QUALITE; Sorcier de sang pur.
ORIGINES; Françaises, même s'il vit en Angleterre depuis ses quatre ans environ.
SPÉCIFICITÉ(S); Magie dite "normale" (blanche). Il aurait cependant crée quelques sorts pour ses pâtisseries.
STATUT; Marié.

CARACTÈRE; A vrai dire, Laël est toujours le même malgré les quelques rides sur son visage : doux et gentil, l'adolescent souriant est devenue un homme qui a apprit a aimer la vie pour sa juste valeur. Réconcilié avec son père, mari profondément amoureux et père épanoui, sans compter que sa situation professionnelle et financière est plus qu'enviable, le quarantenaire à tous pour lui. Toujours prêt à aider son prochain, jamais démotivé, toujours un sourire sur son visage, toute cette période noire lui a apprit à aimer chaque seconde de la vie, même s'il lui arrive parfois de se réveiller la nuit avec des souvenirs désagréables de ces dernières années. Il n'a pas été des plus actifs pendant la guerre, préférant rester spectateurs pour protégé sa femme, dites traître à son sang, et cacher quelques amis en mauvaises positions. Ce qui l'a préservé, c'est sa pâtisserie qu'il a réussi à ouvrir et, surtout, qui a marché. A chaque fois qu'il rentre dans sa cuisine, c'est un enfant émerveillé que rien ne peut atteindre, c'est un havre de paix qui lui permet de rester lui-même, même s'il est beaucoup moins naïf qu'avant. Mature, il a apprit à le devenir en affaire même s'il reste relativement simple et décontracté

MEILLEURE QUALITE; inventif

PIRE DÉFAUT; (trop) heureux

AFFILIATIONS; fait partie de la guilde des pâtissiers, pas de religions reconnus et assez peu engagé dans la vie politique.

PATRONUS; un veau, obèse.
EPOUVANTARD; si avant c'était une masse noir indéfini, il a maintenant changé. Sa femme et ses enfants, sans vie, couvrant le sol de leur sang.
BAGUETTE; 24,5 centimètres, très souple, bois d’aubépines renfermant un crin de licorne.
FAMILIER; Aucun
MA VALISE; un vieux livre de recettes de sa grand mère, mais personne ne s'y intéresse vraiment. Sinon, rien d'extraordinaire.

Cette semaine dans sorcière hebdo, une interview exclusive de notre pâtissier préféré qui, quelques années après avoir ouvert avec succès une boutique en Frane, parlerait cette fois de conquérir l'est de l'Europe Magique, je parle bien sûr du propriétaire de la Délicerie, Laël Oridor ! Attention, cet article est calorique !

Q : Bonjour Laël, c'est vraiment un grand plaisir pour moi de vous recevoir ! D'abord, une question qui nous courent tous sur les lèvres : pourquoi vous êtes-vous tourné vers la pâtisserie alors que vos résultats de Poudlard sont excellents et que vous aviez commencé des études d'aurores.
R : Et bien, déjà tout petit j'adorais cuisiner avec ma grand-mère et, si vous retrouvez mes anciens camarades du château, ils vous diront sûrement que j'adorais passer du temps à la cuisine pour faire des gâteaux même si j'étudiais beaucoup. J'étais à Serdaigle et ce n'était pas pour rien (rire) ! C'est vrai qu'une carrière d'aurore m'aurait plus mais je me suis vite rendu compte que ce n'était pas pour moi. C'est mon père qui m'a poussé dans cette voie la, mais je me suis rendu compte que ça ne me correspondait pas. Et, quand ma petite amie est tombée enceinte à cette époque, avec une grossesse assez difficile, je me suis dit que je ne devais pas gâcher ma vie et faire ce qui me plaisait.

Q : En parlant de ça, vous êtes maintenant marié à votre premier amour et avez été parents assez tôt, comment avez vous réussis à faire face à tant de responsabilités aussi jeune ?
R : Eh bien, Candice n'a pas été mon premier amour. J'avais déjà vécu quelque chose de fort avant mais ça c'est plutôt mal terminée, mais ma femme est sans doute l'amour de ma vie c'est sûr, et je ne regrette en rien mes choix, encore moins mes enfants, c'est une des plus belles choses qui me soient arrivés dans la vie. J'ai toujours beaucoup aimé les enfants donc je n'ai pas ressentie tous cela comme un poids dans ma vie, bien au contraire, même si au début la maladie de notre premier fils était assez dur à supporter [il est née avec un souffle au cœur ndlr] nous sommes passés au travers comme une famille unie et c'est ce qui fait aujourd'hui encore notre force.

Q : Donc, la pâtisserie semblait être un chemin tout tracé pour vous, mais, comment expliquez vous le succès de votre affaire durant cette période noire ?
R : Eh bien, je ne sais pas trop. Quand j'ai quitté l'université je suis retenue chez mes parents qui tiennent un gîte touristique en Écosse où j'ai commencé à faire des petites pâtisseries aux clients, qui ont beaucoup adorés. Ma mère m'a aidé à acquérir et ouvrir une petite boutique que je tiens toujours à Londres. C'est assez, vous savez, convivial avec les couleurs assez claires mais chaudes et j'essaye toujours d'y donner une atmosphère de bonne humeur, de sympathie. Ce n'était pas vraiment facile durant la guerre, mais plusieurs personnes, au début, m'ont avoués être rentrées à cause de la vitrine remplie de chocolat. Je pense que les gens ont commencés à venir pour se remonter le moral, voir quelque chose de vivant qui pouvait leur permettre de penser à autre chose, quand il rentrait dans ma boutique leur seul soucis était de savoir s'il prenait une tarte à la mélasse ou alors des cookies au chocolats. Mais s'ils sont restés, c'est bien que cela devait être bon (rires) !

Q : On dit que vous auriez aidé plusieurs sangs-mêlés, née-moldu et sangs pur alors en disgrâce pendant la guerre, est-ce vrai ?
R : (rire gêné) Je n'ai pas fait grand-chose pendant la guerre, j'ai surtout protéger ma famille et tenter de contribuer au bonheur des gens dans des temps difficiles. Je n'ai fait qu'aider quelques personnes en situation précaire en les employant, sans me soucier de leurs origines sociales. Je ne suis pas un héros de guerre, loin de là, je ne suis qu'un petit pâtissier.

Q : Vous avez élaboré beaucoup de recettes qui ont fait fureur, mais avez aussi du briser beaucoup de régimes !
R : Oui, je passe beaucoup de temps à essayer de créer quelque chose de nouveau, c'est ce qui me plait. Parfois une minute de cuisson peut tout changer et je cherche toujours le meilleur. Mais je pense pas avoir brisé tant de régimes que ça ! J'essaye toujours de ne pas fournir des pâtisseries trop lourdes, et puis je voudrais dire à toutes les femmes de manger des pâtisseries si c'est ce qu'elles veulent faire et qu'elle ne reste pas enfermé dans des régimes compliqués. J'essaye aussi de faire passer un message important : faites ce que vous aimez et aimer ce que vous êtes.

Q : Après la France, où vous avez ouverts une pâtisserie en plein centre de Paris, on parle d'une nouvelle boutique en Europe de l'Est. Des petites précisions à nous apporter ?
R : La rumeur est vraie, mais pour l'instant rien n'est concret. J'ai pu ouvrir une boutique à Paris car ma famille est originaire de là-bas et j'avais donc des contacts si je puis dire, mais je ne connais personne originaire de l'Europe de l'Est, ça prendra donc plus de temps. J'essaye toujours de privilégié la qualité à la quantité, ne vous étonnez donc pas si ça prend du temps.

Q : Merci beaucoup pour cet interview exclusive Laël, j'espère à bientôt dans un numéro de sorcière hebdo ?