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| end of silence. on my own. (finish) | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Dim 4 Oct - 1:13 |
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| MISHA&KNOX; °"I can do this on my own" Elle venait à peine de rentrer de mission. Le chef était là, devant elle, et arquait un sourcil. Avait elle une tâche? Une démarche étrange? Quelque chose? Il tendit vers elle sa main. Dans cette dernière, une lettre blanche attendait. Misha la prit, sans rien dire de plus, et l'ouvrit, tout simplement, pour voir, pour lire, pour comprendre pourquoi ce visage si pâle, si froid, si grave. Elle parcourut la lettre rapidement et la froissa avant même de l'avoir fini, remontant sur lui ses yeux clairs qui avaient sans doute, à ce moment, virer à un gris métallique, sans qu'elle ne le veuille. Elle n'allait pas pleurer, non. Elle avait tout intérêt à ne pas pleurer. De toute façon, elle n'avait jamais pleuré. Elle pencha doucement la tête, fronça les sourcils. « Vous attendez le déluge? »Le chef grimaça et tourna les talons, partant vers son bureau, la laissant seule au milieu du bureau des aurors, une lettre froissée qu'elle fourra sans lire davantage dans sa poche, attrapant sa veste et sortant aussitôt. Knox lui avait dit de venir au bureau, mais pour une fois que c'est elle qui ne serait pas là, il n'allait pas la tuer. Elle partit sur le champ, sortant du Ministère et se dirigea vers l'hôpital Sainte Mangouste. Son pas était rapide, machinale bien que saccadé. Elle n'avait pourtant pas l'air paniqué, presque indifférent, mais quelque chose dans son regard clochait. Paniquée n'était pas le mot. Inquiète était plus juste. Elle s'arrête devant l'hôpital et y pénétra, sans un mot, se dirigeant aussitôt vers la chambre qui était indiquée. Elle monta les marches à une vitesse affolante, ne glissant pas sur le sol. Elle n'était pas une de ses femmes qui mettaient des talons. Elle n'avait pas besoin de talon en étant sur le terrain – et on savait combien elle détestait rester au bureau. Elle ralentit en arrivant au quatrième étage. Le couloir était désert, à l'exception d'un grand homme à la peau noir, chauve, et aux lunettes noires. Stéréotype garde du corps méchant, genre si t'approches, je te bouffe. Elle n'a aucun sourire et s'approche. Son regard bleu se plante sur les deux lunettes noires. Ça l'énerve de ne pas voir les yeux du garde. « Aucune visité autorisée. »« Misha Vanna Syl, je suis autorisée. »« Non, vous ne l'êtes pas. »« Si dans cinq secondes vous n'avez pas bouger de devant cette porte je vous tue. »Clair et net, la phrase avait claqué dans l'air comme un coup de feu. Il regarda la jeune fille qui comptait intérieurement. 3 secondes, et il se décala. Certes, il n'avait pas le droit, mais ce n'était pas non plus une raison pour mourir. Elle poussa doucement la porte et la referma derrière elle. Sur le lit, le visage profondément marqué, un homme dormait. Il plissa le nez, soudainement agacée, et s'approcha de lui. Le jeune homme dans le lit dormait, endormit. Il était beau. Avec de beaux cheveux bruns, mi long, qui couvrait sa nuque. Elle posa sa main froide sur son front, et il avait chaud, extrêmement chaud. Il avait les joues rouges, et quelques plaies marquaient son visage. Entaillé. Il avait osé l'entailler, le toucher, lui... elle laissa ses doigts courir sur la peau du jeune homme, dessinant le contour de ses plaies en serrant les dents, pour finalement murmurer amèrement un petit : « Pavel... comment ont-ils pu... »Mais la porte de la chambre s'ouvrit et Misha se tut, son air rembrunit, elle décolla sa main de la peau du dénommé Pavel, son regard glissant vers l'homme qui venait d'apparaître dans la chambre, tout habillé de blanc et de bleu, des lunettes noires fixaient sur le bout de son nez, il approcha calmement. Hector Snow était un bon docteur, mais Misha ne portait pas cas. Tant qu'elle n'avait pas des preuves de cela, elle n'en croirait pas un mot. Elle fronça doucement les sourcils alors que le chirurgien relevait les chiffres. « Qui a fait ça? »« Un vampire. » Le docteur nota les chiffres sur un bout de papier, entre ses doigts fins. « Les marques sur son corps sont celles d'ongle fin. Nous pensons à un vampire. Nous avons aussi remarquer deux morsures, mais ces dernières ne l'ont pas vidé de son sang. »« Aucune contamination. »« En effet. » Le docteur hocha la tête. « Il s'en tirera. Il est robuste. »« Je sais. »Elle détourna aussitôt les talons. Vampire, hein? Depuis qu'elle avait explosé deux têtes des créatures nocturnes, ces dernières ne cessaient pas de lui courir après. Pas très grave. Ils verraient... oui, ils verraient ce qu'est qu'une Misha en colère. À cran, elle sortit de la chambre d'hôpital et regarda sa montre. Pavel avait été attaqué deux heures et demi auparavant. Elle avait peut être le temps d'aller au bureau et d'écrire un mot à son père pour lui annoncer l'attaque et l'hospitalisation de son cousin. Elle devait également retrouver le vampire... mais avant, elle devait passer au bureau pour récupérer son arme, et aussi dire à Knox qu'elle ne serait pas disponible ce soir, pour la mission. Elle descendit rapidement les marches, et – par flemme – transplana à la sortie de Sainte Mangouste jusqu'à devant le Ministère, y entrant en trombe. Elle croisa Seamus dans les couloirs qui la salua mais ne répondit pas, traçant jusqu'au second niveau, jusqu'à son bureau. Elle passa rapidement devant les box et poussa la porte de son bureau, se posant derrière, à genoux, tirant vers elle des cartons qui s'y empilaient. Les affaires en cours, qu'ils disaient, ou des anciennes rancoeurs? Elle tira le carton où il était écrit « classé » en rouge et l'ouvrit. La bonne cachette pour une deuxième baguette. Elle sortit de sa poche sa baguette de roseau et sortit le bois de rose qui composait l'autre baguette, plus claire et plus longue, et ô combien plus puissante, et la mit à la place de son ancienne baguette. Elle nota mentalement de passer à la maison pour récupérer ses armes. La porte de son bureau s'ouvrit et de sous le bureau, elle vu les chaussures de l'homme qui venait d'entrer. Elle serra les dents. Il gueulerait encore? Ce n'était pas vraiment le moment. Vraiment pas le bon moment. Elle fronça les sourcils, et siffla de sous le bureau. « Je peux pas t'accompagner ce soir. Je dois régler un truc important... » Elle se releva, remettant en place son chemisier et enfonçant aussitôt sa baguette dans la poche de son manteau posé sur le bureau, ne le regardant même pas. « Mon cousin a eut un accident. Je dois le veiller cette nuit... »Menteuse. Et alors? Elle n'allait pas lui dire « je vais tuer un vampire, on se voit demain », non? Et puis, il était si embêtant qu'il serait capable de la suivre jusque dans la rue, chose qu'elle haïssait plus que tout. Lui? Non. Mais le fait d'être suivie, ça... Elle attrapa sa veste et contourna le bureau, mais s'arrêta devant lui – puisqu'il était sur le seuil de la porte et croisa enfin son regard. Elle arqua un sourcil. « Tu te pousses? »Ce n'était pas poli. Pourtant, Misha était toujours polie. Mais actuellement, elle était pressée, et ça, ça l'excusait amplement à son humble avis. | |
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InvitéInvité
Dim 4 Oct - 14:57 |
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| Knox, c'était le mec typique que l'on ne pouvait se blairer. Il avait un air détestable, car beaucoup trop arrogant. Il était sûr de lui, sombre, et particulièrement sarcastique. Il se fichait totalement de ce que l'on pouvait penser de lui, et lorsqu'on tentait de lui dire sa façon de pensée, il vous regardait, un sourire moqueur sur ses lèvres, avant de prononcer de sa voix rauque et peut être, barbare, un : T'as fini ? Pour enfin, se détourner de vous, et s'en allait comme si vous ne lui aviez rien dit. Bref, de quoi le rendre haïssable au possible. Pourtant, l'on ne pouvait s'empêcher de lui pardonner ce genre de comportement car il n'avait qu'une seule parole. Que malgré son attitude, il avait quelque chose de sécurisant... Il fallait l'avouer : il avait la tête des pires criminels qui logeaient encore à Azkaban, et il était de notoriété publique que Knox faisait partit des aurors au compétence plus ou moins douteuses dans ce que l'on pouvait appeler du domaine de la justice telles que les règles leur étaient dictées. C'était avec son regard sombre, et un soupir, qu'il balayait ce genre d'arguments lorsque son chef lui faisait la morale, ou que son directeur de département le convoquait. Il faisait du bon boulot. Du trop bon boulot. Là où les aurors avaient du mal à s'y rendre, lui, il y allait et en ressortait toujours vainqueur. Certes, il lui était arrivé bon nombres de fois de se prendre des taules, de se faire salement amoché, mais Knox avait comme un ange-gardien. Bref. Maintenant que vous savez cela de lui... Entrons dans son univers. Des bruits de pas. Des bottes chaussés de fer sur le talon se faisaient entendre dans ce long couloir du manoir abandonné en haut de Littleton, un petit village d'Angleterre. Knox y travaillait. Cela faisait peut être près de quatre mois qu'il traquait ce connard à la quéquette facile et sale rituels de magies noirs, et là, il avait réussi à lui mettre la main dessus. Sur son visage, il y avait un vilain sourire ce qui n'arrangeait en rien l'apparence macabre et la classe qu'il semblait arborer comme félin qui traque sa proie. Sa baguette noir n'était que le prolongement de sa main où l'on pouvait y percevoir moult cicatrices de couleurs et de tailles différentes. Le bois sous ses pas, semblait se craqueler un peu plus, menaçant presque de le faire passer au travers. Pourtant, il avançait. Et comme il avançait, on l'entendait dire : - Petit... Petit, petit, petit... Montre-toi ! Tu sais très bien que je finirais par te retrouver... Allons, mon petit... Tu veux jouer à cache-cache ?Il avait le pas sûr, et il ne regardait dans aucune autre pièce que dans celle où il comptait se diriger. Comme un sixième sens. La porte était entrouverte. Quelques rayons de soleils semblaient baignés du mieux qu'ils pouvaient la pièce. Une brise lui caressa doucement le visage, et à ce moment-là, Knox se mit à courir. Il percuta la porte de son épaule, l'envoyant valsé sous le coup - et il fallait l'avouer, les gongs au mur auraient pu sauté après n'importe quel choc -, sautant au sol. Un sort fusa à quelques centimètres de son crâne, et avant qu'il n'ait eut le temps de se relever, un craquement sinistre se fit retentir. Il roula sur le sol, tandis qu'une poutre de bois s'enfonçait dans le sol. Knox se releva d'un bond, et il lança du bout de sa baguette, un sortilège de stupéfaction, au moment même où sa proie semblait vouloir transplaner. Tombant à la renverse devant Knox, ce dernier posa son talon de fer sur le poignet de l'homme, lui broyant les os de tout son poids. - Finite. Le sort de stupéfaction cessa, et un hurlement de douleur se fit aussitôt entendre. Knox éclata de rire, avant de s'agenouiller à la hauteur de sa proie, tandis qu'il retirait son pieds du poignet de l'homme. Je t'avais dis de ne pas fuir... Je te l'avais pourtant dit... Et est-ce que tu m'as écouté... ? D'un mouvement de sa baguette, une lame en argent jaillit dans son autre main. Il l'enfonça directement dans l'autre main de sa victime de toute sa force pour l'empêcher de la bouger. Un autre hurlement se fit entendre. Alors... Mcbride ? On y a prit son pieds ? ça doit faire bizarre de ressentir ce que tu faisais à tes propres victimes... Des gamines de 16 ans, c'est ça ? Knox éclata de rire sous les gémissements de douleur de Mcbride. - S'il te plaît... Laisse-moi partir...Le rire de Knox se fit entendre de plus belle. Il était hilare. Et le pire dans tout ça... C'est que ce n'était pas de la comédie. - La blague ! C'est pas à ce moment-là que tu commençais à les déshabiller ? Et tandis que Mcbride commençait à le supplier sous la douleur, Knox se releva doucement, contournant délicatement le corps de sa victime, pour pointer de nouveau sa baguette sur ce dernier. Ses vêtements se mirent à se désintégrer doucement sous le regard amusé de Knox. A nouveau, il se mit à rire. Avoues que tu utilisais un morceau de bâton pour les violer... Car avec ça... ? Il donna un coup de pieds dans les couilles de Mcbride qui pleurait de douleur. Aaaaah... Le prédateur qui se trouve traquer... N'est ce pas un comble ?Il s'agenouilla doucement, faisant glisser sa baguette le long du torse de Mcbride qui tentait de se débattre, jusqu'à la hauteur de son nombrile. - C'est dommage... Je t'aurais bien fait vivre ce que tu leur as fait subir... Voyons-voir si les renforts arriveront à temps...[...] - Je peux pas t'accompagner ce soir. Je dois régler un truc important... Knox éclata de rire. Misha Vanna Syl... Toujours le mot pour rire. Mon cousin a eut un accident. Je dois le veiller cette nuit...Il haussa les épaules, puis il ajouta : - C'est bien... C'est programmé. T'avais dis oui, donc, tu y seras. Même si il faut que je t'y traîne par la crinière qui te sert de cheveux.Elle s'approche, se plante devant lui, comme si elle espérait qu'il se pousse pour la laisser passer. Knox la regarda de toute sa hauteur, la dévisageant de haut en bas, avant de dire : - Et depuis quand je dois céder le pas sur ma subordonnée ? D'autant plus... A toi ?... Menteuse.Un de ses sourcils se leva, comme intrigué par Misha. | |
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InvitéInvité
Dim 4 Oct - 20:36 |
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| « Je peux pas t'accompagner ce soir. Je dois régler un truc important... » Pourquoi est-ce qu'il rigolait? Elle plissa le nez, agacée. « Mon cousin a eut un accident. Je dois le veiller cette nuit... »
Il n'avait pas vraiment l'air emballé. Dans le genre « qu'est-ce qu'elle me raconte, elle rigole ou quoi? » mais en pire... c'est à dire : « même si tu veux pas, tu viendras ». Elle le regarda, le fixa, sans ciller. Elle n'avait pas peur de lui. Elle n'avait peur de personne. Et à ce moment, ses yeux d'opale se fixèrent dans les pupilles noires du Dahana, sans trembler.
« C'est bien... C'est programmé. T'avais dis oui, donc, tu y seras. Même si il faut que je t'y traîne par la crinière qui te sert de cheveux. » « Je ne viendrais pas. J'ai dis que j'étais prise ce soir. Et si tu touches à mes cheveux, je te bouffe les phalanges. »
La phrase était claire, et nette, pondue au tac-au-tac, presque machinalement. Elle se releva, attrapa sa veste dans laquelle se trouvait le fameux papier, et se dirigea d'un pas décidé vers la porte. Mais il ne bougea pas. Il ne cilla même pas. C'était vrai qu'avec son tout petit gabarit, Misha n'était pas du genre à impressionner qui que ce soit, mais son regard était sévère. Pourquoi est-ce qu'il devait toujours rendre les choses plus compliquées qu'elles ne l'étaient? Ne pouvait-il pas tout simplement... se pousser et faire ce qu'il avait à faire tout seul? Elle arqua un sourcil, agacée par ce comportement que trop puéril pour ses nerfs déjà à vif.
« Tu te pousses? » « Et depuis quand je dois céder le pas sur ma subordonnée ? D'autant plus... A toi ?... Menteuse. » « Subordonnée. Menteuse. Ça, c'est la meilleur... »
Elle recula d'un pas et posa une main sur son front, cherchant à ne pas céder à la colère qui monta violemment dans ses veines. Ah non, mais celle la... comment... il... Elle serra les dents pour ne pas hurler. Calme. Il fallait respirer calmement. Ne pas céder à la haine, aux cris, à la colère. Calme. Restant imperturbable, elle releva doucement la tête et fit un pas de plus, levant son bras qui chercha à le pousser, son coude s'enfonçant dans son torse, sans qu'il ne bouge pour autant. Elle recula d'un pas. Juste un pas entre eux. Elle pourrait très bien l'agresser, lui plantait ses ongles dans la gorge, mais non.. calme. Il fallait rester imperturbable, c'était le mieux à faire.
« J'ai pas envie de me justifier devant un gars qui me plante quatre fois en cinq jours. J'ai pas envie de discuter trois heures, alors je te le redemande, maintenant plus poliment : s'il vous plaît, monsieur Dahana Knox, pouvait vous prouver votre putain de cul de devant cette porte?! »
Les dernières mots avaient été craché avec une certaine colère. Ça débordait. Et ça sentait réellement mauvais. Elle le regarda, son nez se plissant. Elle s'élança à nouveau contre lui, lui rentrant littéralement dedans pour qu'il recule, mais aucune une fois, la montagne de muscle ne recula pas d'un centimètre. Elle lui jeta un regard noir, cherchant à respirer calmement, et susurra :
« Va t'amuser à enculer tes victimes au lieu de m'emmerder avec des rendez-vous de fonctionnaires mal payés. »
Elle le fixa, impassible et froide. Une vraie reine des glaces... en plus jolie, tout de même. | |
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InvitéInvité
Lun 5 Oct - 11:28 |
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| - Subordonnée. Menteuse. Ça, c'est la meilleur...
Knox eut un léger sourire. Il adorait énerver les gens. Et particulièrement Misha, pour une raison que l'on ignore encore. C'était comme un besoin, une nécessité envers Misha. Comme si il tentait de cacher quelque chose envers cette dernière. Il faisait équipe avec elle, donc, c'était bien plus facile pour la faire chier, la faire sortir de ses gongs, ainsi. D'autant plus qu'il était l'Auror formateur de cette dernière... Chose qui l'avait bien fait rire - après avoir râlé pendant deux heures auprès de son supérieur - d'avoir une équipière en formation, et surtout, une jeune femme. Il l'aime à penser que ses supérieurs auraient fait exprès de lui mettre un boulet dans les pattes pour le tenir dans ses méthodes plus ou moins douteuses. Elle continua, tentant vainement de ne pas céder à la colère. Knox jubilait.
- J'ai pas envie de me justifier devant un gars qui me plante quatre fois en cinq jours. J'ai pas envie de discuter trois heures, alors je te le redemande, maintenant plus poliment : s'il vous plaît, monsieur Dahana Knox, pouvait vous prouver votre putain de cul de devant cette porte ?!
Elle commençait à céder, et le sourire de Knox se fit d'autant plus large. Il la regarda de toute sa hauteur, une expression indéchiffrable dans son regard. Quelque chose semblait se dérouler sans réellement savoir quoi. Quoiqu'il en soit, Misha semblait perdre le dessus sur cette dernière, et il allait réussir ! Depuis le temps qu'il voulait la mettre en colère... Depuis le temps qu'elle lui résistait ainsi... Il avait même cru qu'il n'y arriverait jamais... Jusqu'à ce moment-là. Et il fallait dire que, pour quelqu'un comme Knox, c'était jouissif.
- Va t'amuser à enculer tes victimes au lieu de m'emmerder avec des rendez-vous de fonctionnaires mal payés.
Knox éclata de rire. Un grand rire bien ostentatoire, bien chiant, et qui ne demandait qu'à vous faire sortir de vos gongs. Rapidement, il reprit son sérieux, pour approcher délicatement son visage de celui de Misha, et il lui murmura sur un ton mielleux et doucereux :
- ... Hum... T'as fini ?
Presque machinalement, il plaqua son dos contre l'encadrement de la porte, avec un sourire amusé. Si il violait ses victimes ? On en a jamais eut la preuve... Et généralement, les rumeurs se fondaient dès lors que le coupable avait violé ses propres victimes. Ah ce moment-là, on entendait ce genre de bruit. Maintenant... Si c'est vrai... Rien ne peut nous l'annoncer, ni nous le révéler. Car, et supposons qu'il le faisait, il le faisait si bien, que l'on arrivait réellement pas à savoir si il y avait réellement eut viole ou pas. Knox était un as dans les sortilèges et les maléfices dans le domaine du mental. C'était un redoutable sorcier.
- Bien. Tu veux te casser ? Casse-toi. N'oublie pas une chose... C'est moi qui remplie ton carnet de formation... Et déjà qu'il est pas bien fameux, alors imagine si j'écrivais que tu as refusé de te soumettre à un ordre donné par un supérieur encore plus supérieur que moi vis à vis de toi... ça risque de faire tâche...
Il se retira de la porte, lui indiquant que l'accès était libre.
- Va ! Va rejoindre ton petit copain !
Bizarrement, dans son ton de voix, il y avait quelque chose d'étrange. | |
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InvitéInvité
Mar 6 Oct - 12:37 |
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| Il se rapproche, vipère. Elle ne cille pas, ses pupilles ne tremblent pas. Elle ne se retient même pas de le gifler, lui et son rire con, car elle n'en a pas envie. Encore un stratagème, Dahana? Elle hausse un sourcil. S'il croit l'énerver et la traîner de force à cette foutue réunion...
« ... Hum... T'as fini ? » « Jamais avec toi. »
Regard calme, sourire moqueur. Elle n'allait pas se laisser faire... Il repose son dos contre l'encadrement, et elle reste imperturbable, alors qu'intérieurement, elle hurle. Pourquoi ne peut-il pas, une fois dans sa vie, la laisser tranquille? ..équipe... bravo. Sur ce coup là, le chef avait vraiment fait fort. Et tout ça car elle avait fait exploser le laboratoire de recherche... tout ça pour si peu, c'était vraiment une torture, ou un autre moyen de se débarrasser d'elle. Et Pavel qui doit souffrir toutes les peines du monde dans son lit d'hôpital. Elle soutient le regard de Knox, sans aucune difficulté. Il pourrait lui faire du mal, atrocement mal, mais ça ne serait pas la première fois qu'elle finirait broyer. Elle avait toujours eut du cran... de la témérité, aussi? On ne lui avait pas appris la peur. On ne lui avait pas appris le courage non plus. On lui avait appris à être elle avant toute chose, et pour l'instant, elle se débrouillait étrangement bien. Elle était russe... non, mieux, elle était Vanna Syl. Misha Vanna Syl.
« Bien. Tu veux te casser ? Casse-toi. N'oublie pas une chose... C'est moi qui remplie ton carnet de formation... Et déjà qu'il est pas bien fameux, alors imagine si j'écrivais que tu as refusé de te soumettre à un ordre donné par un supérieur encore plus supérieur que moi vis à vis de toi... ça risque de faire tâche... » « Rien à foutre de mon carnet de formation. Vu les branles-couilles que sont mes... supérieurs. » « Va ! Va rejoindre ton petit copain ! »
Elle passa aussitôt par la porte, une fois l'accès libre. Pas de temps à perdre avec le Ministère, pas pour ce qu'il lui apportait. Elle s'était toujours débrouillée toute seule. Cette place, elle ne la méritait pas, elle ne méritait pas d'être une simple auror. Elle ne travaillait ni pour la gloire, ni pour l'argent, mais car la jeune femme avait soif de connaissance et de justice, et qu'elle avait toujours eu la magie dans le sang. C'était son patrimoine génétique, et on ne pourrait pas le lui enlever. Jamais elle n'aurait admis d'être femme d'un russe à seize ans et d'élever sa dizaine de bambin car la religion refusait le port de contraceptifs. Plutôt crever debout que de mourir en chienne. Elle s'arrêta devant la porte de l'ascenseur et appuya sur le bouton. Dernière étage... et ça se bougeait pas trop, les ascenseurs, ici. Elle arqua un sourcil, cillant. C'était beaucoup trop long. Elle arqua un sourcil. Petit copain il avait dit? Elle tourna doucement la tête. L'ascenseur n'était qu'à une dizaine de pas du bureau. Elle fit la moue, dépitée.
« Bien sûr, Dahana. J'ai que ça à faire, me faire sauter. » Elle eut une idée, pas forcément la meilleur, mais un sourire large se dessine sur son visage, sournoise. « Quoi que. Tu me diras, ça sera toujours mieux de prendre le premier venu que de t'accompagner... le choix est vite fait, entre nous. » Elle secoua doucement la tête, soudainement dépitée. « Et puis, c'est pas moi qui collectionne les femmes, les pédales, et les mioches. »
Elle le cherche? C'était dans sa nature. Petit renard sournois et rusé. Elle n'était pas une teigne pour rien, bien que son mensonge ne tenait pas réellement la route de par ses principes et surtout de par les rumeurs sur sa soit-disant « non vie sentimentale ». Comme si on ne le savait pas qu'elle était purement et simplement vierge... comme si Jenkins ne l'avait pas assez gueulé quand elle l'avait repoussé à un repas entre aurors... Connerie de repas. | |
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InvitéInvité
Ven 9 Oct - 11:10 |
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| Visiblement, elle avait rien comprit. Knox ne dit rien, gardant son sourire et sa superbe, mais en son sein, son cœur saigna, comme taillader par de multiples lames chauffés à blanc. Il ne baissa pas le regard, il n'eut aucun mouvement. Mais son cœur saigna. Et la douleur était grande, beaucoup trop grande. A ce moment-là, il comprit une chose importante. Une chose qu'il aurait préféré ne pas comprendre. Le fait est que son attention envers Misha, le fait de la faire chier, de l'emmerder, de toujours vouloir la faire sortir de ses gongs, etc. C'était un moyen de camoufler un autre chose. Quelque chose qu'il n'aimait pas dire à cœur ouvert, quelque chose qu'il avait déjà fait une fois, et que la vie lui avait pris, si violemment. Oh, non... Elle n'était pas morte. Elle s'était barrée en compagnie d'un petit britannique pété de thunes. Non, pas qu'il n'était pas un de ses riches sorciers, non... Il possédait de quoi... Mais... Entre sa première femme décédée, qui lui avait laissé un garçon, et la seconde qui s'était foutu de sa gueule, lui faisant un mal sans nom... Knox ne voulait pas ressentir de nouveau ce genre de chose... Il l'avait camouflé, et elle venait de lui percer ce camouflage. Si il aurait put disparaître, là, sans qu'elle ne le remarque, il l'aurait fait directement, sans hésiter.
Ce qu'elle venait de dire, n'était qu'à moitié vrai. Dans ce qu'il se disait sur Knox, il y avait beaucoup de faux. Le fait est qu'il était horrible, violent, terrible, et craint. De ce fait, avec une telle réputation, l'on pouvait facilement lui attribuer les pires atrocités que l'esprit humain était capable de concevoir. Mais ce n'était pas réellement le cas... Vous voulez connaître le sort de Mcbride ? Et bien, il l'avait languir pendant quelques bonnes et dizaines de minutes, lui faisant juste peur... Au final, les renforts étaient arrivés, Mcbride était vêtu, attaché solidement au mur par un sort dont Knox avait le secret, ce dernier assit sur une chaise, l'air las, fatigué. Il n'avait rien dit lorsqu'il avait croisé le regard de son supérieur. Il s'était levé, et il était partit directement chez le premier café du coin, allant au toilette pour se mouiller le visage au lavabo, avant de prendre un café bien noir. Un café si noir que Mocca aurait appelé cela autrement que du café. Mais ça... Peu de gens le savait. Knox n'aimait pas que cela se sache. D'autant plus qu'il en avait souffert souvent. Knox ne dit rien, il ne répondit même pas. Gardant toujours un sourire particulier sur ses lèvres. Finalement, il s'en alla, préférant la laisser frustrer de ne pas avoir eut sa petite crise de nerf.
Et alors, qu'il prenait une direction tout autre, leur chef passa non loin d'eux. Visiblement, il avait vu la scène. Il eut un sourire, regardant la silhouette de Knox, tout en causant à Misha.
- Il est fou de toi... C'est évident. Et tu ne le remarques même pas... Alalala, les femmes...
Et il s'en alla comme si de rien n'était. Tandis que Knox, lui, prenait le chemin des toilettes où il s'appuya sur un lavabo, sans rien faire, sinon, s'humidifier le visage comme pour se laver de ses sombres pensées qui lui revenaient en tête. | |
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InvitéInvité
Ven 9 Oct - 18:20 |
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| Il ne répondit pas. Elle arqua un sourcil, étonnée. Pourquoi est-ce qu'il ne disait rien? Pourquoi est-ce qu'il tournait les talons? Pourquoi est-ce qu'il la laissait, toute seule? Aucun mot ne sortit de sa bouche pour le retenir. Pendant un instant, l'image de Pavel disparu de devant ses yeux et une autre image, plus violente, plus brutale, s'imposa à sa vision. Elle ferma les yeux, quelques secondes, et sursauta, se laissant surprendre par la voix calme et amusée du chef, cet tête d'âne qu'elle n'avait jamais vraiment porté dans son coeur.
« Il est fou de toi... C'est évident. Et tu ne le remarques même pas... Alalala, les femmes... » « Ce n'est pas comme si je... »
...l'ignorais? La phrase restant en suspens alors que le chef s'engouffra dans l'ascenseur. Elle posa son regard sur le chef qui la regardait, un sourire amusé. Elle cilla et tourna les talons, calmement. Elle portait son jeans habituel, son chemisier habituel, mais son visage n'était pas comme d'habitude. Son visage était grave, mélange de deux sentiments dont on aurait su dire s'ils étaient artificiels chez elle ou réels. Misha n'avait pas peur, n'était pas inquiète, ni même en colère. Elle était entre tout ça, et au dessus à la fois. Elle tourna dans le couloir, désert, et entendit l'eau coulait. Elle serra un peu les dents et poussa la porte des toilettes de homme, sans aucune gêne. On ne lui avait pas appris à être gênée, à être déstabilisée ou même impressionnée. Tout le monde craignait Knox, tout le monde le regardait avec dégoût et peur... elle, elle n'avait su, jamais compris pourquoi. Elle le regardait comme l'homme qu'il était, tout simplement. Il était vieux maintenant, le visage marqué par les années. Il avait une tête de tueur. Elle avait le visage d'une reine.
« J'ai menti. »
Elle s'était arrêtée en plein milieu des toilettes. Son regard n'était pas triste, mais il n'avait pas le mordant qui y régnait d'habitude. Il était terne, il était d'un bleu jour-de-pluie étrange. Le regard de la russe était sur Knox, perçant. Elle ne s'excuserait pas. Elle ne voulait pas non plus s'expliquer... mais en lui, elle avait – un peu sans doute – confiance. Elle ne lui aurait pas confier sa vie mais... si. En réalité, si. Elle lui aurait confié sa vie, car derrière ses airs de cavalier solitaire, il y avait quelque chose, et elle savait.
« Un vampire a attaqué un de mes cousins. Il n'a pas pu s'enfuir très loin... la nuit vient à peine de tomber. Ce n'est pas que je ne veux pas, Knox... » Elle soupira, ennuyée. « … c'est que je ne peux pas. » Son regard se fit plus froid, plus perçant. « Ma famille passe avant tout le reste. Ma carrière, le Ministère... »
Dans les films, la phrase aurait fini par « toi », mais elle n'en était pas vraiment sûr. Sûr de quoi? Sûr qu'il puisse passer en dehors de son existence. Knox n'était pas proche d'elle, elle n'était pas proche de lui, mais il y avait quelque chose qui ressemblait vaguement à « l'habitude » de sa présence. Sa façon de l'énerver, de la chercher, de la planter et de lui ordonner. Tout ça faisait qu'il était toujours au dessus d'elle, et que quelque part, elle l'admirait. Elle l'admirait et le respectait, et même si il lui était arrivé de le rejeter violemment, il ne lui était jamais arrivé de regretter d'être en équipe avec lui. Pas une seule fois.
« Je ne viendrais pas ce soir. »
...essaye de comprendre. Misha ne le lui demanderait pas, mais la phrase, son ton, son rythme, chaque mot pesé, semblait s'accorder à demander au Dahana une seule chose : comprendre. | |
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InvitéInvité
Mer 14 Oct - 14:23 |
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| Le robinet d'eau continuait de couler lorsqu'elle rentra. Les deux mains sur le rebords sur lavabo, le dos légèrement vouté, il se passait sans cesse de l'eau sur son visage basané, marqué comme pour se laver de toutes pensées sombres qui ne cessaient de lui venir en tête, le narguant, le maltraitant, le violant de tout son être. Knox avait mal. Il releva doucement la tête pour observer la silhouette de Misha, par le miroir des toilettes du ministère. Son regard était douloureux, triste. Il semblait abattu, et il ne cherchait même pas à s'en cacher. Et c'était peut être la première fois qu'il osait le montrer à quelqu'un. Même son frère Sélim, ou sa sœur, Asha n'avaient vu, le rendant si incompréhensible, si chiant à tel point qu'Asha en avait décidé de couper les ponts pour le lui faire comprendre. Sélim, qui travaillait en Angleterre comme en Inde, en tant que diplomate, tentait toujours de lui faire sortir les verres du nez. Même son fils, Jaydev, ne lui prenait de ces nouvelles. Peut être pour lui faire payer son comportement... ? Mais il le comprenait. Il comprenait les trois personnes qui lui étaient le plus chères... Mais elle... Pourquoi ressentait-il ça pour elle ? Surtout, Elle ! Knox la laissa parler, ne disant rien, laissant la voix de sa coéquipière coulait comme l'eau qui s'enfuyait à travers les conduits. Finalement, il finit par couper le robinet, se retournant tout en se redressant de toute sa hauteur. Il la regarda d'une façon si intense... Si... Pleines de mots. Il parla. - Tu as raison. Et peut être que... Peut être que depuis le début, j'ai agi par jalousie... Toi, tu as un frère et une famille à qui tu arrives à parler, à tout dire... Je t'envie... Je... Moi... Qu'est ce que j'ai moi ? Une putain de fierté de merde qui a rompu tout lien avec ma famille ! Même mon fils ne me parle plus ! RIEN !Sa voix était montée de plusieurs octaves. Il était mal, et enfin, il osait en parler. Pourquoi ? Seul Allah le savait. - Tu.... Tu vis ! TU VIS ! Tu n'avais même pas besoin de me le dire ! Je ne suis même pas ton supérieur ! Je suis rien vis à vis de toi... Rien...Bizarrement, l'on ressentait une profonde douleur dans sa façon d'en parler. Mais il ne disait rien. Continuant. - Fais-le ! Tu as raison, tu sais...Il baissa le regard, se passant une main devant les yeux. Il finit par relever le regard, les larmes aux yeux. Il ne cessait de murmurer ce simple mot : Pourquoi... Pourquoi... Agiter était le maître mot qui pouvait le qualifier en ce moment précis. Quoiqu'il en soit, il finit par lui balancer. - De toute façon, je démissionne ! Je.. J'en ai marre de ce boulot. Faut que je vive... Que je retrouve ma vie d'antant ! Que je... Que je vive aussi ! J'en ai marre de me crever dans ce boulot pour traquer des horreurs, des... Connards finis ! Je veux rire... Je veux pleurer... Je veux... Je veux aimer... Mais j'en ai peur.... Donc, je me casse. Je me casse. Tu ne m'auras plus sur le dos, Misha.... Et tu sais pourquoi ?Parce que je t'aime ? Parce que je suis raide dingue de toi ? Parce que te voir m'obséde au point de vouloir te posséder ? Non. ça c'était dans les films qu'on l'aurait entendu. Knox se mordit la lèvre. - Bah moi non plus !Machinalement, il fit mine de partir. | |
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InvitéInvité
Sam 17 Oct - 3:38 |
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| Elle avait finit de parler. Elle n'avait plus rien à dire. Non, elle ne dirait plus rien. Elle avait tellement à dire, mais rien ne voulait sortir, pas tout de suite tout du moins. Il arrêta le robinet et elle sentit un long frisson remontait son échine. Qu'est-ce que... ce regard? Pourquoi? Elle recula d'un pas, se crispant. C'était la première fois qu'elle reculait. C'était aussi la première fois qu'il la regardait ainsi. Qu'avait-elle fait? Elle afficha une mine défaite, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi... pourquoi est-ce qu'il avait l'air tellement affligé? Avait-elle fait quelque chose? C'était t-il passer quelque chose? Ce repas à lui tout seul ne pouvait pas détruire Knox. Pas comme ça. Il y avait quelque chose d'autres, elle en était sûr. Elle l'écouta, cillant à chaque mot, à chaque phrase. Elle voulait répliquer, lui dire que c'était faux, qu'elle... qu'elle était seule, elle aussi. Que son jumeau avait un travail, avait sans doute une relation, et qu'Illiana avait des amies, des occupations, des petits amis... et qu'elle... elle, elle n'avait que son travail, et que les seules fois où son père lui écrivait, c'était pour lui demander un service, ou l'avertir d'une arrivée d'une créature. Qu'elle n'avait rien d'autre que lui...
« Tu.... Tu vis ! TU VIS ! Tu n'avais même pas besoin de me le dire ! Je ne suis même pas ton supérieur ! Je suis rien vis à vis de toi... Rien... » « Qu'est-ce que tu... » ...raconte? Elle fronça les sourcils, serrant les poings. Il y allait fort, tout de même. « Fais-le ! Tu as raison, tu sais... »
Tout de suite, sa fameuse « mission » paraissait tout de suite moins prioritaire. Misha serra les poings. Elle se sentait prisonnière, entre deux fronts. Elle se sentait au piège, et ça, elle n'aimait pas. Elle était comme un renard dont la page est prise dans un piège à loup, douloureux, voir même abjecte, mais le renard ne peut pas sortir... ne pourra jamais en ressortir tout du moins. Elle serra les dents. Elle avait mal, atrocement mal. Pourquoi devait il toujours en faire autant? Pourquoi devait il toujours essayer de la faire passer pour coupable? Car c'était bien ça, qu'elle était, coupable. Coupable de ne pas le suivre, coupable de le laisser seul, coupable de faire ce qu'on lui disait. Coupable de tant de chose. Coupable de ne pas répondre, de ne pas pouvoir répondre, la gorge trop serrée pour placer un mot dans cette conversation qui, finalement, n'avait ni queue ni tête.
« De toute façon, je démissionne ! Je.. J'en ai marre de ce boulot. Faut que je vive... Que je retrouve ma vie d'antant ! Que je... Que je vive aussi ! J'en ai marre de me crever dans ce boulot pour traquer des horreurs, des... Connards finis ! Je veux rire... Je veux pleurer... Je veux... Je veux aimer... Mais j'en ai peur.... Donc, je me casse. Je me casse. Tu ne m'auras plus sur le dos, Misha.... Et tu sais pourquoi ? »
Elle le regarda. Non. Elle ignorait. Elle ne savait pas. Elle le regarda, ouvrit la bouche, mais rien ne sortit, pas un « euh », pas un « mh », rien. Aucune réponse ne lui venait à l'esprit. Comment un homme pouvait il changer du tout au tout? Comment pouvait il abandonner son travail qui, jusqu'alors, était toute sa vie? Elle le regarda, comprenant de moins en moins ce qui passait, anticipant de plus en plus sur ce qui aller se passer. Elle fronça les sourcils. Stop. Il avait dit qu'il allait démissionner? Mais... non! Non! Il ne fallait pas! Elle serra un peu plus les dents, prête à exploser.
« Bah moi non plus ! » « Pourquoi tu... »
Elle le regarda, il partait. De derrière Misha, un trou noir se forma et un renard noir apparut. Son démon, son ombre, son ange. Un peu tout à la fois. Sombre, il se mit à courir sur les murs, et passa sur la porte des toilettes. Cette dernière se ferma violemment, empêchant alors toute sortie, et le renard parcourut ainsi toute la pièce, faisant exploser les miroirs en mille morceaux, projetant les morceaux de verre tout autour d'eux, les lavabos ne tardant pas à subir le même supplice. Tout explosa quand le renard noir passa, laissant derrière lui une traînée de néant, sombre et effrayant. Tout éclata. Tout. Les bouts de verre propulsés blessèrent même Misha qui, au milieu de la pièce, avait baissé la tête, tenant son front dans sa main. Les morceaux de verre se plantèrent dans son bras, et elle commença à saigner, mais elle ne réagit même pas. Elle regardait le sol. Elle était perdue. Ses pieds étaient dans l'eau. Ils baignaient dans l'eau qui coulaient de la tuyauterie arrachée des ruines qui avaient été, quelques minutes auparavant, des lavabos. Les portes des toilettes se mirent toutes à claquer, se brisant sur le passage du renard néantique qui finalement revint derrière Misha et disparu, alors que la jeune fille relevait doucement la tête. Sa main saignait, mais son visage était intacte. À l'exception d'un fin filet de sang qui coulait le long de sa joue, finalement coupée par un éclat. Elle posa son regard sur Knox. Il était piégé, lui aussi, piégé dans cette pièce, la porte brisée des toilettes empêchait que l'on en sorte. Elle avait les yeux rougis par les larmes. Elle avait mal au coeur. C'était bête. Même quand Nouchka était partit en Colombie, elle n'avait rien dit, elle avait juste hoché de la tête. C'était son devoir. Mais pour Knox, c'était différent, tellement différent... il l'avait énervé au point de libérer le démon de Misha, chose qui n'arrivait rarement, voir jamais. Elle était démonologue, mais elle ne s'en servait pas. L'art était trop noir pour un ange comme elle. Elle sentit une larme coulait, roulait sur sa joue, une seule larme.
« Pars pas. » Sa voix s'était étranglée dans sa gorge. Pars pas, sinon je serais seule. « Je veux pas que tu partes. C'est... ridicule. Tu peux pas partir. » Elle cherchait les mots, mais ça ne venait pas. C'était saccadé, c'était si peu... Misha? « Reste. Sans toi, je suis seule, et... » Elle posa sa main sur son front à nouveau, les mots se bousculaient à lui en faire mal. « Si tu pars, il ne me restera personne. »
C'était sans doute ça, le problème. Sans Knox, Misha était seule. Sans Knox, Misha n'était rien. Sans Knox... la vie était tellement... ... ridicule? Elle sentit sa gorge se serrait, violemment. C'était le moment des révélations? Ou plutôt de la prise de conscience de la part de la petite reine russe, à la peau si froide et aux yeux si rougies à ce moment.
« C'est de la connerie, Knox. Je vis pas. Je suis seule, ça ne se remarque donc pas? » Elle arqua un sourcil. Question rhétorique, of course. « Mon frère a sa vie, ma sœur a sa vie. Nous avons tous nos vies. On me parle une fois dans la semaine. Mes parents m'envoient des lettres pour prendre des nouvelles, et aussi pour me demander des services, sans quoi ils n'écriraient pas. Je suis seule, Knox, je suis atrocement seule. » Elle fit un pas vers lui, puis s'arrêta. Elle aurait été aller plus loin, mais il n'était pas question, préserver sa fierté, un minimum. « Je m'en fous de t'avoir sur le dos, je m'en fous que tu sois un monstre, de ce qu'on dit sur toi, de comment tu travailles ou encore de ce que tu es, je m'en fous... je veux juste que tu restes. C'est de la connerie. Tu peux pas démissionner. Pas maintenant. »
Pas pour me laisser seule, salaud.
______________ j'ai fait mon choix, ça sera... démo! XD | |
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InvitéInvité
Sam 17 Oct - 8:47 |
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| Knox était un gars comme ça. Lorsqu'il avait mal, il gardait tout pour lui jusqu'à ce que... Jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, et qu'il explose. Peut-être inconsciemment, il avait tenté la séduire, et que de cette façon, il avait toujours tenté/espéré qu'elle ne tombe amoureuse de lui, pour que... Quoiqu'il en soit, tout était bizarre. Comme dans un mauvais rêve, sauf que la douleur de la réalité rendait chaque moment plus dur, plus violent, et plus douloureux psychologiquement. Knox... En faites, il ne voyait pas la douleur des autres. Et ce qui se passa par la suite, voir Misha ainsi, ce fut comme une seconde claque dans la gueule. C'était véritablement douloureux, et le choc qu'il prit, la violence et la douleur qu'il perçut, émanant de cette dernière... Quelque part, malgré tout, cela lui fit du bien. Il n'était pas seul, ça le rassurait. Mais visiblement, Misha en souffrait tout aussi bien que lui pouvait en souffrir. Et tout à coup, lorsqu'il passa à côté d'elle pour vouloir quitter la pièce, pour ne plus jamais revenir dans les bureaux qui ont partagé sa vie pendant quinze longues années, Knox s'arrêta. Les yeux écarquillés, regardant ce qui venait d'apparaître, les yeux dans les yeux. D'un coup, la chose... Un renard... Se mit à courir tout autours d'eux. La pièce sembla se détruire sous chaque pas du renard. La porte se ferma comme instantanément et avec force. Les murs se craquelèrent, les miroirs explosèrent comme par magie. Les brisures de verre voletèrent au travers de toute la pièce, et ceux, avec force. Knox sentit de violentes douleurs à peu près partout sur son corps, après cela. Des égratignures plus ou moins profondes sur l'ensemble de son corps basané. Il avait un morceau de verres, sous l'œil, qu'il retira avec une violente grimace et un gémissement étouffé. Le sang coula le long de sa joue, se mêlant à une larme - de douleur ? Mais... Personne aurait put dire si c'était celle du cœur ou physique -. Knox se retourna, observant le renard comme un signe d'Allah. Il ne comprit pas de suite que cela venait de Misha. Il pensait plus à une sorte d'apparition divine... Quoique trop sombre pour être Allah. Il eut même une pensée envers son ancienne religion. Mais il ne dit rien, observant la scène, saignant de part et d'autres pour enfin, reposer ses yeux noirs sur la petite silhouette angélique de Misha, rayonnant dans cet environnement si chaotique à côté de ce... Démon ? Knox avança d'un pas vers Misha, avant de l'entendre parler de nouveau. Reste. Sans toi, je suis seule, et... Ces mots venaient de sortir des lèvres de Misha. Knox bloquait sur ces derniers comme si un message caché y était à peine voilé. Il baissa son regard - à noter que c'est la seconde fois face à une femme - avant de passer une de ses mains - peut-être la moins ensanglanté - sur son visage pour éponger, en quelques sortes, le sang qui coulait. Knox releva la tête timidement, regardant de nouveau Misha d'un oeil nouveau. Comme si il la redécouvrait. Toute trace de douleur semblait s'évaporer. Si tu pars, il ne me restera personne. Sa gorge se noua. Ses genoux manquèrent de défaillir sous son poids. Knox ne disait toujours rien, la laissant finir. Espérant que cela soit plus claire... Que cela soit ce qu'il pensait que cela était. Il espérait ardemment. Il avança encore un peu. Juste de quelques pas. Il déglutit difficilement, entendant les mots de Misha. Jusqu'à ce que... Jusqu'à ce qu'elle ne finisse de parler et qu'il soit tout près d'elle. Et machinalement, répondant à une simple pulsion, il l'enlaça dans ses bras, pour la serrer contre lui. Il y avait un respect dans cette façon de faire... Un amour à peine voilé... Quelque chose de fort dans ce geste. Il ne dit rien, la gardant près de lui, sentant une larme coulait le long de sa joue pour se mêler doucement au sang des égratignures avant de rompre le silence à nouveau. Après le démon, l'ange était passé dans la pièce. - Je... J'ai déjà prévu autre chose de ma vie... Ici, j'ai pas les coudes libres. Toujours surveiller dans ce que je fais, dans ma manière de bosser... Dans mes idéaux. J'ai besoin de travailler pour ce que je crois vrai et qui mérite d'être sauver. La carrière d'Auror ne m'intéresse plus... Et... Quitte cette merde, Misha. Tu vas perdre beaucoup, pour... Au final, ne rien gagner. Pas même la reconnaissance des gens qui espèrent toujours plus de toi... Et... Et puis, c'est trop dangereux... Viens avec moi. Viens avec moi, et l'on ne sera plus seul. Viens avec moi, Misha que je puisse toujours avoir un oeil, voir deux, sur toi... Viens avec moi... Viens avec moi que je puisse, moi aussi, tout comme ce démon, te protégeait du fléau qui s'étend sur nous... Viens avec moi, Misha... Car tu comptes beaucoup... Ici... Il n'y a que déceptions. Auror, c'est être un looser toute sa vie. C'est tout perdre. Viens Misha... Suis-moi... Suis-moi car je... Car je tiens à toi.Il avait dit ces mots, toujours la gardant près de lui. Il les avait murmurer doucement, tout bas dans son oreille. Rendant peut-être... La chose encore plus intime qu'il n'y paraît. | |
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InvitéInvité
Sam 17 Oct - 20:40 |
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| Elle hésite un instant à approcher. Il ne parle pas. Elle relève le regard alors qu'il s'avance, plus rapide, et elle a à peine le temps de comprendre que les bras de Knox l'entourent. Elle a posé par instinct ses mains sur le torse de Dahana et elle relève la tête, le regarde, cherche à comprendre pourquoi ce geste si tendre lui apparaît comme quelque chose de... d'étrange? On ne l'a jamais touché, car jamais elle ne l'a laissé faire. Elle s'est toujours gardée des hommes, elle s'est gardée de s'en approcher et à lui, elle ne résiste pas. Elle le fixe. Il parle avec une voix profonde, grave, et son aura apaise le démon renard qui ronronne dans les profondeurs de ses abysses. Elle se sent si bien contre lui, elle se sent si bien qu'elle ne quitte plus des yeux. Misha était curieuse. Elle n'avait jamais regardé Knox d'aussi prêt, et d'ici, elle voyait le fond de ses prunelles, et ça soulevait son coeur. La russe ne comprenait pas, elle qui avait été par le passé si distante, si froide, comment pouvait elle... tout en pensant réellement ce qu'elle disait? Elle se sentit brutalement secoué par les paroles du Dahana, inspirant profondément. Il n'y avait pas d'avenir ici, elle le savait, pourtant, c'était le seul chemin légal pour atteindre les sommets, car la petite russe avait bien en tête de devenir Ministre, de redresser ce pays aux mains du trouble, et ce avec la force de son démon s'il le fallait. Mais rester ici revenait à se séparer de Knox. Rester ici signifiait voir Nouchka tous les jours dans les couloirs, la saluer, et repartir. Ça signifiait la perdition, et rien de plus. Elle n'avait pas besoin de réfléchir, elle avait déjà décidé dès les premières paroles de Knox, mais en fille de bonne éducation qu'elle était, Misha avait toujours eu cette distance, ce recul, et en avait toujours profité pour remettre en compte ses choix. À ce moment là, le choix était pourtant clair et limpide, tout à fait logique. Elle se hissait sur le bout des pieds, approchant ses lèvres de son oreille et souffla, fronçant doucement les sourcils :
- Tu as intérêt à garder les deux yeux sur moi, car s'il m'arrive quoi que ce soit, je te jure que je te tue.
Misha et son sérieux légendaire. Elle s'était laissé retomber sur ses talons et le fixait, droit dans les yeux. Elle était sérieuse, vraiment sérieuse. Elle le tuerait s'il lui arrivait quoi que ce soit. Elle eut un sourire mutin qui lui arracha une grimace de douleur. Sa joue était entaillée et un fin filet de sang y coulait, tâchait sa peau diaphane d'un rouge pourpre. Ce n'était pas une plaie profonde, mais c'était sans doute de celles qui font le plus mal. Elle passa sa main sur sa joue, roulant des yeux, et soupira.
- Et ne m'énerve plus. Ça évitera qu'il ressorte.
Personne ne savait pas pour le démon, et elle le gardait terrer, profond, très profond en elle, car la démonologie n'était pas quelque chose de commun aux Vanna Syl. C'était des chasseurs pour la plus part, et elle, elle était la seule à avoir jamais ouvert un livre et avoir comprit, dès la première seconde, que son âme était assez noire pour être lumineuse. Misha était un paradoxe. Une âme pure et chaste mais d'un sadisme cruel, un aura blanche pour une démonologue. Elle faisait tourner le monde en bourrique. Elle adorait ça. | |
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InvitéInvité
Mer 21 Oct - 1:27 |
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| - Tu as intérêt à garder les deux yeux sur moi, car s'il m'arrive quoi que ce soit, je te jure que je te tue.
Elle se penche, murmure à son oreille. Son souffle, au creux de son oreille, lui fait fermer les yeux de plaisir. Il se mord la lèvre, sans qu'elle ne puisse le voir avant de sourire timidement. Il recule délicatement sa tête, l'observant d'un nouveau regard que celui qu'elle le connaissait. Il y avait quelque chose de fort, une profonde admiration... Peut-être autre chose, même... L'on ne pouvait réellement le savoir. Ses yeux sombres, noirs étaient pleins de secret. Son visage, autrefois sombre, semblait s'éclairer. Il ne put retenir cet élan de... Comme quand vous êtes prit d'un fort moment de bonheur, que vous êtes excité comme une puce. Là, c'était la même chose... Il y avait quelque chose qui brillait en lui... Comme les deux diamants qu'il portait à ses oreilles. Il baissa le regard, devant elle, ne cessant de sourire. Ses genoux manquèrent de défaillir lorsqu'elle eut un sourire mutin. Il n'osa lever le regard, même lorsqu'elle reprit :
- Et ne m'énerve plus. Ça évitera qu'il ressorte.
Il regarda le renard avant de reposer son regard sur Misha, l'air un peu plus sérieux. Il retira délicatement ses bras de Misha, passant une de ses mains sur la joue blessée de la jeune femme, lui caressant délicatement la joue. Lorsque son pouce passa sur sa blessure, il stoppa son geste, fermant délicatement les yeux, relevant son visage vers le plafond, comme si il tentait d'observer le plafond. Tout doucement, il murmura quelques mots en arabe. Des mots qui sonnèrent comme une incantation. Lorsqu'il se tut, un petit son de cloche se fit entendre, un son que l'on entend lors de l'angelus, et une petite lueur blanche et immaculée, pur, apparut au niveau de la blessure qui se ferma tout doucement, ne laissant aucune cicatrice. Il eut un léger sourire. Un sourire plein de timidité. Quelque chose que l'on ne connaissait pas chez Knox.
- Va falloir que je dévoile quelques secrets avant...
Il regarda la salle, se reculant quelque peu de Misha, avant de sortir doucement sa baguette magique. Elle était d'un beau noir. Quelque chose qui en jette. Des inscriptions arabes ou sanskrit - l'on ne pouvait réellement en voir plus - doré orné la baguette. Il la fit tourner avec grâce, et toute la pièce commença à se réparer d'elle même. Chaque morceau de verre se retirant de leurs blessures, du sol, du bois, pour se reformer. Il lui prit délicatement sa main dans la sienne, lui caressant doucement le dos de sa main avec son pouce avant de dire :
- Mais d'abords... Faut que je donne ma lettre de démission. Je voulais attendre un peu... Mais... Après ce qui vient d'se passer, je pense que je suis enfin prêt.
Il se passa son autre main dans les cheveux, comme gêné.
- On ira se caler au Mocca après. ça te va ?
C'était la première fois qui lui demandait son avis. | |
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InvitéInvité
Dim 25 Oct - 17:19 |
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| Elle ferma doucement les yeux en sentant les doigts de Knox sur elle, un sourire calme sur ses lèvres. Elle se laissait rarement aller, et pour cause, elle n'avait rarement confiance au point de s'abandonner. Le démon renard resta de marbre, bien que son regard guettait le Dahana avec un intérêt particulier. Le renard de néant resta quelques instants en retrait, sembla vouloir avancer, mais reporta son attention sur Misha qui venait d'ouvrir les yeux sur Knox qui parlait à voix basse. Elle ne comprit pas sur le moment mais quand l'angélus sonna au dessus d'elle, le renard se tapît sur le sol, et siffla comme un chat. Le son ne semblait pas vraiment lui faire, et c'était compréhensible. Mettez un animal du diable dans l'église du saint père, et voyez ce que ça donne : il en était de même à cette instant. Misha eut un sourire un peu gêné et baissa les yeux. Elle voulait lui demander, mais... mh. Non. Pas encore. Elle releva le regard quand il parla à nouveau.
- Va falloir que je dévoile quelques secrets avant... - Seulement si tu en as envie. Elle eut un sourire calme. Tu n'es pas obligé de tout me dire de toute façon.
Elle le regarda reculer et observa sa baguette. Magnifique morceau de bois. Elle baissa un peu le regard, toucha du bout des doigts sa joue alors qu'il réparait la salle. Elle fronça un peu les sourcils alors que les morceaux de verre sortait de son bras. Ce n'était pas spécialement douloureux, mais surtout dérangeant. Comme une épine sous la peau. Elle retira ses doigts de sur sa joue et pencha un peu la tête, l'écoutant comme on le doit.
- Mais d'abords... Faut que je donne ma lettre de démission. Je voulais attendre un peu... Mais... Après ce qui vient d'se passer, je pense que je suis enfin prêt. On ira se caler au Mocca après, ça te va ? - Le grand Dahana me demande mon avis? Elle eut un sourire amusé, avant de se frotter la tempe, un peu plus pensive. J'écrirais la mienne à Mocca, et je l'enverrais par hibou. Je ne pense pas que ça pose problème... Passons par le bureau et partons.
Elle releva la tête, et le fixa, un sourire calme. Oui. Elle se sentait prête à rompre cette chaîne qui l'avait, depuis si longtemps, attaché au Ministère, à cette famille absente, à son frère aussi. Elle était fin prête pour autre chose.
___________ tu peux fermer le topic, le continuer, changer de lieux, blabla, fais comme tu le sens. XD | |
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