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| | Can't take my eyes off of you. (pv) |  |
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C. Lancelot BlakeETUDIANT. ► 4e année de MEDICOMAGIE&SORTILEGES.
► MESSAGES : 6
 Mer 15 Fév - 17:47 |
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| Lancelot savait que les questions existentielles n’étaient pas données à tout le monde. D’ailleurs, il était persuadé qu’une partie de l’humanité n’y pensait tout simplement pas. Quand il regardait Arielle Oridor, sa petite frimousse adorable et ses grands yeux, il n’y voyait pourtant aucun signe d’intelligence particulière. Elle était futile. Comme toutes les autres filles de son âge. Elle travaillait, elle se pliait docile à ce que le monde lui offrait, elle n’était pas ailleurs pas assez combattive pour mériter tout ce qu’on avait pu lui offrir. Son sourire s’élargit quand il attrapa le roman qu’il était venu chercher. Presqu’amoureusement, d’une caresse moins chaste que celle avec laquelle il pouvait effleurer la main d’Arielle, il ouvrit doucement ce dernier. Les mots ici et là s’envolaient, et à l’intérieur, une petite chaleur naquit, douce et tendre. On pouvait lire sur la tranche « Le Chevalier au Lion », et comme il dévorait les lignes, on ne pouvait pas douter qu’il aimait vraiment ce livre. Il resta quelques longues minutes, mué devant son livre, à en relire toujours les mêmes lignes, puis finalement releva les yeux. Un petit ronronnement remonta sa gorge alors que ses yeux se portaient sur la fenêtre. Il faisait déjà presque sombre dehors comme il avait trop tardé.
Un sourire en coin, ses yeux baissèrent doucement et il aperçut au loin la silhouette de son cousin. Ses sourcils se froncèrent nettement quand une jeune fille se rapprochait rapidement de lui, et il grimaça quand elle se jeta à son cou. Il resta un instant figé, puis détourna le regard. « Petite pute… » Siffla-t-il en refermant le livre, mal à l’aise. Il prit le pas vers l’accueil, fit enregistrer son livre et sortit dehors sans un mot, rejoindre rapidement les résidences nobles. Il ne voulait pas voir ça. Pas sous son nez. D’ailleurs, à choisir, peut-être aurait-il aimé… autre chose.
Ses pas rapides se dirigèrent vers sa Résidence. Il s’y engouffra sans un mot, refermant derrière lui la porte. Sur le sol, Galahad vient le saluer, passant entre ses jambes dans un miaulement content. Plus loin un pot de fleur renversé fit vite comprendre à Lancelot où voulait en venir le petit aventurier qui lui servait de compagnon. Il se pencha, le flatta avec un petit sourire. Il n’était pas d’humeur à s’énerver, trop las d’avoir à jouer au chat et à la souris. Il déposa les livres sur le bar et ramassa d’un coup de baguette la petite mare noire de terre et d’eau qui s’était formé autour des débris. Le chat observa d’un œil curieux, se cachant derrière la jambe de son maître, puis une fois que tout fut fini, il poussa un miaulement, sautillant, ronronnant et fit une roulade sur le sol. « Oui, oui, moi aussi je vois que c’est propre… Allez, ne te roule pas par terre… Viens me faire un câlin, j’ai eu une dure journée, tu veux ? » Le chaton bailla, se relevant. Lancelot s’était agenouillé et tendait les bras. Le chat n’attendit pas pour venir se faufiler tout contre lui, au chaud contre son torse, sa tête se glissant dans son cou en poussant de petits ronronnements contents.
Depuis toujours avec Liam ça avait été ainsi. Ils se rapprochaient, puis la rupture nette les séparait. Les années avaient passé, les ruptures s’étaient faites de plus en plus violentes, et elles avaient eu de plus en plus de mal à guérir au point même que certaines ne guériraient jamais. Les premières gifles, les premières humiliations aussi. Puis la première tromperie. Il avait beau réfléchir, Lancelot n’avait jamais été ainsi. Craintif sans doute, mais qui ne l’aurait pas été ? Qui aurait été confiant au point de donner sa vie à son propre cousin ? Homosexuel et incestueux par-dessus tout ? Non, tout ce qu’il voulait, c’était se vider, se servir de lui, et le jeter. C’était la chose à laquelle il croyait le plus, parce qu’au final… Si vraiment Liam l’aimait, il n’aurait jamais couché avec toutes ces filles. D’ailleurs, il n’était pas une fille. Il n’avait ni sein, ni ventre pour tenir un enfant. Tout ça était ridicule.
Tout ça était absurde.
Quelqu’un toqua. Il haussa un sourcil, se redressa calmement, tenant toujours Galahad contre lui. La porte s’ouvrit quand Lancelot s’en approcha, par magie, et dévoila une jeune fille, plutôt petite et menue, aux cheveux longs et blonds. Un petit sourire en coin, ses grands yeux verts se fixèrent sur Lancelot alors qu’elle entrait. La porte se referma machinalement. Lancelot eut un petit rire.
« Tu as encore oublié de prendre tes cours ? » « Oh, Lance’, pour qui me prends-tu mon grand… » Un petit rire ponctua, sa bouche se déforma en un petit cœur alors qu’elle se rapprochait doucement du grand jeune homme, ses doigts effleurant sa main. « Dis-moi que tu n’as rien à faire jeudi, pitié… ? » « Euh…pas que je sache… » Lancelot arqua de nouveau un sourcil alors que la jeune fille reculait cette fois-ci, sa main droite se tendant pour revenir sèchement en arrière dans un mouvement de victoire. « Oh yeah ! Tu m’accompagnes à la soirée d’entrée alors ? » « Tu veux me trimballer comme un épouvantail ? » Elle le fixa, avec son petit air de chat, la bouche en cœur, ses yeux criant…braguette ? Lancelot roula des yeux, amusé. Elle espérait depuis deux ans déjà. Il aurait cru qu’avec le temps, ça s’arrêterait, un peu. Que ça disparaîtrait. Mais après tout, pour lui, rien n’avait jamais disparu, alors pour une fille…
Quelques pas vers la porte, qui s’ouvre à nouveau. Elle fait volte-face, se rapproche, se lève sur la pointe des pieds et appose discrètement et tendrement ses lèvres sur la commissure de celles de Lancelot. Il ferme à peine les yeux, les rouvre alors qu’elle retombe sur ses talons, amusée. « On se voit jeudi, soit prêt surtout, mon beau chevalier ! » Un petit rire à nouveau alors qu’elle tourne les talons et s’en va, joyeuse. Les yeux de Lancelot, plus loin, aperçoivent Liam. Silencieux, il referme la porte. Le chaton le fixe, ronronnant. « Ta pâtée, c’est ça ? » Il s’en va, plus loin, pour donner à manger à son chat. Liam ne viendra pas. Enfin, il l’espère. | |
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Liam BlakeETUDIANT. ► 2e année de MEDECINE.
► MESSAGES : 34
Mar 21 Fév - 19:25 |
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| I'm curious for you, just want to try you on 'cause I decided you looked good on me... Après tout, rien de tout cela n'avait quelque chose de nouveau ou de neuf à ses yeux ; comme souvent, il traînait aux alentours, sans réel but, comme une âme en peine, mais il y avait toujours une bonne samaritaine pour le sortir de sa torpeur et le distraire de ses errances solitaires. Une clope à la bouche, appuyé contre le mur de briques juste en face de la bibliothèque du Campus, il ne lui restait plus qu'à attendre. Il n'eut d'ailleurs pas à le faire trop longtemps, comme déjà, une petite brune se jetait littéralement à son cou avec un sourire cristallin. « Liiiam ! » s'exclame-t-elle en appuyant à outrance sur la première voyelle, une manie qu'il se souvient avoir déjà trouvé déplaisante la première fois. « Tu avais dit que tu me recontacterais ! » reproche-t-elle en minaudant, un sourire sur les lèvres, comme elle sait bien, à l'instar de toutes les autres, que ce qu'il murmure sur l'oreiller ne sont que de vaines promesses. Il a un petit rire moqueur comme il la décroche doucement de son cou, plus vraiment intéressé maintenant qu'il l'a déjà couchée dans son lit. Il faut reconnaître que s'il accumule les conquêtes, c'est justement parce qu'il n'y revient pas deux fois et qu'il n'en fait pas un secret. Allez savoir pourquoi, ça ne fait qu'attirer encore plus les filles qui toutes s'imaginent être celle qui le fera changer et qui saura l'apprivoiser. « Mh... Tu sais bien que ce n'est pas dans mes habitudes... » Il hésite sur le prénom, esquisse une moue ennuyée et tente maladroitement. « Caroline ? » « Emma. » le renseigne-t-elle en levant les yeux au ciel. « Emma, voilà ! J'le savais, j'voulais voir si tu suivais. » le mensonge est éhonté et on est à la limite de la moquerie gratuite mais la jeune fille se contente de rire, comme si être traitée de cette façon était la chose la plus romantique qu'elle ait jamais connue. Il a une grimace dégoûtée ; franchement, les femmes...! Toutes corrompues, perverties et répugnantes. « Emma, Emma, Emma... » module-t-il sur plusieurs intonations. « Ne t'ai-je pas dit, comme à toutes les autres que ce ne serait qu'une seule fois ? Il me semble pourtant prendre grand soin de le préciser à chaque fois... » Elle affiche un air surpris avant de se renfrogner légèrement et de répliquer, sans se démonter, à grands renfort de son regard de biche. « Si mais je pensais que... » « ...que tu serais l'exception ? » Il ricane, mauvais. « Ouais, c'est ce qu'elles pensent toutes. » Et sans un regard, il se détourne, retournant d'un pas rapide vers les résidences, lassé.
S'il ne s'intéressait plus à Emma, Caroline, Ashley et toutes les autres, c'était parce qu'une nouvelle proie venait de faire son entrée dans son esprit ; une sublime rousse venue d'un pays étranger quelconque et répondant au doux nom de Lesley. Il y travaillait dur depuis une semaine déjà et il ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il avait mis aussi longtemps à convaincre une demoiselle de se donner à lui et, même si cela commençait à l'ennuyer sérieusement, il ne pouvait que relever le défi avec délice. D'ailleurs, il eut le bonheur de la voir se profiler dans son champ de vision, en grande discussion avec une amie, juste devant la porte de son appartement qui, par le plus merveilleux des hasards, se trouvait juste en face de celui de Lancelot, son cousin. Enfin... un peu plus que cela mais l'histoire était trop compliquée pour être racontée brièvement. « Lesley... » ronronne-t-il en évinçant l'amie inopportune d'un regard assassin, attrapant délicatement les doigts de la jeune fille pour effectuer un baise-main dans un sourire ravageur. « ...tu es particulièrement magnifique ce soir ! Je t'invite au restaurant, ça te tente, princesse ? » Elle a un petit sourire timide mais néanmoins ravi, répondant quelque chose à mi-mots, quelque chose qu'il n'entend pas comme son attention se reporte aussi vite sur la porte de Lancelot qui s'ouvre, laissant apparaître une blondinette. Il hausse un sourcil interrogateur et retient un grondement en la voyant déposer un baiser au coin des lèvres de son aîné. Au coin de ces lèvres qui ne devraient appartenir qu'à lui. Non, mais qui est cette garce ? « On se voit jeudi, sois prêt surtout, mon beau chevalier ! » Un éclat de rire et la porte se referme alors qu'il la fusille du regard, fou de colère. « Liam ? LIAM ! Tu me fais mal ! LIAM » Il sursaute, sortant de sa rêverie et se rendant compte qu'il est littéralement en train de broyer les doigts de Lesley. Il les relâche aussitôt, sans s'excuser toutefois, sa main tournant déjà la poignée de l'appartement de Lancelot, sans prendre la peine de frapper ou de s'annoncer. En fond, il lui semble bien entendre la voix de Lesley qui demande ce qu'il advient du restau, mais il a déjà refermé la porte sur lui, ses prunelles vertes crucifiant son cousin du regard. « C'est qui cette pute ? » Il s'approche les mains dans les poches, se collant à son dos pour susurrer à son oreille, langoureux. « Jeudi, hein ? » Un ricanement. « Je ne crois pas, non. Hors de question que tu trimballes avec ça à ton bras. » Il l'attrape par le coude, lui fait faire volte-face, l'observant avec un sérieux presque effrayant tandis que son puce vient essuyer l'endroit où elle l'a embrassé, possessif. « Tu es à moi, Lance', oublie pas ça. Et prends la peine de le rappeler à ta pouffiasse, si tu ne veux pas que ce soit moi qui le fasse. » | |
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