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 don't scatter the ashes of my burned wings. (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Dim 20 Mar - 16:57





    Il regarda le sort toucher son bras et ne put retenir un cri, qu'il réprima rapidement dans un grognement furieux. Son corps se tendit, et d'un coup sec se détendit. Il avait mal. Atrocement mal. Allongé sur la table, il regardait vaguement l'horloge accrochait sur le mur, et fronçait un peu les sourcils, sans bien comprendre ce qui s'était passé. Il était arrivé à Sainte Mangouste peu de temps après être partit de son appartement, mais n'avait été pris en charge qu'à 10h35. Après quelques radios magiques, on avait fini par lui donner le choix entre une potion repousse-os et une rééducation, ou deux semaines d'atèle à la maison, une potion pour apaiser la douleur, une autre pour faciliter le sommeil et un accélérant de croissance. Rien de bien complexe en somme, laisser les tissus se refaire plus calmement et éviter ainsi les pertes de mobilité des doigts de la main gauche. Le bras n'était pas un problème : c'était les doigts. Il se releva, la tête tournant un peu, et on lui installa une atèle, lui expliquant comment il devrait faire pour se laver et pour dormir. On signa sur une feuille son ordonnance, regarda ses pupilles et il signa sa déclaration comme quoi une armoire lui était sur les bras alors qu'il avait voulu la rattraper. Un peu ballot, mais ça avait suffit au docteur qui s'occupait de lui. Il sortit du cabinet et se dirigea vers l'accueil avec sa belle attèle bleue, et autour de son cou son écharpe aux couleurs de Serdaigle. Sa main droite avait été bandé, et une simple pommade refermerait la plaie sur trois jours, et il devrait revenir pour se faire retirer les sutures. Il posa son coude droite sur le comptoir et signa les papiers de sortie, et récupéra les radios et également les ordonnances. On lui indiqua le dispensaire, si il voulait retirer ses médicaments sur le champ, et il s'y dirigea. Sur sa droite, il y avait une petite salle où passait un direct. Les informations. Il eut un petit sourire en coin en voyant Rufus Scylence approchait, et s'avança un peu. Il n'avait pas vu son grand-père depuis l'enterrement de sa mère. Il serra les dents, une pointe au coeur. Ses yeux vert pâle glissent sur le physique, et il fronce généralement les sourcils. Il se crispe et Rufus tombe. Dans la salle d'attente, les gens sont bouches bées. Il lève sa main sur sa bouche, tremblant. Ses doigts brisés ne lui font plus mal. « Je crois bien que cette fois-ci... c'en est fini du grand Rufus Scylence. Agyness Voltz pour la Gazette du Sorcier. Merci. A vous.» Il sentit ses larmes sur ses joues.

    […]
    « Vous devez signer ici Monsieur Scylence. » Zachkariel leva les yeux, un peu perdu. L'odeur froide de la morgue lui donnait la gerbe. Il regardait le cadavre étendu sur la table sans bien comprendre si c'était vraiment Rufus. Est-ce que ça pouvait être réellement cet homme si.. froid? Il signa nerveusement de sa main blessée et sortit de la pièce, respirant l'odeur d'antiseptique du couloir à plein nez. Cette odeur ne valait pas mieux au final. « Vous avez de la famille? » Zachkariel leva les yeux sur le légiste, et balbutia quelque chose qui ressemblait à un non. Il passa sa main droite sur son front. Il n'aurait besoin de l'annoncer à personne. Tout le monde s'en chargerait à sa place – les journaux en premier. Il déglutit, commençant à quitter le couloir. Abaddon Van Hellsing était au fond du couloir. Zachkariel releva les yeux sur la grande perche qui lui servait à rien, ou presque. Il baissa les yeux, reniflant, ravalant les larmes qui n'avait pas cessé de couler depuis deux heures et demi. Abaddon avisa ses blessures mais ne disait aucun mot. « Il... » « Je suis désolé, Zachk'... Je n'y ai pas cru au début. » « Moi non plus. » Il passa ses doigts sous ses yeux et renifla à nouveau. Abaddon le regarde et toussa. « Je vais te ramener chez toi. Les journalistes t'attendent dehors... J'ai une voiture à l'arrière, j'ai tous les papiers. Tu veux retourner au Manoir? » « Non. » Zachkariel regarda autour de lui, comme les gens le fixaient avec insistance et ça le dérangeait. « Non, je veux retourner chez moi. »

    Abaddon hocha la tête et le laissa passer devant lui. Zachkariel marcha calmement et regarda la foule qui déjà le photographier alors qu'il n'avait pas traversé les portes. Il fronça les sourcils, blessé. Comment osaient-ils? Comment pouvaient-ils oser alors que ça ne faisait que six heures qu'il était mort? Il était 18h et comme des chacals, ils s'agglutinaient. Abaddon passa en premier, un simple sort de repousse faisant reculer la masse de quelques mètres. Zachkariel le suivit sans un mot, fixant ses pieds alors qu'il se sentait oppresser par cette masse de voyeurs. « Pouvez-vous nous dire comment vous vous sentez, Zachk'? » Un journaliste imprudent. Les yeux clairs de Zachkariel se relevèrent, et si il avait mal à la main droite, il attrapa d'une poigne violente l'appareil du journaliste et le jeta brutalement au sol. Abaddon l'attrapa par l'épaule gauche et le tira à lui, le poussant dans la voiture. Assis sur les sièges de l'arrière, Zachkariel posa son regard sur la droite. Une haute pile de papier lui était visiblement adressé, et ce avec la dernière édition du journal. Abaddon entra juste à côté de lui, et le chauffeur démarra, dépassant sans mal les voitures moldues et la foule de journaliste.

    […]
    Warwick Street. Zachkariel attendit qu'on lui ouvre la porte de la voiture. Abaddon remit les papiers dans un sac à bandoulière et le posa sur l'épaule droite de Zachkariel. Il regarda Abaddon, sans trop comprendre, et l'alchimiste se pinça les lèvres, mal à l'aise quelque part. « Ton grand-père n'a pas laissé d'instructions, Zachkariel. Il faut que tu te débrouilles pour faire les papiers pour l'héritage et l'enterrement. L'enterrement sera national, mais il faut décider où il sera enterré. Tu as tous les papiers dans le sac, et tes médicaments ainsi que tes radio. Je suis encore désolé... Si tu veux de l'aide pour les papiers, tu n'as qu'à m'envoyer une chouette. » « Merci. » Zachkariel hocha la tête, tristement. Il tourna les talons et poussa la porte de l'entrée et entra dans le bâtiment, refermant la porte derrière lui à clef. Les journalistes ne connaissaient par cet endroit, mais il doutait fortement que ça reste un secret très longtemps. Il poussa la porte de son appartement et referma la porte à clef derrière lui. Triste. Il aurait du être joyeux, lui soufflait sur la nuque et l'embrassait. Mais non. Il n'avait pas envie de ça. Il ne le regarda même pas, ne sachant pas où il se trouvait. Il avisa l'heure – il était 19h47. Il posa son sac sur la table, sortit les médicaments, puis étala le dossier « notaire ». Il grimaça en posant la Gazette par dessus, qui affichait le visage d'un Rufus tombant, mourant. Il fit claquer sa langue sur son palet, bu la première dose de l'anti-douleur. Ses yeux passèrent sur les documents étalés devant lui, il se voûta et renifla. Quelques larmes coulèrent malgré lui.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Lun 21 Mar - 18:14


    Il l'avait attendu, comme il l'avait dit. Mais ça avait été d'une longueur interminable à tel point que Seth avait eu un affreux doute passé les trois premières heures. Et si Zachkariel revenait avec des Aurors ou pire... s'il ne revenait pas ? Il avait tourné comme un lion en cage, passant du canapé, au lit, pour revenir au canapé, aller jusqu'à la cuisine et ainsi de suite. Des kilomètres parcourus sans même quitter le petit appartement. De temps à autre, il jetait un oeil par la fenêtre, espérant voir revenir le jeune Serdaigle mais rien, toujours rien. Alors il avait cherché à s'occuper ; en nettoyant les traces d'eau qu'il avait faite en sortant de la douche tout d'abord, puis en s'occupant des traces de sang que les coups portés à Zachk avaient laissé. Il avait pris une douche lui-même, laisser sécher ses habits en s'emballant dans une serviette propre, changé les draps et refait le lit mais, même après tout ça, Zachkariel n'était toujours pas revenu. Quelques fruits grignotés à la va-vite plus tard, il s'était dit que Zachk allait sûrement avoir faim en rentrant, alors il avait fouillé dans le frigo et dans les placards et il avait préparé le repas. Oh, ce n'était pas bien dur et ce n'était pas un fait exceptionnel pour Seth. Il le faisait souvent, avant, avec Eden. Avant. Elle aimait préparer des gâteaux aux noms improbables mais qui s'avéraient toujours délicieux et lui, il aimait lui filait un coup de main parce que la plupart du temps ça dégénérait en bataille rangée à grands coups de poignées de farine et autre aliments salissants. Et puis tout s'arrêtait dans un éclat de rire. Il ne put s'empêcher de sourire en y repensant, comme c'était bête. Deux heures plus tard, il sortait des cookies du four, un ragoût et des pommes de terre. Mais Zachk n'était pas là. Un soupir tandis qu'il repose le plat dans le four éteint, se disant qu'il sera toujours temps de le réchauffer plus tard, quand Zachkariel rentrera. Vaisselle, nettoyage des plans de travail... mais toujours pas de Zachk en vue. Il finit par s'endormir sur le canapé, en serviette, encore de longues heures. Quand il se réveilla, ses vêtements étaient secs alors il se rhabilla mais Zachk n'était toujours pas là et il commençait à le maudire dans sa tête parce qu'il commençait à croire qu'il ne rentrerait pas, qu'il avait soudain pris conscience du monstre auquel il s'était donné et qu'il ne rentrerait plus. Il allume la télé, en désespoir de cause, et il lâche un « merde... » marmonné entre ses dents en voyant le bandeau d'informations qui passe en bas de l'écran. « Nous rappelons à nous téléspectateurs le décès du ministre Rufus Scylence dans la matinée. Pour en savoir plus ne manquez pas le Witchnews de ce soir. » Il reste con devant l'écran à mesure qu'il réalise que le grand-père de Zachkariel est mort et qu'il comprend tout ce que ça implique. Il se lève brusquement, regarde l'heure. Il est tard, son Ange ne rentrera pas parce qu'il doit être éploré quelque part ou entouré par les journalistes qui le harcèlent de questions. Il tourne en rond plusieurs minutes encore comme il hésite à rester ou partir. Et puis finalement, il se décide, attrape une plume et un bout de parchemin, griffonne une note à l'intention de Zachkariel ; « Je viens d'apprendre pour ton grand-père. Désolé. Je reviendrais plus tard dans la semaine. J'espère que ton bras va mieux. Il y a un repas pour toi dans le four, au cas où tu reviendrais. S. » Il ne signe pas de son prénom, on ne sait jamais entre quelles mauvaises mains cela pourrait tomber mais Zachk saura lui, il saura de qui il s'agit. Il dépose le mot bien en vue sur la table de la cuisine, retourne jusqu'à la chambre pour récupérer ses affaires et c'est alors qu'il en ressort, décidé à partir que Zachk rentre enfin. Debout devant une pile de papiers étalés sur la table, le dos courbé et une attèle maintenant son bras gauche, son Ange il fait bien peine à voir avec ses yeux rougis par les larmes. Et Campbell reste con, figé au milieu du salon, baissant le regard en se disant qu'il aurait du partir dix minutes plus tôt parce que maintenant il ne sait pas comment le consoler ni même quoi dire et ça l'angoisse de ne pas être à la hauteur. Ca le met en rogne de lui avoir cassé quatre doigts et son bras gauche alors que son grand-père mourait le même jour. Il a ajouté à sa peine et à sa douleur et, pour la première fois, Seth s'en veut, a des remords. Timidement presque, il avance vers lui, à pas comptés parce qu'il n'ose pas vraiment. Sa main se pose sur son épaule alors qu'il se tient derrière lui et qu'il l'attire contre lui, son dos venant se caler contre sa poitrine tandis que ses bras l'entourent, comme pour le protéger alors qu'il est l'un des plus grands dangers qui le guettent. Il se sent ridicule même, lorsqu'il enfouit son visage dans la nuque de Zachk et qu'il murmure un « je suis désolé, Zachk. Pour tout. » Pas seulement pour la mort de Rufus mais aussi pour tout le reste. Il est tellement en colère contre lui-même qu'il voudrait que Zachk s'énerve et qu'il le frappe, qu'il se défoule et qu'il se venge, comme ça la dette de Seth envers Zachk serait payée, tout comme Zachk a déjà bien plus que payée la sienne. Les bons comptes font les bons amis, non ? Il le relâche, ses doigts effleurant l'attèle au passage, tandis qu'il secoue négativement la tête, regard baissé, ses mèches brunes dansant devant ses yeux vert foncé. « Je... J'ai cru que tu reviendrais pas... Je t'ai... fait à manger. » Non sans blague ? Il s'injurie mentalement lui-même alors que les mots résonnent à ses oreilles. Et s'il n'était pas revenu qu'est-ce ça pouvait bien faire ? Comme s'il avait le temps de penser à lui alors que son grand-père venait de mourir. Il se sentait si égoïste qu'il en aurait crevé sur place. Et lui avoir préparé un repas ? Comme s'il allait avoir faim, comme si ça pouvait effacer ce qu'il lui avait fait ! Il serra les poings, eut un soupir et marmonna. « Je devrais te laisser. Je.. Je vais y aller. »









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Lun 21 Mar - 23:36





    Y avait-il quelque chose de plus dur, de plus terrifiant que de perdre son monde en l'espace de quelques heures? Que de voir chaque miette tombait sur le sol et ne pas pouvoir tout recoller? Le regard vide de Zachkariel se perdait sur ses papiers, sur cette chute qui se répétait sans cesse dans son crâne, et sur l'image du cadavre froid de Rufus Scylence qui attendait quelque part dans la morgue, qui l'attendait lui et pas un autre. Et il les maudissait davantage ces hommes et ces femmes qui se moquaient bien de savoir s'il avait mal, et ne voulaient recueillir de lui que « quelques mots ». Oui, il les haïssait parce qu'on lui avait jamais, jusqu'à maintenant, fait aussi mal. Il ferma les yeux et sursauta en sentant une main sur son épaule. Ses yeux jetèrent un regard presque furibond à l'intrus qui osait, mais ce n'était autre que Seth. Il se détendit aussitôt, comme apaisé par cette présence qui, si elle était dangereuse, ne lui apparaissait pas comme étant négative pour lui. Au contraire même. Seth était cette figure rassurante, et il aimait cette atmosphère d'appartenance sécurisante. Il ne s'était jamais sentit vraiment protéger, mais là, se laissant tirer en arrière tout contre lui, sans se serrer – n'en ayant de toute façon par besoin – il avait ce dont il avait toujours rêver ou presque. Il avait toujours eut envie de quelque chose comme ça. De cette sensation de chaleur, de ce frisson qui lui coupait toute envie de pleurer dans le dos. Il pinça les lèvres, ses yeux passant sur la table et se fixa sur ses chaussures. « je suis désolé, Zachk. Pour tout. » Le petit ange a un sourire maigre sur le visage. Il ne peut pas être fort pour lui-même, parce que ça n'a pas de sens. Mais il faut l'être pour les autres. Il rejette un instant la tête en arrière, son nez se perdant dans la tignasse brune de Seth et il soupire, frissonnant. « Tu n'y peux rien... ce sont des choses qui arrivent. » Il lève sa main droite entourée d'un bandage blanc et la passe sur ses joues, chassant ses larmes alors que Seth le quitte. C'est faux comme il a froid sur le moment. L'ange fixe le sol, la tête un peu penchée sur le côté avec un sourire fin sur les lèvres. Il est triste, mais il ne peut pas pleurer, pas encore. Et si il est encore plus beau quand ses joues sont encore un peu rouge et mouillées, que ses yeux brillent à la lumière du soleil qui se couche, il a ce quelque chose qui fait qu'il n'est pas aussi beau que ça. Pas aussi beau que lorsque c'est un rayon de soleil qui illumine son visage et que son rire clair résonne. Là il n'y a rien. C'est un ange à qui on a tiré trop fort sur les ailes. Trop d'un coup. Sa mère, Seth, puis son grand-père. Ses doigts de la main droite passent nerveusement sur ses joues, les essuyant. « Je... J'ai cru que tu reviendrais pas... Je t'ai... fait à manger. » Zachkariel eut un petit sourire et se retourna pour le regarder, presque content, mais pas en réalité. Il aurait bien voulu manger, mais tout ce dont il avait envie à ce moment, c'était se coucher et le sentir tout contre lui. Pas pour oublier dans les plaisirs de la chaire – il n'aurait de toute façon pas eut le coeur à ça – mais davantage dans ce sentiment de sécurité chaud et berçant. Il n'eut cependant pas le temps de répondre que Seth, nerveux, tiquait. « Je devrais te laisser. Je.. Je vais y aller. » Les yeux vert pâle de Zachkariel se levèrent aussitôt du sol à lui et poussé par on-ne-sait-quoi, il lui attrapa le poignet, pas violent non, mais il y avait quelque chose dans son geste de plus impérieux que la douceur. Il la serra un instant seulement avant de se rendre compte de ce qu'il avait fait, de cette main sur le poignet gauche de Seth et il la retira lentement, les joues rougissant non plus à cause des larmes mais de la gêne.

    « Je.... » Il toussa, grimaçant un peu avant de reporter son regard ailleurs, et plus exactement sur une fleur qui traînait sur un meuble du petit salon. « Je veux pas que tu partes, Seth. » Il resta indécis quelques secondes, ne sachant s'il devait continuer à se montrer aussi soumis et dépendant à la présence même de Campbell, mais il n'avait pas le temps ni même le courage de penser à sa fierté et à son honneur. Il aviserait après que la douleur ait disparu – ou tout du moins une fois qu'il s'y serait habitué. Il toussota, gêné, et avança des quelques pas qui les séparaient. Il était si proche que son nez frôlant le torse de Campbell, mais il ne s'y serrait pas. Il n'avait pas la force ni les bras pour. Ses yeux clair se posèrent sur les iris sombre du criminel, avec un petit air d'enfant qui refusait de se faire abandonner. « J'ai... besoin de toi. Seulement de toi. Maintenant. » Il eut un faible sourire en coin, un peu bête. « La première question des journalistes, ça a été : comment tu te sens? » Il eut un petit rire con, nerveux, et resta silencieux quelques secondes. Il revoyait cette foutue scène, dans son crâne, tournant comme un disque. Mais le disque se rayerait et il oublierait. Sa main droite se leva doucement, se posant sur le bas du t-shirt de Seth et le serra fortement, alors que la mâchoire de l'ancien Serdaigle se desserrait : « La dernière fois que j'ai vu mon grand-père, c'était à l'enterrement de ma mère... » Sa bouche se serra, recommençant alors à trembler. Sa gorge se serra alors qu'il détournait aussitôt le regard. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Il se voûta à nouveau, sa tête se posa sur le buste de Seth, reniflant une fois. Il ne voulait sincèrement pas pleurer, mais les larmes roulaient d'elles mêmes et il n'y pouvait strictement rien. Il se crispa, rattrapant un sanglot. Ses larmes mouillèrent jusqu'au t-shirt de Seth Campbell, sans honte, sans gêne. Il n'était plus à ça près. « Je veux dormir, Seth. Je veux me coucher dans mon lit, et, e-et sentir tes bras autour de moi. Juste ça. Je veux juste dormir contre toi. » Sa voix était saccadée par les pleurs, et s'ils n'étaient pas bruyants, sa respiration suffisait à indiquer qu'il était dors et déjà inconsolable. Il n'avait pas pu pleurer depuis la mort de son grand-père. Que ce soit devant les médecins, devant Abaddon ou devant une caméra, il avait été seul. Il aurait pu aller trouver son frère, mais Ezechkiel l'aurait renvoyé. Il aurait pu aller voir Mana, mais il n'avait pas envie. Il avait besoin de ce sentiment rassurant et chaud, de ce lit qui était le sien, avec cette exacte odeur. Il releva le nez, sa main relâchant Seth et chassa les larmes, toujours nerveux. Il se haïssait de pleurer autant pour si peu, surtout devant Campbell. « Je veux juste dormir avec toi. S'il te plaît, pars pas... » La crise de larme qui secouait Zachkariel en disait long sur ce qui était son état actuel : celui d'un gamin un peu perdu dans un monde de grand, sans plus aucun guide.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Mer 23 Mar - 16:16


    « Je devrais te laisser. Je.. Je vais y aller. » Déjà il se détourne, prêt à s'en aller, mais c'est la main de Zachkariel sur son poignet gauche qui le retient. Ses prunelles vertes glissent jusqu'à ces doigts posés sur sa peau, avant de remonter lentement sur le visage du jeune homme, interrogateurs. Il les retire lentement et Seth ne bouge pas, attendant la suite, car s'il le retient c'est bien pour une raison, non ? « Je... Je veux pas que tu partes, Seth. » Etonnant, non ? Qu'il veuille qu'il reste après tout ce qu'il lui a fait. Bien sûr, Seth ne s'en plaint pas, au contraire, il en est même plutôt ravi, mais il doit reconnaitre qu'il ne comprend pas comment fonctionne l'esprit de Zachkariel, comment il peut avoir envie de sa présence à ses côtés. Il dissimule son sourire, mais il est content, Seth, que Zachk veuille le garder. Le jeune homme parcourut les quelques pas, tout au plus, qui les séparaient, frôlant le torse de Seth sans le toucher vraiment. Il croisa son regard, ses yeux rougis par les larmes et il soupira comme la situation de Zachk était triste. « J'ai... besoin de toi. Seulement de toi. Maintenant. La première question des journalistes, ça a été : comment tu te sens ? » Seth haussa un sourcil intrigué, ne comprenant pas où il voulait en venir, mais il ne dit rien, ne voulant pas l'interrompre dans le fil visiblement discontinu de ses pensées. Son regard coula sur les doigts de Zachk qui s'accrochaient à son pull comme un naufragé à une bouée de sauvetage et il esquissa un sourire, parce que malgré la peine de Zachk, lui, il était heureux. « La dernière fois que j'ai vu mon grand-père, c'était à l'enterrement de ma mère... » Le sourire de Seth s'évanouit presque aussitôt, un peu gêné de n'avoir pas su que la mère de Zachkariel était décédée. A sa décharge, il avait eu bien des problèmes qui avait requis son attention mais tout de même, il se rendait compte que la vie n'avait pas été plus facile pour Zachk. Il vit les lèvres de son bel ange trembler et ses bras se resserrèrent autour de lui tandis qu'il posait sa tête sur son buste et qu'il se mettait à pleurer. Les bras de Seth l'entourèrent encore davantage, comme s'il pouvait lui construire ainsi une cage dans laquelle aucun malheur ne pourraient l'atteindre. Sa main se perdit dans ses cheveux, caressant tendrement sa tête, se voulant rassurant. « Je veux dormir, Seth. Je veux me coucher dans mon lit, et, e-et sentir tes bras autour de moi. Juste ça. Je veux juste dormir contre toi. » Seth ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais son regard croisa celui de Zachkariel, embué par les larmes, et il ne dit rien parce que les mots meurent dans sa gorge devant ce visage d'ange si triste, qu'il émouvrait une pierre. Il essuie ses larmes du revers de la main, comme il peut, et Seth ne le quitte pas des yeux, ce gamin si fragile à ce moment-là qu'il risquerait de le briser s'il l'étreignait trop fort. « Je veux juste dormir avec toi. S'il te plaît, pars pas... »

    Seth soupire doucement, relève le visage de Zachk en plaçant un index sous son menton et, patiemment, il essuie les sillons que les larmes ont dessiné sur ses joues, effleurant sa peau doucement, tentant de l'apaiser à sa façon. Il embrasse son front et l'arête de son nez tandis que ses doigts dessinent des entrelacs invisibles sur le visage du bel ange. Il dépose un autre baiser sur ses lèvres et c'est sur sa bouche qu'il souffle : « Je vais rester là, si c'est que tu veux, t'inquiète pas. » Ses doigts plongent dans les cheveux du jeune homme, tendres, caressants, joueurs aussi parfois alors qu'ils attrapent ces mèches brunes pour les enrouler autour des phalanges avant de les relâcher. Et puis, il soupire et regarde Zachk droit dans les yeux, tandis que les mots qui brûlent ses lèvres s'en échappent enfin. « Regarde-moi Zachk, regarde-moi et écoute-moi parce que je ne le redirai sans doute pas avant un bon moment. Je t'aime, Zachkariel, je t'aime même quand je te fais souffrir. Je t'aime des fois mal, mais ça reste de l'amour, d'accord ? » Il marque une pause et poursuit. « Je sais que ça ne te rendra ni ta mère, ni ton grand-père, mais fallait que tu le saches. » Il caresse sa joue avec un pauvre sourire, tandis qu'il se maudit déjà d'avoir dit ça, lui qui avait promis de ne plus jamais dire "je t'aime" à quelqu'un parce que ce n'était que de la souffrance inutile en perspective. Mais Zachk est si triste qu'il n'a pas pu s'empêcher de le lui avouer, de le lui confirmer. Car c'est bien de l'amour. C'est différent de celui idéalisé des contes de fées, c'est vrai, mais il y a plusieurs manières d'aimer et c'est la manière de Seth. Elle n'est peut-être pas la meilleure, mais au moins, elle est vraie et elle ne se dissimule pas derrière des mensonges ou des faux-semblants. Aimer mal c'est aimer quand même.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Ven 25 Mar - 18:37





    Il soupire lourdement en sentant les bras de Seth autour de lui, et comme un petit ange il profite de la chaleur de sa peau. C'est drôle de se dire que quelques semaines auparavant Seth n'avait été qu'un simple ami, et qu'hier ils avaient couché ensemble – deux fois d'affilé! – et que Seth resterait à la maison, pour lui. Alors qu'il y a deux mois il y avait encore Hanna. Qu'il y a deux mois les mains si douces qui le serraient contre lui avaient également tué. Il ferma les yeux, reniflant, bien au chaud calé contre lui, comme un chat se serait lover contre son maître. Zachkariel lâcha dans un soupire, entrecoupé par les pleurs : « Je veux juste dormir avec toi. S'il te plaît, pars pas... » Et l'ange se laisse faire, dompter en silence lui qui n'a jamais eut l'âme d'être farouche et sauvage mais qui a toujours su conserver sa liberté, le voilà qui se damne et s'offre, encore, toujours plus. Il ferme les yeux, un sourire faible qui se tords sur les lèvres, et son coeur qui bat un peu fort dans sa poitrine lui fait réaliser qu'il est là, si proche, d'un autre homme. Un homme. Il ferme lentement les yeux, se laissant faire comme une donzelle le ferait, et il ne comprends pas trop, ce qu'il est finalement. Un ange, un petit prince ou une princesse en larme? Il ignore, et sous les doigts de Seth l'ange reprends sa place, primordiale, comme les plumes blanches relient les deux êtres dans une sphère rassurante. Il aime être toucher comme ça, comme si on tenait un peu à lui, alors il sourit, un sourire un peu faible c'est vrai mais un vrai sourire, tendre et doux, qui promet le ciel quand il n'y a que poussière à offrir. Il rouvre les yeux, embué mais pas par les larmes. Il ronronnerait presque de ce si simple toucher, parce que ça l'apaise, le rends plus calme. Plus léger aussi, et il frissonne quand sous le souffle chaud son front connaît un baiser. Il ferme les yeux, un petit sourire se perdant entre deux reniflements. Il rouvre les yeux en sentant les lèvres de Seth sur l'arrête de son nez et rougit un peu, puisqu'à ce moment il se sait entièrement dominé. Il ne vaut pas mieux qu'une fille – peut être même qu'il en est une aux yeux de Seth. Il n'y pense pas, puisque les lèvres de Seth touchent les siennes, effaçant toutes les peines, effaçant tous les regrets et toutes les douleurs à venir. Il le regarde, les yeux mi-clos et sa main droite sert le vêtement dans la paume de sa main. Ce n'est qu'un baiser simple, chaste, un peu rapide même, mais c'est ceux-là qui emportent Zachkariel ailleurs, dans un monde fait de nuage et de douce clarté qui n'aveugle pas mais illumine. « Je vais rester là, si c'est que tu veux, t'inquiète pas. » Il a un petit sourire, alors que ses yeux fuient et se posent sur une fleur dans le salon. Il n'est pas ici. Il est en équilibre dans les bras forts, et il n'entends que sa voix, que son coeur qui bat. Apprivoisé. Il a un sourire, comme un chat ronronnerait quand la main glisse dans ses cheveux. « Merci. »

    Oh, il pourrait bien lui avoir briser l'âme que Zachk' le remercierait, parce que c'est cette présence là qu'il a toujours voulu ça. Comme ça. Pas avec Seth, non, il n'a jamais désiré un seul homme par ailleurs. Il n'a jamais désiré personne, pas au point d'en rougir. Même Alice n'a été qu'une passe, qu'une belle fille avec un caractère du feu, qui lui ressemblait tant et lui a échappé pourtant. Mais c'est bien connu : les opposés s'attirent, et c'est calé contre Seth, le fixant de ses iris clairs, qu'il frissonne en sentant cette main dans ses cheveux. Là, posé bien au chaud contre le géant, il va bien. Il n'est pas heureux, mais il n'est pas triste, car sa voix efface de ses pensées toutes les traces que la mort a laissé. Alors enfin leurs pupilles se rencontrent, se découvrent à nouveau. Zachk' a un petit sourire, et si ses yeux sont rouges, si il est fatigué, il est bien accroché, là, au chaud contre lui. « Regarde-moi Zachk, regarde-moi et écoute-moi parce que je ne le redirai sans doute pas avant un bon moment. Je t'aime, Zachkariel, » Premier choc. Les pupilles de Zachkariel se dilatent. Ce n'est pas comme s'il ne s'en doutait pas un peu, mais c'est étrange de se l'entendre dire, comme ça. Presque facilement, quand lui, il ne comprends rien. « je t'aime même quand je te fais souffrir. Je t'aime des fois mal, mais ça reste de l'amour, d'accord ? » Zachk' hoche la tête, parce qu'il ne sait pas bien quoi répondre – sans doute qu'il a raison. Les larmes, ce n'est que quelques mots perdus sur les joues. « Je sais que ça ne te rendra ni ta mère, ni ton grand-père, mais fallait que tu le saches. » Il comprends, il hoche à nouveau la tête mais son regard fuit. Ce n'est pas qu'il ne l'aime pas – ça serait faux – mais il ne sait pas si c'est vraiment ça. Comment en être sûr après tout? Peut-on seulement aimer qui vous fait du mal avec le sourire? Sans doute. Zachkariel relève un peu le nez, fatigué par cette journée qui n'a pas fini, et aussi parce qu'il n'a pas dormi depuis la veille, depuis que Seth et Ezechkiel se sont battus. Il a un sourire tendre finalement, tendre mais toujours un peu triste parce qu'il a perdu quelques plumes à atterrissage. « Je t'appartiens. » Il se dresse sur ses deux pieds, sur la pointe, et pose un baiser sur son menton. Doux comme un agneau, puis embrasse finalement ses lèvres, deux fois, et le relâche. Il a sourire doux au coin des lèvres, et il n'a plus envie de pleurer, ce qui est en soit un grand progrès. Qui sait, peut être que d'ici quelques jours il sera à nouveau sur pieds. Il se détache lentement de Seth, note l'heure sur un bout de papier et avale une petite fiole verte. Maintenant au lit. Il passe sa main droite sur la manche de Seth et c'est tendrement qu'il le tire dans le couloir, pour rejoindre la chambre. Il est fatigué. Les papiers attendront. Le monde entier attendra.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Sam 26 Mar - 16:15


    « Je sais que ça ne te rendra ni ta mère, ni ton grand-père, mais fallait que tu le saches. » Il fronce légèrement les sourcils en voyant Zachk détourner le regard, fuyant le sien, et il réprime la colère et la déception qu'il ressent à ce moment là, l'impression qu'il a que l'ange lui fait payer ce qu'il lui a fait, comme il lui montre que rien de ce qu'il pourrait dire ne saurait effacer les douleurs qu'il lui a imposées. « Je t'appartiens. » Seth a un demi-sourire et détourne le regard à son tour parce que "je t'appartiens" ne signifie pas "je t'aime", même lui en est bien conscient et il ne peut qu'en être un peu triste, parce qu'inconsciemment quand on dit à quelqu'un qu'on l'aime on s'attend à ce qu'il réponde "moi aussi". Et malgré ce qu'il a pu faire subir à Zachk, il aurait pensé et aimé qu'il lui réponde qu'il l'aimait aussi. Et en même temps il est content qu'il ne l'ait pas fait comme si le fait que ce soit réciproque rendait la chose trop réelle. Il esquisse un sourire tendre lorsque Zachk l'embrasse et il le laisse avaler sa potion avant de se laisser entraîner vers la chambre, docilement, même si intérieurement, il se sent un peu réticent à l'idée parce qu'il sait qu'il va lui falloir une énorme maîtrise de lui-même pour ne pas le dévorer de ses caresses et de ses baisers une fois qu'il l'aura allongé dans ce lit. Il sait qu'il faudra se faire violence pour empêcher sa virilité se gonfler de désir une fois qu'il aura collé son corps au sien et il angoisse un peu comme il n'est pas sûr d'y arriver. Il referme la porte de la chambre sur eux et il attrape Zachk par son bras valide, presque aussitôt, et l'attire contre lui, ses lèvres se posant sur les siennes, demandeuses d'un vrai baiser parce qu'il l'a attendu toute la journée et que ça lui a manqué. Sa langue se fraye un passage jusqu'à celle de Zachkariel et ses mains remontent jusqu'au visage de celui-ci, l'emprisonnant entre ses doigts, tandis qu'il l'embrasse toujours aussi passionnément, les yeux fermés. Il sent déjà le feu monter en lui comme il se presse un peu plus contre lui. Il rouvre les paupières et interrompt le baiser, presque un peu trop brusquement pour que ce soit tout à fait naturel, ses mains abandonnant le visage de Zachkariel redescendant jusqu'à son col pour retirer son pull, ses prunelles jaspe évitant soigneusement de croiser celle du jeune homme de peur qu'il ne s'aperçoive du trouble qui s'empare de lui chaque fois qu'il pose les mains sur sa peau.

    « Je vais t'aider, ok ? » Il retire un à un les vêtements de son bel Ange, les laissant tomber par terre, tout en prenant toujours un soin tout particulier à ne pas le regarder dans les yeux. L'espace d'un instant, il voit les habits en boule par terre et il se dit que peut-être que Zachk aurait préféré qu'il ne les lui plie en une pile bien ordonnée. Il hésite un moment et puis finalement, il déboutonne le jean de Zachkariel et le fait glisser le long de ses jambes. Il le laisse se débrouiller pour la suite, se disant qu'il peut le retirer tout seul à partir de là, et il trouve une diversion idéale à la fenêtre, jetant un oeil par l'ouverture, comme intéressé soudainement par un truc alors qu'il n'y a en fait rien à voir. Tout ce qu'il attend, c'est que Zachk se glisse entre les draps, s'imaginant que ce sera plus simple s'il ne le voit pas quasiment nu. Il esquisse un sourire pour lui-même, comme il constate qu'il n'y a sûrement que lui pour penser à ça alors que le jeune homme vient de perdre son grand-père et qu'il est affreusement triste. Si l'espace d'un instant, une pensée fugace lui signale que ça ne pourrait que faire du bien à Zachk, que ça ne ferait qu'aider à sa détente, il secoue bien vite la tête pour la chasser. Il se sait égoïste, mais il ne peut rien y faire. D'un geste rapide, il se sépare de son propre pull et de ses chaussettes mais il ne retire pas son jean tandis qu'il se glisse dans les draps aux côtés de Zachk. Ce sera une tentation de moins, protégé par le tissu épais Zachk ne s'apercevra de son trouble si jamais il ne parvient pas à le maitriser. De même il ne sentira pas les hanches de Zachkariel tout contre son bassin. Ca suffira, se dit-il, alors qu'il enlace ce petit Ange triste dans ses bras, collant sa poitrine contre le dos du jeune homme, son visage s'enfouissant dans son cou. Il embrasse sa peau plusieurs fois, descendant de derrière son oreille jusqu'au creux de son épaule, puis il pose sa tête sur l'oreiller et ne bouge plus, se contentant d'écouter la respiration régulière de Zachk. Seth ne va pas dormir. Il va juste rester éveillé à le regarder.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Dim 27 Mar - 4:43





    La porte de la chambre se referme, parce qu'il l'entends, et il n'a pas le temps de faire un pas qu'une main le happe et il se retourne pour finalement se retrouver avec une bouche sur la sienne, l'embrassant, le réduisant au silence. Il rougit comme jamais mais se laisse faire, allant jusqu'à entrouvrir ses lèvres et répondre au baiser par instinct. Il l'embrasse sincèrement, soupire même alors que son corps se tends, se soulève, et que sa respiration s'accélère seule en le sentant plus possessif. Qu'il brise ce petit corps, c'est ce qu'il supplie silencieusement, et il souffle gravement en sentant son corps collé contre le sien. Il rouvre les yeux, brutalement, en ne sentant plus rien. Il le regarde, fronçant un peu les sourcils parce qu'il ne comprends pas, et finalement il comprends. Il rougit et détourne à son tour le regard, parce qu'il a honte quelque part. Comment peut-il vouloir ça alors que son grand père est mort le jour même? Il se déteste et baisse les yeux, parce qu'il a un problème. Parce qu'il est tout pourri à l'intérieur, et en même temps, il déteste Seth sur le moment, parce qu'il commence et ne finit rien. Parce qu'il le laisse comme ça, un peu bête, le visage encore tendu qui le fixe et ne capte rien. Il veut juste ses lèvres, il veut juste ça. Même si c'est mal. Même si c'est ridicule à souhait. Il baisse finalement les yeux, les joues rouges. « Je vais t'aider, ok ? »

    Il hoche la tête en signe d'approbation et se laisse faire, sans un mot, parce qu'il n'y a rien à dire après tout. Il se laisse déshabiller comme ça alors, chaque vêtement sur le sol qui tombe est un vêtement de moins sur lui, et il sent le froid poindre et se retient de se coller à Seth en couinant. Il a l'air d'un chiot paumé, et c'est sans doute vrai. Après tout il n'appelle qu'au viol alors qu'il sait que ce n'est pas le moment. Pas le « bon » moment pour eux en tout cas. Que ça serait sans doute très mal vu si ça s'apprenait. Qu'importe, puisqu'il se fout bien de ses rapaces sans vie et sans moral. Il voit son jeans glissait sur ses mollets et Seth se détournait. Il se penche alors, et sa main droite repousse le jeans alors qu'il lève les pieds, l'un après l'autre, se retrouvant nu comme ça. Nu ou presque. Il regarde une dernière fois Seth, qui a l'air si concentré, et ses yeux dessinent tendrement le profil de son visage et se détourne finalement, levant le bras de sa main droite douloureuse encore, mais qui bouge contrairement à l'autre. Il se couche alors sur le bras gauche, sur le côté, ses yeux se fermant systématiquement. Il sait qu'il n'arrivera pas à dormir. Parce que seul comme ça, il revoit en boucle la chute. Une crise cardiaque. Ezechkiel devait être en train de rire. Et lui, il avait pleuré le midi, et tout le chemin du retour. Et il devait noyer les draps de ses pleurs? Une crise cardiaque. C'était sans doute hilarant. Ça devait l'être. Il rouvrit lentement les yeux, sentant le lit bougeait, mais ne se retourna pas. Il souffla, sa tête se penchant alors qu'il se laissait posséder, les mains se Seth chassant toutes les autres pensées qui ne tournaient qu'autour de Rufus. Il rougit un peu en le sentant l'embrasser, et là encore, quand il s'arrête, il aimerait le tuer, le crever sur place parce qu'il est un diable infâme, qui lui fait faire de ses choses ridicules. Il reste un instant calme, son coeur cherchant à nouveau un rythme calme, mais comment pourrait-il? Demain, quand il se lèvera, il devra sortir, aller voir Ezechkiel, et lui faire signer l'héritage. Et il devrait faire les pompes funèbres, pour un beau cercueil. Et non. Il ne veut même pas y penser.

    Il se redresse dans le lit et tourne lentement, se recouchant cette fois-ci sur le côté droit, face à face avec Seth. Il glisse sur le drap, venant se lover contre Campbell. Il ne le regarde pas dans les yeux, parce qu'il a un peu honte quelque part, parce qu'il pense à ça maintenant pour fuir ses problèmes, et … et non. Il n'y a pas de choix véritable. D'un côté on lui propose un corps parfait et une possession dans le plaisir et ce jusqu'à l'épuisement, et de l'autre côté la douleur du deuil. Il le déteste tous. Les moralistes. Il le regarde un instant, tends sa bouche enfin et l'embrasse, l'embrasse tendrement au début, puis s'arrête presque à regret. Ses yeux pâle glissent sur les iris sombres du géant. « Sers toi, Seth... Je t'aime, tu sais, mais.. Mais ce soir je ne veux pas penser. » Il frotte son nez contre le sien, fermant doucement les yeux. Il n'est pas dans son assiette, ça se voit. « Je veux juste oublier, alors fais moi. Je veux pas penser, je veux juste oublier... Fais moi jusqu'à l'épuisement. » Ses yeux s'ouvrent à nouveau, et il rougit comme une pucelle. Fais moi. Il ne sait pas d'où ça lui vient, si ce n'est qu'une phrase au hasard ou une phrase coupée, et d'ailleurs, il n'en a rien à faire. Il pose tout simplement sa bouche sur la sienne, et si le baiser est doux au début, sa langue passe sur la lèvre supérieure de Seth, tentant de se frayer un chemin pour la première fois. C'est drôle, mais sur le moment, il oublierait presque qu'il existe une expression qui dit : fuck someone's brains out.


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    je savais que j'aurais jamais du reregarder la saison3 de grey's...











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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► MESSAGES : 101
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Lun 28 Mar - 11:49


    Son souffle réchauffe la peau de Zachkariel, doucement et tendrement, et il reste là, immobile, il attend que son Ange s'endorme et trouve le repos dans ses bras. Mais Zachk ne semble pas disposé à s'endormir et il se retourne, lui faisant face. Il le laisse se blottir contre lui et il resserre légèrement son étreinte sur lui, posant son menton sur son crâne, frissonnant déjà de le sentir si proche de lui, de sentir son souffle à lui brûler sa peau. Il le laisse faire quand il l'embrasse même s'il c'est que c'est dangereux car ça ne fait que réveiller l'irrépressible envie qu'il a de lui, de se fondre en lui, de punaiser encore ses grandes ailes blanches sur l'autel de la luxure. Son cœur bat trop vite, c'est certain, davantage encore lorsque ses prunelles sombres glissent sur le visage du jeune homme, le dévorant des yeux presque, mais faisant son possible pour dissimuler cette faim. « Sers toi, Seth... Je t'aime, tu sais, mais.. Mais ce soir je ne veux pas penser. » Seth fronce légèrement les sourcils comme s'il craignait de ne pas comprendre ce qu'on lui demande. Ou plutôt, il feint de ne pas le comprendre, parce que s'il le laisse le tenter, il va juste lui sauter dessus, comme ça, sans prévenir, et il ne serait pas judicieux de le brusquer après tout ce qu'il a vécu aujourd'hui. Alors il déglutit juste, difficilement c'est vrai. Le nez de Zachk se frotte contre le sien et c'est son cœur qui manque un battement tandis que le feu s'allume, plus vif encore dans le creux de ses reins. « Je veux juste oublier, alors fais moi. Je veux pas penser, je veux juste oublier... Fais moi jusqu'à l'épuisement. ». Et Zachk rougit comme Seth s'embrase. "Fais moi" ? Putain c'est tellement adorable qu'il le prendrait bien là, tout de suite, mais ce ne serait pas juste. Sa joue glisse contre celle du jeune homme tandis que ses lèvres se dirigent vers son oreille, se posent sur le lobe et murmurent dans un souffle. « Tu vas me rendre fou, Zachk. J'te jure, tu vas me faire crever un jour. » Et c'est vrai. Ses mains glissent dans le dos de Zachkariel, caressantes et langoureuses, avant de remonter jusqu'à sa nuque et de se saisir de son visage. Leurs lèvres se collent et s'embrassent et Seth se presse tout contre lui, sa jambe s'intercalant entre celles de Zachk, sa cuisse venant frotter doucement contre l'entrejambe de ce dernier. Il le veut, d'une telle force. Mais il se fait doux parce que Zachk veut oublier, il veut jusqu'à l'épuisement, n'est-ce pas ? C'est ce qu'il a dit... Et Seth, dans un demi-sourire, se dit qu'il va tout lui faire oublier. Jusqu'à son nom et l'endroit où il se trouve. Il va le rendre fou de plaisir, ne pas le lâcher jusqu'à ce qu'il supplie, jusqu'à ce qu'il s'effondre de fatigue et qu'il ne puisse rien faire d'autre que dormir.

    La bouche de Seth s'éloigne de celle de Zachk et sa main descend le long du torse du jeune homme, passant le nombril, effleurant la virilité du jeune homme sans s'y arrêter dans un premier temps. Ses doigts effleurent doucement l'intérieur de ses cuisses, s'approchant toujours plus près de l'objet du désir sans jamais le toucher autrement que pas des effleurements minimes, des caresses qui ne sont pas assez appuyées pour satisfaire quelqu'un. Ce n'est qu'un moyen d'attiser le feu, nullement de l'éteindre. Il vient gémir à l'oreille de Zachk, parce qu'il sait que ce genre de trucs fait toujours son effet et joue un grand rôle dans l'imagination de l'autre, tandis que sa main se glisse dans le caleçon de Zachk, insidieuse, brûlante. Ses doigts s'accaparent ce morceau de chair qui fait tout le plaisir des hommes et l'entourent, lascifs, entamant un lent mouvement, ample et doux pour commencer. Il faut que ça dure, alors il faut y aller doucement. Ses lèvres, elles, se perdent sur la peau de Zachk, embrassant le creux de ses épaules, léchant sa poitrine si plate, mordillant son aine avec douceur. Il soupire à son oreille, comme ses lèvres remontent pour recommencer leur manège et comme sa main s'active sans faiblir. Son autre main, elle, se glisse dans le dos de Zachkariel, se posant d'abord sagement sur son bassin, avant de se faire plus audacieuse et d'agripper l'une de ses fesses, le soulevant légèrement pour le coller davantage à lui, tandis que ses lèvres repartent déjà à l'assaut de sa bouche. Il ne va pas le laisser respirer, il va l'assommer de plaisir, le faire se consumer à l'intérieur, pour le laisser retomber, épuisé, dans ses draps. Sa bouche remonte à son oreille et il chuchote. « Je vais tout te faire oublier Zachk... Compte sur moi. » Le tonest clairement lubrique et, pour donner plus de poids à ses paroles, il a un mouvement de poignet plus appuyé et plus brusque que les autres. Il va faire en sorte que Zachk ne pense plus à rien. Ni aux coups qu'il a reçus, ni au deuil, ni à son connard de frère. Il ne va penser qu'à Seth et à ses mains sur lui, c'est une promesse silencieuse.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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► MESSAGES : 187
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Mer 6 Avr - 23:37





    Sa joue effleure la sienne, et son petit cœur accélère dans sa cage thoracique. Le myocarde protégé par la toile d’artères et de veines ne sait plus s’il pensait ce qu’il a dit, mais il sait qu’au moins, c’était sincère à en mourir de honte. « Tu vas me rendre fou, Zachk. J'te jure, tu vas me faire crever un jour. » Zachkariel soupire tendrement, comme un félin qu’il n’est et ne sera sans doute jamais, et il se rapproche lentement de lui en sentant ses mains dans son dos. Il a déjà envie de mourir, pourquoi Seth n’a encore rien fait de vraiment oser, mais il est comme ça, Zachkariel, prude et tendre dans sa façon de faire et d’être, alors il feule son prénom à voix basse, dans un murmure grave. « Ne meurs jamais Seth. Pas avant moi… » Il renifle mais ce n’est pas parce qu’il a froid, ni parce qu’il veut pleurer, ça n’est qu’un reniflement placé là au hasard, incongru et pourtant à la bonne place. Il ferme à demi les yeux, abandonné aux mains qui le tiennent, aux lèvres qui l’embrassent et l’embrasent, alors il répond avec une partie du cœur, doux comme un agneau avec un appétit d’ogre. Il a besoin de ce contact pour oublier qu’à l’intérieur il y a le feu et que la douleur est insupportable pour quelqu’un d’aussi petit que lui. Alors il souffle en silence le plaisir qui s’insinue dans ses veines et engourdi son corps, son petit myocarde s’accélère dans sa poitrine alors qu’il garde ses lèvres contre les siennes, laissant cette jambe s’insinuer et venir se frotter là où tout est interdit aux autres, et où tout est autorisé à Campbell. C’est comme un gage, un royaume qu’il lui aurait donné. Le pouvoir sur un territoire bien concret. Il a le droit de le frapper comme de l’aimer, et ça, personne d’autre n’a le droit de marquer ce corps, que ce soit chaudement ou par la dureté des coups. Zachk’ lui-même y veillera, comme une femme veillerait à sa pureté, lui il veillerait à sa fidélité, comme s’étant promis tout entier à cet homme qui l’aime, qui l’aime mal mais dieu sait qu’il l’aime assez pour ne pas l’étrangler à chaque mauvaises paroles. Il ferme les yeux et soupire légèrement, ses hanches esquissant un semblant de mouvement lorsqu’il presse sa cuisse contre lui, et rougit un peu en croisant son regard, ses lèvres embrassant les siennes avec délice et amour. Il l’embrasse, encore et toujours, soufflant chaudement et le sent partir. Il pignerait presque mais il ne le rattrape pas, ouvre à demi les yeux et le regarde partir. Il frissonne cependant puisque les lèvres se posent à nouveau sur lui, et si ce n’est pas sur sa bouche, au moins est-ce sur sa peau, délicieux comme ça.

    Il rougit parce que cette main qui l’effleure joue avec ses nerfs et il fronce légèrement les sourcils pour ne pas feuler son prénom quand il effleure l’intérieur de sa cuisse. Oh, Zachkariel se tends, se crispe, sa bouche cherche quelque chose mais il ne trouve rien que le vide et ne ressent que les frissons, à la fois puissants et douloureux, qui remontent sa colonne un à un, comme d’éternels éclairs dans son corps-orage. Il le déteste sur le moment, et si il oublie tout ce qui a miné sa vie dernièrement, de la mort de sa mère à la mort de son grand père, il apprends lentement la frustration, le désir impérial, mais également quelques autres sentiments qu’il n’aurait jamais cru ressentir, comme cette petite chose à l’intérieur qui lui chuchoter des choses improbables à susurrer, à feuler et à chanter, ce côté en lui qui appel au viol sans le savoir, quand de ses yeux verts pâle il fixe Seth, silencieux mais quémandant. Chaque étoile qui brille dans ses prunelles est autant de moyen que l’on pourrait utiliser pour abuser de lui dans ce lit, alors que son bras gauche est cassé et qu’il n’a plus toute sa tête, ni tout son cœur. Alors finalement, quand les doigts du criminel, tant tâchés de sang, se saisissent de sa virilité et qu’il gémit, son gémissement félin à lui se mêle au sien, ronronnant de plaisir et de volupté. Son bassin avance malgré lui contre Seth, à peine, mais c’est assez pour se rapprocher encore un peu de son bassin à lui, et d’une future délivrance. Il cherche sa bouche pour l’embrasser alors que cette main est dévorante sur lui, qu’il se crispe à chaque mouvement d’elle, et il pleurerait presque de plaisir tant c’est lent. Mais il ne pleure pas. Il soupire de volupté, comme un homme qui se retient sans y parvenir. Et il soupire d’autant plus qu’il le voit descendre contre lui, embrasser sa peau partout, de ses épaules à son aine, et il rougit quand il remonte, feulant tendrement, parfois, son prénom. Il se meurt tendrement et lentement, et comme toute petite mort, elle est douce au cœur et réchauffe son corps. Il se laisse faire, docile animal, embrasse sa bouche en se cambrant, sentant ses doigts qui dévalent son dos. Qu’ose cette main, il l’ignore, mais il ne peut s’empêcher de rougir un instant en la sentant si proche de son intimité et sursaute quand Seth l’attire contre lui. Il frissonne, rends ce baiser, car ces lèvres le font mourir littéralement. Son corps n’en peut plus, il demande mais rien ne vient que des caresses sont douces. Il feule contre ses lèvres, appelant son prénom comme il semblerait que ce soit le seul qui lui vienne et qui ne lui viendra jamais à l’esprit. Il ferme les yeux en sentant cette bouche si proche de son oreille, trop proche. Elle aussi elle va le tuer à force de titiller ses désirs.

    « Je vais tout te faire oublier Zachk... Compte sur moi. » Il a un petit rire et c’est tout naturellement qu’il avance lentement son bassin contre le sien, feulant quand leurs épidermes se frôlent et s’effleurent, la main du criminel encore sur son entrejambe quand il murmure, du bout des lèvres : « Je suis tout à toi… Fais ce que tu veux de moi. » Comme acte d’abandon, il n’y a pas mieux. Alors il pose sa bouche contre la sienne, la dévore d’un baiser, peut être un des plus véritables qui soit, entrecoupé de soupirs de plaisir que lui arrache cette main vicelarde. Enfin il étire sa main droite devant lui, ses doigts effleurant le torse de Campbell et glisse tout le long des lignes qui se dessinent sur sa peau. Sa bouche qui l’embrasse ne lui permet aucune protestation, aucune qui lui dirait qu’il ne devrait pas faire ce genre de chose. Il fera, c’est tout. Alors ses doigts s’enroulent autour du bouton et le défont avec dextérité et il repousse la braguette de son jeans vers le bas, découvrant déjà l’excitation gonflé derrière le tissu noir. Flatté de faire autant d’effet, il rougit et embrasse une autre fois, langoureusement, la bouche. Il l’embrassera jusqu’à que sa bouche soit tellement fatiguée qu’elle restera ouverte à l’attendre. Son cœur accélère alors qu’il pose les mains sur l’élastique du caleçon du criminel, amusé un instant, puis finalement rougit en baissant les yeux. C’est maintenant ou jamais. Il rouvre les yeux, son regard un instant fixé dans les prunelles de Seth glisse plus bas, sur l’élastique qu’il écarte de sa main droite pour apercevoir l’excitation poindre là, dans l’obscurité mais visible. Il rougit un peu, gêné mais pas démotivé, alors que sa main se referme sur le membre, caressant sans obscénité. si le regard reste accroché à cela, c’est parce qu’il n’a jamais vraiment vu ce genre de chose avant. Ça ne lui fait pas peur, pour l’avoir connu par trois fois déjà. Sa main ainsi s’active, douce et tendre, peau contre peau, alors qu’il relève le nez et l’embrasse à nouveau, chaudement. « Seth… » C’est un soupire ou presque alors qu’il rapproche son bassin, sa main droite continuant son activité. Il veut le sentir proche, il veut le sentir à lui, pour lui. Parce que derrière son air enfantin, d’ange un peu naïf, il le veut lui et pas un autre, et puisqu’il s’est promis, il croit qu’il a droit à quelque chose en retour. La douceur de Seth Campbell fait quelque part, il y croit, à cette réciprocité merveilleuse, et il la goûte sur sa bouche qu’il embrasse sans faiblir comme sa main accélère légèrement sur Seth, caressante et si elle est maladroite, au moins y met-elle du cœur à l’ouvrage, au moins est-elle sincère quand lui feule le prénom de Seth de sa voix grave et traînante.












Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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► MESSAGES : 101
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Lun 11 Avr - 14:43


    « Je vais tout te faire oublier Zachk... Compte sur moi. » Il sourit en entendant le rire de Zachkariel, parce que c'est bon de l'entendre rire, presque plus que de le voir pleurer par sa faute. Il n'y peut rien, Seth, et comme il a été brisé lui-même par l'amour, il ne peut plus aimer sans détruire lui aussi en retour. L'aspect que cela donne à leur relation ? Il l'ignore mais si on le lui demandait, il dirait qu'il aimait Zachk sincèrement et c'était vrai, il ne mentait pas à ce propos. Il cille légèrement quand le bassin du jeune homme se rapproche du sien, parcouru d'une décharge électrique, une montée d'adrénaline absolument délicieuse. « Je suis tout à toi… Fais ce que tu veux de moi. » Les lèvres de l'ange se posent sur celles du diable et il atteint une sorte de Paradis qu'il s'était toujours cru refusé, un nirvana grâce à ces lèvres là, grâce à ces doigts qui retracent le tatouage, explorateurs, un peu fébriles. C'est un baiser qui lui couple le souffle et qui fait s'emballer son cœur un peu plus dans sa poitrine, au point qu'il se sent déjà mourir. Son regard glisse sur le visage de Zachkariel, tandis que ce dernier déboutonne son jeans, et les prunelles de jaspe caresse l'arête de son nez, amoureusement, esquissant un sourire quand il le voit rougir. A nouveau, leurs lèvres se scellent et les mains de Seth remontent jusque dans les cheveux du jeune homme, possessives et désireuses de se l'accaparer tout entier, d'en avoir toujours plus de lui, que tout ne lui appartienne qu'à lui et seulement à lui. Seth ferme un peu les yeux lorsqu'il sent la main de Zachk se faufiler dans son caleçon et s'il avait été de ces types qui rougissent, sans doute aurait-il eu les joues un peu colorées lui aussi. Il gronde lorsque Zachkariel le touche à cet endroit si sensible, mais c'est un grognement de plaisir et qui n'a rien de menaçant. Il frémit, se pressant davantage contre lui pour mieux le ressentir encore, ses doigts se faisant à leur tour plus rapides et plus fermes sur la virilité de Zachk, bien décidé à le rendre fou de désir et de plaisir. « Seth… » Le criminel feule à son tour, incrédule lui-même de ce qu'un simple prénom prononcé à voix basse peut provoquer en lui et finalement, il n'y tient plus lui-même parce qu'il le veut si fort qu'il en a presque mal, que ça le brûle à l'intérieur et que ça menace de le faire suffoquer à chaque seconde de plus passée à attendre. Certes, on pourra dire qu'il est faible face à Zachk, face à ce corps qu'il désire à en crever mais c'est une belle faiblesse alors elle est acceptable.

    Sa main quitte l'entrejambe de Zachk pour remonter jusqu'à son bassin, pressant ses hanches contre lui un bref instant avant de remonter encore de son dos jusqu'à sa nuque, exerçant une pression sur son cou pour qu'il l'embrasse à nouveau. Ses lèvres se saisissent de la lèvre inférieure du jeune homme, la caressant tout d'abord, la mordillant ensuite avant que finalement elles ne la relâchent, laissant la langue les franchir pour se mêler à celle de Zachkariel. En y pensant, il se serait dit qu'il n'aurait jamais imaginé trouvé un tel plaisir dans les bras d'un homme et il se serait demandé si cela faisait de lui un homosexuel. Mais là, le désir brûlant, l'envie tenace qu'il avait de cette peau-là ne lui permettait pas ce genre de considérations. Il rompt le baiser avant d'enfouir son visage dans la nuque du jeune homme, sa bouche dévorant sans faillir l'épiderme, de la nuque jusqu'au creux de l'épaule, ronronnant à son oreille comme un chat satisfait, ses mains redescendant elles le long des flancs de Zachk, caressantes du bout des phalanges comme elles ne visent qu'à le faire mourir sous leur étreinte... Sa main gauche remonte, attrape le poignet de Zachkariel et le plaque doucement contre le matelas, un peu au-dessus de sa tête, le tenant fermement mais sans lui faire mal tandis que la main droite se pose dans le creux de son bassin, le pressant encore davantage contre lui si c'est possible. Seth le surplombe légèrement, c'est infime, mais il le regarde d'au-dessus, laissant ses iris se perdre dans ceux de l'ange qu'il a su capturé sans qu'il ne sache encore bien comment il a pu réussir cet exploit là que d'enfermer entre ses bras une telle créature. Son nez se frotte contre le sien, brièvement, tandis que la main droite guide leurs reins à se rencontrer. Il se fait doux et tendre comme il prend possession de ce terrain déjà conquis mais qu'il redécouvre à chaque fois avec le même plaisir, avec la même sensation de brûlure au creux de ses hanches, cette impression que le monde s'est arrêté de tourner pour eux. Il progresse, lentement, savamment, pour le frustrer un peu plus encore, pour que son corps n'appelle plus qu'à lui, pour qu'il se tende en une supplique silencieuse. Il est trop doux, trop léger pour satisfaire qui que ce soit et il en a bien conscience mais il prend son temps car c'est le but de la manoeuvre. Le faire languir jusqu'à ce qu'il oublie. Qu'il oublie tout. Seth soupire à son oreille tandis que ses doigts se resserrent un peu plus sur son poignet, traduisant par là toute la fougue qu'il contient en lui, tout ce désir sagement retenu. Son front se pose sur celui du jeune homme, fiévreux depuis longtemps déjà et il souffle sur ses lèvres. « Regarde-moi, Zachk… Ne regarde que moi, ne pense qu'à moi... » Il esquisse un sourire doux, presque tendre si tant est qu'on puisse s'imaginer qu'un tel homme parvienne à être tendre, et il ne le quitte pas des yeux, ses prunelles plongées dans celles de Zachk, tandis qu'il entame ce lent mouvement qui va les guider tous deux jusqu'à l'oubli total, jusqu'à l'abandon. Il se fait traînant et poussif au début, se délectant des yeux brillants de Zachkariel, du moindre de ses gémissements, du moindre de ses soupirs, de ses mimiques. Il ne lâche pas le poignet, parce qu'il ne veut pas que Zachk bouge, il veut que le jeune homme ne pense à rien d'autre qu'à ce qu'il lui fait, qu'à leurs deux corps qui s'appréhendent. Il n'y a pas de place pour que Zachk se demande ce que ses doigts peuvent bien faire pour faire plaisir à Seth, le criminel en est convaincu. Il veut donner plus que recevoir ce soir, il ne veut que donner même alors il le tient prisonnier de sa poigne, le réduisant au rang de spectateur mais pour une noble cause. Ses lèvres déposent un baiser sur sa gorge, chaste et amoureux, puis ses prunelles se plantent à nouveau dans celles de Zachk, sans faillir ou faiblir, parce qu'il veut le voir. Il veut voir le désir dans ses yeux verts, il veut voir le plaisir faire son oeuvre dans son esprit et effacer pour un court instant, les épreuves de la journée. Alors son rythme s'accélère, progressivement tout d'abord jusqu'à être ample mais mesuré, les gémissements de plaisir de Seth brisant le silence, ses feulements s'accordant à la perfection avec les pressions exercées sur le poignet de Zachk au rythme de ses hanches. La langue de Seth vient lécher les lèvres de Zachkariel et il râle à son oreille, murmurant son prénom dans un souffle brûlant, sensuel à souhait.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Dim 24 Avr - 0:02





    Un feulement traînant traverse sa gorge et se mêle à la voix du criminel, la complétant d’une mélodie plus douce. Il aime l’entendre l’appeler de cette façon, parce que ça voudrait dire qu’il ne fait pas aussi mal qu’il ne le croit, et rien que pour ça, il a les joues qui rougissent un peu, un instant à peine, car déjà bien vite il feule à nouveau, quand ses hanches se retrouvent collées à celles de Seth, et qu’il sent que leurs excitations se rencontrent et se frôlent. L’harmonie des corps le fait ronronner comme un gros félin alors qu’il se laisse faire, docile, qu’il embrasse quand on lui dit d’embrasser, qu’il ouvre la bouche, se laisse dévorer mais il n’en peut plus. Il veut sentir sa langue sur la sienne, alors il ouvre un peu plus la bouche, dans un couinement adorable et finalement ferme les yeux quand Seth réponds à sa demande. La langue de Campbell sur la sienne allume en lui plus qu’un feu ; c’est un brasier. Ô dieu, c’est chaud, et c’est bon. Un enfer qui réchauffe sa gorge et emballe son cœur, quand son corps se tends, offert et désireux. Il n’exprime pas de mécontentement, d’ailleurs, il ne veut pas. Il aime cette douceur toute naturelle, tendre, presque trop romantique finalement pour ce couple un peu étrange, un peu tordu. Pourtant ils s’aiment. D’un amour à failles, c’est sûr, mais d’amour plus que d’autres choses. Sans intérêts, sans argent, sans rien. Juste du sentiment, et une peau qui ne réclame qu’à être touché quand l’autre ne demande qu’à toucher. Zachkariel rentre la tête dans les épaules et feule un peu trop fort quand Seth dévore sa peau, parce qu’il est sensible, et que sa nuque, c’est un peu sa zone érogène à lui. Il frissonne et trésaille, se cambrant quand son bassin se calle contre celui de Seth. Il le fixe, de ses yeux éperdus d’amour finalement, des yeux verts pâles oui mais qui ne demandent qu’à rougir de sentiment eux aussi. Il se laisse faire, et si ses hanches bougent quand ses mains glissent sur ses côtes, ce n’est pas pour l’attirer, mais car le frisson est trop fort. Le sentiment est si fort qu’il a tout oublié. Seul lui reste le visage de Seth et son prénom sur la bouche, ainsi que le sien, mais sur les lèvres de Campbell. Il rougit doucement quand on lui arrache la possibilité de le toucher, et il se mordille finalement la lèvre inférieure de frustration. Il ne demande que ça, toucher, et si ses yeux ne glissent pas sur le corps de Seth, ce n’est que par politesse, car il le bouffe littéralement du regard. Il le dévore à grandes bouchées et se dit qu’il en ferait bien un repas éternel et quotidien. Il le fixe, il le regarde, l’observe, le moindre tressaillement, mais c’est bien lui qui fronce les sourcils de plaisir le premier. Il le regarde, mais soutenir ce regard et résister à l’envie de fermer les yeux est dur. Finalement il le lutte, ferme un œil et garde l’autre ouvert quand il se cambre, le sentant venir entre ses chaires, et il halète doucement, puis plus rapidement à fur et à mesure qu’il avance. Il rougit, car Seth l’observe, et si ça a quelque chose d’excitant, ça le rends tout autant mal à l’aise. De quoi peut-il bien avoir l’air quand il gémit, quand il écarte un peu plus les jambes et qu’il sent que ses reins cognent contre le sien, quand il le sent tout entier en lui, comme un seul être indissociable ? Il ne sait pas à quoi il ressemble, et même à ça, il n’arrive pas à trouver une réponse. Une autre réponse qu’un gémissement qui prend la forme du prénom du criminel, jeté comme ça, avec chaleur sur le feu de leur passion. Il le déteste aussi, car il a été tant lent qu’il ne veut plus ça, qu’il veut plus, qu’il veut qu’il le tue, qu’il ravage ses reins avec son bassin, là, tout de suite, maintenant. Et tout ce que lui offre Seth, c’est un soupire et une pression sur son poignet. Zachkariel se mords davantage la lèvre inférieur, son corps se mettant à trembler tout doucement de plaisir. Son corps s’inonde peu à peu d’une nouvelle chaleur, et il se détend entre ses bras, abandonné. Ses yeux le fixent quand il murmure. Yeux jaspe. C’est fou, il pourrait en dessiner le moindre détail à présent.

    « Regarde-moi, Zachk… Ne regarde que moi, ne pense qu'à moi... » Le serdaigle a un sourire doux en retour, alors que doucement il tend la gorge et pose un baiser chastement et amoureux sur les lèvres du criminel. La main gauche collée au torse, la main droite tenue par Seth, il repose son dos sur le drap et ne fait pas attention à sa position. Il n’a pas honte, même si il a les jambes écartées comme une fille, même si il est abandonné et ne peut rien faire. Il sait juste que ça fait partit du jeu des amoureux, et qu’il l’aime bien, au final, ce jeu. Il le regarde, avec un sourire qui tressaille quand le premier coup de reins s’imprime, doux et lent, mais assez rapide pour que les sourcils du jeune garçon ne se vrillent et se froncent, cherchant à retenir un feulement qui reste en effet coincer dans sa gorge. Ses hanches se soulèvent, et ses jambes se crispent, mais ce n’est pas de douleur ; juste de trop de plaisir. Il le déteste aussi sur le moment car sa main cherche à tenir quelque chose et qu’elle ne trouve rien que le vide, parce que sa main à lui est trop loin. Il rejette doucement la tête en arrière, sur le côté un instant et rougit d’être dévisagé alors qu’il feule, alors que son corps lui donne de ses réactions presque trop honteuses. Il ferme les yeux et feule plus fort, quand un mouvement se cale parfaitement en lui, que ses formes épousent les siennes mieux qu’avant. Il se sent partir très lentement, vers ailleurs. Sa tête s’embrouille seule, et se dessine devant lui un monde un peu farfelu où l’homme qui l’a brisé lui fait l’amour, vraiment. Pas juste ne le sauter, mais réinvente avec lui ce que peut bien signifier « faire l’amour ». Il se laisse faire, maîtriser, aller, et rougit. Si ses feulements emplissent la chambre, ça ne reste que très léger, que très voluptueux, comme des appels amoureux bien réglés. Des appels qui se font plus convaincant, plus longs, plus chantant alors qu’il se cambre davantage encore, son corps se voûtant pour mieux l’accueillir quand il accélère et ses doigts se serrent sur du vide à nouveau. Il se mords à nouveau la lèvre, fermant les yeux sur le moment et il rougit. Parfois, un coup de reins lui arrache un vrai feulement, imprévu et surprenant, qui s’élance hors de sa bouche et chante dans la pièce. Un petit « oooh » vient ponctuer un coup de hanche, et puis plus tard, c’est un « han » grave qui finit par intervenir. Zachkariel ne se rends plus vraiment compte de où il est, ni vraiment de ce qu’il fait, parce que Seth le torture avec le bien, il lui fait du bien mais ça ne fait que du mal d’être aussi gentil dans ce grand lit.

    « Seeeth… » Il feule et l’infâme lui lèche les lèvres. Par instinct, Zachkariel ouvre la bouche, tendant sa langue en retour mais déjà il s’en va. Un petit grognement de frustration s’élève et il rougit, et il souffle. Chaud. L’ancien serdaigle gémit, il se sent mourir à petit feu, encore qu’il sait qu’il s’agit d’un brasier au creux de ses reins. Il gronde et finalement redresse le nez, son front se collant à celui de Seth. Il a les yeux mi-clos du plaisir qui s’accumule et l’accule vers la fin, le repoussant jusqu’aux derniers retranchements de son corps. « Seth, tu me remplis entièrement… »* un long gémissement interrompt la phrase, et s’il ne rougit pas d’avoir dit une pareille infamie finalement, c’est parce qu’il ne la voit pas ainsi, par ailleurs il reprends sa phrase, lentement, entre deux mouvements trop lascifs : « Tu me remplis entièrement, je ne fais que penser à toi. Tout le temps. T’es toujours là… Qu’à toi. Mais… Mais ma main… » Il chouine tendrement, mais sa main serrée n’en peut plus de ne pas toucher, de rester là, quand elle voudrait serrée les draps, et – ô mieux encore – la hanche de ce prédateur qui le ravage et le mets dans cet état pathétique, de l’amoureux qui n’en peut plus de gémir et de rougir.

    __________
    * j'adore dire de la merde >:]












Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
don't scatter the ashes of my burned wings. (pv) #Dim 1 Mai - 23:00


    « Seeeth… » « Seth, tu me remplis entièrement… »* « Tu me remplis entièrement, je ne fais que penser à toi. Tout le temps. T’es toujours là… Qu’à toi. Mais… Mais ma main… » Seth, lui, a un feulement de plaisir comme un mouvement de reins un peu plus appuyé lui a tiré ce cri de la gorge, avant de planter son regard dans celui de Zachkariel qui semble demander qu'il lui libère la main. Si le démon hésite c'est parce qu'il veut que Zachk ne s'occupe de rien d'autre que de se laisser porter et emporter par le plaisir, pas vraiment parce qu'il veut le retenir prisonnier ou l'humilier, juste sans doute parce que, pour une rare fois, il compte faire passer les envies du jeune homme avant les siennes et il semble surpris que Zachk ne comprenne pas ça. Ses doigts toujours entrelacés à ceux du jeune homme desserrent lentement leur étreinte et glissent sur le poignet blanc et fin du bel ange, ce poignet qu'il pourrait briser d'un geste tant il lui semble si fragile. Il n'est pas temps de penser à ça cependant... C'est avec douceur qu'il pose la main du jeune homme sur sa propre hanche, à l'endroit même où se finit la queue de la vouivre qu'il a tatoué sur le corps, et qu'il presse un peu ses doigts sur les siens, comme s'il voulait lui signifier qu'il désirait qu'il s'y accroche avec force. Sa main relâche enfin la sienne, remontant le long de son flanc jusqu'à sa gorge et l'arrondi de son visage, enfouissant le bout de ses doigts dans ses cheveux, ses lèvres embrassant celles de Zachk, fiévreuses et passionnées, avant que son front ne se pose contre le sien, ne le quittant dès lors plus. Ses doigts reviennent se nicher au creux de son bassin, possessives et invasives, désireuses de prendre possession de cet ange le plus possible et de la meilleure façon qui soit. Ses hanches mouvent un peu plus vite en rythme, tandis que son front ne se décolle pas de celui de Zachk, que son souffle meurt sur ses lèvres et que ses prunelles restent plantées dans les siennes. Ca mettait peut-être Zachkariel mal à l'aise, cette manière qu'il avait de l'observer sans la moindre dérobée, à cru, ainsi, mais on ne pouvait nier que ça avait aussi quelque chose de terriblement excitant. En tous cas, du côté de Seth, le criminel sentait son coeur battre deux fois plus vite lorsque les yeux de Scylence demeuraient accrochés aux siens de cette manière. Tantôt feulant, tantôt râlant, ses mouvements se font plus amples, un peu plus appuyés et violents aussi, comme ses mains se resserrent avec force sur les hanches du jeune homme, menaçant de les briser à force de s'y agripper si fort. Il ahane au fur et à mesure que ses hanches impriment un rythme effréné comme il sent qu'il n'en peut plus et comme il continue à fixer les prunelles vert clair de Zachk, comme s'il espérait capter dans ses iris le moment précis où lui aussi perdrait pied et se laisserait emporter par son désir. Il ferme les paupières quelques infimes secondes pourtant, alors qu'il se déverse chaudement dans le corps de son petit ange, essoufflé, restant de longues minutes allongé sur lui, le temps de reprendre son souffle et de laisser à son palpitant le temps de se calmer lui aussi.

    Puis finalement, il a un soupir d'aise, un sourire aussi tandis qu'il embrasse le nez de Zachk, tendrement, un peu mutin aussi et qu'il se retire pour se laisser rouler à son côté, passant aussitôt ses mains autour de lui, l'enlaçant en une étreinte possessive et protectrice qui se veut rassurante et douce. Ses lèvres embrasse le petit carré de peau derrière son oreille, avant de redescendre toujours embrassant, le long de sa nuque jusqu'au creux de son épaule et de refaire le chemin inverse. Il enfouit son visage dans sa nuque, câlin, et il le serre encore un peu plus contre lui, comme pour lui promettre que tout va bien aller, que tout va bien se passer et qu'il sera là quoiqu'il arrive. « Il faut que tu te reposes maintenant, Zachk, mon chaton... » Ce surnom affectueux, il est sorti tout seul et à vrai dire lui-même ne saurait dire d'où il lui vient ; avec Hanna déjà ils se moquaient de ces couples qui se donnaient des surnoms tous plus ridicules les uns que les autres et ils s'étaient promis de ne jamais tomber dans ce cliché débile des amants éperdus. Mais il l'avait dit pourtant et il en aurait presque rougi, s'il avait été homme à laisser ainsi paraître ses émotions. Mais Seth n'était pas de cette trempe, il était un roc, solide et fier, et il ne rougirait jamais pour si peu de choses. Aussi, il garda son sourire amusé, comme si c'était normal de le surnommer ainsi et comme s'il n'y avait rien d'exceptionnel digne d'être remarqué. Il l'embrasse à nouveau dans la nuque, comme il le presse encore un peu plus contre lui, se nourrissant de leurs peaux nues collées l'une à l'autre, de leurs deux corps encore bouillants de leur ébats et il remonte le drap sur eux, de peur que Zachk n'attrape froid. Demain, c'est promis, pense-t-il déjà, il lui préparera un petit-déjeuner de roi...










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