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 My invisible guitar gently weeps

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PROFIL & INFORMATIONS









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
My invisible guitar gently weeps #Ven 26 Aoû - 20:29


Il avait limite l’impression de s’entrainer pour le putain de concours de ménage du siècle. Qu’est ce qu’il s’en foutait lui sérieusement que les vitrines soient propres ? Comme si quelqu’un les regardait ces trophées en plus… Non mais… Ils faisaient tout pour le faire chier, c’était la seule explication qui lui venait à l’esprit, et dieux savait qu’elle était juste. Phoenix était arrivé dans la pièce, non pas parce qu’il le devait, encore moins parce qu’il en avait envie, mais tout simplement parce qu’il s’était fait trainé là (au sens propre du terme) par un connard de sang pur qui semblait A-DO-RER avoir sa place dans la nouvelle hiérarchie de Poudlard. Comme si il avait pu faire quelque chose ? Il n’avait pas sa baguette, il crevait de faim, il était passablement épuisé et en plus… bah voilà quoi.
Assis en tailleur dans un coin de la pièce à marmonner des insultes inaudibles, Phoenix ne s’était pas encore mis à « sa » tache. Comme si cela avait été son devoir de faire ça. Ca l’énervait. Maintenant occupé à ne faire absolument rien – si ce n’était de bitcher – le rouquin avait de nouveau le temps – il ne l’aurait bientôt plus – de laisser courir ses pensées. Il se demanda où pouvait bien être Al’, après tout elle était sensée le retrouver juste avant que lui-même ne se fasse grabber puis trainer ici… Comme Phoenix le faisait souvent, il s’inquiétait un peu pour elle. Déjà qu’elle avait été rétrogradée de sang pur jusqu’aux cachots à moitié à cause de lui… Bon il ne la referait pas, et c’était bien comme ça qu’il l’aimait. De toute manière ils étaient capables de tout l’un pour l’autre ces deux-là. Mais tout de même, il aurait préféré pour elle qu’elle se tienne calme pour une fois (même si il devait bien le dire, il était vraiment heureux de l’avoir à ses côtés). Mais quand même. Puis sans crier gare, il pensa à sa guitare. Ô mon Cem ce qu’il échangerait pas pour une guitare. Rien qu’à y penser, il soupira longuement, et jura de plus belle.

« Putain de bordel de cul de merde. »

Fait chier, il voulait une gratte, ses doigts le démangeraient presque…
Bien qu’il ne s’en rende pas compte, Phoenix jouissait là d’un instant de tranquillité qui avait une valeur sans nom. Personne ne lui était encore tombé sur le dos, et il se permit même d’étendre ses grandes jambes devant lui et d’appuyer sa tête sur le mur, fermant les yeux sans même s’en rendre. Son ventre gargouilla bruyamment, et il jura de nouveau. Mais il était bien là (par terre sur les dalles froides de Poudlard). Il aurait presque pu entendre le son de cette guitare. La guitare invisible sur laquelle il jouait. On aurait pu penser qu'il était complétement fou...









Artemisia E. Visconti

Artemisia E. Visconti
SERDAIGLE. ► sixième année.

► MESSAGES : 49
My invisible guitar gently weeps #Sam 27 Aoû - 17:06


    « Artemisia, tu dois aller surveiller le sang-de-bourbe dans la salle des trophées. »

    La jolie blonde fronce ses sourcils en relevant le nez de son livre. Etre la nouvelle pense que ça donne des droits sur les autres pour la traiter comme une moins que rien et lui dédié toutes les tâches superflues. A ses côtés, Valente. Il fronce les sourcils mais reste muet, car il ne dit jamais rien, jamais un mot de trop. Artemisia Visconti abandonne toute idée d’avoir de l’aide de son cousin et lance un regard tranchant au groupe de septième année. Puis finalement elle décroise ses longues jambes et se redresse un peu sur son fauteuil pour froncer les sourcils et murmurer d’un ton doucereux et âcre :

    « Qui est-ce ? »
    « Phoenix Young. »

    La jeune Visconti sent Valente se raidir d’un coup à ses côtés et même son regard change. Ses yeux semblent montrer une tension palpable. Un coup de coude discret la force à se lever alors qu’elle défie toujours les autres filles des yeux. Artemisia hoche un peu la tête pour donner son signe d’accord avant de prendre le chemin en direction de la salle des trophées, alors que son cœur tumultueux bat plus qu’à la moyenne. Elle est en colère. En colère d’être traitée ainsi, mais en colère aussi car son cousin la pousse à se rapprocher de ce Phoenix pour l’évincer de la route vers Fausta. Ce n’est pas la liberté à laquelle elle rêve et pense chaque matin en se levant ou chaque soir en se couchant.

    Alors que ses talons claquent contre les dalles de Poudlard, la semi-vélane pense à toutes les lettres dans son dortoir qui lui ordonnent des tas de choses tout aussi ridicules les unes que les autres. Artemisia, si forte et si dangereuse, et qui enfaite ne cache qu’une douceur sans nom et une fragilité, un cœur d’enfant. Lorsqu’elle arrive enfin devant la porte ouverte, la jeune femme s’arrête face à la porte et reste un long moment muette et surtout surprise. Le rouquin, sang-de-bourbe, du nom de Phoenix Young est assis parterre alors qu’il tente de jouer une musique sur une guitare invisible. Un air de nostalgie plane dans la pièce et sur le cœur d’Arte, alors qu’elle l’observe. Elle aussi rêve de s’évader d’une telle façon et ses yeux s’embuent d’un coup sans qu’elle n’en sache la raison.

    Finalement elle s’avance d’un pas silencieux, féline, et s’assoit face à lui avec une douceur surprenante. Elle l’observe longuement avant de se racler la gorge et de croiser ses jambes.

    « Cette mélodie est vachement sympa, c’est quoi ? »

    Un sourire à peine caché se dessine sur ses lèvres. Le jeu fait partie de sa vie, et le diamant d’innocence qui brille au fond de ses yeux l’observe avidement. Joue juste un peu avec moi. Alors Artemisia observe le rouquin, sa maigreur et son air affaiblit. C’est désolant.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
My invisible guitar gently weeps #Sam 27 Aoû - 22:32


« Cette mélodie est vachement sympa, c’est quoi ? »

Il était en plein dans un solo endiablé lorsque la voix d’Artemisia se fit entendre. C’était une voix douce et posée, et elle n’impliquait aucun ton menaçant, aucune haine. Phoenix avait presque perdu l’habitude d’entendre ce genre de voix. Toutes, elles étaient normalement pleines de haine, de tristesse, de peur… Mais pas celle-là. Ca faisait du bien, même si ce n’était qu’un détail. Pour quelqu’un comme lui c’était bien plus que ça. Le rouquin ouvrit les yeux pour voir enfin celle qui avait interrompu sa prestation. Une belle blonde qu’il n’avait encore jamais vu. Une sang pur pour être plus précis. Si à entendre sa voix, Phoenix avait eu un sentiment positif, celui-ci fut presque gommé par l’uniforme de la jeune femme. Il s’en voulut de penser comme ça. Il ne voulait pas entrer dans ce jeu malsain que leur imposer la Grey. Il ne devait pas tomber dans son piège. Alors Phoenix esquissa un sourire, il lâcha sa guitare imaginaire qui s’évanouit dans les airs après une courte existence, et il répondit.

« La complainte d’un guitariste privé de sa gratte. »

Le jeune homme la regarda maintenant plus en détails. Il ne pensait pas connaitre cette jeune femme en face de lui. En fait il en était sûr, il ne la connaissait pas. Ils devaient avoir à peu près le même âge et Phoenix connaissait tous les 7ème année ainsi que les 6ème année, ayant redoublé et donc fait parti de ces deux promotions. Le rouquin inclina donc légèrement la tête, signe de curiosité chez lui, et d’un ton presque léger, il lui demanda sans passer par des chemins détourner, parce que Phoenix faisait rarement de l’implicite et le subtile…

« Si j’peux me permettre. J’ai rarement vu des sangs pur ayant pour mission de me pourrir la vie s’asseoir tranquillement avec moi et parler du silence. J’pense pas t’avoir déjà vu en fait, mais ton accent me dit quelque chose… »

En fait il savait exactement où il avait entendu cet accent. Comment aurait il pu l’oublier ? C’était le même que celui de Fausta, la belle brunette pour qui il avait définitivement eu un crush. Rien qu’à penser à elle, il se sentait le cœur un peu plus léger. C’était dingue, il ne l’avait pas vu beaucoup de fois pourtant… C’était compliqué lorsque la pureté du sang s’insérait dans l’équation…
Phoenix réussit à mettre de côté l’image de Fausta pour se reconcentrer sur la blonde qui lui faisait face. Elle avait l’air sympa. Pas comme ces autres truffes de sang pur. Il lui sourit de nouveau, ravi de voir que tout n’était pas perdu à Poudlard. Tout n’était pas gâché. Ca redonnait du baume au cœur.

« Moi c’est Phoenix. »









Artemisia E. Visconti

Artemisia E. Visconti
SERDAIGLE. ► sixième année.

► MESSAGES : 49
My invisible guitar gently weeps #Dim 28 Aoû - 12:16



    Artemisia n’est pas censée avoir peur. Juste lorsque Gabriele est dans les parages, lorsque son cœur s’affole et qu’elle ne maîtrise plus rien. Elle doit avoir peur de ses sentiments contradictoires qui risquent de lui porter préjudice un jour ou l’autre, qui risquent de lui faire perdre beaucoup. Pourquoi est-il une telle obsession pour elle ? Pourquoi les confronter depuis toujours ? Assise sur ses dalles froides, à regarder le rouquin qui avait tapé dans l’œil de son cousin depuis qu’il a essayé de trop s’approcher de Fausta, la jolie Visconti ne peut s’empêcher de pousser un soupir alors qu’un éclair de tristesse passe dans son regard. C’est dans ces moments-là où elle se rend compte qu’elle est enchaînée, comme un génie, à répondre aux souhaits de toute la famille, sans qu’aucun ne demande à la voir libre. Et lorsque Phoenix lève les yeux vers elle pour lui répondre, Arte sent son cœur se gonfler pour mieux exprimer son désir de partir car le sourire du jeune homme semble sincère… Bien loin du monde d’hypocrisie dans lequel elle est plongée.

    « La complainte d’un guitariste privé de sa gratte. »
    « Oh… » murmure-t-elle presque immédiatement. « Ils enlèvent même les guitares ? C’est ridicule. »

    Artemisia ne semble pas être encore au courant de ce qu’il se passe au sein même de Poudlard, trop absorbé par les disputes familiales, et se demande si sa vocation de future mangemort est réellement ce qu’il lui faut… Elle doit pouvoir s’échapper avant que ne tombe la date fatidique. L’affolement prend son cœur qui bat plus vite, elle a besoin d’être elle-même avec quelqu’un. Son regard tombe alors sur Phoenix. Mon dieu, Valente va la tuer. Son cousin est plus important que tout, non ? Mais elle hésite.

    Soudainement Young penche sa tête sur le côté et Visconti fronce ses sourcils. On dirait deux animaux sauvages qui n’ont rien à faire ensemble. La jolie blonde essaye de comprendre ce qu’il se passe dans la tête du jeune homme, mais celui-ci la devance rapidement en posant une question plutôt directe. Ca fait rire Artemisia.

    « Si j’peux me permettre. J’ai rarement vu des sangs pur ayant pour mission de me pourrir la vie s’asseoir tranquillement avec moi et parler du silence. J’pense pas t’avoir déjà vu en fait, mais ton accent me dit quelque chose… »
    « Je dois te pourrir la vie… C’est ça que ça signifie ‘surveiller le sang-de-bourbe’ ? Dommages pour eux, c’est ma soirée repos. »

    Un sourire sur ses lèvres. Concernant son accent, la Serdaigle d’âme ne peut faire l’impasse dessus… Est-ce que Fausta lui a parlé de la guerre entre Della Gherardesca et Visconti ? Si oui, elle est fichue. Mais c’est en réfléchissant posément qu’elle se rend compte alors que tout n’était pas perdue… Mais la Della Gherardesca la balancerait certainement rapidement, alors un sourire dessine les lèvres d’Artemisia lorsqu’il se présente et elle hoche un peu la tête.

    « Oui, je sais qui tu es. Je suis Artemisia Visconti, et je viens d’Italie… d’où mon accent. » Elle marque un léger temps de pause et fronce ses sourcils. « Tu… tu veux à manger ? »









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
My invisible guitar gently weeps #Ven 2 Sep - 11:15


« Oh… Ils enlèvent même les guitares ? C’est ridicule. »
« Et ouais. Mais tout est bon pour nous pourrir la vie j’crois. »

Il aurait tellement aimé avoir sa guitare… Mais Phoenix s’était fait une raison depuis ces derniers mois. Il avait dû troquer sa manche de gratte pour un foutu manche à balai. Ca faisait mal au cœur de se dire cela, mais Phoenix n’était pas le type de mec à se leurrer. Il avait vécu des moments bien trop désespéré pour cela. A vrai dire il ne pouvait même pas dire que sa situation actuelle était scandaleuse, lui qui avait vécu dans la rue savait ce que c’était d’avoir froid, faim et d’être montré du doigt. Mais même si il avait volé, mendié et tout ce qui allait avec la vie de vagabond, Phoenix ne s’était jamais fait traité comme ça dans la rue. Ca, ca avait été ses parents qui le lui avait réservé. Et maintenant il avait une espèce de mix de ces deux situations… Le bourreau ici devait être cette jolie blonde qui lui faisait face… Mais quelque chose lui disait que ce ne serait pas le cas, tout comme Artemisia le lui confirma.

« Je dois te pourrir la vie… C’est ça que ça signifie ‘surveiller le sang-de-bourbe’ ? Dommages pour eux, c’est ma soirée repos. »


Phoenix la regarda et sourit à l’entendre. C’était maintenant officiel, il l’aimait bien cette fille, elle avait l’air sympa. A croire que ça courrait plus les rues que ce qu’il pensait. Parce que sans savoir pourquoi Phoenix pensa à Fausta. Rien que de se souvenir de son beau minois le fit conserver son sourire plus longtemps qu’il aurait fallu. Mais il n’y pouvait rien, il n’était qu’un mec, et il avait un faible pour la belle brune.

« Oui, je sais qui tu es. Je suis Artemisia Visconti, et je viens d’Italie… d’où mon accent. »


Phoenix avait laissé un court silence s’installait entre eux le temps de connecter ses neurones. Alors déjà, la jeune femme le connaissait, allez savoir d’où, lui ne se souvenait pas du tout d’elle (et il se serait souvenu d’une fille canon comme elle). Quand elle donna son nom de famille, le rouquin comprit déjà bien mieux. Elle aurait presque pu se passer de dire qu’elle était italienne.
Mais ce n’était pas parce que Phoenix et Fausta étaient de plus en plus proches que le jeune homme allait se braquer à ce simple nom de famille. En plus Artemisia avait l’air vraiment sympa… Alors Phoenix esquissa un nouveau sourire et c’est sur un ton léger, presque sur le ton de la plaisanterie, qu’il lui répondit.

« Ah ok… Je vois le tableau. Visconti versus Della Gherardesca c’est bien ça ? »

Il ne s’attendait pas à une réponse sérieuse ou quoi. A vrai dire il n’avait pas encore bien calculé à quel point les Visconti et les Della Gherardesca se détestait. Pour lui cela se limitait encore à une petite gueguerre simplette, plus dans les idées que dans les actes… Il avait bien tort.

« Tu… tu veux à manger ? »


Il ne prit pas du tout mal cette demande. C’était vrai qu’il avait faim après tout, et ça devait se voir… Et vu qu’il avait passé près de 3 années de sa vie à mendier son pain, il n’avait même pas honte ou quoi qu’Artemisia lui propose quelque chose à se mettre sous la dent. Certes il était fier, mais pas du tout pour ça. Fallait tout de même être réaliste : il avait les crocs.

« Est-ce que, si je réponds oui, ça fait le mec genre sans aucune fierté ou ça passe ? »









Artemisia E. Visconti

Artemisia E. Visconti
SERDAIGLE. ► sixième année.

► MESSAGES : 49
My invisible guitar gently weeps #Ven 2 Sep - 19:02


    « Et ouais. Mais tout est bon pour nous pourrir la vie j’crois. »
    « Certainement. »

    A vrai dire Artemisia ne savait pas réellement ce qu’il se passait par rapport aux né-moldus en bas, dans les cachots. Elle n’y a jamais mis les pieds et n’a pas réellement assisté au massacre et à la guerre, elle ne connait pas la loi qui régit Poudlard, et s’en porte très bien. Toujours enfermé dans sa tour d’ivoire, elle n’en descend que rarement, plus protégée dans sa chambre qu’ailleurs. Alors que la jeune femme, qui pensait enfin à parler avec quelqu’un, observe le bout de ses chaussures, une idée lui traverse l’esprit, elle relève sa tête avec un air étonné. La seule chose qu’elle savait : ils n’avaient pas de baguette. Alors la jolie blonde tire celle de sa poche et la pointe vers les étages, en se concentrant bien, elle lance un sortilège informulé. Quelques secondes après, une guitare toute blanche vole jusqu’à elle qu’elle prend délicatement entre ses mains.

    « Tadaa ! C’est ma guitare… Dans ma famille chacun de nous pratique un instrument, tu as de la chance que pour moi c’est la guitare et le piano. Je suis plus douée au piano, par contre… »

    Après avoir sourit, l’annonce de son nom tombe et Artemisia reste un moment interdite. La guerre des deux familles allait-elle lui retirer la seule personne à qui elle a adressé la parole ? C’était réellement dommages. Dans le fond, on la sent bien trop rêveuse, car si les autres de la famille auraient automatiquement enfoncé les Della Gherardesca, elle, elle ne disait pas un mot. De la part de certains, on pense que c’est pour garder une image de force de la famille Visconti, ou alors simplement un masque d’indifférence pour mieux les piétiner par derrière. Mais lorsque le ton léger de Phoenix lui répond, la jeune femme redresse un peu la tête, cachée dans sa chevelure blonde, surprise.

    « Ah ok… Je vois le tableau. Visconti versus Della Gherardesca c’est bien ça ? »
    « Oui… » Son ton est amer alors qu’elle détourne le regard. « Tu es censé me détester. »

    Gabriele, en éclair fugace, avait réapparu dans sa tête, mais Arte le chasse d’un léger hochement de tête avant de reporter ses yeux vert-brun sur le jeune homme, alors qu’elle lui demandait s’il souhaitait manger quelque chose. Sa réponse ne se fait pas attendre.

    « Est-ce que, si je réponds oui, ça fait le mec genre sans aucune fierté ou ça passe ? »
    « Vu ton état, on va dire que ça passe. Si a avait été moi, on aurait pu se poser des questions. »

    La demoiselle pointe à nouveau sa baguette mais cette fois sur le sol où une nappe apparait, avec des assiettes et des gobelets. Heureusement qu’elle voue une passion dévorante pour les Sortilèges et Enchantements, et qu’elle a toujours été très bonne élève, sinon rien n’aurait apparu. Quelques secondes plus tard, de la nourriture passait la porte pour venir remplir l’assiette, suivit d’une carafe de jus de citrouille. Après ça, Artemisia verrouille la porte à l’aide de sa baguette et reporte son attention sur Phoenix.

    « On a eu des lasagnes ce soir –comme à la maison- et en dessert une tarte au chocolat. Et bien évidemment, du jus de citrouille et du pain. » Léger moment de réflexion. « Si quelqu’un passe devant la porte, cri comme si je te torturais, ok ? »









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
My invisible guitar gently weeps #Dim 4 Sep - 19:25


Le rouquin regarda la jeune femme prendre sa baguette sans trop savoir pourquoi. Ce que lorsqu’il vit une guitare voleter vers eux qu’un énorme sourire apparu sur son visage et qu’il se dit que cette fille était définitivement un ange !

« Tadaa ! C’est ma guitare… Dans ma famille chacun de nous pratique un instrument, tu as de la chance que pour moi c’est la guitare et le piano. Je suis plus douée au piano, par contre… »

« Oh nice ! Putain, ça c’est de la gratte en plus. »

Le jeune homme est connaisseur, et sans même avoir joué de l’instrument, il sait, rien qu’en le regardant dans les mains d’Artemisia, que cette guitare doit avoir un bon son. Curieux comme pas deux, Phoenix s’était penché en avant et regardait toujours l’instrument de musique, n’osant pas le demander à la jeune femme. Ca se faisait pas tout de même…
C’était donc sur un ton plutôt distrait qu’il écoutait maintenant la remarque d’Artemisia sur la guerre des nouveaux arrivants italiens de Poudlard. A vrai dire ce qu’elle lui dit le ramena un peu sur terre. Il leva un regard étonné vers elle et comprit de quoi elle voulait parler… Comme quoi les rumeurs allaient vite sur Fausta et lui. Quelque part le fait que les gens soient au courant ne lui plaisait pas, mais c’était vrai quand dans cette conversation ça ne le dérangeait pas spécialement. Allez savoir pourquoi, Phoenix se sentait très bien avec Artemisia, peut-être parce qu’elle avait des allures de bonne fée.

« Oui… Tu es censé me détester. »
« Je peux pas détester une guitariste, désolé, c’est pas mon genre. » Le jeune homme esquissa un sourire et haussa les épaules comme si cela était un détail qui lui passait au-dessus de la tête, ce qui n’était pas totalement faux... « Et puis je t’avouerais que j’ai pas bien compris le pourquoi du comment de votre conflit. Sans offense hein… »

Non parce que c’était pas parce qu’il trouvait ça totalement con que ca devait être pareil pour elle… Parce que, vu comment Fausta y tenait à cœur, c’était clairement une question d‘éducation à ce niveau-là. Quand on grandissait ayant la tête bourrée d’histoires et de principes à la con bah… On devait pas trouver ça si débile en fin de compte.

« Vu ton état, on va dire que ça passe. Si ça avait été moi, on aurait pu se poser des questions. » Phoenix se contenta d’esquisser de nouveau un sourire. Il n’était pas là pour se faire plaindre, et ça le mettait un peu mal à l’aise à vrai dire… Alors le silence était surement une bonne réponse. « On a eu des lasagnes ce soir –comme à la maison- et en dessert une tarte au chocolat. Et bien évidemment, du jus de citrouille et du pain. Si quelqu’un passe devant la porte, cri comme si je te torturais, ok ? »
« Ce plan me parait plutôt pas mal. »

Il aurait pu rire à cette remarque si cela avait vraiment été une blague. Mais non, c’était clairement la réalité à Poudlard. Si ils ne voulaient pas se faire prendre, et parce que clairement Artemisia enfreignait toutes les règles ici, ils n’avaient pas le choix. Non pas que l’italienne aurait eu beaucoup de problèmes… Mais par contre Phoenix se serait fait buter sans remords. Mais Phoenix ne pensait pas vraiment à ça pour le moment. Son regard bleu était passé de la guitare à la nourriture, et une vérité s’imposa à lui : Artemisia était vraiment un ange descendu du ciel pour lui donner tout ce dont il avait besoin. Elle avait tellement fait en cinq minutes que le jeune homme ne savait pas comment la remercier. Il avait les yeux pétillants de bonheur lorsqu’il en vint à exprimer ses remerciements de la manière la plus simple qu’il soit.

« En tout qu’à merci beaucoup pour tout ça hein… C’est vraiment cool de ta part. Mais… J’peux te demander un dernier service ô toi Artemisia la bonne fée ? »


Il releva de nouveaux les yeux vers elle, un sourire malicieux aux lèvres.









Artemisia E. Visconti

Artemisia E. Visconti
SERDAIGLE. ► sixième année.

► MESSAGES : 49
My invisible guitar gently weeps #Mer 7 Sep - 15:14


    « Oh nice ! Putain, ça c’est de la gratte en plus. »

    Artemisia est entièrement d’accord, en plus d’être jolie, elle avait un son réellement superbe. Elle avait appris à jouer quelques chansons qu’elle accompagnait en plus au chant, et sans s’en rendre compte elle est déjà entrain de jouer les premiers accords de Wonderwall. L’intro étant plutôt longue, elle ne chante donc pas car sinon ça aurait été plus fort qu’elle et n’aurait pas hésité une seule seconde, pas du tout gênée lorsqu’elle chante. Finalement elle tourne son regard vers Phoenix et lui offre un sourire, alors qu’elle s’arrête de jouer, elle lui tend la guitare, ça ne la dérange pas du tout de lui la prêter, après tout elle l’avait à loisir lorsqu’elle était dans sa chambre. Persuadée d’avoir un piano si elle en faisait la demande à son père, ainsi qu’une seconde guitare, l’Italienne se penche sur la question en observant attentivement sa propre guitare. A vrai dire, ça risquerait d’être dangereux pour Phoenix.

    Lorsque le sujet des Della Gherardesca et des Visconti arrive sur la table, Artemisia reste un moment silencieuse, surtout lorsqu’elle lui parle de détester. Après tout, Fausta ne devait pas la porter dans son cœur, alors que pour sa part elle s’en fichait, elle ne pensait pas vraiment à ça. Et lorsque Phoenix lui dit qu’il ne peut détester une guitariste, un sourire dessine les lèvres de la jeune femme qui hoche un peu la tête en signe entendu, bien sûr. Quant au sujet du conflit, la belle Italienne hausse les épaules et le dévisage.

    « C’est une longue histoire… qui au fil des années, devient réellement ennuyeuse. »

    S’il faut avoir des détails au sujet des conflits entre les familles, Artemisia est loin d’être la personne adéquate, car la passion lui manque dans cette guerre. Elle joue juste, et quand on joue sur ce sujet, il n’y pas de passion. Alors un simple sourire se dessine sur ses lèvres et elle regarde alors le repas qu’ils ont eu ce soir là, de bonnes choses qu’ils n’ont sûrement pas en bas. Alors sans un mot elle reprend la guitare avec un sourire bien veillant, comme son rôle de bonne fée, et lui montre la nourriture dans le but de lui dire de manger avant de jouer. La santé d’abord, non ? Et elle croise les yeux pétillant de Phoenix.

    « En tout qu’à merci beaucoup pour tout ça hein… C’est vraiment cool de ta part. Mais… J’peux te demander un dernier service ô toi Artemisia la bonne fée ? »
    « Je t’en prie. » Le sourire malicieux de Phoenix l’intrigue et elle s’approche un peu, souriant aussi. « Dit toujours, mon cher protégé Phoenix, et je verrais ce que je peux faire pour toi. »










Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
My invisible guitar gently weeps #Mer 28 Sep - 18:57


« C’est une longue histoire… qui au fil des années, devient réellement ennuyeuse. »

Il était content de voir que tout le monde dans cette histoire de famille italienne tirée par les cheveux et farfelue n’était pas aussi catégorique que Fausta… Non pas qu’il soit contre les opinions de la jeune femme, mais c’était vrai que tout ça lui passait au-dessus de la tête et ça semblait être la même chose pour certains concernés, comme Artemisia ici présente. Allez savoir pourquoi, il n’était pas spécialement psychologue ou quoi, mais Phoenix eut l’impression que la remarque de la blondinette était un point final à la discussion sur les Della Gherardesca et Visconti. Alors Phoenix se contenta d’hocher la tête et de passer à la suite… Surtout qu’il avait maintenant devant lui des lasagnes qui lui faisait putain d’envie et donc, il ne pouvait plus réfléchir correctement. Il avait trop la dalle pour ça. Le rouquin n’arrivait plus à détourner le regard du bon plat qui l’attendait, mais il se força à attendre un peu, le temps de demander un petit quelque chose à Artemisia sa bonne fée.

« Je t’en prie. Dit toujours, mon cher protégé Phoenix, et je verrais ce que je peux faire pour toi. »
« Est-ce que tu pourrais me faire des doggie bags ? Parce que j’en connais d’autres qui aimeraient autant que moi se mettre des lasagnes sous la dent. Promis, si j’me fais choper avec je dirais pas que tu me les a filé, j’serais une tombe même sous la torture. »

Le jeune homme avait réussi, comme par magie, à relever le regard vers la jeune femme, et attendait sa réponse avec impatience avec un sourire en coin. Bon bien entendu il avait parlé de torture plus pour l’expression communément commune qu’au sens propre. Mais dans le contexte actuel cela semblait terriblement réel. Mais l’ancien gryffondor garda sa légèreté. Quelque part il pensait déjà à la tête qu’allaient faire les autres si il ramenait ça. Ca lui faisait plaisir d’avance. Et puis, lui, il pouvait se contenter d’un bout de pain ou un truc du genre, y’avait d’autres nés moldus qui en avaient surement plus besoin que lui.
Bon il fallait pas croire que Phoenix était un saint ou quoique ce soit du genre. Mais, comme à l’époque où il était à la rue, il y avait une solidarité sans nom entre les petits martyrs. Or, si Phoenix n’était pas passé bien loin de finir à Poufsouffle c’était clairement parce qu’il était capable de tout donné pour ceux qu’il considérait comme sa vraie famille, c’est-à-dire ses amis. Cependant, si ses agissements s’expliquaient clairement, ce n’était pas le cas de la bonté d’Artemisia. Et bien que Phoenix ne doute pas de ses bonnes attentions, c’était tout de même étonnant de voir cette fille l’aidait si gentiment.

«Pourquoi tu fais ça ? Après tout, ça te foutrait plus dans la merde qu’autre chose si on se faisait prendre. Genre, tu es vraiment un ange ? »

Le rouquin finit par rire tout en prenant soin de ne pas faire trop de bruit. Il n’était pas fou, mieux valait ne pas rire quand on était censé être en corvée.










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