Le jeune homme était posté au bord du lac, dans un coin bien planqué, où il s’amusait à lancer des galets dans l’eau à coup de ricochets. Le rouquin était un peu en avance, mais il avait dû profiter du fait que les couloirs étaient miraculeusement vides pour rejoindre le lieu de rendez-vous. Ils avaient pris l’habitude, avec Fausta, de se voir en cachette. Non pas qu’ils soient ensemble ou quoique ce soit de ce genre, mais il y avait une espèce d’alchimie entre eux qui faisait qu’à chaque fois qu’ils se disaient au revoir ils ne pouvaient s’empêcher de prévoir une prochaine fois où se voir. A vrai dire, Phoenix savait bien ce qu’il en était. Elle lui plaisait de manière monstre. Si il avait été romantique comme son pote Petey, il aurait bien dit que cette fille était la femme de sa vie. Mais Phoenix était terre à terre, et ce qu’il savait c’est qu’il l’adorait mais qu’elle était sang pur. Non seulement tout ca était dangereux pour lui, mais ca l’était aussi pour elle. Sauf que de toute manière ils n’étaient pas le moins du monde ensemble, c’était triste, mais ça limitait les problèmes considérablement.
Le jeune homme ramassa un nouveau galet pour finir par le lancer et enchainer ainsi quatre beaux ricochets. Le pauvre, il devait vraiment s’emmerdait pour s’amuser autant à coup de ricochet... C’était surement le lot de tous les martyrs des cachots ça. Au moins, à ce niveau-là, ils n’attendaient que des choses simples de la vie, c’était le côté positif dirions-nous. Voir Fausta était l’un de ces plaisirs simples selon l’ancien Gryffondor. Et lorsqu’il entendit du bruit derrière lui, la première pensée du jeune homme fut de se dire qu’il allait enfin pouvoir apprécier le jolie minois de l’italienne. En second lieu vint la peur de s’être fait repéré par l’un des sbires de la directrice. Il avait déjà donné dans ce sens le jour précédent, et en ressortait avec un œil au beurre noir peu gracieux, alors franchement il repasserait cette fois-là. Le jeune homme se retourna donc en direction du bruit non identifié, et il ne put s’empêcher de retenir son souffle le temps de voir qui était le nouvel arrivant. Il se retint d’appeler son prénom, Fausta, sachant très bien que si il avait affaire à un geôlier ou quoi il la mettrait dans la panade. Heureusement qu’il n’avait pas de problème au cœur, ce genre de suspens quotidien, on ne s’y habituait jamais.

Le professeur Owens lui tenait la jambe. Cette fois-ci pour de bon elle était en retard et le mieux dans tout ça c'était qu'il valait mieux ne donner aucun signe d'impatience de peur que l'on s'interroge sur son comportement ou qu'on ne la retienne d'avantage.

- Est-ceeee-que vouuus com-pre-nez?, surarticula le directeur adjoint persuadé qu'elle ne comprenait pas l'anglais aussi bien qu'elle le disait.
- Oui professeur Owens. Je comprends tout à fait., répondit- humblement Fausta en essayant au mieux de gommer son accent italien qui, visiblement, la décrédibilisait.
- Taaant-Mi-eux. Je ne voudrais pas que vous ratiez vos ASPICS parce que vous auriez été trop indulgente. Ce ne sont que des sangs de bourbe donc pas tout à fait des personnes, il ne faut pas culpabiliser. Cooom-pris?

Fausta acquiesça, ses livres serrés contre elle. Qu'est-ce qui la retenait de lui jetait toute une ribambelle d'insultes en italien à celui là? Fausta détestait qu'on se montre condescendant avec elle et là, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour savoir que le professeur Owens ne se faisait pas une haute opinion de l'intelligence de ses élèves italiens. D'un moment à l'autre elle s'attendait à le voir lancer des spaghetti, capici?, gelati, giovanni , napoliet tout ce qui sonnait un tant soit peu méditerranéen.

Finalement il la relâcha et Fausta prit la direction de son dortoir pour ne pas avoir l'air de courir retrouver quelqu'un. Pourtant intérieurement c'était ce qu'elle faisait. Elle avait rendez-vous avec Phoenix. Un rendez vous plus ou moins secret plutôt plus que moins d'ailleurs puisqu'ils n'avaient pas le droit d'être ami, les nés moldus étant les sorciers les plus mal traités de tout le pays.

Après avoir pris mille détours, elle finit par arriver en vue de cette chevelure rousse caractéristique. Son coeur se mit à bondir mais elle ne prit pas de risque et arriva à pas de loup, le sourire aux lèvres.

- Je crois que le lac ça ne sera pas à refaire. J'ai eu un mal fou à arriver jusque ici sans me faire voir., fit-elle en s'éclaircissant la voix pour notifier de sa présence, hey mais...

Elle soupira en voyant l'oeil au beurre noir de Phoenix. Elle ne posait même plus la question elle savait plus ou moins comment ce genre de trucs pouvait arriver...

- Ca fait mal?

C’est avec un sourire qu’il accueillit Fausta. Sourire qui naquit à l’instant même où il l’avait reconnu. Il avait beau l’avoir vu plusieurs fois, il la trouvait toujours aussi belle. L’italienne avait un petit quelque chose de plus dirions-nous. Le petit plus qui distingue La Fille de toutes les autres. Le secret venait de ce je-ne-sais-quoi que l’on n’attrapait jamais mais qu’on savait bien présent. Et Phoenix ne dérogeait pas à la règle. Il ne mettrait jamais le doigt dessus, mais il pensait savoir que cette jolie brunette l’avait.

« Je crois que le lac ça ne sera pas à refaire. J'ai eu un mal fou à arriver jusque ici sans me faire voir.
« J’avoue que c’était pas l’idée du siècle le lac… Mais d’un côté ca fait plaisir d’être dehors non ?»

Pour lui qui avait toujours était un gars plus d’extérieur que d’intérieur, c’était clairement le cas. Et puis, même si il faisait froid, c’était toujours agréable de trainer dehors, surtout après une grosse journée de cours ce qui était le cas de Fausta. Et lui il était si tranquille là qu’il avait totalement oublié la marque à son œil. Bien entendu que Fausta allait la voir, c’était pas facile de la manquer de toute manière… Phoenix en perdit son sourire tandis qu’il voyait pointer l’inévitable.

« Hey mais... Ca fait mal »
« Sur le coup ouais, mais après ca va, faut juste éviter d’y toucher. »

Il avait haussé les épaules et répondu avec honnêteté. Parce que Phoenix, bien qu’étant un mec un vrai, n’avait pas non plus honte d’avouer ce genre de chose. Les nés moldus qui disaient qu’ils s’en foutaient et qu’ils ne ressentaient rien étaient des crâneurs. Après être honnête ne changeait rien aux faits, à ce stade là, y’avait pas grand-chose de plus à faire que de hausser les épaules. C’était aussi une histoire de santé mentale, quand le rouquin se sentait patient il en profitait pour relativiser. Il pétait bien assez de câbles de général pour pouvoir apprécier ces instants de pseudo je-m’en-foutisme. Finalement ça servait à rien d’en parler plus que ça. Ils ne changeraient pas le passer, et de toute manière ces putains de geôliers étaient des brutes épaisses avec le cerveau et les muscles qui allaient avec. Rien qu’à y penser, il perdait son calme.
Alors le rouquin changea de sujet, affichant un petit sourire en coin, il se pencha pour ramasser de nouveaux galets tandis qu’il demandait l’air de rien.

« Tu as passé une bonne journée ? Pas trop relou les cours ? »

« Sur le coup ouais, mais après ca va, faut juste éviter d’y toucher. »

Fausta tiqua, posant ses yeux ailleurs un instant avant de revenir sur Phoenix sans trop oser le détailler. Il y eut un petit silence. Un de ces silences qu'elle n'aimait pas parce qu'ils leur rappelaient à tous les deux à quel point elle était privilégiée et lui tout le contraire. Et puis ça lui donnait ce sentiment d'impuissance. Elle avait déjà essayé quelque fois de voler des choses à l'infirmerie... sans succès bien sûr.

« Tu as passé une bonne journée ? Pas trop relou les cours ? »

Fausta eut un sourire. Comme si sa journée à elle pouvait être pire que celle de Phoenix. L'idée de se plaindre à lui ça ne lui disait trop rien, d'un autre côté, elle n'allait pas complètement arrêter de lui parler non plus? Sinon pourquoi être venue ici?

« Mh ben... je dirais que jusqu'ici elle a été bonne à part le prof qui voulait absolument me retenir alors que toi tu m'attendais. »

A nouveau les beaux yeux clairs de l'italienne se posent sur Phoenix avec un petit sourire absolument adorable. Elle pourrait l'embrasser là. Maintenant. Mais ... non il faudrait mieux que non.

« ... et puis je sais pas. J'avais envie de te voir alors... »

Elle hausse les épaules. Alors voilà.

« Mh ben... je dirais que jusqu'ici elle a été bonne à part le prof qui voulait absolument me retenir alors que toi tu m'attendais... et puis je sais pas. J'avais envie de te voir alors... »

Un grand sourire béat apparut sur le visage du rouquin. Il était vraiment trop spontané, et cacher ses émotions c’était vraiment impensable pour lui. Surtout quand La Fille lui disait un truc comme ça. A ce moment-là Phoenix en oublia ses galets et se redressa soudainement, manquant de peu de lâcher tous galets au passage, s’intéressant automatiquement à ce que cela voulait bien dire. Le jeune homme regardait maintenant l’italienne plus que tout sourire, il ne put s’empêcher de demander bêtement, immédiatement et sans plus de formes… Les formes c’était pas son truc ca c’était certain…

« Ah ouais ? »

Sourire d’imbécile heureux à 43%, 43 heures de bonheur à venir pour l’ancien gryffondor qui était comme sur un petit nuage avec ces six pauvres mots : « J’avais envie de te voir ». Mais maintenant qu’il y pensait « ah ouais ? » n’était pas 43 heures de bonheur à venir pour Fausta qui devait le trouver vraiment con d’avoir sorti ca. Franchement elle méritait mieux que deux pauvres mots d’abruti… Alors Phoenix, sans rien lâcher de son sourire d’imbécile heureux tenta de se reprendre et de corriger le tir.

« Euh enfin j’veux dire… que bah… euh… »

Que bah il l’aurait attendu même si elle avait eut une heure de retard ? Que lui aussi avait eut envie de la voir ? Que quoi abruti de rouquin ? Que quoi ? Mais au final, son sourire en disant bien plus long que les mots qu’il n’arrivait pas à mettre en forme. Il n’arriverait pas à les mettre en forme au final, parce qu’il souriait encore là comme un con à la regarder. C’était con quand même l’amour naissant…

« Ah ouais ? »

Elle eut un petit rire amusé. Quelque part Fausta ne se faisait pas d'illusion sinon celle du toucher. Elle même n'était pas prête à ce qu'il réponde quelque chose de plus conséquent que ce "ah ouais". Qu'aurait-elle fait s'il avait dit "moi aussi j'avais envie de te voir". Sur le moment ça l'aurait touchée et après coup ça l'aurait sans doute fait fuir, à la moindre tentative de sa part de la toucher.

Alors oui, c'était bien ironique tout ça. Amoureuse platonique ou rien, c'était tout ce qu'elle pouvait supporter pour l'instant. Les bras de sa soeur elle les tolérait, les petites mains maladroites de Marcus elle en riait insouciamment et qui sait, peut-être, peut-être même que si un de ses cousins avaient voulu la serrer dans ses bras elle ne se serait qu'à peine tendue pour peu que ce ne soit pas trop tactile.

« Euh enfin j’veux dire… que bah… euh… »
« Désolée je voulais pas dire ça... comme ça. C'est juste que... ça fait du bien de sortir un peu de ce château de temps en temps tu trouves pas? »

L'innocence faite chair. Mieux valait sans doute ne pas laisser penser qu'elle l'avait justement dit comme ça et ne pas le décevoir. Ca lui éviterait sans doute de perdre un ami.

« Désolée je voulais pas dire ça... comme ça. C'est juste que... ça fait du bien de sortir un peu de ce château de temps en temps tu trouves pas? »

Il s’était peut-être un peu trop emballé là. Les paroles de Fausta faisait l’effet d’une douche froide, et le si expressif Phoenix Young ne put conserver son grand sourire aux paroles de la Belle qui avait ravi son cœur sans qu’il ne s’en soit rendu compte. Un peu dégouté mais tout de même contente d’être ici avec elle, le rouquin ne fit pas la gueule même si il s’était clairement fait des films. Non. Au lieu de cela il tenta un nouveau sourire et se remit à chercher des galets tout en répondant de la manière la plus banale qui soit. Après tout, il aurait pu dire quoi d’autre en réponse à ce petit désenchantement ?

« Ouais j’suis d’accord, ca fait du bien même si tu dois trouver qu’il commence à faire froid. J’imagine quand Italie il fait encore beau là, non ? »

L’ancien gryffondor se redressa, les mains pleines de ses pierres plates qu’il se destinait à balancer aux quelques créatures qui dormaient paisiblement dans le lac de Poudlard. Il n’avait jamais réussi à en réveiller encore, et tant mieux, cela ne devait pas être beau à voir… Phoenix tourna ensuite le dos à Fausta pour faire face à l’étendu d’eau. Il n’avait jamais vraiment aimé la flotte, non pas qu’il soit phobique ou quoi, c’était juste pas très rassurant… Mais de là où il était il n’y avait pas de problème, Phoenix commença donc à balancer ses pierres tout en demandant à l’italienne.

« D’ailleurs, en parlant de l’Italie, tu as pas trop le mal du pays j’espère… Tu sais l’Angleterre c’est pretty cool normalement, mais bon là tu vois pas le meilleur des british quoi… »

« Ouais j’suis d’accord, ca fait du bien même si tu dois trouver qu’il commence à faire froid. J’imagine quand Italie il fait encore beau là, non ? »

Elle eut un petit sourire, repliant ses bras autour de ses jambes qu'elle avait ramenées contre elle. Ses yeux allèrent se perdre sur la grande surface tranquille du lac, la ramenant à un souvenir plutôt désagréable finalement. Le Lac de Côme et son calme mortuaire lui reviendrait toujours de toute manière. Parce qu'il faut bien que tout se paye.

« En fait de là où je viens les hivers sont plutôt froids tu sais. Il neigera bientôt.Si tu voyais les forêts lombardes sous la neige... c'est magnifique. », souffle la voix de la jeune fille toujours amoureuse de son pays même si à elle on ne laisse que les terres les plus ingrates qu'importe, elle a appris à les aimer, à aimer ce calme que personne n'ose venir troubler...

Elle sourit sans le faire exprès. Avec affection. En fait là elle repense au soleil de Naples, la ville détestée, l'endroit où elle a choisi de cacher son fils chéri parce que c'était le plus improbable. Là bas il doit encore faire chaud et l'enfant doit avoir la peau halée et dorée. Il l'aura quand elle le reverra.

« D’ailleurs, en parlant de l’Italie, tu as pas trop le mal du pays j’espère… »
« Un peu... des fois. »
« Tu sais l’Angleterre c’est pretty cool normalement, mais bon là tu vois pas le meilleur des british quoi… »
« J'aurais voulu voir tant de choses. C'est la première fois que je voyage aussi bizarre que ça puisse paraître. Moi je m'étais toujours imaginer visiter Big Ben et la fontaine de la fraternité… Oui je sais... te moques pas. », répond-elle avec un joli rire moqueur justement.

« En fait de là où je viens les hivers sont plutôt froids tu sais. Il neigera bientôt. Si tu voyais les forêts lombardes sous la neige... c'est magnifique. »
« C’est où en Italie la Lombarde ? Ah bah je suis con, si y’a de la neige ca doit être dans le nord… J’y connais pas grand-chose en géographie en fait, on va dire que j’ai raté les bases.»

Phoenix eut un petit rire gêné alors qu’il se tournait vers la brunette et frottant sa barbe de trois jours dans un toc incompréhensible. Le rouquin complexait sur son manque de culture générale, et il avait de quoi. Il avait raté pas mal d’années d’études lorsqu’il était à la rue, et il n’avait jamais eu le courage de faire quoique ce soit pour les rattraper, les études n’étaient juste pas faites pour lui. Il n’était donc pas étonnant qu’il ne sache pas prononcer ni situer la Lombardie, c’était courant chez le jeune homme d’avoir des lacunes de ce genre… Mais Phoenix voulait vraiment en savoir plus sur l’italienne, alors plutôt que de ne rien dire comme il en avait l’habitude, il préféra demander. Comme quoi, Fausta avait une bonne influence sur lui.

« D’ailleurs, en parlant de l’Italie, tu as pas trop le mal du pays j’espère… »
« Un peu... des fois. »

Un sourire attendri apparu sur le visage de l’anglais alors que Fausta lui disait cela. Il la comprenait bien, lui qui n’avait jamais voyagé, et qui ne se voyait pas ailleurs que dans sa vieille Angleterre… Ca ne devait pas être facile tous les jours pour la brunette.

« Tu sais l’Angleterre c’est pretty cool normalement, mais bon là tu vois pas le meilleur des british quoi… »
« J'aurais voulu voir tant de choses. C'est la première fois que je voyage aussi bizarre que ça puisse paraître. Moi je m'étais toujours imaginer visiter Big Ben et la fontaine de la fraternité… Oui je sais... te moques pas. »

Phoenix finit d’envoyer son dernier galet en même temps que Fausta terminait sa phrase. Le jeune homme se tourna alors vers elle avec un grand sourire aux lèvres, amusé par l’envie de la jeune femme de visiter les monuments anglais. A vrai dire Phoenix n’avait fait que trainer dans tout Londres sans jamais rentrer dans les bâtiments si célèbres. Pour cela il aurait fallu avoir de la thune, ce qu’il n’avait pas. Et pourtant, alors qu’il s’asseyait à côté de la jeune femme, le rouquin, qui ne s’était point moqué, eu une idée de génie qu’il ne tarda pas à mettre en paroles.

« Si tu veux je te ferais visiter, enfin je ne connais que Londres à vrai dire. Mais je la connais comme ma poche ! »

Enfin… Il lui ferait visiter… si il sortait un jour de sa prison Poudlarienne…

« Si tu veux je te ferais visiter, enfin je ne connais que Londres à vrai dire. Mais je la connais comme ma poche ! »
« C'est vrai? », demanda-t-elle pleine d'enthousiasme.

Pendant une fraction de seconde, le rouquin lui faisait oublier l'ombre des mangemorts et de la directrice de Poudlard. Elle était particulièrement belle dans son expression de candeur absolue, de madone aurait dit Valente. Mais au diable Valente.

« Enfin... ça serait chouette je veux dire. Quand les choses... seront différentes. Ca sera vraiment chouette. »

Elle sourit, suffisamment amoureuse pour se laisser porter même pas de faux espoirs. Elle aurait bien aimé lui prendre la main ou même seulement lui faire croire qu'elle le faisait.

Mais il prendrait sans doute peur si elle lui faisait ce genre de tour et puis, elle ne voulait pas souffler le chaud et le froid sans cesse. Mieux valait s'en tenir à ce qu'elle savait le mieux faire: être son amie.