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| Back and there again, still the same old ways [pv] | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Sam 9 Juil - 19:30 |
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| Une fin d'après-midi comme une autre, si ce n'était qu'aujourd'hui, Isham était parvenu à faire le mur pour se rendre à Pré-au-Lard. Au début, il y était allé sans réel but autre que celui de déambuler tranquillement dans les rues, regarder les vitrines pleines de trucs qu'il ne pouvait pas s'acheter puisque ses parents ne lui envoyaient pas une noise et que demander à Hadès de lui prêter un Gallion, c'était un peu comme... partir en mission suicide. Pourtant, ça importait moins que la sensation de liberté qu'il avait ressenti, enfin. Et puis, quand il avait croisé Lakhyi, par un heureux hasard, la belle Djinn de l'eau avait réveillé en lui une autre sensation, un sentiment inconnu mais qui le poussait à rougir comme un gamin et à ressentir au creux de son estomac des milliers de fourmillements. Et puis, il y avait les bégaiements et cette envie de l'impressionner pour qu'elle ait une bonne opinion de lui. Mh, comment on appelle ça déjà ? L'Amour ? Non, pas pour lui, c'était impossible, ça devait juste être une sorte de maladie bizarre dont les symptômes ne se manifestaient qu'en présence d'autres Djinns. Oui, c'était la solution la plus envisageable. Quoiqu'il en soit, il était bien joyeux en revenant au château ce jour-là, les mains dans les poches, un sourire imprimé sur les lèvres, chantonnant à mi-voix, comme s'il avait soudain trouvé une raison d'être heureux. Ajouté à cela que, sur le retour, il avait fait les poches d'un type un peu trop distrait et avait réussi à subtiliser trois modestes gallions qu'il tenait bien enfermés au creux de sa main comme s'il s'était agit d'un trésor inestimable, cette journée avait vraiment tout pour être parfaite. Rien ne semblait pouvoir la gâcher, pas même sa conscience qui lui répétait en boucle que voler c'était mal, ce à quoi il répondait mentalement que parfois, la fin justifiait les moyens. Et puis, personne ne le saurait pas vrai ?
Arrivé aux portes du château, il prit quand même bien soin de regarder devant, derrière et autour de lui, avant de pousser le portail et de pénétrer dans l'enceinte de l'école. Il ne savait pas vraiment s'il avait le droit de sortir de là mais il avait préféré ne pas demander, de peur qu'on lui dise non. Toutefois, mieux valait ne pas tenter le diable et éviter de se faire prendre, c'était sans doute plus prudent s'il ne voulait pas passer quelques jours en quartier de redressement, au mieux. Soulagé de voir que la voie était libre, il baissa un peu sa garde, un peu trop sans doute, comme il sentit une main sortie de nulle part se poser sur son épaule et lui faire faire volte-face. Surpris, il pivota, juste assez pour tomber nez-à-nez avec Hamnet Ravensdale, lequel venait tout juste d'entrer dans la milice de Poudlard et se montrait, donc par conséquent, encore plus avide de pouvoir que d'habitude. « T'as eu un laissez-passer pour sortir du château, El Kahil, mh, pas vrai ? » Le libyen hausse un sourcil interrogateur et esquisse une légère grimace ; aïe, ça sent les ennuis... « Euh... oui ? » Il n'a pas l'air convaincu lui-même toutefois, et cela ce sent. Hamnet lui attrape le poignet, vif avec ses réflexes de chasseurs et lui fait ouvrir la main, révélant les trois gallions qu'il tenait fermement, les lui retirant aussitôt. « Ben alors, le chien sans collier, t'es allé faire la manche ? » « Rends-les moi, c'est mon argent. » s'indigne Isham en tendant les doigts pour qu'il lui restitue son bien, ce qui fait beaucoup rire Ravensdale. « Pas tout de suite... Tu sais le plus ennuyeux, c'est qu'il y a que Levingston qui peut te taper dessus, et tu vois, moi des fois, ça me démange... Mais puisque ton maître n'est pas là... » Le sang-pur siffle, avec un sourire mauvais et l'attrape à la gorge, déjà le poing levé, prêt à frapper, ce à quoi Isham réplique presque aussitôt, de façon instinctive, en lui envoyant une poignée de sable dans les yeux. Hamnet le lâche, le temps de s'essuyer le visage et de retrouver la vue, un court laps de temps, durant lequel le jeune Djinn en a profité pour détaler comme un lapin, courant comme un dératé pour parvenir au château et se planquer quelque part. Un regard par dessus son épaule lui indique que le milicien s'est lancé à sa poursuite et que, malheureusement, il court plus vite que lui puisqu'il est déjà quasiment sur ses talons. C'est alors que Isham aperçoit une silhouette bien connue au loin et pourtant, il n'hésite pas une seule seconde, même s'il sait que ce n'est sans doute pas le sauveur dont il aurait rêvé. Il dérape en arrivant à quelques mètres de lui, s'étalant sur l'herbe verte et manquant de peu de le faucher et de l'envoyer par terre par la même occasion. Essoufflé, il ne prend même pas la peine de s'expliquer, se relève et se met derrière lui, ses mains sur les épaules de son propriétaire, semblant l'utiliser comme bouclier humain. Après tout, il faut bien qu'il y ait un ou deux avantages à lui appartenir, non ? Déjà, Hamnet est arrivé devant eux, le visage fermé et visiblement furieux. Son regard marron se pose sur le Libyen avant de revenir sur Levingston. « Ton animal de compagnie m'a manqué de respect. Tu permets que je lui apprenne la politesse ? » Son ton semble demander mais à vrai dire, il prendrait mal qu'on lui dise non. Sur les épaules de Hadès, Isham resserre un peu sa poigne en une supplique silencieuse. | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Sam 9 Juil - 20:17 |
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| Back and there again still the same old ways feat Isham. C’était une belle fin d'après-midi. La sonnerie signalant l’achèvement des cours venait de retentir dans le château. Les classes se vidaient pour la dernière fois dans la journée, les élèves se retrouvaient ou allaient se retrouver à l'extérieur. Un brouhaha assourdissant régnait dans les couloirs, une foule oppressante s'activait afin d'évacuer les lieux. Parmi cette fourmilière, Hadès. Il se frayait un chemin, main dans les poches, baguette à la ceinture, en n'hésitant pas à bousculer ses camarades. Il voulait sortir, il voulait respirer un peu d'air frais. Après tout, ne venait-il pas de passer deux heures entières dans un cours d'histoire des plus ennuyeux ? Il méritait bien un peu de repos, lui aussi. Ainsi, après une dizaine de minutes à lutter dans le Grand Escalier, il se retrouva devant la porte principale de Poudlard.
Dehors, il n'y avait pas grand monde. Seuls quelques élèves revenant de la sortie hebdomadaire au Pré-au-Lard regagnaient les chemins de l'école. Tout le monde se dépêchait de rejoindre sa salle commune, pour pouvoir se détendre un peu ou faire ses devoirs avant le début du dîner. Levingston lui, n'était pas de ceux là. Il préférait passer son temps à flâner sur les voies rocailleuses tu parc, à effleurer les plantes de la main, plutôt que de faire partie de la cohue générale à l'intérieur. Seul, réfléchissant aux divers problèmes qui affectaient sa vie en ce moment, il déambulait. Sous ses pieds, les pierres crissaient, au dessus de sa tête, les merles chantaient. Oui, il n'y avait pas de moment plus appréciable que ceux où il était seul.
Soudain, alors qu'il était perdu dans l'océan de ses pensées, il aperçu au loin deux silhouettes familières. Au fur et à mesure qu'il avançait, elles se faisaient plus précises sous son regard intrigué. Bientôt, il reconnut Isham, le Djinn dont il était le propriétaire, ainsi qu'un milicien du nom d'Hamnet Ravensdale, qu'il fréquentait de temps en temps. Une vrai brute, celui-là. Il se demandait même parfois comment une famille de tel renommé pouvait contenir parmi ses héritiers, un être aussi dépourvu de manières. Dès qu'il l'aperçut, Isham bondit dans sa direction, et se faufila derrière son dos, les mains posées sur ses épaules. Apparemment, il était terrorisé et, avec un peu d'observation, Hadès comprit qu'il avait été brutalisé par Hamnet. En tout cas, il en avait bien peur. Il salua celui-ci d'un bref hochement de la tête. « Ton animal de compagnie m'a manqué de respect. Tu permets que je lui apprenne la politesse ? » A cet instant, Hadès jeta un coup d'oeil par dessus son épaule. Le lybien était toujours là, tremblotant. Quoi qu'il ai fait, il devait bien le regretter à présent.
Levingston, les mains toujours fourrées dans ses poches, toisa Ravensdale, tout en essayant de comprendre le problème. Ce n'était pas vraiment la première fois qu'il avait des soucis avec des sang-de-bourbe ou des créatures. Il était bien possible qu'il se soit amusé à effrayer Isham après tout. Et, connaissant le caractère du Djinn, il doutait fortement qu'il ai osé lui manquer de respect. Oui, cela ressemblait assez à un prétexte pour le punir. Un prétexte bien grossier. « Voyons Ravensdale, un peu de calme. Développe un peu ton histoire, je te connaissais plus crédible. » Il pouvait très bien se permettre ce genre de familiarité avec lui, il se savait supérieur intellectuellement, techniquement mais pas forcément physiquement. Il se tourna vers Isham, avec un air faussement calme et planta son regard d'acier dans le sien. « Quant à toi, je me demande ce que tu fichais à cette heure-ci. Tu devrais être à l'intérieur. On réglera ça plus tard. » Il le balaya du regard et se reconcentra sur le milicien, qui semblait bien décidé à faire payer au Djinn. A cet instant, Levingston se demanda si il n'était pas plus sage de les laisser régler leur différent entre eux.
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Sam 9 Juil - 22:08 |
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| « Ton animal de compagnie m'a manqué de respect. Tu permets que je lui apprenne la politesse ? » Les poings du jeune Ravensdale se serrent sensiblement parce qu'il n'a pas l'habitude qu'on lui refuse quoique ce soit et, si au début il ne voulait que s'amuser un peu avec le Djinn, le fait que le Libyen lui ait résisté l'a mis suffisamment en colère. « Voyons Ravensdale, un peu de calme. Développe un peu ton histoire, je te connaissais plus crédible. » Le jeune milicien hausse un sourcil, incrédule, tandis que sur ses lèvres se dessine déjà ce sourire torve, prémisse d'une guerre annoncée. De son côté, Isham reste coi, les mains toujours serrant les épaules de Hadès, un peu plus rassuré maintenant qu'il a l'impression que son propriétaire ne va pas le laisser tomber sur ce coup là. D'ailleurs, Levingston se tourne vers lui alors il retire ses mains et recule d'un pas, par réflexe, se mordant déjà la lèvre, les mains déjà prêtes à parer un coup. « Quant à toi, je me demande ce que tu fichais à cette heure-ci. Tu devrais être à l'intérieur. On réglera ça plus tard. » « Mh. » Le Djinn ne prononça rien de plus, de toute façon mieux valait éviter de le provoquer ou de le mettre en colère en ce moment même, s'il ne voulait pas que Hadès ait l'idée de le prêter à Ravensdale pour qu'il lui refasse le portrait. D'ailleurs, le chasseur commence à s'impatienter, comme en témoigne ses bras croisés sur lesquels ses doigts pianotent déjà nerveusement. « Très touchant votre petit couple de pédales sado-maso, mais...» Il avance d'un pas, toujours ce sourire moqueur sur les lèvres. « ...Avec tout le respect que j'ai pour toi, Levingston... » Isham, plus instinctif peut-être, a déjà senti arriver le danger et s'est à nouveau rapproché du dos de Hadès, comme si le sang-pur constituait un rempart suffisamment rassurant pour le protéger du milicien. Visiblement, ce n'était pas le cas. Fatigué d'attendre son autorisation, Ravensdale avait été le plus rapide et avait passé son bras par dessus l'épaule de Hadès pour attraper Isham par le col et l'attirer à lui, bousculant Levingston au passage. « ...j'me passerais de ta permission... » Et alors que Isham accrochait désespérément ses mains à son col pour faire lâcher le milicien, Hamnet, dont le physique ne laissait pourtant pas présager d'une telle force, avait déjà soulevé le Libyen de plusieurs centimètres, forçant le Djinn à se tenir sur la pointe des pieds. Il y eut un court instant durant lequel, Isham, esquissant une grimace, eut un regard paniqué vers Hadès mais il n'eut pas le temps de faire autre chose, comme déjà Ravensdale lui balançait son poing à la figure, en pleine mâchoire. Le Djinn eut un gémissement plaintif auquel s'ajouta un autre cri de douleur quand Hamnet le balança par terre, histoire d'en finir sans doute. Isham resta au sol, ayant appris à force que mieux valait se coucher parce que se relever était souvent pris comme une marque de provocation. Retenant une grimace, il porta sa main à ses lèvres et retira ses doigts tâchés de sang. Il détourna le regard, fixant le sol, sentant ses prunelles ocres s'emplirent de larmes de douleur, de frustration et de colère. Il commençait à ne plus en pouvoir de ces sangs-purs suffisants qui avait visiblement décidé de le prendre comme souffre-douleur. Sa main se resserra sur les brins d'herbe, rageusement.
Hamnet ne le quittait d'ailleurs pas du regard, attendant avec impatience qu'il se relève, juste pour avoir un bon prétexte de lui en recoller une. Mais il dut reconnaître que Isham avait bien appris ses leçons ou bien que Hadès l'avait suffisamment bien dressé. Le Djinn ne se relevait pas alors un autre coup aurait été un abus de pouvoir qu'il ne pouvait pas se permettre. Les prunelles vertes de Hamnet se reportèrent sur Levingston, lui donnant une tape amicale dans l'épaule, pas plus gêné que ça puisque que, selon lui, il n'avait fait qu'agir dans son bon droit. « Si un jour tu veux revendre ton jouet, fais-moi signe, j'suis preneur. » Ses lèvres se retroussèrent en un sourire carnassier tandis que son regard balayait une dernière fois El Kahil du regard, lequel restait obstinément les yeux fixés sur le sol, avant de reprendre sa route vers le château. Ce n'est que lorsque Ravensdale fut hors de voix et de vue que le jeune Libyen se décida enfin à se relever, essuyant rageusement l'unique larme qui avait coulé sur sa joue, se dirigeant lui aussi vers le château, sans un regard en arrière, non sans avoir bousculé Levingston d'un coup d'épaule au passage. Parce qu'il lui en voulait de ne pas l'avoir défendu, parce qu'il le détestait pour faire partie de cette caste de privilégiés qui ne cessait de le maltraiter. | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Sam 9 Juil - 22:42 |
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| « Très touchant votre petit couple de pédales sado-maso, mais...» Hadès hausse les sourcils en entendant la remarque du milicien. Il ne s'attendait pas à des politesses de la part de Ravensdale, mais là, il a dépassé ses espérances. Il voit la main du sang-pur passer au dessus de son épaule et saisir par le col le pauvre Isham. Son sort est scellé. Définitivement. « ...Avec tout le respect que j'ai pour toi, Levingston... » A ce moment là, Hadès sait ce qui va arriver. Hamnet est une de ces brutes sans foi ni loi, qui n'a peur de rien. Permission ou pas, il se fera une joie de cogner le libyen, surtout si son maître est à ses côtés. Il attire violemment le Djinn vers lui, en prenant bien soin de bousculer Hadès au passage. Quelle enflure ! Malgré son envie violente de se jeter sur son camarde, ne serait-ce que pour le corriger après son manque de respect envers lui, Levingston ne fait rien. Il ne peut absolument rien faire, il ne veut pas finir aux cachots avec les sang-de-bourbe. Aussi horrible que cela puisse l'être, il ne veut pas le faire pour Isham. « ...j'me passerais de ta permission... » Il voit le corps frêle du libyen trébucher après qu'Hamnet l'ai empoigné, puis il ferme les yeux. Ses paupières frémissent au rythme des coups. Un, deux, trois. Le bruit du poing sur la chair nue lui est insoutenable. Surtout lorsqu'il sait qu'il pourrait tout arrêter. Mais il ne dit rien, il ne fait rien. Il ne peut pas. Il le laisse faire, en espérant que cela se termine le plus tôt possible.
Et cela se termine. Hadès ouvre à nouveau les yeux. Il voit son Djinn sur le sol, gémissant de douleur. Hamnet se dirige vers lui, un sourire narquois sur le visage. « Si un jour tu veux revendre ton jouet, fais-moi signe, j'suis preneur. » Levingston serre les poings sous l'humiliation. Il voit le milicien s'éloigner doucement mais surement vers le chateau. « Espèce d'enfoiré... » Ces mots sont sortis de sa bouche malgré lui. Toujours orienté vers Ravensdale, il ne voit pas le lybien se relever avec peine, le toiser et tourner les talons. Il doit lui en vouloir, il le comprends. Après tout, il n'a rien fait. Cette fois, il se rend compte qu'il a dépassé les limites en laissant un autre frapper Isham. Alors, il le rattrape en courant. « Hé ! Isham ! Attends ! Ne pars pas bon sang ! » C'est sans doute la première fois qu'il l'appelle par son prénom. Il ne s'en rend même pas compte. Après être arrivé à sa hauteur, il pose sa main sur son épaule, presque amicalement, et le regarde, visiblement embarassé. « Excuse moi...il n'avait pas le droit...» Et ainsi, Hadès ponctue sa phrase par un sourire, comme pourlui faire oublierr la gravité de la situation. Un sourire, non pas ironique, mais franc et sincèrement désolé. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Dim 10 Juil - 0:06 |
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| « Si un jour tu veux revendre ton jouet, fais-moi signe, j'suis preneur. » « Espèce d'enfoiré... » Pour une fois, le Djinn et son maître sont d'accords mais Isham estime que, malgré tout, c'est un peu trop tard, comme en témoignent ses poings serrés alors qu'il marche à grands pas vers le château, la lèvre en sang et la pommette ouverte, prenant déjà une teinte violacée. Dans son esprit naissent déjà les prémisses d'une rébellion, une envie de se révolter qui... « Hé ! Isham ! Attends ! Ne pars pas bon sang ! » En entendant Hadès l'appeler par son prénom, il reste tellement surpris qu'il stoppe net, les yeux écarquillés sous la surprise, se retournant pour voir le sang-pur lui courir après. Il le laisse arriver à sa hauteur, encore sous le choc, mais ne peut retenir un sursaut lorsque la main du Serpentard se pose sur son épaule, comme si, l'espace d'un moment, il avait eu peur que le jeune homme ne le frappe. Cependant, il n'en fait rien et Isham reste encore plus interloqué, incrédule, sans comprendre ce revirement de situation, cherchant déjà où est le piège. « Excuse moi...il n'avait pas le droit...» Pour le coup, en plus de ne pas en croire ses yeux, Isham n'en croit pas ses oreilles ; il s'excuse auprès de lui ? Le jeune Libyen hausse un sourcil interrogateur, complètement perdu par ce nouvel Hadès qui ne ressemble en rien à celui qu'il a pu voir jusqu'ici. « Tu... Pardon ? T'es vraiment en train de... t'excuser ?» C'est tellement inconcevable qu'il a encore du mal à réaliser, pourtant le Djinn n'est pas rancunier et, alors qu'il pourrait en profiter pour le faire culpabiliser, puisque Levingston semble être dans une période de remords, le jeune homme se contente de hausser les épaules. « Oublie, Ravensdale est un con. » Il soupire, sa colère étant retombée et lui permettant de voir les événements avec plus de lucidité. « De toute façon, tu n'aurais rien pu faire, même si tu l'avais voulu. Il était décidé et il est dans la milice et toi tu... » Il marqua un silence, remuant la tête, préférant se taire plutôt que de commettre encore un impair alors que, pour une fois, Hadès semblait se montrer compatissant envers lui. Il eut un faible sourire pour son maître avant que celui-ci ne s'évanouisse progressivement comme la phrase prononcée par Hadès lui revenait en mémoire. Il fronça les sourcils, attrapant doucement le poignet du jeune homme pour le retirer de son épaule. « Attends... quand tu dis "il n'avait pas le droit", tu veux dire "il n'avait pas le droit parce que c'est mal" ou "il n'avait pas le droit parce que je suis le seul à pouvoir te frapper", mh ? » Il lui dédia un regard soupçonneux, se demandant si l'apparente gentillesse de Hadès n'était que de la fourberie dissimulée et puis finalement, il se ravisa presque aussitôt, détournant le regard. « Laisse-tomber, j'suis pas certain de vouloir connaître la réponse à cette question. » Il laisse planer un léger silence avant d'esquisser une moue douloureuse et de laisser échapper un petit sifflement de souffrance. Ses prunelles ocres se posent sur le visage du jeune homme, toujours un peu craintives malgré tout car il est ainsi, le Libyen, un animal aux abois, et il demande dans un demi-murmure. « Dis... Je ne voudrais pas abuser de ta soudaine gentillesse mais... est-ce que tu pourrais... soigner ça ? » S'il rentre dans cet état là à Poudlard, on va lui demander ce qui s'est passé et comme il est mauvais menteur, il ne pourra que raconter la vérité et donc, s'attirer des ennuis parce qu'il est sorti sans laissez-passer. Pour une fois que Hadès semblait disposé à ne pas le punir, ça aurait été idiot de se faire choper par la milice. | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Dim 10 Juil - 10:12 |
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| Isham s'est arrêté et dévisage à présent son maître d'un air incrédule. Il a l'air surprit que celui-ci lui témoigne autre chose que de la haine ou du dégoût. « Tu... Pardon ? T'es vraiment en train de... t'excuser ? » Hadès hausse les épaules et baisse les yeux, un peu gêné. Oui, il s'excuse, il a très bien entendu. Il s'excuse de n'avoir rien fait, de ne pas avoir su stopper Ravensdale. Il s'excuse aussi pour calmer le Djinn, lui faire comprendre que pour une fois, il compatit, il est presque de son côté. Après tout, Isham pourrait très bien, dans un excès de frustration et de colère, se jeter sur lui. « Oublie, Ravensdale est un con. » Il ne croit pas si bien dire. Levingston repense aux paroles d'Hamnet. Il n'a toujours pas digéré le fait qu'il l'ai insulté, de plus en la présence du libyen. Pour lui, le milicien a déclaré la guerre. Il sait bien qu'il ne supporte pas l'affront, il a délibérément cherché à l'humilier. Il le paiera tôt ou tard. « De toute façon, tu n'aurais rien pu faire, même si tu l'avais voulu. Il était décidé et il est dans la milice et toi tu... » Face à la remarque d'Isham, il relève la tête, sourcils froncés. Est-il en train de souligner son impuissance ? Insinue-t-il qu'il aurait peur d'Hamnet ? Il se dépêche de mettre les choses au clair : « J'aurais très bien pu l'arrêter. La question n'était pas de savoir si il était décidé ou pas. Je pouvais l'arrêter, mais... » Il se stoppe, évitant de justesse la bourde. Après tout, il ne va pas lui dire que si il a refusé de l'aider, c'était parce qu'il refusait d'être puni pour lui. Il n'allait pas lui dire qu'il n'en valait pas la peine, même si il pensait que c'était vrai. Hadès était certes un jeune homme sarcastique et moqueur, avec beaucoup de défauts, mais il savait ne pas manquer de tact. Il maîtrisait l'art de la diplomatie, du mensonge, des belles paroles. Il savait dire au autres ce qu'ils voulaient entendre. « ...mais il aurait été capable de demander à sa bande de rappliquer. » Il ne savait pas si c'était vraiment ce que le libyen voulait entendre, mais il était bien obligé de trouver une excuse à peu près crédible pour faire passer la pillule.
Il regarde à présent, troublé, Isham lui saisir le poignet et retirer doucement sa main de son épaule. Apparemment, il est redevenu méfiant, et ce n'est sûrement pas pour rien. « Attends... quand tu dis "il n'avait pas le droit", tu veux dire "il n'avait pas le droit parce que c'est mal" ou "il n'avait pas le droit parce que je suis le seul à pouvoir te frapper", mh ? » Levingston grimace devant la justesse de sa remarque. La bonne réponse serait la dernière, mais il hésite à l'avouer au Djinn. Il est vrai que lorsqu'il se remémore les évenements, il réalise qu'il ne s'en est pas prit à Ravensdale pour défendre Isham lui-même mais parce qu'en le malmenant, il avait malmené sa propriété. Aussi terrible que cela pouvait être, c'était la vérité. Honteux et confus, le sang-pur se voit soulagé lorsqu'Isham réplique presque aussiôt. . « Laisse-tomber, j'suis pas certain de vouloir connaître la réponse à cette question. » Il a bien raison, pense Hadès. Soudain, le sang-de-bourbe laisse échapper une petite plainte faible. Il a mal, pas étonnant avec les traces qu'à laissé le milicien. Presque malgré lui, il demande : « Dis... Je ne voudrais pas abuser de ta soudaine gentillesse mais... est-ce que tu pourrais... soigner ça ? » L'ex-Serpentard sourit à "soudaine gentillesse" et hésite à répondre affirmativement. Après tout, il pourrait aussi aller voir l'infirmière scolaire, elle prendrait moins de temps et serait plus efface. Mais Isham redoute sans doute les questions que l'on pourrait lui poser une fois à l'intérieur. Visiblement, il a vraiment besoin de son aide. Alors, Levingston accepte, se disant qu'il lui doit bien ça. Après tout, il n'a qu'à se contenter de lui éponger le sang, et de lui réparer un peu son nez qui semble avoir légèrement gonflé. « Allez, assieds toi là. Dis moi où tu as mal. » Il désigne du doigt un banc de pierre, un peu à l'écart. Ici, ils seraient invisibles, personne ne pourrait venir les déranger. En installant son patient, il dégaina sa baguette et la pointa sur le nez du libyen. « Attention, ça va être un peu douloureux. Serre les dents. Episkey ! » Un craquement sonore indique que le sort à fonctionné. Il sourit en admirant le résultat et sort un mouchoir de tissu propre de sa poche, qu'il tend à Isham, afin que celui essuie son sang, voir ses larmes. « Maintenant que ça me revient, il ya quelque chose qui m'intrigue. Dis moi...qu'est-ce que tu fichais dehors à une heure pareille ? Tu n'avais pas cours avec les autres ? » Son ton est plus sec, mais pas encore agressif. Il ignore où était le Djinn, mais il est à présent prêt à parier qu'il n'avait pas le droit d'y être. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Dim 10 Juil - 17:12 |
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| « Dis... Je ne voudrais pas abuser de ta soudaine gentillesse mais... est-ce que tu pourrais... soigner ça ? » Il lit l'hésitation sur son visage, même si le Libyen se dit que Hadès lui doit au moins ça pour avoir laisser Ravensdale faire. « Allez, assieds toi là. Dis moi où tu as mal. » Le Djinn laisse échapper un soupir de soulagement en se laissant tomber sur le petit banc de pierre que le sang-pur lui a indiqué, en oubliant même de répondre à sa question. En même temps, les parties qui lui font mal sont bien visibles et Isham maudit encore mentalement Hamnet, d'autant plus qu'il estime la punition non-méritée. Il faut aussi reconnaître qu'il n'a pas l'habitude de se faire frapper par quelqu'un d'autre que Levingston et, s'il le laisse faire, c'est seulement parce qu'il lui appartient au sens juridique et que c'est ainsi qu'on l'a conditionné. « Il commande. Tu obéis. Point. Quoiqu'il te demande, tu la boucles et tu exécutes. » Après un mois passé à entendre cette phrase en boucle de la part de son propre père, le jeune homme avait fini par l'assimiler. Un peu trop bien même. Pourtant, il se garderait bien de dire à Hadès qu'il ferait n'importe quelle chose qu'il lui ordonnerait, au contraire, il essayait de se montrer revêche et réticent pour que le sang-pur ne s'imagine pas avoir les pleins pouvoirs sur lui. Si Levingston comprenait ça, Isham était foutu. Il regarde non sans appréhension la baguette du jeune homme se pointer sur son visage et il ferme les yeux, la mâchoire crispée. « Attention, ça va être un peu douloureux. Serre les dents. Episkey ! »
Le craquement s'ajoute au grognement sourd de Isham et aux quelques larmes nerveuses que la douleur lui a fait verser. Il rouvre les yeux, haletant un peu et essayant de reprendre son souffle. Cette journée avait pourtant si bien commencé... Il prend le mouchoir que Hadès lui tend et laisse ses prunelles ocres posées sur le bout de tissu, hésitant à s'en servir. Dans le doute, il le garde en main sans l'utiliser. « Merci. » « Maintenant que ça me revient, il y a quelque chose qui m'intrigue. Dis moi...qu'est-ce que tu fichais dehors à une heure pareille ? Tu n'avais pas cours avec les autres ? » Aïe, ça semblait, en effet, trop beau pour être vrai, le retour des ennuis se profilait déjà à l'horizon. « Si, mais j'étais... » Il hésite, cherchant un mensonge suffisamment crédible mais rien ne lui vient, comme il n'est pas encore rôdé à l'exercice. Et puis, s'il ment et que Hadès s'en rend compte, ce sera sans doute pire alors autant lui dire la vérité tout de suite, non ? Avec un peu de chances, il ne trouverait rien à y redire. Après tout, il n'avait rien fait de mal à part aller se promener et discuter un peu avec une amie... « ...j'étais à Pré-au-Lard. Je voulais juste me promener un peu et voir une amie. » Il lève un peu les yeux, attendant une réaction de la part du sang-pur, et puis, avant que Hadès n'ait pu répliquer, il croit bon d'ajouter. « J'aurais du te demander mais je ne t'ai pas trouvé, j'te jure. Et puis au retour... Hamnet m'est tombé dessus. » Il fait la moue en repensant à cette partie, espérant secrètement que le fait de rappeler ce passage à Hadès lui apportera sa clémence. | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Lun 11 Juil - 14:34 |
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| Le libyen semble réfléchir avant de répondre à son maître. A première vue, il ne semble pas être avoir passé l'après-midi innocemment, à réviser ses leçons. Théorie qu'il ne tarde pas à confirmer. « ...j'étais à Pré-au-Lard. Je voulais juste me promener un peu et voir une amie. » Une amie ? Levingston hausse les sourcils. Sans doute est-il surprit que le Djinn entretienne des relations amicales avec quelqu'un. Mais quelque chose lui échappe : une créature, tout comme un élève de moins de treize ans, ne doit-elle pas obtenir une autorisation écrite de son responsable légal. Et, d'après ce qu'il sait, Isham n'a pas obtenu ce laisser-passer de sa famille-régente. Mais, le Djinn ne tarde pas à répondre à ses questions : . « J'aurais du te demander mais je ne t'ai pas trouvé, j'te jure. Et puis au retour... Hamnet m'est tombé dessus. » Donc, si on récapitule, il a fait le mur ? Surpris mais amusé de cette initiative (même si le libyen n'était pas vraiment le genre à prendre des initiatives, selon le sang-pur), Hadès n'en oublie pas pourtant la gravité. « Eh bien. Je constate que tu as enfreins les règles. Peut-être qu'après tout, Hamnet n'a pas eu tord de te punir. » Il considère à présent le blessé avec un air exaspéré, et soupire, déçu.
Il se relève du banc où il était assis pendant tout ce temps, et fait face à Isham, menaçant. Baguette toujours à la main, il le pointe inconsciemment, continuant son monologue. Il veut à présent faire lui comprendre qu'il ne tolérerai plus ce genre d'écart, qu'il ne serait pas toujours aussi compréhensif. Après tout, le Djinn a bien dû comprendre, au fil du temps, qu'Hadès n'était pas du genre à blaguer. « Je sais qu'il s'y est prit un peu fort, je ne te corrigerai donc pas cette fois. Mais sache bien que c'est la dernière fois que tu fais quelque chose comme ça sans me demander. Compris ?! » Il a haussé la voix. A présent, le Levingston gentil et compatissant s'est effacé, faisant place au personnage autoritaire et colérique, tout comme le soleil éblouissant a laissé place au crépuscule. Il le toise une dernière fois et tourne les talons, déterminé à rejoindre l'intérieur.
Le château est à contre-jour devant le ciel orangé, violacé par endroits, taché de nuages épais. Seules quelques lumières scintillent encore sur cette forme imposante. La majorité des étudiants est à présent en train de dîner dans la Grande Salle. Hadès marche lentement mais surement vers l'imposante bâtisse. Il ignore si Isham va l'interpeller ou pas, le rattraper ou le laisser s'en aller, il continue son parcours. Oui, Hadès a replongé dans son océan de pensées, celui-là même où il baignait avant de croiser les deux élèves.
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Jeu 25 Aoû - 23:49 |
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| « J'aurais du te demander mais je ne t'ai pas trouvé, j'te jure. Et puis au retour... Hamnet m'est tombé dessus. » Il s'excuse même si, dans son for intérieur, il n'en peut plus de n'être considéré que comme un vulgaire objet. Dans son esprit naissent des envies de révolte et de rébellion violente contre ces êtres qui l'oppressent gratuitement. Son père a beau dire, quand même, il n'est pas un animal et quand bien même Hadès se permet de le considérer ainsi, il ne supportera pas qu'un autre que lui le brime de cette façon. Hamnet a été cette goutte d'eau qui a fait déborder le vase, le déclencheur de ce qui va venir si le Libyen trouve en lui un quelconque courage. Ses prunelles ocres se posent sur le jeune homme et, à nouveau, le sang-pur a sur le visage cet air déplaisant qui semble lui donner tous les droits. « Eh bien. Je constate que tu as enfreins les règles. Peut-être qu'après tout, Hamnet n'a pas eu tort de te punir. » Le Djinn détourne le regard pour que Hadès ne voit pas la lueur féroce qui s'est allumée dans ses yeux terre-de-sienne, cette rage difficilement contenue. L'Anglais quitte le banc de pierre, se plantant devant lui, mais Isham ne relève pas le visage, se contentant de fixer les pieds de son propriétaire. Ce qui va arriver, il le sait déjà, il commence à le connaître, son "maître". Il va lui faire une remontrance suivie d'une menace à peine voilée et puis il tournera les talons pour ne pas être vu trop longtemps en sa compagnie. Peut-être qu'il le frappera ou qu'il lui lancera un sort également, avant. Toujours le même schéma, il n'y a plus de surprise dans leur étrange relation, seulement une résignation morbide. La baguette du sang-pur est pointée sur lui, même s'il ne la voit pas, il le sait, pourtant il ne fait rien d'autre qu'attendre l'éventuel coup. Il est rôdé, il a l'habitude de prendre en serrant les dents pour ne pas donner à Hadès la satisfaction de le voir supplier.
« Je sais qu'il s'y est pris un peu fort, je ne te corrigerai donc pas cette fois. Mais sache bien que c'est la dernière fois que tu fais quelque chose comme ça sans me demander. Compris ?! » Le Djinn ne sursaute même pas lorsque l'autre hausse la voix, menaçant, il ne répond que par un simple hochement de tête affirmatif, signalant qu'il a bien saisi le message. Il ne promet rien parce qu'il ne fait pas de serment qu'il ne peut être sûr de tenir et, aujourd'hui, quelque chose en lui s'est cassé dans ses principes de belle obéissance. Il ne le dira pas, préférant se taire alors qu'il le laisse s'éloigner, mais la prochaine fois, c'est sans doute Hadès qui le regrettera... | |
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