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 Set me free, just put your hands on me.

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PROFIL & INFORMATIONS









Mercutio Ravensdale

Mercutio Ravensdale
ETUDIANT. ► 4e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 25
Set me free, just put your hands on me. #Lun 23 Mai - 14:35


    Il ne s'était passé que quelques semaines depuis le fameux bal mondain célébrant la victoire haut la main de Aidev Blake aux nouvelles élections au Ministère de la Magie. Plus que cela, Mercutio et Ophélie y avaient fait la rencontre de leurs fiancés respectifs, un grand événement dans la vie des deux jeunes gens, enfin plus ou moins, puisque ni l'un ni l'autre n'avait montré un réel émoi à l'idée. Si Ophélie avait fini par avouer qu'elle avait trouvé son fiancé, Warren, plutôt mignon et semblant d'un bon genre, Mercutio avait qualifié Liadan de dinde écervelée et inintéressante. Il n'était pas encore prévu que la jeune Midnight vienne habiter au domicile des Ravensdale, par contre, Warren, lui, avait posé ses valises au manoir gallois dès le lendemain de la réception. Ophélie et lui faisaient toutefois encore chambre à part, n'étant pas encore mariés, et, si la jeune fille faisait son possible pour l'éviter, soucieuse de conserver sa part de liberté tant qu'elle la possédait encore, Mercutio lui, avait la fâcheuse manie d'apparaître comme par magie chaque fois que le jeune Hatcher sortait de sa chambre, à croire qu'il le traquait. On avait beau dire de Mercutio qu'il était un piètre chasseur, il y avait des chasses dans lesquelles il excellait. Et la chasse à l'homme en était une. Lors du bal, l'héritier Ravensdale le reconnaissait aisément, il n'avait pas prêté attention à son futur beau-frère, trop attiré par les boucles blondes de Luke Midnight, les journées passées à Ealdwic à le croiser dans les couloirs et les soirées au manoir à l'apercevoir au détour d'une porte avait attisé son intérêt pour cet Anglais aux yeux bleu de glace. Il le regardait en coin quand le jeune homme n'y prêtait pas attention, il détaillait ses gestes et ses manières, ses petites habitudes et ses mimiques et puis, finalement, Mercutio avait décidé un matin que Warren lui plaisait affreusement plus que Liadan et qu'il le voulait. Que le jeune homme soit d'accord ou non, il s'était promis de goûter à cette peau-là et d'y goûter avant qu'Ophélie ne le fasse, si possible, aurait été l'apogée de son plaisir. Ainsi, Ravensdale s'était fendu en sourires, en longs regards équivoques et en avances à peine déguisées ; malheureusement toutes ces tentatives étaient restées lettre morte, Warren ne semblant définitivement pas intéressé. Ou peut-être qu'il était complètement idiot et qu'il n'avait pas compris le message ? Mh, non, c'était peu probable. Il allait savoir être patient et attendre son heure dans l'obscurité, comme tout bon chasseur...

    Un week-end comme un autre au manoir Ravensdale ; Ophélie et Hamnet sont partis de bonne heure pour une petite virée en forêt qui durerait deux jours, quant à leurs parents, ils se perdaient dans d'autres draps, des draps qui n'étaient pas les leurs, comme tous les weekends. Il n'y avait donc que Mercutio et Warren à la demeure familiale, c'était suffisamment rare pour ne pas laisser passer cette occasion d'enfin mettre son plan à exécution. Il attendit que Warren soit descendu dans la cuisine pour prendre un petit-déjeuner et il ferma toutes les portes du manoir à clef, toutes sans exception, ne laissant que la porte de sa propre chambre entrouverte. Il avait tout prévu, tout jusqu'au moindre détail. Il portait un simple pantalon de nuit blanc, en lin, si fin que la lumière du soleil qui filtrait par les rideaux laissait entrapercevoir son boxer noir. Il avait décidé de rester torse nu, pensant ainsi appâter sa proie. Sur son bureau, des croissants, une pâtisserie typiquement française et méconnue des Anglais dont Mercutio s'était entichée lors de son voyage à Paris l'été passé, et une cruche de jus d'orange. Le plan de secours dont il espérait ne pas avoir besoin, parce qu'il fallait reconnaître que s'il devait droguer Warren pour arriver à ses fins, ce serait beaucoup moins drôle. Et pourtant, il n'hésiterait pas une seconde. Aujourd'hui, il serait sien, il l'avait décidé. Il se positionna dos à la porte, le regard perdu par la fenêtre pour ne pas avoir l'air de l'attendre. Ce n'était qu'une question de minutes maintenant, comme le lui confirma quelques secondes plus tard le grincement de la porte de sa chambre s'ouvrant plus largement sur Warren. Mercutio se retourne, jouant les types heureusement surpris de la visite, et ses prunelles marrons glissent sur le corps de Hatcher, le bouffant déjà du regard. « Warren..? Quelle bonne surprise. Je savais que tu finirais par venir me voir... » Il avance vers lui, un sourire sur les lèvres, et tout en lui, chacun de ses gestes et de ses paroles, est une proposition indécente déguisée. Il n'a pas l'habitude de tourner autour du pot, Ravensdale, alors il attrape le poignet du jeune homme et l'attire à l'intérieur. « Entre, sois pas timide... » Et avant qu'il ait eu le temps de répondre quoique ce soit, Mercutio referme déjà la porte de sa chambre, s'appuyant contre, se servant de ses mains dissimulées dans son dos pour tourner la clef à l'intérieur et la laisser glisser dans la poche arrière de son pantalon. « Tu as faim, Warren ? J'ai des croissants, c'est français. A moins que tu ne sois venu pour apaiser une autre faim ? » Il ronronne déjà à mi-voix, ses yeux glissant à nouveau pour apprécier ce qui sera bientôt à lui.









Warren Hatcher

Warren Hatcher


► MESSAGES : 43
Set me free, just put your hands on me. #Mer 22 Juin - 2:43





    Ses yeux s'ouvrirent aussitôt que le ciel commença à se tinter à l'horizon. Il resta allonger sous la couverture chaude qu'on lui avait donné et fixa le plafond. À cette heure-ci, Ophélie devait déjà être loin avec son frère, et ses parents également. En somme il était seul. Enfin, presque, si on oubliait la présence agaçante de Mercutio. Il baissa les yeux, las de tous ces jeux ridicules, et se tourna sur le côté, emportant avec lui le drap et la couverture, s'enroulant un peu plus encore, l'air fatigué. Cela faisait maintenant quelques semaines qu'il était prisonnier de cette maudite maison qu'il détestait plus que la sienne encore, de ses murs suants la luxure à plein nez et la violence également. Au moins, dans sa demeure à lui, il pouvait voir la couleur du papier peint et ne plus avoir à supporter les bois de quelques chevreuils accrochés dans la salle à manger comme « décoration ». Il soupira, se maudissant de regretter l'atmosphère autant froide que morbide que sa famille à celle qu'on lui offrait, et referma les yeux quelques secondes. Son ventre grommela, l'avertissant qu'il n'était pas l'heure de flemmarder mais plutôt de se lever et de faire quelque chose – comme manger.

    Il se redressa, sortit du lit sans le faire et attrapa son jeans de la veille, consciencieusement plié sur une chaise et l'enfila, bouclant sa ceinture de cuir noire sur ses hanches, ni trop bas, ni trop haut, juste parfait. Il attrape une chemise blanche, propre, et la mit également, boutonnant les boutons un à un et ajusta le col. Il jeta un rapide coup d'oeil à la psyché qui attendait dans sa chambre, se jaugea sans vraiment y prêter attention, et sortit de sa chambre en se dirigeant vers la salle à manger. Il posa la main sur la clenche et haussa un sourcil, voyant que ça ne tournait pas... Soit. Il alla aux cuisines, mais là encore, il resta bloqué devant la porte. Il fronça les sourcils, sentant le coup fourré à cent mètres. Mercutio, donc. Il tourna les talons et roula des yeux, se dirigeant vers sa chambre.

    Depuis deux bonnes semaines, le jeune homme était intenable. Sourires, sous-entendus vaseux. Tout ça était à peine supportable pour Warren qui ne supportait pas toutes ses attentions, d'autant plus qu'il détestait tout particulièrement la race homosexuelle, la jugeant à la fois inférieure et dégoûtante. Quel genre d'homme prenne du plaisir à...comme ça? Son père, Duncan Hatcher, lui avait bien appris la leçon, et Sean Blake, pour le peu qu'il l'est entenu déblatérer sur le sujet, semblait lui aussi convaincu que l'homosexualité masculine (l'inverse ne l'intéressait que trop peu à vraie dire) était une aberration, une inhumanité, quelque chose digne des animaux et des êtres inférieurs. Mercutio en faisait forcément partit, puisqu'il n'arrêtait pas d'être... comme ça.

    Warren haussa un sourcil, se retrouvant face au jeune homme fort peu vêtu. Il serra les dents pour ne pas lui hurler dessus et le secouer, trop content de garder son sang-froid devant lui. Ses yeux le détaillèrent rapidement, d'un seul trait, sans même s'attarder, que trop peu intéressé par ses formes. Il n'était pas une fille pour s'intéressait à ses épaules larges et à ses reins forts. Il ne s'intéressait pas non plus à la couleur de ses yeux ou au cambré de ses reins. D'ailleurs, si il avait eut à décrire Mercutio en détails, il aurait sûrement cité un « regard lubrique » et une « taille moyenne » pour toute description. Fallait-il dire que Warren n'avait jamais été poussé sur ce terrain non plus. Frigide comme son père, ou presque.

    « Warren..? Quelle bonne surprise. Je savais que tu finirais par venir me voir... » « Quel... » « Entre, sois pas timide... » Il se laisse tirer mais retire bien vite son poignet d'un coup sec, avançant un peu afin de creuser l'écart entre eux deux. Il n'aime pas tant l'avoir dans le dos alors il se retourne et le fixe, d'un oeil bleu glacial. Il le déteste sur le moment, et ça se voit à la moue dégoûtée qu'il esquive. « ...culot. » Il grince des dents et sa main droite vient sur sa main gauche caresser l'annulaire, en une caresse ridicule pour se calmer lui-même. Il ne veut pas le frapper, mais sait-on jamais ce qui l'attends. Ses yeux jettent quelques regards aux alentours. Petit-déjeûner et lit. Quel piège ridicule. « Tu as faim, Warren ? J'ai des croissants, c'est français. A moins que tu ne sois venu pour apaiser une autre faim ? » « Et quelle autre faim je pourrais apaiser en ta présence, Mercutio? Si ce n'est la faim de ta non-présence, de ta divine absence. »

    Les mots sont acerbes, et Warren ne bouge pas d'un pouce. Pas question de manger ou de boire quoi que ce soit qui ne vienne de ce salaud. Pour finir violer? Non merci. Il n'est pas bête, l'héritier des Hatcher, et il tient à sa vertue. En tant que vierge tout d'abord, mais surtout en tant qu'homme marié. « Tu devrais avoir honte de faire des choses aussi dégueulasses sous ce toit, à ton propre beau-frère, faire ça à ta soeur, » il grimace, agacé par la comédie qui se trame entre eux, agacé par ses deux semaines horribles qu'il a passé « va donc te rhabiller parce que tu me sauteras pas. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais, pauvre taré. Tu ouvres les portes, maintenant. » Et cela va de soit que les derniers mots sont un ordre, et que le ton est d'autant plus sec qu'il est tôt ce matin et que Warren est fatigué et à peine réveillé.











Mercutio Ravensdale

Mercutio Ravensdale
ETUDIANT. ► 4e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 25
Set me free, just put your hands on me. #Sam 2 Juil - 19:28


    « ...culot. » Les prunelles terre-de-sienne de Mercutio captent au vol le geste de Warren, celui de caresser son anneau, et il cille brièvement, esquissant un sourire en coin des plus moqueurs. Le voilà qui, déjà, se raccroche à l'idée de mariage ? Mercutio se retient de pouffer de rire devant ce geste inconscient et, s'il le trouve ridicule au possible il se garde bien de le lui faire savoir. La porte verrouillée, il glisse la clef dans la poche arrière de son jeans, pensant avec un sourire que s'il veut sortir de la chambre, il faudra que Warren vienne la chercher dans son pantalon. « Tu as faim, Warren ? J'ai des croissants, c'est français. A moins que tu ne sois venu pour apaiser une autre faim ? » « Et quelle autre faim je pourrais apaiser en ta présence, Mercutio? Si ce n'est la faim de ta non-présence, de ta divine absence. » Ravensdale s'éloigne un peu de la porte, se rapprochant par là même de lui sans pour autant entrer dans son espace vital, bifurquant vers la table basse et se versant un verre de jus d'orange, le portant à ses lèvres et en avalant quelques gorgées sans quitter son futur beau-frère du regard. Il se doutait bien que le jeune Hatcher ne serait pas une proie facile, c'était, bien entendu, couru d'avance, mais il ne désespérait pas. Si l'acharnement de son père à faire de lui un bon chasseur lui avait appris une chose, c'était bien la patience. Cela prendrait peut-être du temps et des moyens peu orthodoxes mais il finirait par parvenir à son but, comme il l'avait toujours fait jusqu'ici. « Tu devrais avoir honte de faire des choses aussi dégueulasses sous ce toit, à ton propre beau-frère, faire ça à ta soeur, va donc te rhabiller parce que tu me sauteras pas. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais, pauvre taré. Tu ouvres les portes, maintenant. » Mercutio hausse un sourcil moqueur et éclate d'un rire amusé tandis qu'il repose le verre à demi-plein, léchant ses lèvres avant de les essuyer d'un revers de main. « Ne crie pas tout de suite au loup, Warren, je n'ai encore rien fait... » Ses iris le détaillent de façon indécente, visiblement avides d'en avoir plus, son regard le balayant de haut en bas, s'attardant sur ses courbes et sur les traits harmonieux de son visage. Il s'approche de lui, fourbe, passant dans son dos, si proche qu'il l'effleure. « Si tu savais combien de fois on m'a dit ça... Les "non, j't'assure, j'suis pas gay" et les "dégage, tu m'auras jamais", j'en ai entendu plus que je ne saurais les compter. » Il se penche par dessus son épaule, soufflant à son oreille, si proche que ses lèvres touchent presque le lobe de Warren. « Généralement, ça se finit par des "oh oui, Mercutio, plus fort". » Il a un petit rire cristallin tandis qu'il repasse devant le jeune homme, un sourire moqueur sur les lèvres.

    Il recule de quelques pas, se plaçant savamment dans la lumière pour que celle-ci mette en valeur les formes et les muscles de son torse, puis il sort la clef de sa poche et la tient entre deux doigts, pour que Warren la voit bien. « Serrure enchantée, il n'y a que cette clef qui peut l'ouvrir et si tu la veux... » Il a un sourire éloquent et un haussement de sourcils évocateur tandis qu'il remet la clé dans sa poche avant, bien au fond. « ...faudra venir la chercher. » Il ronronne, sentant son piège se refermer sur le jeune Anglais, même s'il sait que cela ne sera pas aussi facile que ça en a l'air et que Warren a sans doute plus d'un tour dans son sac, mais qu'importe, il est tout disposé à jouer puisqu'il sait qu'à la fin, il est celui qui gagnera la partie. Il esquisse une moue mutine et absolument agaçante quand on y réfléchit bien et, brusquement, franchit les quelques pas de distance qui le séparent de l'objet de sa convoitise, une convoitise dévorante et brûlante car il n'a pas pu l'assouvir et c'est sans aucun doute ce qui rend Warren encore plus désirable à ses yeux. Sa main droite glisse sur la nuque du jeune homme, le tenant fermement, tandis que déjà ses lèvres se retroussent en un sourire carnassier. « J'ai pas envie de perdre mon temps et de toute façon, tôt ou tard, je finirais par t'avoir, alors serre les dents et ferme les yeux si tu veux, mais laisse-toi faire, ça m'épargnera des efforts inutiles. » Ses doigts s'agrippent encore davantage à sa nuque tandis qu'il le rapproche de lui en exerçant une pression, avançant son visage vers le sien, sa bouche se posant déjà sur le menton de Warren en un baiser qui, déjà, indique qu'il ne se contentera pas de ça.










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