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 You said you loved me you’re a liar

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PROFIL & INFORMATIONS









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
You said you loved me you’re a liar #Mar 22 Mar - 17:40


    Première année à Ealdwic. Ce n’était pas la première fois qu’elle y mettait les pieds. Pourtant, c’était sa vraie première expérience. Elle avait ses bagages prêtes à venir s’installer dans son logement à Ealdwic. Elle devait partager avec Thomas. Il était tellement différent d’elle. Il était tellement peu ressemblant au type d’homme qui s’intéressait à elle et le contraire aussi fonctionnait très bien. Elle n’était pas totalement attirée vers Thomas. Il y avait quelques choses qui bloquaient entre eux deux. Peut-être était-ce le sale caractère de Robyn ? C’était totalement possible. Elle avait gouté à la violence de Sean, mais elle continuait à enquiquiner la terre entière. Robyn énervait au plus haut point Temperance. Ce n’était pas une bonne manière de se tenir bien sage. Elle avait bien vite remarqué que les gens ne l’aimaient pas. Même Thomas ne la protégeait pas. Il protégeait plutôt Temperance. La guerre était déclarée. Elle était la seule à le savoir qu’il y avait une guerre, mais Thomas ne tarderait pas à le savoir. Elle avait une idée derrière la tête, comme à sa grande habitude. Pourtant, elle ne se faisait pas à l’idée qu’elle était finie. Elle devait être sage. Elle devait prendre exemple sur son fiancé. Elle le devait si elle voulait survivre. Elle ne semblait pas le comprendre totalement. N’avait-elle pas eu assez de Sean pour comprendre ? Fallait-il que Logan le découvre pour finalement comprendre ? S’il savait, elle ne serait plus. Attendait-elle ce point pour cesser ses conneries ? Bon, Robyn n’avait pas couché depuis un très long moment avec personne. Elle restait sage de ce côté, mais ce n’était pas assez. Elle devait cesser de faire ce qu’elle faisait avec Temperance ainsi que de croire qu’il y avait une guerre entre son fiancé et elle. Elle ignorait que Thomas était le même depuis le début. Il ne changeait pas. Il avait toujours été aussi calme. Ce n’était pas pour rien qu’elle ne l’avait pas vraiment remarqué lorsqu’elle était à poudlard. Le pire, c’était qu’ils étaient tous les deux dans la même maison. Elle ne l’avait tout simplement par remarqué, parce qu’il était si différent d’elle. Elle pouvait vous dire une seule chose par contre… il était beau. Leur premier tête à tête s’était bien passé, même un peu trop à son avis. Elle était frustrée par une chose. Une chose qu’elle ne saurait expliquée. Une étincelle à son avis. Bref, elle ne savait pas trop. Elle voulait le faire payer des choses qu’il n’était même pas responsable. Robyn arriva avec ses valises. Ce qu’elle haïssait les Blake pour lui avoir interdit son majordome et sa femme de chambre. Bon sang ! Elle devait revenir sans cesser pour tout traîner, mais la jeune femme finit bien vite par utiliser sa baguette. Ses bagages la suivaient grâce à un sort. Elle monta jusqu’au logement treize. Elle entra et déposa la plupart de ses choses un peu plus loin pour les placer plus tard. Pour l’instant, elle attendait son colocataire qui n’était nulle autre que Thomas. Étrangement, ce n’était pas une surprise. Ils étaient obligés de vivre leur vie ensemble. C’était le début d’une très longue vie ennuyante où son supposé mari allait bouquiner la plupart du temps. Par pitié qu’il ne soit pas vraiment pour de vrai le restant de ses jours. Bref, la porte s’ouvrit à nouveau. « Alors Thomas ! Ici, on va s’établir des règles. Je dors du côté de la fenêtre. Tu nettoies la toilette. Je refuse de la nettoyer. Je n’ai pas eu le droit à emmener ma femme de chambre, alors tu vas laver la foutue toilette. Deuxièmement, pas de bière et ni de viande. Tu auras une vie saine. Ici, c’est de la nourriture santé. » Elle prit une pause et fit un petit sourire. « aaaaaah, aussi, tu ne touches pas à mon maquillage. Tu touches et je te crèves les yeux. Ausssi, pas de bouquinage après 22 heures. Compris ? Je veux de l’attention ! Toi ne pas comprendre mes règles. Moi hurler ! Tu n’as certainement pas envie de m’entendre hurler ! Ce n’est pas joli. Quelques choses à dire ? Sinon tu te tais à jamais ! »









Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
You said you loved me you’re a liar #Ven 25 Mar - 14:51


    Il y avait des gens comme ça qui devaient avoir des périodes de poisse pas possible et Thomas en faisait irrémédiablement partie. Premièrement, il se retrouvait fiancé à Robyn Kinsburry, une fille de Serpentard qu'il n'avait toujours connue que de vue et ça lui suffisait amplement, et pour cause ! Elle était en tout point différente de lui, tellement que si elle avait été le jour, il aurait été la nuit, à n'en pas douter. Elle passait son temps à parler, parler et parler encore, si bien que lorsqu'elle était venu s'installer au manoir des Blake, il avait passé ses journées enfermé dans la bibliothèque, prétextant de se mettre en avance sur le programme universitaire pour échapper à ses bavardages incessants. D'après ce qu'il en avait compris, dépitée, Robyn s'était rabattue sur Temperance. Vraiment, il en était désolé pour elle mais il ne pouvait pas l'aider sur ce coup, il était trop heureux d'avoir sa tranquillité. Tranquillité de courte durée quand il avait appris qu'il allait habiter sur le campus (ce qui était parfait en soi) avec... Robyn. Et là, le rêve s'effondre tandis qu'il s'était mis à se demander comment il allait faire pour la supporter à longueur de temps. Vraiment, si on voulait sa mort, on ne s'y serait pas pris autrement. Pour tout dire, il ne s'était jamais vraiment intéressé à Robyn du temps de leur scolarité à Poudlard, mais ce que Sean lui en avait décrit et ses commentaires croustillants sur les mecs qu'elle se se serait tapé avaient achevé de ne pas lui donner envoie de la connaître davantage. Un simple sac de sport passé en bandoulière sur l'épaule, contenant l'essentiel de ses affaires, il s'arrêta devant l'appartement n°13, levant les yeux au ciel. Ce numéro c'était déjà un mauvais présage en soi, non ? Bref, il n'était plus franchement temps de reculer. Il espérait juste que le coffre de livres qu'il avait fait livrer de chez les Blake arriverait bientôt. Tant qu'il aurait des bouquins à se mettre sous la dent, ça pourrait lui paraître à peu près supportable. Il ouvrit la porte et tout de suite, la voix de Robyn lui rappela amèrement son malheur.

    « Alors Thomas ! Ici, on va s’établir des règles. Je dors du côté de la fenêtre. Tu nettoies la toilette. Je refuse de la nettoyer. Je n’ai pas eu le droit à emmener ma femme de chambre, alors tu vas laver la foutue toilette. Deuxièmement, pas de bière et ni de viande. Tu auras une vie saine. Ici, c’est de la nourriture santé. Aaaaaah, aussi, tu ne touches pas à mon maquillage. Tu touches et je te crève les yeux. Aussi, pas de bouquinage après 22 heures. Compris ? Je veux de l’attention ! Toi ne pas comprendre mes règles. Moi hurler ! Tu n’as certainement pas envie de m’entendre hurler ! Ce n’est pas joli. Quelque chose à dire ? Sinon tu te tais à jamais ! » Pas de doute, l'Enfer ressemble à ça. Il soupire, pose son sac sur le sol, jette un coup d'oeil aux alentours, juste le temps de compter les quarante valise de la jeune fille. Non mais sérieusement, elle a ramené toute sa baraque ou quoi ? Son regard lichen remonte sur elle et il fronce les sourcils un peu excédé de cet accueil. Mais c'est très calme et sans hausser la voix qu'il réplique presque aussitôt. « Si j'ai quelque chose à dire ? Mh. Oui, juste un mot. » Et ça commençait par la lettre « M ». Non ce n'était pas « merde », même si ça lui avait plutôt effleuré l'esprit, reconnaissons-le. C'était plus quelque chose comme... « Migraine. » Il soupire et commence.« Tu m'excuseras mais le ménage on m'a toujours dit que c'était un truc de femmes, alors compte pas sur moi pour ça. Si tu ne veux pas le faire, tant pis, elles resteront sales tes toilettes, ça me dérange pas personnellement, je n'ai pas à m'asseoir dessus, moi. Pour ce qui de est de la nourriture, je me moque bien de ce que tu peux faire à manger, je n'avais pas l'intention de goûter à ta cuisine de toutes manières, j'aurais trop peur que tu m'empoisonnes. Je bouquine à l'heure que je veux et surtout quand je veux, sachant que ça me permet d'oublier ta présence, ça risque d'être très souvent donc tu ferais mieux de commencer à t'habituer. Et peu m'importe que tu hurles si je ne suis pas tes règles idiotes vu que de toutes façons, tu passes la moitié de ton temps à hurler et l'autre moitié à raconter des conneries. Ah et pour ton maquillage, si tu veux tout savoir, j'ai pas l'intention d'y toucher, j'aurais trop peur qu'il m'attaque. » Il marque une pause, fait mine de réfléchir. « Quoique ça a déjà commencé. Il attaque mes yeux, juste là, maintenant quand je vois le kilogramme que tu as étalé sur ta figure. » Il hausse un sourcil, croisant les bras sur sa poitrine et imite le ton de la jeune fille. « Quelque chose à dire ? Sinon tu te tais à jamais ! La blague, bienvenue en Enfer, ça aurait plus juste comme façon de m'accueillir. » Et sans rien ajouter de plus, il récupère son sac et va jusqu'à la chambre pour ranger ses affaires.









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
You said you loved me you’re a liar #Dim 27 Mar - 13:56


    Robyn avait toujours été une petite princesse. Sa sœur était la seule à l’avoir compris chez elle. Elle avait les yeux ouverts. Elle ne se fiait pas qu’aux apparences. Robyn pouvait dire que sa sœur avait bien appris d’elle. Elle avait été un monstre avec elle. Cette dernière ne ressentait aucunement une pointe de culpabilité. Elle s’en foutait royalement. L’australienne ne l’avait même pas dit au revoir lorsqu’elle a dû partir chez les Blake. Elle lui avait même fait un sale coup. Rosemary était toujours la proie des coups bas de Robyn. Elle serait seule à la maison, parce que cette conne n’avait pas été promise à personne. On lui en voulait à ce point pour la promettre à quiconque. Sérieusement, ils devraient être juste et mettre Rosemary dans le bottin des sang-purs ne cherchent pas âme sœur, mais ce n’était que pour forniquer pour préserver une race supérieur de sang. Robyn en voulait à ses parents. Elle les haïssait plus que tout. Comment avait-il osé à permettre de la donner à nouveau à une famille ? Elle n’était tout simplement pas intéressée à Thomas. Le courant ne passerait jamais. Il était trop coincé du cul. Il était trop différent. Il passait ses journées à lire. Merde, elle était avec un pépé. On voyait le genre de vie qu’elle devra vivre en sa compagnie. Une vie tellement pénible qu’elle demandera qu’on la tue tellement qu’elle était tannée de vivre avec un garçon aussi ennuyeux que Thomas Blake. Ce qu’il était emmerdant. Elle était arrivée au logement treize. Elle était entrée. Elle avait eu à peine le temps de pousser ses affaires de la porte que celle-ci s’ouvrit à nouveau pour laisser voir Thomas, son fiancé. Elle commença dès le départ à l’attaquer. Croyez-moi, elle pouvait parler longtemps. Elle était entraînée pour cela. Elle avait toujours été une bavarde au fond. « Migraine. Si j'ai quelque chose à dire ? Mh. Oui, juste un mot. Tu m'excuseras mais le ménage on m'a toujours dit que c'était un truc de femmes, alors compte pas sur moi pour ça. Si tu ne veux pas le faire, tant pis, elles resteront sales tes toilettes, ça me dérange pas personnellement, je n'ai pas à m'asseoir dessus, moi. Pour ce qui de est de la nourriture, je me moque bien de ce que tu peux faire à manger, je n'avais pas l'intention de goûter à ta cuisine de toutes manières, j'aurais trop peur que tu m'empoisonnes. Je bouquine à l'heure que je veux et surtout quand je veux, sachant que ça me permet d'oublier ta présence, ça risque d'être très souvent donc tu ferais mieux de commencer à t'habituer. Et peu m'importe que tu hurles si je ne suis pas tes règles idiotes vu que de toutes façons, tu passes la moitié de ton temps à hurler et l'autre moitié à raconter des conneries. Ah et pour ton maquillage, si tu veux tout savoir, j'ai pas l'intention d'y toucher, j'aurais trop peur qu'il m'attaque. Quoique ça a déjà commencé. Il attaque mes yeux, juste là, maintenant quand je vois le kilogramme que tu as étalé sur ta figure. Quelque chose à dire ? Sinon tu te tais à jamais ! La blague, bienvenue en Enfer, ça aurait plus juste comme façon de m'accueillir. » Elle fronça les sourcils. Elle lui sauterait à la gorge. Elle savait très bien comment faire même. Elle était violente. Elle était parfois très agressive. Robyn n’avait pas peur de lui. Ce dernier se sauva en direction de la chambre. Robyn traîna une valise derrière elle pour venir le rejoindre dans la chambre pour en profiter de défaire les valises. « Je n’ai pratiquement pas mis de Maquillage en pensant. T’es coincée du cul. Ce n’est pas de ma faute, si au fond tu as peur d’avoir une belle femme avec toi. » elle ouvrit sa valise. Elle commença à enlever ses vêtements de sa valise. « Sérieusement, tu devrais faire ta part de ménage. Il n’y a pas que les femmes qui font du ménage. Hey oh ! Réveille-toi, on n’est au moyen-âge. Tu es loin d’être mon supérieur Thomas… tu laveras les toilettes ! Aussi, tu mangeras de ma cuisine… un homme ne cuisine pas, connard ! » elle lui fit un sourire de salope qu’on lui connaissait temps. Elle laissa tomber une pile de sous-vêtements d’un côté et de l’autre côté ses mini-jupes avec des décolletés plongeant. Elle leva les yeux en direction de Thomas. « T’as que ça comme vêtement… faudra refaire ta garde-robe… Thom’, je dors de ce côté… moi ici. Je veux la fenêtre de mon côté !!!!! Au fait, tu ne mérites pas d'être accueilli comme un roi »









Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
You said you loved me you’re a liar #Mar 5 Avr - 19:15


    Il ne voulait plus l'entendre parce qu'elle était tout à fait insupportable et qu'elle parvenait à lui taper sur les nerfs et qu'elle réussissait à faire sortir de ses gonds un type aussi calme et posé que lui, alors il se rendit dans la chambre, dans l'espoir un peu fou qu'elle ne le suivrait pas. Peine perdue, Robyn ne se laissait pas démonter aussi faiclement et elle semblait bien décidée à lui pourrir la vie jusqu'au bout. « Je n’ai pratiquement pas mis de maquillage en pensant. T’es coincé du cul. Ce n’est pas de ma faute, si au fond tu as peur d’avoir une belle femme avec toi. » Il eut un ricanement incrédule en entendant ça ; "belle" n'était pas le premier mot qu'il aurait choisi pour décrire sa "fiancée". Non. Spontanément, il aurait plus dit quelque chose comme "vulgaire", "frivole", "superficielle" ou "agaçante" ; preuve que sa beauté n'était pas l'élément le plus remarquable chez la jeune Australienne. Il ne répondit pas, se contentant d'un hochement de tête agacé, tandis qu'il ouvrait son sac et en sortait les quelques vêtements qu'il avait emportés du manoir. Peut-être que s'il se taisait, Robyn allait se taire elle aussi. « Sérieusement, tu devrais faire ta part de ménage. Il n’y a pas que les femmes qui font du ménage. Hey oh ! Réveille-toi, on n’est au moyen-âge. Tu es loin d’être mon supérieur Thomas… tu laveras les toilettes ! Aussi, tu mangeras de ma cuisine… un homme ne cuisine pas, connard ! » Il soupira, de moins en moins certain de parvenir à se maîtriser si elle continuait à se montrer aussi désagréable et aussi irrespectueuse envers lui. En plus elle était d'une incohérence absolument navrante ; les hommes n'avaient pas à faire la cuisine mais ils avaient à faire le ménage ? La pauvre fille ne savait décidément pas où elle en était. Il le lui aurait bien fait remarquer mais ça aurait été s'attirer encore les paroles de la demoiselle et s'il pouvait éviter, il aimait autant, parce qu'il allait vraiment finir par avoir un mal de crâne impossible. Il ne répondit même pas à son sourire, trop blasé par la situation pour avoir une quelconque réaction autre que celle de l'indifférence. Ses prunelles vertes glissèrent sur la pile de vêtements que Robyn venait de déposer sur le lit et il eut un froncement de sourcils devant l'étalage de sa garde-robe, digne de celle d'une call-girl, les paillettes en moins. « T’as que ça comme vêtement… faudra refaire ta garde-robe… Thom’, je dors de ce côté… moi ici. Je veux la fenêtre de mon côté !!!!! Au fait, tu ne mérites pas d'être accueilli comme un roi » Il leva les yeux au ciel et répliqua aussitôt, posément, essayant de ne pas lever le ton parce que ça ne lui ressemblait pas mais dieu que c'était dur avec Robyn ! « Je n'ai pas besoin qu'on refasse ma garde-robe, je te remercie. Par contre, la tienne... Il faudra la revoir, à moins que tu ne veuilles te reconvertir dans la prostitution, quoique, je parle de "reconversion" mais de ce que j'en ai entendu il ne te manque que la rémunération. Je dois être la risée du pays et il n'y a que mon père qui l'ignore. » Il lâcha un soupir à fendre l'âme en empilant ses affaires dans l'armoire, complètement désespéré, jour près jour, par le choix improbable que son père avait fait. Tout le monde connaissait la réputation de Robyn, dans sa famille comme sur le campus d'ailleurs et on devait bien rire de lui de le savoir fiancé à une fille sur laquelle était passée la moitié de l'Angleterre. « Et puis tu dors du côté que tu veux, je m'en moque. » Il referma l'armoire et retourna dans la cuisine pour se laver les mains. Ca allait être long.









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
You said you loved me you’re a liar #Mer 13 Avr - 22:17


    Il était vraiment con ce type. Il était vraiment coincé du cul. Ce n’était pas un vrai homme et j’en pince pour une femme, pensa-t-elle. Elle savait très bien qu’elle avait du mal à ne pas se dire qu’elle l’aimait. Oui, elle l’aimait. Elle avait trop honte de se l’avouer, alors elle se disait le contraire. Robyn voulait lui faire la vie dure pour qu’il s’éloigne puisqu’elle ne le voulait pas près d’elle. Pourquoi ne pas briser les fiançailles ? Elle était incapable tout simplement. Peut-être qu’en plus les Blake prendrait cela pour un affront, parce qu’elle restait sous leur toit depuis un moment. Elle était là dans la résidence noble de l’université d’Ealdwic en sa compagnie. Elle faisait tout pour se faire détester par ce dernier. Pourquoi ne laissait-elle pas approcher par cet homme qui ne lui avait absolument rien fait ? Pourquoi ne se laissait-elle pas séduire ? Pourquoi ne tentait-elle pas de le séduire ? Elle avait souffert dans le passé. La faute d’un né-moldu. Nuallan ! Elle le hait tout en l’aimant toujours au fond. Il a été le premier qui avait fait battre aussi rapidement. Nuallan était si naïf. Si différent des autres. Comment pouvait-elle aimer tout le contraire de sa personnalité à chaque fois ? Thomas était tellement différent d’elle et elle en pinçait pour lui. Elle avait suivi son fiancé jusqu’à la chambre à coucher où elle commença à déballer ses choses pour les serrer. Elle sortit plusieurs piles de vêtements pour les ranger dans les tiroirs. Elle passait plusieurs commentaires sur les habits de son fiancé qui ne montrait que du dégout face à elle pour l’instant. « Je n'ai pas besoin qu'on refasse ma garde-robe, je te remercie. Par contre, la tienne... Il faudra la revoir, à moins que tu ne veuilles te reconvertir dans la prostitution, quoique, je parle de "reconversion" mais de ce que j'en ai entendu il ne te manque que la rémunération. Je dois être la risée du pays et il n'y a que mon père qui l'ignore. » Elle leva les yeux sur lui. Elle soupira à son tour. « Vraiment pathétique. Qu’est-ce qui dit que tu n’es pas déjà la risée du pays ? Je te rappelle que tu es un puceau. Ça se voit. Puis, premièrement, la question qui faut se poser c’est : aies-je envie de coucher avec un garçon dans ton genre ? T’en vaut pas la peine. La seule chose qui t’intéresse c’est tes livres. Sérieusement, ça ne m’étonnerait pas de te voir faire un trou dans l’un pour te faire du plaisir… Entre nous deux, ça ne serait pas étonnant ce genre d’action. Deuxièmement, je ne couche pas avec n’importe qui… et dans ma catégorie à moi, t’es une femme avec une queue et tu fais partie des n’importe qui. » Silence encore une fois. Elle sourit d’une façon à se mériter tout simplement une claque. Il lui avait pourtant ouvert la porte pour qu’elle puisse sortir ce genre de choses. Ce n’était pas sa faute après tout. Elle continuait de le regarder cette fois-ci avec une petite lueur dans les yeux qui n’annonçaient rien de bon. Elle préparait un sale coup . C’était sûre. « Et puis tu dors du côté que tu veux, je m'en moque. » Elle le regarda partir. Elle avait gagné cette partie. Robyn le suivit dans la cuisine. L’ex-serpentard le fixa un instant. Elle fronça les sourcils. « t’as envie de pleurer, le p’tit Thommy ? T’es vraiment faible pour te sauver ainsi de moi. Si tu serais un vrai homme, tu me ferais face. Ici, ce n’est pas toi qui porte le pantalon, c’est moi. T’as vu t’es tout mou. J’ai même plus d’abdo et de muscles dans les bras que toi… qui va me protéger ? Tu ne serais même pas capable de te protéger toi-même. Sérieusement, j’ai fait quoi pour mériter toi ? Au moins, Greg Kelso… avait de la chair autour de l’os …. Dommage qu’il soit gay. » Elle sourit cette fois-ci en penchant légèrement la tête sur le côté. « Si j’étais toi… je surveillerais mes arrières. Je dis ça… mais bon… »









Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
You said you loved me you’re a liar #Lun 2 Mai - 0:58


    « Vraiment pathétique. Qu’est-ce qui dit que tu n’es pas déjà la risée du pays ? Je te rappelle que tu es un puceau. Ça se voit. Puis, premièrement, la question qu'il faut se poser c’est : a-je envie de coucher avec un garçon dans ton genre ? T’en vaux pas la peine. La seule chose qui t’intéresse c’est tes livres. Sérieusement, ça ne m’étonnerait pas de te voir faire un trou dans l’un pour te faire du plaisir… Entre nous deux, ça ne serait pas étonnant ce genre d’action. Deuxièmement, je ne couche pas avec n’importe qui… et dans ma catégorie à moi, t’es une femme avec une queue et tu fais partie des n’importe qui. » Il ne répondit même pas levant les yeux au ciel, agacé, mais toujours calme, pour le moment. Après tout, il n'y avait pas de raison de s'énerver puisque Robyn avait vraisemblablement le quotient intellectuel d'un strangulot et qu'elle tapait à côté des sujets qui fâchent dans sa volonté flagrante de le rendre complètement fou. Puceau ? Ca à vrai dire, bien malin serait celui qui aurait été en mesure de le prouver. Thomas avait beau être solitaire et discret, il n'en était pas moins plutôt en vogue auprès de la gente féminine. Quant aux autres arguments de la jeune fille, ils étaient tellement faibles qu'il n'était même pas très utile de s'y arrêter. Franchement, quel intérêt à part celui d'attraper un ulcère à cause de la poule de luxe à laquelle son père avait jugé bon de le fiancer ? Sur tout le gratin sang-pur, il avait fallu qu'il tombe sur la pire traînée de Poudlard, celle sur qui la moitié du château devait être passé à l'heure actuelle et qui prétendait ne "pas coucher avec n'importe qui". Il valait mieux entendre cela que d'être sourd cela dit, mais bon sang, c'était tout de même à mourir de rire. Si Kinsburry ne couchait pas avec n'importe qui, elle couchait sûrement avec n'importe quoi ce qui, l'un dans l'autre, revenait sensiblement au même. Soucieux de ne plus entendre ses jérémiades, il redescendit dans la cuisine, priant avec peu d'espoir qu'elle soit juste trop accaparée par ses monceaux de vêtements pour le suivre et continuer à l'abreuver de ses sarcasmes ratés. Mais peine perdue. « T'as envie de pleurer, le p’tit Thommy ? T’es vraiment faible pour te sauver ainsi de moi. Si tu étais un vrai homme, tu me ferais face. Ici, ce n’est pas toi qui porte le pantalon, c’est moi. T’as vu t’es tout mou. J’ai même plus d’abdo et de muscles dans les bras que toi… qui va me protéger ? Tu ne serais même pas capable de te protéger toi-même. Sérieusement, j’ai fait quoi pour mériter toi ? Au moins, Greg Kelso… avait de la chair autour de l’os …. Dommage qu’il soit gay. Si j’étais toi… je surveillerais mes arrières. Je dis ça… mais bon… » Il passa une main nerveuse dans ses cheveux pour se retenir de la bousculer et de l'envoyer voler dans le décor. Vraiment ? Elle voulait jouer à ça ? Elle ignorait alors sans doute qu'il était en mesure de lui clouer le bec. Oui, il avait plus de répartie qu'elle et puisqu'elle le cherchait vraiment, il allait lui aussi se montrer cinglant. Oh bien sûr, ça ne lui ressemblait pas de sortir ainsi de ses gonds mais bon, à sa décharge, il fallait se le farcir, le phénomène en face de lui. « Premièrement, Robyn, j'agirais en homme avec toi si tu étais une femme mais figure toi que je ne te considère pas comme telle, parce que vois-tu, dans mon esprit, tu n'es qu'une pute. Deuxièmement, il va falloir te trouver quelqu'un d'autre que moi pour te protéger parce que je ne prends soin que des gens que j'aime et, comme tu l'auras bien compris, tu n'en fais pas partie. Troisièmement, si tu veux te taper l'autre pédale de Kelso ou tout autre type assez peu regardant pour bien vouloir de toi, je t'en prie, fais, peu m'importe du moment que tu fermes ta grande gueule. Et pour finir, surveiller mes arrières ? Tu vas faire quoi, Robyn, me poignarder avec un de tes talons aiguilles ? Brr. J'en frissonne déjà d'effroi. » Il marqua une pause, eut un petit rire moqueur, et reprit. « Ne me menace pas, Robyn, jamais. N'oublie pas qui je suis et n'oublie pas mon nom. Demain tu peux tout aussi bien te retrouver en morceau dans la gamelle d'un Hyppogriffe alors montre-moi un peu de respect, avant que je ne m'énerve pour de bon. »









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
You said you loved me you’re a liar #Dim 8 Mai - 2:15


    Comment aimer sans l’avouer ? Comment le repousser, même si on le veut contre nous ? Bref, Robyn voulait l’éloigner malgré les cris que son cœur faisait. Le premier regard. Le tout premier regard échangé, elle avait le cœur chaviré. Robyn savait, mais refusait la vérité. Il ne l’aimait pas. Il ne l’aimera jamais. Il aimerait tout le monde avant de l’aimer elle. Elle ne voulait pas se faire à nouveau rejeter croyant quelques choses de possible. Elle devait le repousser dès le début pour être certaine de ne jamais craquer pour lui. Robyn ne devait pas être aussi faible avec Thomas qu’avec Nuallan. Elle refusait de se rabaisser pour un homme qui ne la trouvait pas de son gout. Elle avait besoin d’être aimé, mais elle n’était pas aimable. Elle devait vivre avec un homme pour qui elle craquait. Elle était déjà folle de lui. Elle le regardait parfois dormir lorsqu’il ne la voyait pas. Les moments de tendresses se faisaient rares, mais elle ne lui montrait jamais face à face. Elle ne pouvait pas oser le faire. Elle s’était promise de se tenir très, très loin de lui. Elle était prête à lui faire du mal pour ne jamais au grand jamais se faire ridiculiser dans une relation qui ne verra jamais le jour. Elle était vache. Elle ne le faisait pas nécessairement par plaisir. Elle croyait avoir su plaisir en lui faisant du mal et en étant méchante avec lui. L’ex-serpentard savait-elle qu’elle courait à sa perte en agissant ainsi avec un Blake qui avait comme père un certain Logan ? Thomas allait devoir l’endurer chez lui , la maison des Blake, et ici à l’université. Elle était déjà insupportable. Elle était une femme insupportable quand elle le voulait. Une petite princesse de luxe qui cherchait absolument qu’il se plie à tous ses caprices de merde. Elle était une emmerdeuse de première. Elle faisait exprès de plus en plus fortement. Elle agissait pire en pire. Robyn l’avait suivi jusque dans la cuisine en lui disant des choses obscènes sans arrêt. Elle ne se tenait plus sur place. Elle était même parfois méchante dans ses propos. Elle finit par se taire. Il en profita pour répondre. « Premièrement, Robyn, j'agirais en homme avec toi si tu étais une femme mais figure toi que je ne te considère pas comme telle, parce que vois-tu, dans mon esprit, tu n'es qu'une pute. Deuxièmement, il va falloir te trouver quelqu'un d'autre que moi pour te protéger parce que je ne prends soin que des gens que j'aime et, comme tu l'auras bien compris, tu n'en fais pas partie. Troisièmement, si tu veux te taper l'autre pédale de Kelso ou tout autre type assez peu regardant pour bien vouloir de toi, je t'en prie, fais, peu m'importe du moment que tu fermes ta grande gueule. Et pour finir, surveiller mes arrières ? Tu vas faire quoi, Robyn, me poignarder avec un de tes talons aiguilles ? Brr. J'en frissonne déjà d'effroi. Ne me menace pas, Robyn, jamais. N'oublie pas qui je suis et n'oublie pas mon nom. Demain tu peux tout aussi bien te retrouver en morceau dans la gamelle d'un Hyppogriffe alors montre-moi un peu de respect, avant que je ne m'énerve pour de bon. » Elle soupira. Puis sans crier gare, elle le gifla. Elle l’avait fait contre sa volonté. Elle aurait voulu s’excuser. Elle ne devait pas le faire. « Allez fâche-toi, je n’attend que ça ce que vaut la petite portion de Blake qui est en toi. Je ne suis pas une femme ! Je suis une pute. Tu sais comment une pute agit Thomas ? T’en as déjà côtoyé peut-être ! Parce que tu sembles en connaître en la matière. Serait-ce écrit dans tes bouquins peut-être ? Tu ne jures que par tes livres. Maiiiiis hello, thomas ?! regarde la vérité, je ne suis pas une pute. Explique-moi ce qu’est une pute. Pourquoi crois-tu que je me suis tapée tout le monde han ? Qui connais-tu de mes anciens amants ? » Elle prit le visage de Thomas d’une de ses mains. Elle serra légèrement la mâchoire le regardant de façon à l’analyser. « Apprends-moi ce que tu connais plus que moi à ce sujet Thomas. Je vais fermer ma grande gueule pour une fois. Je t’écouterai. Pour une fois peut-être. Pour une fois… » Elle avait envie de l’embrasser, mais elle se tenait tranquille. Ne pas craquer. La seule règle à présent.









Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
You said you loved me you’re a liar #Lun 23 Mai - 18:59


    « Demain tu peux tout aussi bien te retrouver en morceau dans la gamelle d'un Hyppogriffe alors montre-moi un peu de respect, avant que je ne m'énerve pour de bon. » Elle eut un soupir et, sans qu'il ait eut le temps de s'y préparer de quelques façons que ce soit, elle lui balança une gifle qui le fit à peine ciller. Il en avait vu d'autres et des biens pires et d'un certain côté, il reconnaissait volontiers que, celle-là, il l'avait sans doute méritée même si c'était elle qui l'avait cherché. « Allez fâche-toi, je n’attends que ça ce que vaut la petite portion de Blake qui est en toi. Je ne suis pas une femme ! Je suis une pute. Tu sais comment une pute agit Thomas ? T’en as déjà côtoyé peut-être ! Parce que tu sembles en connaître en la matière. Serait-ce écrit dans tes bouquins peut-être ? Tu ne jures que par tes livres. Mais hello, Thomas ?! Regarde la vérité, je ne suis pas une pute. Explique-moi ce qu’est une pute. Pourquoi crois-tu que je me suis tapé tout le monde han ? Qui connais-tu de mes anciens amants ? » Il avait bien envie de lui dire qu'il n'en avait rien à faire, mais ça aurait été peine perdue, puisque Robyn semblait disposée à faire l'autruche et à s'écouter parler. De ses anciens amants, il en connaissait bien suffisamment, Sean avait pris un malin plaisir à lui raconter la façon dont Matt Hemmington s'amusait avec elle. Il n'avait pas eu besoin d'en savoir plus, rien que cela lui avait suffi, d'autant plus que son cousin ne s'était pas montré avare en descriptions. Elle attrapa son menton entre ses doigts et il plongea son regard vert dans le sien, un air de défi dans les prunelles. Qu'elle ose le gifler encore et il l'allongerait au sol d'une droite. « Apprends-moi ce que tu connais plus que moi à ce sujet Thomas. Je vais fermer ma grande gueule pour une fois. Je t’écouterai. Pour une fois peut-être. Pour une fois… » D'un mouvement brusque de la tête, il dégagea son menton d'entre ses doigts et se déroba plus loin, hors de sa portée. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir, si tant est qu'elle veuille en venir quelque part, ce dont il commençait à douter sérieusement vu l'intellect de la jeune fille. Il avait la joue rouge et un peu brûlante mais il inspira profondément et se calma presque aussitôt. Elle avait bien failli de le faire sortir de ses gonds mais il avait toujours été trop sage, trop calme, pour s'emporter ainsi ; il devait cependant reconnaître qu'elle était habile pour rendre quelqu'un fou de rage. « De tes amants ? C'est un mot bien poli pour désigner la multitude qui t'est passé dessus. » Il eut un mouvement agacé de la main pour chasser son énervement à son encontre, lui tourna le dos, allant jeter un oeil par la fenêtre pour s'éloigner d'elle sans en avoir l'air. « Ecoute, Robyn. On va dire que je me fous de ce que tu as fait avant, mais que je le sais, ok ? Donc ne joue pas les saintes-n'y-touche ou les fiancées parfaites avec moi. Par contre, essaye au moins de faire illusion aux yeux du reste du monde. » Finalement, il fit volte face et ses prunelles se firent plus dures, intransigeantes. « La gifle : première et dernière fois, c'est compris ? » Il ne plaisantait pas. Il avait laissé couler exceptionnellement, mais mieux valait pour elle qu'elle n'en prenne pas trop l'habitude.









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
You said you loved me you’re a liar #Sam 28 Mai - 1:12


    Quand l’amour dans la haine tenait une personne tout pouvait arriver. Les humeurs changeantes de Robyn n’aidaient en rien la situation. Elle était folle de lui. Elle n’en pouvait plus. L’envie de se jeter dans ses bras était si forte. Elle avait vraiment envie de quelques choses d’autres que tout simplement du sexe avec, mais elle ne pouvait pas faire quoi que ce soit pour lui prouver, parce qu’elle avait terriblement peur de souffrir en bout de compte. Elle ne voulait pas lui montrer tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Le coup de foudre l’avait frappé de plein fouet. Pourtant, elle n’était pas heureuse de ne pouvoir lui toucher, le câliner et être auprès de lui quoi qu’il en coûte. Elle devait faire la tête forte face à lui. L’orgueil la tenait. Elle n’arrivait pas à s’imaginer qu’une autre personne pouvait la rejeter à nouveau en lui brisant tout simplement son petit cœur d’une grande fragilité. Pourquoi devait-elle tomber amoureuse d’un jeune homme qui ne ressent rien pour elle ? Pourquoi devait-elle rester ici ? Elle faisait face au cousin de son violeur. Elle le fixait. Elle le cherchait. Elle devait le repousser. Elle devait le dégouter, mais il n’en fallait pas beaucoup pour qu’il soit dégouté d’ailleurs. Robyn avait un grand vide dans son cœur à chaque fois qu’il était méchant. Ses propos étaient blessants. Elle savait qu’elle n’était pas une pute, mais elle ne faisait pas nécessairement des choses bien. Elle l’avait giflé pour lui prouver qu’on ne lui parlait pas ainsi. C’était loin d’être plaisant de se faire menacer de mort très étrange. Elle ne voulait pas se faire bouffer par les chiens d’Aidev. Ses grands chiens qui avaient la même grosseur qu’un cheval adulte. Bref, il avait une marque sur sa joue. Croyez-moi, elle n’avait pas eu de plaisir à le faire. Croyez –le ou non, mais elle avait senti son cœur se déchirer de l’intérieur. Elle prit finalement le menton de Thomas entre ses doigts. Elle avait terriblement envie de l’embrasser, mais elle ne pouvait pas craquer pour son regard ou s’excuser de l’avoir frappé. Il se dégagea au bon moment de son emprise puisqu’elle était sur le point de craquer. « De tes amants ? C'est un mot bien poli pour désigner la multitude qui t'est passé dessus » Elle soupira encore une fois bruyamment. Combien de fois devra-t-elle lui dire ? Combien de fois devra-t-elle se justifier pour qu’il comprenne une seule fois ce qu’elle lui hurle dessus ? Elle ne savait plus vraiment lui montrer qu’elle n’avait pas couché avec tant de monde que cela. « Ecoute, Robyn. On va dire que je me fous de ce que tu as fait avant, mais que je le sais, ok ? Donc ne joue pas les saintes-n'y-touche ou les fiancées parfaites avec moi. Par contre, essaye au moins de faire illusion aux yeux du reste du monde » Il la regarda à la suite. Il avait l’air bien sévère. « La gifle : première et dernière fois, c'est compris ? » Robyn le fixait droit dans les yeux sans broncher. Elle était calme à nouveau. « Tu ne t’en fous pas, Thomas. Je suis loin d’être parfaite, mais cesse de dire que je suis une pute, une salope et une prostituée… Je ne suis pas ce genre de personne. Ça peut paraître bizarre, mais je ne suis pas si pire que ça. » elle parlait normalement. Elle n’hurlait pas. « Pour la gifle, parles-moi comme si je serais ton égale, comme ça tu n’auras pas de claque ni de violence à ton égard. Pour revenir sur le fait que tu crois que je suis une pute, je crois que tu as écouté ton cousin… sérieusement, tu l’écoutes… tu sais très bien qu'il n'est pas bien dans sa tête. Il ferait n'importe quoi pour briser les femmes qui rentrent en tant que fiancé dans ta famille. C'est pratiquement une honte de l'écouter. Il fait exprès... il empire les choses par moment... » le sujet là, la stressait. Sean était sa bête noire. Celui qui lui avait du mal. Elle n'aimait pas repenser à ce qu'il lui avait fait. Elle n’aimait pas parler de ce qui s’était passé. » Elle se mordilla la lèvre. Elle était gênée. « Laisse tomber… c’est pas important. » elle eut un mouvement la trahissant beaucoup dans son visage. Elle était vraiment stressée. Elle venait à son avis de trop en dire sur Sean. Il ignorait ce qu'il lui avait fait. Il ignorait qu'elle était blessée et qu'elle haïssait Sean. Il ne savait pas pourquoi elle mettait plusieurs couches de maquillage pour cacher ses blessures sur la peau de son visage qu'il lui avait fait.... pourtant malgré le stresse qu'elle ressentait, elle désirait Thomas. Elle voulait l’embrasser à pleine bouche.









Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
You said you loved me you’re a liar #Ven 1 Juil - 22:30


    « La gifle : première et dernière fois, c'est compris ? » Il ne rigole pas avec ces choses-là, comme l'indiquent ses prunelles vertes braquées dangereusement sur elle. Définitivement, il n'était pas homme à frapper inutilement, surtout pas une femme, et il faisait preuve d'une patience à toute épreuve, mais il ne fallait pas non plus qu'elle s'imagine pouvoir le mener à la baguette. Comme tous les Blake, il était fier et indépendant, très attaché à sa liberté et décidément pas résolu à laisser une femme le commander. « Tu ne t’en fous pas, Thomas. Je suis loin d’être parfaite, mais cesse de dire que je suis une pute, une salope et une prostituée… Je ne suis pas ce genre de personne. Ça peut paraître bizarre, mais je ne suis pas si pire que ça. » Il ne releva pas, trouvant cela inutile. Dans tous les cas, c'était un dialogue de sourds. Il maintenait qu'elle n'était qu'une catin, elle prétendait le contraire et, ainsi, chacun s'asseyait sur sa raison, convaincu d'être dans son droit. Tout ce à quoi il pouvait penser à ce moment précis, c'était à trouver un prétexte pour sortir de l'appartement et ne plus la voir. « Pour la gifle, parle-moi comme si j'étais ton égale, comme ça tu n’auras pas de claque ni de violence à ton égard. Pour revenir sur le fait que tu crois que je suis une pute, je crois que tu as écouté ton cousin… sérieusement, tu l’écoutes… tu sais très bien qu'il n'est pas bien dans sa tête. Il ferait n'importe quoi pour briser les femmes qui rentrent en tant que fiancée dans ta famille. C'est pratiquement une honte de l'écouter. Il fait exprès... il empire les choses par moment... » Presque aussitôt, les iris vert clair de Thomas s'assombrirent visiblement tandis que son regard se faisait plus dur au fur et à mesure que Robyn prononçait ses mots à l'encontre de Sean. Si Thomas n'était pas particulièrement proche de ses cousins, Sylar et Sean s'approchaient le plus de ce qui ressemblaient à des frères pour lui. Il ne leur montrait peut-être pas, mais il les aimait plus qu'il n'aimerait sans doute jamais sa fiancée alors qu'elle ne s'avisât pas de déblatérer sur leurs dos. Sean Blake avait peut-être perdu la raison à force des années passées à Azkaban mais il était toujours un membre de sa famille et il ne lui avait jamais été déloyal de quelques façons que ce soient. Bien sûr, parfois il était un peu étrange et il lui faisait peur mais il le préférait toujours à Robyn, quels que soient ses défauts. Sa main attrape le poignet de la jeune femme, le serrant avec force et exerçant une torsion pas suffisante pour casser l'os mais assez pour la faire grimacer de douleur. « Ne dis pas du mal de Sean en ma présence, Robyn, ça risquerait de me mettre vraiment en colère et, crois-moi, tu n'aimerais pas ça. Pas du tout. » Il relâche finalement le bras de la jeune fille, laissant sur sa peau une marque rouge foncée qui ne manquera pas de lui laisser un hématome bleuâtre. Qu'importe pourvu qu'elle apprenne et qu'elle retienne la leçon. « Rassure-moi, j'espère que t'es pas idiote. Visiblement, on va devoir se supporter un moment alors essaye de ne pas me rendre la tâche plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Je survivrai très bien si on s'ignore. » Et appliquant le geste à la lettre, il s'éloigne d'elle, retournant dans le salon, attrapant le livre en cours de lecture, une édition réédite de l'Illiade, et s'asseyant dans un fauteuil. Ses prunelles vertes dévorent déjà l'ouvrage, avides, tandis que déjà, son esprit a oublié Robyn, naviguant sur les lignes du récit.









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
You said you loved me you’re a liar #Sam 2 Juil - 1:59


    Robyn n’était décidément pas prête à faire le grand pas pour lui avouer tout l’amour qu’elle ressentait pour Thomas Blake. Thomas. Le beau et l’intelligent Thomas. Il était si loin d’elle dans un sens. Elle ne pourra décidément jamais l’avoir qu’à elle. C’était difficile de se l’avouer. Robyn ne pouvait pas être aimée par un homme dans son genre. Il était trop bien pour elle, mais elle était effrayée à l’idée de se faire laisser. Elle avait trop peur de se souffrir comme pour Nuallan. L’ex-Serpentard ne se donnait aucune chance avec ce dernier. C’était blanc ou noir, mais elle souffrait tout de même. À quoi bon se faire des ennemis lorsqu’on aimait ? À quoi bon le faire fâché si ce n’était que pour ne pas être déçu au bout du compte ? Elle espérait malgré tout au bout du chemin de le voir la regarder différemment que maintenant. Pourquoi se donner autant de mal pour un mal ? Elle ne savait pas plus. Elle avait été violée par un Blake, elle se faisait ridiculiser à chaque repas. Maintenant, il lui faisait des bleus à ses minuscules poignets si fragiles. Elle avait insulté Sean. Et alors ? C’était ce qui était voyant de ce qu’il était ! Elle n’avait dit aucun mal qui était un pur mensonge. Ce n’était que la pure vérité. Pourquoi devait-elle subir ? N’avait-elle pas subi assez jusqu’à présent ? Elle était peut-être l’une des pires salopes, mais elle était humaine. Elle ressentait la même chose que tout le monde malheureusement. Elle n’était pas à l’abri des défaites amoureuses ou encore des réussites et des pertes. Elle était pourtant incapable d’avouer qu’elle le voulait plus que tout dans sa vie par peur ou par peur que son orgueil soit grandement touché. Robyn n’aimait pas voir le regard de Thomas qu’il avait dès qu’il posait le regard sur elle. Du dégout. Que pensait-elle au fond ? Elle insultait sa si belle famille. Faites-moi rire. Sean Blake était un malade. Elle ne pouvait le nier pour les beaux yeux d’un homme qui la faisait flancher. Elle voulait partir loin de lui pour l’oublier, mais son cœur s’affolait à l’idée de devoir s’éloigner. Merde. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle devait continuer de lui pourrir la vie pour qu’il la force à quitter. C’était stupide en même temps d’agir ainsi. Robyn sentait toujours Thomas serrer ses pauvres poignets. Elle ouvrait la bouche dans un genre de aïe non-sonore. On comprenait très bien par la tête qu’elle faisait. « Ne dis pas du mal de Sean en ma présence, Robyn, ça risquerait de me mettre vraiment en colère et, crois-moi, tu n'aimerais pas ça. Pas du tout » Il lâcha prise finalement. Elle le regardait. Elle était en colère à son tour bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Pourtant, elle ne pouvait pas hurler dessus toute la colère qu’elle ressentait. Toute la haine à l’égard de Sean. Thomas était un ignorant. Il avait aucune réalisé comment il était stupide de ne pas voir les petits messages qu’elle tenait en vain de lui lancer. « Rassure-moi, j'espère que t'es pas idiote. Visiblement, on va devoir se supporter un moment alors essaye de ne pas me rendre la tâche plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Je survivrai très bien si on s'ignore. » Elle ne disait rien. Elle ne faisait que le regarder. Elle avait envie de le frapper. Elle avait envie de lui hurler à tue-tête dessus pour lui démontrer à quel point Sean gagnait toujours la partie dans ses activités de viol atroce. Elle n’était pas la première. Elle l’avait réalisé. Elle le saura pour toujours. Robyn serrait ses doigts contre les paumes de ses mains lorsqu’elle le vit lui faire dos. Elle laissa tranquille décidant d’aller se promener dans les jardins de l’université. Elle avait besoin d’air. Peut-être au fond de pleurer de rage. Elle était prise dans un silence trop intense pour elle. Sean l’avait bien averti, si elle parlait, elle aurait bien affaire à nouveau avec lui. Elle quitta en claquant la porte à trois reprises, parce que cette fichue porte l’énervait en ouvrant à chaque fois qu’elle lâchait la poignée. Sa sortie raté, mais assez bruyante à son avis. Elle alla se cacher pour passer sa rage dans les larmes, cachées derrière un buisson à se lamenter.










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