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| et l'éclat des jours perdus se reflétait dans le clair de la lune. | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Dim 29 Nov - 23:34 |
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| gabriel & june Il fait nuit. On dit que c'est l'heure ou s'éveillent les loups ou les vampires. Mais le délicieux monde n'est encore qu'enveloppé dans le voile chaud et agréable de la nuit qui vient de descendre sur lui. Le château de Poudlard est posé là, au milieu de la nuit, lestement, et se fond dans l'obscurité, à peine trahi par les quelques lumières des élèves finissant leur devoirs à une heure tardive où préférant s'adonner aux joies de la fête. Rien ne semble vivre dans le parc, à part les brins d'herbe et les feuilles des arbres dansant sous le vent. L'hiver approche, il commence à faire froid. La plupart des arbres ont perdu leurs feuilles, mais beaucoup s'amassent encore à leur longs pieds enfoncés au plus profond de la terre. Un nouveau vent se lève, il vient du château. Non ce n'est pas un vent. Ça pourrait être balayé en un coup de vent. C'est un regard vide, plus vide et sombre que le ciel étoilé. Il n'y a pas d'étoiles dans ce regard, elles ont été effacées ou arrachées, où alors elles ont préféré s'éteindre. Elle marche tout droit jusqu'au bout de la nature. Elle glisse, comme si ses pieds s'étaient plantés comme des racines dans la terre et en poussant la faisait parcourir les allées du parc. Elle arrive dans un quelque part. C'est un quelque part entre les arbres. C'est à coté du lac. Parce qu'elle s'imagine toujours qu'elle pourrait aller se baigner et alors à cet instant se noyer. Mais elle ne se jette jamais à l'eau. Elle n'y arrive pas ou au fond ne le veut pas. Elle s'assoit contre cet arbre plus vieux qu'elle, plus vieux que le monde entier, sur un matelas de feuilles roussies par le temps de l'automne. Elle se laisse envelopper par ses grandes et majestueuses racines qui s'enfoncent très loin vers le centre de la terre, où elle aimerait un jour elle aussi s'enfoncer. Elle regarde le ciel à travers les branches bientôt nues des arbres. La lune brille haut et dessine admirablement la courbe de son quartier pour rivaliser aux cotés des étoiles. Quelque chose apparaît dans ses yeux. C'est d'un coup comme si elle pleurait sans aucune larme. C'est quelque chose de bleu qui remplace le vide. Elle ne sait pas ce que c'est. Et pourtant, c'est toujours comme ça. Chacun de ses soirs où ils se rencontrent sous la lune, quelque chose se passe dans ses yeux, dans son âme vide. Et cette chose personne ne la verra jamais, pas même lui, car ils ne sont que les voix qui se murmurent sans se voir à travers la forêt et sous les étoiles. June est donc irrémédiablement vide et c'est ainsi seulement que le monde la connait, sauf en ces rares instants que l'on ne connait pas. C'est une drôle de chose qui s'est instaurée. Une nuit, June s'était assis dans le parc, sous ce même arbre et elle a senti des brins d'herbe bouger dans son dos. Elle ne s'est pas retournée, n'a pas voulu regarder, plongée dans la contemplation de la lune et dans l'attente de larmes qui n'existent pas dans ses yeux. Elle l'a senti s'asseoir contre ce même arbre. Leurs voix ont alors sonné dans la nuit. Ils ont dit beaucoup de chose à la nuit, à cette personne vide qui à cet instant les a écouté. Et les confidences sous la lune et les étoiles ont recommencé, sans qu'aucun ne brise la loi tacite de l'absence de visage et d'yeux entre eux. Car la vue ne fait que trahir les choses. Et même si la nuit veut effacer tout, on cherche toujours la lumière. Eux, l'ont abandonnée. Ils n'ont que la lumière de leurs propres âmes, pure, sans les affres de la séduction, du langage, des apparences. Ils ne sont que deux abîmes dans lesquelles la parole s'engouffre. Ils ne se connaissent pas selon les habitudes de la société, mais ils se connaissent mieux que des frères et des sœurs, car ils osent tout dire à l'inconnu. Un nouveau vent se lève, il vit faire craquer les brindilles et les feuilles sur lesquelles il marche doucement. June oublie les larmes qu'elle attendait de venir dans ses yeux. Elle est toujours la première, lui vient toujours après. Ce sont des règles qu'ils ne violent pas, parce qu'ils perdrait la lune, les étoiles et l'oreille dans laquelle on peut verser tous les secrets du monde, car elle les cachera au milieu des siens. Elle ne dit rien, pas un bonjour, un bonsoir ou un bonne nuit. Car il n'y a plus d'horloge ici, outre celle qui fait rougir et tomber les feuilles aux pieds des arbres. C'est un moment hors du temps, sans début sans fin, une parenthèse qui existe en dehors de tous les autres moments. June ne sait pas ce qu'elle va dire. Cela vient tout seul. Elle laisse parler le fond de son être. Il dit parfois des choses étranges, des choses qu'elle ne sait pas, qui ont été cachées quelque part en elle. Elle attend toujours que ce soit lui commence, elle ne sait pas pourquoi, mais elle aime l'écouter, car lui au moins, il sait des choses, et qu'elle ne sait rien.
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InvitéInvité
Lun 30 Nov - 19:39 |
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| Les cauchemars, si seulement il y avait quelque chose de plus doux... En réalité il existe quelque chose de plus doux qu'un cauchemar, la douleur. Il avait mal, toujours un peu plus, chaque jours, chaque nuits, empirait la cicatrice que lui avait fait le temps. Qu'avait il fait le pauvre enfant pour mériter cela ? Il saignait. Il saignait la ou personne n'aurait pu arrêter le sang de se déverser. Il saignait a outrance. Ces membres allaient bien, c'était son coeur qui saignait. Douce hémorragie provoqué par l'envie, la douleur, et un surplus de passion. Cette nuit la, comme toute les autres, Faust saignait, son âme saignait, son coeur saignait, ses souvenirs saignaient. Il avait mal, si mal, trop mal. Comment survivre a une tel douleur ? Une de ces douleur qui vous transperce et ne vous laisse aucune issu ? Pauvre enfant qui ne serait jamais réellement homme. Pourquoi ? Pourquoi ?! Et il hurlait ce pourquoi comme on hurle a la mort. Mais la mort, il n'en avait pas peur, sa plus grande peur, c'était lui meme... Comment survivre quand on peur a de soit ? De ce que l'on renferme ? De ce que l'on a été ? et de ce que l'on sera ? Et ce soir, en cette nuit, cette douce, cette calme nuit, il savait qui il était et qui il ne serait pas, pour la première fois depuis longtemps il s'accordait le droit d'être Gabriel et non plus Faust.
Être quelqu'un, être quelqu'un d'autre, on ne voudrait pas sauf quand on a n'a pas le choix. Mais Faust dis moi ? que veux tu a cet enfant ? Pourquoi le plonger dans ses tourments ? Le forcer a souffrir ? Le forcer a mourir, chaque jour un peu plus ? L'obliger a se voir, se couteau a la main, ôtant une vie. S'approchant lentement, sans qu'aucun bruit ne viennent déranger le calme de la nuit, sans aucun cris. Elle est belle cette femme qu'il va tuer, elle est belle, très belle, elle ignore qu'il n'est pas innocent malgré ses airs d'enfant, elle le regarde. Elle ne voit rien. Elle est aveugle devant l'horreur. Il s'approche, lentement, silencieusement. Il caresse sa joue. Il ne veut pas, tu ne lui donne pas le choix Faust. Il caresse sa nuque. Approche ses lèvres des siennes, alors que son autre main se lève pointant vers elle le poignard qui lui ôtera la vie. STOP ! Il hurle! Plus fort qu'il n'a jamais hurler! Enfin, c'est l'impression que ça donne, et pourtant tout les soirs il hurle, car tout les soirs il revois les même choses, des meurtres, mais ce ne sont que des rêves cette fois. Il transpire le beau Gabriel, il transpire comme peu souvent. Ses yeux son d'un blanc éclatant et brille dans la nuit. Pourquoi ? Comment ? Il est particulier, on lui a toujours dit. Sa respiration était douloureuse, doucereuse, porteuse de malédiction peut être même. Ses mains serrent ces draps plus fort que personne ne les avait jamais serrer. Son coeur battait a un rythme que les tambours ne connaissent pas, un rythme irrégulier et pourtant si puissant. Dans ces oreilles raisonnait les battements de son coeur mêlés aux cris de sa victime.
Il se leva d'un bond ! Enfila un jean banal et une chemise plus pour ne pas être nu si on l'attrapait que pour être habillé. Il avait chaud, très chaud, et pourtant il savait qu'il faisait froid dehors. Il ne prit pas la peine de fermer les boutons de cette chemise aux couleurs délavées qui lui auraient sûrement valu de nombreux commentaire. Mais il s'en fichait. Il s'en fichait toujours... Pourquoi ne pas enfiler une robe de sorcier comme tout le monde ? Mais ce monde, ce n'était pas lui, il n'était pas comme ça, il n'aimait pas les robes, il n'aimait pas la magie. Il avait apprit que la magie ne soignerait jamais ces blessures. Pourquoi restait il ici ? Parce qu'il avait besoin de ne as rejoindre la troupe, pas encore, il n'était pas prêt. Il n'était a sa place nul part, et au fond il était a sa place partout... que faire ? Il courait, c'était tout ce qui lui restait comme solution, il courait, pour mieux échapper a ses sanglots.
Faust, Faust, Faust, Faust... Ce rythme se répétait dans sa tête, ce putain de rythme créait une mélodie insatiable et cruelle qui li rappelait la douleur qui avait causé. Pourquoi ? Toujours la même question. Pourquoi ? Il avait beau courir dans la nuit, courir jusqu'à ce que son coeur le brûle. Il n'osait se demander ce qui lui faisait réellement mal. Il courait. Encore et encore. Jusqu'à ce que le froid l'affaiblisse et que la douleur le plie. Il avait mal. Il avait besoin d'avoir mal. Et ce, pour se sentir vivant... Il continuait. Sans jamais s'arrêter. Il savait ou aller. La ou tout avait commencer. Et il continuait. Y mettant toute ses forces comme a son habitude.... Deux billes grises dans la nuit. Deux lunes peut être même. Deux étoiles sur terre, regardaient avec attention l'astre lunaire pendant une course folle. Il était en retard. Et malgré cela, il semblait subjuguer par une perfection que rien n'égalerait jamais. Ces deux billes lumineuses, c'était lui. Cet homme. Pas n'importe lequel. Faust. Faust aimait la nuit. Bien que ses peurs s'y cache. Faust aimait la nuit. Pour son silence infini. Faust aimait la nuit. Car c'est la qu'il agissait. Faust aimait la nuit. Car c'est la qu'il tuait. Mais cette nuit la. Comme toutes celles du genre. Il ne se passerait rien.
Il avait mal, si mal, en contemplant ta beauté, ô Lune d'argent. Mal. Si mal. Trop mal pour vivre. Tu lui rappelais sa belle, une belle qu'il avait vu ouvrir et qui le tourmentait. Mais pour une fois, une rare fois, ce soir, en te contemplant, ce n'était pas a elle et a ses tourments qu'il pensait. A quoi ? Mais ne vois tu pas ce qui se passe sous tes yeux ô Astre Suprême ? Une voix. Une autre. Deux voix. Des paroles échangées, et pourtant aucun regard. Tu vois de quoi je parle a présent ? Toujours pas ? Rappelle toi de ce qui se passe de temps en temps, ponctuellement, sous cette immense et imminent arbre qui orne le parc. Un arbre isolé et pourtant si beau. Personne n'y prête attention. Il ne veut rien dire pour personne. Excepter pour eux deux. Qui donc belle lune ? Mais ces voix. Ces deux voix. Celle de Faust et de sa belle inconnue. Ne ris pas Astre Lunaire. Elle est belle cette inconnu. Il ne connaît pas ses traits. Il ne sait pas de quelle couleur sont ses yeux. Il ignore la couleur de ses cheveux ou leur douceur. Il ignorait la finesse de ses lèvres. Ou celle de ses mains. Mais il y a une chose qu'il savait. Elle était belle. Parce que sa voix était belle. En traversant la nuit, brisant le silence, son timbre doux, oui elle était belle. Son parfum était doux, si beau, parce qu'il le sentait, a travers celui de la nuit, celui de la nature, son doux parfum qui le rassurait tant. Mais le plus beau, oh oui le plus beau lumineuse lune, c'était son âme. Des qu'elle parlait il souriait. Parce qu'au fond il la connaissait. Et il savait que son âme était aussi belle que celles qu'il avait détruites.
Il arriva au lieux prédis. Il était en retard. C'était bizarre. Mais il c'était endormie. Cela faisait quelques nuits qu'il ne dormait pas, il 'n'avait pas résister. Et pourtant il n'aurait manquer ce rendez vous imprévu pour rien au monde, car pendant le temps ou ils étaient ensemble, sa belle inconnue et lui, il était vraiment lui et n'était plus cette mécanique plaqué sur du vivant qu'il était tout le temps. Savait elle qui il était ? Il l'ignorait. Et elle , qui était elle ? Il l'ignorait. Mais il aimait ça. Il se jeta au sol dans sa course folle avec une agilité dont l'air brisé laissait imaginer les traits invisibles. Il était la. Comme toujours. Adossé au même arbre qu'elle. Un tronc énorme les séparait. Et pourtant il avait l'impression de pouvoir la toucher. Sa main se leva dans l'air qu'il caressa. Laissant imaginer que sous ses doigts était une peau qu'il aurait voulut caresser ne serait ce que quelques secondes, pour pouvoir mettre une autre sensation derrière cette voix. Ces yeux se fixerent sur un point au loin sur le lac. Ils etaient bleu, normalement, ses yeux. Mais pas se soir. Ce soir il etait gris. Pourquoi ? Encore cette question... Parce qu'il etait particulier... parce qu'il etait Faust...
« Désolé du retard... je ... je me suis endormi... »
Dans sa voix, quelque chose de doux, de si doux que derrière vois on décelait un sentiment pleins de regret ou de désolation, dur a dire a ce stade. Sa voix, il avait une si belle voix qui en brisant la nuit donnait une impression impériale d'un empereur manchot aux iles Fidji. Il te regardait ô douce Lune. Toi dont le reflet s'étalait majestueusement sur le lac. N'avais tu pas honte de les espionner lune d'argent ? N'avais tu pas honte d'écouter leur plus profond secret ? De les admirer, eux, si beau dans cette relation que personne ne pourrait comprendre. Un sourire se dressa sur son visage alors qu'il enchaina...
« Mes habituels cauchemars m'ont bien sur réveille pour ne pas te faire trop attendre... »
Cette jeune inconnu, n'était pas sans ignorer, que derrière le mot cauchemar se cachait une réalité. elle savait parfaitement, pour toutes les fois ou il lui avait narrer, que c'était des souvenirs qui le perturbait. Elle savait aussi, que si il était aussi, c'était car rien ne lui faisait plus envie. Elle savait tout dans le fond, tout de lui, tout de son âme vide, tout de ces tourments. Et au fond lui que savait il ? Il connaissait la douleur, il connaissait la vie, il connaissait les tourments et les plus profondes envies, il se connaissait lui, ou du moins l'espérait. Et d'elle il connaissait tout, ou plutôt rien...
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| | et l'éclat des jours perdus se reflétait dans le clair de la lune. | |
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