Le temps … notion qui définit entièrement la vie de Joleene…
Une petite fille de dos, ses petites mains blanches posées sur la vitre de sa chambre, regarde la pluie tomber sur le pavé du chemin de Traverse du haut du troisième étage de l’orphelinat. Ses yeux sont à l’image du déluge du dehors. Elle doit avoir cinq ou six ans. Même elle n’en a aucune idée et c’était la raison -même, entre autres, de son chagrin. Son nom: Joleene O’Sullivan. Et c’est la seule chose dont elle est vraiment certaine. Il avait été spécifié sur un vieux bout de parchemin détrempé posé sur la couverture qui l’enveloppait elle et son frère. « Jake et Joleene O’Sullivan », les oubliés. Il y a effectivement de quoi pleurer.
Joleene se détourna du spectacle de la rue inondée et essuya ses yeux d’un coup de manche rageur. Elle en voulait à la terre entière de ne pas avoir de date d’anniversaire, d’âge précis, de parents, de vie, de certitudes… et la terre entière allait payer pour ça. Ce sentiment de colère mêlé à de la tristesse n’était en rien nouveau pour la petite fille qui avait l’habitude de se réfugier dans sa chambre les jour de pluie afin d’imaginer toutes sortes d’histoires plus fantastiques les unes que les autres sur ses origines. Et ces petites séances de rêveries finissait toujours ainsi, par de l’incompréhension.
La petite fille s’assit sur le petit lit qui avait été le sien toute sa courte vie et regarda la porte s’ouvrir pour laisser apparaître son frère, Jake, son jumeau … surement. Le petite garçon était à peu près de la même taille que la jeune fille avec les mêmes cheveux couleurs de jais plaqué sur son crâne. Joleene vit ses grands yeux marrons s’écarquiller encore plus à la vue de ceux rougis de la petite fille. Il s’avança doucement vers elle, souriant toujours de toutes ses dents, comme à son habitude et s’assit en tailleur à son tour sur le lit. Joleene sentit la pression de sa main toute chaude sur la sienne qui devait lui paraître glacée à cause du contact récent avec la verre de la fenêtre.
Elle regarda son frère dans les yeux, sans rien dire. La petite fille savait bien que c’était inutile. Elle lui avait déjà demandé quelques fois si lui n’était pas obsédé par leurs origines, question à laquelle Jake répondait toujours par la négative. Il n’aimait pas se poser des questions, tout le contraire d’elle, pour qui les questions et surtout leurs réponses étaient un besoin vital. Joleene était vraiment très intelligente et mature pour son âge. Son frère, lui, était insouciant et tout simplement heureux de vivre. Il ne la comprenait donc pas sur ce coup là. Et elle ne lui en voulait pas. Elle laissa donc sa main dans la sienne, sans rien dire.
Après un grand silence, qui pourtant n’était pas pesant, Jake se leva et quitta la pièce. Joleene le regarda sortir. Tous les deux n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre, et de toute façon, ni l’un ni l’autre n’était très doué pour exprimer leur sentiments, c’était donc parfait comme ça. La petite fille souffla la bougie qui illuminait sa chambre et s’allongea. La journée promettait d’être longue maintenant.
« … I’ve never seen someone like you. »
Joleene ou la peur de l’échec…
Dans la même chambre, le soleil brille. La jeune fille doit avoir maintenant près de onze ans et elle tient, victorieuse, dans sa main une lettre sur un papier parcheminé écrit à l’encre verte. Un sourire s’étale sur son visage pour la première fois depuis un certain temps. Elle semble vraiment heureuse en cet instant.
Joleene regarda son frère entrer dans sa chambre et lui agite sous le nez sa lettre de Poudlard. A son tour, il sortit de sa poche une lettre semblable, mais nettement plus chiffonnée, preuve qu’il n’y avait pas trop pris garde, contrairement à la jeune fille qui avait apporté tous les soins de monde au bout de parchemin tant espéré. Sans un mots aucun, elle sourit à son frère.
Ca y était. C’était fait. Elle était une sorcière et ne resterait pas toute sa vie à l’orphelinat. Elle avait des pouvoirs, cette lettre le confirmait. La jeune fille n’avait à présent plus aucune raison de s’inquiéter comme elle l’avait fait auparavant. Sa plus grande peur jusque là avait en effet été de ne pas être accepté à l’école et d’être traitée comme une Cracmol. Ce genre de cas s’était déjà vu, mais, bien heureusement pour elle, ce n’était pas sur elle que ça tomberait cette fois-ci.
Jake ressorti de sa chambre toujours sans un mot, mais avec lui aussi un sourire, plus grand qu’à l’ordinaire. Joleene se jetta sur son lit, aux anges. Mais elle redescendit bien vite sur Terre. Maintenant venait l’heure des résolutions. La jeune fille se promit d’être une élève exemplaire, la meilleure possible. Elle devait tout apprendre et devenir une sorcière des plus puissante pour pouvoir enfin se sortir de sa condition.
La vie à l’orphelinat n’était pas l’enfer, mais la jeune Joleene aspirait déjà à devenir auror. Et elle savait bien que pour arriver à son but , il lui faudrait travailler plus que tout autre. Elle était anonyme et il fallait, bien entendu, connaître des gens dans ce secteur haut placé pour espérer y entrer si les résultats de sont pas là. Elle aurait donc les résultat. Joleene était prête à tout pour cela.
« You’re a knife so sharp and deadly… »
Joleene…un mouton qui ne suivra pas le troupeau…
Une jeune fille d’une petite douzaine d’année se tient debout devant un des rayonnages de la bibliothèque de Poudlard. Elle tient entre ses mains toujours si blanches un livre à reliure verte qu’elle feuillète distraitement. Elle ferme le livre d’un geste brusque émettant un claquement sourd et le repose sur son étagère. Elle pousse un soupir et se dirige vers un des rayonnages les plus reculés de la bibliothèque, proches de la Réserve.
Joleene attrapa un des livres à reliure noire qui semblait, d’ailleurs, être la seule couleur des ouvrages sur cette étagère. Elle pria à voix basse pour que son contenu fut un minimum intéressant, car, bien qu’étant en fin de première année, elle avait déjà lu un paquets d’œuvres présentes à la bibliothèque. La jeune fille avait également remarqué que dans les ouvrages classiques, les auteurs avaient l’habitude de se répéter d’un livre à l’autre. Or, elle aspirait à connaitre de nouvelle choses, à devenir, tout simplement, plus puissante.
Le contenu de ce livre ne lui était en rien familier, ce qui ne lui déplaisait pas. Mais elle n’avait jamais entendu parler de sorts aussi puissants … et aussi dangereux. Mais elle supposait que si ils étaient bien utilisés, on ne risquait, après tout, pas grand-chose. La puissance magique qui s’étalait sous ses yeux lui donnait le vertige. Il fallait à tout pris qu’elle connaisse et maîtrise tous ces sorts. Elle en avait un besoin vital.
Joleene regarda la première page où s’étalait le titre de l’ouvrage qu’elle tenait entre les mains. « Introduction à la magie noire ». Quelqu’un avait ensuite rajouté à l’encre violette: « Ce livre est exclusivement réservé aux devoirs des élèves de défense contre les forces du mal de plus de 14 ans. Toute utilisation d’un des enchantements présents dans cet ouvrage sera un motif d’exclusion définitive » . A la lecture de ces mots, Joleene eut un temps d’arrêt. Elle ne comprenait pas pourquoi on interdisait ainsi l’accès à un savoir magique aussi puissant. Cela n’avait pour elle aucun sens, et elle trouvait cela profondément injuste. Elle voulait apprendre ces sortilèges, et elle le ferait. La jeune fille pensait ne courir aucun risque. Elle avait la ferme conviction qu’elle ne ferait de mal à personne accidentellement en s’entraînant à ces sorts. Et puis, cela pouvait servir en cas de besoin, non ?
La jeune fille referma le livre. Elle voulait le prendre, étudier son contenu à la moindre virgule, mais elle se doutait bien que, aux vues du messages laissés sur la première page, il n’y avait aucune chance pour qu’on la laisse l’emporter comme ça. Aussi ne demanda-t-elle pas la permission. Elle fourra le livre au milieux de ses livres de classe, dans son sac de cours, et referma celui-ci. Ni vu ni connu. Elle allait maintenant devoir trouver un endroit pour s’entrainer à ces sorts interdits. La réponse lui vint alors instantanément: quel meilleur endroit pour ses expériences interdites que la forêt interdite ? Aucun, sans nul doute. Il n’y avait d’ailleurs aucune raison rationnelle pour en interdire l’accès aux élèves alors que les professeurs pouvaient s’y balader en toute impunité.
Joleene prit le chemin de la sortie en se promettant d’essayer de se faufiler en dehors du château la nuit suivante pour aller tenter toutes ces nouvelles expériences, le livre bien caché dans son sac. Avec cet ouvrage, elle se sentait pousser des ailes. Bien sur elle ne voulait pas devenir Mangemort, ni rien du genre, non, non. Pour elle le type de magie utilisé ne faisait, maintenant, plus aucune différence, c’est tout.
« … and it’s me that you cut into. »
Joleene à l’écart…
Dans une salle de classe, une jeune fille d’à peu près quatorze ans est assise au premier rang, devant son chaudron, buvant les paroles du professeur. Celui-ci pose une question. Aucun doigt ne se lève. Son regard balaye la classe et s’arrête quelques instants sur cette jeune fille du premier rang avant de reprendre sa course,. Après tout, elle ne parle jamais dans son cours, ni dans aucun autre d’après ce que ces collègues lui avait fait part. Elle est douée, mais même après quatre ans, il ne connait pas le son de sa voix.
Joleene regarda le professeur. Il venait de poser une question et aucun doigt ne se levait. Elle voyait bien son regard planer d’un visage à l’autre en quête de réponse. La jeune fille avait, bien entendu, la réponse. Les potions étaient sa matière préférée et n’avaient donc que très peu de secrets pour elle. Mais elle n’allait pas pour autant répondre.
La jeune fille avait adopté, dès son premier cours à Poudlard, une règle personnelle : elle ne prononcerait jamais un mot en cours. Cette décision fut prise suite à l’humiliation d’un de ses camardes de classe qui avait donné une réponse incorrecte. Joleene avait alors vu le jeune garçon fondre en larme et avait juré que cela ne lui arriverait jamais.
Mais ce n’était pas parce qu’elle ne prenait pas la parole qu’elle n’allait pas pour autant aider à faire avancer la cours en donnant sa réponse, à sa manière. Joleene prit un vieux bout de parchemin taché au fond de son sac de cours. La jeune fille y griffonna rapidement la réponse de sa petite écriture calligraphiée. Elle attendit que la professeur regarde dans sa direction avant de le faire passer à sa voisine.
Celle-ci regarda le bout de papier chiffonné, lança un regard interrogateur à Joleene avant de lever la main. Joleene ne la connaissait absolument pas, elle ne faisait donc pas ça pour sa voisine. Mais elle détestait voir un cours stagner en attente d’une réponse qui s’éternise. Le professeur regarda Joleene, habitué à ce petit manège, il interrogea la voisine de la jeune fille qui donna une réponse exacte. Il sourit à Joleene avant de reprendre son cours.
Cette petite technique énervait les autres professeurs, ce qui lui avait valut nombre de convocation, et même une punition de la part du professeur d’histoire de la magie, sa matière « faible ». Mais le professeur de potion souriait à cette petite entourloupe comme si lui-même aurait fait la même chose à sa place.
« But I don’t mind, in fact I like it. »
Joleene… ou l’art de s’en foutre…
Une jeune fille d’une quinzaine d’années traverse un couloir bondé d’élèves de toutes les maisons pour se rendre au plus vite à son cours de sortilèges. Personne ne la regarde. Elle a l’habitude. Elle aime être transparente. Mais cela ne dure qu’un instant le temps qu’un jeune homme glisse à son voisin: " Regarde, c’est la tordue qui ne parle jamais en cours. Elle est ridicule. Ca se trouve elle a une voix de crapaud. Ahahah! "
Joleene ne se retourna même pas. Bien sur, elle avait entendu les mots du garçon mais elle fit comme si de rien n’était. Si il y avait une qualité que la jeune fille avait appris à ajouter à sa petite liste personnelle était bien la fierté qu’elle s’inspirait. Elle ne voyait pas pourquoi elle aurait à avoir honte de quoi que ce soit.
La jeune fille se dit en elle-même que le jeune homme qui avait dit cela ne devait guère ouvrir la bouche plus qu’elle pour répondre aux questions, mais qu’il était du genre de ceux qui parlent à tout va de tout et de rien et qui perturbent les cours. Joleene avait ces gens là en horreur. D’une part parce qu’il se croyaient trop bien pour avoir quelque chose à apprendre du professeur et que de toute façon, il n’auraient pas à le savoir puisque leur parents payeront pour leur trouver une situation., et d’autre part parce qu’il n’y avait que ce genre de personne pour la dénigrer.
Joleene continua donc à tracer son chemin la tête haute, sentant les yeux des deux jeunes hommes lui percer le dos. Mais il n’y avait qu’eux pour ce soucier d’elle. Elle avança encore de quelques pas, et les deux perturbateurs ne l’ayant plus dans son champ de vision, elle se sentit redevenir invisible aux yeux des autres. La jeune fille aimait cette sensation d’être perdu au milieu de la foule sans que personne ne la remarque.
Car bientôt, pensait-elle, chacun connaîtrait son nom et se venterait peut-être d’avoir été un des ses camardes de classe. Enfin, si elle arrivait à son but et devenait une auror de renommée mondiale. Joleene était attiré par ce métier, pas pour la chasse aux mages noirs, même si cette partie du métier ne lui avait jamais fait ni chaud ni froid, mais pour le prestige du poste, lorsqu’elle était petite, et maintenant, pour pouvoir mesurer ses pouvoirs à tous ceux des grands mages noirs.
Oui, cette foule d’ignorants le resterait, et elle s’élèverait!
« In her eyes there’s love and fire. »
Joleene, une passionnée…
Une jeune fille d’environ seize ans se dirige vers la forêt interdite. Elle s’enveloppe un maximum dans sa grande cape sombre pour se fondre dans la nuit. Elle serre contre elle un petit livre à la reliure en cuir noire et enroule les longs doigts de sa petite main autour du manche de sa baguette. A l’orée de la forêt, elle s’arrête et regarde en direction du château. Rien ne bouge.
Joleene se retourna vers la forêt et avança droit devant à partir de l’arbre aux branches basses qu’elle prenait toujours comme point de repère. La première fois qu’elle s’était aventurée dans la forêt, elle avait complètement oublier de repérer son chemin et s’était plus ou moins perdue sur le chemin du retour, ce qui lui avait valut quelques belles frayeurs. Depuis lors donc, elle s’était inspirée de la célèbre histoire du petit poucet, sauf que ses marques à elles étaient nettement plus durables. La jeune fille avait fait apparaître des branches basse, touchant presque le sol sur certains arbres afin de marquer son chemin, branches qui étaient tout sauf naturelles sur ces arbres.
La jeune fille suivit donc la piste des branches basses jusqu’à la petite clairière qu’elle s’était aménagée pour s’entrainer. Il y avait la un tronc d’arbre encore enraciné dont elle se servait comme cible, une grande souche accompagnée d’une plus petite dont elle se servait pour lire son livre. Joleene attrapa la lanterne éteinte qu’elle avait laissé là afin de pouvoir lire dans l’obscurité de la nuit et l’alluma d’un coup de baguette. Elle reposa la lanterne sur la plus grande des souches et regarda autour d’elle. Elle songea avec humour que si chaque élève qui était passé à Poudlard avait fait de même, la forêt devait plus ou moins ressembler à un gruyère. Mais elle savais bien que finalement, rares étaient les élèves qui avaient osé y pénétrer et braver l’interdiction. Et puis d’autres avaient leur technique, appelée la salle sur demande. Mais Joleene n’avait jamais été à l’aise avec l’idée de pratiquer la magie noire à l’intérieur même du château, elle avait tout le temps l’impression d’être observée . Ici, elle se sentait libre, dans son élément.
Joleene sortit son livre et l’ouvrit à la page qu’elle avait elle-même cornée le soir précédent afin de marquer la page d’un sort particulièrement intéressant qu’elle avait vu la veille. La jeune fille relut les explications. Elle posa le petit livre sur sa souche et sortit sa baguette. Elle la leva et se tourna vers son tronc d’arbre « cible » avant de lancer le sort d’un air des plus déterminé.
« She’s a monster, beautiful monster »
Joleene, l’innocence incarnée…
Une jeune fille de dix-sept ans sort de la salle commune des Poufsouffles, une cape noire jetée sur le dos. Elle regarde rapidement des deux côtés su couloir, puis elle s’avance dans le couloir d’un pas furtif, l’air déterminé. Mais à l’angle du couloir, elle tombe nez à nez avec le directeur des Serpentards dont la salle commune est également toute proche.
Joleene se fit toute petite lorsque le professeur ouvrit de grand yeux ronds sur elle. Elle ne devait pas se trouver là en pleine nuit, l’un et l’autre le savaient. Il la prit par l’épaule et sans un mot la redirigea vers la salle commune dont elle sortait. Arrivés au tableau qui en marquait l’entrée, il lui dit:
-Je ne doute en rien, mademoiselle O’Sullivan, que vous ne vouliez rien faire de mal. En fait, je ne veux même pas savoir ce que vous vouliez faire, mais je pense que ça peut attendre demain matin non? Ne faites plus la bêtise de sortir de la salle commune en pleine nuit, ça ne vous vaudra que des problèmes non mérités.
Joleene pensa intérieurement que cela faisait plus de six ans qu’elle sortait ainsi en pleine nuit, presque chaque soir, et que rien ne lui était jamais arrivé, avant ce jour. Mais elle n’en dit rien au professeur qui avait une telle image d’elle qu’il ne la soupçonnait de rien. Elle baissa les yeux avec un air de soumission et de compréhension. Le professeur, content de voir son expression ajouta, avant de tourner les talons:
-Allons, je ne vous blâme de rien. Retournez calmement dans votre lit, tout va bien.
Il n’attendit même pas qu’elle est poussé le portrait pour disparaître à l’angle du couloir. Joleene tourna donc les talons et partit en direction opposée à la salle commune où elle étai désormais censée se trouver. Elle pensa intérieurement que le directeur des Serpentards, malgré son poste, semblait plutôt naïf. Elle n’avait eu à prononcer aucun mot pour qu’il la pense tout à fait innocente. Il fallait croire que ça avait du bon d’avoir une tête de petite fille naïve et innocente.
Joleene O'Sullivan
SORCIERE. ► criminelle.
► MESSAGES : 303 Dim 6 Fév - 11:40
Joleene O'Sullivan Transition
« I let my mask fall and it drove me crazy »
UC
Joleene O'Sullivan
SORCIERE. ► criminelle.
► MESSAGES : 303 Mar 29 Mar - 20:52
Joleene O'Sullivan Saison 3
« I found a new mask to do what I do the best »
Joleene se regarda dans le miroir pour y découvrir une image qui n'était pas la sienne. Un sourire flotta sur les lèvres de la poupée brune qu'elle observait. Un sourire machiavélique qui avait peu sa place sur un tel visage. La jeune femme avait mit un certain temps avant de trouver cette apparence, celle d’Emily McSpencer dite Spence’ pour les intimes, 23 ans membre de l’Ordre du Phoenix. Victime de choix en sorte qui reposait amnésique au fond de sa cave. Quelle véritable merveille que le polynectar n’est-ce pas ? La jeune femme vérifia qu’elle avait bien sa fiole de potion dans la poche avant de sortir de son appartement qu’elle louait désormais par ses propres moyens. Si elle avait tant cherché Emily, c’était surtout à cause de Kaprice … cette odieuse Kaprice qui avait hérité du Pendule; pourquoi cette petite peste ? Car oui, maintenant que Yon l’avait à la bonne, elle se croyait vraiment tout permis … elle allait avoir besoin d’une bonne leçon et Joleene allait être ravie de s’en charger. Surtout que la Harlington, enfin Midnight, raison de plus de la haïr, elle avait enfin retrouvé sa famille contrairement à elle, était agent double. Elle voulait la coincer mais surtout revenir dans les bonnes grâces de Yon. La première étape de son plan était simple, la suivre, récolter des infos sur l’Ordre et tout balancer à Yon, se faire une place d’informateur de choix. Mais vous ne savez pas le pire ? Kaprice n’avait aucune idée qu’elle était en possession du pendule du poète. Son second objectif était donc de récupérer les morceaux qui étaient incrustés dans la paume de la jeune femme. Peut-être en gagnant la confiance d’Harlington sous la forme d’Emily, jolie petite résistante, étudiante en médecine magique ? Cela semblait être la partie la plus difficile de son plan, mais qu’importe, elle allait s’en donner les moyens, pour avoir le Pendule, POUR ELLE !