|
|
| Losing my head, spinning round and round, do you feel me now? | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
---|
| |
Audran Jude DashwoodCAPITAINE. ► 6e année de DROIT.
► MESSAGES : 63 Mar 17 Jan - 2:19 |
| |
| « Ce soir c'est moi qui fais la vaisselle ! » ♣ Isaïe & Audran.
C'était la plus grosse connerie du siècle. La plus énorme, bien évidemment, et fallait qu'il ne s'en rende pas compte ? Non, Audran était beaucoup trop intelligent pour ne pas s'en rendre compte, pour ne pas voir à quel point il s'attache, toujours trop bêtement. Alors même après cette séance d'entraînement -qu'il a faite seule pour changer un peu, il ne peut s'empêcher de penser à ce blond. Ce blond, ces yeux gris, ce Midnight... Cette personne à laquelle il ne doit pas penser, car ce qu'il s'est passé l'autre jour doit être enterré à jamais. Ca ne lui ressemble tellement pas, où un Dashwood reste en fixation sur quelqu'un ? Enfin, surtout le fils de Maëlan. L'ancien Serdaigle serre un peu ses dents, ainsi que son poing avant de sortir une cigarette de sa poche et de la glisser entre ses lèvres, abandonnant son balais dans son vestiaire, ainsi que sa batte et son équipement.
Alors qu'il allume sa cigarette, il reprend le chemin des Résidences Nobles, sans réussir à se défaire de l'image de Noam Midnight. Il hante ses pensées, encore et toujours, il flotte au-dessus de sa tête... Et, dans un geste rageur, Audran jette sa cigarette au sol, à peine commencée. C'est pas ça qu'il lui faut, non, tout ce qu'il veut c'est sa boîte magique, celle qu'il a dans son pantalon, celle qui contient ses merveilles : ses joints. Il en allume un, remet ses mains dans ses poches, marche nerveusement. Il s'en fiche s'il se fait attraper, s'il n'est plus capitaine, s'il ne termine pas jusqu'à sa huitième année en droit britannique. Bon, sûr qu'Avril risque pas de le prendre pareil, mais tant pis. Et pourquoi se ronger les nerfs comme ça ? Pour un Midnight, alors que son père l'a totalement défendu d'en approcher un seul... Il comprend mieux maintenant.
Pourquoi se prend la tête à ce point ? C'est une bonne question qui mériterait d'être minutieusement étudié. Déjà, il rejette l'hypothèse première qu'il refuse même de formuler dans sa tête. Et ensuite, il y a des rumeurs qui court sur Noam Midnight, comme quoi il coucherait avec une tonne de filles en ce moment... Comment ça ? C'est de sa faute à lui ? Audran ne sait pas, hausse les épaules, et lorsqu'il marche, il regarde fixement ses pieds sans penser à autre chose. I'm a looser baby, so why don't you kill me ? En faite, ce qu'il ne comprend pas c'est surtout pourquoi ça l'affecte autant, ça ne devrait certainement pas, on dirait un collégien. Et c'est dans ces moments où il pète des câbles tout seul, en se disant que s'il avait été à la maison, tout aurait été pour le mieux, qu'il aurait été avec Aubree et aurait pu lui parler. Oh non pas de ça, de tout et de rien, parce qu'elle est la meilleure pour lui changer les idées.
Arrivé devant la porte de sa résidence, il glisse sa clef à l'intérieur et l'ouvre lentement avant d'entrer et là... là, il tombe sur l'autre personne qui fait un travail presque aussi bien que celui de sa soeur : Isaïe. Le joint toujours coincé entre ses lèvres, il s'approche en silence et fronce à peine ses sourcils, comme si toute ses forces l'avaient abandonnées. Audran jette un coup d'oeil à la télé et ne peut s'empêcher de sourire en voyant des fourmis, certainement encore l'un de ses reportages qu'il affectionne particulièrement. C'est étrange que son cadet n'ai même pas daigné levé le nez vers lui pour le saluer, alors quand le Dashwood se penche au-dessus du canapé, c'est pour voir un Isaïe endormie. Un léger sourire de la part du jeune homme qui contourne le canapé avant de s'accroupir à côté du jeune homme, jetant un regard à son chat qui est lové sur les pieds de l'ancien Serdaigle. « Bébé maine coon ? » Il vient frotter son nez doucement contre le sien, pour le réveiller, et repart déjà vers le frigo, son joint retrouvant sa place entre ses lèvres. Qu'allons nous boire ?
| |
|
| |
Isaïe N. Scylence
► MESSAGES : 25 Sam 21 Jan - 1:05 |
| |
| Comment il avait pu se faire avoir comme ça ? Depuis toutes ses années… Non. Quelque part il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Il s’était appuyé sur ses acquis, s’était dit que tout irait bien, que tout allait bien, et qu’Audran n’appartiendrait jamais qu’à lui. Qu’il le remplace par une fille, ça aurait été logique dans le monde d’Isaïe. Après tout il ne pourrait jamais lui donner ni enfants, ni de gros seins, ni quoi que ce soit qui ait un rapport particulier avec le sexe féminin. Cependant, quand il avait appris que c’était de Noam qu’il s’agissait, la colère avait été tout autre. Se faire remplacer par une fille, ça ne remettait pas en cause son intégrité, ou quoi que ce soit ; mais se faire remplacer par un garçon, par un autre garçon, c’était carrément lui cracher à la figure et lui jetait à la gueule « en fait t’es peut-être pas assez bien pour moi mec ». Et ça, il n’avait pas supporté.
Ce n’était pas rare pour Isaïe Scylence de se mettre en colère. Petite boule de nerf sur patte, agressif et anxieux à la fois, il avait cette manie de toujours cogner et de parler ensuite. Mais le fait de s’énerver à cause et contre Audran Dashwood, c’était autre chose, quelque chose de plus particulier, de plus… déroutant pour le jeune Scylence. Il était allé consulter son docteur, et le seul dialogue qu’ils avaient eu avait tourné autour de la notion de danger. Isaïe ne voyait pas vraiment où était le danger. Ce qu’il voyait, c’était que Noam lui avait volé Audran, et pire encore, que Audran ne l’aimait pas lui. Pas de cette façon en tout cas. Et lui, le petit amour de rien du tout, celui que l’on donne aux amis, ça ne l’intéressait vraiment pas. Quelque chose de fort et de durable. C’était tout ce qu’il avait toujours demandé. Et c’était ce qu’il voulait, vraiment.
Cette après-midi, ça n’avait pas manqué. Comme tous les jours depuis qu’Audran lui avait avoué qu’il avait couché avec Noam et que ça le perturber, Isaïe l’avait évité. Autant que possible. Se lever plus tôt, et se coucher plus tôt étaient un exercice qu’il avait l’habitude de faire. Il aurait pu aller chez sa sœur, et c’était ce qu’il avait fait les deux premiers jours, mais son oncle lui avait dit qu’il ne pourrait pas toujours se terrer chez elle, d’autant plus qu’elle aussi avait des soucis, et pas des moindres.
Le petit monde doux et chaud d’Isaïe Scylence volait en éclat, et il ne savait toujours pas s’il le supporterait ou si ce monde-là le tuerait à la force de s’effondrer. Il fronça doucement les sourcils mais aussitôt la chaleur des poils de Newton le fit sourire tendrement. Il avait dû s’endormir devant Micronature, sans le voir. C’était une habitude plus vieille que le monde. Ça lui rappelait chaudement toutes les fois où, dans le lit avec sa mère et sa sœur, il avait découvert les « passions » de son père, et celle-là était devenue une réelle tradition. Isaïe s’y connaissait plus en règne animal qu’en magie finalement, comme il avait passé toutes ses soirées à regarder la même chaîne, avec les reportages rediffusés en boucle. Il eut un petit ronronnement et s’endormit plus profondément enfin.
Jusqu’au moment où la porte s’ouvrit dans un petit grincement. Il ouvrit un œil, fixa la télé, et finalement, très vite, le referma. Il ne voulait pas lui parler. Pas à lui. Pas maintenant. Parce que quelque part il était resté un peu vexé de leur récente dispute, et lui parler alors qu’il n’avait pas encore digéré la nouvelle, c’était un peu comme agiter un mouton devant un lion. « Bébé maine coon ? » Isaïe fronça doucement les sourcils en sentant son nez contre le sien mais se laisse faire, jouant encore à l’endormis. Il préférait rester comme ça que d’éclater dans une nouvelle colère. Enfin, pour l’instant. Car à chaque fois que Audran rentrait, il y avait toujours cette petite pointe de curiosité qui le rendait presque mauvais, ce désir terrible de savoir où il avait pu être aujourd’hui, et ce qu’il avait vu – dans le seul but de savoir si oui ou non il avait vu, touché et plus si infinités avec Noam. Il fit la moue, se redressant doucement. Ses doigts se posèrent sur le rebord haut du canapé alors que sa tête dépassait à peine ; de là où Audran était, il ne pouvait voir que le haut de son visage et le bout de son nez rond.
« Audran… » Sa petite voix claire était chevrotante, hésitante, tiraillée entre l’envie de l’agresser et de le demander si oui ou non il avait été avec Noam, et d’un autre côté entre se taire et le bouder. Il se mordilla la lèvre inférieure avant de reprendre : « T’es un peu en retard… T’as… eut un embêtement dans la journée ? »
| |
|
| |
Audran Jude DashwoodCAPITAINE. ► 6e année de DROIT.
► MESSAGES : 63 Mer 25 Jan - 23:48 |
| |
| « Audran… » Sa voix résonne, doucement, presque avec une certaine volupté, ça fait tellement plaisir de l'entendre. Ca faisait longtemps qu'Isaïe s'était réfugié dans un mutisme pour montrer à quel point il avait été touché par les derniers évènements, et ne s'en était presque jamais délogé. A présent que son prénom fut prononcer, le Dashwood sentit son coeur se serrer un peu, et il ne savait pas si c'était de soulagement, ou si c'était parce qu'il devait s'attendre au pire. Ne sachant comment réagir, Audran décide de rester planter face au frigo et de tirer une latte, puis une seconde, sur son joint, avant de se décider à tendre le bras, un peu comme un zombie, à la recherche d'une bouteille de jus d'orange. Sans pulpe. Alors qu'il se sert un verre, il ne peut s'empêcher de repenser à leur dispute, à Isaïe et lui. Au sujet d'une certaine après-midi, passé avec un certain Midnight, et dont à présent les nouvelles se résumaient aux rumeurs : pleins de filles qui passeraient dans son lit. Et depuis, plus un seul mot, plus rien. Ils étaient retombés dans l'anonymat qui les caractérisaient tant auparavant. Son père avait raison, il ne fallait jamais trainer avec un Midnight, et même si ses raisons étaient inconnues, Audran était d'accord avec lui. Finalement, il rejette ces histoires au loin, tiré de ses rêveries par la voix d'Isaïe, alors qu'il porte son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée.
« T’es un peu en retard… T’as… eut un embêtement dans la journée ? » L'ancien Serdaigle fronce doucement ses sourcils, sachant pertinemment que son cadet faisait allusion à Noam, encore et toujours, inlassablement. Il se surprit lui-même en ressentant une bouffée de colère envers Isaïe, alors que ses yeux foncés étudiaient minutieusement le parquet. Jamais auparavant il n'aurait pensé en vouloir au Scylence, encore moins après tant d'années derrière eux ... Une réplique acerbe trotte dans sa tête, blessé par Noam, énervé contre Isaïe... Audran se mord finalement l'intérieur de la joue et repose son verre sur le plan de travail, ravalant sa colère, car il ne voulait ni blessé ni mettre en colère l'ancien Serdaigle face à lui. Et lorsqu'il croise son regard, le Dashwood s'en veut, terriblement, d'avoir pu avoir ces sentiments envers lui. Sa gorge se serre sur le coup et ses yeux brillent, il va quand même pas se mettre à chialer ? Pas maintenant, pas devant Isaïe. « Je suis allez m'entraîner, j'avais besoin de me défouler. » Audran se surprend en entendant sa voix, qui est calme, même si elle parait affreusement lointaine et que c'est certainement pas le bon moment pour ça. Finalement il reprend son verre de jus d'orange et finit par se déplacer vers le canapé, un peu hésitant. Il fume. Une latte, deux latte, puis trois. Elles sont longues, parce qu'il veut oublier et ne penser à rien, il aimerait bien allez se coucher et s'évader un peu.
Bébé Maine Coon est encore plus adorable lorsqu'il n'y a que ses yeux verts qui dépassent du canapé, et Audran se surprend même à sourire doucement, comme si c'était devenue rare. Faut dire que depuis la dispute avec Isaïe, c'était plus la joie chez eux, donc plus de sourire nul part. Finalement, le Dashwood se retrouve à venir s'assoir aux côtés du jeune homme, posant son verre sur la table basse et restant quand même à une bonne distance de sécurité. Près du chauffage, il y a son chat à lui, tigré et aux yeux clairs, au nom qu'il déteste maintenant. D'ailleurs, à présent qu'il sait que c'est une femelle, il a prit l'habitude de l’appeler Mimi, pour ne pas avoir à prononcer des noms détestés. Quand on est gosse on réfléchit pas, on l'appelle comme on le souhaite, et on le regrette plus tard, voilà tout. Dans un soupir, Audran continue de fumer avant de poser sa tête sur le dossier du canapé, et de recracher doucement la fumée... Il aimerait que ça aille mieux avec Bébé Maine Coon, mais il semble tellement lui en vouloir, il ne serait même pas étonné de le voir frapper. « Isaïe... » murmure-t-il presque comme un appel au secours, ou certainement autre chose, il y a quelque chose de désespéré dans sa voix, quelque chose de brisé, comme s'il se retenait de pleurer, comme si l'absence de l'autre lui faisait mal... même s'il n'est assit qu'à quelques centimètres de là. | |
|
| |
Contenu sponsorisé
|
| | | Losing my head, spinning round and round, do you feel me now? | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|