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 L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v)

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
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L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) #Dim 27 Sep - 12:15



« La vie est un souffle énigmatique, ce qui en
résulte ne peut être qu'un souffle énigmatique. »

winnie & co.


L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) Clemen14
Ce que les russes peuvent être cons. Stupides, comme les anglais. Je viens d’une famille russe, d’ailleurs, et anglaise. Tous des pourris. Mais des pourris rigolos. Quand c’est pas la bière, c’est la vodka. Et quand y’a plus de vodka, y’en a encore. C’est comme ça chez moi. Ça rit, ça boit, ça craint. Comme moi. La connerie doit résider dans les gênes. D’abord traîner dans le sang puis se propager un peu partout jusqu‘au cerveau. C’est triste, en vérité. Une panoplie de picolos bizarres enfermée dans un manoir. On s‘y fait vite quand même. Et puis, y’a toujours pire que soi. Pas vrai ?









Anonymous

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L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) #Dim 27 Sep - 12:19


OO1. Si quelqu’un sait ton nom, il a une arme contre toi.


    L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) 6nqaky
    Ce sont les Mechtcherski qui ont accueilli cette élève de sixième année, il a de cela seize ans. Ils l'ont baptisée Winona, en hommage à sa grand-mère paternelle éponyme, puis Nastassja, parce que sa mère aimait bien ce prénom-là. Elle est habituée à ce qu’on ne prononce pas bien son appellation. À ce qu'on écorche ses origines sans le moindre remord. Mais en général les nombreux qui se méfient d’elle ne l’appellent pas, et les rares qui s’entendent bien avec elle -ou qui ont juste besoin de s'adresser à elle-, préfèrent l’appeler Winnie, et Loosona aussi. Elle est issue d’un mélange anglo-russe, mais aime mieux dire qu’elle est juste russe, parce que la seule personne anglaise dans sa famille est morte.


OO2. L'histoire nous façonne, les souvenirs nous construisent.

    Chapitre un.
    « Nos mauvais songes, c'est notre âme qui balaye devant sa porte. »

    « Aussi loin que remonte ma mémoire, le même cauchemar n’a cessé de me hanter. Les images de ce rêve tenace restent en moi pendant des heures, gâchant ma journée et me rongeant l’âme. La même scène se répète sans fin : je marche dans les rues vides d’un pays froid, une personne dont je ne parviens jamais à voir le visage me tient par la main, je ne distingue que ses jambes et la pointe de ses bottes brillantes. Tout à coup nous sommes entourés par des enfants en manteaux noirs qui dansent une ronde sauvage, comme s’ils allaient engager un sortilège vaudou. On dirait presque des détraqueurs miniatures. Une tache sombre, du sang peut-être, se répand sur les pavés, tandis que le cercle des enfants se referme sur nous inexorablement, de plus en plus menaçant, autour de la personne qui me tient par la main et de moi-même. Ils nous coincent, nous poussent, nous tirent, nous séparent avec leurs baguettes, et quand je cherche la main de mon amie je rencontre le vide. Je crie sans voix, je tombe sans bruit et je me réveille alors avec le cœur qui explose. Parfois, je passe plusieurs jours sans ouvrir la bouche, consumée par le souvenir de ce rêve, essayant de pénétrer les couches de mystère qui l’entourent, tâchant de découvrir un détail, jusqu’alors passé inaperçu, et qui me donnerait la clef de mon tourment. Pendant ces jours-là, je suis prise d’une sorte de fièvre froide, mon corps se referme et mon esprit reste prisonnier d’un territoire glacé. Je suis restée dans cet état de paralysie les premières semaines que j’ai passées à l’école de magie. J’avais onze ans quand on m’a amenée là-bas et personne ne s’est donné la peine de m’expliquer pourquoi, tout à coup, ma vie prenait comme ils disaient eux-mêmes, un tournant. La première nuit, puis toutes les autres, j’ai couru me réfugier sous une table de ma salle commune et y suis restée comme un éclaireur. Me voir y camper toutes les nuits n’arrangea pas ma réputation de Mechtcherski aussi folle que ses aînés loufoques. Cela dura cinq mois, et c’est seulement après mes premières vacances, et l’étourdissement du voyage, que cette manie passa.
    Mon cauchemar est en noir et blanc, silencieux et sans appel, il a une qualité éternelle. Je suppose que je possède maintenant suffisamment d’informations pour en connaître la signification, mais il n’a pas cessé pour autant de me torturer. Si je suis différente, c’est à cause de mes rêves, comme ces gens qui, à la suite d’une maladie de naissance ou d’une déformation, doivent réaliser un effort constant pour mener une existence normale. Eux portent des marques visibles, la mienne ne se voit pas, mais elle existe. Je peux la comparer à ce que les moldus appellent une crise d’épilepsie, qui vous assaillie soudainement et vous laisse la marque d’un trouble, si ce n’est un blackout. J’oublie tout ! Parfois je me demande même comment j’en viens à retrouver mes affaires au petit matin aux alentours de la forêt interdite. Je me demande si ce sont des tours qu’on me joue ou moi-même qui joue les somnambules. C’est le soir avant d’aller me coucher que la peur me saisit. Je redoute ce qui pourrait arriver dans mon sommeil et l’état dans lequel je me réveillerais. J’ai essayé plusieurs méthodes pour lutter contre mes démons nocturnes, depuis les colliers de fées aux potions les plus inventives, jusqu‘à la transe hypnotique et autres formes de nécromancie… Mais rien ne me garantit un sommeil paisible. À l’instar de ma défunte mère, j’ai le sentiment de n’être qu’un fantôme qui s’émerveille des miracles de la magie. Mes propres amis -aussi peu nombreux soient-ils, me regardent avec pitié, même si certains envient mon indépendance et ma clairvoyance. Mais la vérité est que je ne suis pas seule. J’ai la chance de posséder la meilleure des amies au monde, celle en qui je crois dur comme fer, c’est-à-dire ma propre personne. Devant l’impossibilité de me débarrasser de mes cauchemars, j’essaie à tout le moins d’en tirer quelque profit. J’ai constaté qu’après une nuit orageuse je reste comme hallucinée et la chair à vif, un état très favorable à la création. Mes meilleures potions je les ais composées ces jours-là, alors que mon seul désir était de me mettre sous la table, comme je le faisais au début. Lorsque le professeur de potions, fier de mes efforts considérables, m’a offert un chaudron flambant neuf pour remplacer celui de seconde main que je possédais, la première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est de me dire que, si je parvenais à charmer ces démons, je les détruirais. À treize ans je m’y suis plusieurs fois essayée. J’ai inventé des solutions compliquées que je buvais avant le coucher, et qui parfois me provoquaient des effets secondaires considérables, jusqu’à ce que l’évidence me saute aux yeux : ces créatures maléfiques étaient invulnérables aux assauts des potions. C’est à ma plus grande surprise que je découvris en plein cours de sortilèges la solution, bien que partielle, à ma tourmente; l’Expecto Patronum. En effet, mon esprit était hanté par de véritables détraqueurs, et, quand que je parvenais à réciter la formule -car parfois ils étaient trop tenaces pour que j‘y parvienne, ils disparaissaient et me laissaient paisiblement voguer au sein de mon domaine intérieur jusqu‘au petit matin. »










Anonymous

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L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) #Dim 27 Sep - 12:19


    Chapitre deux.
    « Dans la vie, il y a deux drames : la naissance et la mort ;
    entre les deux, tout est à se rouler par terre. »


    « Dans ma famille, on est pas méchant, juste un peu originaux. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne à Poudlard. À cause de ça, on se fout de moi plus ou moins gentiment. On me poignarde dans le dos plus ou moins habilement. Le plus étrange dans tout ça, c’est qu’en vérité on peut bien se moquer, critiquer, blâmer, tout me passe sur le corps. Je sais que ma famille est un peu toquée, je m’y suis faite. Surtout mon père. Il écrit des livres en russe que personne ne lit jamais, ou bien des gens qu’on traite de fous comme lui. Il aime y déblatérer les rumeurs les plus absurdes, ou pas. C’est sa grande occupation après le bridge, lorsqu’il a bu un verre de trop. Malgré tout il lui arrive parfois d’écrire des choses très pertinentes, sauf que tout le monde s’en fiche. Moi, j’aime le lire. Il a au moins le don de m’amuser tout en m‘instruisant. Saviez-vous par exemple que les énormus à babille existaient vraiment, ou même qu'un complot se tramait au sein du ministère de la magie par des agents d'entretien contre le bureau des centaures ? Il faut quand même être sacrement observateur pour voir tout ça, ce n‘est pas donné à tout le monde. Quoiqu’on dise de lui, je sais que mon père est quelqu’un de très savant et qu’un jour on le reconnaîtra comme tel. Il faut simplement laisser le temps aux esprits de cogiter.
    Je ne me souviens pas de ce jour, je veux dire celui de ma naissance. Mais, comme pour tous les autres jours de ma vie, je suppose que les éclats de rire devaient exploser comme des pétards. Je me demande si, comme toutes les femmes, quand ma mère a hurlé en me donnant la vie, c’était parce qu’elle a vu la tête que j’avais ou parce qu’elle avait juste mal. Peut-être les deux, n’est-ce pas ? Personnellement je pencherais plutôt pour la seconde option, sachant qu’elle a péri ce jour-là. La pauvre est depuis condamnée à errer dans le manoir familial. Parfois elle doit quand même s’ennuyer. Mon père dit que quand elle était en vie elle aimait autant boire que lui, et que si parfois elle nous joue de mauvais tours c‘est parce qu‘elle est frustrée de ne plus pouvoir tenir une bouteille... Aussi, je suis priée de ne pas lui en vouloir lorsqu’elle pénètre dans la salle de bain alors que je suis en pleine toilette, ou encore lorsque sans prévenir elle apparaît sous la corbeille d’un fruit que je m’apprête à manger, mais de discuter calmement avec elle. Je dirais en somme que, mis à part le fait que sa translucidité soit pour le moins effrayante, c’est-ce qu’il y a de plus dérangeant avec une mère dépressive qui a la capacité de traverser les murs.
    J’ai également des frères et soeurs, deux jumeaux plus âgés que moi d‘à peine une année. Yelena et Piotr -que tous les sorciers massacreurs de russe appellent Helena et Peter. Autant l’une est un prodige en potions, que l’autre est une catastrophe en tout. Quand nous étions plus jeunes on s’inquiétait d’ailleurs de sa véritable nature. On hésita à envoyer Piotr à Poudlard, quand à dix ans et demi il n’eût toujours pas manifesté la moindre magie. Pourtant ce n’était pas un cracmol, il reçut sa lettre comme Yellie et s‘y rendit en même temps qu‘elle. Je crois que mon père en fût déçu, je sais d’après un de ses ouvrages qu’il avait toujours rêvé d’observer un moldu dans un milieu magique tel que le notre. Une déception que j’aidai de mon mieux à combler en étant bonne élève, pour ne pas dire excellente. Pour sûr chaque fois qu’une catastrophe se produisait en cours, on entendait des professeurs jurer sur les Mershi ou les Tcherski jusqu’à la grande salle. Mech-tcher-ski ! S’entêtaient les jumeaux à leur répéter, mais leurs êtres rouge tomate étaient plus occupés à remplir le parchemin indiquant l’heure de colle qu’à écouter la prononciation correcte de notre nom. Seule une personne au sein de ma classe s’intéressait à ce qu’ils racontaient; Mascha Sasnauskas. Une amie d’enfance, comme on aime appeler les gens avec qui on a fait deux-trois tours de corde à sauter et une poignée de châteaux de sable. Mais Mascha, c’était plus que ça. C’était ma meilleure amie. C’était ma seule amie. Ou l’unique sorcière du quartier qui acceptait de m’adresser la parole malgré les rumeurs les plus démentes, mais aussi les plus fondées, qui pesaient sur mon étrange famille. Elle m’avait un jour avoué que si sa mère acceptait qu’elle vienne chez moi, c’était à cause de ma nationalité. Parce qu’elle aussi était russe et fière de l‘être, puis parce que ça lui plaisait de descendre sans gêne deux bouteilles de vodka par jour chez de sympathiques voisins. Preuve que l’alcool ça n’attire pas que les mouches. »

    Chapitre trois.
    « L'existence sociale des hommes détermine leur pensée.
    L'homme est un animal social. »


    « …Cette histoire de tombe dans Poudlard ? »
    « Celle du poète moldu d’Helga Poufsouffle. D'après mon père il... »
    « On s'en fiche de ce que pense ton père, Loosona. »

    Et encore une insulte en pleine face de la part d'un Serpentard grincheux. C’était la quatrième fois qu’on m’appelait ainsi de la matinée. Loosona… Curieux mélange de deux termes. De Winona -soit mon prénom, et de looser -soit, perdante, puisque d'après eux je l'étais. Pour tout dire, je commençais à y prendre goût. De toute façon personne ne tiendrait jamais à écouter quelqu’un comme moi. Qu’importe, Poudlard était pour moi comme une seconde demeure, et si la seconde famille qui y vivait ne voulait pas tendre l’oreille à mes propos, je m’en passerais. Ne dit-on pas qu’on ne choisit pas sa famille, mais qu'il faut la chérir et la respecter malgré tout ? Décidant de ne pas créer un nouveau conflit des plus inutiles au cœur de ma maison, je repris le dernier conte philosophique de mon père puis allai m’asseoir à un des nombreux fauteuils de ma maison afin de le lire de la meilleure et la plus amusante des façons qui soit, c’est-à-dire à l’envers. Tentant tant bien que mal de chasser les rires florissant autour de moi, je laissai mes camarades discuter entre eux. Winona Nastassja Mechtcherski, toujours seule face aux autres, toujours seule avec elle-même.

2105 mots.









Anonymous

Invité
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L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) #Dim 27 Sep - 12:19


OO3. Nous avons les moyens de vous faire parler.


    L’épouvantard de Winona, étant censé représenter ce qui lui fait le plus peur, prend la forme d’un épouvantard, créature rencontrée dans son enfance après une expédition dans la forêt sans surveillance, et qui depuis la tétanise. Elle verrait son père couvert de gloire la serrant fortement dans ses bras, à travers le miroir du Risèd. Si elle en avait la possibilité, elle transplanterait probablement jusqu’à une forêt russe dans laquelle elle et ses frères allaient camper, lorsqu’ils étaient enfants. Son patronus prend la forme d’un sombral. À Poudlard, son sortilège favori n’est autre que le vulnera samento, -pratique lorsqu’elle s’écorche en partant à l’aventure! Quant à celui qui la terrifie le plus, c’est sans hésiter le periculum. Elle craint d’avoir un jour à le lancer. Un bonheur certain l’a envahie en entrant à l‘école, celui de retrouver ses frères et soeurs. La nécromancie est sa forme de magie préférée, elle regrette d’ailleurs qu’on ne l’y enseigne pas -son père s‘en charge chez eux. On peut qualifier le sang des Mechtcherski de pur, mais ils ne s’en vantent pas pour autant, au contraire. Ils auraient aimé avoir un spécimen dans la famille.


OO4. Vous ! Oui, vous !


    L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) 1247xwz
    Je me prénomme Alexandra depuis précisément dix-sept ans, mais pour vous ce sera juste Winona ou toute autre appellation imaginaire, parce que je n'aime pas que des inconnus s'adressent directement à moi. Le forum, c'est Mascha Sasnauskas qui me l'a présenté, même si je l'avais déjà remarqué en parcourant des partenaires. Je n'accroche pas spécialement à son contexte, mais le thème graphique a au moins le mérite d'être plus qu'agréable, puis, tant qu'il y a Mascha, je n'ai pas de raison de me plaindre. J'ai conscience d'écrire toujours n'importe quoi, aussi d'avance je tiens à m'excuser pour les courageux qui me lieront. Sans rancune, les gens !









Anonymous

Invité
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L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) #Dim 27 Sep - 19:22


Je pense avoir terminé.









Anonymous

Invité
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L'on ne joue jamais qu'avec le feu. (v) #Lun 28 Sep - 18:49



      Et ben ... Faut péter un coup, miss, et arrêter de se la jouer "asociale arrogante", c'est triste ! Faut sourire à la vie, un peu. :)

      Néanmoins, bienvenue à toi. Ton personnage est réparti à :


      SERDAIGLE!


      dortoir; tu es répartie dans la CHAMBRE 2 du dortoir.
      rang; tu peux demander un rang ici!
      inventaire; tu peux voir ça ici et les objets interdits ici.
      N'oublie pas d'aller réserver ton avatar ici


      Et si tu veux commencer un RP à plusieurs, tu peux voir ici pour les scénards&missions. Voilà.

      Bon jeu.














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