QUALITE; C'est une sorcière au sang mêlé. Les parents de sa mère étant moldus, elle n'a pas un sang cent pour cent sorcier.
ORIGINES; Britannique, c'est une famille anglaise. Du côté de son père, ils sont anglais sur plus de 15 générations. Et tous sorciers.
SPÉCIFICITÉ(S); Excellente occlumen, elle s'est spécialisée dans la vieille magie, voilà fort longtemps.
STATUT; Veuve. Son mari est décédé, il y a vingt ans.

CARACTÈRE; Pétunia n'est pas une femme comme les autres. Relativement singulière, elle a trouvé ses marques dans l'homme qu'était son père durant toute son enfance. Quelqu'un de bon, mais d'intransigeant. Une véritable figure pour elle, c'est lui qui l'a initié au travers de la vieille magie. Espiègle, charmeuse, elle a longtemps été une jeune et jolie femme qui savait faire ce qu'elle voulait des hommes qui l'approchaient, sans pour autant qu'elle n'est un mauvais fond. Mis au rang de princesse par son défunt de père, elle a toujours agi en conséquence, sans pour autant blessé les gens qui l'entouraient. De nature sociable, elle a longtemps été insouciante, agissant sans arrière pensée, faisant parfois de grosses boutades, mais s'excusant de mille et une façon par la suite. Rêveuse, elle a longtemps cherché son prince charmant jusqu'à se prendre une claque monumentale durant sa scolarité à Poudlard. Dévoreuse de livres, elle a cependant laissé tomber sa passion au profit de la recherche à sa sortie de Poudlard. Fouineuse, allant jusqu'où peu de gens s'aventurait, elle s'est découvert un tempérament battant. Ses moults lectures ont fait d'elle une grande femme qui ne sait jamais laissé marcher sur les pieds. Fière et élancée, elle sait toujours où elle va, et ce qu'elle compte faire. Elle n'a jamais connu l'échec, car pour elle, le véritable échec, c'est lorsqu'aucun choix ne s'offre à nous. Combattante, mais profondément érudit, elle sait quand il y a un moment pour la parole, et quand il faut saisir baguette. Elle a toujours eut une longueur d'avances depuis sa plus tendre enfance sur les autres. Que ce soit en cours, où elle se montrait d'une intelligence à toute épreuve, connaissant parfois les cours des années supérieurs, jusqu'aux guerres qu'elle connut, elle ne sait jamais laissé démonter par les évènements. Et c'est pas prêt d'arriver.

MEILLEURE QUALITE; Déterminée.

PIRE DÉFAUT; Arrogance.

AFFILIATIONS; Elle a longtemps soutenu les femmes et les diverses soucis et problèmes qu'elles ont traversé durant ce dernier siècle. Elle a écrit quelques lettres, prenant la défense sans hésiter des femmes face à la loi, et tout ce qui s'ensuit. On la longtemps soupçonnait d'être un poil féministe. En réalité, il n'est rien de tout ça. Pour elle, on est tous égo. Et comme elle l'a longtemps mentionné, mettre obligatoirement des hommes au pouvoir, on a vu ce que ça a donné. De confession anglicane, elle n'en est pas moins croyante. Elle défend toutes les causes défendables. Elle est connue pour ça, d'ailleurs.

PATRONUS; Une belle lionne bien imposante.
EPOUVANTARD; Une cage.
BAGUETTE; Bois de rose, plume de phénix, 26,5cm.
FAMILIER; Elle possède un chat du nom de Luna.
MA VALISE; Elle possède un retourneur de temps (qu'elle n'utilise pas. Elle le garde plus pour qu'il soit en sécurité qu'autre chose), une plume à papote, ainsi que tout un tas de livres concernant la vieille magie. Elle possède quelques artefacts anciens avec plus ou moins une utilitée. Bref, énumérer une malle à sept serrures seraient longs et fastidieux.

La vie de Pétunia Woodcroft commence comme à peu près n'importe quel histoire au sein d'une famille plus ou moins normal. Du moins, si l'on peut considérer le fait d'avoir des pouvoirs magiques comme étant normal. Néanmoins, les pré-requis d'un père et d'une mère aimante y sont bel et biens fournis, et malgré le fait que la famille Woodcroft est connu l'âge d'or, cette dernière continue néanmoins son avancé dans le monde de la sorcellerie où elle est connue comme étant une puissante famille sorcière à la lignée pratiquement pur.

Née un beau matin d'hiver de la fin d'année de 52, elle fut la promesse d'une bonne année, lorsque cette dernière vit le jour dans les bras de son défunt père, Sir Ambrosius Woodcroft, grand auror de son état, deux fois décorés de l'ordre du mérite, ayant même sa carte dans la collection des Chocogrenouilles, qui déjà, était complètement gaga de sa petite fille. Sa mère, Lucelline Woodcroft, était une jeune et belle jeune femme. Elle semblait exténuée, mais son visage arborait celui d'un amour que l'on ne peut retirer à une femme enceinte. Ambrosius le lui avait posé près du sein, le regard aimant, avant d'énoncer les prénoms de leur petite fille : Pétunia, Andromeda Woodcroft.

Une enfance parfaite, comme on pouvait le voir à cette époque, étant donné qu'il y avait du travail à foison, que tout n'était que prospère étant donné le fait que l'on vivait une période d'après guerre, tant sorcière que moldu. Une apogée, en quelques sortes. Et bien que contrairement aux autres familles qui avaient deux, trois enfants, à cet époque, Pétunia fut longtemps seul. Le travail du père étant prenant, ils jugèrent plus judicieux d'attendre que cela se tasse, et qu'il prenne du galon. Ce qui devrait arrivé environ seize ans après la naissance de Pétunia. Les désirs d'avoir une grande famille du père ne deviendrait réel qu'à ce moment-là. Allant à l'école sorcière sur le chemin de traverse, elle se fit tout un tas de copains, copines. Des notes généralement très bonnes, on la surnommait Rowena. La maîtresse était d'ailleurs persuadée qu'elle irait à Serdaigle, ce qui fit sourire son père, qui lui était un ancien Serdaigle. Très coquette malgré son jeune âge, Pétunia affichait déjà son tempérament tout feu tout flamme, malgré sa réserve et ses rêves plein la tête.

A 11ans, elle reçue une lettre pour Poudlard. C'était avec une joie sans nom qu'elle l'avait faites lire à son père, le soir, une fois rentrée à la maison. Sa mère avait été contente, fière de voir que leur fille marcherait sur leur pas. Fière d'avoir eu sa lettre, elle ne tarda pas à se jeter corps et âmes dans tout ce qui pouvait toucher à Poudlard, de près ou de loin. Et c'est à ce moment-là, que dans sa petite tête, le chemin menant à sa vie d'aujourd'hui prit forme. Incollable sur l'Histoire de Poudlard, ou encore les livres de Miranda Fauconette et les livres d'Emeryc G. Changé. Métamorphose, sortilèges, potions, ... Des mots qui sonnaient délicatement à son oreille, et elle se languissait d'y être.

A sa rentrée à Poudlard, on aurait dit une vraie pile électrique. Elle sautillait partout, parler à tout va, expliquant aux autres premières années le pourquoi du voyage en barque, les statues qui bougeaient, ou encore les tableaux animés. Elle expliqua même l'histoire des quatre maisons, sans oublier de citer les grandes figures sorcières qui étaient passés dans ces lieux. Pétunia était une encyclopédie sur patte, et ces camarades ne tardèrent pas à l'affublée de ce surnom qui dut la suivre sur les trois années qui suivirent. Envoyée à Serdaigle avant même que le choixpeau magique n'est frôlée ses boucles châtains, elle s'en alla vers la table des bleues et bronzes avec une petite fierté qui fit sourire la directrice de sa maison, à cette époque.

Poudlard fut l'une des plus belles époques de sa vie. Pétunia en garde, et en gardera sûrement ces plus beaux souvenirs. La rencontre avec Charles, leur mouvement pseudo hippies (fumer de l'herbe dans les toilettes des filles, se rebeller sur à peu près tout et n'importe quoi, tout en restant dans la diplomatie (Pétunia parvint tout de même à devenir Préfète de sa maison, hein ?)), encourager les Serdaigles au Quidditch, ses premiers sortilèges réussis, etc. Tellement de souvenirs qu'elle aime énormément revivre en parcourant les couloirs sans réel but. C'est également là qu'elle connut les pires moments de honte, mais qui ne connait pas la honte au collège ?

Ses diplômes en poche (major de sa promo en sortilège, métamorphose, histoire de la magie, et astronomie), elle entra à Ealdwic en se spécialisant dans la recherche de sortilège avec en option les magies ethniques, et vieilles magies, sans oublier les duels où elle se révéla particulièrement douée. Elle y resta jusqu'à obtenir ses orbes de maîtrises, sortant d'Ealdwic à la fin des années 80. Elle travailla une quinzaine d'année au département de la recherche en sortilèges, voyageant énormément, vivant une idylle particulière avec Charles. Ce n'est qu'à l'aube de sa quarante-sixième année, qu'elle se maria avec Charles, tombant enceinte du petit Seamus. Ils se marièrent deux ans après (ce qui fit jaser, car malgré une évolution des moeurs, ils y en avaient toujours pour parler en rappelant le "bon" temps). Désireuse de se poser, elle entra comme magister des sortilèges à Ealdwic, où elle rejoint Una, une de ses plus proches amis, encore aujourd'hui.

Elle resta Magistère une vingtaine d'année. Elle écrivit bons nombres de nouvelles sur tout et n'importe quoi, remportant certains prix de littératures, ou rencontrant certains flops. Elle est également connue pour son livre sur les conditions de la femme moldue/sorcière à travers les âges qui fit râler la population masculine.

Puis, les temps s'assombrirent. Les péripéties du Poet se firent connaître, et à partir de là, le monde britannique rencontra sûrement l'une de ces périodes les plus noirs, auquel Pétunia se rangea, afin d'aider aux mieux les siens, et le gouvernement jusqu'à l'ascension de Blake. L'histoire veut que Pétunia fut l'une des premières membres de l'Ordre du Phénix, recrutée par la feu Aelys McNamara. Ce fut une membre investie, malgré la mort de son mari par les mangemorts, au cours d'une attaque d'Azkaban. Charles Savage fut retrouvé sans vie. Et bien qu'elle pleura longtemps, son fils dans ses bras, elle garda la tête haute, continuant ce qu'elle avait commencé.

Quelques années après la reconstruction de Poudlard, elle quitta Ealdwic pour aller y enseigner les sortilèges où elle travaille depuis maintenant quatorze ans. Devenue directrice de Serdaigle, elle mène sa maison avec brio, accomplissant un de ces vieux rêves de gosses.