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| ❖ SORTIE SCOLAIRE DE DCFM: Se prémunir des Nuisibles. | |
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PROFIL & INFORMATIONS |
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Samuelle DaeeSORCIERE. ► Agent du Ministère Canadien
► MESSAGES : 173 Jeu 2 Juin - 23:59 |
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| Samuelle était une habituée du ministère. Depuis son arrivée, on la voyait régulièrement balader une tasse à thé en porcelaine dans une soucoupe comme si elle était investie d’une mission particulièrement importante. Une tasse vide. Affable, courtoise et remarquablement flegmatique, elle se présentait comme une langue de plomb souscrivant à un échange culturel du bureau de la coopération magique internationale. La stagiaire de Devallier, murmurait-on dans son sillage…
Armée de sa tasse et d’un sourire en tranche de courge, elle trainait ses savates un peu partout, désœuvrée, l’air de chercher à rendre service mais ayant toujours une excuse imparable pour se désister au dernier instant. De toute façon, elle ne savait rien faire d’autre que balader cette tasse. Elle ignorait le maniement d’une baguette, ne savait pas transplanner et avait tenté de balayer le plancher avec un balais…
L’air joyeux, éthéré et inoffensif, elle promenait ce jour-là la tasse au niveau 4. Elle regardait dans chaque pièce, effrontément, l’air de chercher une quelconque distraction, avant de s’immobiliser dans l’encadrement de l’amphithéâtre, attirée par la voix de Poucellina.
« Oh! Des arts plastiques!! » fit-elle d’un slang exotique et d’une voix dont les harmoniques, soigneusement modulées, laissait croire sans l’ombre d’un doute que sa propriétaire était un rare spécimen de sottise… Elle s’invita hardiment et escalada les gradins de pierre pour aller se planter au beau milieu des sang-mêlés. Se faisant elle ne se gêna pas pour démontrer sa maladresse, écrasant joyeusement un pied, prenant lourdement appui sur une frêle épaule et « Oh pardon, je vous ai heurté du coude? » donnant une toute nouvelle dimension à l’adjectif inconsciente. Un beau spectacle! Une artiste!
Elle finit par s’assoir, croisa ses chevilles et posa la tasse de porcelaine sur ses genoux pour saluer son voisin de droite et de gauche. « Samuelle, tu peux m’appeler Sam… » chuchota-t-elle d’une voix parfaitement audible et surexcitée. Puis elle releva la tête vers la conférencière et sembla ne remarquer qu’alors l’effet de sa venue. « Oh! Excusez-moi! Je vous ai interrompu?? Mais poursuivez, je vous en prie! » l’enjoigna-t-elle avec un enthousiasme et une politesse désarmante.
La métisse glissa ses mains sur le gradin de pierre, de part et d'autres de ses hanches, se berçant imperceptiblement d'avant en arrière.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Mar 7 Juin - 18:23 |
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| Le moins que l'on pouvait dire c'était que les élèves ne se pressaient pas pour répondre. Dante observait leur mine de veracrasses en décomposition et il se faisait cette réflexion: ça allait être long et frabieusement pas drolineux. Mais que voulez vous, on ne méprise que trop de rendre les cours attractifs quand en fait il n'y a pratiquement que ça qui compte. Savoir capter l'attention, se faire écouter. Le professeur Maestriani se mit bien vite à bâiller aux corneilles, déjà ennuyé par l'intitulé du cours qu'il avait refusé de dispenser lui même en vérité.
« Même si nous ne sommes pas vraiment sollicité à participer, oralement, c'est un corps humain. » « Tout à fait. C'est là la terminologie exacte, vous faites mouche mademoiselle. » « C'est une représentation de l'homme de Leonard de Vinci mais hum... version sorcier. Du moins on dirait. », ajoutait une autre élève en pensant que personne n'allait l'entendre.
Mais malheureusement les choses ne se passèrent pas si bien. Le professeur Maestriani, qui avait entendu, eut un petit sourire approbateur. Il était lui même fana de plusieurs maîtres italiens ce qui n'était de toute évidence pas le cas de la Grande Inquisitrice qui s'empressa de tempêter:
« Sornettes! C'est une supposition grotesque que vous faites là mademoiselle. Le Ministère ne recycle pas les gribouillages d'un vulgaire sang de bourbe. Néanmoins... », la voix de Mrs Edwood monta un brin dans les aigus, « ...vos camarades ciblent sans le vouloir le point névralgique de notre problème. Nous savons tous que certains parmi vous osent critiquer les récents édits de notre bien aimé gouvernement - je ne vous ferais pas l'affront de vous pointer vous vous reconnaîtrez de vous même n'est-ce pas... » « Il faudrait être fou pour ne pas se reconnaître soi même... »,glissa Maestriani l'air de se moquer un peu de cette dernière remarque qui reniflait la menace à plein nez.
Voyant que la Grande Inquisitrice le dardait du regard, le professeur de DCFM afficha un très "amoureusant" sourire et lui fit signe - non sans une pointe d'ironie - qu'elle pouvait poursuivre. C'est ce moment là que choisit Samuelle Daee pour faire une entrée tout sauf discrète. Elle aussi enjoignit Mrs Edwood à poursuivre, comme si elle avait eu un quelconque pouvoir sur elle.
« Daee, vous ne pouviez pas mieux tomber... pour une fois. Bref, où en étais-je. Ah oui. L'argument que l'on oppose le plus souvent à la toute bénéfique séparation des sangs que notre très estimé Ministre a instauré est qu'il n'y aurait aucune différence entre sang pur, sang mêlé, et sang de bourbe. Allégation parfaitement ridicule s'il en est mais soit, partons de ce parti pris... effectivement, comme l'a souligné votre camarade, cette gravure derrière moi est la représentation d'un être humain. Il nous est donc, vous en conviendrez, impossible de dire qui de l'infecte sang de bourbe ou du parfait sang pur a bien pu servir de modèle. » « En vérité il est fort peu probable que qui que ce soit ait pu poser pour ça, à moins d'avoir, par Merlin sait quel miracle, pu enlever et remettre sa peau simultanément tout en exhibant ses nerfs, ses os, ses muscles et autres organes dans le même temps. Opération tant impossible que douloureuse je le crains fort. » « Vous n'êtes pas supposé intervenir professeur Maestriani. », répondit la conférencière d'un ton revêche, mais Maestriani n'écoutait déjà plus, réfléchissant sans doute à un moyen de réaliser ce qu'il venait lui même de dire qu'il était impossible de faire. « et puis le propos n'est pas de savoir si quelqu'un à posé ou pas. Quoiqu'il en soit... Je disais donc: vous n'avez aucun moyen de me dire de quoi il s'agit exactement c'est là le noeud du problème. Tout comme vous ne pouvez pas voir les microbes, bactéries et autres infections et pathologies dont pourrait être affublé ce personnage, vous ne pouvez pas affirmer qu'il s'agisse ou non d'un sang de bourbe, pour la bonne et simple raison qu'être moldu ou sang de bourbe, C'EST une pathologie incurable. Ces gens, dont certains osent encore s'assoir ici parmi vous, sont autant de parasites et de nuisibles dont il faut savoir se prémunir. Vous recevrez d'ailleurs une formation spécifique à ce sujet tout au long de votre année scolaire. Non content de vous ressemblez physiquement à vous, sorciers de sang pur, ces nuisances peuvent, comme nous le savons tous, s'accoupler avec certains d'entre nous et par la même dégrader notre héritage magique et la pureté de nos lignages. Il va de soi que ce genre d'unions contre nature ne saurait être tolérées. Alors bien sûr j'entends d'ici ceux qui brandiront des valeurs d'humanité et de mansuétude en défense de tous les pestiférés qui rongent cette société. Mais quand une bête est malade et d'autant plus si sa maladie représente un danger plus qu'avéré pour vos semblables, la SEULE chose à faire est encore de l'abattre, vous en conviendrez. En quoi notre situation est-elle différente? »
Elle laissa passer un court silence.
« Certains plaideront qu'un patrimoine commun nous unis à ces créatures et, il est vrai qu'au vu de la ressemblance physique c'est un fait indéniable. Cependant, il est dans le cours naturel des choses qu'entre deux races, la plus évoluée ait le dessus. Or il se trouve que nous, sorciers de sang pur, SOMMES au sommet de la pyramide de l'évolution. Il serait intolérable d'imaginer ne serait-ce qu'un instant, qu'en vertu de notre trop grande bonté d'âme, à vouloir préserver les moldus et les sang de bourbe, nous signions là la fin de notre propre race. Toutefois, par soucis d'équité sans doute, mais aussi parce que nous sommes suffisamment évolué pour trouver un certain intérêt à préserver une relative biodiversité, nous ne nous ferons pas l'avocat d'une extermination pure et dure tant que les circonstances ne l'exigeront pas. Une ségrégation totale, à laquelle vous participerez désormais de bonne intelligence, suffira. »
Quelqu'un se leva pour applaudir: c'était le professeur Maestriani.
« Oh vraiment Poucellina c'était époustoufflant, on se serait cru sous les fenêtres de Benito Mussolini en 43! Encore bravo! » « Beni quoi? »
Évidemment le commun des sorciers ne savaient pas qui été Benito Mussolini. Il n'y avait guère que ces fous de passionnés des moldus pour le savoir. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Mar 7 Juin - 20:05 |
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| Aleksander s’était jusque là comporté le moins naturellement du monde en élève modèle et sage qui pourtant n’écoutait strictement rien. Il était enveloppé dans une sorte de brouillard où la seule chose qui clignotait dans sa tête était : « Ne pas se faire remarquer, ne pas se faire remarquer, ne surtout pas se faire remarquer. » Le jeune Hallen avait peur, très peur. Il savait ce qu’il adviendrait de lui si jamais on découvrait son secret. Ou plutôt non, il l’ignorait et c’était peut-être mieux comme ça, sinon, il aurait fait une crise cardiaque immédiatement, mais le blond pouvait néanmoins s’en faire une vague idée … vélane, c’était bien en dessous de sang-de-bourbe dans la chaîne alimentaire de ces monstres. Mais malgré son manque criant d’attention, une phrase le fit sortir de sa rêverie, sursautant comme s’il venait de se faire piquer avec une aiguille … bien longue et bien pointue : « …être moldu ou sang de bourbe, C'EST une pathologie incurable. Ces gens, dont certains osent encore s'assoir ici parmi vous, sont autant de parasites et de nuisibles dont il faut savoir se prémunir. » Le jeune homme essaya de ne rien laisser paraître, mais pour une raison tout à fait irrationnelle, il avait la ferme impression que cette phrase lui était tout particulièrement destiné. Pour lui, cela voulait dire, regarde, je ne cite même pas les vélanes et autres personnes spéciales du genre, parce qu’elle sont bien en dessous de ceux que j’ai à peine pu mentionner tellement ça m’écorchait la bouche. L’inquisitrice du ministère et ses « bonnes paroles », lui donnèrent le tournis et le firent trembler de la tête aux pieds bien qu’il priait en même temps pour que personne ne le remarque. Alek se retenait tout simplement de défaillir maintenant. Ok, bon, il avait beau être un rouge et or à la base, ce n’était pas le courage qui l’étouffait, il se sortait plutôt des mauvais pas par des pitreries qui là, de toute évidence n’étaient pas de mise, et en fait, il n’avait même pas le cœur à ça. Mais le pauvre Aleksander n’était pas encore au bout de ses peines : « Il va de soi que ce genre d'unions contre nature ne saurait être tolérées » Le jeune homme tourna la tête vers les gradins les plus hauts et lança un regard à Kassy. Oui officiellement, le seul fait qu’il pense à elle de la manière dont elle le faisait était illégale. Non pas que ça pèse énormément dans la balance au vue de son premier « crime », mais bon.
Les rouages se mettaient en routes dans la tête du jeune homme, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes ce qui expliquait la rouille et les grincements. Il fallait qu’il sorte de là, il ne pouvait pas retourner à Poudlard, il allait se faire prendre, c’était certain. Un dernier regard vers celle de son cœur et à regret, il prit une décision qu’il allait peut-être regretter. Il fallait qu’il s’échappe … il le fallait. Le blond observa alors pour la première fois vraiment la salle, laissant ses oreilles s’affranchir du discours fasciste de l’inquisitrice … La seule sortie possible était celle là même par laquelle ils étaient entrés. Et elle était gardée par les gorilles qui les avaient déjà conduits jusqu’ici. Autant dire que la jeunesse était plus que bien encadrée … Maintenant, il savait qu’il n’avait pas d’autre choix que d’attendre que la pseudo-prof du ministère ait fini son discours ahurissant pour profiter d’un mouvement de foule pour s’échapper. Le jeune Alek lança un regard au professeur Maestriani qui encore et toujours défiant l’autorité. Le jeune homme ne put s’empêcher de penser que c’était un modèle de courage et d’affranchissement de la pensée à qui il aurait aimé ressembler, ne serait-ce qu’un peu, pour les envoyer tous se faire voir, mais il était obligé de reconnaitre que ce n’était pas dans ses cordes. Oh, un homme brillant comme lui devait bien se douter dans quelle position son pauvre petit élève était … enfin il l’espérait, même si son cas n’était pas unique. Ce qu’il cherchait là, c’était un regard de soutien, un signe qu’il prenait la bonne décision, une lueur d’espoir pour le futur …
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Danny Brisbow
► MESSAGES : 278 Dim 19 Juin - 19:01 |
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La salle était belle, grandiose, c'était sans doute pourquoi on les avait mis ici. Mais le contexte était morbide. Comme toujours, séparés en fonction de leur sang, on les avait mis ainsi.
Entrés en silence, installés calmement, leur professeur du jour s'était présenté. Le jeune homme ne dit rien et, tranquillement, installé aux côté de Kassy Salvadore, faisait mine d'écouter.
Tout avait changé, et pourtant, la terre continuait de tourner. Fallait-il lutter ? Laisser faire ? Leur participation n'était pas requise. De leur avis on ne demandait rien. Seulement voulaient ils d'eux qu'ils se taisent et s'instruisent. Leurs crânes leur semblaient vide et pour un avenir radieux se donnait-elle la peine de le leur remplir d'âneries.
Entre les sangs purs au sourire satisfait et les sangs de bourbe à l'air outragés, peu d'entre eux restèrent indifférents. Agir, crier, s'outrager, sans succès. Où cela pourraient-ils les mener ? Un camp, un seul. Danny resta un moment inexpressif alors que nous loin, chez les sangs de bourbe, la révolte grondait.
Qu'ils parlent ! Qu'ils disent ne serait-ce qu'un mot ! Se disait Danny. Et ils goûteraient aux geôles du château. Qu'ils soupirent, et ce serait le fouet. Qu'ils se révoltent et, l'inquisitrice avait été assez claire... L'éxtermination.
Un regard au professeur Maestrini, Danny sourit. Ce prof était amusant, déroutant. Il ne ferait pas long feu, pensa-t'il. Il serait bientôt brisé sur l'hôtel de ce nouveau régime. Le professeur applaudissait, souriait, amusant. Un éclair de lucidité, Non ! De stupidité. Le jeune homme soupira. " Elle pourrait au moins faire l'effort de dire quelques chose de censé. " Dit-il à la table, en chuchotant, alors qu'autour de lui nombre d'élèves s'agitaient.
" C'est bizarre. " Dit-il encore, à voix haute cette fois, au dessus des murmures, à l'intention de l'oratrice. " Moi, quand je les regarde. " Il tourna son regard vers les sangs purs. " J'ai l'impression que c'est eux qui sont malades. "
Le pire, c'est qu'il disait d'avantage cela par provocation que par idéologie. Il n'aimait pas les moldus. Leur faiblesse le dérangeait. Entre cela et la haine des sangs de bourbe, il n'y avait qu'un pas. Un pas qu'il s'était bien gardé de franchir jusqu'alors.
" Vous avez peut-être un moyen de nous prouver ce que vous dites ? " Termina-t'il doucement, un léger sourire naissant aux coins de ses lèvres alors qu'il sentait la réjouissance d'une bouffée d'adrénaline l'envahir en imaginant quelle serait la réaction de cette folle.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Mer 22 Juin - 20:22 |
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| Les yeux malicieux du professeur glissèrent sur l'ensemble de ses élèves. Du plus ridiculement méprisant, aux plus terrorisés en passant parce ceux qui ne savaient plus sur quel pied danser et le prenait pour un imbécile. L'un dans l'autre, avec ou sans régime de terreur, les choses ne changeaient pas d'un iota. La plupart des gens se contentaient de ce qu'ils avaient. Bien sûr aujourd'hui certains parmi les plus malchanceux allaient enfin avoir l'occasion de remédier à cette affligeante manie du grand commun des mortels de se laisser vivre... le long de li... le long de l'eau comme disait le professeur Maestriani.
Laissant Miss Edwood à sa perplexité, le professeur échangea un regard avec M. Hallen. Un petit clin d'oeil bien marqué mais bref et l'étrange homme feignait de reporter son attention vers la trés intéressante maîtresse de conférence, nichant son menton sur le dos de son poing, par habitude.
" Vous avez peut-être un moyen de nous prouver ce que vous dites ? "
L'élégante Grande Inquisitrice eut un fin sourire. Sa patience désarmante, autant qu'inquiétante d'ailleurs, ne laissait rien présager de très bon. Et inutile de dire que...
" Mais qu'est-ce que vous croyez Danny. Bien sûr qu'elle a un moyen c'est la Grande Inquisitrice! Elle a réponse à tout c'est évident.", corrigea le professeur feignant d'être réellement contrarié. " J'allais justement le dire mais je vous remercie pour cette intervention utile professeur. Je ne pensais pas voir ça de mon vivant." " Encore une fois vous seriez surprise, et d'ailleurs vous ne devriez pas avoir de regret concernant ce que vous n'auriez pas eu le temps de faire de votre vivant. Il parait..." " On s'en fout professeur Maestriani. Vos digressions n'intéressent que vous et je n'ai pas la journée moi. Des preuves donc... mais tout à fait."
Elle eut un sourire de requin et fit signe à un des gorilles qui ouvrit la porte pour laisser entrer un homme qui tremblait comme une feuille. Il portait une chemise dépenaillée et s'il n'avait pas de lien, magiques ou autres, il semblait particulièrement docile et terrorisé.
" Je vous présente Murray. Dis bonjour Murray., fit-elle en le menaçant du regard. "B...b...b... jour." " On ne va pas lui en demander plus. Murray est un moldu. Oui vous avez bien entendu, ne soyez pas horrifié c'est purement pédagogique. Il va de soi que nous ne vous aurions pas mis en présence de ce sinistre individu sans raison valable. Oh et monsieur le jeune homme de tout à l'heure, j'espère que vous prenez bien la mesure de votre curiosité malsaine et de vos questions saugrenues."
Le professeur Maestriani grimaça légèrement comme il n'anticipait que trop bien ce qui allait se passer. Encore une fois il regrettait le manque de discernement et de jugeote de certains de ses élèves. Il lui fallait réfléchir plus vite encore qu'il n'en avait l'habitude. Or il savait pertinement qu'il ne servirait à rien de tenter d'empêcher ce qui allait se passer maintenant. Il ne regarda pas M. Brisbow, mais ses yeux d'aigle passèrent successivement sur Aleksander, Aaron, Samuelle et Miss Clearwater dont il savait évidemment qu'ils réagiraient. Le mieux serait tout de même qu'ils réagissent intelligemment. Mais d'expérience, il savait que ce n'était pas forcément assuré.
Il y avait deux solutions. Laisser une mort et en épargner d'autres. Ou tenter le coup et voir ce que cela donner ensuite... une personne censée aurait pris l'option une mais le génie était rarement censé... du moins c'était ce qu'on lui reprochait à peu près tous les jours de sa vie.
Il soupira ostensiblement.
" C'est vrai que vous posez des questions d'une rare stupidité jeune homme. Pensez vous que je pourrais faire ceci avec un sorcier de sang pur. Avada Kedavra!"
Il y eut un éclair vert particulièrement aveuglant et l'instant d'après, au pied du pupitre Murray gisait raide mort. La Grande Inquisitrice visiblement contrariée et surtout méfiante, donna un petit coup de pied dedans pour être sûre... Cela suffirait sans aucun doute à semer le petit vent de panique dont le professeur Maestriani avait besoin.
" Finalement vous n'êtes peut-être pas un si mauvais professeur..."
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Kassy Salvadore
► MESSAGES : 303 Mer 22 Juin - 20:45 |
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| Kassy jeta un regard a Danny. Elle était inquiète. Très inquiète. Elle n’aimait pas du tout ce qu’elle venait d’entendre, ça l’horrifiait, la dégoutait et plus que tout ça lui faisait même peur. Bien des choses avait changé à Poudlard depuis le début Septembre, depuis la mort du ministre, tout le monde s’était rendu compte que quelque chose clochait, mais cette fois c’était encore plus flagrant à l’écoute des propos de cette Poucelina qui ne se rendait de toute évidence pas compte de la stupidité de ses mots. Danny avait osé dire tout haut ce que la plupart pensait tout bas mais c’était sans doute suicidaire de sa part. C’était comme ce jeté dans la cage aux dragons sans avoir de quoi se défendre. Kassy avait passé un peu de temps avec Danny et même s’ils se connaissaient depuis peu elle n’avait aucune envie qui lui arrive du mal. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et elle redoutait le pire après les tas d’absurdité que l’inquisitrice venait de débiter. Danny aurait dû tourner sa langue dix fois dans sa bouche avant de parler. Cette histoire allait mal finir… Comme pour appuyer ses craintes l’inquisitrice fit alors entrait un homme qu’elle insulta sans même s’en rendre compte. La jeune Salvadore était des plus angoissé. Elle avait comme un mauvais pressentiment, l’impression qu’il se préparait une mauvaise chose mais quel ne fût pas sa surprise quand le professeur Maestriani intervient alors et tua Murray d’un coup d’Avada Kedavra. Comme ça. D’un seul coup. Facilement. Sans prévenir.
Kassy porta sa main à sa bouche pour étouffait un cri qui resta coincé dans sa gorge tant elle fut choqué par l’acte de son professeur, le gentil Dante, le prof super sympa que tant d’élève appréciait et qui semblait incapable de faire du mal a une mouche. La jeune Salvadore regarda le corps sans vie de non un Moldu, un Cracmol, mais d’un simple homme comme ils l’étaient tous. Ses larmes se mirent à couler… Deux minutes plus tôt Murray était là à côté d’eux, vivant, existant, et là… Non Kassy ne pouvait pas y croire, c’était impossible. De la main de Dante en plus… Troublé, désorienté et émotionnellement bouleversé Kassy chercha les bras réconfortant de son petit ami. Mais alors que le jeune homme se trouvait près d’elle il y avait de cela quelque seconde il n’était plus là désormais… Elle le chercha alors des yeux tandis que la plupart des élèves semblaient tous réagir à ce qui venait de se passer, certain sang pur ne se gênant pas pour afficher un air satisfait bien qu’un peu perplexe et surpris « Alek ? » appela-t-elle en le cherchant des yeux sans l’apercevoir. Où était-il donc passé ?
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Danny Brisbow
► MESSAGES : 278 Mer 22 Juin - 21:40 |
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| Le jeune homme, comme la majeure partie de l'auditoire, semblait être tombée sous le charme du professeur Maestrini. Certains ne l'appréciaient guère dans sa manière d'enseigner, mais nul n'osait réfuter ses talents en matière de joute oratoire.
Amusé, et comme beaucoup d'autres, Danny ricana doucement. La vieille pie ne l'avait pas encore tué, c'était bon signe, elle ne s'en prendrait donc pas à lui. Bonne nouvelle, ambiance sereine au vu de cette nouvelle victoire, un inquiétant silence tomba soudain sur la pièce lorsqu'elle fit entré le pauvre homme effrayé.
Un moldu. Danny n'osait même pas imaginé ce qu'ils comptaient faire de lui, et surtout ce qu'ils avaient déjà fait pour le mettre dans un tel état. Il ne riait plus. Il était sang mêlé, et cet homme aurait put être son père. Alors, serrant les dents et inquiets pour la suite, Danny observa la réaction du professeur: pensif, gêné, car ce coup là, il fallait croire qu'il ne l'avait pas prévu.
" C'est vrai que vous posez des questions d'une rare stupidité jeune. " Sur ces mots, Danny sourit à nouveau. Une nouvelle blague ? Une nouvelle vanne ? Ce prof était vraiment génial, pensait-il, mais la suite le fit rapidement déchanter. " Pensez vous que je pourrais faire ceci avec un sorcier de sang pur. Avada " Le sourire moqueur du jeune homme avait disparu. " Kedavra ! " Tout comme la vie du pauvre Murray.
" Mais vous êtes vous ! " S'écria-t'il, à nouveau, comme par réflexe, en bondissant sur sa chaise. Il semblait s'être levé, mais était presque aussitôt retombé sur sa chaise, la main droite sur sa propre baguette, encore rangée, et le bras gauche levé en signe de contestation.
Le jeune homme, comme d'autres de ses congénères dans la salle, n'avait jamais vu le sort de mort en action. Une première fois... Il n'était pas prêt de l'oublier.
Sous le choc, Danny se tourna vers Kassy. " Il ne l'a pas tué ! C'est pas possible ! " Grognait-il, paniqué, en tirant fermement sur sa robe pour attirer son attention. " Il ne ferait pas ça ! "
Mais déjà le regard du jeune homme se tournait vers le professeur Maestrini. Un regard, un seul, cette enflure aurait-elle seulement le courage de le regarder en face ? Comment pouvait-il être tombé si bas ? Comment pouvait-il avoir fait cela ? Danny le pensait du côté... Des bons ? Surpris, ne comprenant ce qui l'avait poussé à agir ainsi, Danny dévisageait l'enflure... Ses yeux comme les deux soldats d'un peloton d'exécution.
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Lukas K. UstazPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 294 Jeu 23 Juin - 20:01 |
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| Leur présence n’avait rien d’anodin. Samuelle était déjà sur place. Les autres ne devraient pas tarder. Lukas, lui, suivait à présent deux membres du Ministère flanqués comme des armoires de grand-mère qui encadraient un homme à l’allure misérable. Il avait le teint livide et transpirait à grosses goûtes. Sa démarche était chancelante et son regard tentait de scanner chaque chose, chaque personne et chaque endroit qui passait dans son champ d’observation ; comme s’il cherchait désespéramment quelque chose ou quelqu’un de ‘normal’ à ses yeux auquel il pourrait se raccrocher. Lukas entendit les deux membres du Ministère parler et comprit que la tierce personne était un moldu. A ces dires le visage du Chercheur de Sorts se figea en un air consterné. Il entreprit de suivre les trois hommes en faisant preuve d’une discrétion des plus totales. Vêtu d’une cape noire qui venait chatouiller le sol des couloirs du niveau quatre, il rabattit le capuchon de son étoffe sur sa tête, camouflant son visage presque entièrement et laissant les jeux d’ombre annihiler toute preuve restante de son identité ; à ce propos d’ailleurs, Balto était resté au Domaine ce jour-là. Lukas ne pouvait pas encore se permettre de prendre position à visage découvert, cela aurait été stupide de sa part eu égard à beaucoup de choses. D’ailleurs, il n’était même pas vraiment sûr de prendre position en ce moment même. Ils avaient décidé conjointement que certaines choses n’avaient pas lieu d’être et conjointement ils avaient entrepris de faire changer ces choses. Cela n’avait rien à voir avec de la politique et les motivations personnelles de chacun dans cette apparente prise de position restaient floues.
Lorsque l’on fit entrer le moldu dans l’amphithéâtre, Lukas s’y infiltra à son tour comme un courant d’air sombre. En bon sorcier viennois, le Chercheur de Sorts maniait les illusions à la perfection ; parmi lesquelles le sortilège de désillusion. Il se glissa dans un coin obscur de l’amphithéâtre et réajusta son étoffe noire autour de lui. Se penchant un peu en avant, il localisa Sam dans les gradins. Un fin sourire passa sur son visage ; il ne pouvait qu’imaginer son entrée mais était sûr qu’elle aurait valu le coup d’œil. L’écart de son coin sombre avait éveillé l’attention d’une élève qui se retourna et approcha son nez de Lukas qui ne faisait qu’un avec l’obscurité. Elle fronça des sourcils et ses lunettes rondes descendirent sur le bout de son nez alors qu’elle distinguait une masse dans l’ombre. Le sorcier leva son indexe et le posa devant ses lèvres. Raté. Les traits de la fille se tirèrent d’effroi et sa bouche s’ouvrit grand prête à libérer un cri strident. Un léger mouvement de baguette aspira tout son de la bouche de l’élève et un deuxième l’obligea à se retourner et à s’endormir contre le mur adjacent ; un léger ronflement se fit à peine entendre dans les gradins.
Soudain, un éclair de lumière verte illumina la pièce et, comme par réflexe, Lukas se retira complètement dans l’ombre de sa cachette. Il avait tout juste eu le temps de voir le corps du moldu tomber au sol comme un pantin désarticulé à qui l’on aurait coupé les fils. Ses doigts étaient fermement serrés sur sa baguette. Son attention concentrée sur la jeune fille lui avait fait manquer le reste des évènements. Il voyait à présent la Grande Inquisitrice et le Professeur près du cadavre et les élèves sous le choc, scandalisés ou grossièrement satisfaits. Le Chercheur de Sorts jeta un coup d’œil Sam. Il fallait commencer ; ne plus attendre. Sa baguette décrivit des vaguelettes dans l’ombre.
Le dessin anatomique scintilla. Le corps sembla parcouru de soubresaut le temps d’un quart de seconde. Puis la bouche de l’écorché s’ouvrit et énonça dans un murmure presque chantant : - L’espoir est le péché des fous. Plus on est de fous, plus on rit. Soyez déments. | |
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Jeu 23 Juin - 23:20 |
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Aaron n'avait pas cillé. Son regard, droit et glacial à la fois, avait observé les traits de cette femme qui s'annonçait Grande Inquisitrice, et du moldu qui tremblotait sur le sol, prêt à mourir de peur. Il avait déjà vu des larmes sur les joues de certains hommes. À la chasse, les choses n'étaient pas toujours faciles. La souffrance dans le regard d'un autre que soit avait toujours été quelque chose de difficile pour le jeune Vanna Syl, mais ce spectacle ne l'émouvait pas plus que ça. Au lieu de ça, il resta de glace. La vie n'est qu'un théâtre. Une vie, ce n'est rien. Qu'importe la victime si le geste est beau. Aaron ferma les yeux, se concentrant sur lui-même pour ne pas se lever et hurler au massacre, au déshonneur, à l'immoralité, et finalement, il rouvrit ses yeux bleus sur Dante Maestriani. Sur ce professeur qui était avec Abaddon Van Hellsing et Patricia Smirnoff l'espoir de Poudlard. Dans son petit coeur de jaguar, il haïssait de plus en plus Lilith Grey, et plus il la détestait, plus il se renfermait. Un sort vert fila de sa baguette, mais même à ça, Aaron resta imperméable. Il ne cilla pas. C'était une fin prévue. C'était une chose banale, un dommage collatéral. Pire encore, tout ça n'était qu'une mascarade. Il le savait. Ça ne pouvait être que ça. Ça ne devrait être que ça. Où était le bien, où était le mal dans cette histoire? Il serra les poings et serra les dents, déglutissant pour ne pas s'emporter. Sa respiration forte trahissait son besoin urgent de se défouler sur quelques choses. Et l'écorché parlait en plus. Non, il n'était pas mort. Tout ça n'était qu'une illusion comme il en avait bien souvent vu dans la neige des déserts de glace de son pays. Il passa sa main devant ses yeux et se mit à chanter dans son crâne l'hymne russe. L'Ouverture qui résonna à Stalingrad quand les nazis entrèrent et défoncèrent les portes de la ville. Il ferma les yeux à nouveau, concentré. Poucellina Edwood serait châtiée. Tôt ou tard, car on ne récolte que ce que l'on sème.
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Samuelle DaeeSORCIERE. ► Agent du Ministère Canadien
► MESSAGES : 173 Sam 25 Juin - 4:53 |
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| Pendant que Poucelina insultait les étudiants et leur professeur, Samuelle se déchaussa rapidement, agitant les orteilles en souriant, totalement inattentive en jetant des regards à la ronde, semblant se féliciter de se trouver en si bonne compagnie. Elle frotta imperceptiblement la plante de ses pieds sur le sol, prenant ses assises.
Elle n’était pas tout à fait humaine et l’exposé de l’inquisitrice lui meurtrit l’âme à belle dent. Nuisible, elle l’avait été jugée dans 2 précédentes sociétés. On pouvait difficilement l’être plus. Samuelle remarqua les regards des étudiants, leurs sourires incertains… Elle reconnut la confiance, l’espoir et la reconnaissance sous leur masque de peur. Comme s’ils constituaient une toile dont l’araignée était leur professeur. Ils sont sensibles, sensibles à lui, attentif à ses réactions, à ses actes, à ses vibrations. Il était leur mentor. Samuelle ne connaissait pas Maestriani. Mes ces gamins l’aimaient. Et cela lui suffit.
Elle fourgua sa tasse dans les mains de Kassy. « Tenez-moi ça s’il vous plait… » fit-elle d’une voix basse. « Faites-lui très attention, c’est celle de Théodore Devalier… » ajouta-t-elle avec un luxe de précaution.
Réagir stupidement? Ben voyons…
Elle n’était pas là pour ça… Elle devait seulement mettre de l’ambiance… Mais voilà… Tant qu’à foutre la merde, autant le faire jusqu’au bout. La mort du moldu n’était pas prévue… L’illusion de Lukas était supposée être un dragon… Un putain de dragon… C’était quoi ça? Un zombie?
La métisse bondit de son banc. « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!! » Un cri strident… Un vrai cri de fille, haut perché, une véritable Banshie, quelque chose qui donne la chair de poule, comme des ongles sur un tableau noir. Puis Samuelle mit sa main devant sa bouche, comme si la chose lui avait échappé : impressionnable créature! « Vous avez T-U-É ce Moldu!! » hurla-t-elle en flanquant une vaine taloche au professeur, confirmant l’horreur de Danny. Juste au cas où les enfants auraient pu croire qu’il y avait un truc. « Comment on va étudier les nuances du dessin maintenant? Hein? Scélérat!!! » fit-elle pour ne pas se compromettre. Mais se voix se perdit dans la cohue soudaine. Dans son dos, le ‘zombie-dragon’ parlait…
Samuelle ne savait pas se servir d’une baguette. Elle ne disposait pas non plus du savoir-faire ancestral des Daees. Elle ne pouvait que grossièrement influencer certain des matériaux qui l’entourait et accentuer le malaise général. Du bois, du carrelage, de la pierre, du métal… La métisse battit des orteilles.
Le cadavre s’animant, une vibration se transmit dans le sol, une fine poussière tomba du plafond. Les gradins de l’amphithéâtre craquèrent sinistrement. Les murs s’infléchirent vers l’intérieur… Toute la pièce paru se déformer et ça, ce n'était pas une illusion. | |
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Lucy Clearwater
► MESSAGES : 109 Sam 25 Juin - 8:32 |
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| Le maléfice que le Professeur Maestriani avait lancé lui fit poussé un crie d'horreur. C'était plus fort qu'elle. Elle avait plaqué ses mains devant la bouche, le visage déchiré par l'horreur, ne sachant plus où se mettre. Leur professeur leur avait jeté un regard, comme visiblement sûr de lui, et que c'était pour son plus grand bien, avant qu'il ne lance le sort. Mais Lucy ne savait réellement quoi comprendre... Monsieur Maestriani était si gentil... Mais si bizarre... Oui !! Oui, c'était ça ! Bizarre ! Donc, il se pourrait que... Lucy l'espérait dur comme fer. Ce n'était pas le moment de douté de ses rares alliés face à l'horreur donc semblait vouloir faire preuve Poucellina. La fameuse grande inquisitrice. Inquisitrice, mon cul oui ! avait murmuré Lucy lorsque cette dernière avait parlé, tentant d’expliquer brièvement que Leonard de Vinci n'était pas un moldu, ou peut-être que ce n'était pas lui le créateur. Bref, Lucy n'avait pas trop suivi. Poucellina la révulsait tellement qu'elle ne parvenait même pas à se concentrer. Et en vue de ce qui venait de se passer, c'était carrément impossible ! Une jeune et jolie métisse avait fait son apparition à peu près au même moment où la vie semblait s'être échapper du moldu. Cette dernière eut un cri bien plus strident que celui de Lucy, et en plus, cette dernière envoya un coup de poing au professeur, en l'insultant. L'horreur de Lucy fit place à une expression mi-figue, m-raison, mais surtout raisin. Cette dernière s'apprêta à dire quelque chose lorsque tout à coup, derrière Samuelle, une espèce de zombie fit son apparition. Lucy eut un haut le cœur et détourna les yeux, non sans crainte. Mais il y avait le professeur Maestriani. Et tant qu'il était là, les élèves pouvaient se vanter d'être en sécurité quoiqu'il arrive. L’espoir est le péché des fous. Plus on est de fous, plus on rit. Soyez déments. Lucy observa Aaron. C'était la première personne qu'elle avait regardé quand elle avait détourné le regard, sans réellement faire attention. Et bien que ce dernier s'évertuait à lui mettre des vents (cf. l'ascenseur), Lucy ne pouvait comprendre le fait que ce dernier reste si calme. Elle regarda Danny qui semblait être hors de lui, cherchant du réconfort auprès de Kassy qui semblait chercher quelqu'un. Lucy reporta son attention sur la scène lorsque tout à coup, le sol se mit à trembler. La salle se mit soudain à vivre, rendant la scène encore plus démentielle. « Oh mon dieu ! » Lucy se rapprocha du professeur Maestriani, sortant sa baguette au cas où. Elle n'était vraiment pas à l'aise. Lucy lança un regard vers Nymphadora avant de regarder Poucellina et le zombie. | |
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Nymphadora A. Slayers
► MESSAGES : 32 Sam 25 Juin - 17:09 |
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| Nymphadora suivait l'exposé de affreuse bonne femme avec horreur, ses deux petites soeurs serrées contre elle. Mélusine tenait sa main si fort qu'elle lui faisait presque mal d'ailleurs. Ce n'était pas tant qu'elles avaient quelque chose à craindre pour elles les trois puisque, de toute la société, il n'y avait que les sangs purs qui avaient un tant soit peu de droits désormais or il se trouvait qu'elles en étaient. Mais Nymphadora ne pouvait pas cautionner ce qui était en train de se passer. Le simple fait devoir "Madame la Grande Inquisitrice du Ministère" se pavana devant eux en leur offrant le plus beau lavage de cerveau qu'elle ait jamais vue suffisait à lui donner la chair de poule. Pour autant, comme beaucoup d'autre, la jolie Serdaigle ne bronchait pas, de peur que les choses aillent de mal en pis.
Ce qui se passa ensuite devait d'ailleurs lui donner un peu raison. Les trois soeurs suivirent, également attentives mais très différentes dans leur façon d'apprécier les évènements qui suivirent. Crissie elle, jeta un petit regard à la pauvre Anna qui n'avait certainement pas dû rêver de ça quand elle s'était imaginé sa première année à Poudlard. A vrai dire, personne n'aurait pu imaginer une telle chose. C'était impensable.
« Merde Nymph' j'le sens mal le coup de Murray. », souffla Crissie tout bas en voyant ledit Murray entrer dans la pièce. « Idem... »
Un regard aux autres. Aleksander. Aaron. Lucy. Danny. Tous quoi. Visiblement elles n'étaient pas les seules a avoir un mauvais feeling quand à l'avenir proche de Murray. Ce à quoi elles ne s'étaient pas attendue c'était que ce soit le professeur Maestriani qui lui porte le coup de grâce. Lui! Leur bon professeur foldignue Maestriani qui n'arrivait jamais à se rappeler qu'il vous avez donné rendez-vous dans son bureau. Qui ne mettait jamais de notes en dessous de A et qui rappelait ses élèves à l'ordre quand le cours était un peu agitait parce que c'était un manque de respect pour celui qui finissait sa nuit, bavant sur son bureau au fond de la classe!!!
Nymphadora porta la main à sa bouche. Mélusine eut un cri d'effroi qui se fondit dans celui de Lucy. Crissie jura. Et finalement il n'y eut qu'Orphée qui n'afficha aucune expression particulièrement choquée. En fait c'était la première fois qu'elle voyait quelqu'un lancer un sortilège impardonnable.
L'instant d'après c'était panique à bord. Un type jetait un sortilège sur le dessin anatomique qui prit vit. Un autre agent du ministère qui était arrivé en cours de route s'en prit au professeur. Nymphadora, suivant le mouvement de panique avec toute sa petite clique se leva d'un bond, l'instinct lui dictant de fuir. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Mar 28 Juin - 12:20 |
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| Alek vivait cette visite au ministère au ralenti, comme dans un mauvais film en noir et blanc qui vous donne la nausée et un mal de crâne abominable. Jusque là, sa seule bouée de secours avait été le regard que le professeur Maestriani posait sur chacun d’eux à la fois protecteur et peut-être aussi un peu incitateur à la rébellion. C’est du moins ce qu’il semblait au jeune Hallen. Mais le courage était loin d’être dans ses possibilités du moment et la présence imposante de la Grande Inquisitrice le forçait au respect. Oui, il pensait que c’était des monstres, oui, il croyait fermement qu’il devait leur manquer une cas ou deux, mais en attendant, c’est eux qui avaient le pouvoir, et ce qu’ils voulaient, c’était sa tête. Les paroles de Poucelina n’était pas pour le rassurer : autant le dire crument, elle était vraiment flippante. Les yeux du jeune sorcier était brumeux comme si on l’avait drogué avant de venir et ses oreilles lui rendaient un son déformé, ne lui laissant entendre que ce qui l’affolait le plus. Aleksander avait l’impression de nager en plein cauchemar. Il entendit vaguement Danny demander des preuves et rentra sa tête dans ses épaules, ayant peur pour le jeune homme : ce n’était en fait pas le moment d’ouvrir sa bouche. Mais la question sembla ravir la Grande Inquisitrice qui put faire amener d’on ne savait où un pauvre petit homme qui avait l’air vraiment tétanisé. Là, ça allait mal tourner, il ne fallait pas être devin pour le savoir. Mais à la surprise générale et plus particulièrement la sienne, ce fut le professeur Maestriani, en lequel ils avaient tous confiances, qui porta le coup fatal. Comme au ralenti, Alek vit la baguette de Dante se lever vers le moldu au centre de la pièce, une formule prononcée qu’il ne connaissait que trop bien, un éclair vert et s’en était fini, le pauvre homme retomba comme une poupée de chiffon sur le sol.
Le blond avait envie de hurler, de sauter à la gorge de celui qui venait de les trahir tous à ses yeux. Mais aucun son ne sortit de sa gorge et aucun de ses muscles ne voulu esquisser un geste vers le professeur sur l’instant. Il sentait venir en lien un sentiment d’abandon qui lui était étrangement familier. Maintenant il n’avait plus le choix. Personne ne pourrait plus l’aider, c’était la fin. Dans un ultime regain d’énergie, le jeune homme courut vers la sortie, bousculant au passage les deux gorilles qui gardaient la porte et s’enfuit à toute jambe du ministère. Poudlard, c’était fini pour lui maintenant. Il n’y avait plus sa place, le jeune Hallen l’avait sentit depuis quelques temps déjà. Les demi-vélanes valaient moins que ce pauvre moldu que le professeur venait d’assassiner d’un coup de baguette. Oh, que ce soit lui ou un autre ça n’avait pas beaucoup d’importance finalement, quand le jeune hommpe y réfléchissait. Le pauvre petit homme avait d’ailleurs peut-être eu de la chance, Maestriani lui avait offert une mort douce et rapide, ce qui n’aurait peut-être pas été le cas plus tard, loin de leurs yeux innocents d’écoliers, ça ne faisait même aucun doute pour Aleksander que le moldu aurait servit de petit jouet lors d’une soirée burlesque chez les Mangemorts. Mais ça n’avait finalement plus guère d’importance à ses yeux ce mort, il n’avait été qu’un élément déclencheur pour lui montrer que désormais c’était chacun pour soi.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Ven 1 Juil - 19:41 |
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| Un cri strident, puis deux, puis trois. Évidemment il s'en était un peu douté. A côté de lui la "grande" Inquisitrice roule des yeux, visiblement agacée par tant d'agitation. La première à avoir crier se jeta littéralement sur le professeur Maestriani qui pour lui coller son poing dans la figure. On ne pouvait pas dire que Dante était très épais, ni très impressionnant physiquement. Aussi on ne s'étonnerait pas qu'il ne lève pas la main pour riposter mais tire plutôt sa baguette. En sa qualité de professeur de DCFM, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il manque sa cible ou se laisse en rien perturber par l'immense dessin d'anatomie qui s'arrachait de son lit de papier. Et en outre il était bien assez farfelu pour ne même pas avoir remarqué sur le coup. Un sortilège fusa, frappant Daee de plein fouet pour l'envoyer valser au dessus de la foule. L'inquisitrice fit l'erreur de ne pas vérifier que la fautrice de trouble s'écrasait bien contre le mur du fond. Si elle l'avait fait, elle aurait sans doute remarquer qu'un sous-sortilège de coussinage dissimulé accueillait Daee, lui évitant de se rompre le cou. Les agents de l'inquisitrice essayait de remettre un peu d'ordre mais le professeur, ayant (enfin?) remarqué le monstre que monsieur l'homme aux goûts zombiesques avait relevé, sans parler des murs, du sol et du plafond qui se mettaient à envoyer dinguer tout ce qui se trouvait sur leur passage, élèves, inquisitrice et autres, se mit à faire de grand geste indiquant qu'il fallait sortir. Toutefois, si il y avait une seule personne qui semblait calme ici c'était bien lui. Dante Maestriani, les mains dans les poches. L'homme dans toute sa splendeur si l'on pouvait appeler ça comme ça. « Allons allons Miss Clearwater, Miss Slayers, ne restons pas là pour voir le ciel nous tomber sur la tête. », fit-il posément en posant une main dans le dos de ses élèves pour les pousser doucement vers la sortie tandis qu'autour d'eux c'était la bousculade. « D'ailleurs à ce propos, vous avais-je dit que j'avais un très bon ami moldu qui s'appelait Halen? Presque comme votre ami mais un L en moins. Un excellent... oh attention... », fit-il en s'écartant pour laisser une poutre s'écraser à côté de lui, « ... excellent guitariste donc. Vous m'excuserez cinq minutes la sortie est par là. Emmenez les autres, vous n'aurez qu'à m'attendre devant les cercles de transplanage de Ealdwic. Et ne laissez personne derrière vous. Enfin celle là vous pouvez la laisser hein, ça ne fera pas baisser votre moyenne générale. », souffla-t-il comme dernière instruction en parlant de l'Inquisitrice qui se sauvait, les jambes à son cou, épaulée par ses gorilles. Le professeur fit un petit signe encourageant à ses deux élèves, espérant qu'ils n'allaient pas céder à la philosophie du "chacun pour sa pomme". Là dessus il salua et s'enferma dans la pièce qui était probablement en train de s'effondrer. « Quel dommage... une telle merveille d'architecture. »... Très vite, les sortilèges de protection du ministère s'affolèrent et l'essentiel des aurors et autres agents de sécurité quittèrent leur poste pour voir ce qu'il se passait, laissant né-moldus et traîtres à leur sang sans surveillance. Ce fut une véritable marée humaine que les portes du ministère vomissaient de toute part, avec à leur trousse le reste des agents du ministère. Et là dedans les élèves livrés à eux même avec la pauvre instruction que le professeur avait laissé à Nymphadora et Lucy. | |
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Samuelle DaeeSORCIERE. ► Agent du Ministère Canadien
► MESSAGES : 173 Sam 2 Juil - 3:21 |
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| Une marée humaine à laquelle ne participa pas Samuelle.
Ayant frappé le mur du fond, elle glissa vers le sol inerte. Elle eut un gémissement douloureux incongru vu le sortilège de coussinage dont l’avait enveloppé Maestriani. « ARGL… »
Lorsque le sortilège l’avait frappé, toute l’attention de la métisse était concentré sur sa magie. Par le touché; par la paume de ses mains, la plante de ses pieds, elle influençait son environnement, l’encourageant à se gauchir, à se libérer de ses contraintes. Des liens étroits entre les matériaux et sa nature surnaturelle.
Elle était vulnérable à la magie civilisée, trop enchevêtrée dans sa magie shamanique et ses dons pour s’attendre à être perçue comme une menace. Elle n’avait pas l’habitude qu’on braque une baguette sur elle. Lorsque le sortilège la heurta, elle perdit le contact, tranché net. Toute la magie qu’elle catalysait pour la rediriger sur son environnement se dispersa en un grand WOOF! de pouvoir chaotique qui acheva d’ébranler la structure. Samuelle n’avait jamais eu l’intention de se rendre jusque là : elle perdit le contrôle.
Lentement, elle reprit ses esprits, rabattant ses mains délicates sur sa poitrine et se roulant en boule comme si elle avait été traitreusement meurtrie. L’atmosphère autour d’elle parut un instant saturé de lucioles qui s’étiolèrent en une sorte de spirale. Avec un effort visible, elle releva la tête sur celui qui s’était enfermé dans la pièce. « C’est très très très mal élevé ce que vous avez fait là vous savez… Votre mère ne vous a pas élevé? » fit-elle d'un timbre indigné.
Ses yeux jaunes firent le tour de la pièce, inquiet, cherchant son complice... Disparu, son comportement d'écervelée.
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Théodore A. DevalierAGENT DU MINISTERE. ► Ministre du Dpt. des C.M.
► MESSAGES : 61 Sam 2 Juil - 8:38 |
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| Discrètement, Théodore s'était glissé dans la pièce au même moment que Lukas en fait. En auditeur libre, pour assister à la mise en scène dont ils avaient discuté. Il n'était pas illusionniste... Il savait faire péter des trucs mais ils n'en étaient pas encore là. En gros, il venait pour superviser les opérations. Veiller à ce que tout se passe bien. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu... S'il s'attendait à pareille situation, il se serait préparé en fonction ! Un vrai bordel...
D'abord, la mort inattendue d'un moldu... Tué par un enseignant, qui plus est. Charmant, vraiment. Poudlard avait drôlement changé depuis son époque. Puis on avait relevé le cadavre. On l'avait fait parler avec une superbe voix d'outre-tombe et ce, jusqu'à ce que le décor se mette à se tordre affreusement. Sans déconner, ça faisait vraiment peur ça. D'autant que la poussière du plafond, les gradins qui grinçaient, le plancher et les murs qui se repliaient sur eux-mêmes, formaient des vagues. C'était définitivement effrayant. Samuelle et Lukas faisaient un boulot exceptionnel... Se chargeant sagement d'aider à sortir les jeunes, avec un calme parfaitement contrôlé mais une petite panique de surface parfaitement actée, il s'arrêta alors qu'il tentait de donner un semblant d'ordre à cette foule terrible qui s'amassait devant les portes de la pièce...
Profitant du bordel, Devalier se précipita à l'endroit où Samuelle avait disparu. Il l'avait perdue de vue en cours de route et il ignorait où elle était passée, du coup, le bordel ambiant lui servirait de couverture... Elle était sa stagiaire après tout. Oh et pis merde. Avec l'agitation, personne se poserait de questions à son sujet de toute façon...
- Vaut mieux pas trainer ici.
Fit Devalier à mi-voix, plus pour lui-même qu'autre chose en tirant sur le bras de la métisse pour la remettre sur ses pieds. Cherchant vaguement Lukas d'un coup d'oeil, il ne tint pas vraiment à le retrouver. S'il pouvait sortir sans être vu, ce serait parfait. L'ambiance avait bien été ébranlée... Ils avaient pas fait grand chose mais l'effet était là... Avec toute cette agitation, ça avait l'air d'avoir marché. Sévère, il tint fermement le bras de Samuelle, comme s'il la réprimandait d'avoir été là au mauvais moment et avec une baguette à la main, il fit de son mieux pour éviter tout objet dangereux qui pourrait crouler du plafond ou de peu importe où autour en fait.
- Magnifique catastrophe.
Fit-il en contenant un sourire. Belle agitation. Parfaite même. Un avant-goût de ce qui pourrait suivre... | |
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Lukas K. UstazPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 294 Sam 2 Juil - 16:56 |
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| Lukas finit par sortir de son coin d’ombre, toujours enveloppé de la tête au pied dans sa cape noire. C’était la débandade. Le cours avait laissé place à un tableau pré-apocalyptique. Les élèves fuyaient hors de la salle. Le Chercheur de Sorts cherchait frénétiquement des yeux Samuelle lorsqu’il la vit filer en travers de la salle, de toute évidence à l’insu de son plein gré, et s’échouer contre un mur ; sa chute fut amortie par un quelconque enchantement. Lukas n’avait à présent d’yeux que pour la Grande Inquisitrice qui venait de porter atteinte à l’intégrité physique de son acolyte. Il l’avait localisée dans la foule alors qu’elle fuyait également. Le sorcier fit tournoyer sa baguette au-dessus de sa tête. L’air crépitait autour de lui. Il était sur le point de frapper quand il se ravisa au dernier moment à la vue du plafond : la pièce s’effondrait.
A contre-courant de la foule d’élève qui évacuait l’amphithéâtre, Lukas descendit les gradins jusqu’à l’estrade. Un rapide coup d’œil en arrière lui permit de voir Devalier se diriger vers Samuelle. La salle était toujours parcourue de secousses comme si prise de hoquets dévastateurs. Dans sa perte de contrôle, Samuelle avait insufflé un comportement autodestructeur tout à fait erratique à l’amphithéâtre.
Lukas s’appliquait à tenter de maintenir le plafond… au plafond. Mais chaque fois qu’il se concentrait sur un pan de mur, une autre partie de la voûte menaçait de s’écrouler. Finalement il détourna sa baguette de la voussure et la pointa sur le grand pantin anatomique qui s’était décroché de son cadre et à qui il ordonna d’un revers de baguette de supporter la plafond aussi longtemps qu’il le pouvait.
- Amplificatum, dit-il avant de remonter les gradins.
Le pantin avait encore gagné en grandeur et portait tant bien que mal sur ses épaules l’armature de la voûte.
Le Chercheur de Sorts rejoignit Samuelle et Devalier en haut des gradins, ainsi que le Professeur Maestriani qui venait de fermer la porte de l’amphithéâtre, condamnant leur unique sortie de secours. - Qu’est-ce que… commença Lukas interloqué. L’attitude du sorcier le laissait perplexe, c’est pourquoi il resta sur ses gardes ; finissant tout de même par rabattre le capuchon de sa cape sur ses épaules, laissant son visage à découvert. Ses traits de chérubin étaient tirés par l’effort, ses sourcils étaient froncés au possible et ses yeux d’azur détaillaient le Professeur de Poudlard avec un air circonspect. Finalement le Magister d’Ealdwic se planta aux côtés de Samuelle, sur l’épaule de laquelle il posa une main consciencieuse, et Devalier, avec qui il échangea un regard significatif. Tous trois faisaient face à Maestriani. La porte, située entre eux, fut parcourue d’un soubresaut. Nul doute que des membres du ministère essayaient d’entrer. Lukas pointa sa baguette sur celle-ci, et dans un sifflement de ballon de baudruche qui se dégonfle, elle glissa dans le sol pour ne laisser qu’un mur de pierres apparentes. Juste de quoi ralentir. Le pantin anatomique de papier faisait son possible pour maintenir le plafond, mais en certains endroits il commençait à se déchirer ; lançant des regards tristes à son enchanteur. En outre, il semblait que plus l’énorme pantin tentait de canaliser la pression de la voûte croulante plus le sol et le reste des murs s’agitaient frénétiquement. A un point tel qu’à présent, les quatre sorciers pouvaient sentir le plancher s’élever par vagues sous leurs pieds.
- Et maintenant, il va falloir penser à notre sortie, dit Lukas sur un ton monocorde partiellement étouffé par le bruit de la salle en décomposition et le grondement, de la pierre, du bois et de toute matière présente. Il avait dit cela à l’égard de ses deux compères mais les yeux rivés sur Maestriani. Son regard méfiant ne s’était toujours pas évanoui, comme s’il s’attendait à quelque chose en particulier. | |
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Sam 2 Juil - 22:29 |
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| « Qu’est-ce que… » « Je ne fais que passer ne faites pas attention... »
Le professeur Maestriani eut un petit sourire tout naturel et s'apprêter à effectivement passer sans plus de commentaire quand une voix l'interpella, visiblement contrariée.
« C’est très très très mal élevé ce que vous avez fait là vous savez… Votre mère ne vous a pas élevé? » « Une femme charmante. Je suis sûr que vous l'auriez appréciée. Un peu extravagante peut-être... » , répondit Dante d'un air distrait comme il avait l'air de chercher quelque chose du regard.
A se fier à son allure décontractée, on aurait eu du mal à s'imaginer qu'il était en train de se balader dans une pièce suffisamment en train de s'écrouler pour qu'on n'ait pas envie de s'y attarder une seconde de plus. Sans même la regarder, trop absorbé par ce qu'il était en train de chercher, le professeur Maestriani tendit la main pour l'aider à se relever, époussetant au passage sa veste comme si ça avait été lui qui s'était retrouvé les quatre fers en l'air sur un tas de gravas. Au même moment un autre type entrait et lui coupait l'herbe sous le pied. Dante haussa les épaules, absolument indifférent, au moins il pouvait se concentrer sur autre chose. Quoique le terme "concentré" n'ait jamais été un mot pour Dante Maestriani. Multicentré aurait été le mieux qu'il pouvait faire en quelque sorte.
Là dessus, Dante se dirigea vers le pupitre de l'Inquisitrice qui tenait encore debout, passant juste à côté du géant anatomique de papier. Il prit bien garde de ne pas le bousculer, c'était la moindre des politesses quand on vous tenait le plafond non? Le professeur Maestriani se pencha au dessus d'un tas de grava, les mains dans le dos dans une posture absolument distinguée.
« Ne le prenez pas mal mais la pièce est en train de s'écrouler Murray... je ne voudrais pas commencer à paniquer et me trouver à court d'idées ce serait frabieusement fâcheux... » , héla le directeur de Serdaigle au tas de gravas qu'il avait devant lui, « Mh Murray? »
Il attendit cinq minutes, mais comme il commençait à y avoir de plus en plus de fissures autour de lui, il tira sa baguette pour dégager le tas de gravas devant lui et en extirper l'homme qu'il avait foudroyé d'un éclair vert avant que ce ne soit la panique à bord. Il lui mit une grande claque derrière la tête et l'homme, par un fumieux procédé que le professeur était sans doute le seul à connaître, ouvrit difficilement un oeil, visiblement mal réveillé.
« Qu'est-ce que... Je suis mort? Je suis en enfer? » « Euh... non. Enfin, je ne pense pas. Sinon ça voudrait dire que je serais moi même mort ce qui serait assez ennuyeux pour ne pas dire difficile à phallangérer. En plus ma femme me tuerait si je mourrais aussi inopinément. »
Murray secoua la tête, pas vraiment convaincu de ne pas être vraiment mort. Il fallait dire que l'énergumène qui l'aidait à se tenir debout avait l'air tout droit sorti d'une histoire de fous.
« Mais... Mais!!! Mais la salle est en train de s'écrouler!!! On va tous mourir! Il faut sortir! Il faut sortir! Laissez moi sortiiiiir!!! » « Allons il faut se calmer. Déjà vous êtes tout décharplumé. Voilà... mieux. Et puis l'hôtesse des visites m'a toujours dit ... "ne pas paniquer, marcher calmement vers les issus de secours". Non Murray vraiment, je pense qu'il ne faut pas vous flumber le moral comme ça et d'ailleurs... »
Un énorme bloc de pierre tomba devant la porte. Dante leva les yeux au ciel. Bien. Maintenant il allait vraiment falloir réfléchir à un moyen de sortir et non pas se contenter de la première idée qui lui passerait par la tête comme avec Murray tout à l'heure. Il se retourna vers les trois compères envisageant que peut-être ils avaient un plan.
Visiblement pas.
C'est à ce moment là que, jouant avec un petit truc dans le fond de sa poche, il eut une idée lumineuse et simplissime à la fois. Il sortit une petite craie de sa poche, avec laquelle il dessina un grand rectangle sur un mur encore pas trop abîmé. Une porte apparut alors il précisa:
« Vu que je connais pas trop le coin je ne peux pas vous garantir la destination mais à tout hasard... »
Il laissa Murray passer devant et salua de son chapeau imaginaire avant de passer la porte lui aussi. Il se retourna malgré tout pour voir si les autres suivaient, se demandant où ses élèves en étaient...
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Sin M. Midnight
► MESSAGES : 97 Dim 3 Juil - 8:45 |
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| Sin vit le rayon vert partir de la baguette du professeur avec une certaine surprise, au premier abord, c’est vrai, mais ce joli coup fit remonter Maestriani dans son estime. Si la jeune femme se doutait alors que ce n’était qu’une supercherie ? Absolument pas, qui aurait pu de toute manière. S’en suivit un chaos monumental qui arracha un véritable franc sourire sadique à notre reine des glaces. La jeune Midnight ne fit d’abord aucun mouvement malgré les craquements émis par les murs et les élèves courant en tout sens. Majoritairement vers la sortie, tout de même. Elle se leva ensuite doucement de son séant, observant autour d’elle de sa position élevée. La pièce se vidait au fur et à mesure que des amas de gravats tombaient. Ne restait en fait que très peu de gens dans la pièces : quelques inconnus du ministères, Poucelina et le professeur. Un sourire toujours fiché sur les lèvres devant ce spectacle qu’elle trouvait particulièrement artistique dans sa dimension dramatique, réflexion qu’elle garda tout de même pour elle histoire de ne pas passer pour une folle, la jeune fille commença tout doucement à descendre les gradins désormais déserts.
Soudain, un bloc se détacha et bloqua la sortie, l’unique sortie. La blonde savait que ça aurait été largement le moment de paniquer comme tout le monde, mais elle n’était pas tout le monde. Elle continua donc à descendre un à un les gradins calmement comme dans une cérémonie, évitant soigneusement les pierres qui tombaient de part et d’autre. Oui, contrairement aux apparences et à ce que tout le monde voulait bien croire, sans exception, elle n’était pas qu’une blonde superficielle et sans cœur, elle savait que tout au fond d’elle-même, elle avait les capacités de devenir une grande sorcière si seulement on voulait bien lui donner sa chance. Mais elle était née dans une famille de sang pur et son rôle n’était pas d’être douée, elle l’avait bien vite compris et ne pouvait s’empêcher de penser malgré ces valeurs familiales bien encrées dans son cœur que c’était quelque part du gâchis. Mais Sin était une jolie fille dans une monde de sorciers machistes et son avis ne comptait tout simplement pas, il y avait longtemps qu’elle avait assimilé cette fatalité.
Alors qu’elle atteignait le centre de « l’arène », la jeune Midnight vit dans la poussière ambiante quelque chose qui changea du tout au tout ses impressions des minutes précédentes : Maestriani n’avait pas tué le moldu puisqu’il fuyait avec celui-ci à travers une porte que le professeur venait de tracer. Son sang noble ne fit qu’un tour devant une telle supercherie et elle courut à la poursuite de Maestriani et Murray. La jeune femme ne savait absolument pas où elle était, dans un couloir quelconque du ministère, ça n’avait guère d’importance après tout. Elle sortit sa baguette sans bruit et la pointa sur le professeur : « Stupéfix » sa voix avait continuée à être douce et calme, mais elle ne s’arrêta pas pour autant dans sa course pour vérifier l’efficacité de son sortilège, elle s’approcha doucement du moldu et lui passa sa baguette sous la gorge : « Un geste, un mot et tu es mort. Tu auras de la chance une fois pas deux, suis-je claire? » Ces douces paroles murmurée à l’oreille du pauvre homme effarouché, elle se retourna vers son professeur qui était toujours bien debout sur ses deux pieds, à croire qu’elle l’avait raté, ce qui étais franchement prévisible. Elle lui dit alors, comme s’il s’agissait d’une prise d’otage, alors qu’en fait, elle ne voulait que finir le travail qui aurait déjà du être fait, pourquoi, elle n’en savait vraiment rien, une espèce de sens du devoir, certainement : « Vous de même, votre baguette au sol, aller ! » La blonde n’était pas bien intimidante, mais contrairement aux apparences, les sortilèges impardonnables, elle les avait déjà utilisé plus d’une fois, même si Avada Kedavra n’était pas vraiment son domaine de prédilection, elle en était tout à fait capable, n’ayant absolument pas de notion de vie humaine et encore moins quand il s’agissait de moldu et autres êtres vivants de la même espèce. Elle continua : « Vous savez ce que les oubliators vont faire de lui professeur ? » Cette question rhétorique n’était pas faite pour gagner du temps, contrairement aux apparences, mais plus pour chercher une approbation dans ce qu’elle s’apprêtait à faire : elle voulait que Maestriani admette que Murray aurait une mort plus douce de sa main à elle que des oubliators qui ferait certainement un peu joujou avec, ce qu’elle n’incriminait absolument pas, mais elle ne doutait pas de la sensibilité du professeur Maestriani désormais.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Dim 3 Juil - 12:31 |
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| Il y avait une chose à laquelle le professeur Maestriani n'avait pas pensée, convaincu que tous ses élèves étaient sortis comme il le leur avait expressément demandé. Mais il y en avait toujours certains pour exprimer leur plussoyante plussoyance aux rares moments où il ne le fallait pas. Le professeur Maestriani n'avait rien en soit contre Miss Midnight. Bien sûr il trouvait que son obsession pour son poids était parfaitement ridicule mais après tout si elle se voyait comme un oliphant c'était peut-être parce qu'elle avait une case en plus que lui n'avait pas remarqué.
Il entendit un stupéfix qui lui était visiblement adressé mais qu'il repoussa sans le moindre mal, d'un revers de baguette. N'oublions pas qu'il était professeur de DCFM et encore, l'un des plus demandé. S'il était à Poudlard c'était par pure fantaisie de sa part et non contraint. Il suivit Miss Midnight du regard, pas plus inquiété que ça, après tout il était là et il avait décidé que Murray n'allait pas mourir aujourd'hui.
« Un geste, un mot et tu es mort. Tu auras de la chance une fois pas deux, suis-je claire? »
Le pauvre Murray, tremblant comme une feuille, fit signe qu'il obtempérait, les mains bien en évidence comme ça se faisait dans son monde sans magie. En vérité s'il était là c'était uniquement parce qu'il avait eu le malheur de rencontrer un jour une jeune femme qui se nommait Greta Downing - plus tard il avait appris qu'en fait c'était Gretadora mais ce n'est qu'un détail. Et que cette jeune femme, passionnée de "moldu" c'était en fait révélée être une sorcière, puis une épouse formidable et enfin une mère aimante. Mais visiblement le ministère ne voyait pas la chose du même oeil enthousiaste que Greta et Murray...
« Vous de même, votre baguette au sol, aller ! » « ... », le professeur avait vraiment l'air dépité, non pas parce qu'il se trouvait en difficulté, mais plutôt parce qu'il trouvait son élève bien prétentieuse. Enfin elle ne serait ni la première ni la dernière à n'en pas douter. « Vous savez ce que les oubliators vont faire de lui professeur ? » « Non mais je sais la note absolument calamitable que vous avez eu au dernier examen de sortilège et ... », il posa sa baguette au sol presque docilement, « ...je vois d'ici que vous allez sans doute avoir beaucoup de mal à phallangèrer la note que je vais vous mettre aujourd'hui. Mais on apprend bien que de ses erreurs alors l'un dans l'autre... »
Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase que sa baguette, qu'il avait posée au sol à l'instant, lança un sortilège qui toucha Sin Midnight de plein fouet. Le professeur leva un sourcil et fit quelques pas pour aller chercher sa baguette qui avait fait un bond en arrière à cause du recul. Dans son dos, la jolie kidnappeuse rétrécissait à vue d'oeil. Quand il estima qu'elle était assez petite, il lui donna un coup de baguette sur la tête, relativement doucement et sa décroissance stoppa. Elle avait tout juste la taille d'un pouce... absolument adorable.
« Je pense que votre mauvaise note d'aujourd'hui vous sera pédagogiquement utile à l'avenir. Cela s'appelle un sortilège à retardement. Le genre de chose dont le Ministère ne veut pas entendre parler dans son programme, allez donc savoir pourquoi. »
Il leva minuscule Sin Midnight a hauteur de son visage et lui prit la minuscule brindille qui lui tenait lieu de baguette.
« Vous n'allez pas en avoir besoin je vous assure. »
Là dessus il donna un coup de baguette sur sa propre tête, et un vieux chapeau rafistolé apparu. C'était le choixpeau magique que la directrice avait arrangé à grands coups de ciseaux au début de l'année et que lui, Dante, était allé récupéré dans la corbeille à papier. Son expérience de la couture montrait là ses limites mais le choixpeau semblait encore en état de marche puisque:
« Je crois que vous allez devoir accepter un passager Choixpeau. »,annonça le professeur en installant la mini-Midnight sur le large rebord du Choixpeau. « Et si je n'en veux pas moi? » « Vous soulevez là un point intéressant. Cela dit en y réfléchissant bien... puisque vous êtes vous même mon passager je vais considérer que je fais office de transport en commun et que vous n'avez pas vraiment d'avis à donner si vous le voulez bien. » « Humpf. », grommela le Choixpeau. « Quant-à vous Miss Midnight je ne saurais que trop vous recommander de ne pas trop compter vous échapper. Ne connaissant moi même pas les lieux, vue votre taille fumieusement minuscule et la mienne frabieusement grande - comparée à la votre s'entend - ... sur une échelle de 1 à 10 vous pourriez 8 fois sur 10 au choix vous faire écraser ou vous écraser de vous même en tombant. Loin de moi l'idée de vous faire peur bien sûr... »
Il continuait d'avancer dans ce long tunnel noir dont il n'était même pas sûr qu'il se trouvât vraiment dans le ministère, Murray le collant de près, le Choixpeau grommelant et mini-Sin perchée sur sa tête. | |
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Nymphadora A. Slayers
► MESSAGES : 32 Dim 3 Juil - 13:54 |
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| Nymphadora fit un bond sur place en sentant une main se poser dans son dos. Faisant volte face elle se rendit compte que ce n'était pas le service d'ordre du Ministère qui lui tombait dessus mais simplement le professeur Maestriani. A la lumière de ce qui venait de se passer cela dit, elle ne savait pas trop si elle devait se réjouir ou non. Elle adressa un regard à Lucy qui se trouvait juste à côté d'elle et se serra contre sa clique.
« Allons allons Miss Clearwater, Miss Slayers, ne restons pas là pour voir le ciel nous tomber sur la tête. »
Sur quoi il partit dans ses habituelles digressions. Nymphadora ne savait plus quoi penser. Elle avait toujours beaucoup aimé ce professeur mais malgré tout il venait de tuer un homme! Elle échangea un long regard avec Lucy tout en fuyant vers la sortie, la main de Mélusine dans sa main valide, les cinq filles se suivant pour prendre leurs jambes à leur cou tant qu'il en était encore temps. A la dernière minute cependant Nymphadora se retourna vers le professeur comme si, malgré tout, elle espérait que ce n'était encore qu'une de ses farces. Elle eut juste le temps de le voir s'enfermer dans la pièce en train de s'effondrer.
« Non!! »
Réflexe, elle courut tambouriner à la porte comme il lui semblait impossible qu'en s'enfermant là dedans il n'ait aucune chance de s'en sortir vivant. Les larmes se mirent à couler sur son visage d'adolescente sous le coup d'un trop plein d'émotion.
Orphée la regarda faire sans rien dire. Ses pensées à elle la conduisait plutôt à se dire qu'à rester là pour sauver quelqu'un dont la cause était déjà perdu, c'était elle même qui allait se retrouver en danger. Elle prit alors la main de Lucy, comme espérant que celle-ci adopterait une attitude plus intéressante que Nymphadora qui continuait de s'acharner en vain sur la porte en pleurant. Ce fut Chrissie qui tenta la première de la ramener à la raison.
« Nymph' arrête tu vas te faire mal. C'est trop tard pour lui, faut qu'on y aille. Pense à tes soeurs au moins aller viens. » « Il faut que retrouve Aaron et les autres. Qu'on fasse comme à dit le professeur Maestriani. », finit par convenir la brunette entre deux sanglots.
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Samuelle DaeeSORCIERE. ► Agent du Ministère Canadien
► MESSAGES : 173 Lun 4 Juil - 3:57 |
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| Samuelle se laissa brutalement remettre sur pied par son superviseur et épousseter par son assaillant. Elle n’avait plus une goutte de pouvoir en réserve, elle avait tout épuisé, n’avait rien pu endiguer lorsque Maestriani lui avait fait perdre le fil. Sa capacité à se défendre était réduite à moins qu’un moldu qui saurait de toute façon comment tirer son épingle du jeu sans magie… Aussi se calla-t-elle contre Théodore et Lukas, cherchant leur protection.
Stupéfaction! Murray n’était pas mort! Alors? Alors quoi??? « T-R-I-C-H-E-U-R! » articula-t-elle en martelant chaque syllabe, l’air de ne pas y toucher. C'est la poêle qui se moque du chaudron! Et alors il les invita à le suivre… Ça paraissait une furieusement bonne idée… Les murs mêmes de la pièce s'effritaient. Samuelle empoigna ses tuteurs par la main et s’apprêtait à plonger par la porte quand ils furent devancé pas une toute jeune fille qui les ignora superbement. Meuh? Tous les étudiants n’étaient pas sortis? Pas le temps de s’attarder plus longtemps, ils suivirent.
Le trio rejoignit l’autre trio juste au moment où l’étudiante menaçait son professeur et Murray. Spectateurs impromptus, ils assistèrent à l’altercation : « Pourquoi tu ne m’as jamais appris ce genre de truc? » reprocha-t-elle à Lukas. Une note de franche admiration résonnait dans sa voix chantante.
Étant donné l'ambiance, il n'était peut-être pas superflu d'annoncer ses couleurs. Après tout, même s'il ne pouvait pas directement les associer aux événements de la conférence de Poucelina... Les apparences ne leur étaient pas favorables.
Les yeux jaunes de la métisse brillèrent dans le noir comme de l'or liquide.
D’un pas en avant, elle rejoignit le professeur : « Je suis désolée pour... » Il était prématuré de se prononcer sur l’ampleur des dégâts, à savoir si la décharge de magie se limiterait à l’amphithéâtre ou à tout le bâtiment. Le ministère serait-il tombé, victime d'un phénomène naturel soudain et incontrôlé? « … pour le réaménagement! » fit-elle avec beaucoup de tact. « Joli chapeau! » le complimenta-t-elle, elle qui n’avait jamais vu le choixpeau magique. « On continu? » l’encouragea-t-elle en poussant Murray devant eux…
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Sin M. Midnight
► MESSAGES : 97 Lun 4 Juil - 13:04 |
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| « Non mais je sais la note absolument calamitable que vous avez eu au dernier examen de sortilège et ... » Sin eu un sourire froid. Était-ce sa faute si les sortilèges qu’on leur apprenait étaient d’un pathétique ennui ? Non, mais sérieusement, à quoi cela pouvait bien leur servir concrètement dans la vie de tous les jours de savoir faire voler des objets et autres stupidités du genre. Son sortilège préféré à elle était l’Impero … autant dire qu’elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de montrer ses prouesses dans ce domaine au cours de sa scolarité, mais pourtant les professeur, et même Maestriani ici présent, en avaient vu les effets : la jeune Midnight avait en effet pour habitude d’y soumettre les meilleurs Serdaigles pour faire ses devoirs. C’est ce qui la fit tant sourire. Le professeur parlait de notes quand il ne savait rien de sa vraie valeur à elle, et surtout, il ne savait pas qu’elle était tout à fait capable de faire tomber ce moldu d’une formule quand elle en aurait envie.« ...je vois d'ici que vous allez sans doute avoir beaucoup de mal à phallangèrer la note que je vais vous mettre aujourd'hui. Mais on apprend bien que de ses erreurs alors l'un dans l'autre... » Le sourire de la blonde disparut progressivement en voyant la baguette du professeur s’agiter sur le sol avant qu’il eut pu finir sa phrase ou qu’elle eut même le temps de dire quoi que ce soit. Sin réalisa rapidement de quoi il s’agissait quand elle se vit rétrécir à vue d’œil, ou plutôt quand elle vit le monde anormalement grandir autour d’elle. C’était pathétique mais de toute manière, elle ne pouvait plus dire grand-chose, sa voix ressemblait certainement à un couinement de souris maintenant, c’était frustrant. La jeune sorcière ne mesurait maintenant guère plus qu’un pouce et aurait pu trouver ça à se tordre de rire pour quelqu’un qui défendait le point de vue d’une certaine Poucelina si ce n’avait pas été d’elle qu’il s’était agit. Mais Maestriani semblait profiter du comique de situation pour deux de toute façon : « Je pense que votre mauvaise note d'aujourd'hui vous sera pédagogiquement utile à l'avenir. Cela s'appelle un sortilège à retardement. Le genre de chose dont le Ministère ne veut pas entendre parler dans son programme, allez donc savoir pourquoi. » Comme si elle pouvait répondre quoi que ce soit, bien que franchement, elle aurait aimé pouvoir lui dire que c’était certainement pour éviter que des êtres vils comme lui s’en servent et que ce devait être réservé à une élite choisie. Suite à quoi, Maestriani lui retira sa baguette qui devait ressembler à un brin d’herbe maintenant. De toute façon, ça ne lui aurait pas été d’une grande utilité, Sin n’était pas bête au point ne serait-ce que d’essayer jeter un sort avec la taille qu’elle avait : ça n’aurait même pas l’effet qu’une pichenette. Mais cela ne l’empêcha pas de lancer à son professeur le regard le plus noir dont elle était capable du haut de ses 5 centimètres. De toute façon, il commençait à agir comme si elle n’était absolument pas là, faisait apparaître le choixpeau sur sa tête. La jeune femme eu un moment d’arrêt : n’était-il pas sensé être en pièce, brûlé, enterré, ce vieux truc ? Apparemment pas puisqu’il était actuellement en grande conversation avec le professeur. Par la Barbe de merlin, cette journée tournait au surréaliste! Alors qu’elle observait les protagonistes, elle sentit qu’on la soulevait dans les airs pour la poser sur le vieux chapeau. Elle eut beau se débattre comme un beau diable, elle ne put imposer sa volonté qui était clairement de rester au sol, ayant certainement autant de force qu’une petite fourmi. Elle n’avait de toute façon pas le choix, comme le fit remarquer le professeur : « Quant-à vous Miss Midnight je ne saurais que trop vous recommander de ne pas trop compter vous échapper. Ne connaissant moi même pas les lieux, vue votre taille fumieusement minuscule et la mienne frabieusement grande - comparée à la votre s'entend - ... sur une échelle de 1 à 10 vous pourriez 8 fois sur 10 au choix vous faire écraser ou vous écraser de vous même en tombant. Loin de moi l'idée de vous faire peur bien sûr... » La jeune Midnight laissa échapper une flopée d’injures très peu convenables pour une jeune femme de son rang, mais elle était bien la seule à les entendre audible ment alors qu’importe : « Sale scroutt à pétard, vous allez le payer très cher … » était certainement la partie la plus retranscriptible de son énervement. Maestriani se mit en marche, une Sin les bras croisés, lançant des regards noirs et fulminante sur son vieux torchon qui lui servait de chapeau.
Quand elle pensait ne pas pouvoir tomber plus bas, la trouble-fête du ministère arrêta le professeur : « Joli chapeau! » Quelle ironie ! Elle aurait aimé arracher les cheveux de l’importune un à un, juste pour le plaisir et pour lui fire regretter d’oser se moquer d’une Midnight. Quelle honte ! Heureusement que personne d’important n’était là pour voir ça … elle pourrait peut-être parler de son absence comme d’un combat particulièrement féroce contre le professeur Maestriani et trois agents du ministère ? Juste histoire de se faire un peu mousser. La demoiselle Daee poussa Murray devant eu et avança aux côtés du professeur, lançant un « On continu? » pour encourager le moldu qui, pour la plus grande fierté de la Serpentard, semblait plus que terrifié. Mais à l’allure des protagoniste, il allait certainement avoir de la chance si personne ne faisait rien dans un avenir très proche. Elle se sentait bien impuissante sur le rebord de ce chapeau dégoûtant et stupide. Sin y balança d’ailleurs un coup de pied, juste pour le plaisir en lui lançant : « Stupide chapeau! ». C’était peut-être inutile, mais sacrément défoulant. La jeune Midnight se calma quelque peu, cherchant un moyen de se sortir de là. Personne ne semblait ici pouvoir l’aider. Elle songea un instant à sauter sur la tête de Murray pour faire elle ne savait pas torop quoi, mais la distance, pourtant petite à l’échelle humaine, qui séparait Maestriani de Murray lui semblait comme un gouffre énorme et dangereux. Elle abandonna donc bien vite l’idée, mais n’allait pas pour autant se laisser faire. S’accroupissant sur le bord du choixpeau, elle se laissa tombé dans un cri sur l’épaule de Maestriani à laquelle elle se rattrapa tant bien que mal, rétablissant difficilement son équilibre. Elle se dirigea d’un pas peu assuré vers le cou du professeur et y planta ses dents dans une impulsion rageuse et inutile. A sa satisfaction, une petite goutte rouge perla à la surface de la peau blanche. Ce n’était rien du tout, mais peut-être suffisamment pour attirer de nouveau l’attention sur elle et peut-être le décider à lui rendre sa vraie taille, étant un voyageur plutôt incommodant!
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Lucy Clearwater
► MESSAGES : 109 Mer 6 Juil - 7:37 |
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| Tout allait si vite. C'était si irréelle, qu'elle ne semblait, elle-même, plus ici, mais bloquée, quelque part entre les songes et l'éveille. Lucy regardait la scène qui se déroulait devant elle avec une sorte de surprise figée. Elle n'entendait plus rien autours d'elle, elle ne cessait de bouger la tête, observant le décors se brisait pour être ployé sous l'énergie et la puissance chamanique de la jolie métisse. C'était une magie, comme toutes les magies ethniques, qu'elle s'était jurée de voir un jour où l'autre. Bizarrement, elle n'aurait jamais pensé la voir utiliser de cette façon. Totalement immobile, dans sa bulle, elle sursauta et revint parmi le monde des vivants lorsque le professeur Maestriani s'exprima, en mentionnant son nom. « Allons allons Miss Clearwater, Miss Slayers, ne restons pas là pour voir le ciel nous tomber sur la tête. » Elle hocha la tête, après avoir sortit sa baguette magique. Elle savait qu'elle ne l'utiliserait peut-être pas, et que malgré sa grande connaissance en sortilège, elle tiendrait sûrement, difficilement tête à un sorcier adulte (surtout mangemort), mais il ne servait à rien de s'avouer directement vaincu. Elle tourna la tête jusqu'à observer Nymphadora avec un regard déterminé. Puis elles se mirent à fuir, elles, et les soeurs et copines de Nymphadora. Lucy en profita pour tirer vers elle Kassy, histoire de ne pas l'oublier, avant de courir, pour suivre la Gryffondor quand tout à coup, cette dernière se retourna pour regarder derrière elle.
Machinalement, toutes les filles firent ça. Et le spectacle leur coupa le souffle. Ce fut Nymphadora qui fut la première à réagir lorsque la porte se referma derrière le professeur Maestriani alors que la pièce dans laquelle il venait d'entrer était entrain de s’effondrer. « Non !! » Elle tambourina la porte sous le regard des filles. « Nymph' arrête tu vas te faire mal. C'est trop tard pour lui, faut qu'on y aille. Pense à tes soeurs au moins aller viens. » « Il faut que retrouve Aaron et les autres. Qu'on fasse comme à dit le professeur Maestriani. », finit par convenir la brunette entre deux sanglots.Machinalement, Lucy s'approcha d'elle, et la secouant, comme pour la rappeler parmi elles. « On a plus le temps ! Il faut fuir, qui sait ce qu'ils nous feront si jamais on se perd ici ?! » Et comme si les rôles s'inversaient, ce fut Lucy qui mena le groupe. « Aaron s'en sortira bien tout seul ! Quelqu'un a vu Danny ? Et la petite Anna ? Ou sont Lael et Aleksander ? » Tandis qu'elles prenaient la fuite vers les niveaux inférieurs.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Jeu 14 Juil - 14:39 |
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| Dante Maestriani avait toujours plus ou moins inventé des tours et des sortilèges. Il était même coutumier du fait à ce point que s'il avait voulu, vraiment voulu, il aurait sans doute pu entrer dans n'importe quel ministère comme chercheurs sans même avoir de formation. Il faisait lui même remarqué qu'il réfléchissait mieux dans les situations extrêmes. C'était comme ça qu'il pouvait vous sortir une formule magique ridicule au possible mais dont les effets étaient plus que largement appréciable.
« Je suis désolée pour … pour le réaménagement! »
Le professeur Maestriani eut un fin sourire qui aurait pu signifiait tout et rien à la fois. Murray lui, beaucoup moins dans la lune que l'homme qui lui avait sauvé la mise, s'empressa de remercier la métisse pour son coup d'éclat et ce sans rien dissimuler de son admiration. Il se mit à lui poser toutes sortes de questions. A savoir si tous les sorciers pouvaient faire ça - et il ne manqua pas de précisé que son épouse n'avait jamais fait trembler les murs de la maison d'ailleurs - , comment ça marchait etc.
« Joli chapeau! » « Je sais mais il n'a jamais voulu me croire quand je le lui ai dit. Pas vrai Choixpeau. » « Humpf... merci. », répondit le Choixpeau en se fendant d'un large pli qui devait être un sourire. « Stupide chapeau! » « Hey un peu de respect jeune fille j'ai au moins l'âge d'être AÏEUUH! Maestriani enlevez-moi ça! J'avais bien dit que je ne voulais pas de passagère!!! Stupide petit ingrate! » « Oh allez vous n'allez pas vous disput- AÏEUUH!! Par la barbe de Copernic! »
Quelque chose venait de le piquer. Il soupçonna d'abord le Choixpeau d'avoir des puces puis il se rapella de Sin-Pouce qui était censée voyager en chapeau... Il tourna les yeux vers son épaule qu'il balaya d'un revers de main pour récupérer l'agaçante et minuscule liliputienne.
« Cannibale, vous mériteriez que je vous envoie à un de mes amis naturalistes en lui faisant croire que c'est votre taille normale Sin-Pouce. Puisque c'est comme ça vous voyagerez dans le noir et ne venez pas vous plaindre parce que vous avez trop chaud.»
Et sans autre forme de procès l'homme attrapa la minuscule Sin Midnight par le col et la glissa dans la poche intérieure de sa veste, profonde, noire et où effectivement, il devait faire très chaud pour quelqu'un de sa taille.
« On continu? » « Oui mais Murray nous quitte ici. », annonça Dante en fouillant dans une autre de ses poches. « Ici?! Mais pourquoi? On est en plein milieu de nulle part. » «Mais pas du tout, nous sommes devant chez vous. », assura le professeur en ouvrant une porte qu'il venait de dessiner à la craie blanche et qui effectivement donnait sur une petite maison de campagne qui avait tout sauf l'air d'une résidence londonienne, « Bon vent Murray, et n'oubliez pas de partir sans laisser d'adressei. »
L'homme leur jeta un regard plein de gratitude et les remercia avant de s'engouffrer par la porte que Dante referma derrière lui en se frottant les mains.
« Bon, l'Atrium donc maintenant. Par là? »
Il n'avait visiblement aucune idée de l'endroit où il se trouvait et ce n'était pas dans ce tunnel noir où on entendait courir les rats qu'il allait pouvoir se repérer.
« Tout va bien là dedans Sin-Pouce? Ne vous inquiétez pas je vous rendrez votre taille normal une fois que nous serons arrivés à Poudlard. » « Il me semblait que Copernic n'avait pas de barbe. » « Justement Choixpeau, justement... » | |
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