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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Dim 13 Déc - 20:16 |
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| Megalyn Abbot -Mais bien sûr! Pourquoi pas!! A vous écouter M. Philpotts nous n'avons qu'à laisser courir tous les criminels qui auraient manqué leur coup! Melle Grey est coupable d'avoir lancé, avec intention de nuire, deux des pires sortilèges que nous connaissons! Et vous, sous prétexte qu'elle a manqué son coup, désireriez l'absoudre! C'est du grand n'importe quoi! Garett Strauss - Objection! Vous rajoutez des charges à l'accusée! Premier Sorcier - Objection retenue. Juge Abbot, veuillez vous en tenir au fait. Ladite Marla Cassandra Grey n'est coupable que d'un seul impardonnable et non deux... Bertie Belton - Attendu que le sortilège de mort n'a pas était prononcé et bien que l'intention de le lancer est ici avérée...
Marla n'écoutait même plus vraiment. Les mains toujours menottées, elle s'ennuyait ferme à son propre procès qui avait débuté très tôt dans la matinée, le magenmagot prétextant une séance exceptionnelle. Le fait été qu'on faisait plus le procès par procuration de Cassandre Grey que celui de Marla. On s'y était attendu mais enfin... L'ancienne Serdaigle coopérait au mieux, essayant d'aller dans le sens du directeur Scylence qui la représentait en personne. Pourtant on ne lui adressait que rarement la parole à elle, la prévenue, deux ou trois fois tout au plus depuis le début. Ce n'était pas plus mal. La petite brune promenait son regard sur l'assemblée des robes pourpre. La plupart n'était pas pour acquittement, seuls deux ou trois juges semblaient réellement compatir. Mais le plus ridicule dans tout cela c'était que Marla ne voulait pas de cette compassion, elle avait plaidé coupable et elle ne comprenait même pas qu'on soit encore là à discuter sa responsabilité alors que tout avait été dit. Elle avait menacé un professeur et tué un rat. Dit comme ça c'était même plutôt risible. Pour l'heure, la question tournait autour d'un seul point: à quel point était-elle responsable? Etait-elle à moitié folle?
Veruca O'Sullivan - Après tout il y a des antécédents familiaux qui appuient cette hypothèse. Cassandre Grey n'est pas véritablement le genre de personne que l'on peut considérer comme équilibrer. Surtout quand on imagine l'enfance que cette enfant à du avoir, avec le poids de savoir que tout ce que sa génitrice aurait aimé et avait essayé de lui faire...
N'importe quoi. Ce n'était pas un argument aux yeux de Marla ça. Mais personne ne lui demandait son avis. Elle n'avait jamais été au courant des fantaisies in loco parentis de sa mère avant de les lire dans le journal quelques jours avant. Pourquoi in loco parentis? Parce que c'était la locution latine qui été revenue le plus souvent depuis le début de l'audience.
Megalyn Abbot - Objection! Il n'a jamais été établi aucun lien entre le comportement de Cassandre Grey señior et Cassandre Grey junior... Marla - Marla Cassandra..., mais personne ne sembla y prêter attention. Hector Falcone - Si cela ne dérange pas M. le premier Sorcier j'aimerai appeler le quatrième témoin, le docteur Snow... Premier Sorcier - Faites, mais j'espère que votre question est bien à propos, nous ne ferons pas revenir les témoins plusieurs fois, l'audience serait trop longue.
Trop longue pour un cas jugé d'avance.
Hector Falcone - Docteur Snow, vous avez eu l'occasion de suivre Marla Grey en temps que psychologue de l'école de Poudlard...', elle ne l'avait vu que trois fois mais bon...diriez vous que l'accusé puisse représenter un réel danger pour la société si nous étions amenés à opter pour un simple renvoie de Poudlard?
La question était cruciale. Marla regarda un instant le professeur Van Hellsing. Elle détestait le docteur Snow et sans trop s'avancer, elle pouvait dire que c'était réciproque. Cette femme allait décider si oui ou non Marla prendrait une chambre à Azkaban en gros et vu comme ça, il ne restait plus grand chose d'autre à dire sinon - Amen. Marla ne réagit pas plus que ça. Il n'aurait servi à rien de hurler que Snow n'allait que brosser un portrait encore un peu plus horrible que ne l'avait fait le juge qui avait été en faveur du baiser du détraqueur tout à l'heure (assez peu engageant comme premier baiser d'ailleurs). Par chance cette option avait été très vite écartée, et même taxée de surréaliste et complètement extrémiste.
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Ezechkiel E. ScylenceSORCIER.
► MESSAGES : 229 Mer 16 Déc - 23:44 |
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| T__T pardon, j'ai pâté...
Le tribunal. Son odeur de bois, de sciure, de sueur froide. Ezechkiel s'essuyait nerveusement les mains, la peau, chaque petit recoin de sa peau qui osait, qui pouvait, qui ne faisait que parfois frôler la surface du bois dégueulasse. Il était un réservoir de pulsions maniaques. Son grand père, à ses côtés, le regardaient d'un air sévère, mais c'était son truc à lui : il ne pouvait pas s'en empêcher. L'odeur du bois ciré, les relans de sueur déposé sur le bois par des centaines et des centaines de petits êtres tout peureux, tout tremblants à l'idée d'être juger. Et elle. Elle qui ne cille pas, qui ne bouge pas. Elle ne sera pas enfermé. Il ne le permettra pas. Derrière lui, il y avait le Docteur Snow. Encore vivante. Son œil se posa sur l'avocate, qui l'appelait justement à la barre. Elle passa, un large sourire sur les lèvres, des lèvres d'un rouge sang, trop opaque, trop parfaite.
« Docteur Snow, vous avez eu l'occasion de suivre Marla Grey en temps que psychologue de l'école de Poudlard... » « En effet. » Sa voix est cristalline, mais aux oreilles du Scylence, elle sonne faux. Il se redresse. « Pouvez-vous nous dire si, en quelques sortes, le comportement de Marla Grey ait pu laisser penser qu'un jour ou l'autre, elle ferait... » « ...cette bêtise? » Elle a un petit rire. Salope, persifle Ezechkiel. « Bien sûr que oui. Et j'en ai même avertit le directeur, mais ces sorciers pensent tous que la psychologie est une science aussi étrange que les runes ou la divination, mais il est très clair que le comportement de Marla détonnait et il était évident qu'elle allait franchir le pas tôt ou tard. » « Franchir le pas, c'est à dire? » « Devenir une Grey. Bien évidemment. » Son oeil presque bleu fixe Lilith, avec un sourire d'une arrogance rare. « Et on ne peut pas dire qu'elle ait eut énormément de soutient au sein de l'école. » « C'est à dire? » « Comprenez moi bien. Je dis simplement que la famille a un rôle très important dans le processus de maturité d'un enfant. » « Marla n'est donc pas mature? » « Au contraire. » Snow hocha la tête. « Elle est adulte et comprends ses actes. De même, je pense qu'à travers son manque de sociabilité, il y a surtout là l'expression, l'envie sans doute, de devenir et d'être ce qu'est sa mère. Mais à Poudlard, elle ne peut pas prendre l'essor désiré, aussi il est nécessaire pour elle de s'en démarquer, et elle n'a rien trouvé de mieux que de lancer des impardonnables – comme le fait si bien sa mère. » « En somme, elle est coupable? » « Je pense. Et j'irais même jusqu'à m'avancer que c'était tout à fait préméditée... » « OBJECTION! » « Retenu. Vous ne pouvez pas avancer ce genre de chose sans preuve. » « Pardonnez-moi... »
Et elle sortit du boxe des témoins, avec un sourire de charognard. Elle lorgnait Ezechkiel, avec cet air qui n'appartenait qu'à elle. Il se leva, et le juge posa son regard sur lui.
« J'aimerais témoigner. » « Monsieur... ? » « Ezechkiel Eden Scylence. » « Prenez place. »
Le juge haussa les épaules alors qu'Ezechkiel approchait du boxe. L'avocat du diable le regardait avec une légère pointe de frayeur dans les yeux. Un sociopathe pour ami n'était pas le meilleur des points à marquer pour la jeune fille. Il écarta le pan de sa veste et se posa dans le boxe des accusés. La foule le regarda. C'était donc ça, l'héritier des Scylence? Un gringalet aussi haut que fin, au visage à damner des saints, et au regard étrangement pervers? Il eut un sourire calme et posa son regard sur la défense du rat – enfin, les petites vermines qui depuis quelques temps salissaient le nom de Marla Grey. Pas Cassandra. Marla.
« Jurez donc. » « Je jure sur Merlin de dire toute la vérité, rien que la vérité. » « Bien. Pouvez nous vous dire, à haut voix, qui vous êtes et ce que vous faîtes ici? » « Je suis Ezechkiel Eden Scylence, je suis en sixième année à Serdaigle, à Poudlard. » « Et que voudriez-vous dire? » « Je réfute en bloc le jugement que porte le Docteur Snow sur Marla. » La foule s'offusqua. « Je le réfute car il est faux, d'un bout à l'autre. Ce n'était ni prémédité, ni une façon de se rapprocher de sa famille. Je ne m'étendrais pas sur... » « Avez-vous des preuves? » Il se crispa. On venait de lui couper la parole. « Apprenez la politesse, voulez-vous? » Il secoua la tête, s'écarta et sortit de sa poche une casette, ainsi qu'un magnétophone. « Avec mes problèmes de comportement, j'ai rendez-vous quatre à cinq fois par semaine avec le Docteur Snow, et ce, en tête à tête, afin de débattre sur ma vie. » La jolie blonde le fixe, son regard est d'acier. Elle sait déjà ce qu'il va faire, aussi elle se crispa. Que croyait-elle? Gagner? « Vos problèmes de comportement? » « Je souffre de sociopathie. Je suis misanthrope, je souffre de plusieurs phobies, et également de quelques tocs assez gênant pour la vie en société. » On pourrait presque le prendre en pitié, après tout, n'est-il pas beau et ne se tient-il pas si bien? C'est un comédien, un expert. Elle le sait, Rufus aussi, et sur le visage de Van Hellsing se dessine un sourire moqueur. « Mais ce n'est pas pour moi que je vais parler. Le fait est que le Docteur Snow se laisse aveugler par la haine. Marla est ma seule amie au sein de Poudlard. Elle est ouverte, courtoise, et ne cherche pas les ennuis. Si on ne l'aime pas, c'est car elle est différente, car elle s'appelle Grey, mais jamais, et je dis bien jamais elle n'a manqué de quoi que ce soit. Que ce soit de soutient que d'une famille. Pour dire, je fête tous mes noëls avec Lilith Grey, et cette famille n'a rien de moins que toutes les autres familles. » Il parle avec émotion, mais à l'intérieur, c'est vide. Vilain menteur. Il veut la détruire. Il veut réduire Snow en cendre. « Quand j'ai commencé à raconter ma vie au Docteur Snow, elle s'est toujours très penchée sur ma vie sexuelle, et me reprocher mes écarts, mais j'ai bientôt compris qu'il ne s'agissait que d'une perversion. Elle était malsaine et appuyée, me demandait sans cesse de répéter, et j'ai compris que plus tard qu'elle m'enregistrait et se servait de ses cassettes à des fins peu catholiques. » « Que voulez-vous dire? » « Qu'elle se masturbait en les écoutant. » La vulgarité avait quitté sa bouche, pour des termes propres, simples, clairs. « Et vous n'en avez pas avertit quiconque? » « Non. » « Pourquoi? » Il hausse un sourcil. « Je suis un sociopathe. Qui irait croire un enfant dont le père a fuit dans la jeunesse? Personne. » Son regard se fait incisif, et fixe Snow, alors qu'elle tressaille. « Et puis, j'ai subi un honteux chantage que je me dois de rendre public, pour le bien de Marla. Je ne voudrais pas que les paroles empoisonnées de cette vipère vienne entacher votre jugement... »
Il appuya sur « play ». La petite chose moldue – magiquement trafiquée pour que le son résonne – se mit alors en route. Magnifique, pensa t-il. La voix de Snow résonna dans la pièce. Tout le monde était aux aguets. Sauf elle. Elle qui s'était levée et qui courrait vers la sortie, rouge de honte. Petite conne. Tu croyais quoi? Passer devant Ezechkiel? « ...ô oui, Ezechkiel... Ezechkiel... dis moi que tu ne l'aimes pas, cette petite salope de Grey, ô oui... » Il l'arrêta. Le tribunal se tourna vers le docteur, mais il avait déjà fuit. Il eut un sourire calme, puis quand on se tourna vers lui, il reprit le visage de circonstance, un peu peiné, un peu douloureux aussi. Un visage neutre, impassible. Van Hellsing eut un petit sourire en coin, comme s'il voulait dire : bien joué. L'avocat contre Marla s'avança, toussant.
« Mais on ne peut pas savoir si c'est réellement vrai ou juste un montage, et... » « Un jour, le professeur Van Hellsing est entré dans la pièce et m'a surpris avec le Docteur Snow. » On se tourna aussitôt vers Hellsing. Le procureur fit un geste, de sorte qu'il se lève, et l'étrange alchimiste se leva. « Est-ce bien vrai, professeur Van Hellsing? » « Oui. » « Vous pouvez vous rasseoir, et vous, jeune homme, regagnez votre place. Jurés, prenez en compte le témoignage de ce jeune homme et oubliez celui du Docteur Snow. Greffière... »
L'alchimiste se posa et Ezechkiel quitta son box, toujours aussi imperturbable mais intérieurement, juste hilare, terriblement hilare. Il emporta la pièce à conviction – car elle n'appartenait qu'à lui. Il se posa à sa place et son grand père posa sur lui un regard interrogateur. Ezechkiel ne répondit qu'avec un sourire innocent. Un sourire qui ne lui allait pas du tout. Hellsing s'enfonça dans son siège, avec ce fameux sourire moqueur.
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Sam 19 Déc - 0:53 |
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| Elle attendait calmement regardant les tics maniaques d'Ezechkiel presque comme pour s'occuper. Appeler le Docteur Snow à la barre c'était un peu comme qui aurait dit, lui planter un couteau dans le dos. Mais soit, elle n'y pouvait rien non? Elle n'avait pas vraiment le droit à la parole au risque de s'enfoncer comme on le lui avait clairement fait comprendre. Bien, la blonde aux rouge à lèvre tape à l'oeil s'avança pour témoigner. Marla n'avait jamais aimé cette femme. Elle détestait jusqu'à ce rouge à lèvre vulgaire qu'elle arborait. A ces gestes calculés et son air faux cul. Marla la regardait l'air parfaitement indifférent mais cette façon qu'elle avait de la fixer... Elle lui aurait presque craché à la gueule. Mais ce n'était pas le genre de chose que Marla faisait. Qu'elle en ait simplement eu l'idée disait à quel point elle pouvait la détester. Cela la fit sourire elle même.
Dr Snow - « Devenir une Grey. Bien évidemment. » Lilith- Je ne vous permets pas de m'insulter ni d'insulter ma nièce Sysyphe. Faites ce pour quoi vous avez été appelée à la barre.
Il y eu un silence glacial. Personne ne dit rien à Lady Grey qui; il fallait bien le dire, malgré trente ans d'excellente conduite continuait de faire peur. Marla n'avait pas peur. Son petit doigt se crispe dans le vide. Un signe imperceptible. Plus insignifiant que le regard polaire de la belle Lady Grey qui n'est pas très loin elle non plus. Marla observe sa tante. Elle serait presque impulsive à côté de la petite Serdaigle, elle qui pourtant est réputée être plus désagréable qu'une porte de prison. Marla la regardait. Cette femme ne méritait pas qu'on l'insulte comme ça. Marla elle se contrefichait qu'on la traite de Grey avec tout ce que cela sous entendait. Ca lui passait au dessus même si elle trouvait que c'était la pire insulte qu'on pouvait lui faire. Mais ce n'était que des mots et ça ne la touchait pas. Elle reporta son regard sur Ezechkiel. Si elle était si tranquille c'était uniquement parce qu'il était là et qu'il l'apaisait. C'était rassurant. Elle qui avait une sainte horreur de ce qu'était sa mère. Devenir elle? Non certainement pas. Elle ne pouvait pas devenir Cassandre. C'était même au dessus de ses moyens.
Dr Snow - « Et on ne peut pas dire qu'elle ait eut énormément de soutient au sein de l'école. »
Marla leva un sourcil. Elle écoutait très attentivement, pas parce qu'elle s'apprêtait à sauter à la gorge de qui que ce soit mais parce qu'elle se demandait bien ce que Snow allait bien pouvoir inventer contre elle encore. Pas de soutient à l'école? Voulait-elle parlait des Thompson? Marla n'avait jamais eu besoin de soutient. Elle avait Ezechkiel ça suffisait. Il pourvoyait aux besoins dont elle n'avait même pas conscience elle même sans doute. Et elle, quelque part, devait lui apportait quelque chose aussi. Le silence peut-être. Ou une ombre un peu plus consistante mais pas vraiment dérangeante. L'idée était amusante, mais il y avait peu de chance que Snow saisisse le concept et encore moins qu'elle serve une explication gentillette sur le soutient que Marla pouvait avoir à Poudlard.
Dc Snow - « Elle est adulte et comprends ses actes. De même, je pense qu'à travers son manque de sociabilité, il y a surtout là l'expression, l'envie sans doute, de devenir et d'être ce qu'est sa mère. Mais à Poudlard, elle ne peut pas prendre l'essor désiré, aussi il est nécessaire pour elle de s'en démarquer, et elle n'a rien trouvé de mieux que de lancer des impardonnables – comme le fait si bien sa mère. »
Marla serrait un peu les dents. "Un peu" est un mot faible pour décrire ce que Marla faisait effectivement. Mais comme pour la plupart des gens cela ne passerait sans doute que pour un insignifiant petit battement de veine sur sa joue. Qui pour remarquer ce genre de chose? Personne n'est jamais aussi attentif. Quoique... à moins d'être maniaque.
Dr Snow - « Je pense. Et j'irais même jusqu'à m'avancer que c'était tout à fait préméditée... » « OBJECTION! »', Marla sursauta.
Quelle conne celle là. Marla n'aurait jamais cru qu'elle irait jusque là. Il lui semblait un peu facile de faire accuser l'enfant du diable de ce que son père faisait. Pour le coup, oui elle lui aurait bien jeter un sectumsempra, le sortilège favoris de sa mère. Juste histoire de ne surtout pas la contredire. On entendit le cliquetis des fers qu'elle avait aux poignets comme elle essayait de les délasser. Certains regards se tournèrent immédiatement vers elle comme si elle avait réellement représenté une menace. Pas Lilith par exemple. Dans le fond ça n'avait pas d'importance. A ce moment, comme elle quittait la barre, Ezechkiel se leva. Marla l'interrogea du regard. Elle savait qu'il ne pouvait pas la frapper. Pas seulement parce qu'ils étaient dans une cour de justice... Qu'est-ce que tu fais? Elle n'avait pas peur. Elle lui faisait confiance. Et elle ne démentirait pas être amie avec Ezechkiel même si ce n'était pas un mot à elle ça ami. Et à ceux qui diraient qu'il était fou, qu'il était de mauvaise compagnie, qu'il était dangereux. Elle montrerait qu'il ne l'était pas plus que ceux qui attendaient qu'elle ait le dos tourné pour lui lancer des sortilèges. Il voulait témoigner. Elle se demandait bien ce qu'il dirait mais elle aurait plus d'intérêt à l'écouter, peut-être cela ferait-il passer le temps. Elle sourit par avance, un petit rictus de renard, quand on coupa la parole à Ezechkiel. C'était drôle elle devait connaître la liste des choses qui pouvaient l'énerver, du moins un bon nombre. Elle l'écoute donc, et s'étonne de son petit cinéma. Elle n'est pas assez retords pour voir venir la vengeance sur Snow mais elle sent venir les choses. Elle prend plaisir à l'écouter car il est bon orateur, et car il même le suspense avec brio. Au moins elle sait qu'elle ne s'endormira pas, du moins pas tout de suite. Bien sûr elle ne peut cachait cette espèce de grimace à s'imaginer le Dr Snow se masturber. Mais ce n'était encore rien comparer aux vagissements écoeurants de la psy dans les bras d'Ezechkiel. Elle eut un frisson d'écoeurement parce que cette femme était la pire de toutes les femmes que Marla n'ait jamais vu - rappelons qu'elle n'avait pas encore vu la mère d'Ezechkiel. Et puis, l'entendre souffler le nom d'Ezechkiel comme ça, et la traiter de petite salope... c'était un petit peu trop. Ce n'était pas tellement l'obscénité de la chose qui la gênait, Ezechkiel l'avait déjà mise en garde tellement souvent qu'elle associait vaguement le sexe a quelque chose de sale ou de malsain, vaguement infectieux. Ce qu'il y avait c'était juste que cette vieille pie était... écoeurante. Marla regarda la salle, il y avait des joues rouges, des nez offusqués, des yeux ronds et outrés, des sourires sous cape un peu gêné. Surtout chez les femmes. Bien sûr Snow avait déjà levé le camp. Marla regarda Ezechkiel dans un semblant de merci et de plus jamais ça. Ils avaient toujours été d'accord sur un truc. Pas de détails par pitié. Enfin de son côté il n'y avait pas de détails.
Premier Sorcier - « Vous pouvez vous rasseoir, et vous, jeune homme, regagnez votre place. Jurés, prenez en compte le témoignage de ce jeune homme et oubliez celui du Docteur Snow. Greffière... »
Comme si... maintenant que c'était dit. Cela dit le témoignage d'Ezechkiel avait été des plus percutant. Lilith Grey affichait une envie de rire non dissimulée. Elle avait toujours apprécier Ezechkiel pour ce qu'il avait de complètement déplacé malgré son intelligence vive. Elle l'avait toujours considéré comme une bonne influence pour Marla et à ce propos, elle lui faisait confiance.
Megalyn Abbot - Eh bien... Quoi qu'il en soit, et bien que nous ne retenions pas le témoignage du Dr Snow, il convient de remarqué que l'accusé présente une défaillance, disons une fragilité psychologique. Nous avons entendu de la bouche même de Monsieur Scylence junior, Mademoiselle Grey n'est pas un as de la sociabilité, et quand elle se fait un "ami" c'est un jeune sociopathe. Garett Strauss - Vous portez des jugements de valeur Juge Abbot. Megalyn Abbot - Je ne fais que reprendre les propres termes de notre témoin précédent. Premier Sorcier - Pourrions nous en revenir au sujet de cette audience Juge Strauss? Garett Strauss - Bien entendu. J'aimerai entendre Monsieur Scylence, directeur de Poudlard. Confirmez vous les dire de votre neveu au sujet de Mademoiselle Grey? J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec les jeunes Thompson qui n'ont pas pu se libérer de leur cours pour aujourd'hui et qui m'ont dressé un portrait épouvantable de l'accusé...
Il cherchait à prouvait que le nom de famille de Marla lui nuisait et lui collait à la peau malgré tout ce qu'elle pouvait bien être et faire. Mais on ne lui laissa pas le temps de mener son argument jusque là.
Megalyn Abbot - Epouvantable? Qu'entendez vous par épouvantable Juge Strauss? Garett Strauss - Eh bien... les Thompson décrivent Marla Grey comme étant je cite " une élève détestable et qui leur faisait froid dans le dos, hormis pour un des quatre qui la trouve totalement admirable mais je ne pense pas que ce témoignage là soit fiable. Pour en revenir à mon témoin... vous pouvez répondre à ma question Monsieur Scylence.
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Ezechkiel E. ScylenceSORCIER.
► MESSAGES : 229 Lun 21 Déc - 19:32 |
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| Le regard clair d'Ezechkiel fixait Abbot. Sa sociopathie n'avait rien à voir dans l'histoire. Il aurait été normal que son comportement aurait été identique. Il n'aimait pas la popularité, et rien que le fait que tout l'établissement connaisse son prénom lui faisait mal au coeur. Question de goût. Certains auraient tué pour avoir une côte de popularité comme celle d'Ezechkiel ; lui aurait tué pour ne pas l'avoir. C'était un peu comme Donnie. Sauf que Donnie n'était pas célèbre. Enfin, pas dans le sens originel du mot en tout cas. Ezechkiel se surpris à penser au Serdaigle. Il n'était même pas ici, alors pourquoi y pensait? Il secoua la tête alors que Rufus, assis à ses côtés, se levait. Ezechkiel posa son regard sur lui. On l'appelait seulement maintenant? Il serra les dents. On allait essayer de le piéger. Pauvres fous. Rufus Scylence, dont l'âge ne se voyait que sur son visage – il avait été gardé de toute maladie et autres sénilités – se posa dans le box des témoins, avec un sourire calme et confiant. Personne, ici, n'arriverait à le déstabiliser. Surtout pas cet Abbot. Les Scylence avaient ça dans le sang.
« Epouvantable? Qu'entendez vous par épouvantable Juge Strauss? » « Eh bien... les Thompson décrivent Marla Grey comme étant je cite " une élève détestable et qui leur faisait froid dans le dos, hormis pour un des quatre qui la trouve totalement admirable mais je ne pense pas que ce témoignage là soit fiable. Pour en revenir à mon témoin... vous pouvez répondre à ma question Monsieur Scylence. » Rufus arqua un sourcil et eut un sourire moqueur. Sa mission était dès lors de discréditer les Thompson, ces quatre pestes. « Me contrediriez vous si je vous affirmais que cet élève non fiable se trouve être Jimmy Thompson? » Il eut un sourire moqueur, à la Ezechkiel, mais en moins effrayant. Amusé, dirons nous. « Les Thompson sont des élèves remarquables. Georgie a un bon niveau, est courageuse, Debby ne se fait jamais remarquer, mais dois-je faire remarquer qu'ils écoutent les on dit? Dès son arrivée à Poudlard, Marla a été victime de plusieurs mauvais tours, dont une très grande partie par les Thompson. Dois-je rappeler par exemple la foi où les quatre jeunes gens s'étaient mis sur elle et lui avait jeté une dizaine de sort qui l'avait cloué au lit pour trois jours, à cracher des limaces de feu, au goût de piment? » Pas attirer la pitié, juste faire remarquer le ridicule. Il nota intérieurement de ne pas jouer la carte de l'émotion, pour lui même. « Il va de soit que Marla n'a jamais été très intégrée à Poudlard. Elle fait peur à cause de son nom. Je comprends que l'on puisse craindre un nom quand on a seize ans et que l'on écoute les ragots du coin et qu'on lise la Gazette, en y voyant là parole d'évangile. » Il n'avait pas répondu à la question. Il se redressa dans sa chaise, avec un sourire plus calme, moins moqueur. « Mon neuveu est certes un sociopathe » son regard croisa celui d'Abbot, avec une pointe de mépris « mais il n'empêche qu'il a bel et bien raison. Le docteur Snow porte un jugement faussé par ses propres sentiments. Elle ne s'est jamais entendue avec Lilith Grey, et tout porte à croire qu'elle déteste leur nom. » Il haussa doucement les épaules, pour conclure. « Il serait mentir que de dire qu'en six ans, j'ai eu un problème avec Marla. Son comportement a toujours été très respectable. Elle étudie comme il faut, elle participe aux cours et est l'une des meilleurs élèves de Poudlard. Elle n'a jamais causé de soucis, car toutes les fois où elle a été à l'infirmerie, ce fut car elle avait été attaqué. En somme, je ne pense pas que Marla soit quelqu'un d'horrible, et le docteur Snow me semble bien éloigner de la vérité en ce qui concerne sa mère. »
Les paroles de Rufus Scylence étaient pesées, claires. Il n'avait pas mentit, cela dit.
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Lun 21 Déc - 21:11 |
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| On écouta le témoignage du directeur Scylence avec grand respect car s'était un homme qui en imposait. Personne au magenmagot ne se serait permit de le mépriser ou bien de lui couper la parole comme à son tout jeune neveu. Marla elle, regardait Ezechkiel et son air pensif se demandant un instant où il était puis elle glissa ses yeux verts sur l'assemblée. Regardant chaque visage comme on passe sur chaque mot d'une phrase pour en extirper le sens. Elle se sentait fatiguée et bientôt elle perdit le fil de ce que disait le directeur malgré tout le respect qu'elle lui devait. Dans cette multitude de visages pas un n'était amical. Une seconde elle crut voir sa propre mère se cacher derrière un capuchon. Elle voulut se raisonner en se disant qu'elle était folle mais son teint avait pâli tout d'un coup. Elle était folle. Ca ne se pouvait tout simplement pas. Il aurait fallu... être complètement folle. Comme elle. Cassandre. Marla serra ses doigts contre la paume de sa main, fixant Ezechkiel sans vraiment le regarder. Cette idée ridicule la quitta. On faisait son procès, Cassandre aurait sûrement adoré pouvoir se cacher derrière un capuchon pourpre pour voir sa fille condamnée à sa place en quelque sorte, mais ce n'était concrètement pas possible. Elle soupira. Le directeur venait de finir son témoignage. Un long silence plana sur le magenmagot avant que le Juge Abbot ne demande à Lilith de s'exprimer:
Abbot - Lady Grey, est-ce que vous confirmez avoir été en différent avec le Docteur Snow? Lilith - Oui... Premier Sorcier - Est-ce un appel à témoin juge Abbot? Abbot - Je dirais que oui.
On fit donc prêter serment à Lilith puis on la questionna:
Lilith- Non mais différents avec la psycologue ne m'ont pas empêché d'envoyer ma nièce la consulter à la demande du Docteur Snow elle même. Abbot - Vous reconnaissez donc que votre nièce Marla,' elle eut un espèce de sourire mielleux pour Marla comme on en a quand on parle à un enfant en se disant de toute façon il ne comprend rien de ce que je lui raconte,' est le genre d'enfant à problème, et qu'elle a eu besoin d'un suivit psycologique, je suppose, pour éviter ce genre de dérapage... Evrett Crow - Objection! Le Juge Abbot essaye d'orienter les réponses du témoin. Premier Sorcier - Retenue. Vous pouvez répondre Lady Grey. Lilith- Merci. Pour répondre à votre question, non, ce n'est pas du tout pour éviter ce genre de dérapage que j'ai conseillé à Marla de se rendre aux rendez vous de Sysyphe Snow. Marla n'a jamais représenté une menace pour les autres, je m'en porte garant, et ainsi que l'a fait remarqué monsieur le directeur, elle n'a jamais été sanctionnée pour mauvais comportement contrairement à beaucoup d'autres de mes élèves qui se battent ou s'insulte à tour de bras. Si j'ai recommandé le psy à Marla c'était uniquement dans l'idée qu'il serait bon pour elle de s'ouvrir à d'autre personne que Monsieur Ezechkiel Scylence avec qui elle passe beaucoup de temps. Abbot - Quelle est la nature exacte de la relation que Monsieur Scylence a avec votre nièce.', elle cherchait à tout prix à invalidé le témoignage d'Ezechkiel, le plus pesant, en démontrant par exemple qu'il était trop impliqué émotionnellement même pour un soit-disant sociopathe. Premier Sorcier - Vous n'êtes pas tenue de répondre à cette question Lady Grey. Lilith - Je vais y répondre quand même. Désespérante. Si vous insinuez qu'il ait pu y avoir entre ma nièce et Ezechkiel Scylence autre chose que de l'amitié je me permettrais de vous rappelez qu'il est, comme il l'a lui même dit, son ami, et très peu porté sur le genre de relation que vous insinuez. Mais après tout je ne suis que son professeur je ne peux pas me porter garant de sa vie privée. En ce qui concerne celle de ma nièce en revanche je peux assurer que Marla a un énorme retard de sociabilité et que de fait, elle ne saurait en être déjà là où vous aimeriez bien l'emmener pour invalidé le témoignage de son ami.
Toujours très convaincante et percutante Lilith. Elle avait cet air glacial qui laissé attendre qu'elle ait un grand rire à la Grey tout d'un coup mais pas du tout.
Lilith - Quoiqu'il en soit, il m'a semblé qu'à un confident différent, une femme de surcroît, Marla pourrait peut-être parler de ce dont elle ne parle pas à Ezechkiel quoique je doute qu'ils se cachent grand chose.
Que dire après ça? Pas grand chose. Les avis étaient mitigés. Au moins on n'avait plus reparlé de baiser du détraqueur mais savait-on jamais.
Premier Sorcier - Greffier, si vous voulez bien accompagner les témoin et l'accusée dans la salle adjacente. Nous allons délibérer.
Marla se leva sous l'oeil assassin du juge Abbot. Celle là voulait sa peau à n'importe quel prix. Marla ne réagit pas, elle suivit le greffier encadré de ses deux aurors comme si elle avait réellement était un danger public. Lilith fit remarqué que c'était ridicule mais on n'osa pas lui répondre. La porte de la petite salle à côté de la salle d'audience se referma, coupant tout son venant de l'extérieur. Les aurors se campèrent devant la porte comme pour couper toute retraite mais les accusés étaient libres de leur mouvement sauf pour Marla qui gardait ses fers. Elle alla se placer à côté d'Ezechkiel sans rien dire, sans doute parce qu'il y avait du monde. Elle n'avait l'air de rien très exactement. Lilith vint lui parlait un peu puis ils poireautèrent tous une bonne heure et demie et on les rappela dans la salle d'audience.
Premier Sorcier - Accusée levez vous.', Marla se leva, il n'eut que manqué qu'elle hausse les épaules pour marquer tout ce qu'elle pensait à l'instant,' Attendu que les actes cités en début de séances sont d'une gravité indiscutable, nous vous condamnons pour usage abusif de la magie, infraction à la loi sur l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et sur l'usage des sortilèges, ainsi que pour menace de mort sans passage à l'acte sur un de vos professeurs, à une peine de sept ans de détention à la prison d'Azkaban, quartier de haute sécurité ou vous serez transférée dès demain matin après qu'on vous aura remis votre matricule.
Le marteau tomba signant la fin de la séance. Marla fut emmenée assez rudement mais elle ne se plaignait toujours de rien. Les aurors la maintenaient entre eux par le bras et même s'ils serraient un trop fort, elle gardait toujours se même visage calme et aussi impavide que la surface d'un lac. Une autre personne aurait fondu en larme en s'entendant condamné. Mais elle non. Elle constatait qu'ils avaient été cléments, du moins suffisamment pour se donner bonne conscience d'avoir condamné une si jeune fille. Elle avait échappé au baiser du détraqueur mais n'était pas convaincu d'y avoir gagné. Quartier de haute sécurité cela signifiait être entouré de véritables criminels, du même acabit que son oncle, avec une assemblée de détraqueur pour la veiller. Oublié toute sensation de bonheur déjà qu'elle n'en avait pas tellement. Elle allait oublié les déjeuners avec Alek et Lilith, et le visage d'Ezechkiel et sa présence réconfortante et elle deviendrait si minable qu'elle ne tiendrait jamais sept ans. Ce n'était ce qu'elle se disait. C'était uniquement ce qui était certain de lui arriver. Elle avait une aptitude à la résilience sans doute au delà de tout mais elle mourrait comme ça dans sa coquille. Enfin il n'y avait plus rien qu'elle ait pu y faire. L'idée de perdre toute notion d'Ezechkiel, s'oublier elle même, lui provoquer une autre crise d'angoisse, ses mains devinrent légèrement moites mais personne ne s'en rendit compte. On la mit dans une cellule rudimentaire, plutôt un genre de bureau sans aucune ouverture. Juste une table et une chaise. Elle passerait la nuit là. Pas de possibilité d'oublier l'angoisse dans le sommeil. C'était peut-être la première fois que la solitude lui faisait faire une crise d'angoisse. Est-ce qu'elle commençait déjà à s'oublier elle même? Et dans cette pièce vide, il serait tellement facile à Cassandre de débarquer et de la tuer de toutes les façons horribles et douloureuses possible. Un momnet, prise de panique elle se leva et tapa à la porte de ses mains liées mais personne ne répondit alors l'angoisse grandit, grandit, grandit encore. Elle voulait qu'on l'emmène tout de suite, elle voulait la compagnie des détraqueurs pour la protéger de Cassandre, elle voulait s'oublier elle même quitte à ne pas mourir bouffée par les rats. Elle suffoquait, elle sentait le petit coupe papier dans sa manche, qu'elle avait réussi à volé sur un bureau à son arrivée et qui était resté là sans qu'on ne le voit. Elle pensait qu'elle aurait préféré que ce soit sa baguette mais qu'un coup papier c'était déjà mieux que rien. Un coupe papier contre Cassandre Grey? Ridicule. L'heure tournait sans vouloir passer et de toute façon elle n'avait aucun moyen de voir l'heure qu'il était. La lumière l'empêchait de dormir mais sans la lumière elle n'aurait même plus pu voir. Elle commençait à avoir mal au coeur à cause de l'angoisse. Peut-être son coeur lâcherait-il, ce serait aussi bien comme ça. Elle atteignait le point culminant de toutes ses angoisses une seconde fois quand la porte d sa cellule s'ouvrit en grand. Elle ne cria même pas, le dos collé au mur, les yeux presque exorbités de terreur et son malheureux coupe papier tenue dans une de ses deux mains liées l'une à l'autre. Son coeur allait lâcher. Là tout de suite. Elle avait déjà le teint gris d'ailleurs.
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Ezechkiel E. ScylenceSORCIER.
► MESSAGES : 229 Mar 29 Déc - 19:04 |
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| Ezechkiel ne comprends pas pourquoi ça prends autant de temps, et surtout, pourquoi Rufus ne fait pas plus pour libérer Marla. Elle n'a pas le droit d'être prise comme ça, d'être emprisonnée et débinée! Le regard du sociopathe balaye les sorciers, et il enfonce sa tête dans ses épaules, prostré comme un dément, quasiment en train de siffler. Il déteste ça. Il déteste cette sensation de n'être cru de personne, ou de n'avoir aucune valeur. C'est fou, et ça l'énerve presque autant que de voir Mascha lui échappait. Comment pouvait on oser?! Lui?! Peut être le meilleur élève de Poudlard, ne pas le prendre au sérieux? Un instant, il contient sa respiration et sent tout d'un coup la main de son aïeux sur lui, tenir ce poignet tremblant entre ses doigts, et d'un regard lui rappelait qu'il est ici dans un tribunal. Pas à la maison. Son regard se rembrunit brutalement, car Ezechkiel connaît déjà la fin venir. C'est courru d'avance. Ça l'énerve encore un peu plus.
« Quelle est la nature exacte de la relation que Monsieur Scylence a avec votre nièce? »
Rufus a un sourire moqueur, mais le regard d'Ezechkiel est tueur. Qu'est-ce qu'elle insinue celle la? Il se lève mais son bras est happé par son grand père et il retombe lourdement sur sa chaise, sans que personne n'est rien vu, et intérieurement il gronde comme un moteur. Son regard est sombre, et un instant il baisse la tête, et ses yeux fixent ses pieds. Il sent cette main qui se pose sur son dos, mais déjà Ezechkiel s'ébroue en grognant, repoussant cette main qui se voulait pourtant chaleureuse. Rufus garde un oeil sur son petit fils et finalement soupire. Il n'y pourra rien, il le sait. Car le jeune homme n'est pas commun, et il est de ce genre qu'on ne réconforte pas.
« Greffier, si vous voulez bien accompagner les témoin et l'accusée dans la salle adjacente. Nous allons délibérer. »
Ezechkiel se leva précipitemment et alla s'asseoir aussi vite que possible sur une chaise, réservant celle d'à côté. Un peu plus loin, Rufus s'assit aux côtés d'Abaddon et ils parlent ensemble, du procès, mais aussi de la délibération. Rufus et Abaddon sont d'accord sur un point : Abbot ne lâchera pas le morceau, elle va plongé. De son côté, Ezechkiel glisse discrètement sa main sur celle de Marla, la serrant. Son regard fixe droit devant, et guette Lilith qui se rapproche. Il garde cette main dans la sienne, bien serrée. Quand Lilith parle, Ezechkiel ne réponds pas. Elle parle à Marla. Il n'a rien à ajouter. Et surtout, il n'a rien à dire, et pas vraiment l'envie de parler. Sa voix est nouée dans sa gorge, et il se sent atrocement faible. Pas faible. Juste… juste comme s'il savait qu'il avait perdu quelque chose dès or déjà. Mais sous cette apparence impassible, il réfléchit, vite et bien. Il n'y aucun legilimens ici, aussi personne ne saura ce qu'il prépare. Ô, il y a bien Abaddon. Mais Abaddon ne dira rien, car il n'y a aucun interêt à le dire. Il pousserait Ezechkiel vers la porte d'Azkaban, et il verrait également son boulot se réduire en cendre, à néant. Rien. Nada. Tout perdre, pour ça? Pour un acte commis de bon coeur? Car Ezechkiel agit avec coeur, cette fois-ci. Peut être même l'unique fois de sa vie qu'il agit autrement que pour son propre interêt. Puis finalement, sa main quitte la sienne, et ils se lèvent. Tous les deux. Elle est embarquée, avec ses fers, et il la suit, d'assez près, mais déjà on le pousse vers les box des témoins. Il s'assoit, fixe ce petit bout de femme. Abaddon s'assoit à ses côtés, et son regard est froid, dur. Il pose sa main sur son poignet, avec un sourire crispé. Ezechkiel lui jette un regard tranquil et froid.
« Accusée levez vous. Attendu que les actes cités en début de séances sont d'une gravité indiscutable, nous vous condamnons pour usage abusif de la magie, infraction à la loi sur l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et sur l'usage des sortilèges, ainsi que pour menace de mort sans passage à l'acte sur un de vos professeurs, à une peine de sept ans de détention à la prison d'Azkaban, quartier de haute sécurité ou vous serez transférée dès demain matin après qu'on vous aura remis votre matricule. »
Comme prévu, ça lui laissait une nuit pour faire son coup. Tout le monde se leva et Rufus regarda son jeune héritier, avec un air interrogateur. Pourquoi le jeune Scylence souriait, lui qui aurait du être ne serais-ce qu'un peu peiné? Tout le monde dégagea et Rufus l'attrapa par le bras, le regardant droit dans les yeux. Ezechkiel avait toujours cet air sûr de lui, confiant. Une horreur. Abaddon se plaça à côté de l'héritier, et regarda Rufus. Le directeur de Poudlard se pencha, un instant, à son oreille.
« Ne vas pas faire de connerie. Complicité sur une future détenue, c'est trois ans ferme à Azkaban, sans remise de peine, voir plus. » « Qui a dit que j'allais aider Marla? » Le sourire d'Ezechkiel s'élargit, alors qu'Abaddon siffla. « Je te connais comme si je t'avais fait, Ezechkiel. Si tu... » « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de frustrer un sociopathe. » Abaddon eut un sourire. « Après tout, n'est-il pas assez grand pour faire ce qu'il veut? » « Ce n'est pas... » « De toute façon, que tu le veuilles ou non, je le ferais. » « Et après? » siffla Rufus, colérique. « Je partirais. » « C'est ridicule. » « Ils ne me retrouveront pas. Ils sont trop occupés avec les mangemorts... » « Ils croiront que tu en est un. » nota Abaddon. « Ils peuvent croire ce qu'ils veulent. » « Et si on venait à te dénoncer? » « Vous ne le ferez pas. Vous n'y avez aucun interêt. »
Rufus regarda Abaddon qui haussa les épaules, en pinçant les lèvres. Bonne argumentation. Ezechkiel recula d'un pas et Rufus et Abaddon ne dirent rien, détournant les talons puis partant. Il n'y avait plus personne ici. Quand Ezechkiel se tourna, Abaddon s'arrêta dans le couloir, alors que Rufus s'y enfonçait. Ezechkiel le fixa et arqua un sourcil, alors que l'alchimiste lui tendait une sorte de cape.
« Tu sais à quoi elle sert. Je ne te fais pas de dessin. Et ne dis pas merci. Je ne te l'ai jamais donné, mh? »
Ezechkiel eut un sourire lupin et se tourna, passant la cape sur sa tête et ses épaules, disparaissant alors. Doucement, il se dirigea silencieusement sur les pas que Marla avait foulé. Il sortit de sa poche sa baguette et poussa les premières portes, non gardées, du couloir. Il avança, encore et encore, et rencontra son premier obstacle : deux gardes discutant à la porte qui donne aux couloirs des cellules. Ils étaient distraits. Lui était concentré. Il se colla au mur de droite et lança un sort de stupéfix sur l'un des deux. Le deuxième eut à peine le temps de comprendre ce qui se passait qu'un sort le frappait à son tour, et qu'il tombait lourdement sur le sol. Ezechkiel approcha à nouveau. Le Ministère était réellement qu'un amoncellement d'incapables. Ezechkiel traîna les deux gardes à l'intérieur de la salle, et il referma la porte. La salle était insonorisée. Personne à l'intérieur. Il dégagea sa cape de ses épaules, aparaissant à toutes les petites crapules qui se trouvaient entre ses murs. Il les regarda et rimaça en entendant le raffût qui se levait, et il essayait de distinguer les « sortez moi d'là! Sort moi! ». Connerie. Il pointe du bout de sa baguette les serrures des cellules voisines de celle de Marla et un flot de masse humaine aux dents crasseuses, emprisonnées pour escroquerie, vol, etc, sortit des cellules pour se diriger aussitôt vers la porte. Une marée humaine n'aurait pas fait autant de bruit. Puis finalement, le jeune sorcier pointa la cellule de Marla et l'ouvrit. Il repoussa la porte noire et regarda la jeune Grey.
« Marla. »
Tout simplement.
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Mer 30 Déc - 17:33 |
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| Il y avait comme un espèce de raffut à l'extérieur, comme si tout était mis à sac, sans dessus dessous. Marla serait si fort son coupe papier qu'elle s'en fit saigner mais elle ne lâchait pas, toujours aussi tendue. Elle fixait la porte en face d'elle, adossée au mur comme une bête traquée. Son coeur faisait des bonds de démons dans sa poitrine, elle sentait que tout était tendu à l'intérieur comme si les muscles allaient s'énerver, au sens premier du terme. La porte s'ouvrit presque en douceur. Elle était à un tel degrés de tension que ses veines saillaient sur ses mains, ses tempes et sa gorge. Sa peau était d'une pâleur cadavérique et ses yeux brillaient presque comme ceux d'un chat près de bondir mais à la seconde où elle reconnut la silhouette derrière la porte tout se relâcha.
Ezechkiel - « Marla. »
Elle courut vers lui et s'arrêta juste à un pas d'Ezechkiel. Ce qu'elle ressentait à l'instant été équivalent à ce que vous auriez ressenti après un instant d'effort ou de tension extrême, quand votre cerveau libéré de la pression psychologique aurait tout libérer dans un flot de larmes de soulagement. Mais Marla ne pleura pas. Elle sentit juste qu'elle avait manqué d'air et qu'elle pouvait à nouveau respirer. Elle aurait voulu glisser sa main dans celle d'Ezechkiel pour partir sur le champs mais avec les mains liées c'était difficile. Peut-être que c'était mieux ainsi. Peut-être que si elle avait eu les mains libres elle ne se serait pas arrêté de courir avant d'être arrêtée par le propre corps d'Ezechkiel et que son visage de petite Cassandre Grey ne se soit enfoncé dans la chemise du Serdaigle, et peut-être oui, peut-être qu'elle aurait pleuré de soulagement. Mais non. Rien de tout cela ne se passa. Elle c'était simplement arrêtée devant lui, son coupe papier à la main. Ce n'était pas aussi bien que sa baguette mais il ne fallait plus compter dessus.
Marla - Comment tu as fait?', demandait-elle avec un sourire reconnaissant.
Tandis qu'ils sortaient, elle réfléchissait à toute allure. Dehors Ezechkiel avait mit la cohue. Des hommes, pour la plupart, tous plus repoussant que les autres, qui courraient vers la sortie. Il ne faudrait pas sortir par là donc. Elle avait une petite idée mais d'abord ils avaient quelque chose à faire. Elle lui fit signe de la suivre d'un regard. Au lieu de prendre la direction de la sortie elle le traîna vers le bureau du chef des aurors. Cachés sous la cape du professeur Van Hellsing, un cadeau précieux. Ils se débrouillèrent pour entrer et là Marla chercha un grand livre, un livre rempli de colonnes de noms. Il lui fallut bien dix minutes avant de trouver le sien et celui d'Ezechkiel, elle prit la grande plume du bureau et raya leurs noms qui s'effacèrent automatiquement. Ils ne figuraient plus au registre de surveillance des sorciers de premier cycle. Elle regarda Ezechkiel droit dans les yeux, assez fière de son coup. Ils ne songeraient qu'ils aient pu prendre ne serait-ce que le temps de faire ça avant de sortir - et par l'entrée des visiteurs qui plus était.
Marla - On y va?
Elle ne voulait pas rester une minute de plus de peur que son coeur ne finisse par lâcher entre les mains crasseuses de l'angoisse.
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Ezechkiel E. ScylenceSORCIER.
► MESSAGES : 229 Mer 6 Jan - 14:35 |
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| Il eut un sourire fin. Elle le reconnut, et elle aurait bien pu s'y accrocher, si seulement il n'y avait pas entre eux cette distance franche et singulière. Ô, et puis, ça aurait fait comme au cinéma, et Ezechkiel vomissait bien ce genre de scène à l'eau de rose. Il n'était pas un chevalier. Ou peut être bien que si, mais alors avec un destrier de mort et un regard au goût d'enfer. C'était drôle de penser comme ça. Il était peut être comme Hadès kidnappant Proserpine alors? ...non, ça sonnait faux. Proserpine n'avait pas voulu, alors que Marla, elle, n'attendait que ça. Il était autre chose. De moins bon, mais dieu sait qu'on l'aimait comme ça. Il la suivit, sans un mot, le regard à l'affût. La petite sorcière était débrouillarde, mais la perdre une deuxième fois n'était pas franchement concevable pour lui. Surtout pas elle. Il balayait nerveusement les alentours du regard, bien qu'il aurait pu paraître parfaitement calme. Distingué, monsieur, distingué. Il s'arrêta finalement, un instant, alors qu'elle se tournait vers lui. Elle avait ses grands yeux qui brillaient. La liberté. C'était tout ce qu'elle avait toujours voulu. Quelque part...
« On y va? » « Accroche toi. »
Il s'approcha d'elle, attrapa son bras et c'est dans un crac sourd qu'ils disparurent. Une seule destination : Londres moldue. Londres moldue où attendait une mère... oui... FIN. | |
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