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 Le Maitre et son Djinn.

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PROFIL & INFORMATIONS









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
Le Maitre et son Djinn. #Jeu 12 Mai - 19:09


Le Maitre et son Djinn.
feat Isham.



Le soleil s'était levé depuis seulement deux heures, mais Hadès était déjà éveillé. Comme d'habitude, il était le seul dans le dortoir des garçons à être debout, les autres étudiants dormant profondément. Encore en pyjama, assis sur son lit à baldaquin, il essayait d'émerger de cet état semi-comateux dont il était sujet chaque matin. Bercé par le chant des oiseaux, il tenta de ne pas se rendormir en se concentrant de toutes ses forces. Il se leva et alla se rincer le visage, histoire de se rafraîchir les idées. Lorsqu'il commença à y voir plus clair, il se mit à la recherche de vêtements à enfiler. Il tira sa lourde valise et examina le fouillis qu'elle contenait. De cette pile de vêtements jetés sens dessus dessous, le jeune homme extirpa au hasard une chemise blanche, un pantalon à pinces noir, un pull col-v gris et une cape noire fraîchement lavée. Après avoir enfilé tout ses habits, il jeta un coup d'oeil à sa montre gousset : 7 heures 12. Dans un quart d'heure, le petit-déjeuner allait commencer, mieux valait partir dès maintenant.

[...]
La Grande Salle était étrangement vide. Seul une trentaine d'élèves étaient présents et déjeunaient en silence. Comme à son habitude, Hadès alla rejoindre l'ancienne table des Serpentards et s'asseya près de deux autres étudiants, qui ne lui prêtèrent pas attention. Devant lui, s'étalaient des assiettes de biscottes, Weetabix, baguettes, pains complets ou pains de mie. Une fontaine magique distribuait jus, lait, eau, café, thé ou chocolat, des dizaines de pots de confitures ou de pâte à tartiner étaient disposés sur la table. Il y avait aussi des bols de porridges remplis généreusement, des céréales en tout genre. Devant tant de choix, Hadès se contenta d'un café serré et de quelques biscuits secs. Il n'avait pas faim. « Hé, Levingston ! T'as fait le devoir d'Histoire de la Magie ? C'était pour aujourd'hui, non ? J’espère que non ! Je l'ai oublié ! » Cette voix lui sembalit familière, Levingston se tourna alors vers son voisin de droite. C'était Harold McAfee, un ancien Serdaigle qui, comme lui, faisait parti des Sang-pur. Un gentil garçon, certes un peu simple d’esprit mais toujours disposer à aider. Hadès prit le temps d'avaler ce qu'il avait dans la bouche avant de lui répondre. « Oui, je l'ai terminé hier soir. C'est pour demain, apparemment, tu as de la chance. Tant pis, au moins en ce qui me concernen je n'aurais pas à le faire après. » Son interlocuteur sembla étonné. Il le remercia de cette information et prit congé de son camarade. Ainsi, Hadès termina tranquillement son repas, suffisament à l'avance pour se permettre de prendre son temps. Lorsqu'il termina, il quitta la table sans un mot pour se rendre dans les couloirs.

[...]
7 heures 45, plus qu'une heure et quart avant le début des cours. Largement le temps de se promenner dehors où, vu la température extérieure, dans les couloirs.Il aimait errer seul entre les murs de Poudlard, pour réflechir ou tout simplement faire passer le temps. Il regardait ainsi les peintures accrochées aux murs, cherchait des passages secrets. C'était devenu un véritable explorateur. Ainsi, Hadès se mit à les parcourir, seul, les mains dans les poches, en attendant de trouver meilleur occupation. Il monta au second étage, sans vraiment se concentrer sur sa déstination, laissant ses pieds le mener et se dirigea dans les toilettes pour hommes, pour se laver les mains. La pièce était sombre et humide, glauque même. L'echo des canalisations retentissait dans la pièce. Il faisait froid. Hadès acciona un des robinets et commença à se savonner les mains. « Qui est là ? Montrez-vous ? » Il s'était stoppé, après avoir entendu un léger bruit de pas. Qulqu'un d'autre était aux toilettes, chose rare à cette heure-ci. Surpris, il se demanda qui cela pouvait bien être. Un première année matinal ? Un sang-de-bourbe qui cherchait la baguarre ?Baguette à la main, un Lumos murmuré, il scruta devant lui à la recherche d'un intru. Lorsqu'il vu où était cette personne, il fronca les sourcils. L'inconnu avança dans la pénombre, afin qu'Hadès puisse le reconnaitre. Et en effet, il le reconnu. « Ah, c'est toi. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Ce sont les toilettes pour HOMMES ici, pas pour animaux ou créatures magiques. T'as rien à faire ici à cette heure-ci ! »









Isham El Kahil

Isham El Kahil


► MESSAGES : 56
Le Maitre et son Djinn. #Jeu 12 Mai - 21:03


    "C'est comme ça que ça se passe dans ce pays, alors tu feras ce qu'on te dit et pas autrement". C'était plus ou moins ce que son père lui avait dit quand il lui avait annoncé qu'en tant que Djinn il était désormais considéré comme une créature magique et que, par conséquent, il lui fallait un propriétaire de sang-pur. Isham avait un peu protesté tout de même, principalement parce qu'il avait été élevé au milieu des dunes sahariennes avec l'idée et le sentiment même de liberté et, ce qui le révoltait le plus dans cette notion d'être la "propriété" de quelqu'un, ce n'était pas tant d'appartenir à un autre être humain, mais plutôt cette crainte de ne plus être libre de ses mouvements et de ses pensées. Il avait fait la connaissance de Hadès, son "maître", comme s'il n'avait été qu'un simple animal de compagnie, et bien entendu, son "propriétaire" avait été tout ce qu'il appréhendait : un sang-pur suffisant et prétentieux qui, s'il l'avait royalement ignoré au début, l'avait ensuite joyeusement rabaissé et humilié sitôt qu'il avait été entouré de sa cour. Et, lui, il n'avait rien dit. Dès le début, il avait laissé faire, si bien que c'en était devenu une habitude. Sa seule défense jusque là avait été d'essayer désespérément de l'éviter, chose qu'il avait plutôt bien réussie, même si ce n'était pas vraiment à son honneur puisque les sang-pur et les autres étaient résolument séparés la plupart du temps. Et cela convenait bien à Isham de cette manière. Certes, ils étaient considérés comme des indésirables et des rebuts mais après tout, peu lui importait tant qu'on le laissait rester à Poudlard et qu'il avait la sensation de posséder encore cette pseudo-liberté qui lui tenait tant à coeur.

    Il n'était pas allé déjeuner ce matin-là, essentiellement parce que la "nourriture" servie à leur intention était loin d'être aussi appétissante que celle que devait avoir les privilégiés du château, mais aussi parce qu'il avait envie de parcourir un peu les couloirs déserts, d'être seul un moment et de se rappeler comment était cet endroit... avant. Les mains dans les poches, un sourire heureux sur le visage, Isham déambulait un peu au hasard. Il n'avait pas le droit d'être ici, il s'en doutait bien, mais il considérait qu'on ne pouvait pas le punir alors qu'il ne faisait rien de mal, rien de plus que de marcher. Il entendit un bruit de pas résonner sur les carrelages du couloir du deuxième étage et il se mordit les lèvres, cherchant du regard un endroit où se cacher. Il valait mieux qu'on ne le surprenne pas ici. A court d'idées, il ouvrit la porte des toilettes pour hommes et se planqua dans un des box, collé contre la paroi, attendant que le silence soit revenu pour s'éclipser discrètement. Forcément, c'est dans les toilettes que la personne qui avait interrompu sa banale matinale décida de se rendre, le prenant au piège. Il attendit de longues secondes et ouvrit le box, regardant dans la pièce et fronçant les sourcils en reconnaissant Hadès. Et merde. Il y avait des journées où il se demandait si quelqu'un ne lui avait pas lancé un sort de poisse. Sur la pointe des pieds, il tenta une sortie pendant que Hadès avait le dos tourné mais vraiment, décidément, ce n'était pas son jour de chance... « Qui est là ? Montrez-vous ? » Il s'enfonça dans un coin sombre de la pièce, bien décidé à rester embusqué et à ne pas se montrer. Toutefois, le lumos lancé par Hadès eut tôt fait de ruiner ses projets et de le débusquer ; pris pour pris, autant garder un peu de dignité, alors il soupira, fit volte-face et avança vers Hadès, les mains levées devant lui, comme pour lui montrer que ce n'était que lui. « Ah, c'est toi. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Ce sont les toilettes pour HOMMES ici, pas pour animaux ou créatures magiques. T'as rien à faire ici à cette heure-ci ! » Isham leva ses yeux marrons vers lui et esquissa une grimace contrariée. « Je ne suis pas un... » un quoi au juste ? Un animal ? Ah oui, le débat était toujours le même et il avait déjà été maintes et maintes fois discuté, inutile de revenir dessus alors, ça ne ferait qu'envenimer les choses. « ...laisse tomber. » Il marqua une pause, se mordillant les lèvres, un peu embarrassé d'avoir à lui demander une faveur à lui. « Ecoute, je sais que je n'ai pas le droit d'être là alors... Ne le dis pas, s'il te plaît. Sinon, ils vont m'envoyer dans le quartier de redressement et... » Ses prunelles se plantèrent dans celles de Hadès, attentives.









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
Le Maitre et son Djinn. #Ven 13 Mai - 16:58


Hadès renifla de dégoût. Il avait reconnu Isham, le Djinn des vents libyen que sa famille avait acquérie quelques mois auparavant. C'était un garçon faible et peu bavard, qui ne plaisait pas du tout à notre Levingston. Il essayait de faire des efforts afin de l'ignorer, d'éviter de le rencontrer, mais à chaque fois qu'il le croisait, il ne pouvait s'empecher d'être désagréable avec lui. Il éprouvait une haine sans limite à son égard. Peut-être que cela était dê au fait qu'il était devenu légalement son « propriétaire » et qu'il le considérait donc comme un demi-homme, indigne de son respect. Quoiqu'il en soit, il fut surpris de voir son interlocuteur, au lieu de partir sans un mot, s'approcher doucement de lui. Son visage affichait un sentiment de tristesse et d'abattement. « Ecoute, je sais que je n'ai pas le droit d'être là alors... Ne le dis pas, s'il te plaît. Sinon, ils vont m'envoyer dans le quartier de redressement et... » Hadès leva haut les sourcils, bluffé par l'audace de celui qui lui parlait. Il osait lui demander de le couvrir ? Il ricana et s'approcha de lui. A présent leurs visages étaient si rapprochés qu'il pouvait sentir le souffle du Djinn. Il essaya de prendre un air des plus dédaigneux et rétorqua, la voix lourde de haine : « Tu te fous de moi, l'animal ? Tu veux que moi, je te couvre ? Non mais j'hallucine, t'as le culot de me demander ça ? » Il éclata de rire. Un rire sans joie, un rire méprisant, un rire presque diabolique. Hadès enfonca délibérement la pointe de sa baguette dans le ventre d'Isham. Il voulait lui faire du mal et le fait que le lybien ai osé lui demander de risquer d'être puni pour lui, cela amplifiait cette envie. « Ecoute moi bien. Toi et moi, on est pas à égalité dans la société. Tu seras jamais mon ami ou autre chose du genre. Essaye pas de m'amadouer, je n'ai pas pitié des sous-espèces. La seule chose qui me retient d'appeller tout de suite le concierge, c'est que je ne veux pas perdre de temps avant mon cours de Botanique, surtout pour toi. »

Il se mit à tourner autour d'Isham, sans jamais le quitter des yeux. Les siens pétillaient d'exitation et refletaient en même temps la colère et l'amusement. Il cherchait à lui faire peur, à l'intimider. Son esprit était enveloppé d'un nuage de sadisme, de perversité. Ils voulait se défouler, déverser sa frustration sur quelqu'un. Quelques minutes auparavant, il était reposé et calme, mais la simple vue de cette créature avait éveillée en lui un sentiment de colère. Au bout de trois tours, Levingston s'approcha brusquement de son interlocuteur et lui glissa, d'une voix suave, juste au creux de l'oreille : « Je vais donc te laisser une dernière chance, l'animal. Mais, comme tu le devines, ça ne sera pas gratuit. Même si tu ne rembourse pas ta dette de suite, je n'oublierai pas que tu m'en doit une. Je ne sais pas ce qjue tu me devras je vais y réfléchir. Maintenant, éspèce de sale Sang-de-Bourbe, tu as le choix entre dégager, et te faire serrer par un membre de la Millice. » Il ponctua ses mots par un crachat furtif pile au pieds du lybien, et lui lança un regard aggressif. Il ne rigolait pas, et était prêt à lancer un sort à Isham si celui-ci ne réagissait pas.

Spoiler:









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
Le Maitre et son Djinn. #Ven 13 Mai - 21:48


Spoiler:

Notre jolie professeur de métamorphose est pressée ce matin. Et vu que la toilette des filles est de l'autre côté totalement du château et que la toilette des gars est toujours vide à cette heure ci, Elthiriel décide d'y faire un croche. Et quand même bien qu'elle serait bondée la pièce, la donzelle s'en tape royalement. Juste prétexter une inspection surprise, histoire qu'ils ne fument pas quelques substance illicite et le tour est joué.

Veuillez noter qu'Elthiriel affiche fièrement son statut inhumain et son mépris de la règle du propiétaire. Il va sans dire que personne n'a osé lui demandé qui l'était. Cependant, elle ne se départit plus de son gantelet à griffe et de sa dague à la lame sanglante, fermement fixée à sa cuisse droite tandis que la baguette l'est à la cuisse gauche.

L'ouîe fine de la phoenix percoit la fin de la phrase d'Hadès tandis qu'elle ouvre la porte

Je vais donc te laisser une dernière chance, l'animal. Mais, comme tu le devines, ça ne sera pas gratuit. Même si tu ne rembourse pas ta dette de suite, je n'oublierai pas que tu m'en doit une. Je ne sais pas ce qjue tu me devras je vais y réfléchir. Maintenant, éspèce de sale Sang-de-Bourbe, tu as le choix entre dégager, et te faire serrer par un membre de la Millice.

Et le regard sanglant devient proprement incandescent tandis qu'elle voit le crachat du sang-pur percuter le sol aux pieds du djinn. La prof se fige alors proprement dans le cadrage de porte, coupant toute retraite et fixant le serpentard droit dans les yeux. Le regard réduit à deux minces fentes chauffées à blanc et la bouche pulpeuse en une ligne mauvaise, la cicatrice lui barrant le côté gauche du visage achevant de lui donner l'air dantesque d'une créature des enfers.









Isham El Kahil

Isham El Kahil


► MESSAGES : 56
Le Maitre et son Djinn. #Ven 13 Mai - 21:53


    « Ecoute, je sais que je n'ai pas le droit d'être là alors... Ne le dis pas, s'il te plaît. Sinon, ils vont m'envoyer dans le quartier de redressement et... » Patiemment, Isham attendait sa réaction, persuadé qu'il ne verrait aucun inconvénient à juste se taire. Après tout, il ne lui demandait rien de plus. Hadès se rapprocha de lui, si proche qu'il sentait le souffle du sang-pur sur sa peau, pour autant le jeune Libyen ne recula pas, bien décidé à ne pas se laisser intimider davantage. « Tu te fous de moi, l'animal ? Tu veux que moi, je te couvre ? Non mais j'hallucine, t'as le culot de me demander ça ? » Il entrouvrit les lèvres pour répondre quelque chose mais Hadès éclata de rire avant qu'il ait pu dire quoique ce soit alors le Djinn referma la bouche, contrarié. Il sentit la baguette du jeune homme s'enfoncer dans son estomac et il recula d'un pas ou deux, malgré lui, ses prunelles ocres se posant sur le morceau de bois, neutre au possible. « Ecoute moi bien. Toi et moi, on est pas à égalité dans la société. Tu seras jamais mon ami ou autre chose du genre. La seule chose qui me retient d'appeler tout de suite le concierge, c'est que je ne veux pas perdre de temps avant mon cours de Botanique, surtout pour toi. » Isham resta immobile, tendu et crispé tandis que Hadès lui tournait autour comme un prédateur autour de sa proie ; vraiment, c'était loin d'être rassurant, mais il faisait son possible pour rester droit comme un "i", un minimum digne, tant qu'il le pouvait encore. Chaque fois que Hadès repassait devant lui, il le regardait droit dans les yeux, se tendant encore plus qu'il ne l'était déjà chaque fois qu'il repassait dans son dos. Sentant le souffle du jeune homme dans son oreille, il serra les poings et se crispa, tendu comme un arc. « Je vais donc te laisser une dernière chance, l'animal. Mais, comme tu le devines, ça ne sera pas gratuit. Même si tu ne rembourses pas ta dette de suite, je n'oublierai pas que tu m'en dois une. Je ne sais pas ce que tu me devras je vais y réfléchir. Maintenant, espèce de sale Sang-de-Bourbe, tu as le choix entre dégager, et te faire serrer par un membre de la Milice. » C'est à la fin de sa belle tirade que Levingston choisit de cracher à ses pieds, signe de dédain par excellence. Les iris marrons du jeune Libyen se posèrent sur le crachat, outré et furieux, mais tentant de se contenir malgré tout. Gardant la tête baissée, les yeux désespérément fixés sur le carrelage des toilettes pour ne pas que Hadès voit la colère qui brillait dans ses yeux, Isham murmura : « Qu'est-ce que tu pourrais vouloir de plus ? Tu as déjà ma vie, non ? Et aussi difficile que ce soit à accepter, il parait que je t'appartiens alors c'est inutile de me faire chanter. » Il inspira profondément, le temps de se calmer et de faire disparaître cette lueur colérique dans yeux, puis il releva la tête, un demi-sourire sur les lèvres. « D'ailleurs... est-ce que tu as le droit de fréquenter des "sang-de-bourbe" selon le nouveau règlement ? Toi aussi tu pourrais être puni... » Il esquissa une moue contrite lorsqu'il se rendit compte que ça pouvait être compris comme une menace et que Hadès risquait de mal le prendre. « Je.. C'était pas une menace, juste une... question... » D'où il est, dos à la porte, il ne voit pas la silhouette d'Elthiriel qui se profile.









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
Le Maitre et son Djinn. #Sam 14 Mai - 12:28


« Qu'est-ce que tu pourrais vouloir de plus ? Tu as déjà ma vie, non ? Et aussi difficile que ce soit à accepter, il parait que je t'appartiens alors c'est inutile de me faire chanter. » Voilà qu'il en devenait suppliant. C'était vraiment pathétique. Pourtant, Hadès savait qu'il avait raison. Il possédait déjà la vie du Djinn, que gagner de plus le concernant ? Pendant qu'il réfléchissait silencieusement, il n'avait pas vu se découper la silhouette d'Elthiriel dans le cadre de la porte. « D'ailleurs... est-ce que tu as le droit de fréquenter des "sang-de-bourbe" selon le nouveau règlement ? Toi aussi tu pourrais être puni... » Le Sang-pur fronça des sourcils. Osait-il le menacer ? Est-ce qu'il était sérieux ? Alors que Levingston s’apprêtait à lui rétorquer une remarque cinglante, heureusement pour lui, Ihsam se rattrapa vite. « Je.. C'était pas une menace, juste une... question... » Beau détournement. Notre cher Serpentard se remit à tourner autour de sa proie, à nouveau rempli de dédain. « Qui t'as permis de m'en poser ? Ici, c'est moi qui parle, toi tu ne fait que répondre, compris ? » Sentiment de supériorité, orgueil gonflé à blocl. Du grand art.

Soudain, il fut coupé dans son élan et son visage se crispa. Il venait de remarquer la professeur qui les espionnait à l'entrée des toilettes. Malheureusement pour lui, ce n'était vraiment pas n'importe laquelle. Hadès le savait bien, Elthiriel Sampiero qui enseignait la métamorphose, était elle aussi une créature non-humaine. Inutile de préciser qu'il était conscient que, si elle l'avait entendue, il passera forcément un très mauvais quart d'hure. Pris sur le vif, le jeune homme se stoppa net et s'adressa à Isham, en essayant de ne pas perdre la face et à voix haute afin de bien se faire entendre du professeur : « Je ne faisait que passer. On se reverra, toi et moi.» Avant de tourner les talons, sentant que la situation ne tournait vraiment pas à son avantage, il lui glissa furieusement à l'oreille : « T'as de la chance, l'animal. On dirait qu'une de tes congénères est venue de sauver. Je me tire, avant qu'elle ne ramène le troupeau. » Il lui jeta un regard glacial, rangea sa baguette et ramassa son sac à dos. Sentant le regard furieux d'Ethiriel sur sa personne, il volte-face, ses yeux dans ceux de la femme. Dégoulinant d'hypocrisie, Hadès lui adressa un poli « Bonjour, madame.» Il traversa alors entrée, l'écho de ses pas résonnant dans les toilettes, le clapotement de l'eau comme musique de sortie, le claquement de la porte en guise de rideau...









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
Le Maitre et son Djinn. #Mer 25 Mai - 18:17


Spoiler:

Elle le laisse approcher, tranquillement. Se tasse même. Dans les replis de sa cape, la prof de métamorphose dégaine sa baguette... Approche mon mignon... Pense t'elle tandis que rien dans le fier visage ne laisse entrevoir une quelconque émotion ou malveillance... Si ce n'est de l'incandescent des prunelles.

Hadès n'a pas le temps d'aller bien bien loin. A peine le nez de se pointer sur le coin du cadrage de porte.

Petrificus totalus...

Prends t'elle la peine d'articuler clairement, en un murmure qui doit jeter un doute dans l'esprit du jeune Griffondor. Et réagissant à cette incantation, les muscles se raidissent, s'immobilisent en cette pause... La prof de méta prend le temps d'examiner la larve qui se tient devant elle, avant de jeter un oeil par dessus son épaule, rapide, histoire de vérifier qu'il n'y a pas de témoins autre qu'Isham. Un Isham dont elle n'en a cure d'Ailleur... Le prétexte est mauvais. Mais les caprices d'Elthiriel s'embarassent peu de prétexte et le djinn lui en a fourni un pour ramasser cet imbécile.

Elle lui sourit innocemment avant de lui ramasser le dit visage d'un solide revers, l'envoyant valdinguer sur le carrelage, le nez ensanglanté et voyant milles étoiles, sans défense comme un nourrisson.

L'hommelette, dehors...

Ordonne t'elle à L'étudiant. son penchant pour les surnoms est connu dans l'école. Et il est inutile de recommander au djinn de se taire, l'air de la jeune femme est plus éloquent que milles mots.

Tranquillement, la phoenix prends le temps de verrouiller derrière Isham, avant de s'avancer souplement vers Hadès, le laissant contempler à loisir ses formes félines. D'ici, vue du plancher, elle parait infiniement plus grande et plus voluptueuse, comme les guerrières de jadis... Mais peut-être est ce simplement dû au point de vue.

Quoiqu'il en soit, repoussant sa cape, Elthiriel se penche sur Hadès, ne manque rien de l'expression qu'il a sur le visage. Il ne peut répondre, ni bouger, mais elle sait qu'il est là et a toute sa raison. Aussi le tourne t'elle sur le dos avant de carrément s'asseoir dessus. Et le sang incandescent ne lâche pas les prunelles du sang pur.

Le gantelet descend et prend un pan de la chemise du griffondor avant de la remonter et de glisser en dessous. Sur la chair tendre du ventre, Hadès peut sentir de fines griffures s'enfoncer comme dans du beurre dans sa peau.

Tu me hais...

Dit elle... d'un ton réjouit?

Elthiriel se penche avant de lécher voluptueusement le sang qui coule sur le nez de l'élève. Les griffes s'enfoncent un peu plus dans le ventre. Et de l'autre main, elle baisse le collet pour mordiller d'une dent la jugulaire pour y faire pointer une goutte de sang. Il peut sentir son excitation à elle. La Phoenix est affamée...

Tu es délicieux, tu sais ca? Je devrais te manger...

Se redressant d'un mouvement lent, elle pointe son regard inhumain dans celui du mangemort. Manifestement, la femelle prend son pied à le voir se demander si elle va réellement le manger. Il y a bien des rumeurs qui courent sur elle, il peut être convaincu que ca ne lui coûterait pas le moindre effort.

Je sais où tu dors... Tu devrais faire attention sang-pur, toutes les créatures ne sont pas aussi pitoyables que ton djinn... Ce n'est pas ''le troupeau'' comme tu dit qui est le plus dangereux.

Avec un rire amusé, sexy et rauque, Elthiriel se redresse et le plante là, refermant les plaies imposées à sa victime immobile avec d'habiles informulés. Seules les plaies du ventre sont laissées, souvenir de ce qu'elle n'aura aucun scrupule à faire s'il lui manque ne serait ce qu'une once de respect.

Se repenchant sur lui, Elthiriel lui donne trois petites tapes fort humiliantes sur la joue avant de la lécher de facon fort indécente, comme un enfant lècherait un cornet.

N'oublie pas , faux démon...

Lui susurre t'elle à l'oreille avant de se diriger vers la porte en riant. Sans se retourner, la prof de méta pointe sa baguette vers lui.

Finite incantatem.

Puis tourne dans le corridor, le rire humiliant d'Elthiriel résonnant longuement dans le corridor.










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