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 Jealousy, terror, and love. (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Jealousy, terror, and love. (pv) #Sam 15 Oct - 12:29



    « SCYLENCE! » L'ancien serdaigle sursauta et se retourna pour voir le capitaine de son équipe lui donnait une lettre marquée du tampon du bureau dirigeant. Zachkariel arqua un sourcil, pas sûr de comprendre, et releva le nez, posant ses iris clairs sur le jeune homme qui semblait embêté. « C'est l'entraîneur qui me dit de te filer ça. Il veut que t'aille le voir une fois que tu auras lu tout ça. » Il lui tapota l'épaule, un sourire qui se voulait rassurant sur les lèvres : « T'inquiètes pas, c'est pas une lettre rouge officielle, t'es pas viré. » Et il repartit comme il était venu. Le jeune Scylence baissa les yeux et ouvrit doucement la lettre. Seul sur le banc des vestiaires, il n'avait jamais trop rien eut à cacher, si ce n'était l'existence de Seth, même si ses marques en témoignaient plus que quiconque n'aurait pu le croire. Enfin. Ça devrait bien vite se savoir, un jour ou l'autre, qu'une fille ne pouvait pas le marquer de bleus aussi... bleus? Il passa sa main sur sa nuque, tendu, alors que ses yeux parcouraient rapidement les lignes de la lettre. Peu. Sept lignes. Qui lui demandait de suivre quelques séances avec le psychologue de la faculté, à cause des antécédents de sa famille, des récents événements, et des marques sur son torse et parfois son visage – pour en « délier la raison véritable ». Super. C'était bien sa veine. Et en plus c'était obligatoire sous peine d'être renvoyé de l'équipe et de la faculté pour mettre sa vie en danger.

    L'ancien serdaigle plia sa lettre et la rangea dans son sac, enfilant son t-shirt sombre et finissant de lacer ses chaussures. Depuis une semaine, tout s'enchevêtrait pour le mettre à mal. À croire qu'on ne l'avait pas assez mis plus bas que terre. La grossesse de Mana, l'accouchement de Marla – et l'ultime jalousie d'Ezechkiel, l'existence d'un certain second enfant de son frère, ça, et la théorie du complot qui voulait que Rufus ne soit pas mort et que... que... Oh non tiens. Il ne voulait même pas savoir. Il chassa toutes ses pensées, se concentrant sur le seul fait qu'il devait rentrer à l'heure, soit dans un petit quart d'heure. Il ne lui fallait que dix minutes à pied pour rejoindre son appartement, mais il préférait être prudent – ça n'était pas vraiment sa journée, alors il imaginait bien Seth attendre derrière la porte, le regard sombre, pour avoir fait on ne sait quoi qui le pousserait encore sur le sol à pleurer comme une merde. Dans son crâne une petite sirène s'alluma « géniale ta vie » qu'il oublia une fois son sac sur le dos. Parfois, il valait mieux oublier. Il prit la direction des jardins, ne s'arrêta même pas pour parler à ses amis, et disparu dans les ruelles de Londres.

    « I hear there was a secret chord... » Zachk' grimaça en entendant la voix tonitruante de Jeff. Il le détestait, parfois. Il marcha plus rapidement, s'arrêta devant deux hautes grilles, et releva le nez. Son sourire se dissipa peu à peu, comme sans même le faire exprès, il venait de s'arrêter devant le cimetière où était enterré sa mère, son père, sa belle-mère et ses deux grands-parents. Un long frisson lui remonta l'échine, et sans y faire vraiment attention, il entra. Il aurait pu se dire qu'il était encore en train de donner des raisons à Seth de le frapper, qu'il allait se mettre en retard et que Campbell en ferait une montagne...! mais non. Il marcha entre les tombes, ses yeux allant et venant sur les noms de tous les morts qui ici reposaient. Ses pas ralentirent quand il trouva le tombeau des Scylence. Ses yeux se posèrent sur l'immense stèle qui donnait le nom de nombreux de ses aïeux. Ludmila Hatcher, Rufus Scylence, Clayton Scylence, Leene Winston et... Sarah. Il baissa les yeux, se rappelant avec amertume que même dans la mort, elle avait été la plus renié. Clayton s'affichait au bras de Leene, enfoncés tous deux dans la même tombe, quand Sarah était seule. Il se pinça la lèvre, et ses yeux cherchèrent les petites plaques qu'ils avaient tous entreposé. Sur l'une d'entre elle, quelqu'un avait gravé « Three things come without seeking ; Jealousy, terror, and love ». Il fronça les sourcils, donnant à son visage cette colère noire qu'on ne lui voyait que rarement, et elle s'effaça dans un battement de coeur. Ezechkiel... Il détourna le regard d'un air dégoûté et partit en courant du cimetière. Pourriture...! Lui faire ça, à elle! À sa mère!

    Zachkariel ouvrit à la volée la porte de l'immeuble où il habitait. La concierge était là avec son chien et salua le gamin qui ne répondit pas en grimpant les marches trois par trois, le visage un peu rougi par la colère. Il s'arrêta au second étage, inspira comme ses poumons le brûlaient, et il se calma, grimpant le dernier étage plus doucement. Il sortit ses clefs et ouvrit la porte de la maison. Il n'avait finalement qu'une dizaine de minute de retard, mais Seth pouvait aussi bien faire une montagne de deux minutes, alors dix... Il referma la porte derrière lui, sans se dire un seul instant que son copain pouvait se cacher dans la chambre ou dans le salon avec une batte de baseball. De toute façon... au point où il en était. Il ferma à clef la porte, passa par le salon où Seth n'était pas, et jeta son sac dans le sofa en face de la télé qui était allumée. Il posa ses yeux sur l'émission en cours, et éteignit la télévision. Le bruit de l'eau. Seth devait prendre sa douche. Bien. Peut-être qu'il ne remarquera pas son absence alors? Il avança jusque dans la petite cuisine et sortit deux tasses, allumant la cafetière. Le temps qu'elle mit à chauffer l'eau, il ouvrit à peine les volets pour voir l'extérieur. La ruelle en contrebas était vide, sauf d'une poubelle éventrée par les chiens errants. Banale, en somme. Il se retourna et sursauta, voyant Seth dans l'encadrement de l'entrée. La cafetière avait déjà fini de couler? Il ne le regarda pas davantage. Dans son crâne tournait encore et encore cette foutue poésie. Il détestait cette poésie, vraiment, même si c'était la préférée de sa mère, même si c'était écossais et qu'il connaissait le texte originel, et que... Merde! Il la détestait, point barre.

    « Ça va? T'as passé une bonne journée? Tu veux un café? » Il se servit une tasse, avec deux sucres, et releva le nez. Un chat venait de grimper sur son jeans, ronronnant. Zachk' se pencha, passant la main sur la tête d'Athos qui repartit finalement, sans un miaulement. Il se rappela de la lettre, et souffla, un peu plus bas : « Le jeudi aprèm' j'ai un aménagement à faire, je devrais rester à la fac. J'espère que ça sera pas jusqu'à la fin de l'année, mais avec un peu de chance... Si ça te dérange, je peux le mettre une autre heure dans la journée. Mais le mieux c'est quand même le jeudi aprèm, ça nous laisse le vendredi à partir de 11 heures de libre. » Il laissa passer un instant, puis grinça des dents : « Je vais pas manger chez Eze' demain. J'ai la flemme. »

    Ce n'était pas un mensonge, pas vrai? Un aménagement, ça peut-être tout et n'importe quoi. Puis pour Ezechkiel... Il avait juste besoin d'un peu de temps pour digérer cette sale vacherie. Franchement? Graver sur les pierres tombales... Il soupira, amenant son café sur ses lèvres. Son regard glissa enfin sur Seth, son visage, puis son corps, pour enfin revenir sur son visage. Est-ce qu'on pouvait dire qu'il avait de la chance? Le serdaigle commençait à douter, même si au plus profond de lui-même, il se savait condamner à rester comme ça, statique, accroché à cette ombre sombre et sanglante, à reproduire le même schéma que sa mère. Le psy d'Ealdwic ne lui apprendrait rien de neuf. Il n'était juste qu'un taré sous le joug d'un psychopathe. Et ce n'était en rien dérangeant.










Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
Jealousy, terror, and love. (pv) #Lun 17 Oct - 20:00


    Encore une journée vide de sens, à tourner en rond, encore et encore, en attendant le retour de Zachkariel. et, ce dernier avait beau faire tout son possible pour arriver à l'heure et le plus vite possible, Seth trouvait encore les journées trop longues. A ce rythme, il aurait bientôt fini tous les livres de la bibliothèque et fouiller les moindres tiroirs et recoins de cet appartement. Et, dix minutes avant l'heure à laquelle son bel ange devait rentrer, il restait assis sur une chaise, les yeux fixés sur l'horloge, comptant les secondes. Deux minutes de retard. C'est peu pourtant, mais c'est déjà trop pour un esprit aussi impatient que le sien. Quatre minutes. Vraiment, il se fout de lui là. La rage et la colère montent déjà en lui, bouillonnantes et violentes, prêtes à le dévorer dès qu'il aura franchi la porte. Se calmer. Une douche. Le moyen idéal et un test grandeur nature en même temps. Il verrait bien si Zachkariel oserait lui mentir en face quand il l'accuserait d'être en retard. Il se glisse sous l'eau chaude, limite brûlante, avec un délice non dissimulé, qui a pour effet plus que bénéfique de le vider de ses pulsions primaires. Il n'y reste pas bien longtemps, oh non, quelle idée, il a trop hâte de retourner dans le salon pour voir si l'être tant attendu s'est enfin décidé à montrer le bout de son joli nez. Dans le cas contraire, il se pourrait bien qu'il le lui casse d'un coup de poing et qu'il l'envoie à l'hôpital sans autre forme de procès. Il ne faut pas trop lui en demander, sa patience à ses limites et elles ne sont pas vraiment flexibles. S'emmitouflant dans un peignoir, il passe une main rapide dans ses cheveux, les ébouriffant pour les sécher de façon sommaire. A peine arrivé dans le salon, ses prunelles de jaspe se posent sur le visage de Zachkariel. Quand même, ce n'était pas trop tôt. Treize minutes de retard et quelques secondes. Il se retient de lui apprendre la ponctualité à coups de pieds dans l'estomac ; après tout, il est rentré, c'est ce qu'il craint le plus à chaque fois qu'il le voit partir. Qu'un jour, il ne revienne pas, lassé de lui et des traitements qu'il lui impose. Mais ce n'est pas aujourd'hui.

    « Ça va? T'as passé une bonne journée? Tu veux un café? » « Une de plus à t'attendre. Tu es en retard. » Le ton est incisif mais pas menaçant, il le dévore des yeux pourtant déjà, comme il lui a manqué pendant tout ce temps. Les bras croisés, appuyé contre le chambranle de la porte, il attend. Une excuse, un prétexte, qu'importe. « Le jeudi aprèm' j'ai un aménagement à faire, je devrais rester à la fac. J'espère que ça sera pas jusqu'à la fin de l'année, mais avec un peu de chance... Si ça te dérange, je peux le mettre une autre heure dans la journée. Mais le mieux c'est quand même le jeudi aprèm, ça nous laisse le vendredi à partir de 11 heures de libre. » Campbell gronde déjà à mi-voix : un aménagement ? Ça veut dire quoi ça, un aménagement ? Trop vague pour qu'il le prenne comme argent comptant. S'il n'en sait pas plus, il ne lui permettra aucunement cette liberté. Pourquoi l'autoriserait-il à rentrer plus tard quand lui, il crève déjà de l'attendre toute la journée ? Et ainsi se torturer encore plus ? Hors de question ! « Je vais pas manger chez Eze' demain. J'ai la flemme. » Il penche la tête, retient un petit sourire et un ronronnement. Pour peu, il en oublierait presque les paroles précédentes, tellement il est heureux de cette nouvelle. Toutefois, il ne peut s'empêcher de reconnaître que c'est louche ; Zachkariel ne rechigne jamais à aller chez son frère d'ordinaire. Qu'est-ce que cela cache encore ? Il s'en rend compte lui-même parfois, sa jalousie et sa possessivité tournent à la paranoïa mais il s'en contrefout. Il l'observe boire son café puis le détailler. Un sourire comme il approche de cet oiseau en cage qui lui appartient. Ses doigts viennent se poser sur la joue de l'étudiant, l'effleurant avant de remonter jusqu'à sa nuque et d'enfouir sa main dans la masse de ses cheveux sombres. « Explique-moi. » Ses lèvres approchent des siennes, les effleurant sans les embrasser. « C'est quoi cette histoire d'aménagement ? Ne sois pas avare de détails. » Il relâche la tignasse du jeune homme pour attraper la tasse qu'il tient entre les mains et la poser sur la table puis prend la main de Zachkariel dans la sienne et l'attire à lui, un sourire sur les lèvres. Sans rie ajouter de plus, il l'allonge sur la table, le surplombant de sa hauteur sans monter sur le meuble lui-même. « Treize minutes. » Il n'a pas besoin d'en dire plus, Zachk comprendra très bien de quoi il parle et, joignant le geste à la parole, en guise de punition, car il faut bien lui faire comprendre que le retard n'est pas accepté ici, il balaye la tasse de café, le liquide brûlant se déversant sur la gorge de l'ancien Serdaigle. Il le maintient contre le bois pour l'empêcher de se soustraire à la brûlure puis, finalement, le relève d'un mouvement vif, s'éloignant de quelques pas. « Il se passe quoi avec Eze ? »









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Jealousy, terror, and love. (pv) #Ven 28 Oct - 4:12


    « Une de plus à t'attendre. Tu es en retard. » « Je suis désolé. » Bien sûr, il s'excuse pour le retard, pas pour ne pas être là. S'il est comme sa mère, Zachkariel sait très bien que s'il lui cède, il n'en a pas fini, et ce n'est plus juste sa vie sociale qui en sera sacrifié, ça sera tout, sur tous les points. Il arrivera sans doute un moment, si jamais il se plie à ses volontés, où il ne voudra même plus qu'il sorte faire les courses... Comme s'il allait rencontrer quelqu'un d'autre et le tromper. Le regard de Zachkariel voit bien le sien, et il a un petit sourire comme à chaque fois que quelque chose lui plaît mais qu'il ne peut pas le dire. Être désiré, c'est tellement plaisant, d'autant plus quand la personne en face est elle aussi plaisante. . « Le jeudi aprèm' j'ai un aménagement à faire, je devrais rester à la fac. J'espère que ça sera pas jusqu'à la fin de l'année, mais avec un peu de chance... Si ça te dérange, je peux le mettre une autre heure dans la journée. Mais le mieux c'est quand même le jeudi aprèm, ça nous laisse le vendredi à partir de 11 heures de libre. » Il sait très bien, rien qu'au grondement, que ça, ça n'est passé. Soit. Alors essayons de l'amadouer avec une bonne nouvelle, en espérant qu'elle lui fasse oublier la première? Quoi de plus merveilleux que de dire à Seth Campbell que Zachkariel restera toute une journée avec lui, rien que pour lui, sans son frère maléfique pour l'embêter? Rien. Ou presque. « Je vais pas manger chez Eze' demain. J'ai la flemme. » Pas tout à fait vrai, mais personne irait, de toute façon, vérifier. Non? Ça existe bien, ça, la flemme? Il boit une gorgée de son café mais grimace, le sentant brûlant alors le repose. Ses yeux vert pâle se posent sur Seth, en peignoir. Son regard un instant divague sur ses hanches puis ses pieds, nus, sur le parquet. Il doit sans doute être nu en dessous alors. L'ancien serdaigle ravale sa salive et détourne le regard.

    Au même moment Seth approche, tout sage et ronronnant, et c'est tout naturellement que Zachkariel se laisse faire, animal docile. Son dos frissonne en sentant sa main glissait dans ses cheveux et ses grands yeux sont aussitôt captivés. Peut-être qu'aujourd'hui son retard n'était pas aussi grave alors. Peut-être qu'il ne veut juste pas le frapper, parce qu'il sait que ça ne sert à rien, pas vrai? Oh. Non. Tout ça, c'est ridicule, que des fantasmes. Le serdaigle pourtant profite, et se laisse aller, posant ses mains sur le ventre de Seth, ses doigts se repliant sur le coton de son peignoir, un petit sourire amusé sur les lèvres. « Explique-moi. » Doucement Zachkariel ferme les yeux, sa bouche s'ouvrant comme il attends quelque chose, un baiser, sa bouche sur la sienne, et ses doigts se resserrent davantage sur son peignoir... « C'est quoi cette histoire d'aménagement ? Ne sois pas avare de détails. » Il rouvre les yeux, le fixe faire. Tasse, main, son torse, son parfum – le doux parfum du gel douche, et... le meuble. Quand il se retrouve contre la table, joue contre le bois, et sentant Seth dans son dos, le jeune homme ferme les yeux et rougit comme une pucelle, se demandant s'il compte le trousser tout de suite, et si c'était vraiment bien sain de faire ça sur une table, mais tout de suite après, la voix sonne comme une sentence.

    « Treize minutes. » Zachk rouvre doucement les yeux. Ah oui. ça. Il l'aurait presque oublié. Il voit la tasse de café, et jette un regard à Seth, pour savoir s'il est sérieux. Et là, tout de suite, il balaye la tasse de café. Le sursaut est automatique, nerveux, furieux même. Si en temps normal le serdaigle ne dirait rien, là, la douleur qui attaque sa chaire et le brûle à vif lui arrache un feulement douloureux et plaintif sans qu'il n'y puisse rien, et s'il se tortille, se dandine, c'est pour mieux fuir la douleur qui lui brûle jusqu'à l'intérieur. Quand enfin la main le relâche et le soulève, il étouffe un pleur, les larmes déjà sur le bord de ses paupières, prêt à faire le grand saut ; mais il ne dit rien. Il reste statique, renifle, cherche quelque chose, pour ne pas pleurer, mais aucune chance. Ça a fait bien trop mal. Ses mains se posent sur la chaire brûlée, et il sent les cloques sous ses doigts, sa peau parcheminée, sanguinolente sans aucun doute. Il cherche à la va vite sa baguette. « Il se passe quoi avec Eze ? »

    Un sort de pommade, et sa gorge devient blanche, pas soignée, mais déjà moins brûlante et douloureuse. Il renifle bruyamment, mais ne pleur pas, ni ne supplie. Il est plutôt calme, comme n'importe qui qui subirait ce genre de chose. Il secoue doucement la tête, se persuade que tout ça prendra fin tôt ou tard, quand il se rendra compte qu'il n'est pas Hannah, et que... que c'est ridicule et inutile. Il se retourne, et comme un chaton maltraité, il vient se serrer contre Seth, quand bien même il s'agit de la main qui l'a frappée. Il cache son visage un instant contre son torse, le temps d'étouffer les derniers sanglots qui agitent ses épaules, se crispe, puis soupire, plus calme, quoi que ses yeux soient toujours rougis et gonflés sans avoir pleurer. Il lève sa manche, essuie ses yeux. « D-Désolé... » Comme si c'était lui qui était en tord. « J'étais au ci-cimetière, et...j'ai pas vu l'heure passée aussi vi-vite... » Il renifle, ses larmes se chassent peu à peu alors que sa respiration reprend un rythme normale. Il se souvient alors, et baisse les yeux, se serrant contre Seth, comme s'il cherchait un quelconque réconfort dans cette brute. Il murmure alors, angoissé : « ...Il a profané la tombe de ma mère. Il a écrit des conneries...Je... C'est pas pardonnable, pas vrai? » Ses yeux vert, brillants car mouillés, se fixent dans les jaspes de son ami. « Et le coach veut que j'aille au psychologue de l'université car selon lui mes bleus sont signes de je sais pas trop quoi, bref, c'est inquiétant, alors faut que je consulte. » Il le fixe, de longues secondes, puis renifle, reposant son front contre son torse, tremblant un instant. « Je suis pas fou... »










Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
Jealousy, terror, and love. (pv) #Lun 31 Oct - 0:35


    « Il se passe quoi avec Eze ? » Si Seth s'est un peu éloigné de lui, il n'en est pas moins très très proche, prêt à saisir un de ses membres si soudain l'envie lui en prenait, même s'il sait bien qu'il n'aura pas besoin de ça. Et ses soupçons se confirment bien vite comme il voit Zachkariel faire volte-face et se blottir contre lui après avoir un peu apaisé sa brûlure. Il s'offusquerait bien qu'il ait osé se soigner sans lui en demander la permission mais il est trop curieux de connaître de quoi il retourne pour remettre ça sur le tapis. Plus tard peut-être, quand toutes ses questions auront trouvé une réponse. Il le laisse faire, se contentant de le regarder de sa hauteur, sans pour autant faire le moindre mouvement pour le réconforter ou calmer ses soubresauts. « D-Désolé... J'étais au ci-cimetière, et...j'ai pas vu l'heure passer aussi vi-vite... » Il gronde à mi-voix, à peine satisfait par la réponse, râlant plus pour la forme maintenant qu'il sait où il était réellement. Il n'y paraît pas mais il y a quand même un coeur qui bat sous cette enveloppe de muscles et de brutalité et il peut comprendre, ou plutôt appréhender plus ou moins, que Zachkariel éprouve le besoin d'aller se recueillir chez les siens. Certes. Mais quand même. Treize minutes. Il se serre davantage contre lui et Campbell passe enfin son bras autour de ses épaules, un peu trop mollement pour être une réelle étreinte, mais qui se veut rassurant malgré tout. « ...Il a profané la tombe de ma mère. Il a écrit des conneries... Je... C'est pas pardonnable, pas vrai ? » Seth hausse un sourcil interrogateur et esquisse une moue mi-ennuyée mi-amusée comme les prunelles du jeune homme se plantent dans les siennes, fragiles et innocentes. Il remue la tête de gauche à droite, un mince sourire sur les lèvres. Que Zachkariel doute de son frère, c'est une faille qu'il ne peut pas laisser se refermer, au contraire, il faut s'y engouffrer tandis qu'elle est encore ouverte et la maintenir ainsi, à son avantage.

    « Et le coach veut que j'aille au psychologue de l'université car selon lui mes bleus sont signes de je sais pas trop quoi, bref, c'est inquiétant, alors faut que je consulte. » Si Seth ne dit rien, ses yeux parlent assez pour lui, de même que ses doigts qui se sont resserrés sur l'épaule de Zachkariel, crispés par la colère. Il bout à l'intérieur de voir les gens tenter de s'infiltrer de façon continuelle entre lui et son bel ange, ça le rendrait presque plus violent qu'il ne l'est déjà. « Je suis pas fou... » La main droite de Seth remonte dans les cheveux du jeune homme, tirant un peu en arrière pour qu'il lui montre son visage et qu'il arrête de se cacher dans sa chemise. « Tu vois le problème des autres, mon Zachk, c'est qu'ils ne comprennent pas ce qu'il y a entre nous... » Il se penche pour effleurer ses lèvres sans pour autant les embrasser et poursuit son laïus. « Je te frappe si j'en ai envie et je te marque si ça me plaît. Tu m'appartiens, tu t'es donné à moi, non ? L'aurais-tu déjà oublié ? » Il a un petit rire moqueur, presque effrayant. « Si je te veux à genoux... » Il le balaye d'une talonnade, le retenant par le bras tout de même pour qu'il ne s'explose pas les genoux au sol. « Si je te veux offert... » Il le relève, toujours en l'attrapant sous l'aisselle, pour l'allonger sur la table du salon, ses lèvres se retroussant en un sourire carnassier, tandis que sa jambe droite remonte le long de celles de Zachkariel, son genou appuyant doucement contre son entrejambe. « Si je te veux tout court... » Il l'attrape par le col et le relève, le mettant assis sur le meuble, tandis que sa bouche se colle sur la sienne, sa langue forçant le passage pour caresser la sienne avant que ses dents ne mordent à sang la lèvre inférieure. « ...C'est mon droit, tu es à moi. » Un silence. « Tu n'iras pas chez ce psychologue, compris ? » Il ronronne maintenant. « Et oublie, Ezechkiel. Il ne t'aimera jamais plus que moi. Je suis tout ce dont tu as besoin, souviens-t-en... » Il le dévisage, comme s'il le défiait de dire le contraire.











Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Jealousy, terror, and love. (pv) #Dim 6 Nov - 3:48




« Et le coach veut que j'aille au psychologue de l'université car selon lui mes bleus sont signes de je sais pas trop quoi, bref, c'est inquiétant, alors faut que je consulte. » Il frissonne doucement quand il sent la main de Seth, et il sait bien que ça l'énerve de les voir, ces gens qui se pensent tout permis, qui viennent et qui vont entre eux, mais lui... Il ne dit rien. Il ne sait toujours pas s'il est dans le bon ou dans le faux. Ce qu'il sait en revanche, c'est que Seth tuerait pour lui, que Seth a été le premier à lui tendre la main quand il en avait besoin, et que contrairement à Alice, il n'était pas aller voir ailleurs dès le lendemain. Parce qu'il était là, qu'il se tenait juste là, et qu'il tremblait de colère en sachant qu'on voulait les séparer – et que c'était tout ce que voulait Zachkariel, qu'on tienne à lui à ce point. C'était peut-être la plus grande preuve d'amour qu'il pouvait recevoir de son géant de copain. Il soupira. « Je suis pas fou... » Lentement, docile, sa tête tombe vers l'arrière, et ses yeux brillent quand ils croisent les yeux de jaspe de Seth, brillant de cet amour et admiration toute confondue, de cette envie perpétuelle de sentir sa bouche sur la sienne, parce que finalement, les mots ne sont que des mots, pas vrai ? Un mot, ça s'enfuit, ça s'efface avec le temps, on en perd jusqu'à la saveur, alors qu'un baiser, quand il est amoureux, restera toujours savoureux. Il ne deviendra fade que si l'amour s'en va, et alors là, ça sera la fin. « Tu vois le problème des autres, mon Zachk, c'est qu'ils ne comprennent pas ce qu'il y a entre nous... » Comme par réflexe, Zachkariel ferme à demi les yeux, les joues qui s'empourprent comme il s'abandonne aussitôt que Seth le désire. D'ailleurs il reste là, la bouche presque ouverte, prêt à recevoir un baiser quand bien même on viendrait de lui brûler la gorge. Entre eux, c'est plus que ce que les autres peuvent imaginer, et Zachkariel le sait, en frissonne jusqu'au tréfond de lui-même, comme ça lui fait le plus grand des plaisirs. « Je te frappe si j'en ai envie et je te marque si ça me plaît. Tu m'appartiens, tu t'es donné à moi, non ? L'aurais-tu déjà oublié ? » Il a un petit sourire, timide. « Je n'ai pas oublié... »

Une pucelle qui reconnaîtrait comment elle s'est offerte la première fois n'aurait pas plus de rouge aux joues que lui, aussi il se laisse faire, avoir encore et encore, sans rechigner dans la tâche. « Si je te veux à genoux... » Il ouvre les yeux en sentant ses jambes défilaient sous lui, et il se rattrape naturellement à la chemine de Seth quand ce dernier tient son bras. Il le fixe, ne comprend pas, mais il le relève. « Si je te veux offert... » Il ferme les yeux quand il l'allonge sur la table, sentant un long frisson remontait le long de son échine, et finalement ses reins se cambrent naturellement en sentant son genoux contre lui. Les joues pourpres, l'ancien serdaigle ne dit plus mot, mais comme à chaque fois que Seth le tient entre ses doigts, il oublie tout. Moral, éthique, conscience... problèmes. Il sourit bêtement, comme un garçon à qui on ferait la cours, alors que ce n'est pas ça. « Si je te veux tout court... » Il se redresse, attiré par la main forte de Seth, et ouvre la bouche en sentant sa langue qui cherche un chemin. Un petit soupir s'échappe qui finit en couinement doux quand il mord sa lèvre, les doigts de Zachkariel se resserrent sur la chemise du criminel, dans un plaisir non dissimulé – ses joues sont bien trop rouges pour ça. « ...C'est mon droit, tu es à moi. » Il hoche doucement la tête, positivement. « Tu n'iras pas chez ce psychologue, compris ? » Il le fixe, le dévisage, et doucement baisse les yeux, il manquerait plus qu'un peu pour qu'il se tortille nerveusement. « Et oublie, Ezechkiel. Il ne t'aimera jamais plus que moi. Je suis tout ce dont tu as besoin, souviens-t-en... »

Zachkariel relève doucement les yeux sur lui, et le fixe, le regarde, lui sourit doucement. Sa bouche un instant cherche ses lèvres et s'y pose, douces elles, même si le sang les recouvre et goutte sur son menton. Il ferme les yeux, tendre dans ses gestes comme il caresse sa nuque et ses épaules, se tortillant tout contre lui. « Pour Ezechkiel, je veux bien t'écouter, Seth... Tu es tout ce dont j'ai besoin. » Il sourit, faiblement. « Mais mes cours sont importants à mes yeux, et si je ne veux pas être viré de l'équipe de Quidditch, il faudra bien que je passe par le psychologue... Mais ne t'énerves pas », c'est ronronnant qu'il vient encore poser ses lèvres sur les siennes, puis sur son menton, ses longs doigts grimpant sur la nuque du criminel, se perdant dans sa tignasse. « ...parce qu'il ne nous séparera pas, parce que je suis à toi. Ce n'est pas un psychologue qui va me briser quand tu ne le fais pas, pas vrai ? » Il le regarde, il tente de le prendre dans le sens du poil, sans s'imposer, sans être impératif. Il aimerait juste que pour une fois, Seth ne le frappe pas pour quelque chose qu'il n'a pas voulu.









Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
Jealousy, terror, and love. (pv) #Jeu 10 Nov - 0:19


    « Et oublie, Ezechkiel. Il ne t'aimera jamais plus que moi. Je suis tout ce dont tu as besoin, souviens-t-en... » Il le dévisage, semblant attendre une quelconque contradiction de sa part, mais comme souvent, Zachkariel sait comment se comporter. Seth cille devant son sourire et le laisse faire comme il l'embrasse, teintant ses lèvres du même sang que celui qui recouvre celle de son ange, retenant un frisson de plaisir quand il effleure sa nuque et ses épaules. Campbell le serre davantage en le sentant se presser contre lui. « Pour Ezechkiel, je veux bien t'écouter, Seth... Tu es tout ce dont j'ai besoin. Mais mes cours sont importants à mes yeux, et si je ne veux pas être viré de l'équipe de Quidditch, il faudra bien que je passe par le psychologue... Mais ne t'énerves pas. » Seth penche la tête légèrement, se demandant s'il cherche à l'amadouer par ses belles paroles et ses caresses, par ce baiser qu'il lui donne, ronronnant, ses doigts glissant dans ses cheveux, presque lascifs. « ...parce qu'il ne nous séparera pas, parce que je suis à toi. Ce n'est pas un psychologue qui va me briser quand tu ne le fais pas, pas vrai ? » Seth esquisse une moue peu convaincue, comme il ne reste pas vraiment persuadé qu'un psychologue ne soit pas en mesure de retourner l'esprit de Zachkariel et de le monter contre lui. Car s'il le perd, il en crèvera, c'est sûr. S'il lui a beaucoup pris, il lui a aussi tout donné, même plus que ce qu'il aurait jamais donné à Hanna. Et il sait, oui, au plus profond de son âme, il en est persuadé, que si Scylence l'abandonne il deviendra fou. Sans doute qu'il le tuera pour que personne d'autre ne l'ait, pour être sûr qu'il ne sera jamais à personne d'autre que lui. Il remue la tête pour évacuer ces pensées douloureuses et qui provoquent déjà en lui une colère sourde, il le sait.

    Ses doigts se posent sur les lèvres de Zachkariel, essuyant le sang qui perle de sa bouche avant que ses phalanges ne se portent à sa propre langue, léchant avec un sourire en coin le liquide encore chaud. Son visage s'approche de celui de Zachkariel, déviant vers sa joue puis vers son oreille qu'il mordille légèrement. « C'est parce que je ne veux pas te briser. Lui, il le fera, il te montera contre moi. Il te fera croire que ce qu'on fait, c'est mal. Et tu finiras par me haïr... » Un silence accusateur. « Je t'interdis de me haïr. » Il passe ses doigts sous la chemise de son bel ange, explorant déjà sa peau, avidement, presque avec gourmandise, comme s'il n'avait attendu que ça toute la journée, et d'un côté, c'était le cas. « Dis-moi que je peux te convaincre de ne pas y aller, Zachk. Dis le moi. » Il retire ses mains, ses phalanges se portant à la ceinture de son peignoir, la déliant dans un mouvement souple, sans pour autant écarter les pans de la sortie de bain. Ça, c'est la méthode douce. L'autre, Zachk la connaît et elle est bien moins agréable... Son index se pose sous le menton du jeune homme et il lui fait relever la tête, pour planter ses dents doucement dans sa gorge. Finalement, il esquisse un léger sourire et le repousse légèrement, renouant sa ceinture, et se détournant de lui. « Fais comme tu veux. » Ça sent le piège à plein nez pourtant.










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