moqueur et renifla. Il ne fallait pas pleurer. Pas pour ça. Ça n'en valait pas la peine. Il regarda l'heure. Il était en retard... il était en retard. Il pouvait être n'importe où à cette heure-ci. Avec une Poindeslash? Il eut un petit rire moqueur et posa son dos contre le mur. Il était bête, il était bête, il était bête. Une proie trop facile, trop docile. Un an. C'était leur jour, et il était en retard. C'était ridicule. Aaron le coureur de jupon, le si gentil... bafoué comme une vulgaire putain. Par un fils de riche qui ne voulait pas s'avouer vaincu sur son terrain de chasse. Il regarda ses pieds. Ses jambes tremblaient. Un peu. Il soupira doucement. Ça ne pouvait pas vraiment durer. Il ne pouvait pas tout garder pour lui. Il n'était pas fort. Il était faible. Il l'avait toujours dit. Faible comme un nouveau né. Il avait trop de poids sur ses épaules. Beaucoup trop. Bien. Il était en retard, lui aussi. Aaron était en retard, mais pas encore assez pour que Greg se retrouve tout seul dans le jardin. Il poussa la porte et marcha sur l'herbe, un petit moment, se dirigeant sans trop le vouloir vers le lac. Il avait un peu mal au coeur. Il avait perdu le match, il avait mal joué. Il avait mal joué car quand il voyait Greg Kelso, il avait juste envie de fondre en larme. Ô, il s'était battu, il ne fallait pas croire. Il avait cassé un balais chez l'adversaire – comme par habitude. Mais il avait mal joué par rapport à d'habitude. Il n'en avait pas eut l'envie. Juste pas envie. Il s'arrêta prêt du lac et regarda devant lui, le lent clapotis des vaguelettes, sur la berge. Le petit bruit le fit sourire, tristement. Il était de plus en plus en retard. Il ne viendrait peut être pas, au final. C'était le bon jour pour le quitter, non? Un an. Ça faisait tragique, dramatique. À la hauteur de Greg Kelso, non? Aaron sursauta en entendant quelqu'un venir et n'eut pas le temps de se retourner que déjà une main passait autour de ses hanches. Il fronça doucement les sourcils. Ses pieds dans la neige, il sentait pourtant le bras autour de lui comme un lien sécurisant, qui l'aurait fait ronronner en temps normal, mais cette fois-ci, rien. Juste rien.
« Désolé je ne voulais pas que tu crois que j'avais oublié j'étais juste... chez Van Hellsing. »
Aaron sentit ses lèvres dans son cou mais ne frissonna même pas, se tournant dans ses bras, un peu sévère, pas vraiment – il n'avait pas l'habitude – mais c'était choquant sur son visage qui, d'habitude, souriait. Ô, Kelso ne pourrait pas le voir, car déjà il se frottait à lui, doux certes, mais comment était il avec les autres de toute façon?
« Ou pas. » La remarque était cinglante. D'un froid étrange dans la bouche du Vanna Syl. « Avec Thompson? Ou avec Poindeslash peut être? Y en a tellement... »
Il aurait voulu le frapper, le cogner, se défouler, mais Aaron ne pouvait tout simplement pas. Il baissa finalement les yeux, car il savait qu'il ne pourrait pas lui tenir tête en le regardant. Il fixa ses pieds. Les pieds, c'est toujours bien. C'est le dernier refuge du soumis qui se révolte. Il le pense, sincèrement. Du soumis qui aimerait hurler : tu aurais pu éviter, au moins aujourd'hui, d'aller voir ailleurs. Je ne te demande pas grand chose... juste pas aujourd'hui. Hier, demain, qu'importe. Mais pas aujourd'hui. Mais rien ne sort. Ses yeux rougis. De par le froid ou car les prunelles s'humidifient? Il n'en sait trop rien. Pas encore.
« Tu as très bien joué cet aprem au fait... » « Ce n'est pas vrai. » Il renifle, une fois. Aucune larme ne glisse, pas encore. « C'est faux. J'ai raté plusieurs cognards... j'ai... Je t'ai regardé et tu m'as snobé pour ce connard de Sean. Je suis sûr que tu le connais même pas... »
Aaron secoue la tête et s'écarte de Greg. Par habitude, il l'aurait invité sous son large manteau noir, qui lui fait quasiment une robe, mais là, non. Pas question. Il fronce les sourcils, enfouit son visage derrière l'épaisse écharpe aux couleurs de gryffondor et renifle, serrant les poids. Il n'hurlera pas. Il n'a presque pas de voix.
« J'en ai marre. Je ne te demande pas grand chose, et à chaque fois, tu bousilles tout. Je ne te demande même pas de m'aimer, juste de faire semblant. Je ne te demande pas de m'être fidèle, mais... mais... merde, Greg! » Il est exaspéré, une larme coule, toute seule. « C'est nos un an, et tout ce que tu trouves à faire, c'est te la taper! Tu aurais pu attendre demain, non? Demain ou aujourd'hui, ça aurait pas éveillé les soupçons! Je sais pas, moi... demain, c'est pas grand chose... je te demande que ça, et toi, tu... » Il essuie sa joue, de sa main qui tremble, un peu maladroit. Il aimerait hurler, mais ça attirerait les gens, les préfets, et il n'est pas en état d'argumenter quoi que ce soit. « J'te demandais juste ça, et toi, t'as tout foutu en l'air... »
Sa voix s'étrangle. Son nez, sa bouche disparaissent derrière son écharpe, et sa main reste posée contre sa joue, quand l'autre sert son manteau, le long de son corps. Il aimerait hurler. Il sait également qu'il ne le fera pas, car il n'a plus assez de voix, et qu'il ne veut pas lui nuire. Même si la douleur est grande, même si c'est douloureux à en crever, il ne fera rien qui puisse lui nuire.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Lun 14 Déc - 0:56 |
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| Il n'a attendu que ça de toute la journée, finalement. Aaron est comme sa drogue. Le simple fait de le serrer contre lui, lui fait oublier qu'il crève de froid là dehors. Il pourrait se perdre dans ce câlin tendre comme chaque nuit qu'ils se sont endormis dans les bras l'un de l'autre. Mais il le sent. Aaron ne veut plus de lui, du moins, il ne veut pas de se bras autour de lui et quand Greg insiste en l'embrassant à la gorge il se dérobe. Il ne le veut plus. Ce n'est peut-être même pas vrai mais c'est la peur quasi-phobique de Greg qui parle. Le Serpentard serre les dents. Il ne va pas chialer comme... comme une tapette. C'est un Kelso, pas une chiffe molle. Ce genre de chose quoi. Et cette expression sur le visage d'Aaron. Il se la prend comme une claque en pleine gueule. Qu'a-t-il fait? Pourquoi a-t-il tout fait pour torturer Aaron, spécialement aujourd'hui? Ce n'était pas qu'il voulait lui faire du mal. Pour rien au monde il n'aurait voulu une telle chose, lui qu'il aimait serrer doucement dans ses bras, le sentir fragile contre lui comme s'il allait pouvoir le protéger de la terre entière avec cette sensation de plénitude bénie qu'il n'a qu'avec lui... et résultat: il serre les bras sur un corps aux courbes de serpent et l'étrangle lui, son amour fragile et unique. Est-ce bien comme ça qu'il le voit. Oui. Il l'a toujours protégé quand ils faisaient l'amour. Il y a toujours mis les manières, et les mots les plus tendre et même ce soir, il n'avait rien oublié de ce genre de chose. Ce qu'il avait prévu pour cette nuit c'était tellement... attentionné, prévenant, romantique. Simplement amoureux. Mais il voyait déjà le moment où il ne pourrait même pas lui offrir ce moment, parce que dans ce regard noir, Aaron le quittait déjà. Un petit peu. Et à cet instant, les bras sûrs de Kelso, toujours autour de la taille d'Aaron, tremblent. C'est de la frousse liquide qui lui coule dans les veines mais il ne va pas encore le montrer. Il n'est pas un faible. Il est l'élite, c'est lui qui ne devrait pas trembler. Mais pourtant là dans la neige, c'est Aaron qui ne tremble même pas sous ses baisers.
Aaron - « Ou pas. Avec Thompson? Ou avec Poindeslash peut être? Y en a tellement... » Kelso - Je...', il s'écarte d'Aaron, le froid l'incommode d'emblée, il a le regard fuyant une seconde mais finalement il plante son regard dans le sien avec l'air sûr de toujours, mais c'est un faux air de château de cartes qu'Aaron n'aura qu'à shooter pour faire s'évanouir la supercherie,' Elles? Ecoutes. Je sais que je me conduis toujours comme un... comme un enfoiré affectif mais ça veut rien dire. Elles ne comptent pas. Tu sais bien qu'elle ne comptent pas. Y a que toi Aaron...
C'était la vérité mais combien de fois le lui avait-il dit ça? Qu'il n'y avait que lui qui comptait. Et quand est-ce que ça ne marcherait plus, plus du tout? Ce soir? Alors que ça fait un an. Il ne mériterait que ça au fond, il en a bien conscience. Mais il est sincère. S'il a couché avec Georgie c'était pour oublié que cela faisait un an. Kelso avait bien conscience de ça. Un an qu'Aaron le supporte, ne lui dis rien, lui passe tout, mais il n'en vaut pas la peine lui. Comme dirait Scylence, il n'est qu'une "pédale de merde", un pauvre con incapable de s'assumer. Pourtant il l'aime vraiment, il l'aime plus fort que la plupart des gens seraient capable. Il n'est peut-être pas à Gryffondor mais il se mettrait toujours devant Aaron pour encaisser les coups. Sauf quand c'était lui qui les lui mettait. Il n'arrivait même pas à assumer à quel point il le maltraité. Aujourd'hui, après Georgie, il avait même eu envie d'aller voir la psy. Mais pour quoi faire? Essayer de se la taper aussi? A quoi bon? Alors que fait-il? Il part sur es banalités...
Aaron - « Ce n'est pas vrai. C'est faux. J'ai raté plusieurs cognards... j'ai... Je t'ai regardé et tu m'as snobé pour ce connard de Sean. Je suis sûr que tu le connais même pas... » Greg - C'est vrai je le connais pas plus que ça. Il s'est rien passé avec ce type ni avec aucun autre type d'ailleurs!', il s'est énervé sans s'en rendre compte il vient de lever le ton sur son Aaron, ses mains tremblent de plus en plus mais son visage se ferme, il est sur la défensive parce qu'il sait qu'il a tord,' ... pardon, je... je voulais pas crier.
Il se passe une main sur le visage pour chasser l'angoisse qui lui tord l'estomac. Il voit Aaron souffrir, du moins il le sens parce qu'il lui est tout attentif, comme toujours. Parce qu'il est sensible au moindre changement d'attitude du gryffondor même quand il fait genre de ne pas le calculer.
Aaron - « J'en ai marre. Je ne te demande pas grand chose, et à chaque fois, tu bousilles tout. Kelso - Je sais... j'te demande pardon. Aaron - Je ne te demande même pas de m'aimer, juste de faire semblant. Je ne te demande pas de m'être fidèle, mais... mais... merde, Greg! »Il ne supporte pas de le voir pleurer, il ne peut même pas le regarder ça lui fait trop mal d'autant qu'il sait pertinemment que c'est de sa faute... « C'est nos un an, et tout ce que tu trouves à faire, c'est te la taper! Tu aurais pu attendre demain, non? Demain ou aujourd'hui, ça aurait pas éveillé les soupçons! Je sais pas, moi... demain, c'est pas grand chose... je te demande que ça, et toi, tu... J'te demandais juste ça, et toi, t'as tout foutu en l'air... »
Il le regarde. Il ne dit rien. Il serre juste les dents. Mais sur son visage de joueur de Quidditch, de grand gaillard solide, il y a quelque chose de si triste et de si doux. Il s'approche d'Aaron et le serre, peut-être trop fort. Son front repose contre sa chevelure chataigne, il baise ses larmes, caresse se visage qu'il adore.
Kelso - Je te demande pardon Aaron. Je ne l'ai pas fait pour te faire souffrir mais parce que... parce que... Ca ne fait rien pourquoi. Je t'aime, vraiment Aaron. Et je n'aime pas te voir pleurer à cause de moi. Toutes ses filles, elles ne comptent pas pour moi, c'est juste que... peut-être que si je me montre assez salaud avec toi tu me quitteras, une bonne fois pour toute. Et comme ça ça sera fait. J'aurais plus à avoir peur de ça. J'en sais rien. Je ne dis pas que c'est ça. Je ne cherche pas d'excuse, je sais bien que je suis un connard Aaron.
Il le lâche, il s'écarte pour ne pas l'empêcher de partir. Il n'a pas vraiment le droit de l'empêcher. Mais est-ce qu'il pourra le laisser? Pas si sûr, il lui suffit de s'éloigner de lui pour le savoir. Il ne peut pas le laisser partir.
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Lun 14 Déc - 1:23 |
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| « Ce n'est pas vrai. C'est faux. J'ai raté plusieurs cognards... j'ai... Je t'ai regardé et tu m'as snobé pour ce connard de Sean. Je suis sûr que tu le connais même pas... » « C'est vrai je le connais pas plus que ça. Il s'est rien passé avec ce type ni avec aucun autre type d'ailleurs! »
Aaron sursaute et le regarde, étonné et effrayé à la fois. Pourquoi... hurle t-il? Il recule d'un pas, par instinct, juste car quelque part, il ignore s'il se prendra une gifle ou non. Tôt ou tard, ça arrivera. Il en est persuadé. Pas sûr. Il s'en persuade intérieurement. C'est par pur crainte. Son regard se fixe sur ses propres chaussures et il tremble comme une feuille, comme un chiot qu'on viendrait de gronder pour rien. Il tremble de tout son corps, si fin, si longiligne sous sa veste. Il tremble à n'en plus pouvoir, mais il reste debout, encore un peu.
« .. pardon, je... je voulais pas crier. » « ...mais tu as crié. »
La remarque est légère, murmurée car craintive. Aaron ferme les yeux, un instinct, de peur que la claque parte bel et bien cette fois-ci, mais rien. À sa place, Misha aurait hurlé, elle l'aurait sans doute fait pleuré, cet amant adultère, et elle l'aurait tué sur place de l'avoir bafoué plus que de raison, mais Aaron n'est pas sa cousine, il n'est même pas sa famille. Il est tellement différent... Il renifle, à nouveau.
« J'en ai marre. Je ne te demande pas grand chose, et à chaque fois, tu bousilles tout. » « Je sais... j'te demande pardon. » Il demande toujours pardon, mais rien ne change. Aaron renifle. « Je ne te demande même pas de m'aimer, juste de faire semblant. Je ne te demande pas de m'être fidèle, mais... mais... merde, Greg! C'est nos un an, et tout ce que tu trouves à faire, c'est te la taper! Tu aurais pu attendre demain, non? Demain ou aujourd'hui, ça aurait pas éveillé les soupçons! Je sais pas, moi... demain, c'est pas grand chose... je te demande que ça, et toi, tu... J'te demandais juste ça, et toi, t'as tout foutu en l'air... »
Il n'a rien. Pendant un instant, le silence. Greg pourrait hurler, le frapper, le cogner si fort qu'il en saignerait, mais à la place, rien. Aaron tremble encore plus. Et s'il avait parlé de trop? Et si Greg le quittait? Après tout, avait-il réellement envie de lui? Avait-il seulement une once de besoin? Et si il y avait ce besoin, y avait il un besoin d'un autre ordre que... le charnel? Il trembla, du bout des doigts jusqu'aux cheveux, et finalement sentit les bras de Greg Kelso autant de lui, avec un certain pincement au coeur. Il lui avait fait mal. Il le savait. Mais ce n'était qu'une balle bien retournée. Aaron releva doucement la tête, alors que Greg baisa ses joues, posant ses lèvres sur la peau humide, le goût salé des larmes. Aaron rougit, un peu comme une pucelle, et il se laisse faire, plus docile, plus sage aussi. Il aime qu'il le touche, comme s'il n'appartenait qu'à lui. Aaron n'est pas très fidèle, lui aussi. Mais il a moins d'aventure. Et c'est les autres qui viennent à lui. Aaron évite... depuis un an. Il ne sait pas pourquoi. C'est inconscient, sans doute. Son regard s'accroche à Greg, encore humide, mais brillant.
« Je te demande pardon Aaron. Je ne l'ai pas fait pour te faire souffrir mais parce que... parce que... Ça ne fait rien pourquoi. Je t'aime, vraiment Aaron. Et je n'aime pas te voir pleurer à cause de moi. Toutes ses filles, elles ne comptent pas pour moi, c'est juste que... peut-être que si je me montre assez salaud avec toi tu me quitteras, une bonne fois pour toute. Et comme ça ça sera fait. J'aurais plus à avoir peur de ça. J'en sais rien. Je ne dis pas que c'est ça. Je ne cherche pas d'excuse, je sais bien que je suis un connard Aaron. » « Je... je ne veux pas. »
Et Greg le lâche à son tour. Aaron se sent vaciller. Il... il l'a lâché? Il tremble encore plus sous sa veste. Il n'a pas le droit. Les larmes roulent plus rapidement sur ses joues. Il va hurlé. Il le sent. Tôt ou tard, il hurlera. Il pleur littéralement, comme un enfant abandonné par l'être qu'il aime le plus au monde. Dans la bouche d'un enfant, Dieu est « maman ». Dans la bouche d'Aaron, il a un tout autre sens. Il pleur bruyamment. Il baisse la tête, et plaque sa main droite sur son œil droit. Son corps vibre, tremble.
« Je veux pas que tu me laisses. Sans toi, je suis seul, et, et... et je veux pas. Je t'aime trop, Greg... pitié... Reste avec moi... s'il te plaît... » Sa voix s'étrangle. Un gamin plongé dans le noir n'aurait pas aussi peur. « ...pardon, pardonne moi, désolé... »
Il renifle et un long gémissement sort de sa gorge, sans qu'il ne le contrôle.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Lun 14 Déc - 15:20 |
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| Est-ce que c'est de la peur dans le regard d'Aaron? Il a peur de lui, peur qu'il lui fasse du mal, sinon pourquoi faire un pas en arrière? Greg le regarde bien droit dans les yeux mais ce n'est pourtant pas une expression agressive ou méchante dans son regard noisette. Il se sent juste complètement nul, maladroit. Il se sent pire qu'une bête lui qui prend toujours plaisir à se faire appeler Greg La Bête. Enfin plaisir, c'est un bien grand mot. Qui imaginerait le batteur de Serpentard, à la plastique massive, typique du mâle, avec ses répliques de macho à deux balles et ses plans drague foireux qui pourtant marche coups sur coups, qui l'imaginerait avec avec cette sensiblerie tendre et un peu gauche qu'il a quand il est nature et sans artifice? Ce n'est pas qu'il soit en quoique ce soit effémine, il n'a même rien d'une femme encore heureux, mais avec Aaron il a toujours eu les mains respectueuse du sculpteur de verre, le regard tendre et la bouche suave. Pas de fausse pudeur, d'agressivité bestiale ni rien. Alors pourquoi? D'accord il a haussé le ton sans le vouloir vraiment, mais il ne ferait pas de mal à son Aaron. Jamais de la vie. Quelque part il n'ose même plus l'approcher de peur de le voir encore faire quelques pas en arrière.
Aaron - « ...mais tu as crié. » Kelso - Mais Aaron parce que je peux pas rester sans rien dire alors que... et pourquoi tu recules? Tu croyais que j'allais te frapper?
Dans le ton de sa voix on sent bien qu'il est plus peiné que près de frapper Aaron. Maintenant c'est lui qui recule un petit peu parce qu'il ne veut pas trop qu'Aaron voit qu'il lui a fait mal, même si par pure vengeance, il mériterait de le voir. Comme en guise de dédommagement. Mais quoi? Ca ne rime à rien. Il ne sait plus par quel bout le prendre pour se faire pardonner, pour le rassurer, ou même simplement pour se tranquilliser lui. Pour autant, il ne le quitte pas des yeux. Pas à un seul instant. Il le voit qui tremble et sa simplicité lui fait spontanément remarquer un:
Kelso - Tu as froid?
Simplement parce qu'il est trop prévenant. Lui aussi crève de froid mais il aurait même donné son t-shirt pour Aaron alors. Mais quelque part il sait que peut-être si Aaron tremble ce n'est pas seulement le froid. Il pleure, il est si en colère. Mais à quel point? Au point de le quitter? Greg en a mal au crâne. Il a la gorge serrée et un noeud à l'estomac et ça ne fait qu'empirer. Il a juste besoin de le tenir dans ses bras alors il s'approche comme pour ne lui laisser aucun doute sur le fait qu'il n'a pas l'intention d'être violent. Et d'ailleurs il ne l'a jamais été, même pas pendant les match de Quidditch. Pas avec lui en tout cas. Il veut essuyer ces larmes, les faire partir avec des baisers et des caresses et voir Aaron rougir le réconforte quelque part. Il se dit qu'au moins il l'aime encore un peu, suffisamment pour ça.
Aaron - « Je... je ne veux pas. »
Kelso en prend un coup au coeur. Il ne veut pas quoi? Le plaquer ou lui pardonner? Je ne veux pas devient alors tout et son contraire. C'est pour ça qu'il le lâche qu'il le laisse. Pour ne pas s'imposer à lui s'il ne le veut plus vraiment. Il recule. Cette fois c'est lui. Mais c'est un Aaron qui fond en larmes devant lui qu'il regarde. Est-ce trop difficile de le quitter même quand il en aurait envie? Pourquoi ne peut-il pas faire a vite? Vite et bien. Qu'ils en finissent, qu'il ne le voit plus pleurer même si c'est pour le voir dans n'importe quel bras le lendemain, du moment qu'il est heureux, qu'il ne souffre plus à cause de lui. S'il devait le quitter c'est sûr, il ne pourrait que le vivre très mal. Il se donnerait tout entier à la bête et ne serait plus jamais l'amant amoureux. Plus jamais. Mais si vraiment...
Aaron - « Je veux pas que tu me laisses. Sans toi, je suis seul, et, et... et je veux pas. Je t'aime trop, Greg... pitié... Reste avec moi... s'il te plaît... Kelso - Quoi?...
Il le regardait avec des yeux ronds sans bien comprendre. Il ne s'y était pas attendu et d'ailleurs d'où avait-il mérité un tel revirement de situation?
Aaron - pardon, pardonne moi, désolé... »
Un long soupir de soulagement lui échappe enfin.
Kelso - Mais tu veux que je te pardonne quoi mon amour?', demande-t-il tout doux en le reprenant dans ses bras pour le consoler,' tu n'as rien fait toi. C'est moi. Je n'ai pas eu une seconde l'intention de... de rompre. C'est ridicule, comment je pourrais rompre avec toi?
Il le berce presque dans ses bras, caresse ses cheveux comme ils ont l'habitude.
Kelso - Je voulais que ce soit parfait ce soir mais je me suis tellement mal conduit que je t'empoisonne la vie au lieu de te la rendre agréable. Mais... n'empêche que si tu me quitte je me mettrais à pleurer comme un gosse. Non je ne te quitterai jamais moi.
Il soupira en repensant que lui était déjà en septième année et que donc, d'ici à cet été, il ne verrait peut-être plus son Aaron. Il serait encore plus sous la coupe de son père qui lui rabattrait les oreilles avec son golf (sport moldu débile et chiant) tandis que sa mère lui présenterait des brassées de donzelles toutes plus riches et inintéressantes les unes que les autres. Et que voudrait Aaron alors? Aucune idée. Il se remit à neiger sévère. Greg leva la baguette pour lancer un sort en parapluie au dessus d'eux de sorte que la neige roulait doucement autour d'eux sans les toucher. Il prit la main d'Aaron et l'amena près d'un chêne au bord de 'leau, où la vue était magnifique. Il utilisa enfin le sortilège qu'il avait appris exprès pour l'occasion lui qui n'en avait pas grand chose à foutre des cours, et la neige sous leur pied prit la texture de quelque chose de moelleux, floconneux et agréablement chaud. Il sourit et lui glissa un je t'aime en russe qu'il lui avait fallu se répéter tous les jours pendant deux semaines pour le retenir, et ce malgré un accent complétement épouvantable. On le savait déjà, la théorie ça ne l'avait jamais accroché. Il aimait plutôt la pratique.
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Mar 15 Déc - 22:10 |
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| « Je veux pas que tu me laisses. Sans toi, je suis seul, et, et... et je veux pas. Je t'aime trop, Greg... pitié... Reste avec moi... s'il te plaît... » « Quoi?... » Quoi quoi? Il veut qu'il répète, encore? Les yeux embués, Aaron renifle, sachant pertinemment que comme ça, il est d'un pitoyable rare. « … pardon, pardonne moi, désolé... » « Mais tu veux que je te pardonne quoi mon amour? » Aaron relève la tête et il écarte les bras, s'agrippe à lui quand il le prends dans ses bras, posant aussitôt sa tête sur son épaule. Il la mouillera, sans doute, mais ça lui importe peu. Il l'a appelé son 'amour'. Il verserait cent larmes pour un seul mot. Il est doux et le console, d'une sorte qu'Aaron adore, et il se colle un peu plus à lui, cherchant son regard, alors que le sien est si flou. « Tu n'as rien fait toi. C'est moi. Je n'ai pas eu une seconde l'intention de... de rompre. C'est ridicule, comment je pourrais rompre avec toi? »
Il reste dans ses bras, se laissant bercer dans un ronronnement qui cherche à la fois à exprimer son contentement et à la fois le fait qu'il cherche à se calmer, se réconforter. Il le sert contre lui, comme il ne le fait qu'avec lui, avec ce côté sentimentale, avec cet amour immense qu'il ne donne qu'à celui qu'il aime réellement. Aaron sent cette main, large et forte sur ses cheveux, et il s'abandonne un peu, l'espace d'un instant. Il aime quand il touche à ses cheveux. Il aime quand il le touche avec cette tendresse qu'il n'a pas pour les autres, car il aime se sentir unique, au moins à ses yeux. Il ne demande pas grand chose. Juste être plus que les autres. Un peu plus de considération pour un peu plus de sentiment. Il pose sa tête sur son épaule, se laisser aller, renifle alors que ses larmes ont cessé de couler sur ses joues.
« Je voulais que ce soit parfait ce soir mais je me suis tellement mal conduit que je t'empoisonne la vie au lieu de te la rendre agréable. Mais... n'empêche que si tu me quitte je me mettrais à pleurer comme un gosse. Non je ne te quitterai jamais moi. » « Si un jour tu me quittes, je viendrai te découper en petits morceaux dans ton lit. » Il a un petit sourire et relève la tête, déposant un baiser chaste et joueur sur ses lèvres, ses grands yeux bleus, rendus plus clairs par les larmes, fixent le batteur de Serpentard. « Si tu me quittes, je ne le supporterai pas. »
C'est direct, franc. Ça ressemble à une phrase de cinéma, mais dans la bouche du jeune Gryffondor, ça ressemble à un vrai aveu, à un aveu pur et sincère, dénué de toute fioriture, où il ne garde que la stricte réalité, celle que ressent son petit coeur. Il n'y a que dans les bras de Greg Kelso qu'il est aussi ronronnant qu'un chaton. En temps normal, il a le mordant du coyote, sa fougue aussi, mais il aime se laisser aller dans ses bras forts qui le tiennent prisonniers, et quelle délice que cette prison de sucre qui, au lieu de lui faire du mal, le caresse. La neige autour de lui ne lui donna pas froid. C'est à ce moment qu'Aaron se rendit bel et bien compte que le pauvre Greg devait avoir atrocement froid avec un simple haut pour tout vêtement. Même pas une veste ou une écharpe. Et son éternelle casquette. Aaron eut un sourire moqueur et se dégagea de lui, le temps qu'il lance son fameux sort, alors qu'il déboutonnait lentement sa longue veste typiquement russe, molletonnée à l'intérieure avec de la fourrure de loup gris, et finalement, Greg lui prit la main pour l'attirer vers un petit coin, en amoureux. Aaron lui suivit, guilleret, et rougissant, baissant la tête. Il se posa dans la neige, qui devient soudainement une sorte de coton chaud. Il s'en émerveilla. Ses yeux qui avaient tant pleuré brillaient alors de quelques étoiles fascinées, et il souleva dans sa main une poignée de neige chaude. Sa veste ouverte, il n'avait pourtant aucunement froid sous la bulle. Il se sentait bien. Réellement. Mais il se sentit encore mieux quand il sentit Greg tout contre lui, à ses côtés, qui glissa un « je t'aime » en russe, et s'il fallut à Aaron un petit moment pour comprendre ce qu'il venait de dire, il rougit quasiment aussitôt, passant d'un rose thé à un pivoine violent. Il le regarda, et son visage aurait pu lui servir d'écharpe à l'image de sa maison. De sa fougue naturellement enjouée, il entoura la nuque de Kelso et se colla à lui, l'embrassant fougueusement, approfondissant plus tendrement et plus amoureusement le baiser, de cette passion qui n'appartenait qu'à lui. D'une main maladroite, il écarta sa veste, de sorte qu'elle couvre un peu Kelso, et resta collé à lui, continuant ce baiser particulier, qu'il ne partageait qu'avec lui. Le ronronnement d'Aaron était très connu, mais il n'y avait qu'avec Greg qu'il était aussi fort, comme un moteur de jaguar. À cette idée, il aurait pu rire, mais il était bien occupé ailleurs. Il rouvrit les yeux, rompant finalement le baiser, un fin filet de salive reliant leurs deux bouches. Il le rompit en passant sa langue sur sa lèvre supérieur, par instinct, et nicha sa tête dans son cou, avec un ronronnement heureux.
« Ya tiebia lioubliou, Greg. »
Il aurait pu resté comme ça des heures durant. Dans les bras de Greg, avec vu sur la mer, et l'impression d'être au chaud. Tellement chaud... et l'odeur de sa gorge, si merveilleusement tentante. Il rougit, finalement, de penser à trop de choses en même temps.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Mer 16 Déc - 20:07 |
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| Aaron - « Si un jour tu me quittes, je viendrai te découper en petits morceaux dans ton lit. » Kelso - Tu viendrais jusque dans mon lit, arrêtes me tente pas...', il le taquine pour détendre l'atmosphère, lui caresse la joue de l'index et pour ça peut-être, il gagne un baiser. Il les savoure tous. Toujours comme si c'était le dernier. Aaron - « Si tu me quittes, je ne le supporterai pas. »
Il le garda encore un peu contre lui. Comme il aimait sentir Aaron le tenir comme ça. Comme si il n'allait jamais plus le laisser partir. Ce n'était pas la détresse qu'il aimait dans ce geste c'était cette façon qu'il avait de le faire se sentir unique pour lui, aimé. Si fort. Il l'emmena dans un coin tranquille qui ne serait qu'à eux jusqu'à ce qu'Aaron se sente fatigué peut-être. Greg n'était pas une bête dans le fond. Pas tout le temps. Il était même plus attentionné que la plupart des garçons. Il était plus doux qu'il ne pourrait jamais s'imaginer... Roman l'être par exemple. Roman aurait toujours ce petit côté ours qui lui collait à la peau comme son maillot de Quidditch après un match musclé en plein mois de juin. Greg lui n'avait rien d'un ours. Il était pourtant plus grand que Konstantine, plus musclé aussi. Ca ne faisait pas de lui une brute. Enfin, brute il savait très bien l'être quand il s'agissait de se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Il jugea qu'il était temps de glisser les quelques mots de russe qu'il avait eu tant de mal à apprendre. A en juger par le petit temps de réaction d'Aaron, il ne devait pas très bien prononcer mais bien vite, ses joues trahissant son petit ami, Kelso su qu'il s'était quand même fait comprendre. Et il en fut heureux. Il le trouvait beau Aaron avec ce petit air rusé qu'il pouvait avoir parfois. Un air de renard rusé si doux. Il l'accueillit contre lui, tendant les lèvres pour devancer son baiser. Là, sous la chaleur du manteau russe, dans la poudreuse cotonneuse, Kelso se laisser un instant assaillir par la passion qu'Aaron donne et qui lui ai généreusement rendu. Il a tant de plaisir à le sentir chercher ses lèvre ainsi, à caresser les siennes comme il sait faire. A caresser sa langue de la sienne avec cette langueur qu'aucune fille n'a jamais eu le plaisir de connaitre. Il cherche un instant à rattraper cette bouche qui lui échappe à retenir cette lèvre supérieur si sensible entre les siennes mais elle lui échappe aussi dans un frisson caressant. Kelso regarde son amour bien droit dans les yeux avant qu'il ne niche le visage tant aimé, avec ce drôle de ronronnement si unique.
Kelso - Je ne suis pas très doué pour les langues hein?', se moque-t-il. Aaron - « Ya tiebia lioubliou, Greg. »
Les mots lui caressent le coeur. Ils sont chauds, sucrés, doux. Comme ses lèvres qui l'obsèdent encore. Il passe sa main à la taille d'Aaron et le renverse tendrement mais non sans une certaine fougue. Leurs lèvres se retrouvent. Il l'embrasse de tout son coeur. L'allonge dans la neige avec précaution pour pouvoir lui donner ce baiser fougueux comme il voudrait. Sa main droite va se nicher dans la nuque du gryffondor, tandis que de l'autre il se maintient au dessus de lui. Il a ce petit truc rien qu'à lui quand il embrasse, ce truc qui vous donne l'impression qu'il va vous dévorer tout entier et qui vous donne envie qu'il le fasse, et cette façon de caresser vos lèvres avec les siennes aux endroits les plus sensibles. Si sensibles que vous ne l'auriez jamais deviné seul. Il embrasse Aaron comme quelqu'un qui adore un Dieu, avec un respect immense, et une passion intense, langoureusement calculée. Il ne peut pas s'en empêcher. Il le caresse un peu c'est vrai. Ses mains voudraient refaçonner ce corps qu'elles ont appris par coeur mais non. Pas là. Pas comme ça. Pas si ce n'est pas ce que veut Aaron. Il ne le traiterait jamais comme n'importe laquelle des filles avec qui il a couché, comme Georgie Thompson, même s'il a envie. Même s'il sait que ça ne risque pas de s'arranger en continuant comme ça. Comme il l'embrassait, il donnait tout de lui, tout à Aaron Vanna Syl. Et à lui seul.
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Jeu 17 Déc - 9:52 |
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| « Je ne suis pas très doué pour les langues hein? » « J'ai vu pire, puis... c'est l'intention qui compte. » Il ronronna, et se colla à lui, rougissant. « Ya tiebia lioubliou, Greg. »
Et il ne mentait pas. Aaron avait bien souvent menti, quand les filles encerclaient sa nuque et se pavanaient avec lui, comme s'il était un trophée glorieux – et dieu sait qu'il n'avait rien de très difficile à remporter – et qu'elles lui demandaient, avec un sourire malsain, si il les aimait, comme si cela leur permettait par la suite de mieux le détruire, alors il haussait les épaules et répondait son fameux « je crois que oui ». Mais il ne le croyait pas du tout. Il était convaincu de ne pas les aimer, car il aimait Greg, ses formes masculines, ses baisers langoureux, qui donnent envie de se tuer, de se faire dévorer, et tant de chose qui différenciait Greg de la Bête. Aaron fermait les yeux sur les agissements de cet amant, il les fermait pour ne pas en souffrir. Il avait appris à considérer la Bête comme une sorte de jumeau de Greg, mais comme pas Greg. Ça ne pouvait pas être lui, ce garçon qui se moque impunément de lui, avec des sous entendus dignes des pires cinémas, aux conquêtes folles et extraordinaires, à la va vite. Ça ne pouvait pas être son Greg, cet être attendrissant, qui s'attardait sur tous les détails, qui se faisait doux et caressant avec lui. Ça ne pouvait pas être lui, alors Aaron se le répétait, et parlait de cet amant fabuleux à Betsalel avec une ferveur et une passion qui dépassait même cet amour qu'il avait pour le quidditch. Bien sûr, il se demandait encore comment ils feraient l'année prochaine, quand Greg serait chez lui. Que ferait-il? Le quitterait-il pour faire plaisir à son père? Il l'ignorait, et par peur, il ne voulait même pas y penser. Seul ce bras autour de sa taille, serrant ses hanches méritaient d'être retenu dans son esprit, et Aaron en demandait plus, toujours plus, comme si demain, tout s'arrêterait. Il se laisse faire, docile, et rie, tendant ses bras pour entourer la nuque de son amour, avec une tendresse dévorante, quand la fougue déjà le met de bonne humeur. Leur couple marche. Il est en crise, parfois, mais jamais bien longtemps. Quelques larmes cristallines n'en viendront jamais à bout. C'est juste que c'est trop fort pour deux enfants. Aaron attrape ses lèvres qui se tendent à lui, avec une fougue passionnée, et il ferme les yeux, ouvrant comme il le peut sa bouche pour mieux se faire dévorer par cette bouche amoureuse, jumelle de la sienne, qu'il épouse avec une gourmandise immense. Alors qu'une main tient sa nuque, Aaron se redresse, appuyé sur son avant bras, son corps vibre au rythme des caresses, sa langue se fait joueuse, caresse le palais du bout des papilles, avec un sourire amusé. Il sent aussi ses mains, larges et puissantes sur son corps, et ses joues se tintent d'un pourpre qui le sied mieux que tout au monde, et il lâche un soupire sans même le vouloir, comme pour un aveu. Il se laisse à nouveau tomber sur le sol neigeux, chaud et doux, et passe ses mains sous son haut, agrippant ses hanches pour le coller à lui, appuyant un peu trop fougueusement son visage contre celui du serpentard, l'embrassant avec passion, alors qu'il entoure ses hanches de ses jambes, tentant de la garder contre lui, piégé. Il veut le piégé. Il a un sourire amusé alors qu'il colle son front au sien, cessant d'embrasser cette bouche tant désirée.
« Attrapé. Tu es à moi. »
Il a un petit rire alors que ses mains remontent sur les côtes de son amant, sentant cette peau sous ses doigts frémir. Il a un petit sourire. Ses mains sont sans doute froides, et pour cela, il faudra les réchauffer.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Ven 18 Déc - 22:30 |
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| Les caresses se brûlent l'une l'autre. Il a plaisir à l'embrasser, et à ce qu'il lui rende ses baisers avec amour comme ils le font à chaque fois. Progressivement il sent ses hanches entourer son bassin, leur bassin se câliner aussi par extension bien que pour l'instant cela reste parfaitement innocent. Kelso sourit il vole quelques baisers aux lèvres d'Aaron qui s'écarte doucement de lui.
Aaron -« Attrapé. Tu es à moi. »
Il sent ses mains glisser contre sa peau sous son t-shirt. Les avances tendres de son Aaron ne manquent pas de lui mettre cet éclair dans le regard. Ces yeux noisettes malicieux avaient un feu câlin et amoureux unique en son genre.
Kelso - Continue comme ça et il va t'arriver des bricoles bel ange.', souffle-t-il.
Le ronronnement est doux. Une main inquisitrice prend Aaron à cette cuisse qu'il serre autour du bassin de Kelso et dans une caresse appuyée remonte elle aussi sous son t-shirt, contre son corps chaud sur le torse du gryffondor. Il le regarde bien droit dans les yeux avec ce sourire charmeur mais pas affecté, ce sourire qu'on trouvait sexy. Sexy. Il trouvait ça vulgaire comme mot. Mais bon à cet instant précis il avait un autre chose en tête. Il descendit légère pour aller déposer ce fameux sourire sur le ventre d'Aaron, juste au dessus de la ceinture. Puis un autre, et encore un autre. Il sait à quel point ces endroits là sont sensibles. Il sait comme ces baisers là sont délicieux. Ses mains glissent, ses doigts enlacent ceux du gryffondor, serrent doucement, caressent ses mains alors qu'il continue ces baisers. Un instant, il repense à la fin de l'année, alors il serre Aaron plus fort, peut-être un peu trop fort mais il n'en a pas conscience. Il le veut tout entier lui aussi. Rien qu'à lui. Comme si le temps ne comptait pas. Bientôt les deux mains de Kelso se glissent sous le bassin d'Aaron et le maintienne doucement tandis qu'il pose son visage sur ce ventre chaud. Il ferme les yeux. Caresse du bout des doigts.
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Lun 21 Déc - 14:01 |
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| « Continue comme ça et il va t'arriver des bricoles bel ange. » « Ah oui? Et quel genre de bricole...? »
Aaron le défit, un instant, avant que son sourire ne se transforme en petit rire, et ce rire se transforme peu à peu en ronronnement quand il sent cette main contre sa cuisse, contre son corps, et il se tends, tous ses muscles réagissant d'une même façon. Son dos se voûte, forme un creux alors que la bouche de son amant se pose contre sa peau, sur son ventre. D'ici Aaron voit parfaitement le regard fixe de Greg Kelso, mais surtout cette position embarrassante,embarrassante mais ô combien délicieuse. Et le jeune gryffondor sent ses joues le brûlait, devenir bouillante à la seule pensée de la suite, et il pose ses deux mains sur son visage. Gêné? Sans doute. Mais il sait aussi que le soupire qui se coince dans sa gorge ne devra pas dépasser ses lèvres. C'est car à Poudlard on n'a pas le droit à ce genre de chose, à ce genre d'amour, qu'ils se cachent. Et surtout car le père de Kelso n'est pas de ces gens tolérants – un peu comme les Vanna Syl, en pire. Mais seulement, quand il sent ses doigts remontaient sur son corps, il ne peut pas s'empêcher de laisser les siennes, les rejoindre, comme toujours. Il a besoin de le sentir avec lui. Il ne sait pas vraiment pourquoi. C'est sans doute un peu ridicule pour quelqu'un qui ne dit jamais non, qui est traité de garçon facile, (ou sympa), mais quelque part, Kelso était différent des autres. Avec lui, tout était tellement différent qu'il acceptait bien des infidélités, quitte à en souffrir en silence, à pardonner, puis à oublier. Il se cambre, son ventre se rentre quand il sent les lèvres chaudes se posaient, encore et encore sur sa peau. Un soupire de frustration passe ses lèvres quand il sent les mains enserraient son bassin, mais finalement, ce petit feu en lui se calme quand il sent Greg posait sa tête sur son ventre. Il y pense donc encore? ...il ne faut pourtant pas s'inquiéter. Enfin, c'est ce que ce dit Aaron. Il n'y a jamais vraiment penser, à « après ». Il est de ces personnes qui vivent au jour le jour, sans jamais prévoir demain. Un défaut, une qualité ; qu'importe. Le sol de neige chaude est douce, mais rien ne vaut le toucher tendre du serpentard. Aaron a un sourire tendre, quoi que triste, et posa une main sur la tête de son amant, caressant tendrement ses cheveux.
« Tu n'as pas à t'inquiéter, Greg. Ça ne fait qu'un an. » Il a une pointe de malice sur le visage. « Mais l'année prochaine, j'te demande en mariage. »
Il a un petit rire. Il essaye de rendre l'atmosphère moins triste, moins pesante. Il sait que c'est ridicule de dire ça, de sa bouche, mais... il n'en a rien à faire. | |
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Ven 1 Jan - 18:24 |
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| - theme -Il y pensait encore. Cette pensée ne le quittait jamais vraiment. Il avait de toute façon constamment ce poids sur les épaules, l'ombre de son père dans l'écho de ses propres pas. Et pourtant il affichait toujours l'air épanoui et insouciant du gosse de riche qu'il était et qui, aurait du, n'avoir qu'une vie superficielle et sans soucis. Il jouait si bien que même l'abominable Lady Grey n'aurait su lire dans les détours de son âme pour en extirpé la substantifique moelle, Gregory Kelso. Et tandis qu'il étreignait son Aaron la peur de le perdre pesait plus que jamais sur ses épaules, comme le poids du monde, le poids de l'enfer que lui réservait la vie. Il aurait pu tout plaquer. Mais est-ce qu'il en aurait le courage? Il ne savait pas. Il n'était pas courageux. Il ne l'avait jamais été. Il se sentit presque imbu de lui même. Il ne pensait qu'à lui et avait laissé ce voile de tristesse glisser sur les yeux d'Aaron. Aaron savait pourquoi il le serrait si fort. Aaron - « Tu n'as pas à t'inquiéter, Greg. Ça ne fait qu'un an. » Kelso - C'est vraiment ce que tu penses?', demanda-t-il doucement en reposant son visage sur le ventre chaud d'Aaron,' ça ne compte pas pour rien... pour moi.Aaron - « Mais l'année prochaine, j'te demande en mariage. »A ces mots il rigola. Un peu. Juste un peu. Il se redressa et le regarda droit dans les yeux avec ce sourire en coin trop doux pour être vraiment joueur ou vraiment calculateur. C'était autre chose. Kelso - Arrête de dire des conneries.', souffla-t-il avec douceur tout en caressant le menton et les lèvres d'Aaron à la commissure, avant de l'embrasser avec douceur. Ses mains tremblaient un peu mais il ne voulait rien en montrer. Il voulait se noyer dans les eaux de l'oubli sur la bouche d'Aaron, qui seule savait le libérer de ce poids. Et il ne s'arrêtait plus de l'embrasser. Il aurait voulu s'endormir ici, dans la neige cotonneuse et confortable. Découcher quand bien même pour être retrouvé au matin par deux gardes chasse choquées. Il n'en avait vraiment rien à foutre quand il goutait aux lèvres d'Aaron. | |
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Mar 5 Jan - 23:36 |
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« Mais l'année prochaine, j'te demande en mariage. » Il rit, pas assez, mais au moins il rit un peu. C'est déjà assez. « Arrête de dire des conneries. » « C'est mon... métier. »
Aaron sentait ses lèvres sur sa peau, là, dévorantes et succulentes à la fois. Greg Kelso était le seul à pouvoir lui arracher quelques soupirs avec seulement des baisers. Vous pouvez vous demander pourquoi Aaron se retrouve encore avec Kelso, alors que ce dernier, le matin même avait couché avec Georgie. C'est une bonne question. La raison la plus simple aurait été de dire qu'il l'aimait. C'était sans doute vraie – mais une part de la vérité seulement dans ce cas là. Il ne l'aimait pas juste comme on aime un amant, il l'aimait d'une façon plus forte encore, car Greg lui renvoyait une image qu'il avait besoin de sentir être, une image qu'on lui avait longtemps caché pour ne plus montrer que celle du petit garçon enfantin, qui préférait jouer dans le jardin plutôt que de lire comme ses cousins, un enfant parfois turbulent, mais adorable. Gentil, sincère et serviable. Il en avait souffert. Et Kelso, en le serrant dans ses bras, en l'embrassant de cette façon, ne le faisait que rougir d'avantage et soupirer parfois, quand les baisers s'éloignaient sur sa gorge blanche et qu'il penchait avec délicatesse son cou, dévoilant cette nuque fine, quoi que forte. Trop tentant. Trop tentant de faire oublier au serpentard les délices de la matinée avec cette sale peste de Thompson qu'à présent, Aaron aurait dans le nez pour le reste de ses deux ans. Trop tentant pour leur un an de vivre cette même ivresse qui les emportait bien tard dans la nuit. Trop tentant de le manger, tout simplement, sous cet arbre, sur cette neige, abrités derrière quelques buissons, en plein air. Aucune bise. Juste eux. Juste leurs baisers d'amoureux.
« Greg... »
Cette voix ronronnante, soufflait dans un soupire de volupté, le gryffondor passa ses mains sur les hanches de Kelso, appuyant son visage contre le sien avec douceur et tendresse, embrassant ses lèvres. Il soulevait son corps, ondulait sous lui, de sorte que quelques fois, leurs peaux se rencontraient, se touchaient, dans cette divine atmosphère de chaleur et de douceur. Autour d'eux, il recommença à neiger, sans que les flocons se traversent la bulle invisible.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Dim 17 Jan - 17:16 |
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Le voile de la neige qui tombait fit bien vite disparaître l'école à leur vue. Il neigeait à gros flocon. Cela voulait dire qu'eux non plus n'existait plus non plus aux yeux du monde. Le monde n'existait plus et eux donc, n'existaient plus non plus. Kelso aimait la sensation de néantisation qui s'installait chaque fois qu'il neigeait. Cette absence de silence et de bruit tout à la fois. Les contours s'effaçait et parfois même tout le parc au delà de la fenêtre. Mais la neige n'éclipsait pas Aaron, ni les ondulations douces de son corps qui petit à petit attisaient chez le Serpentard les envies les plus naturelles et les plus primaires c'était vrai. Et chaque fois que leur corps s'amusaient à s'effleurer...
Un instant il s'écarta de lui pour retirer son t-shirt d'un seul geste vif. Il le jeta sur le côté sans même faire réellement attention à l'endroit de sa chute. Ses yeux étaient rivés sur Aaron et ses cheveux qui commençaient à être un peu longs lui tombaient devant les yeux. Sa bouche légèrement entrouverte trahissait son excitation. Il n'y pouvait rien en un sens si c'était les garçons qui lui plaisaient et si avec les filles il était toujours obligé d'être trash pour obtenir quelque chose de correct. Là ce n'était pas le cas. Avec Aaron il n'avait jamais eu besoin de pousser les choses bien longtemps pour se sentir à l'étroit dans son jean. Ce matin quand il avait coincé Georgie dans le placard et qu'il s'était un peu moqué d'elle parce qu'elle mettait un peu de temps à le faire réagir, intérieurement il savait que ça mettrait forcément plus de temps parce que c'était une fille et parce que ce n'était pas Aaron et parce que ce jour là c'était leur anniversaire. Impossible donc de vraiment se mettre en tête qu'il avait envie de Georgie. Il n'en avait pas vraiment eu envie en fait. Mais il l'avait faite crié comme jamais. D'un autre côté en rebouclant sa ceinture il se dit qu'il espérait que ce n'était pas sa première fois. Enfin il y avait bien des rumeurs qui disait qu'avec Konstantine...
Bref. A ce moment là alors qu'il retirait à Aaron sa ceinture et que d'une main douce il lui retirait son jean, il ne pensait pas du tout à Georgie Thompson. Il le caressa du plat de la main le long du torse en descendant comme on caresse un bois noble pour en apprécier le grain sans aspérité, puis sa main glissa jusque dans le caleçon d'Aaron tandis qu'il se penchait pour lui donner seulement un baiser. Il lui retira son caleçon. Kelso s'adossa un instant à l'arbre, droit, ses épaules larges bien redressées. Son torse offert à la vue de son amant tandis que lui promenait son regard sur Aaron parce qu'il aimait le regarder nu, parce qu'il le trouvait beau. Pas seulement sa bouche ou l'arrête de sa mâchoire mais aussi son torse, le dessin doux des muscles sous sa peau, le creux délicat de l'aîne, ses jambes bien dessinées, et même son sexe qu'il avait caressé tout à l'heure jusqu'à ce qu'il se mette de lui même à son avantage le plus agréable. Kelso se pencha de nouveau, sa main se plaçant doucement dans le creux de la cuisse d'Aaron tandis que sa bouche s'ourlait de velours pour prodiguer cette flatterie que les filles lui faisaient souvent à lui. Il le tenait par les hanches sans le contraindre. Il laissait aller et venir sa langue et ses lèvres dans un mouvement de va-et-viens doux mais fort à la fois. Et il aimait ça lui aussi. | |
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Mar 26 Jan - 22:06 |
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Aaron couchait avec tout le monde. Tout le monde le savait. Il était un « garçon facile », qu'on disait. Car en réalité, il ne disait jamais non. Il n'avait jamais cherché à dire non jusqu'à maintenant, mais avec le temps, il s'était accroché à Greg Kelso. Beaucoup trop. Il le savait bien. Ça lui porterait préjudice, ça lui ferait mal. Ça lui ferait un mal de chien. Chaque instant, chaque moment devait être gravé, et si ce n'était dans sa chaire, ça serait dans sa mémoire. Car il aimait cet homme, et s'il ne le disait qu'en russe, au détour d'un regard, d'un baiser. Mais tout chez lui le trahissait. Ses mouvements amples et chauds, sa façon de le regarder, même quand il ne le fallait pas. Rien n'aurait pu détacher son regard de Kelso. Pas même la menace d'une gifle de sa part. Il le regarda s'écarter, et son regard était tout chaud, les joues rougies et fiévreuses. Il avait chaud. Atrocement chaud. Et cette chaleur était délicieuse pour lui. Son regard dévorait littéralement Kelso. Que ce soit son torse imberbe et finement dessiné, où l'on voyait les bosses de quelques muscles, parfaitement symétriques, et plus haut encore, ce visage carré. Cette bouche ouverte. Aaron rougit, frôlant du bout de ses doigts le torse impeccable de son amant. Il écarta doucement les mains, laissant passer celles du serpentard sur sa ceinture, rentrant un peu le ventre et finalement se cambrant, pour laisser son jeans glissait le long de ses cuisses. Il lui facilitait la tâche, avec un petit sourire vicieux. Cette luxure pourtant ne faisait pas vulgaire, tout simplement cela le rendait plus taquin. Une pointe de coquinerie qui faisait bien sourire. Il rattrapa un hoquet de surprise en sentant la main froide de Greg dans son caleçon, se redressant un tout petit peu, alors que les lèvres brûlantes détournaient son attention. Il soupira finalement, mais rougit davantage en voyant qu'il le regardait et un instant, il sentit cette pudeur toute féminine lui monter aux joues, et ses cuisses se serraient un peu alors que déjà sa virilité était tendue. Sans doute que le serpentard le comprit, aussi il se pencha en le saisissant. Aaron ferma aussitôt les yeux, comprenant, et soupira en sentant la caresse de la langue sur son sexe. Il avait cette voix mélodieuse et fluette, et sa poitrine se soulevait au rythme de ses soupirs. Il se redressa, un peu, et glissa ses doigts dans les cheveux de Greg, les lui caressant pour finalement le repousser un peu, pour éviter d'écourter le plaisir, mais tout simplement pour l'attirer à lui, pour l'embrasser. Il se redresse, le poussant doucement. Il dévorait ces lèvres, l'embrasser avec envie et désir, alors que ses mains glissèrent sur son torse, défaisant sa ceinture. Il avait ce sourire mordant et moqueur.
« Tu es à moi. Et ça aussi, c'est à moi. »
Il lui mordille la lèvre, glissant sa main dans le caleçon de son amant, caressant sa virilité avec un sourire amusé et taquin. Il l'embrassait, sa main se faisait lascive et douce, repoussant d'une autre main son caleçon et son jeans.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Dim 14 Fév - 15:10 |
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| Volupté c'était le mot. Pourtant ce n'était pas grand chose, juste quelques caresses échangées, une main russe passée dans ses cheveux châtains, une volée de baisers suaves. La neige se souleva en fine poussière blanche quand Kelso se laissa tomber à plat dos sur le sol, par jeu, les bras ouverts. Il était réellement la perfection sculpturale à défaut d'être l'amour parfait. Les dessins de ses muscles sur sa peau ne demandaient qu'à être retracer par les doigts de son amant slave. Il n'y avait qu'à Aaron qu'il se donnait avec tant de plaisir et tant de simplicité. Le visage rejeté en arrière, Kelso fermait un instant les yeux et il s'imaginait vivre cet instant toute sa vie. Il s'imaginait avoir un de ces immenses lits de rock star pour y allonger Aaron, et dans le miroir de riséd derrière ses paupières, il se voyait roi du Quidditch, couronné au côté d'Aaron. Il se voyait heureux dans une vie d'opulence et de bonheur. Pas la moindre ombre au tableau. Son torse se soulevait puissamment trahissant les frissons de plaisir qui électrisaient son corps sous les caresses du sang et or.
Aaron - « Tu es à moi. Et ça aussi, c'est à moi. » Kelso - C'est bien parce que de tous les joueurs de Quidditch qu'on connaisse, tu as le plus beau sourire ...', taquina -t-il sans grand sérieux.
Il n'appartenait qu'à Aaron de s'entendre souffler de vrais mots d'amour, tombés de la bouche de Greg Kelso, qu'importe qu'il sourit, pleure, peste, ronronne... Doucement Kelso effleura ce fameux sourire du pouce avant de ses soulever légèrement du sol pour laisser glisser ses vêtements. Pas de fausse pudeur, mais pas non plus l'indélicatesse grossière presque méchante, machiste, dont il faisait preuve avec les filles. Il attira Aaron contre lui, prenant sa tête entre ses mains avant de les laisser courir sur son corps. Il le voulait contre lui, il le voulait sur lui, et il voulait plus encore mais il prenait son temps, préférant faire languir leur corps l'un contre l'autre malgré le feu qui le tenait lui. Ses baisers étaient d'une rare fougue, dévorants d'amour. | |
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Mar 16 Fév - 22:29 |
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« Tu es à moi. Et ça aussi, c'est à moi. » « C'est bien parce que de tous les joueurs de Quidditch qu'on connaisse, tu as le plus beau sourire ... » « Tu veux me faire rougir, petit diable? » Il rougit quand il dit ça, alors il a un petit sourire. « Tss... le pire, c'est que tu y arrives... saloperie. »
Aaron avait toujours cette appréhension. Il ne voulait pas se sentir mal aimé. C'était une peur bleue, une phobie. Rester seul? Plutôt crever. Le jeune chasseur avait toujours pensé ainsi, et encore aujourd'hui, il lui était difficile de concevoir une vie de célibataire, seul. Le fait d'entendre dire ce genre de chose, de Gregory Kelso, ça le rassurait. Il était persuadé que ce dernier ne le disait à aucune autre, et ça le rassurait de se savoir unique. Sans doute le seul à s'entendre dire de telles choses de cette bouche qu'il aimait tant. Il le laissa se soulever, quoi que son corps frissonna de perdre son homologue quelques secondes, et le regarda attentivement. Il avait ce corps tant aimé, tant envié. Un corps magnifique. Les mains de Greg sur lui, Aaron se colla à lui, son corps entier tremblant d'excitation contre le sien. Toutes ses caresses, toutes paraissaient si fades, si fugaces quant à l'acte en lui même. Aaron se courba en dessus de Greg, se pressant un peu plus contre lui. Aaron rougissait de ce contact, mais il montrait là une face forte de sa personnalité, une face plus dominatrice que quelques secondes auparavant. Ses mains se perdirent sur les côtes de son amant, descendant lentement, torturent la peau frissonnante de sa caresse chaste, avant d'épouser les hanches de ce dernier, tirant vers le bas le morceau de tissu qui le gênait. Comme il embrassait cette bouche aimante, avec gourmandise, il glissait de lui même son caleçon sur le bas de ses genoux, se retrouvant alors au dessus de Kelso, nu. Tous deux étaient nus. Aaron s'appuya sur un coude, posé à la droite du visage de Gregory, alors que son autre main venait épousait la hanche forte, la tirant vers lui. Aaron se crispa, durant l'acte de pénétration, fronçant doucement les sourcils, non par douleur, mais pour ne pas pousser un gémissement qu'il n'aurait pas contrôlé. À la place, un simple râle guttural servit pour marquer son plaisir. Son regard se portait sur Kelso. Il se redressa, tenant de ses deux mains les hanches de l'amant abandonné. Il le fixa, d'un oeil bleu. Puis se pencha, pour l'embrasser, tenant toujours les hanches entre ses doigts fins, les serrant de trop sans s'en rendre vraiment compte.
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Jesse K. Matthews
► MESSAGES : 130 Dim 21 Mar - 20:21 |
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| « Tu veux me faire rougir, petit diable? Tss... le pire, c'est que tu y arrives... saloperie. » « ... j'y arrive toujours. »
Sa voix fait comme un murmure lascif, un ronronnement amoureux, un prélude de Bach en notes majeures. Il était là, à plat ventre dans cette neige douce et cotonneuse, tout abandonné, lui qui était la Bête, le batteur féroce de Serpentard, le dragueur détestable et pot de colle, lourd sans délicatesse, sans aucun amour de ce à quoi il faisait l'amour. Pourtant non. Cette fois il était généreux, offert, tendre. Il n'était pas sur la défensive. Il était simplement bien. Et c'était quand même trop rare pour ne pas y voir un moment de suprême félicité. Pas simplement du fait que leurs corps s'épousaient en cette danse des mille soupirs qu'il avait menée le plus souvent, mais pour la fragilité de l'instant. Lui la Bête féroce, docile, allongée sous le corps et les caresses d'un seul homme. Son souffle sur sa nuque. Ses mains qui le serraient de trop. Les siennes qui cherchaient à entrelacer leurs doigts à ceux d'Aaron dans un ultime moment où ensemble ils se cambraient.
Puis ils fermèrent les yeux ensemble, les épaules larges de Kelso offrant une couche chaude, douce et solides pourtant. Oh non ils n'auraient pas du. Pas ici. Pour être découverts nus au matin encore enlacés. Ils le savaient bien mais quoi... Ce moment là ne reviendrait plus jamais. Un an. Oh il y en aurait d'autres mais ça ne serait pas pareil. Et pour une fois, une fois seulement, il voulait se réveiller dans les bras d'Aaron Vanna Syl, même s'il devait s'éveiller avant toute l'Ecosse le lendemain matin. | |
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