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| Poisonous skin, venomous lips [pv] | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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Saoirse Van AllenSORCIERE. ► maître des poisons.
► MESSAGES : 75 Ven 18 Mar - 12:51 |
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| Beaucoup de choses avaient changé depuis la mort de Rufus Scylence et Saoirse s'était montrée quelque peu surprise de voir Aidev Blake être élu Ministre de la Magie à sa place. Il devait y avoir une magouille quelconque sous cette élection, elle n'en doutait pas, il était bien trop jeune pour être élu sur ses seules capacités. Mais après tout, peu importait, la jeune femme se moquait bien de la politique et des nouveaux décrets tant qu'elle pouvait continuer à exercer librement et tranquillement. Casanière ? Peut-être, sûrement même, mais après tout ce qu'elle avait vécu, elle n'aspirait plus qu'à une vie calme et dénuée d'aventures, quelque chose de paisible. Elle ne sortait quasiment jamais de sa boutique, ayant également loué l'appartement qui se trouvait au-dessus de son commerce et rares étaient les occasions de la voir en dehors du magasin. La paranoïa aiguë et le manque d'envie avaient conditionné sa vie de cette manière et elle ne s'en plaignait d'ailleurs pas. Saoirse n'avait plus goût que pour ses poisons et ses préparations et la seule et unique raison qui la retenait de s'ôter elle-même la vie, c'était qu'elle ne voulait pas faire ce plaisir à celui ou celle qui avait commandité son assassinat il y avait déjà quelques années. Le temps passant et les tentatives se faisant plus disparates, elle en avait conclu que le contrat avait du être abandonné mais certains événements récents commençaient à lui faire penser le contraire ; des ombres qui traînaient les soirs, la désagréable impression d'être observée dès qu'elle avait le dos tourné. Elle restait sur ses gardes malgré tout et chaque personne inconnue franchissant le pas de la porte de la boutique était soumise à un examen consciencieux.
D'ailleurs, la clochette indiquant que quelqu'un était pénétré à l'intérieur du magasin l'extirpa de ses pensées et elle abandonna le grimoire qu'elle était en train de lire et d'annoter méthodiquement pour aller accueillir, si tant est qu'on puisse parler d'accueil, le nouveau venu. La nouvelle venue, en l'occurrence. Saoirse s'appuya nonchalamment au comptoir de bois qui se dressait au centre de la pièce, au milieu des étagères remplies de plantes en tous genres et des potions les plus basiques et les plus connues, observant la jeune fille de ses yeux couleur glace. Blonde, la vingtaine, un air noble sur la figure, Saoirse ne put s'empêcher de remarquer qu'elle portait des gants, ce qu'elle trouvait un peu étrange vu le temps clément que ce mois de septembre apportait encore. Elle pencha, légèrement la tête, un peu intriguée tout de même, mais la baguette jamais très loin, sait-on jamais. Elle la salua d'un mouvement de tête polie et interrogea d'une voix neutre :
« Je peux faire quelque chose pour vous ? » | |
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Temperance HatcherETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.
► MESSAGES : 132 Ven 18 Mar - 14:17 |
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| Le temps était clément pour cette fin de mois de Septembre. Temperance Hatcher n'était pas de ce qui croyait au vent de renouveau miraculeux dans lequel Yon Winchester les avait tous entraîné. Elle reconnaissait bien sûr qu'il était allé plus loin que jamais personne avant, que la situation était au beau fixe mais quelque chose en elle la laissait éternellement méfiante. Éternellement prudente. Elle continuait de se dire, tout en fendant la foule des sangs purs qui n'avaient rien d'autre à faire, que son seul baiser, elle le réservait à Sylar. Au cas où les choses tournent mal. Aller vivre chez les Blake lui avait permis une chose. Non pas de réveiller la flamme chez son fiancé comme l'aurait souhaité sa chère mère, mais d'arrêter un avis sur un éventuel séjour à Azkaban. Si court fut-il. Si elle devait entrer un jour à Azkaban ce serait les pieds devant.
Autour d'elle les gens ne se pressaient pas. Ils se croyaient tous nobles les uns que les autres. A ses yeux à elle, ils y avaient chez les sang purs tout autant de raclures à éliminer que chez les autres. Très peu d'entre eux formaient ou présageaient l'élite. Certainement pas ces bonnes femmes qui se repoudraient le nez en faisant remarquer à leur copine des gants en cette saison! Encore une originale celle-là! La blonde ne releva même pas. Il aurait suffi qu'elle les quitte, ces gants qui la faisaient remarquer de tous, pour en finir avec ce genre de remarques. Un fin sourire mesquin passa sur son visage comme elle se faisait cette remarque. Il ne fallait pas croire, cette malédiction qu'elle avait dans la peau, au sens propre, ça n'avait pas que des mauvais côtés. Ca ne simplifiait pas ses rapports avec Sylar. C'était l'unique raison qui l'avait poussé à quitter le manoir et à se dirigeait vers cette empoisonneuse qu'Aidev lui avait adressée. Encore une fois, vivre chez les Blake lui faisait voir les choses sous un angle différent. Celui d'une frustration intense qui la bouffait un peu plus chaque jour. Chaque nuit surtout. Elle poussa la porte d'une boutique, vérifiant une énième fois l'adresse.
« Je peux faire quelque chose pour vous ? » « Aidev Blake pense que oui... »
Elle marqua un temps de pose, jaugeant Saoirse Van Allen comme elle en avait l'habitude. Une habitude qui déplaisait à la plupart des gens. Personne n'aimait voir scruter la moindre expression de son visage en sachant que ça trahissait presque tout de lui ou en se demandant pourquoi diable cette blonde me regarde comme ça. L'examen fut rapide. Temperance garderait pour elle ses conclusions. En toute discrétion comme elle le faisait toujours.
« Voilà treize ans que ma famille courent après les meilleurs médecins et les plus grands spécialistes en malédiction pour me défaire sans succès d'une peau qui tue au moindre contact. Je vous laisse seul juge pour répondre à votre propre question. Pouvez-vous faire quelque chose pour moi? » | |
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Saoirse Van AllenSORCIERE. ► maître des poisons.
► MESSAGES : 75 Sam 19 Mar - 21:46 |
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| « Je peux faire quelque chose pour vous ? » « Aidev Blake pense que oui... » Saoirse haussa un sourcil surpris : Aidev Blake ? Le ministre ? Elle détourna légèrement le regard comme elle se souvenait de sa première rencontre avec Blake. A l'époque il n'était pas ministre, loin de là, même, et elle ignorait tout de lui. Il avait demandé une potion, pour quelqu'un de sa famille, enfin imaginait-elle. Elle reporta son attention sur la jeune femme, se demandant si elle était, elle aussi une Blake, dans quel cas, cette famille semblait avoir de gros problèmes. Temperance la dévisageait clairement mais elle ne s'en offusqua pas outre mesure, elle avait l'habitude des regards insistants. C'était le lot quotidien des gens de sa profession. « Voilà treize ans que ma famille courent après les meilleurs médecins et les plus grands spécialistes en malédiction pour me défaire sans succès d'une peau qui tue au moindre contact. Je vous laisse seul juge pour répondre à votre propre question. Pouvez-vous faire quelque chose pour moi ? » L'Islandaise fronça les sourcils, étonnée par les mots de la jeune blonde, comme elle n'avait jamais entendu parler d'une chose pareille. Une peau qui tue au moindre contact ? Voilà qui était loin d'être commun, elle comprenait maintenant pourquoi elle portait des gants. Son regard bleu iceberg détailla poliment la jeune femme, cherchant le moindre détail trahissant la dangerosité de sa peau, mais elle avait l'air des plus normales. Au-delà du fait que c'était sans doute la chose la plus intéressante qu'on lui ait présenté, elle prenait comme un défi personnel de résoudre ce problème. Sans un mot, car elle était avare de paroles qui ne voulaient rien dire, elle attrapa un paquet de feuillets vierges d'en dessous du comptoir ainsi qu'une plume. « Je ne sais pas si c'est dans mes cordes, mais si cela peut se guérir avec une potion, je la trouverais. Ça prendra sûrement des mois, peut-être des années, mais je la trouverais. » Elle lui adressa un sourire d'encouragement puis, fronçant légèrement les sourcils, elle commença à poser les questions dont elle avait besoin des réponses pour créer mentalement les premières combinaisons. Ça allait lui prendre un temps fou, elle en était consciente, mais elle ne désespérait pas de trouver un jour. « Tout d'abord... Est-ce que ce problème est de naissance ? A votre connaissance est-il du à un sort, une malédiction ou une potion ? Est-ce qu'il y a une exception ? Une personne que vous pourriez toucher sans qu'elle ne meure ? Et dernière question pour l'instant... Est-ce que ça ne marche que sur les êtres humains ou est-ce que c'est valable pour les autres êtres vivants type animaux ou végétaux ? » Elle commença à prendre des notes dans le petit calepin noir qu'elle avait sorti, visiblement concentrée. | |
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Temperance HatcherETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.
► MESSAGES : 132 Dim 20 Mar - 17:32 |
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| Temperance ne perdit pas une miette de ce que fit l'empoisonneuse à partir de la seconde où elle lui avait retourner sa question. Ses études de socio lui en avaient appris plus sur le comportement et la gestuelle que n'importe quoi d'autre. Elle avait par ailleurs une finesse d'analyse toute naturel et dans ce cas précis un don quasi inné pour repérer les charlatans ou du moins pour discerner l'hypocrisie. Elle n'en trouva pas chez Saoirse, bien au contraire. Elle crut lire un réel intérêt dans l'éclat de ses yeux si bleus. Pas de promesses en l'air. Pas non plus de faux espoirs. Pas non plus de sourire commerçants ni de conversations inutiles. Temperance commençait à voir cette visite chez l'empoisonneuse sous un meilleur jour. Depuis petite, elle n'avait jamais eu à faire qu'à de pauvres minus habens qui avaient tous sans exception tenté de faire bonne figure, soit en attribuant leur échec à la mauvaise volonté de Temperance, soit en la promenant de boniments en boniments, tous plus grotesques les uns que les autres, pour ne pas avoir à reconnaître leur incompétence. Elle en avait même rencontré qui, avertis par leurs confrères lui avaient tenu porte close prétextant ne pas pouvoir la recevoir pour une oui ou un non. L'attitude de Saoirse Van Allen apportait déjà en soit une différence notable et si la jeune Hatcher ne croyait pas aux miracles, elle appréciait néanmoins la franchise de son vis-à-vis. Coopérant parfaitement, elle répondit à chaque question avec justesse et précision, sans omettre le moindre détail qui ait pu ou non avoir son importance. Ainsi elle lui raconta peu à peu comment un froid vendredi de novembre, treize ans plus tôt, sa mère l'avait invitée au petit salon de leur résidence principale, en Snowdonia, après qu'elle a ordonner qu'on fît venir un joaillier de grand renom. Elle lui décrit sans porter de jugement, l'amour que sa mère, comme toutes les femmes Bathory, portait aux belles choses, et comment son attention c'était très vite arrêté sur un énorme ovale de rubis serti dans une monture d'argent richement travaillée. Sur ces mots, la jeune femme sortit de sa poche le bijou en question dont la pierre était devenue transparente, incolore. Elle la posa devant Saoirse assurant : « Son contact n'est pas mortel, bien que je ne puisse en rien vous assurer qu'il ne soit pas dangereux. Il ne l'est pas visiblement en tout cas... »Puis elle reprit son récit, comme elle l'avait sans doute mille fois conté. De l'instant où sa mère, Violetta Hatcher, poussait un petit cri d'émerveillement devant la pièce de toute beauté, en passant par celui où le joaillier glissait cette remarque bien à propos que les rubis rehaussent à merveille le teint des blondes, juste avant que par pure bonté d'âme ou peut-être par soucis de transmettre ce petit quelque chose purement frivole qu'elle avait à sa fille, Violetta ne suggère avec grand enthousiasme à la petite Temperance de tendre la main - fallait-il souligner qu'à cet instant pour le moins tragique, la mère avait dit à la fille "jamais plus vous ne verrez ni ne passerait telle merveille à votre doigt" ? - jusqu'à l'instant où elle avait poussé ce cri abominé en voyant le pauvre artisan tomber complètement raide au pied de Temperance. « Juste avant que le pauvre homme ne s'effondre,ma peau avait comme ... "bu" le rouge qui avait tant séduit ma mère. D'où le fait que l'anneau que je vous présente aujourd'hui semble si... quelconque finalement. Il me paraît même laid à le regarder comme ça, mais je ne suis sans doute pas la mieux placée pour encenser ce bijou. », et pour cause... « Est-ce qu'il y a une exception ? Une personne que vous pourriez toucher sans qu'elle ne meure ? »« Pas que je sache non. Jusqu'ici de tous ceux qui s'y sont frotté de trop près aucun n'est là pour en témoigner. »« Et dernière question pour l'instant... Est-ce que ça ne marche que sur les êtres humains ou est-ce que c'est valable pour les autres êtres vivants type animaux ou végétaux ? »« Humain et animaux seulement. Il n'y a qu'un contact peau à peau qui soit nocif. », répondit-elle enfin pour conclure. | |
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Saoirse Van AllenSORCIERE. ► maître des poisons.
► MESSAGES : 75 Ven 25 Mar - 20:09 |
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| « Est-ce qu'il y a une exception ? Une personne que vous pourriez toucher sans qu'elle ne meure ? » « Pas que je sache non. Jusqu'ici de tous ceux qui s'y sont frotté de trop près aucun n'est là pour en témoigner. » « Et dernière question pour l'instant... Est-ce que ça ne marche que sur les êtres humains ou est-ce que c'est valable pour les autres êtres vivants type animaux ou végétaux ? » « Humain et animaux seulement. Il n'y a qu'un contact peau à peau qui soit nocif. » Saoirse observa quelques longues secondes la bague que la jeune femme avait posé sur le comptoir et puis finalement, elle la prit entre ses doigts, se disant que l'objet ensorcelé avait déjà fait le mal qu'il était censé faire. Elle la fait rouler sur sa main, détaillant de plus près le bijou sans rien lui trouver de plus particulier que ce que Temperance lui en a décrit. Il y a peu de chances que ce soit autre chose que de la magie noire ; un objet ensorcelé dans on ne sait quel but. L'Islandaise repose la bague sur le comptoir de bois et affiche une moue un peu circonspecte. « Ca ressemble à de la magie noire... S'il s'agissait d'un simple désenvoutement, j'imagine que quelqu'un l'aurait trouvé. » Elle parlait presque plus pour elle-même que pour la jeune fille, son regard rivé sur l'anneau, tandis qu'elle suçotait nerveusement le bout de sa plume. Soudain, il lui sembla se rappeler d'une chose qu'elle aurait oublié et elle leva la tête vers la jeune blonde et réalisa : « Je ne vous ai même pas demandé votre nom ! » Elle eut un mince sourire. « La confiance de Aidev Blake me flatte, vraiment. Pour être honnête je n'ai jamais entendu une histoire pareille de tous les cas que j'ai pu rencontrer, mais je vais faire mon possible. Il doit bien y avoir un moyen... » Elle tenait vraiment à trouver parce qu'au delà du défi, elle n'osait même pas imaginer combien il devait être difficile pour une jeune fille de son âge de ne pouvoir toucher et être touchée par personne. Saoirse prenait son travail très à coeur, les problèmes des gens aussi, même si son histoire personnelle ne la poussait sûrement pas à se montrer aussi compréhensive. « Il y a un autre Maître des Poisons très réputé qui est en voyage dans le coin. Je lui demanderais s'il a déjà vu ou entendu quelque chose de similaire. Il voyage plus que moi alors peut-être que... » Elle haussa les épaules, peu convaincue. C'était tout de même peu probable... « Je vous enverrais un hibou pour vous tenir informée mais soyez sûre que je prends votre cas très à coeur et que j'en fais ma priorité. Il risque d'y avoir plusieurs potions au goût plus désagréable les unes que les autres et à l'odeur tout aussi peu alléchante. Ca risque d'être long et fastidieux mais je suppose que vous êtes prête à tout ? »
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Temperance HatcherETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.
► MESSAGES : 132 Ven 25 Mar - 23:20 |
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| « Je ne vous ai même pas demandé votre nom ! » « Temperance Hatcher. » , accorde-t-elle au bout d'un sourire à peine esquissé. Pure politesse. Elle n'est pas de ses femmes qui offrent des sourires à tout va, à n'importe qui. Un vrai sourire de Temperance c'était comme un cadeau donnait à la confiance avant tout.
Saoirse Van Allen lui fait pourtant bonne impression. Si après treize années de tentatives infructueuses, elle a du mal à y croire, Temperance a plaisir à voir cette petite lueur d'intérêt dans l'oeil de l'empoisonneuse. Une lueur différente de celle qu'elle avait vu chez les prédécesseurs de Van Allen. Ce n'est ni la cupidité, et d'ailleurs elles n'ont pas encore parlé d'argent même si l'idée est bien présente dans l'esprit de la blonde. Ce n'est pas non plus cet espèce de narcissisme malsain qu'il y avait chez les autres, à se dire: imaginez que je sois le seul au monde à avoir trouvé le moyen. Cette espèce de façon de se masturber intellectuellement et professionnellement qui la dégoûtait elle. Elle n'était pas le genre à courir après les marques d'attention... mais elle avait payé grassement tous ces incapables, ce n'était pas pour qu'ils se regardent le nombril.
« Il y a un autre Maître des Poisons très réputé qui est en voyage dans le coin. Je lui demanderais s'il a déjà vu ou entendu quelque chose de similaire. Il voyage plus que moi alors peut-être que... » « ...je vous en prie, vous avez carte blanche. De même, si vos recherches occasionnent des dépenses. Je les prendrais entièrement à mes frais en supplément de votre rémunération. », voilà qui était posé. « Je vous enverrais un hibou pour vous tenir informée mais soyez sûre que je prends votre cas très à coeur et que j'en fais ma priorité. Il risque d'y avoir plusieurs potions au goût plus désagréable les unes que les autres et à l'odeur tout aussi peu alléchante. Ca risque d'être long et fastidieux mais je suppose que vous êtes prête à tout ? » « En effet, je ne reculerai devant rien. », un instant elle baissa les yeux et pourtant il n'y avait aucune forme d'humilité dans ce geste. C'était plus, une aparté qu'elle s'accordait à elle même, peut-être pensait-elle à Sylar à cet instant puisqu'il était sa seule et unique bonne raison d'essayer une dernière fois. Il y croyait sans doute plus qu'elle désormais. Thomas aussi. « Je devrais me marier avant la fin de l'année. Cela m'oblige à revoir l'ordre de mes priorités mais n'y voyez pour vous aucune contrainte, ce mariage se fera de toute manière. Tout ce que je vous demande c'est d'être franche avec moi et aussi impliquée dans votre travail que vous semblez en être passionnée. Je me prêterai pour le reste à vos expériences, si désagréables soient-elles et qu'importe le moment. Je saurais me rendre disponible. » | |
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Saoirse Van AllenSORCIERE. ► maître des poisons.
► MESSAGES : 75 Sam 2 Avr - 23:42 |
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| « ...je vous en prie, vous avez carte blanche. De même, si vos recherches occasionnent des dépenses. Je les prendrais entièrement à mes frais en supplément de votre rémunération. » Saoirse ne releva pas quand Temperance aborda le prix de ses prestations, sans doute à vrai dire parce que l'argent était loin d'être sa motivation première. Elle faisait ce métier par passion et par goût, nullement dans un quelconque but lucratif. A vrai dire, si elle n'avait pas eu les traites de sa boutique à payer et les ingrédients qui composaient ses potions, elle aurait tout aussi bien pu travailler gratuitement, mais il valait mieux que ses clients l'ignorent ou elle risquait de ruiner son commerce. « Je vous enverrais un hibou pour vous tenir informée mais soyez sûre que je prends votre cas très à coeur et que j'en fais ma priorité. Il risque d'y avoir plusieurs potions au goût plus désagréable les unes que les autres et à l'odeur tout aussi peu alléchante. Ca risque d'être long et fastidieux mais je suppose que vous êtes prête à tout ? » « En effet, je ne reculerai devant rien. Je devrais me marier avant la fin de l'année. Cela m'oblige à revoir l'ordre de mes priorités mais n'y voyez pour vous aucune contrainte, ce mariage se fera de toute manière. Tout ce que je vous demande c'est d'être franche avec moi et aussi impliquée dans votre travail que vous semblez en être passionnée. Je me prêterai pour le reste à vos expériences, si désagréables soient-elles et qu'importe le moment. Je saurais me rendre disponible. » L'Islandaise acquiesça silencieusement, son regard bleu de glace redescendant sur la bague de Temperance. « Comptez sur mon implication la plus totale. Vous serez tenue informée immédiatement du moindre de mes essais, de la moindre découverte. Quant à l'argent... Nous en reparlerons quand vous serez débarrassée de cette malédiction. » Elle marqua un silence, hésitante. « Vous permettez que je garde la bague ? Elle pourrait m'être très utile pour mes recherches. Bien sûr, je vous la retournerai dès lors que je n'en aurai plus la nécessité. » Il fallait bien commencer par quelque part, non ? Et il lui semblait que déterminer la provenance de l'objet et le sort qui lui avait été lancé pouvait être un bon début. Dans son esprit, elle avait déjà une petite idée. Un bague ensorcelée et une malédiction ? Ca lui rappelait étrangement quelqu'un. Andreas pouvait peut-être en savoir plus qu'elle à ce sujet mais elle préférait ne pas renvoyer Temperance vers le jeune prince. Déjà parce que Aidev avait adressé la jeune femme à ses bons soins et secondement parce que, malgré ses nombreux talents, elle estimait Nielsen pas assez mature pour ce cas. Et comme il l'avait si bien dit, il préférait les poisons aux potions de guérison. | |
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Temperance HatcherETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.
► MESSAGES : 132 Mar 5 Avr - 17:51 |
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| « Comptez sur mon implication la plus totale. Vous serez tenue informée immédiatement du moindre de mes essais, de la moindre découverte. Quant à l'argent... Nous en reparlerons quand vous serez débarrassée de cette malédiction. » Un étrange éclair passa dans le regarde de Temperance tandis que l'empoisonneuse marquait un silence. « Vous permettez que je garde la bague ? Elle pourrait m'être très utile pour mes recherches. Bien sûr, je vous la retournerai dès lors que je n'en aurai plus la nécessité. » « Certainement. Elle vous serra sans aucun doute plus utile à vous qu'à moi. », concéda la jeune femme.
Imperceptiblement, Temperance dressait le portrait de Saoirse Van Allen au fil de cette étrange conversation. Elle était bien loin d'en tenir tous les secrets bien évidemment, mais elle savait l'essentiel de ce qui l'intéressait, ce qui pour l'instant, suffisait amplement.
« Si vous avez tout ce qu'il vous faut je ne vais pas abuser plus longtemps de votre temps. Vous pourrez me contacter chez les Blake. », conclut-elle toujours aussi courtoise mais économe dans les mots.
Elle salua l'islandaise et quitta son enseigne, pensive. Elle n'y croyait pas plus que les autres fois mais Sylar, lui, y croyait. Étrange chose d'ailleurs de se dire qu'il pouvait être plus optimiste qu'elle. Elle eut un sourire qui n'était destiné à personne en particulier. En rentrant, si elle avait en avait l'occasion elle remercierait Aidev. | |
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