L'été était déjà fini et, pourtant, l'aigle était déjà de retour chez lui, là où il avait grandi, en Écosse. Il y avait passé tout l'été avec Candice, avec qui il sortait depuis quelque mois maintenant, et Kaylee, le petit bout de chou de Candice. Amener une petite amie chez lui et la présenter à ses parents, c'était la première fois que le jeune homme avait fait ça de toute sa petite vie, mais, de voir que la dite dulcinée avait déjà un enfant avait au début suscité beaucoup de questions. Non, ce n'était pas l'enfant de Laël, non, il n'avait pas peur de prendre un enfant à sa charge même si ce n'était pas le sien, oui il était fou amoureux de la jeune fille aux cheveux roses et oui, il s'en était rendu compte il n'y avait pas longtemps. Toutes ces questions, c'était son père qui les avait posés, avec ses yeux bleus pénétrants, glaciales aux premiers abords, mais qui avait fini par se radoucir. Laël n'était pas le genre de garçon à sortir les grands arguments en écartant les bras et criant dans toute la maison, mais qui il disait la vérité, il était plus que convaincant. Alors son père avait fini par accepter Candice et le bébé au bout de quelques jours, et, bien qu'il ne soit pas forcement très habile avec les gens – douze années d'Askaban ne refait pas forcement votre éducation dans le bon sens – mais il avait fait beaucoup d'effort pour être sympathique. Sa mère, elle, avait tout de suite compris que son fils avait un méchant béguin pour la poufsouffle, et, elle a tout de suite accepté l'enfant, s'en occupant comme une vrai grand-mère. Elle savait ce que c'était d'élever un enfant seul ou presque, avant d'enfin recevoir l'aide dont on avait besoin, et elle était atrocement fière de son fiston à elle. Alors l'été c'était très bien passé, même mieux, il avait été parfait. Cependant, l'aigle, après une semaine passée à Poudlard, était déjà de retour ce samedi matin, devant la porte du château familial. Il était situé sur une grande falaise au bord de l'eau et, dominant le loch avoisinant de toute sa hauteur de pierre, il semblait immuable, comme immobilisé dans le temps. Il y avait encore le léger brouillard matinal propre à l'Écosse et à ses lochs, mais, déjà au loin, l'on pouvait entendre le bêlement des moutons et les chiens leur aboyer après. Tout en poussant la porte – où résidait un écriteau « Château Oridor – hôtel touristique sorcier ouvert toute l'année » couverte de cinq étoiles d'or – Laël lança un « bonjour » qui résonna dans l'immense hall. Les murs de pierres, bien que froid, avait un ton accueillant et était ornée de plusieurs tableaux, le sol lui, était recouvert d'un tapis finement brodé et, au fond, s'étendait une grande cheminée où un feu crépitait ardemment et, de chaque côté des montants de la cheminée, deux grands escaliers menaient à plusieurs étages, ils semblaient presque infini. La cheminé avait ensorcelé, de telle sorte que si quelqu'un s'en approchait trop, une vitre apparaissait et interdisait son accès.

Sans avoir de réponse – les chambres étaient insonorisées pour ne pas déranger les clients durant la nuit – l'aigle passa le hall et, par une petite porte, sortit par derrière, où s'étendait un grand parc qui s'arrêtait la où la falaise plongeait. Le soleil commençait à percer et à réchauffer l'air, alors que le brouillard se tapissait sur l'eau des lochs. La vue était tout simplement magnifique, une des meilleurs du coin. Doucement, l'aigle sortit sa baguette, et, dans un petit « pop », plusieurs lignes et une estrade apparurent sur le sol. Elle servait à la fois de terrain d'atterrissage pour les balais et pour le transplanage : peu de gens ne savait où atterrir pour rentrer dans le château et ceux qui transplanait n'aimait pas forcement se retrouver les pieds dans le boue. L'aigle s'assit tout en soupirant. Il attendant Candice, son petit bout de sucre tout rose, et Kaylee, son autre petit bout de sucre, un peu moins rose. Poudlard n'était plus un endroit très sûr, et Candice avait presque supplié l'aigle d'héberger sa petite fille ici, les mangemorts ne viendrait jamais massacrer des gens dans ce château, quand bien même quelques-uns viendraient ici, ce ne serait sûrement que pour admirer la vue ou passer une week-end tranquillement. Il n'y avait jamais eu ne serais-ce qu'une bagarre ici, c'était un peu un havre de paix où les vieux aristocrates venaient se reposer et les jeunes amoureux entretenir la flamme. Trop bien côté pour accueillir des dépravés. C'était un endroit parfait pour grandir, il y avait le bon air de la nature, de l'espace, la nourriture venait souvent des fermes alentours et certains clients n'hésitaient pas à vous raconter des histoires rocambolesques autour du feu. Et ce n'était surtout pas les confort qu'il manquait. Laël – et Candice, bien sûr – en était sûr, Kaylee allait sûrement bien s'épanouir ici, et, la jeune maman étant la bienvenue, elle pourra souvent rendre visite à sa fille. La seule ombre du tableau et William, le père de l'enfant. Bien sûr, il avait tous les droits de vouloir le meilleur pour sa fille, mais Laël – sans avoir de haine à son égard – ne le connaissait pas vraiment, et, bien qu'il n'eut jamais blâmé Candice d'avoir eu un enfant, il trouvait le jeune homme irresponsable d'avoir fait un enfant sans même être officiellement en couple avec la préfète aux cheveux roses. En regardant sa montre, l'aigle se leva, c'était bientôt l'heure d'arrivé de la petite famille.

Ce qu’il était difficile de se défaire de l’idée qu’on avait passé l’été de ses rêves avec l’homme de ses rêves. La dure réalité était de retour, elle devait repartir pour Poudlard. Malheureusement, elle devait aussi abandonner son bébé. Ils avaient réussi à obtenir une autorisation pour sortir. Elle devait mettre son bébé à l’abri. Ce fut de bien longue discussion qui lui semblait totalement déplacée par moment qui finit par avoir une fin. Débattre avec William était tout un défi, car il devenait parfois… méchant. Ils avaient décidé ensemble qu’ils iraient porter leur petit-amour chez le copain de cette dernière. L’homme de sa vie avait de merveilleux parents qui étaient prêts à accueillir la petite Kaylee qu’ils avaient adopté le temps d’un été. En l’espace d’un été, elle avait pu se faire un semblant de vraie famille avec son chef-pâtissier préféré. Sérieusement, Laël était super. Il était parfait à ses yeux. Il était irremplaçable à ses yeux. Elle ne pourrait jamais tolérer un langage grossier envers son Laël. Elle ne tolérait pratiquement rien. Elle avait changé. Elle avait vieilli un peu plus qu’elle n’avait vieilli en près de seize ans. Elle n’avait pas vraiment le choix de vieillir. Comment pouvait-on ne pas vieillir quand on avait déjà un enfant ? Candice ne voulait pas que les parents de Laël voient qu’elle n’était pas si mature. Elle était même irresponsable. Elle avait mal agi avec William. Il y a près d’un an, jour pour jour, elle avait eu une relation ambiguë avec ce dernier. Ils couchaient ensemble dans cette période –là. Elle avait cru qu’en agissant ainsi, il voudra être son ami. Au fond, elle avait eu de bonne attention, mais n’avait pas les mêmes intentions. Elle voulait se faire un ami et, lui, elle ne savait pas trop ce qu’il voulait ce qui était sur c’était du sexe tout simplement. Candice avait cru en une chose qui lui était pratiquement impossible puisqu’ils avaient des idées divergentes.
Candice partit donc de Poudlard en compagnie de son bébé, ainsi que William. Ils arrivaient en même temps. Elle pensait à Laël qui était parti avant eux. Ils n’étaient plus habitués d’être séparés aussi longtemps l’un de l’autre. Elle était pensive tout au long du voyage. Laël habitait loin à l’avis de Candice qui avait dû quittée sa terre natale pour l’été. Elle vivait pour de vrai à présent en tant qu’Anglaise. Bientôt, elle ne sera plus une américaine. Candice restait silencieuse tout au long du trajet. Elle regardait sa fille avec le regard d’une mère qui devait se séparer de son enfant pendant une longue période de temps. Elle savait aussi parfaitement qu’ils ne pourront sortir de poudlard qu’à la fin de l’année scolaire. Sera-t-elle capable d’une aussi longue séparation entre sa fille et elle ? Elle écrirait chaque jour dans les pires moments de solitude. Elle ne savait pas comment William avait réussi à survivre à une aussi longue séparation. William était fort. Elle lui levait son chapeau. Elle eut un regard sur lui. Son regard était triste. Elle avait besoin qu’on la serre fort. Elle ne dirait pas non à des câlins. Ils finirent par arriver chez Laël après plusieurs heures de route. Elle avait décidé de faire le long chemin avec son bébé ayant peur de la blesser par la magie. C’était stupide d’ailleurs. De toute manière, elle n’avait pas son permis de transplanage et, même si elle l’avait ou il avait sont permis, ils ne l’utiliseraient puisqu’ils avaient toujours la trace ou un truc dans le genre qui n’intéressait pas la jeune maman. C’était les derniers moments qu’elle passait avec sa fille qui dormait comme si souvent. Elle la regardait dormir par moment. Bref, ils arrivèrent chez Laël. Elle mit Kaylee dans son carrosse. Elle avait maintenant l’habitude et le réflexe d’emmener le nécessaire pour sa fille. Elle regarda tout autour. Elle était de retour chez les parents de Laël qui avaient eu la gentillesse de l’accueillir avec sa petite. Candice vit non loin son Laël qui semblait patienter. Elle laissa Kaylee dans sa poussette à William. « Laeeeeeeeel. » elle s’était jetée dans ses bras. « Tu m’as trop manquée… » Elle le serra un instant dans ses maigres. Elle lâcha son amoureux pour se retourner. « Je te présente William. William, je te présente Lael. »

William n’avait aucune envie d’y aller ! Il aurait bien volontiers attaché le berceau de sa fille au barreau de son lit pour la garder auprès de lui, mais étant donné la situation à Poudlard il était plus préférable que sa petite Kaylee soit élevée en dehors de l’enceinte du château. Elever un bébé dans l’école de magie était une chose interdite, mais depuis le nouveau règlement c’était deux fois pire. Les jeunes parents avaient dût alors trouvait une solution pour savoir où logerait la petite princesse, William ayant était obliger de regagner Poudlard pour effectuer sa dernière année sous peine de se voir trainer en prison. Le problème c’est qu’il n’avait pas trente six solutions. La mère de William avait disparut quand il était jeune et son père était un homme odieux qui ne voulait pas entendre parler du bébé. Quand aux parents de Candice c’était apparemment hors de question mais l’ancienne préfète n’était pas rentrée dans les détails… Une solution c’était alors offert à eux : les parents de Lael. Pourquoi eux ? Tout simplement parce que Laël Oridor était le nouveau petit ami de Candice. William s’en fichait bien, elle pouvait sortit avec qui elle voulait mais ce qui le contrarier par contre c’était que le jeune homme fasse partit de la vie de sa fille. L’idée qu’elle soit élevée par les parents de Laël lui laissait pensé qu’un jour peut-être il finirait par vouloir l’adopterait et que sa princesse lui serait enlever de force…Et ça il en était hors de question ! William n’avait peut-être pas toujours était un garçon parfait et il s’était souvent comportait d’horrible façon avec certaines filles mais il avait changé et il aimait son bébé de tout son cœur. Kaylee lui donnait envie d’être homme meilleur et depuis qu’elle était née c’était un papa exemplaire. Il ne laisserait personne le lui enlever ! Mais il n’avait pas vraiment le choix…

C’est donc l’air un peu bougon et pas motivé du tout qu’il se rendit en écosse pour faire la connaissance de la nouvelle famille d’accueil de Kaylee alias les parents de Laël. L’écosse ! Il avait une sainte horreur de se pays et en partit parce que sa fiancée venait de là, fiancée qu’on lui avait imposé de force ! Il se rappelait toutes ses journées d’été qu’il avait passé en Ecosse pour rendre visite aux Macgregor. Heureusement qu’il y avait eut Matthew ! Quoiqu’il en soit le voyage par les transports Moldus se passa dans un certain silence. Les parents plongeaient dans leurs pensées, le bébé dormant à poing fermé. Ils arrivèrent enfin à destination et Candice laissa la poussette en apercevant Laël pour allait lui sauter dans les bras. William leva ses yeux vers le ciel avant de se penchait vers le berceau. « Promet moi de ne jamais ressembler à ça ! » . En réponse le bébé se mit à rire comme s’il se moquait de se que son père venait de dire. Un sourire, William prit sa fille dans ses bras juste avant que Candice fit les présentations. « Salut » dit-il simplement. Bin oui il n’avait pas grand-chose à dire. Il ne connaissait pas Laël et en fait il ne voulait pas le connaitre. Tout ce qui lui importait c’est qu’on s’occupe correctement de sa fille. Il la posa d’ailleurs sur le dos sur l’herbe et attrapa un hochet présent dans le landau qu’il lui colla dans les mains. La petite fille semblait aux anges et beaucoup s’amusait. William la regarda attendrit. Il aurait tellement aimé la garder auprès de lui…

La séparation était plus dure qu’elle ne l’aurait imaginé. Il n’était jamais amusant de le faire d’ailleurs. Elle avait du mal à s’imaginer sans son bébé qui avait été avec elle durant un été en entier. Il était impossible pour elle de s’imaginer sans son poussin. C’était de s’imaginer sans elle. Elle avait porté plus de neuf mois dans son ventre. Elle avait passé tant de temps avec Kaylee. Il était inimaginable pour la jeune maman de devoir la laisser aux mains de gens qu’elle aimait tout de même bien. Elle avait bien discuté avec William pour qu’il accepte que ce soit les parents de Laël. Elle avait confiance en eux plus que d’autres nounous. Par les temps qui courent, il valait mieux pour William et Candice de faire le choix d’emmener leur petit-bout-de chou en Écosse où elle sera très bien, surtout en sécurité. C’était un choix à faire qui était aussi difficile pour elle que pour William. Croyez-moi, elle aurait grandement préféré de la garder pour elle à poudlard, même si elle aurait dû partager avec le père de l’enfant. Candice savait qu’elle l’aurait bien toléré. Elle devait être forte. Elle le devait pour William et Kaylee. C’était William qui était le plus à plaindre. Il avait passé l’été loin de sa fille. Il était loin de se douter qu’il était obligé à nouveau de passer du temps encore loin d’elle. Difficile. Il était bon. Il était surpuissant à ses yeux pour pouvoir réussir à faire cet exploit. La séparation serait d’autant plus douloureuse pour les deux parties. Elle était heureuse que les parents de William aient accepté d’accueillir son trésor. Elle en devait beaucoup à eux. Ils l’avaient accueilli pour l’été et maintenant ils prendraient soin de sa fille. Elle les aimait. Laël avait été choyé d’avoir une mère aussi présente, mais son père était froid et distant… il était pourtant gentil lorsqu’on grattait le fond du tiroir. Ils avaient finalement arrivé en écosse au château Oridor. Elle ne pu s’empêcher de laisser Kaylee à William pour sauter dans les bras de son Laël. Il était la perfection à ses yeux. Lael l’embrassa tout doucement sur ses minces lèvres. Elle eut un petit sourire de contentement. Candice décida de faire les présentations. Elle tenait la main de Laël lorsque la mère de ce denier fit son entrée. Elle était heureuse comme tout de la voir. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle l’avait quittée pour retourner à Poudlard, mais la mère de Laël lui avait manqué. C’était une deuxième famille ici après tout. Elle avait eu un très bon été. Elle avait vécu un conte de fée à son avis. Elle ne demandait rien de plus d’ailleurs. « Bonjour Candice ! Oh quelle petite mine tu as ! Prends donc un croissant » Elle eut un petit sourire en coin. Candice tourna la tête en direction de William qui jouait non loin avec le bébé. Kaylee s’amusait réellement avec ce hochet qu’elle bougeait sans arrêt. Kaylee et son père avaient un lien bien spécial. Candice était contente que sa fille ne soit pas dans la même position qu’elle plus jeune. Elle n’aurait pu tolérer qu’elle vive ce qu’elle avait vécu. Elle regarda William lorsque la mère de Laël s’adressa à lui. Elle perdit totalement le fil de la conversation. Elle regardait tristement sa fille qu’elle devra quitter dans quelques instants. Elle avait du mal. Elle souffrait. Candice souffrait en silence pour ne pas alarmer personne. Ce soir, la poufsouffle sentait qu’elle allait pleurer toutes les larmes de son corps. Sa petite était tellement mignonne. Si elle oubliait l’espace d’un été. Si son bébé ne l’aimera toujours lorsqu’elle reviendra auprès d’elle. Était-elle une bonne mère après tout ? est-ce que c’était le meilleur des choix qu’elle venait de faire ? Elle se remettait toujours en question. Elle ne voulait pas perdre son enfant. Elle se dirigea inconsciemment vers la demeure en sentant surtout la main de son copain. Elle eut un petit regard pour William qui avait grandement de support ici. Candice regardait la mère de Laël jouer avec la petite Kaylee. « Vous n'avez qu'à rentrer, la petite pourrait prendre froid. » Elle regarda le père de Laël. « Je crois que vous avez raison. Le vent est frisquet. » dit-elle tout doucement avec une pointe de tristesse. Main dans la main, elle s’approcha de la porte. Elle s’arrêta en cour de route pour faire face à William qui emmenait la petite puce. Elle avait laissé les bagages dans la cour. Elle lâcha la main de Laël pour s’approcher de William. « Tu crois que j’ai fait le bon choix ? Elle va nous aimer encore, William ? Je me remets toujours en question. J’ai tellement peur de la décevoir et d’être une mauvaise mère. » Elle caressa le peu de cheveux que Kaylee avait sur le dessus de sa tête. « Elle est tellement jolie. Elle a les yeux de son père » dit-elle avec un petit sourire doux envers William. Elle voulait plaisanter, mais en même temps. C’était la pure réalité.

William était en train de jouer avec Kaylee quand les parents de Laël apparurent dans le jardin. Le jeune homme leva les yeux vers le couple « William, je te présente... » Elle lui fit la bise à sa plus grande surprise et il se laissa faire sans rien dire. . « William, le père de l'enfant je suppose ? Je suis Eileen, la mère de Laël, et voici Wallace, son père. » En réponse le jeune Doringhton hocha la tête pour montrait qu’il avait compris. Aucun « enchanté » ne parcourut ses lèvres tout simplement parce qu’il n’avait pas envie de mentir ou d’être hypocrite. Il n’avait rien contre Meme Oridor mais il n’était pas enchanté de la connaitre dans ses circonstance. Il n’était pas enchanté de ce séparé de sa petite princesse et cela même si avait était Dieu en personne ou merlin qui aurait souhaité s’en occupé. Il ne remettait pas en doute les qualités de mère de celle de Laël et sa capacité à elever Kaylee mais il aurait juste aimé pouvoir l’élever lui-même. En plus elle avait l’air sympa ! Pourquoi fallait-il qu’elle soit sympa et qu’elle se préoccupe du fait que le voyage l’ai fatigué ou pas !?! William aurait tellement préférait quel soit une affreuse ménagère sans cœur. 1/ Parce que ça aurait donné une excuse pour partir sans avouer que Kaylee allait terriblement lui manquer. 2/ Il aurait pût la détester de tout son cœur et ça aurait était plus simple. Ça aurait était Meme Oridor la vilaine de l’histoire et non lui qui abandonnait sa fille. Même le père de Laël lui semblait sympa en plus malgré ses airs un peu antipathiques. William n’avait jamais était très fan des bisounours et tous ses êtres qui vous balancent des cœurs, de la gentillesse gratuites ainsi que des « je t’adoreeeeeee » expressifs comme s’il en pleuvait. Le jeune Doringhton respectait beaucoup les gens réservait qui n’offrait sa confiance qu’avec le temps, c’était à ses yeux une excellente qualité. « Oh mais, qui c'est ? C'est la petite Kaylee ! » « C’est ma fille » dit-il comme s’il trouvait nécessaire et important de le rajouter et aussi montrait qu’elle était sienne et que ça ne changerai jamais. C’était sa Kaylee. Le père le toisa un peu du regard avant de faire la bise à Kaylee et il l’observa avec respect. Mr Oridor protégeait sans aucun doute Laël, William lui protégeait aussi les siens. Kaylee toujours sur le dos jouait avec sa nouvelle nounou et rigolait pleine de joie en voyant Meme Oridor disparaitre et apparaitre. William se mit à sourire malgré lui. Elles semblaient aussi ravie l’une que l’autres d’être ensemble. Il eut en pincement au cœur en se disant que peut-être il ne lui manquerait même pas… C’est le moment que choisit Meme Oridor pour prendre Kaylee dans ses bras avant de la donner à William qui fût plus que ravie de retrouver sa fille. Tout le monde se dirigea vers le château comme l’avait pratiquement ordonné Mr Oridor, Candice main dans la main avec Laël. « Elle est tellement jolie. Elle a les yeux de son père » « Oui tout aussi belle. Mais dans ce cas elle brisera sans doute bien des cœurs. » « Tu crois que j’ai fait le bon choix ? Elle va nous aimer encore, William ? Je me remets toujours en question. J’ai tellement peur de la décevoir et d’être une mauvaise mère. »

Un sourire malicieux ce dessina aux coins des lèvres de William, ce sourire qui laissait souvent pensé aux gens qui le connaissait un truc du genre « oh putain qu’est-ce qui va encore faire ! ». Il regarda Candice avec un air compatissant genre défendeur des pauvres et des oppressait. « Oui je sais c’est dur. Elle n’est qu’un bébé et tu la laisse alors qu’elle peut à peine se défendre toute seule… » dit-il avec un air qui se voulait peiné. [color=darkseagreen« Mais c’est comme ça c’est pour son bien ! Si elle t’en vouloir quand elle sera plus grande ? Si elle vivra cette expérience de façon traumatisante et ne s’en remettra jamais ? Certainement ! Sans aucun doute. »[/color] dit-il de façon dramatique. William avait comme une envie de faire culpabilisé Candice ? Mais non non voyons, qu’aurait-il eut à gagner en faisant ça ? Il n’avait aucune idée tordu en tête, aucun projet, il ne savait même pas pourquoi il avait était envoyé à Serpentard, lui qui était siiii innocent, chaste et pure. Vous n’y croyais pas une seule seconde n’est-ce pas ? « En fait tu a raison le plus raisonnable c’est qu’on la garde avec nous et qu’on oublie cette histoire de nounou, ça évitera à Kaylee des années de psychanalyse à venir. » Bin quoi ? C’était pas lui qui voulait pas rester, c’était Candice. La pauvre elle culpabilisait – sûrement pas à cause de lui – donc c’était ce qui avait de mieux à faire non ?

Ils entrèrent tous dans le château par la petite porte dérobé qu'avait utilisé Laël plus tôt et ils étaient maintenant dans le grand hall, éclairé par la lumière naissante du jour et chauffé par la feu ronronnant de l'énorme cheminé. D'un claquement de doigts de la part de Laël, les valises du couple se retrouvèrent en plein milieu de la pièce, et dans un petit crac sec, un elfe de maison habillé d'un chaud pull d'un bleu électrique lui arrivant jusqu'au genou apparut. « Grâce, va donc préparer la chambre de Kaylee. » dit la rauque de Wallace. Avec un hochement de tête, l'elfe disparut comme elle était apparut, dans un petit crac sec, emportant cette fois avec elle les bagages du bébé. Grâce était l'unique elfe de maison du château, et, malgré ce que pouvait penser les gens, elle arrivait très bien à s'occuper de toutes les pièces en un journée, aussi surprenant soit-il. Autant dire qu'elle méritait bien son salaire. Quatre fauteuils apparurent au milieu de la pièce et les parents des Laël allèrent s'assoir sur le même, la mère sur les genoux de père, alors que Candice s'arrêta pour parler à William. « Elle est tellement jolie. Elle a les yeux de son père - Oui tout aussi belle. Mais dans ce cas elle brisera sans doute bien des cœurs. » Laël regarda la petite Kaylee. C'est vrai qu'elle avait les yeux de son père, mais ce ne sera surement pas ça qui l'aidera à briser des cœurs, plutôt son magnifique visage qu'elle avait hérité de sa mère. Le petit aigle ne pouvait sentir le serpent, et cela se voyaient surement à la raideur de son corps, mais il était bien trop poli pour dire quoi que ce soit. Rien qu'a la façon qu'il avait eut de toiser ses parents, et de ne pas leur répondre, William avait baissé dans l'estime du bleu et argent, bien qu'il n'y soit déjà pas très bien placé. Et, après tout, il n'était pas là pour sympathiser avec William mais pour le bien être de Kaylee. « Tu crois que j’ai fait le bon choix ? Elle va nous aimer encore, William ? Je me remets toujours en question. J’ai tellement peur de la décevoir et d’être une mauvaise mère. » dit-elle tout en caressant les cheveux du bébé. « Oui je sais c’est dur. Elle n’est qu’un bébé et tu la laisse alors qu’elle peut à peine se défendre toute seule… » dit-il avec un sourire hypocrite et un faux air peiné de comédien de série B. Qu'est-ce qu'il insinuait là ? L'écossais qu'était Laël le regarda avec un regard rempli de haine, il aurait presque eu envie de lui balancer son point au travers de la figure. « Mais c’est comme ça c’est pour son bien ! Si elle va t’en vouloir quand elle sera plus grande ? Si elle vivra cette expérience de façon traumatisante et ne s’en remettra jamais ? Certainement ! Sans aucun doute. » Cette fois ce fut le père de Laël qui se leva et se dirigea doucement vers les trois jeunes étudiants. « En fait tu a raison le plus raisonnable c’est qu’on la garde avec nous et qu’on oublie cette histoire de nounou, ça évitera à Kaylee des années de psychanalyse à venir. »

Il se planta de toute sa grandeur devant le petit William Doringhton. Wallace Oridor, avec ses yeux bleus glacial qui ne laissait filtrer presque aucune émotion, avait l'air d'un géant face à William. Le père de Laël pointa son doigt sur le torse de William, préférant tout de suite lui annoncer la couleur. « Écoute petit, soit tu nous fais confiance, soit tu t'en vas. » Son ton était dur, rauque et avait laissé planer une ambiance lourde sur la pièce. « Mais ça m'étonnerait qu'un gringalet arrogant comme toi arrive mieux à protéger et surtout à élever, une petite fille mieux que nous. » La mère de Laël se leva, posant une main sur l'épaule de son mari. « Et c'est sûr que ta fillette aura besoin d'une psychanalyse avec un père irresponsable qui parle aussi mal à la mère de son enfant si précieux... » il avait bien accentué sur le précieux. Ce petit merdeux remettait beaucoup de chose en question avec sa mauvaise ironie. Pour qui il se prenait ? Wallace croyait rêver, même à Azkaban on avait une meilleur notion de la famille qui ça. Pour lui c'était simple, pour protéger sa famille, il faut être prêt à tout, même à passer une dizaine d'années éloignés d'eux dans une prison lugubre. Il avait fait ce choix et ne l'avait jamais regretté, alors ce n'était sûrement pas ce petit vermisseau qui allait lui apprendre que lui, le père, ne savait pas protéger sa famille. « Wallace ! Soit plus charmant avec nos invités ! » dit le ton faussement réprobateur de la mère de la Laël, les deux mains sur les hanches en guise de contestation. Elle poussa son mari pour se mettre devant William, le contraste était marqué, une petite fée semblait avoir cédé à la grande pierre froide qu'était le père de Laël. « Écoute William, ce n'est jamais facile de se séparer de son enfant... Si tu savais toutes les larmes que j'ai pleuré quand Laël est partit à Poudlard... » dit-elle sur un ton sincère, car c'était absolument vrai. Elle avait d'ailleurs écrit plus d'une lettre par jour au petit aigle. « Je suis une mère, et je peux comprendre, sache le. Je ne vais pas te convaincre, mais rend toi compte que tu ne seras pas le seul à souffrir... » dit-elle en posant ses yeux sur Candice et ses cheveux roses. Cette fois c'était à elle qu'elle parlait, toujours plantée devant William. « C'est vraiment dur de se séparer de son enfant. Mais dans certaines situations, c'est le mieux à faire. Et je veux juste vous dire qu'ici elle sera en sécurité. » Elle se tut. Du couple Oridor, cela avait toujours été Eileen l'oratrice, Wallace était plus du genre impulsif et menaçant. L'ambiance semblait un peu plus détendue que quand le père parlait et, celui-ci, d'un regard dur, toisait William. Laël, lui, se contentait de serrer la main de Candie. Ce n'était ni sa fille, ni sa décision, et il préférait ne pas prendre part au débat.

Candice avait bien de la peine. Quittée sa fille. Elle n’avait pas le choix. Comment l’emmener avec elle sachant que même Candice était en danger ? Kaylee, sa petite Kaylee. Elle avait passé beaucoup de temps avec cette dernière. C’était sa fille après tout. Elle l’aimait plus que tout au monde. Elle avait passé neuf mois dans son ventre avant d’être durant toute l’été à ses côtés chez les parents de Laël. C’était son petit-amour qu’elle ne voulait pas la voir malheureuse ou blessée. C’était encore un bébé. Elle avait pourtant extrêmement peur qu’elle soit contrariée plus tard de savoir les actions de cette dernière. Faisait-elle le bon choix ? Elle n’en était plus si sûre, mais son esprit de mère lui disait que lui. Comment pouvait-elle la protéger à poudlard lorsqu’elle-même était loin d’être en sûreté ? c’était un choix terriblement difficile. Elle avait l’impression de donner sa petite Kaylee en adoption. Était-elle une mère si ingrate qui n’était incapable de veiller à la sécurité de sa fille dans un lieu ? Peut-être bien. Elle préférait qu’elle ne voit pas tant d’horreur. Elle préférait que sa fille ne soit pas à faire le mal comme les sbires mangemoresques. Elle n’en avait rien à foutre du changement de gouvernement. Elle n’était pas une adepte de cette nouvelle idéologie qui avait toujours existée. Oui, elle était une sang-pur qui avait eu un enfant avec un sang-pur par une bêtise, mais il n’y avait aucune importance à ses yeux. Un sang n’était qu’un sang, pourtant les amitiés et les amours qui se formaient n’avaient pas de prix, même l’honneur d’une famille. Elle préférait garder ceux qui comptaient réellement pour elle pour laisser de côté ceux qui ne cessent de croire en des fausses croyances. Hey oh ! La plupart des sangs étaient souillés sans que personne ne le sache. Elle savait que Laël était en fait un sang-mêlé qui avait pu se glisser sous une autre catégorie. D’une façon égoïste, Candice voulait qu’il se taise. Elle ne voulait pas le perdre au fond. Son amour. L’amour de sa vie. Laël avait accepté le fait qu’elle ait un enfant. Il avait pris cet enfant comme si c’était le sien. Il l’avait emmené chez lui sans honte pour la présenter à ses parents avec son bébé. Kaylee avait été aimée, comme si le bébé venait de l’union de Laël et Candice. Pourquoi vouloir le perdre ? Elle avait terriblement peur pour tous ceux qui lui étaient cher à ses yeux. Même William, malgré les petites piques qui lui lançaient de façon blessante. Elle n’était pas une ignare pour réaliser qu’il avait bien de la difficulté à maîtriser sa peine. Il la gérait différemment d’elle. Pourtant, elle n’était pas ce genre de personne qui s’amuse à faire comme si c’était la faute de l’autre. Comme si le monde allait mal tourner pour leur enfant. Oui, elle n’était pas sûre de ce qu’elle faisait. Elle tentait de penser pour le bien être, malgré ses envies égoïstes et possessives de la garder jalousement à ses côtés. Était-ce nécessairement acceptable ? Non. Mettre en péril ceux que l’on aime est bien pire que s’éloigner d’eux pour leurs laisser la vie sauve. Candice était loin de tenir sa langue dans sa poche, depuis quelques temps. Elle montrait son mécontentement à Poudlard. Sa bravoure avait une limite. Elle avait peur. Terriblement peur. Certains sang-purs étaient fiers de ce nouveau régime qui brime totalement les droits d’individu. Elle voulait se révolter, mais elle avait une fille. Elle devait absolument la protéger et rester en vie pour elle. Bref, Candice devait absolument éloigner sa fille de Londres, de Poudlard et des grands centres où se trouvaient trop d’individus qui désiraient quoiqu’il en coûte de réduire le nombre d’impur ou de sang-pur prenant part à la « race inférieur ».

Elle n’était pas là par pur plaisir de rendre visite aux parents de Laël bien qu’elle les aimait. C’était sa nouvelle famille. C’était ses beaux-parents qui l’avaient accepté malgré le bébé. William la rendait coupable de ses actions. Elle le regardait avec de grands yeux tristes en caressant la tête du bébé. « Oui je sais c’est dur. Elle n’est qu’un bébé et tu la laisse alors qu’elle peut à peine se défendre toute seule…Mais c’est comme ça c’est pour son bien ! Si elle va t’en vouloir quand elle sera plus grande ? Si elle vivra cette expérience de façon traumatisante et ne s’en remettra jamais ? Certainement ! Sans aucun doute. En fait tu a raison le plus raisonnable c’est qu’on la garde avec nous et qu’on oublie cette histoire de nounou, ça évitera à Kaylee des années de psychanalyse à venir. » Elle baissa le regard se sentant totalement complètement coupable. Elle était peut-être une horrible femme. Une horrible maman, même si elle avait l’impression de faire le bon choix pour la sécurité de sa fille. Elle vit Wallace, le père de Laël, s’approcher de William pour venir peser à l’aide de l’un de ses doigts sur le torse de William. Oh non, pitié de ça !, pensa-t-elle sur le coup. « Écoute petit, soit tu nous fais confiance, soit tu t'en vas. Mais ça m'étonnerait qu'un gringalet arrogant comme toi arrive mieux à protéger et surtout à élever, une petite fille mieux que nous. Et c'est sûr que ta fillette aura besoin d'une psychanalyse avec un père irresponsable qui parle aussi mal à la mère de son enfant si précieux... » Candice tenait toujours la main de Laël, mais elle regardait William avec un visage désolé. Elle tenait énormément à William. Candice n’avait pas envie de se le mettre à dos. Elle devait lui parler seul à seul. Elle se devait le faire, car il était important dans son cœur. Il méritait de se faire comprendre. Bref, Candice se sentait mal par tout ce qui se passait. Ce fut le moment où la mère de Laël décida d’intervenir. Elle était un ange cette femme. Elle était superbe physiquement et dans toutes les actions qu’elle accomplissait. « Wallace ! Soit plus charmant avec nos invités ! Écoute William, ce n'est jamais facile de se séparer de son enfant... Si tu savais toutes les larmes que j'ai pleuré quand Laël est partit à Poudlard... Je suis une mère, et je peux comprendre, sache le. Je ne vais pas te convaincre, mais rend toi compte que tu ne seras pas le seul à souffrir... C'est vraiment dur de se séparer de son enfant. Mais dans certaines situations, c'est le mieux à faire. Et je veux juste vous dire qu'ici elle sera en sécurité. » Elle lâcha la main de Laël pour mettre une main sur l’épaule de William. Elle le força presque à lui faire un petit câlin. « Je m’excuse pour ce qui se passe William. Je n’ai pas voulu que tu te fasses gronder. Nous sommes liés. J’aimerais bien garder Kaylee avec nous à Poudlard. Fais-tu confiance à… à ce nouveau régime ? Je suis en danger tout comme toi puisque nous côtoyons des gens considérés dans la race inférieure. Jesse, Isham…. Et bien d’autres font partie de notre vie. Nous les aimons. Je ne veux pas que notre fille soit élevée dans ce mal qui est grandement malsain et insensé. J’aimerais vraiment qu’elle reste avec nous, mais je veux faire de mon mieux pour notre fille… » Elle se tourna vers la mère et le père de Laël. « Ce n’est pas contre vous, j’espère que vous le sachez… On veut toujours garder jalousement notre enfant auprès de nous, mais je dois plier à ma conscience qui me dit de la léguer pour l’année scolaire à d’autres parents pour sa sécurité… »