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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Mar 3 Nov - 18:07 |
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| participation inopinée fortement souhaitée, venez tous , enfin ceux qui auront envie quoi XD
Ce matin là n'avait rien eu d'exceptionnel pour Marla Grey. Elle avait bien dormi malgré qu'elle eut regagner son lit un peu tard, suffisamment tard pour éviter l'agaçante conversation de ses camarades de chambre. Elle avait ouvert les yeux juste après que la préfète soit descendue, et avait profiter de la chambre pendant cinq minutes. Elle avait même eu le temps de repenser à ce que lui avait dit Ezechkiel dans la salle de bain des préfets et s'était levée avant que les elfes de maison ne passe. Elle avait pris sa douche. Puisqu'on était dimanche, inutile de se presser vraiment. Marla n'était pas le genre longue à se mettre en route le matin mais pour autant elle évitait de courir entre sa douche, son petit déjeuner quand il n'y avait pas cours. Qui allait le lui reprocher après tout. Et puis elle aimait bien avoir ces moments à elle aussi. En descendant les escaliers, elle jeta un coup d'oeil sur le parc. Il faisait lourd et sombre comme toujours depuis quelques temps. Encore une journée où le soleil ne s'extirperait de la masse nuage qu'un court instant, vers le soir peut-être. Marla n'était pas le genre de personne qui vont vous dire en ayant à peine jeter un coup d'oeil par la fenêtre "il va pleuvoir dans dix-huit heure et quatorze minute, trente et une seconde". Un temps maussade ou un temps radieux lui était égale si c'était pour passer la journée enfermé dans le château, cours obligent. Elle ne prêta pas attention à Jimmy Thompson quand elle le croisa au premier, ni à Saphira O'Scott quand elle arriva en bas de l'escalier. Si elle l'avait fait, elle aurait tout de suite remarqué qu'il se passait quelque chose mais comme elle restait absorbée dans ses pensées, elle n'avait rien remarqué. Il y avait comme les mêmes bavardages que d'habitude dans la grande salle qui attendait les portes grande ouverte, petits déjeuners sur les tables, ciel artificiel encore plongé dans sa nuit bleue. Elle jeta un regard à la table des Serdaigles pour rejoindre Ezechkiel mais ne le vit pas. Il devait avoir ses préoccupations à lui, pour Marla, la seule préoccupation était le petit déjeuner et peut-être jeter un coup d'oeil dans le journal pour s'occuper et ne pas avoir à faire la conversation avec l'un ou l'autre de ses voisins azur et bronze. Malheureusement Jimmy Thompson fit main basse sur la Gazette tout juste comme Marla tendait la main pour la prendre. La jeune Grey lui jeta un mauvais regard mais, peu disposée à déjà s'attirer les ennuis, elle se contenta de tremper les lèvres dans sa tasse de chocolat et de savourer cette première gorgée brûlante. Ce n'est qu'après un petit instant qu'elle remarqua que la Gazette ne revenait pas et que sa voisine d'en face n'arrêtait pas de la fixait avec une expression assez indéfinissable. D'ordinaire Marla différenciait parfaitement bien les regards haineux, les pétrifiés de peu, des méfiants et des moqueurs. Mais là ce n'était même pas ça c'était... A quoi bon. Après tout si cette fille se complaisait dans cet air idiot ce n'était pas le problème de Marla qui se fichait totalement de ce qu'on pouvait penser d'elle (à moins que ça ne vienne de quelque personne qui avait sa confiance et son intérêt, lesquels avaient déjà trop des doigts d'une main pour être comptés). Elle se leva pour aller récupérer un journal. En se faisant levant en plein milieu du déjeuner elle avait attiré encore quelques autres regard bizarre et indéfinissable dont celui des quatre Thompson évidemment mais pas seulement. La jeune fille leva un sourcil, jeta un regard circulaire mais après tout ce n'était pas comme si un silence de mort c'était abattu sur la salle quand elle s'était levée. Les discussions allaient bon train et hormis pour ces quelques hurluberlus qui la dévisageaient (et même si elle avait horreur de ça) elle n'allait pas en faire un drame. Peut-être que Lilith avait inventé une nouvelle sanction pour un élève et avait du moins de coup (encore une fois) assassiné un des quatre sabliers. Ce n'était pas ça qui empêcherait Marla de dormir ce soir en tout cas.
Marla- Tu as fini avec le journal Thompson? Billy- Euuh non je viens juste de le commencer...
Mais bien sûr...
Marla - Okay...',grinça-t-elle visiblement agacée.
Elle se dirigea vers un autre journal mais là aussi on lui dit qu'on était en train de le lire. Pas de problème Marla irait se servir chez les Serpentards qui étaient, par bien des aspects, beaucoup moins puérils que les autres selon les situations. Elle savait que là bas son nom n'allait pas lui attirer d'ennuis. Soit parce qu'elle s'adresserait à des adeptes de magie noir, soit parce qu'elle s'adresse aux lèches bottes de sa tante. Mais, contre toute attente, les Serpentards firent d'abord mine de ne pas l'avoir vu venir puis on l'envoya voir ailleurs, presque poliment.
Marla - Pr...
Inutile le professeur d'étude des moldus était passé devant elle comme si prendre son déjeuner avait constituer une obligation officielle, la Gazette du Sorcier serrée dans sa main comme si c'était la sienne à lui. Le genre de caprice dont il avait passé l'âge. Il lui adressa un espèce de sourire et se carapata littéralement à la table des professeurs. Etait-elle en plein délire paranoïaque ou tout le monde se liguait pour ne jamais lui refiler la Gazette d'aujourd'hui?
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Keith WhiteleySORCIER.► décédé.
► MESSAGES : 236 Sam 14 Nov - 12:58 |
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| Les évènements du 31 Octobre n'avait pas plus remué Keith que ça. Cela devait sans doute faire parti de ces évènements dont le Vatican leur avait parlé et pour lesquels ils avaient précisément été envoyés en Angleterre. En revanche, le gros titre de la gazette de ce matin là avait quelque chose d'assez choquant même pour lui. Il était habitué à entendre les pires horreurs sortir de la bouche d'un peu tout le monde mais ça lui faisait tout de même quelque chose de lire en gros titre qu'une mère, quelle qu'elle soit, puisse projeter de telles horreurs sur son propre enfant. Dans ce genre de situation, il se demandait si Matthias n'avait pas raison quand il se gardait dangereusement de se trouver en situation de procréer alors que lui Keith y voyait presque un commandement de Dieu sinon la nature simple de l'homme. Pourtant, tout libre penseur qu'il pouvait être à l'heure du petit déjeuner, la lecture de l'article d'Agyness Voltz lui fit froid dans le dos et il se surprit à penser que certaines personnes ne devraient définitivement pas procréer. Cassandre Grey faisait partie de ces certaines personnes.
Il porta le café noir à ses lèvres et comme beaucoup d'autre, leva le nez quand Grey, la fille, entra dans la grande salle. Ce n'était pas tant qu'elle eut fait une entrée particulièrement remarquable mais étant données les circonstances, on ne pouvait que la remarquer. Keith n'aimait pas particulièrement Marla. Il ne la connaissait pas plus que ça et il s'en fichait, pour autant il ne reportait pas sur elle l'inimitié qu'il entretenait pour Ezechkiel Scylence, semble-t-il son indissociable binôme. Le Serpentard jeta un regard circulaire aux autres élèves et reposa son regard sur le journal tandis qu'à côté de lui, Jimmy Thompson comparait la photo de Cassandre Grey à Marla Grey en chair et en os avec un sourire satisfait sur les lèvres. Il n'y avait pourtant rien de drôle à la situation mais le préfet s'abstint de tout commentaire quand à la conduite de son voisin. Ce n'est que lorsque la Serdaigle se dirigea vers leur table que Keith se dit qu'il allait peut-être falloir envisager de l'envoyer chier avec la finesse détestable du Serpentard qu'il était mais pour une fois, pour son propre bien. Personne n'aimerait lire ce genre de chose dans le journal le matin. On pouvait presque concevoir de ne pas s'entendre avec ses parents mais de là à alimenter malgré soi le désir meurtrier d'une mère à moitié folle il y avait des limites. Keith lui même n'avait jamais connu sa mère mais il doutait qu'elle eut été un pareil monstre.
Keith - Qu'est-ce que tu veux Grey? On est en train de déjeuner et je ne crois pas qu'il reste de la place pour toi ici...', siffla-t-il d'une voix sourde et lente à souhait.
Quelques éclats de rires moqueurs appuyèrent le ton cassant du préfet de Serpentard. Parmi ceux-là celuid e Greg Kelso, le plus crétin d'entre tous.
Kelso - Tu cherches une vipère pour te voler dans les plumes Grey? Tu attaques fort je trouve, moi ça me plaît bien tu veux t'assoir sur mes genoux?
C'était plus qu'il n'en fallait pour rebuter n'importe qui, Keith ne put s'empêcher de sourire à la contribution de Kelso qui allait agir comme un répulsif instantané. Grey ne s'adresserait plus à eux pour le journal maintenant. Restait encore deux autres tables cela dit...
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Dim 15 Nov - 3:56 |
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| Une belle matinée... Une très belle même. Réveillée par un hibou lui apportant et le journal et une beuglante de son père, Une beuglante qui, somme toute , lui fout le moral aux cieux, sans vouloir insulter les anges of course. Une beuglante pleine d'un rire qui aurait fait se cacher les étudiants dans tout les coins.
Donc, c'est un prof au sourire inquiétant qui s'avance dans la grande salle, faisant s'écarter les élèves sur son chemin aussi sûrement que la mer Morte s'est jadis écartée devant Moïse. Pour souligner sa bonne humeur et faire causer sur son excentricité de prof de métamorphose, elle arbore ses splendides prunelles rougeoyantes ainsi que ses deux cicatrices aujourd'hui. Après tout, pourquoi pas? Il y en a que la chute d'Azkaban réjouit même si ils n'y sont (du moins, ne peuvent en toute logique pas y avoir été.) Non, elle n'a pas lu le journal encore. Elle attend d'être devant son tartare de boeuf et son thé pour déplier le précieux document.
Elle n a omis de porter ses fringues de prof ce matin. A moins que ca ne soit sa facon de fêter encore plus avant. C'est une Elthiriel en jeans et en tunique aux couleurs heurtant la rétine qi se profile derrière les étudiants, derrière la table de serpentard en fait alors que Marla Grey essaie de demander le journal. Et les réparties ne lui plaisent pas du tout.
Qu'est-ce que tu veux Grey? On est en train de déjeuner et je ne crois pas qu'il reste de la place pour toi ici... siffla une voix sourde et lente à souhait.
Quelques éclats de rires moqueurs appuyèrent le ton cassant du préfet de Serpentard. Parmi ceux-là celui de Greg Kelso, le plus crétin d'entre tous.
Tu cherches une vipère pour te voler dans les plumes Grey? Tu attaques fort je trouve, moi ça me plaît bien tu veux t'assoir sur mes genoux?
Ah? Moi j'aimerais bien une vipère pour me voler dans les plumes. Ca me permettrait de lui faire nettoyer les saloperies du dernier cours qui rampent encore dans tout les coins de mon étage. Parce que ca mange bien les trylobites les vipères non? Susurre la voix chaude rauque, sexie et impitoyable de la jeune prof. Un sourire mauvais mis en relief par les cicatrices et les prunelles. Oui elle se sent de bonne humeur. D'une bonne humeur archi et méga chiante pour les élèves. Elle prend une mine pensive et moqueuse. Je crois que ca lui foutrait plus une indigestion qu'autre chose. Lâche les volatiles, serpent, tu risque plus de te casser les crocs. Et si tu ne veux pas perdre des points, surveille ton langage. Je ne suis ni patiente ni magnanime. Et tu va m'impressionner en montrant ta délicatesse. TU va gentiment demander à Miss Grey ce qu'elle désire.
Une alliée pour la serdaigle? Disons que les circonstances ont bien servi Marla. | |
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Mer 18 Nov - 21:52 |
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Kheeva CallaghanHUNTER. ► membre du staff
► MESSAGES : 233 Mer 18 Nov - 22:08 |
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| Elles n'avaient pas dormit. Une fois de plus, les deux jumelles s'étaient retournées sans cesse, sans parvenir à trouver le sommeil. Il faut dire qu'être rongée par un sentiment d'angoisse et de culpabilité permanent n'aidait en rien à affronter les cauchemars qui, semblait-il, en profitaient pour ressurgir. Même pour des lycans, la fatigue se faisaient cruellement sentir après quelques jours sans dormir. D'ordinaire enjouées, sinon sociables, les deux garde-chasses semblaient s'être transformées, hagardes, les yeux rougis d'avoir pleurer aussi bien que de manquer de sommeil, elles faisaient plus figure d'épaves que de professeurs depuis cette fameuse nuit là. La nuit du 31 Octobre. Si seulement elles avaient été plus prudentes, plus rapides... Kheeva se leva avec l'impression d'avoir la nausée, une impression qui ne la quittait plus. Elles l'avaient abandonné... Elle avait honte. Pour la première fois de sa vie peut être, la lycanne avait honte de ce qu'elle avait aider à faire. Alors qu'il les avait protégées, elles l'avaient abandonné... Ces gens, méritaient d'être enfermés, ils n'étaient pas là par hasard, méritaient-ils pour autant de croupir dans un endroit pareil ? Non, peut être pas. Alors qu'est ce qui clochait chez elle ? Lheena se décida à se lever dans son dos, vivant reflet d'elle même. Elles l'avaient laissé... et il s'était fait prendre... L'une comme l'autre, elles partageaient ce sentiment. Par leur faute !
Rasant les murs, elles arrivèrent dans la salle commune par la porte du fond, l'air aussi perdu que d'habitude, répondant par un vague signe de tête aux salutations des autres professeurs déjà présent. Qu'est-ce qu'elles faisaient là, déjà ? Ah oui... c'était l'heure du petit déjeuner... manger... l'idée ne les atteignit même pas. Plus rien ne semblait les attendre depuis quelques jours en réalité. L'odeur de la nourriture leur donnaient envie de vomir. Les discutions des gens autour d'elles semblaient sans intérêt, même les quelques piques acerbes qu'avait tentée Phyllis ne produisaient aucun effet. Elles restaient drapées dans leur tristesse en se laissant déperir lentement et sûrement. Lheena tourna son regard vide alentour, il y avait dans la salle quelque chose d'inhabituel sans qu'elle n'arrive à mettre le doigt dessus. Le silence peut être ? A l'autre bout de la salle elle apperçut la petite Grey qui venait d'entrer. Elle la regarda un instant avec une vague pointe de compassion mêlée de culpabilité à son égard pour avoir contribuer à la liberté de son oncle, vite éttoufée par le souvenir de Jake, immobilisé à terre, pendant qu'elle cherchait à échapper à l'étreinte de Vitaly qui l'entrainait ailleurs. Avant de remarqué que Kheeva s'était figée, le nez sur le journal où Cassandre Grey semblait prendre un malin plaisir à lui rire au nez. Cette garce ! Les jumelles ouvrirent les yeux soudainement sur la scène qui se déroulait, Marla perdue au milieu d'une foule de gens qui la regardait avec un mélange de pitié et de dégout, de condescandence aussi. Des chuchotements partout sur cet article et sur elle. Et le choc alors qu'elle venait de se figer en pâlissant à vue d'oeil, un journal dans la main. Sans s'en rendre compte, les deux jumelles s'étaient levées brusquement, renversant leurs chaises et se dirigeait droit sur Marla. Elles n'aviaent qu'une idée en tête, la faire sortir de là le plus vite possible. Ces regards là, elles les avaient affrontées déjà, les louveteaux de la meute sont comme tout les enfants du monde, impitoyable entre eux, au pire cruels, et avec sa réaction Marla venait de donner le signal de la curée.
Pas assez rapide. Une fois de plus. Avant qu'elle n'ait pu l'atteindre, quelqu'un venait de lui jeter un rat au visage, provoquant le rire des serpentards. Marla vira du blanc au rouge, les jumelles se précipitèrent, rivant son regard empli de haine pure sur la nouvelle professeur de métamorphose, elle leva son bras, elles l'avaient presque rejointe, le sortilège fusa, terrible.
Endoloris!
Les jumelles se stoppèrent, presque choquées, comme le reste des élèves qui reculèrent soudainement sous les couinnements de douleurs affolés du malheureux rat qui se crispa sur une dernière convulsion sans plus réagir. Se reprennant immédiatement, les jumelles levèrent leur propre baguette, sans plus s'arrêter.
Evanesco. Accio baguette.
Elles se tenaient devant elle, disparue la chape de tristesse qui les enveloppaient, les deux Staniera encadrait la jeune fille, le regard neutre. Kheeva rangea dans sa poche la baguette de la serdaigle, il fallait faire sortir Marla de la pièce, avant que les autres ne reprennent leurs esprits. Lheena se tourna vers elle, baguette le long du corps pointée vers le sol.
Marla...
La lycanne semblait avoir reprit vie un peu, le son de sa voix calme et doux, contrastait bizarrement avec son apparence. Les yeux rouges et cernés, le visage émacié, la jeune femme tenait davantage du cadavre ambulant que du professeur. | |
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mer 18 Nov - 22:15 |
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| Notons qu'Elthiriel n'a pas lu le journal encore. Aussi à voir la gamine se décomposer avant de lui jeter un regard haineux, elle déplie sa propre copie avant de survoler les pages. Ah, ca se comprend. Des mères infanticides elle connait. Vous croyez qu'elle tient une de ses cicatrice de ou?
Le rat qui vole, elle le voit du coin de l'oeil, c'est encore ce crétin de Carniero. Aussi bête qu'un bouc, décidément, il ne fallait pas un grand talent pour le métamorphoser celui là.
Et pendant que Marla est en train de faire sa démonstration d'un endoloris particulièrement réussit, le journal de la prof de méta s'abat avec violence en arrière du crâne du garcon, avant qu'elle ne le chope par l'oreille. Lui, un grand gaillard de 1 mètre 80.
Je te tranche les couilles que t'a pas gros malin si tu n'obéit pas.
Lui susurre t'elle à l'oreille en un grondement de mauvais augure. Notant du coin de l'oeil les garde chasse s'occuper de Marla. D'un mouvement de tête Elthiriel désigne la porte avant de rebrousser chemin d'un pas altier, vif, obligeant sa victime à trottiner inconfortablement derrière elle. L'incandescent des prunelles luit de facon fort songeuse.
Fait à savoir, Elthiriel n'est pas altruiste de nature. Mais cette situation lui rappelle de mauvais souvenirs. Passage dans le Hall, où elle attend les deux lycanes et Marla Pendant que Carniero geint en se tortillant pitoyablement.
Ecoute moi bien tête de lard... Pour réparer tes torts, tu va être à la disposition de la donzelle pendant un mois. Oui, un mois mon mignon! Préfère tu que je te transforme en rat que que je laisse entrainer ses endoloris sur ta sale gueule? Et si j'entends le moindre ragot méchant à son sujet, si elle a la moindre égratignure, je t'en tiendrai personnellement responsable.
Elle le baisse à son niveau, le regarde droit dans les yeux.
Capiche? | |
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Abaddon M. Van HellsingPROFESSEUR de sortilège. ► Dr de Serd. & Adjointe
► MESSAGES : 181 Sam 21 Nov - 16:59 |
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| Eurydice était là, le regard perdu devant son rat qui se tortillait sur le sol, mort. Pourquoi? Pourquoi avait-il fallut que ce... ce.. cet impardonnable touche son rat, à elle, et pas à un autre? Elle était pourtant si tranquille dans son coin. Elle parlait avec Ebony, et tout était si calme, si... normal... et Grey qui venait de tuer son rat. Les cheveux d'Eurydice virèrent soudainement au noir obsidien. Il n'y avait rien. Il n'y avait plus rien que le sang de son rat sur ses mains, qui les tâchaient, qui marquaient... qui... Elle renifla et essuya avec sa main pleine de sang sa joue. Si... pourquoi Carniero a jeté son rat sur cette... cette... Eurydice renifle, éclate en sanglot.
« Mademoiselle Sinfull, je vous demanderais de vous reculer un peu, s'il vous plaît. »
Le rat venait de disparaître et Sinfull se retira, emmenée par Ebony jusqu'aux dortoirs sans aucun doute. Le professeur se retourna, le visage imperturbable. Il n'était ni choqué, ni émut. Il ne prendrait pas en pitié une gamine qui était détesté par sa mère, mais il ne lui reprocherait rien. Lui même avait eut envie de tuer ses propres parents, sans que cela n'ait jamais lieu, car c'était ça, l'humanité, le commun des mortels. Croire que tout était permis. Abaddon n'était pas humain. Il avait depuis longtemps oublié l'option qui lui donnait tout droit sur les autres. Ses gants sur les mains, il avança calmement vers le petit groupe. Son regard ne quitte par Carniero et le professeur de métamorphose. Il change de direction et la suit, calme, d'un calme que trop froid. Abaddon est comme un homme qui cache la tempête en lui. Ses yeux verts sont tâchés de noir. Derrière lui, les deux lycannes le suivent. C'est bien. Avec Marla. C'est vide autour d'eux. Ils ne sont qu'entre eux. Abaddon pose son regard de plus en plus noir sur Ethiriel.
« Écoute moi bien tête de lard... Pour réparer tes torts, tu va être à la disposition de la donzelle pendant un mois. Oui, un mois mon mignon! Préfère tu que je te transforme en rat que que je laisse entrainer ses endoloris sur ta sale gueule? Et si j'entends le moindre ragot méchant à son sujet, si elle a la moindre égratignure, je t'en tiendrai personnellement responsable. Capiche » « Mademoiselle Sampiero, vous n'avez pas tous les droits ici, et ma patience a des limites. »
La voix d'Abaddon est froide, glaciale. C'est comme un coup de fouet. Il s'approche d'elle et lui arrache littéralement le gamin, sans un mot, et le repose sur le sol. Les mains d'Abaddon sont froides.
« Monsieur Carniero, vous montez tout de suite dans le bureau du directeur. Si vous n'y êtes pas dans cinq minutes, je vous ferais renvoyer d'ici, et je sais combien vos parents tiennent à ce que vous devenez un bureaucrate. »
Abaddon a un sourire froid et moqueur, et le gamin déguerpit en courant. Il se retourna vers Ethiriel, mais ne dit rien. Il n'y a rien à dire. Il repose son regard sur les lycanthropes et surtout sur Marla. Il n'est pas gêné. Imperturbable. C'est le mot. Le legilimens peut bien comprendre la haine de Marla, mais il ne conçoit pas les impardonnables.
« Nous allons devoir nous rendre dans le bureau du directeur. Je ne pense pas que cet incident sera sans conséquence... » Abaddon ne cille pas. « Je pense même que cela ira jusqu'aux tribunaux. Un impardonnable dans Poudlard... ce n'était pas très intelligent, mademoiselle Grey. Je m'attendais à mieux de votre part. »
Le professeur Van Hellsing est droit, quasiment étriqué. Ses cheveux tombent sur ses yeux. Il est froid. | |
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InvitéInvité
Sam 21 Nov - 20:31 |
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| Ouh.... c'est la fête là... un petit attroupement dans la Grande Salle et moi voilà attirée comme un papillon par une flamme. Faut avouer que je ne compte pas laisser échapper un énième moyen de me faire passer pour folle. Alors c'est pour ça que je me dirige vers le groupe d'un pas dansant et avec le sourire naïf qu'il faut, je vous prie. Et je note aisément que l'ambiance est au drame. C'est pas la présence du freluquet glacial qui lui sert de confrère qui va aider. Mais en revanche, la présence d'Elthiriel suppose un moment infiniment drôle qui me tend les bras.
Et je ne résiste pas le moins du monde. Je me pointe, kidnappe le journal qui semble être à l'origine de ce regroupement des mains d'Elthi et avant de me plonger dans la lecture de ce que je connais déjà, je lui dédie un sourire amusé. Et je m'occupe pendant que le parangon de l'iceberg nous sort une diatribe digne des pires loghorées. Non mais sans rire, diable qu'il est ennuyant en se prenant pour le centre du monde et de la création. Il me fait penser à Sylence... Je suis prête à mettre ma main à couper qu'ils s'entendent bien. Enfin...
Bon parlons du déclencheur. Les mots aimables d'une mère qui adore visiblement son enfant. Personellement, cela me fait ni chaud ni froid. J'ai pas connu ma mère et mon père alors bon l'amour parental ou filial, c'est des conneries. De toute manière, l'Amour c'est de la merde, ca rend les gens cons et rien que la réaction de la gamine le prouve. Oui, ta mère ne t'aime pas et alors... Putin, montre lui que t'en a rien à battre de cette conne... Bon, je froisse le papier et soupire.
-Bon ça va, y'a pas mort d'Homme non plus. Pas la peine de lui donner plus peur que ça, c'est inutile et au moins aussi cruel que ce qu'elle vient de faire. Après tout, ce n'est pas vous qui venez d'entendre dire par votre mère qu'elle préfèrerait vous voir manger par des rats. Alors oui, le directeur et les conséquences. L'impardonnable au tribunal, dans le sens où elle est sous la responsabilité de son directeur de maison, du directeur et des préfets... Pas la peine que je vous fasse un tableau, n'est ce pas?
Je m'écarte et m'approche de la pauvre Cassie... L'est choupinette cette petite. J'ajoute après m'être penchée pour lui faire face, mes prunelles plantées dans les siennes.
-Et puis, il sera bien trop aisé de plaider le déséquilibre émotionnel. Ce n'est qu'une enfant qui découvre que sa mère ne l'aime pas et qui ne comprends pas le mal qu'elle a fait... Non?
En réalité, je suis loin d'être dupe. Mais bon, on va pas se priver de quelqu'un d'aussi intéressant pour permettre à un handicapé émotionnel d'avoir son seul orgasme de la journée. Oui oui, il joue à monsieur le froid incarné. Bah tiens... Moi je joue à la folle... Quid du rôle le plus crédible.
Du coin de l'oeil, je vois Elthi renchérir avec un sourire aussi innocent qu'une vipère prête à mordre. L'est marrante elle.
-Au moins, moi je pense à sa sécurité en lui désignant un protecteur... Parce qu'au rythme ou ca va, Miss ne passera pas la journée sur ses deux jambes. Qu'est ce qu'un endoloris sur un animal à côté d'une vie humaine ?
Je retiens un rire amusé. Bah oui tiens, la réponse est logique. Mais moi la situation me faire rire. Surtout quand on sait quel est le prix que donne la Phénix aux Humains... Bah comme quoi, toute règle avait son exception... | |
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Abaddon M. Van HellsingPROFESSEUR de sortilège. ► Dr de Serd. & Adjointe
► MESSAGES : 181 Sam 21 Nov - 21:18 |
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| Abaddon était un être alchimique. Chaque veine, chaque pulsion de son coeur... il n'avait rien d'humain, pourtant il devait en jouer le rôle. C'était sans doute le plus difficile, en réalité. Avoir des sentiments. Il n'en avait jamais vraiment eut. Il avait un fils, c'est vrai, il avait donc aimé... mais il l'avait laissé partir, sans un mot. C'était sans doute un manque, un vide quelque part, un vide dont Abaddon n'avait lui même pas conscience. Mais il ne jouait pas de rôle. Elijared n'était pas folle, elle était même plutôt bien consciente de ce qu'elle était, et Abaddon le savait pertinemment, aussi il ne la traitait pas comme une enfant, mais avec autant de rudesse qu'il le faisait pour tous. Il pouvait être très aimable, comme il pouvait être mordant.
« Bon ça va, y'a pas mort d'Homme non plus. Pas la peine de lui donner plus peur que ça, c'est inutile et au moins aussi cruel que ce qu'elle vient de faire. Après tout, ce n'est pas vous qui venez d'entendre dire par votre mère qu'elle préfèrerait vous voir manger par des rats. Alors oui, le directeur et les conséquences. L'impardonnable au tribunal, dans le sens où elle est sous la responsabilité de son directeur de maison, du directeur et des préfets... Pas la peine que je vous fasse un tableau, n'est ce pas? » « Elle aura dix sept ans dans peu de temps. Elle sera responsable. »
Abaddon n'aime pas cela. Il n'aime pas ce ton qu'elle prends avec lui. Il fronce un peu les sourcils. Il ne faudrait pas l'énerver... un tout petit peu, et elle pourrait bien y passer aussi facilement qu'un serpent gobe une souris.
« Et puis, il sera bien trop aisé de plaider le déséquilibre émotionnel. Ce n'est qu'une enfant qui découvre que sa mère ne l'aime pas et qui ne comprends pas le mal qu'elle a fait... Non? » « C'est loin d'être une raison. Si c'est un impardonnable, c'est justement car on ne peut pas le pardonner... »
Logique implacable, autant que lui.
« Au moins, moi je pense à sa sécurité en lui désignant un protecteur... Parce qu'au rythme ou ca va, Miss ne passera pas la journée sur ses deux jambes. Qu'est ce qu'un endoloris sur un animal à côté d'une vie humaine ? » « Ce n'est pas sa sécurité qui est en danger, mais celle des autres. Une vie animale vaut autant qu'une vie humaine. » Le regard du professeur se fait incisif sur le professeur de métamorphose. « Vous devriez le savoir mieux que quiconque... »
...car vous n'êtes pas humaine. Il a un regard froid puis reporte son attention sur la jeune Grey. Il soupire doucement et ses épaules s'affaissent. Son aura n'en ait pas pour autant moins puissante, loin de là. Il tends doucement sa main vers elle.
« Vous devriez me suivre, mademoiselle Grey. Le directeur en a sans doute fini avec monsieur Carniero. »
Il est d'un calme olympien, pas froid, mais calme.
« Nous monterons ensemble, et j'appellerais ensuite madame votre tante, pour en discuter. Si jamais il y a un procès, vous aurez peu de chance d'être retenue comme étant une criminelle... mais cela ne sera pas sans conséquence, vous le comprendrez aisément. »
Il parle comme à une enfant, car pour la première fois avec Grey, il la voit humaine, alors il parle comme si elle l'était. | |
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Sam 21 Nov - 22:45 |
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| Tout c'était passé si vite et pourtant... n'allez pas croire que c'était le simple fait de l'émotion, que Marla Grey n'avait pas eu pleinement conscience de ce qu'elle faisait en trucidant ce rat sans la moindre once de regret et même là, entre les professeurs, éloignée des autres élèves, elle ne concevait aucune espèce de remords à ce qu'elle venait de faire. Même voir la tête aile de corbeau de Sinfull passer devant eux, même voir la peine qu'elle avait pu faire à cette pauvre fille qui n'avait rien fait. Ca ne la touchait pas. Pas le moins du monde. Elle apprécia le réflexe des soeurs Staniera de l'avoir écartée de tout ce monde. Trop monde. Il y avait toujours eu trop de monde dans la grande salle pour Marla Grey. En revanche se voir dépossédée de sa baguette, et ce bien qu'elle n'y opposa aucune résistance, ne la fit guère sourire et déjà sous cette trame de cheveux noir de jais, se mûrissait un plan pour ne pas rester si sans défense entre tous.
Professeur Sampiero - Ecoute moi bien tête de lard...', Marla regardait attentivement ce qui allait suivre, toujours grouillante de cette haine noire à l'encontre de la prof de Métamorphose. Elle la méprisait pour le mépris dont elle avait fait preuve, mais bientôt, Marla le savait, elle ne serait plus rien que le petit homoncule pédagogisant qu'elle avait toujours été à ses yeux, elle aurait oublié. Elle oubliait toujours, mieux valait oublier,' Pour réparer tes torts, tu va être à la disposition de la donzelle pendant un mois. Oui, un mois mon mignon! Préfère tu que je te transforme en rat que que je laisse entrainer ses endoloris sur ta sale gueule? Et si j'entends le moindre ragot méchant à son sujet, si elle a la moindre égratignure, je t'en tiendrai personnellement responsable.
Marla se raidit sur place. Que croyait-elle faire? La bleu et bronze sentit les prémisses de l'angoisse la suffoquer, elle n'arrivait pas rétablir le calme en elle et se voir affubler de Carniero pendant tout un mois entier n'arrangerait rien bien au contraire. Marla ne supportait pas les autres. Le seul fait d'être entourée de quatre personnes armés alors qu'elle avait été dépossédée de sa baguette par les gardes chasse, la mettait dans un état d'anxiété proche de l'agonie, et son teint habituellement pâlot mais blanc, ne quittait plus ce gris terreux. Elle détestait Sampiero à cet instant, elle détestait peut-être plus que cela, à la vérité. Il n'y avait personne au monde qu'elle eu pu tolérer d'avoir près d'elle constamment (attendu qu'Ezechkiel Scylence se situait quelque part entre Marla elle même et "les Autres" et que Lilith Grey à la toute frontière de l'altérité, encore dans le cercle de ce quelque chose comme, l'intimité, mais plus loin que Scylence). L'un d'eux en mourrait et ce serait très certainement Grey car elle n'avait pas la baguette facile bien qu'elle frappa toujours très fort quand on la poussait dans ces derniers retranchements, comme là.
Professeur Van Hellsing - « Mademoiselle Sampiero, vous n'avez pas tous les droits ici, et ma patience a des limites. »
La voix du directeur de Serpentard la fit sursauter. Une personne de plus. Le fallait-il vraiment? Mais très vite la froideur de l'homme la sécurisa. Elle se fixait sur cela comme cherchant à recréer ce quelque chose qu'il y avait dans la présence d'Ezechkiel et qui savait tout de suite éteindre la strangulation de l'angoisse. Mais ce quelque chose là était unique et trop indéfini pour qu'elle puisse le retrouver dans Abaddon Van Hellsing. Pourtant...
Professeur Van Hellsing - « Nous allons devoir nous rendre dans le bureau du directeur. Je ne pense pas que cet incident sera sans conséquence... Je pense même que cela ira jusqu'aux tribunaux. Un impardonnable dans Poudlard... ce n'était pas très intelligent, mademoiselle Grey. Je m'attendais à mieux de votre part. »
Elle ne répondit pas. Cela dit, il lui parlait comme Lilith aurait pu le faire. Et où était-elle d'ailleurs Lilith? D'ordinaire, Marla était toujours assurée de la trouver quand elle avait besoin d'elle, il suffisait de tourner le regard pour s'apercevoir qu'elle était là, juste à côté. Marla avait parfaitement conscience que son impardonnable tout comme son nom allait la mener droit au magenmagot. Pour moins que ça on envoyer des sorciers de premier cycle devant la justice magique alors quelle raison aurait-on eu d'épargner une Grey quand pour une fois on pouvait la coincer en flagrant délis de magie noire? Aucune. Elle le savait. Elle n'en concevait aucune espèce de peine et toujours pas de regret. Un autre professeur s'avance. Les doigts de Marla se crispent contre les paumes blanches de ses mains. Elle se rapproche imperceptiblement du directeur de Serpentard, qu'il l'emmène et vite. Elle veut se retrouver dans le bureau du directeur qui n'est surpeuplé que d'objets étranges et de tableau à qui, Dieu merci, il ne manque qu'un peu d'humanité. Tout lui sera préférable à la petite troupe qui s'amasse autour d'elle et débat des questions qui n'ont même pas lieu d'être. Il n'y a que les faits qui compte. Pourquoi les interroger?
Professeur Kjeldsen -Bon ça va, y'a pas mort d'Homme non plus. Pas la peine de lui donner plus peur que ça, c'est inutile et au moins aussi cruel que ce qu'elle vient de faire. Après tout, ce n'est pas vous qui venez d'entendre dire par votre mère qu'elle préfèrerait vous voir manger par des rats. Alors oui, le directeur et les conséquences. L'impardonnable au tribunal, dans le sens où elle est sous la responsabilité de son directeur de maison, du directeur et des préfets... Pas la peine que je vous fasse un tableau, n'est ce pas?
Où voulait-elle en venir? Marla s'écarte, un peu trop vivement peut-être. Son coeur se crispe à voir le professeur de Défense Contre les Forces du Mal l'approcher. Pourquoi la regarde-t-elle ainsi? Les trop grands yeux verts de Grey dardent méchamment, défie l'autre d'approcher mais elle ne dit mot. Elle la regarde se pencher vers elle comme l'on fait à une enfant mais Marla n'est pas une enfant, l'a-t-elle jamais vraiment été? Elle recule encore d'un pas, juste pour sentir que derrière elle, c'est le professeur Van Hellsing qui lui barre malgré lui toute retraite. Elle ne peut pas fuir cette sorcière et si elle ne peut pas la fuir...
Professeur Kjeldsen - Et puis, il sera bien trop aisé de plaider le déséquilibre émotionnel. Ce n'est qu'une enfant qui découvre que sa mère ne l'aime pas et qui ne comprends pas le mal qu'elle a fait... Non? Professeur Van Hellsing - « C'est loin d'être une raison. Si c'est un impardonnable, c'est justement car on ne peut pas le pardonner... »
On ne peut pas le pardonner effectivement. Marla le sait. Et d'ailleurs puisqu'elle a franchi le pas, elle n'a sait qu'elle ne pourra plus aller plus loin quoiqu'elle face. L'amour de sa mère? En est-il seulement question? Est-ce que cette imbécile de prof s'est entendu parler? Qui peut parler d'amour et de Cassandre Grey dans une même phrase? C'est être vraiment dupe ou complètement stupide que d'avoir pu penser que Marla puisse avoir été déçue par l'Amour de sa mère. Elle n'avait même jamais conçu qu'une telle chose puisse exister. Quand a n'avoir pas conscience? Pourquoi questionner encore ces sujets? Marla n'entend plus rien. Elle n'est plus qu'une boule d'angoisse et si elle ne réagit pas elle va suffoquer véritablement, si elle franchit cette limite, elle n'aurait plus de rempart contre les autres. Savez vous ce que c'est que l'Angoisse? La véritable angoisse maladive, celle qui dépense la simple peur? L'angoisse de savoir qu'il faut vous calmer tout de suite ou laisser cette saloperie vous gagner et vous dévorer littéralement? Alors c'est ça l'angoisse, celle qui se génère elle même à vous rendre fou. Et finalement vous angoissez à la seule idée d'angoisser et de vous rendre plus anxieux. Finement dit. C'est là que le bas blesse. Et là le comble de l'absurde:
Professeur Sampiero - « Au moins, moi je pense à sa sécurité en lui désignant un protecteur... Parce qu'au rythme ou ca va, Miss ne passera pas la journée sur ses deux jambes. Qu'est ce qu'un endoloris sur un animal à côté d'une vie humaine ? »
Une main se pose sur son épaule, on lui souffle des excuses malhonnêtes, mal sentis. C'est Carniero qui est de retour. Marla n'écoute pas. Elle lui prend sa baguette. Elle est si vive. L'objet se retrouve sous la gorge du professeur Kjeldsen, s'enfonçant doucement contre sa peau chaude et blanche, sans encore faire vraiment mal.
Marla - Croyez vous vraiment que je ne sache pas ce que je fais professeur? Vous ne croyez pas vraiment que je pourrais pleurer sur l'amour d'une femme comme Cassandre Grey, qui n'est même pas une mère, n'est-ce pas? Et si c'était le cas, si ça m'avait à ce point aveuglé ce ne serait pas le rat qui aurait pris cet endoloris, vous pouvez en être sûre, presque aussi sûre que ce n'est pas le seul impardonnable que je connaisse... j'en connais un de bien moins douloureux... plus efficace...', sa voix sifflait mais elle était si étonnamment posée...,' ne cherchez pas votre baguette, reculez, laissez moi juste respirer ou cette fois je pourrais bien ne vraiment pas être tenue responsable de mon prochain impardonnable. Je suis sujette à des... crises d'angoisses, un genre d'agoraphobie qui n'en est pas une...
Ce qui faisait peut-être le plus peur à cette instant chez Marla Grey, outre cet Avada Kedavra qui lui pendait aux lèvres, c'était ce calme presque tendre, simplement factuel et explicatif et toujours pas de regret. Pas la moindre violence ou colère dans son ton, elle exprimait simplement son besoin de les voir tous reculer d'un pas au moins... et elle avait aussi étrangement besoin de silence, qu'on reste calme autour d'elle. Étrange.
« Nous monterons ensemble, et j'appellerais ensuite madame votre tante, pour en discuter. Si jamais il y a un procès, vous aurez peu de chance d'être retenue comme étant une criminelle... mais cela ne sera pas sans conséquence, vous le comprendrez aisément. » Lilith- Marla!
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InvitéInvité
Lun 23 Nov - 14:22 |
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| Le temps était menaçant. Un ciel lourd et gris noir pesait sur le parc de Poudlard et pourtant cela n'avait pas dérangé le professeur de botanique dans ses projets. Levée aux aurores pour cueillir les cloches de l'aconit tue-loup à destination du professeur de potion, Lady Lilith Grey avait ensuite vaqué à toutes sortes d'occupations qu'elle ne laissait ni aux griffeuilles ni aux morlocks car c'était quelqu'un de très minutieux. Ensuite le professeur O'Maclagen l'avait rejointe comme de droit, puisque c'était le jour qu'elles avait fixé ensemble pour rafraîchir les serres et par la même occasion la réserve à potion qu'avait consitituée le professeur Bizbee et les quelques plantes dont le directeur de Serpentard pouvait éventuellement avoir besoin pour des activités qui ne regardent que lui, Lilith et le directeur de l'école:
Phyllis- Des étamines d'asphodèles? Abaddon aurait-il à craindre de quelques morts vivants?
La jolie blonde avait un sourire charmant car c'était exactement ce qu'était Phyllis O'Maclagen, une jeune femme charmante à tous égards, polie, très connaisseuse de sa matière à ce point que s'en était surprenant. Lilith lui rendit son sourire mais ne l'éclaira pas plus. Elle n'avait pas besoin de savoir ça. Passa une petite heure, Phyllis la quitta et Lilith continua ses activités de botaniste confirmée. Elle finit tout de même par regarder l'heure, huit heure et demie ou presque, et s'étonnant de ne voir ni Kirill ni Ana venir la voir avant d'aller prendre leur déjeuner, elle quitta ses gants plein de terre dévoilant des mains d'une rare blancheur pour se rendre elle même dans la grande salle. Mais ce n'est pas le manque cruel de politesse de ses enfants qui la fit accélérer le pas mais plutôt une drôle d'effervescence dans l'air, quelque chose qui ne s'expliquait pas vraiment. Lilith Grey hâta le pas, attachant ses longs cheveux noirs en un chignon élégant avant de passer les grandes portes de l'entrée. Et là, au milieu du hall, ses yeux trop clairs se posèrent sur un petit attroupement dont Marla était le centre. Sa nièce tenant le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, une baguette enfoncée sous la gorge. Une baguette qui n'était celle de Marla d'ailleurs. Lady Grey sentit instinctivement la tension de ce qui se jouer en Marla, elle la connaissait si bien...
Lilith - Marla! Qu'est-ce qui se passe ici?
Elle jeta un vague regard à un exemplaire de la Gazette qu'elle n'avait pas encore lu et qui se trouvait chiffonné au sol. Le seul visage de sa soeur grimaçant en première page suffit à donner à la sous directrice un avant goût de ce qui pouvait bien avoir conduit à cette situation. Sans prendre pour elle les mises en garde de sa nièce, elle s'approcha et lui posa la main sur l'épaule d'un geste plus protecteur qu'autre chose. Petit à petit elle lui fit baisser sa garde, reprenant la baguette des mains de Marla avec une douceur toute maternelle, comme on aurait fait pour apprivoiser un animal apeuré. La tension se relâcha alors. Lilith laissa Marla passer derrière elle, avant qu'elle ne la pousse très doucement vers Abaddon car elle n'aurait confié Marla et toutes ses complexités à personne d'autre. Marla avait toujours eu besoin de froideur et de tempérance, c'était ce qu'elle recherchait avant tout chez les autres. C'était ce qu'elle trouvait sans doute chez le petit fils de Rufus, un jeune charmant aux yeux de Lilith mais pas moins compliqué que sa petite nièce.
Lilith- A qui est cette baguette?', son ton était froid et presque dictatorial.
C'était elle qui faisait autorité en attendant le directeur. Elle tendit la baguette de sorte qu'on puisse la récupérer mais avant qu'elle n'ait pu en ajouter guère plus, on vit le directeur descendre le grand escalier accompagné d'un auror, sans doute arrivé par poudre de cheminette directement depuis le ministère. Le regard d'acier de Grey tomba sur Marla. L'une et l'autre avait autant de détermination. Si le ministère se déplaçait en personne ce n'était pas moins que pour un impardonnable. Sans quoi il se serait contentait d'envoyé une chouette. Lilith ne semblait pas fâchée, elle avait seulement cette froideur polaire toute naturelle chez elle, faisant signe à Abaddon et Marla, elle s'engagea dans la direction des deux hommes, s'écartant du groupe.
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InvitéInvité
Lun 23 Nov - 14:47 |
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| Si l'on se déplaçait en personne chez les jeunes sorciers de premier cycle pour les divers usages abusifs de la magie qu'on connait et dont on ne se lasse pas, vous vous doutez bien qu'un impardonnable n'aurait su passer inaperçu... Mélian fit donc une entrée toute inopinée dans le bureau même du directeur de Poudlard. Il était alors avec un élève et c'est avec un sourire sincère que Rufus Scylence redressa son dos perclus de rhumatismes pour venir serrer la main d'un garçon qu'il avait connu quelques temps après qu'il fut sorti de la promotion de Beauxbâtons. Un excellent auror ce Mélian, quoique son parcours fut quelque peu chaotique:
Mélian - Monsieur le Directeur, pardonnez mon manque de politesse mais il y a eu... Scylence - ...infraction la loi édit numéro 32 sur les sortilèges que les sorciers de premier cycle ne sont pas autorisés a utiliser et au code pénal des sortilèges bannissant toute utilisation des trois impardonnables...
Le vieil homme avait l'air lasse.
Mélian - Je viens chercher Marla Cassandra Grey monsieur. Scylence - Une brave gamine Marla. Tu n'as qu'à nous devancer mon garçon', prescrivit-il à l'intention de Carniero. Mélian - Monsieur ce n'est pas de gaité de coeur mais le Ministère ne peut pas le laisser passer. Scylence - Surtout pas n'est-ce pas... pour une fois que le Magenmagot peut avoir un Grey a se mettre sous la dent il faut que ce soit la plus inoffensive des quatre. Enfin, je suppose que ce n'est que justice...', il parlait plus pour lui même qu'autre chose aussi l'auror ne répondit pas se contentant de passer devant comme on lui ouvrait la porte.
Puis ils descendirent les escaliers pour se retrouver directement au deuxième étage, puis descendre encore un peu jusqu'au hall, ou un petit attroupement c'était formé... Mélian avisa directement une gamine qui était tout le portrait craché de Cassandre Grey, après qui il avait déjà passé pas mal de temps à courir pou toujours la voir lui rire au nez avant de lui filer entre les doigts. Et certes c'était agaçant mais peut-être pas au point de compenser en traitant Marla Grey comme on aurait traité sa mère. La gamine était sous la bonne garde du directeur de Serpentard que l'auror avait déjà eu l'occasion de voir en diverses occasions...
Mélian - Vous êtes Marla Grey je présume...
On aurait presque dit que la phrase s'adressait plus à Abaddon qu'autre chose. Comme si l'auror ne s'attendait pas à ce que Grey réponde d'elle même. Quand à Lilith Grey, ce n'était pas le genre de personne qu'en tant qu'auror il pouvait considérer comme référent fiable.
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Lun 23 Nov - 18:02 |
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| - Croyez vous vraiment que je ne sache pas ce que je fais professeur? Vous ne croyez pas vraiment que je pourrais pleurer sur l'amour d'une femme comme Cassandre Grey, qui n'est même pas une mère, n'est-ce pas? Et si c'était le cas, si ça m'avait à ce point aveuglé ce ne serait pas le rat qui aurait pris cet endoloris, vous pouvez en être sûre, presque aussi sûre que ce n'est pas le seul impardonnable que je connaisse... j'en connais un de bien moins douloureux... plus efficace...', sa voix sifflait mais elle était si étonnamment posée...,' ne cherchez pas votre baguette, reculez, laissez moi juste respirer ou cette fois je pourrais bien ne vraiment pas être tenue responsable de mon prochain impardonnable. Je suis sujette à des... crises d'angoisses, un genre d'agoraphobie qui n'en est pas une...Dans les prunelles d'Elthiriel se lit une fiertée. Oui mesdames et messieurs elle est fière de la donzelle. Et si en théorie elle lui assignait Carniero pour la protéger, en pratique, elle lui assignait le colon pour que Marla puisse se venger. Mais ca , personne ne le sait. Elle n'a même pas réfléchit à la situation d'un quart de seconde. T'a juste a buter Cassandre avant que ca ne soit l'inverse. Réplique la prof de méta avec une neutralité surprenante, comme si elle lui disait que l'herbe est verte. Et fort et clair pour que tout le monde l'entende, sans honte ni remord. Pour Elthiriel, Marla est un prédateur, un assassin. Elle se démarque du troupeau. Pour Abaddon, s'il se donne la peine de tâter dans sa tête, il n'y a qu'une fiertée avec une pointe d'admiration, du respect et de la compréhension à revendre. Le tout saupoudré d'une pointe d'amusement. Et de ce fait, même si Marla menace Elijared, celle que tous savent qu'Elthiriel tolère. Des femmes de la trempe de Marla il y en a peu. On sait se reconnaitre, on s'entraide et on ne brime pas nos libertés. Telle est la doctrine qu'elle a appris et mise en pratique parmis la lie de la société Londonienne. Et, Après tout, qu'elle est la vie d'une humaine non? Et voila que ca déboule, Lilith et cie... ayant dégagé un petit couteau à cran d'arrêt, La Phoenix se cure les ongles, apparamment blasée. Vous êtes Marla Grey je présume...Elle jette un oeil au représentant du ministère, commencant à faire jouer sa lame avec els doigts agiles, les faisant passer de l'un à l'autre à une vitesse ahurissante. Les prunelles rouges flamboient sauvagement. Qu'il ose seulement lui toucher un cheveu ou la foutre en cage... Il finit en méchoui! Abaddon peut entendre la pensée comme si elle l'avait dit à haute voix. Un léger grondement sauvage accompagne la pensée. Digne du plus rebelle des voyous, Elthiriel se tient nonchalament appuyée au mur, un sourire baveux aux lèvres. Il y a juste le legilimens pour découvrir que la catastrophe est imminente. Habituellement quand il gravite, elle chante une comptine, masi elle a omis de le faire (non elle n'est pas occlumens, mais ca gêne la chose ) Le rouge, aussi coupant que sa lame, passe sur Elijared et sur Abaddon pour se poser sur le gus. Qu'il ose, voir... | |
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Kheeva CallaghanHUNTER. ► membre du staff
► MESSAGES : 233 Lun 23 Nov - 18:31 |
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| Bon... et maintenant ? Les jumelles se lassent déjà de cette petite réunion où chacun fait ses menaces et ses suppositions erronées. C'est tellement... humain. Comme si mettre un mobile sur un enchaînement logique d'évènements incontrôlables et imprévus pouvait en quelque sorte leur donner un sens. Ridicule. Lheena se tenait campée aux côté de la petite Grey avec l'air d'un chien de garde, qui tira un sourire à sa sœur, sourire qui se fana bien vite en voyant qui s'approchait. Si la présence de la colérique Sampiero faisait froncer les sourcils des deux lycannes, celle du rocher imperturbable qu'était Van Hellsing les rassérénaient un peu, surtout au vu de la manière dont il géra la folle furieuse. A croire qu'une journée sans menacer quelqu'un devait être, pour elle, une journée gâchée. Le pompon fut l'arrivée inopinée de cette cinglée de Kjeldsen. L'une comme l'autre, les Staniera l'appréciait encore moins qu'une certaine pimbêche blonde amatrice de décoction, si tant est que ce fut possible. Quelque chose chez cette femme sonnait faux. A la rentrée, quelqu'un avait soufflé qu'engager des lycanthropes, c'était faire entrer le loup dans la bergerie... les jumelles partageaient cet avis... sans être d'accord sur l'identité du loup.
Et puis, il sera bien trop aisé de plaider le déséquilibre émotionnel. Ce n'est qu'une enfant qui découvre que sa mère ne l'aime pas et qui ne comprends pas le mal qu'elle a fait... Non? C'est loin d'être une raison. Si c'est un impardonnable, c'est justement car on ne peut pas le pardonner...
Lheena semblait consternée par l'analyse de Kjeldsen alors que Kheeva se retenait à grand peine d'éclater d'un rire lugubre et méprisant. Comment pouvait-on arriver à sortir ce genre d'âneries ridicules sans même se rendre compte du manque de cohérence de son raisonnement ? D'un point de vue lupin, le seul amour possible entre Grey et sa mère était celui d'une tombe, d'un point de vue plus personnel encore et par expérience, elles finiraient par s'entretuer à un moment ou un autre.
Soudainement Marla se saisit de la baguette de Camiero sous le nez d'une Lheena trop éberluée par les propos tenus pour réagir suffisamment vite avant que la jeune sorcière ne menace Kjeldsen en lui collant la pointe de la baguette sous la gorge. Aïe.
Marla - Croyez vous vraiment que je ne sache pas ce que je fais professeur? Vous ne croyez pas vraiment que je pourrais pleurer sur l'amour d'une femme comme Cassandre Grey, qui n'est même pas une mère, n'est-ce pas? Et si c'était le cas, si ça m'avait à ce point aveuglé ce ne serait pas le rat qui aurait pris cet endoloris, vous pouvez en être sûre, presque aussi sûre que ce n'est pas le seul impardonnable que je connaisse... j'en connais un de bien moins douloureux... plus efficace.. ne cherchez pas votre baguette, reculez, laissez moi juste respirer ou cette fois je pourrais bien ne vraiment pas être tenue responsable de mon prochain impardonnable. Je suis sujette à des... crises d'angoisses, un genre d'agoraphobie qui n'en est pas une...
L'arrivée inopinée de Lilith Grey rajouta un peu d'agitation bienvenue, le temps pour Kheeva de prendre sa décision, de la mettre en pratique sous la forme d'un informulé, de la regretter aussitôt et de se dire qu'il était trop tard maintenant. Lheena allait lui arracher la tête...
Marla! Qu'est-ce qui se passe ici?
Elle jeta un vague regard à un exemplaire de la Gazette qu'elle n'avait pas encore lu et qui se trouvait chiffonné au sol. Comme elle seule aurait pu le faire, elle s'approcha et lui posa la main sur l'épaule d'un geste plus protecteur qu'autre chose. Petit à petit elle lui fit baisser sa garde, reprenant la baguette des mains de Marla avec une douceur toute maternelle, une douceur surprenante quand on connait Lilith. La tension se relâcha alors. Lilith pousse très doucement sa nièce vers Abaddon, Lheena s'écartant enfin en faisant réintégrer sa baguette dans sa poche.
A qui est cette baguette ? A Camiero. J'avais pris hum... l'initiative de conserver la baguette de votre nièce mais il semble qu'elle dispose de ressource... surprenante.
Sans rien ajouter la lycanthrope tendit la baguette en question à Lilith, baguette qui venait juste de se voir effacée la signature magique du dernier sortilège lancé. Un geste idiot qui couterait cher à la jeune femme. Dans l'escalier se dessinait la silhouette facilement reconnaissable du directeur, Rufus Scylence, accompagné par celle d'un inconnu. Si rapide ? Lheena soupira tristement.
Vous êtes Marla Grey je présume... | |
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Abaddon M. Van HellsingPROFESSEUR de sortilège. ► Dr de Serd. & Adjointe
► MESSAGES : 181 Dim 6 Déc - 4:27 |
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| « T'a juste a buter Cassandre avant que ca ne soit l'inverse. » « Si elle meurt en faisant cela, je vous réduis en chair à pâté, mademoiselle Sampiero. Et ce, au sens propre du terme. »
Et il en avait les moyens. Un seul mouvement de la main et le monde entier pouvait se refermer sur cette femme, aussi détestable soit-elle, que l'alchimiste ne pouvait pas supporter. D'autant plus qu'elle était agaçante avec son petit air de chatte éffarouchée. Encore une de celles qui n'ont pas leur place ici, et qui ne sont bons qu'à dire les choses, sans jamais les faire. Tuer Cassandre Grey. La bonne blague. Lester, encore... mais Cassandre. Il roula des yeux avant de se tourner, toujours proche de Marla – comme si c'était elle qui avait eut ne serais-ce que besoin d'être protéger – et posa son regard sur Lilith qui descendait. Elle ne semblait d'ailleurs pas très en forme. Logique. L'alchimiste et son calme olympien ne cillèrent pas. Calme.
« A qui est cette baguette ? » « A Camiero. J'avais pris hum... l'initiative de conserver la baguette de votre nièce mais il semble qu'elle dispose de ressource... surprenante. »
Abaddon regarde la jeune fille, si petite, si minuscule face à lui. Abaddon pose son regard sur elle et le premier qui s'avance risquerait de fortement le payer – au prix le plus cher du marché. L'alchimiste est calme, d'un calme froid même. Son regard fixe la silhouette qui s'avance, dans les escaliers. Mélian. Croisé sur le champ de bataille. Dommage qu'ils se retrouvent à nouveau, ici, pour cette funeste occasion. Il a du respect pour l'animagus, aussi il fait un signe de tête, juste un signe de tête. Pas la peine d'oser la révérence qui ne fait qu'affliger et ridiculiser.
« Vous êtes Marla Grey je présume... » « Marla Cassandra Grey. »
Abaddon avait rectifié la chose sans même le vouloir. C'était un automatisme. Comme lorsqu'il disait Ezechkiel Eden Scylence. C'était quasiment... automatique. Cependant, son esprit divaguant s'arrêta sur une pensée et il arqua un sourcil.
« Au premier mouvement je vous arrache les membres, mademoiselle S... » « Personne ici ne fera rien sans que je ne le décide. Surtout pas vous, Sampiero. »
La voix grave du directeur résonna, forte et puissante. Les professeurs entouraient Marla Cassandra Grey, et le directeur, Rufus Scylence, venait à peine d'apparaître, descendant les dernières marches avec une lenteur excessive, non pas du à son âge, mais peut être au fait qu'il ne venait pas ici de son plein grès. Il posa tout d'abord son regard sur Lilith, puis sur Abaddon, ses deux plus proches collaborateurs, puis sur les jumelles lycanes, et ensuite sur les deux dernières femmes, Elijared et la fameuse professeur de Métamorphose. Rufus Scylence, le visage marqué par la fatigue, posa finalement son regard sur la jeune sorcière qui se tenait à côté de l'alchimiste, et il eut un pincement au coeur. Si jeune... et pas mauvaise pour un sou.
« MARLA! »
Ezechkiel venait de bousculer Lheena et Kheeva sans aucunes excuses pour se planter devant la jeune Serdaigle, et fronça les sourcils :
« T'es conne ou t'en fais exprès? T'aurais pas pu lui jeter un Avada? Non mais sincèrement! Un endoloris! En plus à un rat! Tant qu'à finir à Azkaban, t'aurais du régler son compte à cette vieille folle ou m'attendre, je sais pas moi... m'attendre! »
Ezechkiel et son art de tout chambouler. Il releva la tête et croisa le regard persistant – et ennuyé – de Van Hellsing, mais ne tiqua pas. Il n'avait pas peur de lui. Abaddon pouvait le neutraliser, mais il n'avait pas peur de lui, comme il n'avait peur de personne ici. Il n'y avait qu'un sentiment qui dominait en lui : la colère. Elle aurait quand même pu l'attendre, ou...merde!
« Ezechkiel. » La voix de l'aïeux tonna, et Ezechkiel se retourna, haussant un sourcil. « N'aggrave pas son cas, et... tais-toi. » Il soupira et regarda Mélian finalement. « Quand se tiendra l'audience? »
Ezechkiel fronça les sourcils. Il savait qu'il allait la perdre, et ça, ce n'était pas question. | |
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Dim 6 Déc - 21:13 |
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| Professeur Sampiero - « T'a juste a buter Cassandre avant que ca ne soit l'inverse. »
La toute petit bout d'être humain, si un tant soit peu humain il y avait mais en cherchant bien..., regardait le professeur Sampiero d'un air à la limite du méprisant.
Marla - C'est exactement ce que je ferais si j'étais Cassandre. Ca vous aura peut-être échappé professeur.
Sous entendu, la petite bleu et bronze ne supportait pas qu'on la compare à sa "chère" mère. Ce n'était pas tant qu'elle avait honte de quoique ce soit. Elle était la fille de Cassandre Grey, c'était un fait voilà tout. Mais elle n'était pas Cassandre, chose que bon nombre de personne avait tendance à oublier. Cela, elle ne l'ajouta pas, sans doute déjà trop occuper à éloigner toutes les diverses formes d'angoisse qu'elle pouvait ressentir à ce moment là. A la remarque du Professeur Van Hellsing concernant son éventuelle matricide, Marla s'apaisa un peu, reportant ses yeux serpentides sur cet homme qui lui portait de l'intérêt sans qu'elle n'ait rien fait de particulier pour le mériter. Elle ne le comprenait pas mais elle l'apprécier. Il lui rendit ce regard avant qu'ils ne dévient tous les deux sur la silhouette qui descendait les marche au côté du directeur. Marla jeta un regard à Lilith qui lui posa une main glacé sur l'épaule. Et c'était agréablement rassurant malgré ce qui était en train de lui tomber dessus. Elle avait parfaitement conscience de ce qu'étaient ces deux hommes qui descendaient et du pourquoi ils le faisaient. Elle ne tremblait même pas.
Auror - « Vous êtes Marla Grey je présume... » Professeur Van Hellsing - « Marla Cassandra Grey. » Marla - « Marla Cassandra Grey. »
Marla eut un drôle de sourire. Qui pouvait savoir ce que ça voulait dire que cette mimique de Grey alors qu'on lui demandait son identité par pure formalité. Elle ressemblait tellement à sa mère qu'on aurait pas pu s'y tromper. Elle brava le regard du directeur sans ciller. Finalement elle ne l'inviterait sûrement pas lui et son neveu à passer noël chez les Greys. Le ridicule de l'hypothèse la fit marrer intérieurement, surtout de s'imaginer exposer l'idée à Ezechkiel. Enfin, elle doutait qu'Azkaban donne des permissions de Noël à ses détenus. A la limite, penser à tout cela lui faisait oublié un peu l'attroupement suffocatoire autour d'elle.
Ezechkiel - « MARLA! »
Elle se retourna assez vivement vers cette voix familière. Elle eut un petit sourire sur sa figure pâle en le voyant pousser les autres pour se faire une place, lui ménageant presque de fait un peu d'air pur. Il n'avait pas vraiment l'air content, mais ça elle l'aurait su même avant de le voir si son angoisse des autres lui avait laissé cinq minute pour s'imaginer la tête d'Ezechkiel, son acolyte de toujours:
Ezechkiel - « T'es conne ou t'en fais exprès? T'aurais pas pu lui jeter un Avada? Non mais sincèrement! Un endoloris! En plus à un rat! Tant qu'à finir à Azkaban, t'aurais du régler son compte à cette vieille folle ou m'attendre, je sais pas moi... m'attendre! » Marla - Désolée.', fit-elle d'un ton parfaitement posé et tranquille.
Désolée? Suréaliste. Comment pouvait-elle se contenter de quelque chose d'aussi banal que ce "désolée". L'Auror leva un sourcil devant l'apparente insensibilité de la petite Grey. Il ne savait pas trop comment prendre son attitude. Etait-elle toujours comme ça? Ce désolée ce n'était pas un désolé de remords profond, c'était une simple remarque comme, je crois que tu viens de me marcher sur le pied, désolée. Ou, désolée vas y passe, ou encore plein d'autres désolés à usages multiples tellement conversationnels qu'ils n'avaient rien de désolé. Elle n'était pas désolée, ce qu'elle disait là à Ezechkiel c'était plutôt, merci d'être là, ou, j'ai cru que tu n'arriverai jamais. Mais qui allait comprendre ça en dehors de l'intéressé? Marla pinça très légèrement les lèvres, une autre façon de dire désolé chez le commun des mortels, une autre façon de dire qu'il lui manquerait sans doute sa grande ombre filiforme et ronchonne quand elle serait là où on l'envoyait. La perspective de n'avoir même plus le Serdaigle à côté d'elle ne faisait pas partie du domaine de ce qu'elle savait se représenter. Ca ne s'expliquait pas. Il avait toujours été à côté d'elle quand elle tournait la tête ou derrière la porte devant laquelle elle attendait, question de rhétorique ou presque. Comment en serait-il autrement. Pourtant les minutes qui défilaient semblaient indiquer que cela serait sous peu. Elle n'essayait même pas de se le figurer, sentant l'hideuse crise d'angoisse montrer à nouveau son visage.
Directeur Scylence - « Ezechkiel. N'aggrave pas son cas, et... tais-toi. Quand se tiendra l'audience? » Mélian - Dans deux jours. Mais vous comprendrez que nous allons devoir garder Mademoiselle Grey au Ministère sous surveillance d'ici là. Si vous voulez bien me suivre.', intima l'auror assez froidement.
Marla eut un regard pour Ezechkiel. Elle tendit les mains au sortilège de ligature qui devait la rendre inoffensive et suivit derrière le directeur Scylence, l'auror. Il y avait comme un étrange silence, pesant, alors qu'elle semblait si sagement résignée.
Derrière eux, le professeur Grey interpellait le professeur Butterfly, lui confiant sans doute la garde de l'école. Puis elle revint en direction des escaliers et s'arrêta après quelques marches pour se retourner vers Ezechkiel:
Professeur Grey - Eh bien, nous n'allons pas vous attendre toute la journée Monsieur Scylence.
L'auror se retournait pour la regarder comme il n'avait pas prévu de ramener le tout Poudlard avec lui, mais le regard froid de la directrice de Poufsouffle lui coupa tout envie de commentaire, après tout s'il voulait venir qu'il fasse.
Mélian - Quatre personnes pour vous accompagner, Marla Grey, vous semblez être quelqu'un d'apprécié.', Marla ne put qu'étouffer un genre de rire sardonique à cette phrase...jamais de ma carrière je n'aurais vu ça.
Il ouvrit la porte du bureau du directeur, et passa le dernier par la cheminée qui devait les emmener directement au Ministère où l'affaire serait jugé deux jours plus tard donc...
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