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 right before your eyes.

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PROFIL & INFORMATIONS









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
right before your eyes. #Ven 6 Mai - 13:02


La soirée venait de se terminer. A l'Amstramgram, il ne restait plus beaucoup de gens encore sobre. Santos avait du s'enchainer deux filles dans les toilettes du PUB, tandis que lui, il ne se rappelait plus trop de ce qui c'était passé. Peut-être avait-il flirté, peut-être avait-il vomit au toilette à côté d'un chiotte où son cousin prenait son pieds avec une minette pas forcément sobre non plus... Quoiqu'il en soit, cela faisait un paquet d'années qu'il n'avait pas fait une beuverie comme ça. Un petit sourire, malgré une barre au niveau des tempes, Santos semblait mieux supporter l'alcool, et semblait déjà avoir décuvé. Seulement la fatigue semblait le toucher. Il était presque quatre heures du matin, et il fallait dire que pour les cousins latinos, avec le décalage horaire encore récent, c'était encore difficile de tenir le rythme. Le visage peinturluré à la suite de cette soirée qui avait pour thème de se dessiner à la peinture et au pinceau, Dakota et Santos avaient prit pour la décision de rentrer à pieds. Les restes d'alcools n'étaient jamais très bon pour un transplanage. Car la volonté en était amoindrie.

La nuit était encore noire, mais la lune commençait à s'affaisser vers l'ouest. Il n'y avait que le bruit de leurs pas dans les rues londoniennes. De temps en temps, très rarement même, il y avait un automobiliste qui passait, mais mis à part cela, ils ne croisèrent personne. Et alors qu'ils longeaient le long de la tamise, ils se mirent à regarder à droite, à gauche, sentant une présence malfaisante autours d'eux. C'est alors qu'ils traversèrent le pont précédant le Big Ben qu'ils se stoppèrent. Malgré la présence de la brumes, en face d'eux, se dessinaient un groupe de personnes. Mais la brume ne devait pas les cacher suffisamment, car ils reconnurent directement la personne envers qui ils avaient à faire. Dans son costard blanc et immaculé, la silhouette de Mendès se dessinait parfaitement. Santos sortit immédiatement sa baguette, tandis que Dakota faisait de même.

« Tiens, tiens... Mais qui voilà... ? » « Un peu loin du Mexique, Monsieur le Ministre. Qu'est-ce qui vous amène si loin de votre empire ? » Répliqua Santos avec cette arrogance si propre aux Oleivera. Dakota eut un léger sourire, même si il savait qu'il n'était vraiment pas en position de force. Derrière eux, il y avait du mouvement également. « Ferme ta putain de gueule, Oleivera. Ce n'est pas toi que je veux, mais lui. » Il leva la main d'un geste nonchalant vers Dakota qui esquissa un sourire similaire au ton de voix de son cousin. « Je suppose que tu sais à quoi il faut t'attendre si tu veux m'avoir ? » « Pourquoi crois-tu que je suis venu accompagné ? » Un sourire vicieux se dessine sur les lèvres de Mendes. « En te kidnappant toi, je ferais ce que je veux de ton père. De toute ta famille. Ainsi le chant du Phoenix se terminera. » « L'espoir et la combativité du peuple mexicain ne se résume pas qu'à ce groupuscule, Cabron. Tu crois qu'on va tous se laisser gentiment enculé par tes idées à la con ? » Santos, ou comment aller droit au but. « Tuez le fils Oleivera. Je veux son cousin vivant. »

Au moment-même où Mendes claquait des doigts pour rendre son ordre effectif, ses sbires sortirent les baguettes et se jetèrent à leur poursuite. Santos et Dakota se saisirent mutuellement, puis ils se lancèrent à travers la rambarde du pont, faisant un plongeon d'une bonne cinquantaine de mètres. Mais cela ne devait pas arrêter les Sbires de Mendes car rapidement, ils durent se battre sous l'eau pour leur survie, mais surtout pour leur fuite.

Des sorts étaient lancés de part et d'autres, tout autours d'eux. Les sortilèges de têtes-en-bulles, ils pourraient rester là éternellement jusqu'à ce que la fatigue ne s'empare d'eux. Au final, le courant de la tamise les séparèrent malgré leur volonté de rester l'un avec l'autre.

[…]

Après un quart d'heures à se laisser porter par les flots une fois les hommes de Mendes au loin, l'hispanique se rattrapa tant bien que mal à un ponton, puis, il finit par sortir de l'eau, restant allongé quelques instants qui parurent des heures. Ces muscles étaient engourdis, la peinture sur son visage n'était plus présente. Il semblait être tranquille, se demandant où pouvait bien être son cousin lorsqu'il sentit une main se poser sur son tee-shirt mouillé. D'un coup, il se retrouva soulevé par ce dernier, tandis qu'il apercevait enfin le visage de son agresseur. « Oh, putain... » « Oui, comme tu dis, Niño. » Ni une, ni deux, il traversa la rue pour aller s'exploser contre les caisses en bois. Le gros balèze l'avait envoyé comme si il ne pesait rien. Dakota tenta de se relever, mais l'homme était déjà sur lui, lui envoyant un coup de pieds particulièrement bien placé au niveau des côtes. Un hurlement de douleur se fit entendre dans tout le quai. Finalement, Dakota parvint à esquiver un assaut en roulant sur lui même et lança : « CONFRIGO ! » Le gros baraqué mit ses bras devant lui comme un bouclier, l'envoyant avec la force d'une explosion contre un mur qui céda sous l'impact à quelques dizaines de mètres au plus loin. Dakota se releva avec difficulté, utilisant ce léger moment de répit pour aller se cacher dans le hangar.

Plus aucun bruit. Cacher derrière une étagère de tube en acier, l'hispanique tentait de modérer sa respiration pour la rendre inaudible. Mais avec la douleur cuisante qu'il ressentait au niveau du côté gauche de son torse, il n'y arrivait que très mal. Des bruits de pas se firent de nouveau sentir, puis des bruits d'explosion. Visiblement, l'homme semblait destiner à le faire sortir de sa cachette espérant le retrouver, peu importe dans quel état. Dakota tenta de se dégager de sa cachette lorsqu'il tomba nez à nez face au colosse de chair. L'homme pointa sa baguette vers Dakota. Aussitôt des lianes entourèrent le fils de Miguel qui éclata de rire. « Ton physique prouve ton intelligence, bouffon. » Dakota se transforma en une barre d'acier, tandis que le vrai Dakota faisait tomber une lourde étagère de fer, comportant de nombreux tubes en acier, sur le colosse qui mourut sur le coup. Dakota s'éloigna de l'endroit, le souffle haletant. Il avait le corps couvert d'ecchymoses en tout genre. De nombreuses entailles sur son tee-shirt, laissaient paraître de nombreuses entailles ensanglanté dans sa peau doré, similaire à celles qu'il avait sur le visage et les bras. Complètement sale, Dakota finit par trouver un endroit où se sentit à l'aise. Comme protéger de tout... Jusqu'à ce que des bruits de pas se firent entendre. Des bruits de pas féminins, semblait-il. Levant sa baguette en murmurant un Lumos ! pour faire apparaître une petite lumière, il demanda, visiblement incapable de s'enfuir : « Qui est là ? »









Ashka N. Mephistos

Ashka N. Mephistos
ETUDIANT. ► 2e année de MEDECINE.

► MESSAGES : 41
right before your eyes. #Ven 6 Mai - 19:56


D’un souffle elle expia, avant de reprendre connaissance, haletante et perturbée. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait des visions, elle en avait toujours eu après tout… Ce n’était pas non plus la première fois qu’elle faisait face à la violence et au sang… Par la présence de son ancien amant, elle en avait prit l’habitude, mais les meurtres qu’elle y entrevoyait à chaque fois lui demeuraient toujours insoutenables, suffisamment pour qu’elle daigne vomir ses propres entrailles dans la salle de bain. Mais cette fois-ci, la vision était… perturbante, incompréhensible, plus étrange que les autres. La dernière fois qu’elle avait connu ce genre d’images remontait a bien longtemps, et l’avait obligé à étudier chaque détail, chaque angle des années durant jusqu’à connaître le véritable sens de la parole des dieux. Cette fois pourtant, elle pressentait qu’il fallait qu’elle comprenne plus vite, qu’elle se hâte pour trouver cet homme… sans visage. Il n’en avait pas, comme si le ciel voulait la mettre à l’épreuve pour qu’elle retrouve cet inconnu au plus vite. L’identité de cet homme se devait elle de demeurer secrète ? Ou lui avait-on délibérément effacé le visage pour qu’elle puisse mener sa tâche au mieux ? Et d’instinct, son regard balaya les alentours, comme si le responsable ayant éveillé son don s’y trouvait, attendant patiemment qu’elle daigne caresser son regard du sien. S’attendait-elle à ce qu’il lui sourit ? Qu’il lui fasse un signe de main pour lui signaler sa présence ? Non. Evidemment que non. Il y avait sans doute longtemps qu’il était parti, dérivant dans les couloirs de l’université. À moins que nul ne soit à l’origine de tout ce manège qui mettait l’esprit de la douce créature en ébullition, que seul le ciel avait jugé bon de lui offrir un avertissement pour l’en faire héroïne ou autre fantaisie. Et la belle de repousser sa chevelure d’été qui n’allait plus tarder à virer à la couleur de l’automne, laissant un léger soupir franchir ses lèvres lorsque ses yeux bleus indescriptibles ne pouvaient s’empêcher de se poser sur tous les étudiants qui se trouvaient en face d’elle. Etait-ce réellement un étudiant ? Se pouvait-il que l’homme en danger soit… Non. Ce ne pouvait-être lui. Impossible, son visage lui serait apparut en premier lieu… Un battement de cils. Mais si… ? Et son cœur de s’affoler un bref instant, de croire en cette possibilité, avant que sa main ne se porte sur ce médaillon à son cou. En tout temps l’espoir est permit. Le sien était peut-être vain, mais il demeurait là, encore et encore, comme une douce mélodie de boite à musique que l’on n’avait pas besoin de remonter pour l’entendre. Croire en l’impossible. N’était-ce pas ce que l’Humanité faisait au quotidien ? Et la belle de transplaner, quittant l’université sans demander son reste, comme si autre chose de bien plus important était à régler. Cette petite horloge dans sa tête très certainement, lui indiquant fermement qu’elle n’avait que peu de temps pour retrouver l’inconnu de sa vision. Était-il si important que cela ? Très certainement, sans cela, elle ne se sentirait pas obligée de quitter aussi vite ce lieu d’études. Ajoutons à cela ce petit espoir qui ne désertait pas son cœur…

La journée de s’écouler, tandis que les feuilles noircies par le crayon s’étalent sur la table, que le regard de la douce Ashka observe ces dernières, détaille ce gribouillage ô combien précis, astucieuse main qui se trouve douée pour le dessin… Une chance, ou tout simplement un autre don accompagnant celui-là qui se trouve aussi être malédiction ? Et son regard s’illumine, tandis qu’elle devine déjà le lieu. La victime ne l’obligera pas à transplaner dans un autre pays, pour un peu, elle le remerciera sans doute. Et l’heure de ne plus tarder… Tardive. Non, elle ne le remerciera pas finalement. C’est une nuit de moins qu’elle passera avec cette parcelle d’elle-même, une nuit en moins à prouver son aptitude à s’en occuper. Une soirée qu’elle devra passer dans son appartement plutôt que dans cette chambre du manoir, adjacente à la sienne. Et les réponses de danser sous ses yeux, à lui en tirer un sourire satisfait alors qu’elle délaisse le tout sur sa table avant de retourner étudier un tant soit peu. L’heure de son étrange rendez-vous ne devrait plus tarder, et elle ignore encore comment tout cela va se dérouler… C’en est effrayant tout autant qu’excitant, c’est la sortir de sa routine, casser son train-train quotidien, lui offrir un statut différent.

Et enfin l’heure de partir, de quitter son appartement pour déambuler dans les rues de Londres. Quitter la partie sorcière pour rejoindre cette moitié Moldue. Son chemin croise celui de personnes dépourvues de pouvoirs qui l’observent… Il est vrai que sa tenue n’est pas des plus banals. Rares sont les moldues de cette époque à porter encore des robes qui semblent sortis d’un temps ancien. Toutefois, cela ne perturbe pas la jeune fille qui continue son chemin, cherchant des yeux cet endroit qui la mènera à un autre, puis encore un autre … Jusqu’à parvenir à ce lieu où IL se trouve déjà. Et son cœur de battre la chamade. Est-ce lui ? Ses talons claquent sur le sol, indiquant sa présence, jusqu’à ce qu’un éclair l’aveugle un instant, synonyme du sort de lumière, trop agressif pour ses yeux. Elle se tait pourtant, ne plaçant qu’une main face à son regard unique pour tenter d’apaiser la souffrance du flash. « Qui est là ? » Il parle et elle sait. Elle sait que ce n’est pas lui. La déception s’empare de son organe battant avant qu’elle n’amorce de nouveau pas vers l’étranger à l’accent chantant lui rappelant un autre… « Vous pouvez baisser votre baguette. Je n’ai nullement l’intention de vous faire du mal. » Non. Elle n’en avait pas même la véritable force pour tout avouer. Son but n’était pas de nuire à autrui, mais bel et bien de lui porter de l’aide. Et elle sortit sa propre baguette, laissant de la lumière quitter cette dernière sans même prononcer la formule, pour observer le visage de son interlocuteur, mais aussi de constater les dégâts qu’elle avait deviné dans sa vision. « Vous êtes assez mal en point… Il n’est pas très prudent de traverser Londres à pieds dans ses conditions… Et j’imagine que Sainte-Mangouste est le dernier endroit où il faut vous rendre pour l’instant. Ce qui veut dire que je vais devoir faire avec les moyens du bord. Si vous ôtiez votre tee-shirt… cela m’aiderait beaucoup. » Laissa t’elle entendre, plantant dès lors son regard pour qu’il s’exécute, alors qu’elle sortait un pot du sac qu’elle portait en bandoulière. Plongeant ses doigts dans l’étrange mixture, elle en appliqua sur les quelques blessures apparentes avant d’attraper de nouveau sa baguette pour murmurer un Ferula sur les blessures. Des bandes blanches vinrent dès lors se placer autour du corps de son « patient » avant qu’elle ne se relève. « C’est assez basique, mais cela devrait tenir pour l’heure. Évitez Sainte-Mangouste durant quelques jours, j’imagine que c’est qu’ils vous chercheront en premier. Je peux vous offrir l’asile pour cette nuit si vous le désirez. » Et le vouvoiement de continuer. S’était-elle seulement rendue compte qu’il était tout aussi étudiant qu’elle ? Plus encore, avait elle prêté attention aux traits de ce jeune homme qu’elle pourrait rapprocher à ceux d’une autre personne ?









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
right before your eyes. #Sam 7 Mai - 8:06


La tension fut à son comble lorsqu'il avait pointé sa baguette vers la personne, l'illuminant afin de voir qui c'était. Il n'avait plus la force de bouger, et déjà, le simple fait de maintenir la lumière au bout de sa baguette était un effort quasi-surhumain. L'hispanique la jugea rapidement du regard, puis il décida de se laisser aller, d'arrêter de se défendre envers et contre toute. Qu'advienne que pourra. Dakota laissa son regard se baladait sur la jolie demoiselle, et il ne lui fallut pas plus de deux minutes pour comprendre que c'était une lointaine cousine. Dans son sang, il devait y couler un sang similaire au sien avait pensé l'hispanique. Baissant sa baguette qui s'éteignit aussitôt, il la laissa approcher, appuyant sa tête contre le mur derrière lui, visiblement las. A son tour, la demoiselle sortit sa baguette pour produire une lumière similaire que celle que Dakota tentait de maintenir. L'hispanique nota, cependant, une meilleure luminosité montrant qu'elle était un peu plus réveillée que lui-même. Plus jamais il ne fêterait quoique ce soit ici. « Vous êtes assez mal en point… Il n’est pas très prudent de traverser Londres à pieds dans ses conditions… Et j’imagine que Sainte-Mangouste est le dernier endroit où il faut vous rendre pour l’instant. Ce qui veut dire que je vais devoir faire avec les moyens du bord. Si vous ôtiez votre tee-shirt… cela m’aiderait beaucoup. » L'hispanique eut un léger sourire, mais il n'eut pas la force de sortir une remarque coquine, histoire de détendre l'atmosphère. Le semi-vélane s'éloigna quelques instants du mur afin de retirer son tee-shirt. Un regard vers ce dernier, Dakota ne put s'empêcher de se dire que son tee-shirt préféré semblait être proche de rendre l'âme, vu dans quel état il était. Elle sortit une mixture étrange de son sac qu'elle appliqua sur les blessures de l'hispanique. Ce dernier eut un frisson qui lui remonta jusqu'à l'échine, lui relevant quelques cheveux sur sa nuque. Une fois qu'elle eut terminée, elle lui fit un bandage magique avec une certaine précision que lui n'aurait pas eut. « C’est assez basique, mais cela devrait tenir pour l’heure. Évitez Sainte-Mangouste durant quelques jours, j’imagine que c’est qu’ils vous chercheront en premier. Je peux vous offrir l’asile pour cette nuit si vous le désirez. »

« C'est gentil... Puis pour tout avouer, je sais pas où se trouve Sainte-Mangouste. » Il eut un petit sourire, un accent américain dans sa voix. Avant de se rappeler de Santos. Instantanément, il tenta de se redresser pour partir à sa recherche, mais il fut cloué au sol par sa blessure au niveau des côtés. Il remit tant bien que mal son tee-shirt, tentant de se relever. Il y parvint mais avec grand effort. « Je... Vous n'avez pas vu un homme de ma taille à peu près, un peu plus baraque, les cheveux bruns avec un petit air de gitan ? » Il parlait bien entendu de son cousin. L'hispanique se mit à douter fortement quant à la survie de ce dernier. Amenant une main à ses lèvres, il se mangea presque instantanément les peaux montrant un stress assez élevé. Tentant de se calmer, il finit par regarder la demoiselle, vêtue comme une noble dame d'une autre époque, les cheveux extrêmement bien tirés, le regard qui vous rend accro. « Comment m'avez-vous trouvé ? Qui êtes-vous, Mademoiselle ? » Il appuya son dos contre le mur, tandis qu'il rangeait sa baguette, gardant constamment ses sens aux aguets. « Moi, c'est Dakota Almadovar, mais je suppose que vous deviez déjà le savoir... » Il faisait référence au fait qu'elle l'avait trouvé, sachant directement quoi faire pour tenter de le remettre sur pieds. Le latino passa une main sous son tee-shirt remit pour gratter le bandage qui le démangeait. Son regard noir se plongeait dans l'océan de ses yeux nordiques. Elle était cruellement jolie, le type de beauté qui mettrait d'accord tous les hommes du monde. Néanmoins, son charme n'avait l'effet que d'une jolie femme sur Dakota. En effet, possédant lui même un charme de vélane, il en était immunisé. Mais cela n'enlèverait rien quand à sa beauté.









Ashka N. Mephistos

Ashka N. Mephistos
ETUDIANT. ► 2e année de MEDECINE.

► MESSAGES : 41
right before your eyes. #Sam 7 Mai - 19:38


Sous ses doigts, cette aura qui palpite, cet étrange petit pouvoir que l’on reconnaît lorsque l’on est pratiquement semblable. Il n’est pas tout à fait comme elle, seulement un cousin de sang, de race… Enfant de vélane. Elle ne dit rien pourtant, se contente de faire ce pourquoi elle se trouve ici à ses côtés. Peu sensible à son charme, tout du moins ce don que son sang sait parer, comme s’il s’agissait d’un vulgaire moucheron que l’on chasse… Elle n’ignore pas qu’il en est certainement de même pour lui. Si elle peut parer son don, lui aussi peut en faire de même… Au fond, ce n’est pas très gênant, elle n’est pas là pour lui tourner autour… Par ailleurs, elle ne s’est pas encore attardé sur ses traits, seulement ses blessures dont elle doit s’occuper au plus vite, ces dernières pouvant emporter son patient bien plus rapidement qu’elle ne le penserait. Et elle l’aide du mieux qu’elle peut, à l’en soutenir pour qu’il se dévêtisse de lui-même, et elle lui est très certainement gré de ne pas contrer ses ordres, tout comme elle apprécie qu’il la laisse se servir de lui comme cobaye, car après tout, elle n’est pas encore médicomage, pas plus qu’infirmière… Mais elle sait ce qu’elle fait, pour l’heure tout du moins. Et elle laisse échapper un soupir de soulagement lorsque le dernier bandage est enfin placé, comme si elle avait craint de ne pas être à la hauteur de sa tâche. Est-ce pour cela que les cieux ont fait appel à elle ? Pour qu’elle s’exerce à ce futur métier ? Elle en doute. Le sens de cette rencontre doit être plus profond que cela à coup sûr… A moins que ce ne soit tout simplement son désir d’aider autrui qui a réveillé son don… Elle ne pourrait le dire. Les voyantes ne sont que les intermédiaires du ciel, rien de plus, rien de moins… Et elle range le pot de pommade, fière du résultat qu’il a produit, avant de reporter enfin son regard unique sur son patient. Il est jeune, lui semble t’il, à peine plus âgé qu’elle en fin de compte… Et ses traits ne sont pas d’origines européennes, plutôt sudistes.

« C’est gentil… Puis pour tout vous avouer, je sais pas où se trouve Sainte-Mangouste.
» Un accent chantant, et son nez se plisse. Elle ne connaît que trop bien cet accent qui vient semer le doute dans son esprit, pourtant, elle repousse cette éventualité avant d’esquisser un sourire. « Touriste… » Souffla t’elle, à moitié amusée, avant de redevenir sérieuse, soutenant légèrement le jeune homme qui tentait de se redresser, comme conscient d’un oubli important. « Je… Vous n’avez pas vu un homme de ma taille à peu près, un peu plus baraque, les cheveux bruns avec un petit air de gitan ? » Et son nez de se plisser de nouveau. Il y en a un autre ? Celui-là n’est pas dans ses visions, et elle hoche la tête en signe de négation. Se peut-il qu’elle puisse le retrouver un peu plus tard ? Lorsqu’elle aura mit celui-ci en sûreté tout du moins… « Je tenterai de le retrouver une fois que je me serai convenablement occupée de vous. Chaque chose en son temps. » Souffle t’elle tandis qu’elle tente de le soutenir de nouveau pour qu’il se rhabille. Et l’Hispanique de parler de nouveau, de poser des questions qui la laissent silencieuses… Elle ne peut pas vraiment lui révéler ce qu’elle est. Jusqu’à présent, cela ne lui a toujours attiré que des ennuis… Ou presque. Elle savait son don convoité, qui ne désirerait pas en savoir plus sur son avenir pour mieux le contrôler ? Elle a déjà été cet instrument, ne désire pas l’être de nouveau. Et son nom de lui faire interrompre tout geste. Almadovar. Voilà donc le pourquoi de cette ressemblance qui la titillait, de cet accent connu… Un membre de la famille de la belle Lola… Un parent de son ancien amant donc. Cruel Destin ! Fallait il que tu te fasse moqueur en plus ? Et son regard soyeux de glisser de nouveau sur celui de cet homme aux traits du soleil avant décliner son identité. Avec un peu de chance, sans doute ignore t’il qui elle est… « Ashka Mephistos. Qu’importe la façon dont je vous ai trouvé, ce n’est pas un détail important. » Laisse t'elle glisser de sa voix douce et posée. Et maintenant ? Allait-il la rejeter ou la dette de vie allait-elle se mettre en place ? Se redressant, la douce créature reporta son attention aux alentours, dans ce but certainement de veiller ce silence, ou d’y déceler ce qui n’en faisait pas partie. « Vous pouvez vous relever ? » Ou fallait-il qu’elle l’aide ?









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
right before your eyes. #Mar 10 Mai - 8:05


« Je tenterai de le retrouver une fois que je me serai convenablement occupée de vous. Chaque chose en son temps. » Dakota posa sa main dans une traînée de son sang encore frais sur sa peau pour l'étaler vers le cœur. Il joignit les doigts les uns aux autres tout en tournant la paume vers le ciel, et quasi instantanément il ouvrit sa main laissant une petite boule lumineuse sortir de sa main. Gardant sa main à la même hauteur, la lumière se mit à léviter au dessus avant de disparaître dans un claquement de doigt de Dakota qu'il produisit avec son autre main. Les recherches allaient se calmer de son côté, étant donné qu'il venait de leur annoncer qu'il allait plutôt bien et qu'il n'y avait plus trop de soucis à se faire pour lui. « Ashka Mephistos. Qu’importe la façon dont je vous ai trouvé, ce n’est pas un détail important. » L'hispanique fronça légèrement les sourcils. « C'est bizarre, je suis persuadé d'avoir entendu votre nom quelque part... » Il se tapota le bout du nez avec l'un de ses index, tandis qu'il semblait réfléchir, se plongeant rapidement dans sa mémoire comme pour voir ce qu'il pourrait tirer comme information sur les Mephistos. Mais rien. Rien ne lui vint en tête. « Vous pouvez vous relever ? »

Il sortit de ses songes, la regardant avec un petit regard plein de questions. « Oui, oui, ça commence à aller mieux. » Dakota se redressa doucement, la douleur se faisant moins présente au fur et à mesure que l'onguent de la demoiselle faisait effet. L'hispanique la regarda quelques longs instants, un sourire aux lèvres, avant de faire quelques pas pour lui montrer que tout allait bien. Il n'y avait vraiment pas de quoi s'en faire. Il allait vite se remettre. Du moins l'espérait-il, étant donné qu'il n'avait rien eut de cassés.

Les minutes passèrent tandis que l'hispanique suivait la jeune Mephistos sans trop broncher. Sa respiration se faisait de plus en plus normal à mesure que la douleur s'atténuait. Il y avait toujours ce gêne bien perceptible, mais l'on sentait tout de même du mieux. Baguette à porter de mains, l'hispanique venait sans doute d'échapper de peu à la mort. Ceci étant dit, il ne cessait de se poser certaines questions vis-à-vis des évènements passés, il y a, environ, une heure. Pourquoi... Mais surtout comment avait-il fait pour les retrouver ? Londres était loin, mais surtout, peu de personnes ne le savait au Mexique, histoire de pouvoir mieux se protéger. En contre-partie, il lui suffisait de ne pas avoir à attirer l'attention sur lui, et tout était bon. C'était ce qu'il avait fait, du moins, jusqu'à ce qu'il doive sauter par dessus le pont du Big Ben, accompagné de son cousin. Ou alors, Mendès était venu en Angleterre pour une autre raison... Mais laquelle...

Repassant tout ce qu'il avait vu ces derniers jours, il se rappela de l'élection d'Aidev Blake. Un soupire vint se faire entendre de la part de l'hispanique. Visiblement, l'Angleterre était loin de se calmer en matière d'emmerdes. Entre les évènements passés que sa soeur lui avait raconté avec les démons et autres trucs dans le genre, et désormais les Mangemorts, du moins, un truc dans le genre d'après ce qu'on lui avait dit. Moins sanglant qu'au Mexique, où un groupe d'un autre nom sévissait, ils n'en étaient pas moins redoutables d'après ce qui se racontait. Néanmoins, toujours les mêmes conneries liés au sang. Dakota soupira à nouveau, se passant une main sur le flan gauche.

C'est à ce moment-là qu'un bruit se fit entendre derrière eux. Dakota se retourna instantanément, grimaçant sous la douleur, alors qu'il pointait sa baguette droit devant lui, les sens aux aguets. Il pencha sa baguette en avant, et une petite boule lumineuse fit son apparition. Cette dernière se dirigea vers le fond de la pièce, avant d'éclater. Tout le hangar s'éclaira brièvement, montrant le bordel qu'avait fait Dakota lors de son combat contre l'espèce de zigotto. Seulement, il n'y avait rien. Si ce n'est une souris. L'hispanique eut un petit sourire avant de lancer un regard plein d'excuses vers Ashka. Une fois qu'ils sortirent du Hangar, il lui demanda : « Où va-t-on ? »










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