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 She kicks ass !

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PROFIL & INFORMATIONS









R. & S. Traianescu

R. & S. Traianescu
SORCIERE.► décédée.

► MESSAGES : 90
She kicks ass ! #Ven 4 Fév - 11:25


N’importe qui aurait été un minimum flippé à trainer à Hyde Park vers 3h du matin, tout seul de surcroit. Mais Roxana ne connaissait pas la peur, et elle n’était pas comme les sorciers normaux. En tant que Berserks non seulement on ne craignait rien mais en plus leurs capacités naturelles au combat ne leur auraient pas donné de quoi. Après, c’était certain, ils n’étianet pas en sécurité, mais ca les Traianescu ne connaissaient pas. Lia, Sasha et Mihai étaient aussi dans le parc. Ils s’étaient séparés pour couvrir plus de terrain. Ce qu’ils cherchaient ? Un danger à éradiquer. Ils n’en trouveraient peut être pas cette nuit, mais les rondes nocturnes dans Londres étaient devenues inévitables pour toute la famille. Après tout, on ne savait jamais.
Sa baguette dans une main, son épée dans l’autre (elle était parfaitement ambidextre comme tout les Traianescu), Roxana avançait tout en scrutant le noir intense de Hyde Park. Son pas était posé et régulier, comme si elle se baladait ici comme en pleine journée, à admirer la verdure londonienne. Sauf que Roxana n’admirait rien. Elle était toute alerte et guettait inlassablement, sans se déconcentrer une seule fois, un potentiel danger. A chaque fois qu’elle entendait un bruit suspect, Roxana s’arrêtait immédiatement pour pouvoir mieux écouter. Ce rituel menait rarement à quoique ce soit, mais il se devait d’être poursuivit inlassablement, encore et encore. La jeune femme remarqua rapidement une silhouette au bout du chemin qu’elle venait tout juste d’emprunter. Son cœur ne battit pas plus vite, l’adrénaline n’eut aucune montée dans ses veines. Toujours calme et mettre de soi, le sang froid des Traianescu et leur ignorance de la peur, faisaient de la transylvanienne plus une machine qu’un réel être humain dans ce genre de situation.

« Qui va là !? »

Il ne fallait pas non plus demander à un Traianescu d’y aller dans le subtil ou quoique ce soit de ce genre. C’était dans leur caractère d’être direct et de ne jamais y aller par quatre chemins. La jeune femme serra son épée un peu plus fort tandis qu’elle regarda l’inconnu et que son sang de berserk commençait à bouillir dans ses veines. Elle réagissait au quart de tour… Une Traianescu en somme.









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
She kicks ass ! #Ven 4 Fév - 22:28




Encore une cigarette pour éradiquer la douleur à l'intérieur, une bouffée pour mieux se rapprocher de l'état de cendre. Dans la bise fraîche du soir, Sean Abel Blake est calme comme l'eau d'un lac. Placide, il réfléchit. Ses mains tremblent un peu, mais c'est le manque. Le manque de nicotine avec laquelle il se crève les poumons tous les jours que dieu fait. Le manque de cocaïne, ou encore d'anxiolytique, avec laquelle il se défonce le crâne à défaut de le frapper contre les murs jusqu'à l'éclatement physique et concret. Sean a les yeux verts comme une feuille d'olivier, foncé, mais aux nervures claires. Il est beau, Sean Blake, mais il est rongé par la maladie qui le gagne, qui le gangrène et le tuera d'ici dix ans. Il ne sait même pas combien il a à vivre. Son état s'est stabilisé avec facilité depuis sa sortie d'Azkaban. Enfin, stabilisé. Sean n'est jamais stable bien longtemps, parce que ses démons sont figés dans son crâne, bien profondément, et ils le dévorent, invisibles aux yeux de tous – hélas. Il fume sa cigarette, la consume comme il aime se consumer, boire pour oublier que sa vie est lamentable. Que sa vie n'est rien qu'un peu de cendre sur le sol aux yeux des autres. Oui. Il aurait pu faire mieux. Il aurait pu devenir quelqu'un dans ce monde de chien, avec son père au Ministère, il aurait décroché une bonne place. Il aurait eut une vie peinarde, il serait mort à cinquante ans en fonction. Banal. Il aurait eut six fils, avec une fille qu'il aurait dégoté en solde. Une fille jolie, mais un peu bête, qui aurait fermé les yeux sur ses infidélités. Qui aurait fermé les yeux sur ses défauts. Qui aurait ignoré ses qualités aussi. Enfin, une fille de rien, avec du sang pur, mais de rien. Qui aurait élevé ses enfants, fait à manger et la maison, aurait trouvé une passion un peu grotesque, comme la couture, ou la philatélie. Elle aurait voyagé avec lui, parfois. Hors d'Angleterre, si elle était gentille. Elle se serait pliée pour lui, et elle aurait tordu son petit corps pour lui offrir ce que le seul être au monde qu'il aimait plus que lui ne pouvait lui offrir. Il rouvrit lentement les yeux et jeta sa cigarette sur le sol, un goût amer sur les lèvres, mélange de café, de tabac froid mais réchauffé. Il passe sa langue sur ses lèvres, un poil détendu. C'est les mains dans les poches qu'il entame sa déambulation nocturne, dans le silence froid de Hyde Park. Ici, les loups sont nombreux, passent et repassent la nuit, alors les aurors ne viennent pas. Pour éviter les bavures. Et puis lui, ça l'arrange. Parce que ce soir il est mélancolique. Il est né de silence et grandit à l'intérieur, mais aujourd'hui il se rends compte qu'il lui manque quelque chose de doux. La musique des draps, les soupirs de volupté. Là il voit un visage, et il fronce les sourcils, inspirant plus vite, avalant cette fumée et s'étouffe. Mais cette douleur, elle est méritée. Elle se mérite comme il a des pensées affreuses, alors il secoue la tête, oublie, passe à autre chose. La nuit est si belle. Possède t-il le droit d'en faire un enfer de dépravation? Oui. Il pourrait trouver une fille, la violer sur le sol pour juste assouvir ce petit besoin animal en lui. Mais il ne le fera pas. Parce qu'il a la mélancolie sur les lèvres, et que tout le rapport serait trop doux. Ça serait faire l'amour. Et ça, ça serait vraiment dégueulasse. Il traîne un instant, les pieds légers mais l'impression est lourde. Il marche lentement, comme s'il faisait attention de ne pas écraser les fleurs, mais ça n'a rien à voir. C'est sans cigarette, avec le vieux goût de tabac sur les lèvres, qu'il avançait, la tête haute, le regard sur les étoiles, dans son manteau trop long. Il relève cependant les yeux, comme la bise lui amène bonne nouvelle. Il a là la chance de rater sa vie. Enfin, sa mort.

« Qui va là !? »

Qui est il. Encore une question à laquelle il ne peut répondre que d'un haussement d'épaule, mais il se ravise, la regarde. Jolie. Pas assez pour égaler la beauté qui a éclaircit sa vie au lendemain de sa chute dans les abysses, mais assez pour qu'il sache qu'il possède encore un coeur. Il ne bat ni d'amour ni de désir, mais de danger. Elle tient une arme, farouche guerrière. Qui est-elle, d'où vient elle avec ses armes d'une autre époque? Il s'amuse, mais il reconnaît son accent. Roumain. Pour avoir aimer les ukrainiennes des rues salles, et avoir fait hurler les roumaines. Filles de l'est, lève ton cuissage. Il relève la tête. Il n'a pas peur qu'elle le reconnaisse, parce que pour le mettre à genoux, il faudra plus qu'une épée et un bout de bois. Il faudra la volonté du monde.

« On me donne cent noms, mais je ne m'en attache qu'un seul : éphémère, ou mieux encore : cendre. » Il a un petit rire, joyeux quelque part. Il n'a pas l'air dangereux. Pas à première vue. La vérité est qu'il l'est certainement, mais que ce soit, c'est soir de mélancolie. On ne se bat pas quand on est mélancolique. On attends la mort, au plus. « Mais si tu me dis ton nom, je consentirais à te susurrer celui que ma mère m'a donné. »

Petit sourire en coin, joueur. Sean regarde autour de lui, d'eux, parce que si c'est une auror, il partira dès maintenant. Il a une affaire bien rodée à lui pour échapper à ces situations d'urgence. Semer. Par le transplanage. Une chose rare, mais facile quand on sait. Il laisse passer le vent entre eux. Ses yeux verts brillent, posés sur le visage de la roumaine.










R. & S. Traianescu

R. & S. Traianescu
SORCIERE.► décédée.

► MESSAGES : 90
She kicks ass ! #Lun 7 Fév - 20:41


Roxana regarda la silhouette et finit par en distinguer les traits à la lueur d’un lampadaire. La première chose qu’elle remarque, c’était l’aura de mort qui l’envelopper. Cela aurait pu lui donner la chair de poule, si elle avait pu l’avoir. Mais à la place, cela l’intrigua. Elle fronça légèrement de surprise, par curiosité, alors qu’elle se surprenait à le détailler un peu plus. Il semblait être plus jeune que lui, bien que quelque chose en lui disait qu’il avait déjà beaucoup vécu. Roxana ne savait pas pourquoi, mais elle serra un peu plus fort sa baguette. En fait, si peut être que tout au fond d’elle, elle le savait. Qu’il était ce criminel à qui elle devait mettre un terme. Mais elle fit taire cette petite voix. Pourquoi ? Si seulement elle l’avait su. Roxana était comme ca. La même chose en Zv et Lison l’interpellait, mais elle choisissait inconsciemment de rejeter les possibilités. Peut être qu’elle aimait tout simplement, jouer avec le feu et allait à l’encontre de sa nature de Traianescu. C’était surement ca.

« On me donne cent noms, mais je ne m'en attache qu'un seul : éphémère, ou mieux encore : cendre. »

Roxana resta muette. Ce type là respirait la mélancolie, voir la dépression. Son attitude le laissait paraitre, ses paroles le confirmaient. La chasseuse n’avait rien à répondre à cela. Après tout, qu’avait-elle à dire ? Que l’éphémère était la nature humaine ? Que la cendre était ce qu’ils deviendraient tous un jour ou l’autre ? Ou tout simplement, qu’il se voyait déjà mort pour dire des choses comme cela ? Ca elle ne devait pas à avoir à le lui dire, si il l’avait dit, c’est qu’il le savait déjà.
Roxana inclina légèrement la tête sur le côté, comme si le regardait sous un nouvel angle allait l’aider à comprendre ce drôle de personnage. Elle restait pourtant sur ses gardes. Elle resterait professionnelle, qu’importe soit sa curiosité.

« Mais si tu me dis ton nom, je consentirais à te susurrer celui que ma mère m'a donné. »

Roxana lui lança un regard noir. Elle n’aimait pas avoir à faire le premier pas. Mais dans la vie, si l’on voulait avoir quelque chose, il fallait souvent le donner aussi avant. Il fallait avoir le sens des réalités. La jeune femme, visiblement contrariée, savait tout de même céder mais toujours avec les formes. Elle releva la tête, fière comme souvent, et parla distinctement.

« Je me nomme Roxana. Roxana Traianescu. »


Roxana attendit de voir si le jeune homme réagissait à son nom de famille. Si elle remarquait ne serait ce qu’un affine changement dans son regard, cela voudrait dire qu’il s’y connaissait un peu de le milieu de la chasse de créatures. Cela voudrait dire soit qu’il se tient bien informé du milieu, soit qu’il était une créature. Si c’était le cas, alors elle lui planterait bientôt son épée entre les côtes.

« Tu connais peut être ce nom de famille. Si tu es un lycan ou pire un vampire… J’espère que tu te rends compte qu’il implique ta mort. Sinon, je ne puis que te conseiller de partir d’ici. Ce n’est pas un lieu sur pour un civil. »









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
She kicks ass ! #Ven 11 Mar - 12:03




La mort se rapprochait lentement, l'enveloppait dans un cocon chaud. La maladie l'aimait, et elle l'entretenait comme elle le détruisait de l'intérieur – lentement, très lentement. Sean n'avait pas besoin de la maladie pour se sentir mal, mais ce soir, c'était plus dur que les autres soirs. Il n'avait pas envie de rire, ou de danser, ou même de courir après un rêve. Il aurait pu sauter sur la fille en face de lui, parce qu'elle était son genre – loin de la petite blonde effarouchée, elle devait être une sorte d'amazone qui le clouerait au lit, le dévorant avant qu'il n'est pu apprendre son nom, et ça aurait été super, vraiment! si seulement ça n'était pas une amazone. Parce que les amazones avaient cette fâcheuse habitude de tuer leur prétendant, et que la mort n'était pas au rendez-vous. Il s'était toujours juré de mourir d'une chose banale, pour ne pas finir sa vie comme un raté, un couteau dans le dos. Mourir d'une longue maladie qu'il aurait traîné pendant dix ans, ça aurait été la classe. Il aurait été fort jusqu'au bout, jusqu'au moment où la douleur aurait été telle qu'il aurait supplié qu'on l'achève. Cette mort aurait été superbe. Et si cette amazone lui coupait les couilles, il pouvait faire une croix sur sa postérité. Il l'observa comme elle le fusillait du regard, et il la trouvait plutôt jolie. En réalité, pas jolie, mais magnifique. Grande, brune, finement musclée. Un chat sauvage aux allures de nymphe chasseresse. Sean eut un petit sourire moqueur, en coin. En tout cas, une chose était sûre : elle n'était pas d'ici. N'importe quelle sorcière de l'état anglais savait qui était ce taré de Sean Abel Blake. D'ailleurs, si il lui disait qui il était, elle le tuerait sur place d'un carreau dans la jugulaire. Il regarda aux alentours, et il n'y avait personne.

« Je me nomme Roxana. Roxana Traianescu. »
« Jolie. Moi, je ne fais hélas pas dans l'originalité. Je m'appelle Abel Marlowe. »

Il hocha la tête, pas vraiment inquiété. Il mentait, mais n'importe qui aurait marché dans le piège. Dire son vrai prénom, c'était risqué la mort sur place, et ce n'était pas vraiment important un prénom, non? Qu'est-ce qu'un prénom? Il la détailla encore. Elle était sur ses gardes, alors il haussa un sourcil, ne comprenant pas ce qu'il y avait de dangereux en lui. Oui, soit, il était plutôt grand du haut de son mètre 84, mais ce n'était presque rien au final. Il eut un sourire amusé, en coin, un peu moqueur aussi. Il ne tremblait pas. Traianescu ne signifiait rien pour lui, ou peut être un vague relent d'histoire magique. Une matière qu'il n'avait jamais aimé de toute façon.

« Tu connais peut être ce nom de famille. Si tu es un lycan ou pire un vampire… J’espère que tu te rends compte qu’il implique ta mort. Sinon, je ne puis que te conseiller de partir d’ici. Ce n’est pas un lieu sur pour un civil. »
« Désolé de te décevoir, mais je ne suis ni lycan, ni vampyr, ni civil. » Il eut un petit rire. « Je pense être une sorte de... mh.. d'hybride entre... l'homme pressé et l'avide. Ouais. Je suis un homme libre. »

Il haussa les épaules, un peu désinvolte. Il n'avait aucune attention de partir d'ici. C'était son jardin, c'était sa nuit à lui. Il sort une nouvelle cigarette, l'accroche à ses lèvres et l'allume du bout de sa baguette, puis la range. Il est de notoriété publique qu'on ne frappe pas un homme malade. C'est très bête, parce que Sean, même s'il est malade, vous frappera. Il relève alors le nez, jette un regard circulaire tout autour de lui.

« Y a rien ce soir dans les environs. Ça fait trois heures que j'suis assis sur un banc, et je me suis même pas fait accoster par les dealeurs. Chasseuse, c'est ça? À l'épée? C'est pas très hi-tech. » Il passa sa main sous son menton. « A mon avis, ce soir, tu rentreras bredouille. »

Il inspira, puis recracha l'épaisse fumée qui forma une volute devant lui. Il haussa un sourcil, un petit sourire.

« Je te paye un verre, ça te dit? J'ai rien à faire, rien à fêter, si ce n'est cette glorieuse rencontre avec une chasseuse de... de... euh... de quoi au passage? »

C'est très con, mais en même temps, c'est Sean.










R. & S. Traianescu

R. & S. Traianescu
SORCIERE.► décédée.

► MESSAGES : 90
She kicks ass ! #Dim 3 Avr - 10:19


« Jolie. Moi, je ne fais hélas pas dans l'originalité. Je m'appelle Abel Marlowe. »

Roxana regarda le jeune homme de présentait, et bizarrement elle trouvait que ce nom ne lui allait pas. Peut être que comme il l’avait lui-même dit, ce n’était pas fait pour être original, et encore moins pour correspondre à ce personnage haut en teintes de gris plus qu’en couleur. La brunette ne prit pas la peine de se dire enchantée de le rencontrer. Elle n’était pas du genre à se perdre dans des mondanités inutiles, et encore moins à 3 heures de matin en plein milieu d’une garde. Et pourtant, bien qu’elle soit en plein travail, elle devait dire que cet homme avait définitivement un petit quelque chose qui faisait qu’elle ne passait pas son chemin. Sinon elle aurait repris le boulot depuis un petit moment.

« Désolé de te décevoir, mais je ne suis ni lycan, ni vampyr, ni civil. Je pense être une sorte de... mh.. d'hybride entre... l'homme pressé et l'avide. Ouais. Je suis un homme libre. »


Roxana esquissa un sourire pour la première fois de cette conversation. Elle secoua la tête, pas vraiment de désespoir ais d’incrédulité. Elle qui rêvait quotidiennement de liberté, elle avait assez tenter d’en attraper les subtilités pour comprendre une chose indéniable à son sujet. La liberté, c’était juste une fourberie de l’homme. La liberté, ca n’existait pas. Peut être que se croire libre aider à mieux faire passer le cachet de notre mortalité. Peut être que ca aidait ce gars de se croire libre. Mais définitivement, ca n’existait pas.
Roxana releva la tête vers le soit disant Abel, et lui sourit à la fois avec moquerie et mélancolie. La liberté, c’était un sujet qui lui tenait à cœur. Elle aurait aimé l’être, surement plus que tout au monde. Mais il fallait se réveiller. On avait pas toujours ce que l’on désirait.

« Ca, ca n’existe pas. Si tu penses l’être, alors c’est que tu es un homme dans l’erreur. Une belle erreur certes, mais une erreur tout de même… »

Et elle le pensait

« Y a rien ce soir dans les environs. Ça fait trois heures que j'suis assis sur un banc, et je me suis même pas fait accoster par les dealeurs. Chasseuse, c'est ça? À l'épée? C'est pas très hi-tech. A mon avis, ce soir, tu rentreras bredouille. Je te paye un verre, ça te dit? J'ai rien à faire, rien à fêter, si ce n'est cette glorieuse rencontre avec une chasseuse de... de... euh... de quoi au passage? »
« Transylvanie. »

Elle avait dit cela avec un regain de fierté quasi automatique. C’était son instinct de Traianescu qui ressortait à chaque fois qu’on lui posait une quelconque question sur ses origines. Roxana, la tête haute, représentait toute la magnificence de la Transylvanie à cet instant précis. Et pourtant, elle n’avait rien de vampirique, mais elle était à la fois fière, belle, forte et arrogante. Elle se rapprocha d’Abel lentement, avec un petit quelque chose de sensuel dans sa démarche. Une fois arrivée à son niveau, un sourire aux lèvres, et un brin de regret dans la voix, elle dû refuser son invitation.

« Tu vois - Abel, c’est bien ca -, je serais bien venue si seulement j’avais été libre comme tu crois l’être. Mais moi, je suis une hybride entre rêve et obligation, ca ne laisse pas beaucoup de place pour un verre au milieu d’une garde. »

Quelque chose attira son attention derrière Abel. Instantanément, elle serra un peu plus fort sa baguette et son épée. Et bizarrement, un sourire vint peindre le visage de Roxana. On ne dirait pas comme ca, mais elle n’avait pas toute sa tête…

« Tu ne t’étais même pas fait accoster par des dealers, hein, c’est bien ca ? »

Mais par un Vampire, oui.









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
She kicks ass ! #Lun 2 Mai - 20:14




« Ça, ça n’existe pas. Si tu penses l’être, alors c’est que tu es un homme dans l’erreur. Une belle erreur certes, mais une erreur tout de même… » Il la regarda, du coin de l’œil un instant, puis avec un sourire franc et sincère : « Non. Moi je suis vraiment libre. »

Et il le pensait. Vraiment. Et comment ne pas pouvoir le penser ? Sean était ce genre de mec qui marchait dans la rue et pouvait baisser son froc sans rougir. Qui pouvait bien insulter le Pape ou la Reine d’Angleterre. Pourquoi ? Mais parce qu’il allait mourir. Qui allait se mettre en face de lui et lui dire « écoutes garçon… » ? Personne. Parce que la mort, il l’avait à l’intérieur, elle le rongeait, et la mort, c’était ce avec quoi il se levait, ce avec quoi il vivait, continuellement. Elle était une partie de lui, et pour ça, il n’avait pas peur, et pour ça, il était libre. Libre d’envoyer chier le monde entier, libre de courir jusqu’à faire une crise cardiaque. Il pouvait faire tellement de truc, que finalement, il n’aurait vraiment pas le temps de tout faire avant de tomber raide mort sur le sol. C’était peut-être ça, la liberté. Le fait que mourir ne vous importe peu… Voir même ne vous importe pas. Et que les seules obligations que l’on vous donne sont encore celles que vous voulez. Que rien ni personne ne puisse vous arrêter dans votre course, finalement.

« Y a rien ce soir dans les environs. Ça fait trois heures que j'suis assis sur un banc, et je me suis même pas fait accoster par les dealeurs. Chasseuse, c'est ça? À l'épée? C'est pas très hi-tech. A mon avis, ce soir, tu rentreras bredouille. Je te paye un verre, ça te dit? J'ai rien à faire, rien à fêter, si ce n'est cette glorieuse rencontre avec une chasseuse de... de... euh... de quoi au passage? »
« Transylvanie. »
« Non, ça, ton accent le dit. Mais tu chasses quoi… »

Il roule des yeux, un peu amusé par cette jeune fille qui ne semble pas comprendre que Londres, c’est l’élément de Sean. Enfin, ça l’était. Depuis, il a été incarcéré, et cette ville est devenue étrangère pour lui. Il ne lui reste finalement que cette infime partie, ce parc qui jamais ne change, et où personne ne traîne… à part lui, peut-être. Il n’y a que lui pour être assez fou, aussi. Assez fou ou autre chose. Finalement il hausse un sourcil, et son regard se perd sur les courbes de la demoiselle. Fait chier. Son genre. La pensée traverse son crâne, fugace, mais elle est une lionne indomptable, pas le genre de ses petites putes qui ne semblent s’intéresser qu’à ses deux uniques réputations : être un bon coup au lit, et être fou. Comme si l’un et l’autre était lié. Il oubli toutes ses filles sur les hanches roulantes et sensuelles de la jeune fille et si c’est un regard qui ne dure que quelques secondes, ses yeux se relèvent et se fixent dans les prunelles de roumaine, de la transylvanienne. Façon il s’en branle d’où elle vient, parce que son prénom à lui, il n’y a pas de « r », alors tout ce qu’elle pourra lui rouler, c’est des pelles. Et merde. Il y pense déjà.

« Tu vois - Abel, c’est bien ca -, je serais bien venue si seulement j’avais été libre comme tu crois l’être. Mais moi, je suis une hybride entre rêve et obligation, ça ne laisse pas beaucoup de place pour un verre au milieu d’une garde. »

Il a un petit rire, parce qu’il se rappelle Aidev avoir refusé cent fois devant lui des rendez-vous avec des filles cannons pour garder Thomas et Sylar le soir, et si l’enfant à l’âge trouvait ça normal, il s’est rendu compte avec le temps que non, ça ne l’était pas. Qu’on ne demande pas à un gamin de vingt-ans d’élever les fils de ses frères et sœurs. Sean a un sourire moqueur, en coin. Folle que tu es… tu perds ton temps.

« La liberté, c’est pas un don qui nous vient du ciel. Y a des sacrifices à faire. C’est un choix. C’est une bataille constante contre soi-même, contre les autres aussi. Si tu crois que ta vie est une obligation, alors, oui, tu n’es pas libre » il a un rire, sincère, amusé aussi, parce qu’il n’aurait jamais cru sortir un dialogue du genre sans cinq verres de tekila dans le sang « moi je suis libre car j’en ai fait le choix, car tous les jours je me lève, je respire, et j’me dis pas : que dois-tu faire ? mais : que veux-tu faire. Alors, moi, je suis libre. »

Ce qu’il fallait démontrer. Sean eut un sourire presque arrogant, gonflé de quelque chose qu’il ne saisissait pas encore. En temps normal, il l’aurait déjà collé au sol en embrassant sa gorge, prêt à la violer, tout simplement parce que son regard sur elle c’était déjà comme un appel au viol – ou un truc qui y ressemblait.

« Tu ne t’étais même pas fait accoster par des dealers, hein, c’est bien ça ? »
« Ouep madame, rien du tout. Et pourtant je suis là depuis… ewh… longtemps. J’ai bien vu un mendiant, mais il a dû fuir en voyant ma gueule… ou… autre chose. »

Il haussa les épaules, pas plus affolé que ça. C’était ça aussi, la liberté. Le goût du non-risque, non ?










Halewyn Coeurd'Acier

Halewyn Coeurd'Acier
CRIMINEL. ► prisonnier à Azkaban.

► MESSAGES : 38
She kicks ass ! #Mar 3 Mai - 18:55


Et parlant de risque, voilà qu'une autre silhouette s'annonce. Aussi silencieuse que la mort elle même, elle a la démarche d'un prédateur. Aussi à l'aise que les deux autres dans les ténèbres, parce qu'elle y passe sa vie et qu'elle y danse en permanence. Pour l'odorat développé hypothétique, la silhouette exhale une odeur mâle et musquée. Une odeur propre... Si ce n'est que du léger relent de sang qui l'accompagne.

Halewyn déambule tranquillement dans le parc pour un but connu de lui seul... Ce qui rampe ou attaque dans les ténèbres lui sacrent patience majoritairement et majoritairement, il ne leur prête qu'une attention mitigée. Mais il arrive parfois que l'inévitable se produise... Peut-être est ce un de ces soir?

Des prunelles d'un gris métalliques paraissent, en même temps qu'une tignasse de neige. Un homme fait, vétéran, se profile dans leur champs de vision. D'un bon mêtre quatre vingt dix, il lève le nez doucement en inspirant profondément. Non il n'est pas lycan, mais il a toujours entraîné ses sens. Parce que les sens ne trahissent pas. Et que Le Tueur est une bête en soi.

Aucun son n'émane de sa personne tandis que le pied botté de cuir souple s'Immobilise doucement. La jeune guerrière et son compagnon peuvent observer la musculature de l'homme sous la lourde redingote de cuir rouge. Ainsi que le sourire légèrement fendant qui se profile à la limite de la sale gueule de soudard. Sourire qui ne se reflète pas dans els yeux pui se rétrécissent en deux minces fentes. Peut être notera t'elle le doigt manquant de la main droite, peut être pas.

Avec l'économie de geste des assassins de longue date, Halewyn bifurque légèrement sa route, fixant Roxana du coin de l'oeil. Et a même l'affront de la saluer de la main. Lui, un pur inconnu!









R. & S. Traianescu

R. & S. Traianescu
SORCIERE.► décédée.

► MESSAGES : 90
She kicks ass ! #Sam 14 Mai - 11:21


« Non. Moi je suis vraiment libre. »

Blablabla. C’était tout de même fout la quantité de gens sur terre qui pouvait vivre dans l’erreur avec une telle assurance. Roxana, qui avait perdu ses illusions depuis bien longtemps, n’était pas de ceux là, et était profondément blasée par l’espoir qu’elle entrainait. La chasseuse se contenta de rester là, stoïque à le regarder. Si on oubliait le fait qu’il disait une flopée de non-sens à la minute, on ne pouvait pas nier que ce jeune homme était très attirant. Mais c’était tout de même mieux quand il se la fermait.

« Y a rien ce soir dans les environs. Ça fait trois heures que j'suis assis sur un banc, et je me suis même pas fait accoster par les dealeurs. Chasseuse, c'est ça? À l'épée? C'est pas très hi-tech. A mon avis, ce soir, tu rentreras bredouille. Je te paye un verre, ça te dit? J'ai rien à faire, rien à fêter, si ce n'est cette glorieuse rencontre avec une chasseuse de... de... euh... de quoi au passage? »
« Transylvanie. »
« Non, ça, ton accent le dit. Mais tu chasses quoi… »

Un sourire apparut et un rire cristallin se fit entendre. Des fois elle était tellement dans son truc qu’elle pensait de travers. Mais pour sa défense, cet Abel n’avait pas non plus été des plus précis non mais oh ! Mais si Roxana avait un caractère de merde, ce n’était pas non plus au point de s’emporter pour une erreur de sa part. Et avec le plus grand sérieux du monde, elle répondit de nouveau à côté, tout simplement parce qu’elle n’avait vraiment pas envie d’expliquer sa vie. Trop la flemme, même si ce n’aurait pas été long de dire « de nuisibles ».

« D’écureuils volants. Ca peut être très dangereux tu sais. »

Bon c’est pas tout mais elle devait avancer elle hein. Elle devait rejoindre ses frères et sœur pour un point dans 10 minutes. Clairement c’était une nuit foutue en l’air, mais c’était leur devoir, alors ils ne se posaient pas plus de questions que ca. Mais son emploi du temps précis à la minute près n’avait pas prévu la rencontre d’un beau ténébreux au charme certain et à la ténacité incroyable.s

« La liberté, c’est pas un don qui nous vient du ciel. Y a des sacrifices à faire. C’est un choix. C’est une bataille constante contre soi-même, contre les autres aussi. Si tu crois que ta vie est une obligation, alors, oui, tu n’es pas libre, moi je suis libre car j’en ai fait le choix, car tous les jours je me lève, je respire, et j’me dis pas : que dois-tu faire ? Mais : que veux-tu faire. Alors, moi, je suis libre. »
« Il y a une grande différence entre se croire libre et l’être. La liberté, c’est la politique de la zéro contrainte, par nature nous ne pouvons l’être. Regarde, si tu étais libre de faire ce que tu veux, alors rien ne t’empêcherais de me payer un verre comme tu me l’as proposé. Hors, moi, je ne veux pas. Ou est ta liberté dans cette affaire ? Si t’as liberté dépend de celle des autres. Alors, excuse-moi du langage, mais tu es dans la merde, homme libre de ton état. »

Un sourire sur ses lèvres, encore un, mélange subtil de moquerie, de satisfaction et de tristesse. La Liberté était quelque chose dans laquelle Roxana aurait aimé croire. Mais décidément ce n’était pas possible. Un nouveau coup d’œil à sa montre… Elle allait être à la bourre, ils allaient se demander ce qui lui était arrivé. Ils n’allaient pas avoir peur pour elle, non, ca ils ne connaissaient pas, mais l’inquiétude n’étai pas que de la peur en soi.

« Tu ne t’étais même pas fait accoster par des dealers, hein, c’est bien ça ? »

« Ouep madame, rien du tout. Et pourtant je suis là depuis… ewh… longtemps. J’ai bien vu un mendiant, mais il a dû fuir en voyant ma gueule… ou… autre chose. »

Juste quand il répondait ca, un homme aux cheveux blancs lui faisait un grand coucou juste derrière Abel. Roxana, les sourcils froncés, le regarda faire. Il n’y avait qu’une chose à conclure de ces 5 dernières minutes.

« Ce tocilari în această ţară. »









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
She kicks ass ! #Lun 30 Mai - 9:25




« Il y a une grande différence entre se croire libre et l’être. La liberté, c’est la politique de la zéro contrainte, par nature nous ne pouvons l’être. Regarde, si tu étais libre de faire ce que tu veux, alors rien ne t’empêcherais de me payer un verre comme tu me l’as proposé. Hors, moi, je ne veux pas. Ou est ta liberté dans cette affaire ? Si t’as liberté dépend de celle des autres. Alors, excuse-moi du langage, mais tu es dans la merde, homme libre de ton état. »

Il la fixa, et sourit tendrement, comme un père qui aurait écouté son enfant dire une bêtise si adorable qu’il n’aurait pas eut le cœur à la contredire. Robyn aussi avait été libre de dire non, et elle l’avait gueulé bien fort, elle l’avait pleuré tout le long quand ses cuisses ballotaient de chaque côté, écartées, et qu’elle saignait comme la première fois. Elle avait été libre aussi, mais la liberté des autres s’arrêtait à celle de Sean. Et non pas l’inverse. Car un homme qui n’a rien à perdre est un homme magnifique, un homme libre qui peut bien mourir demain sans pleurer. Sean ne regrettait rien de sa vie actuelle. Il était une terreur à lui seul, un semeur de cadavre et de sang, et derrière ce sourire charmeur et calme se cachait une maladie qui le rongeait, des démons que lui seul voyaient, qui lui parlaient et le torturaient, unique héritage de son cerveau malade. Il souffla finalement, à voix plus basse, comme une promesse silencieuse.

« …C’est parce que je suis libre d’écouter ta liberté que je ne te kidnappe pas pour te payer un verre. Je suis vraiment libre. Je te montrerais un jour, si je suis encore vivant d’ici là. »

Il détourna le regard, regarda plus loin. Il avait envie de partir maintenant. Il n’avait plus tellement envie de prendre cette fille parce qu’elle parlait trop, et qu’il n’aimait pas ça. Parler. C’était avoir la chance de dire quelques conneries, et ça ne l’intéressait pas. Dire de la merde. Il en disait bien assez à Misery, en chuchotant à son oreille la nuit, lorsqu’il osait encore avouer ses péchés à la seule créature propre de la baraque, quand il n’en pouvait plus d’hurler qu’on l’aide. Toute cette merde s’évanouissait sous la chaleur de la nuit. Il était encore stable, pourtant.

« Tu ne t’étais même pas fait accoster par des dealers, hein, c’est bien ça ? »
« Ouep madame, rien du tout. Et pourtant je suis là depuis… ewh… longtemps. J’ai bien vu un mendiant, mais il a dû fuir en voyant ma gueule… ou… autre chose. »

Le regard de la jeune fille dévie. Les yeux vert nervurés de Sean ne cillent pas. Il attend, un instant seulement, avant d’avoir une idée. Ah, oui. Il fait un pas, juste un pas alors qu’elle fit quelque chose en roumain qu’il ne comprend pas, et qu’il ne veut pas comprendre, se penche et tout en avançant, la soulève. Comme un sac à patate, logée sur son épaule, il s’en va dans la nuit, lui tenant les cuisses contre son torse pour qu’elle ne tombe pas. Il s’éloigne de cette présence qu’il n’a pas vu et ne veut pas voir.

« Un café on a dit alors ? »

Il a un sourire en coin, il n’est pas agressif, pas non plus déplacé. Un poil possessif peut-être, mais il n’aime pas que l’on rode autour de ces proies, et elle vient tout juste de rentrer dans cette catégorie.










Halewyn Coeurd'Acier

Halewyn Coeurd'Acier
CRIMINEL. ► prisonnier à Azkaban.

► MESSAGES : 38
She kicks ass ! #Jeu 9 Juin - 22:04


Hale pourrait ajouter quelque chose à la scène à l'eau de rose qui se passe devant lui. A part qu'il trouve ca pathétique de voir une femelle qui se donnait des airs de matamore se laisser barouetter comme une vulgaire pute. Elle aurait beau dire la roumaine, les faits parlent d'eux même.

Dans l'acier des prunelles, la circonspection fait place à un mépris bien mérité. C'est ca, va t'en gamine avec tes airs d'amazones. T'est comme toute les autres, on lui promet un petit coup vite fait et ca se laisse faire. Un sourire purement moqueur prends place sur la sale gueule du corse. Il espère juste qu'elle se chope une cochonnerie, ca lui apprendra.

Et parce que le parc est le parc, un lieu public et comme on a déjà dit, libre à tous, l'assassin ne daigne même pas les suivre du regard. Plutôt son odorat est attiré par une odeur légère, fugace. Un mélange de délicatesse et de force. Reconnaissant là une lycane, et ayant rendez-vous avec une de ces dites personnes cette nuit, il laisse en plan le couple de gosses.

Dans un claquement de redingote rouge, le nez au vent une seconde, Hale se situe et reprend sa route, sans se cacher, vers son rendez-vous.

https://poet-pendulum.forumsrpg.com/t2660-life-is-good-and-i-feel-great-pv
Spoiler:









R. & S. Traianescu

R. & S. Traianescu
SORCIERE.► décédée.

► MESSAGES : 90
She kicks ass ! #Sam 6 Aoû - 18:55


« …C’est parce que je suis libre d’écouter ta liberté que je ne te kidnappe pas pour te payer un verre. Je suis vraiment libre. Je te montrerais un jour, si je suis encore vivant d’ici là. »

Pourquoi avait-il rajouté ça ? Quelle que soit la raison, Roxana avait été déstabilisée par cette remarque. Et il y avait de quoi, ce n’était pas courant de voir un homme, plus que jeune, comme Sean qui pensait déjà à la mort et qui semblait vivre avec. La jeune femme ne put que rester là, silencieuse, à le regarder. Pas comme si il était une bête de foire, ça non, mais à regarder son regard, qui, bien plus qu’avant la perturbait. Il y avait un lui une aura d’imprévisible, de fatalité et quelque part… Elle ne savait trop quoi, et elle était là à le chercher. Surement pour rien d’ailleurs.
Alors qu’un mec passait par là, le regard de Roxana, captivé comme tout être humain par le mouvement plutôt que l’immobilité suivit l’homme aux cheveux argenté (probablement un vieux, elle n’aurait pas su dire vu la luminosité). Sean en profita, purement et simplement. Bien entendu, elle l’avait capté à partir du moment même où il avait commencé son mouvement. Mais elle l’avait laissé faire, amusée par son action, et en quête inavoué de sa propre liberté à elle. Il était libre d’écouter sa liberté ? Mon cul oui… Enfin… Dans le sens où si Roxana avait été libre elle l’aurait surement suivi de toute manière, leur liberté à eux deux étaient satisfaite. Fallait juste pas qu’il le sache, sinon ce ne serait vraiment pas drôle. Alors qu’il la soulevait pour la hisser sur son épaule, Roxana éclata de rire. Fallait quand même l’avouer, c’était loin d’être triste de se faire kidnapper de cette manière.

« Un café on a dit alors ? »
« On a dit ça, oui. Enfin il faut croire. »

Elle avait dit non elle à la base. Bon, en théorie elle pouvait toujours s’extirpait de sa condition de sac à dos. Cela aurait d’ailleurs été plus raisonnable. Après tout, elle était en plein travail et ses frères et sœur trainaient eux aussi dans le parc. Elle ne pouvait pas les laisser en plan. Mais, comme si la folie était contagieuse, Roxana, surement pour la première fois de sa vie, fit passer ses envies à elle avant ses obligations de sang. Elle allait prendre sa liberté. Elle allait boire un café avec cet inconnu (et si il tentait de la ramener dans un squat pour la violer, il allait tout simplement se prendre un raclée et puis voilà). Alors elle se laissa se faire trimballer, et tout en tentant de regarder derrière elle (non pas que le cul de Sean ne soit moche loin de là) elle demanda, un grand sourire aux lèvres et cette voix amusée qui contrastait avec le début de cette rencontre.

« Tu comptes me porter comme un sac à patates jusqu’à ce qu’on arrive ? Non pas que ca me dérange, je trouve ça reposant moi perso. »










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