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| La perfection n'est pas de ce monde (pv) | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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Anaël FlynnETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS BARMAID
► MESSAGES : 104 Mer 2 Mar - 16:32 |
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| Il est des gens de qui l'esprit guindé, (...) Ne souffre, n'approuve et n'estime Que le pompeux et le sublime ; Pour moi, j'ose poser en fait Qu'en de certains moments l'esprit le plus parfait Peut aimer sans rougir(...) sans nul égard du sang, [ni du rang]
Anaël jeta un coup d'oeil à sa montre. Elle finissait son service dans quinze minutes. Il était tard, presque trois heures du matin, pourtant la salle commençait à peine à désemplir. Les habitués s'attardaient et pour la majorité, ces mecs là rentreraient chez eux seuls. Mais pas avant d'avoir avaler un verre de cette fameuse potion de dégrisement sans laquelle on ne les laissait jamais rentrer chez eux. La jolie rouquine suivait ce qu'il se passait attentivement. A cette heure-ci elle ne faisait plus office de serveuse mais plutôt de garde-soiffards, et ce n'était pas les garçons qui allaient s'en plaindre. Si à partir de 11h, ils se prêtaient si volontiers aux jeux à boire qu'elle lançait (surtout les soirs où elle accordait un baiser à la clé), passé deux heures du matin, ils se réjouissaient d'avoir sous la main une nurse aussi jolie que compétente... s'ils avaient su, peut-être qu'ils auraient dessaoulé pour mieux prendre leurs jambes à leur cou. Enfin on ne pouvait guère en demander plus dans un bar d'étudiants non? Au moins les hommes qui venaient mendier un dernier verre ou un baiser n'étaient pas encore touché par la décrépitude. Anaël n'aurait peut-être pas montré autant de compassion devant de vrais poivrots aux vilaines figures rougeaudes imbibés d'alcool depuis le petit matin. Un étudiant lui souleva son chapeau en passant la porte. Il était en socio et il ne manquait jamais de venir lui clamait son amour dès le deuxième verre tombé. Le plus drôle c'était peut-être en journée, quand elle le recroisait, méconnaissable, et qu'elle l'entendait parler de cette "rousse canon" qu'un jour il allongerait. Selon ses propres termes. Ça aurait pu la vexer mais c'était bon enfant plus qu'autre chose. Le seul truc qu'elle n'aimait pas c'était voir débarquer des gens qui la côtoyaient de près en journée, surtout les perspicaces, ceux qui ont toujours le chic pour débusquer anguille sous roche même quand il n'y avait pas d'anguille. Et dans son cas à elle, le pot aux roses était plutôt énorme. Le genre de chose que l'on s'arrange pour garder jusqu'à la tombe à dire vrai. Du moins c'était son projet pour les 80 prochaines années si elle ne trouvait pas de remède. Il y eut un bruit de verre cassé, le signal qui ne trompait jamais. - C'est l'heure les gars, allez ouste. Je veux plus vous voir avant demain, et prenez votre conso gratuite en partant, ce serait bête de finir désartibulé pour la rentrée non?, elle les suivit du regard avec un sourire, ordonnant aux morceaux de verre d'aller faire un tour dans la poubelle d'un coup de baguette. La magie avait tout de même quelques avantages non négligeable, Je ne raccompagne pas les garçons chez eux... ou très rarement., fit-elle un brin amusée, en se rendant compte qu'un garçon était resté malgré tout. | |
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Ven 4 Mar - 16:20 |
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| Andreas allait finir par connaître se bar par cœur. Il devait y venir à peu près tous les soirs depuis qu’on lui avait donné l’adresse trois semaines plus tôt, quand il avait déclaré en avoir marre de faire le tour de tous les bars dont certains étaient plutôt flippants, il fallait bien l’avouer, même pour lui qui pourtant était loin de passer pour un doux agneau. Le jeune prince danois avait tout de suite trouvé l’endroit des plus parfait. Un bar étudiant. Il s’était alors demandé pourquoi il n’y avait pas pensé plus tôt. C’est le genre de lieux qui lui fallait pour ce qu’il faisait, à savoir passer son anneau aux doigts de toutes les jeunes femmes qui ne se montraient pas trop récalcitrantes. Mais sa recherche restait toujours sans résultat : uniquement des presque. Dire que le jeune Nielsen était légèrement déprimé n’était pas exagéré. Il avait pour ambition de participer au Tournoi des Trois Sorciers à la rentrée, c’est pour ça qu’il était là. Mais on ne le laisserait pas participer s’il était encore maudit. La fée Lucy avait jeté sa malédiction de telle sorte que le jeune homme ne puisse avoir de réussite dans sa vie tant qu’il n’aurait pas trouvé la grand amour, à savoir celle à qui ira la bague il porte continuellement à l’annulaire gauche. Tout ça parce qu’il avait refusé de l’épouser alors qu’il n’avait que quinze ans. Cette fée était vraiment folle, il n’y avait pas à dire. Mais Andreas n’avait pas le choix, il devait faire avec maintenant. C’est pourquoi une fois de plus, il allait attendre la fermeture, pour être sur de ne rater aucune fille qui pourrait être la bonne. Andreas leva les yeux au ciel à cette pensée. Il n’en revenait tout simplement pas que lui, Prince Andreas Nielsen, futur souverain du Danemark, doivent penser des trucs aussi cucul. Le jeune homme se souvenait avec nostalgie du temps où il était encore insouciant, jouant avec les filles aux grés de ses envies, les tuants selon le même schéma … ah, c’était le bon temps … Heureusement qu’il lui restait encore ses talents d’empoisonneurs, sinon il n’aurait pas su à quoi se raccrocher. Et même malgré cela, il se sentait coincé, incapable d’avancer entre passé et futur, comme bloqué dans un autre temps. Et ce n’était pas un sentiment qu’Andreas acceptait facilement. De tout son être il avait d’abord rejeté la situation avant de comprendre qu’enfin, il n’avait pas le choix. Perdu dans ses pensées, il se fit rappeler à l’ordre par la voix de la serveuse :
« C'est l'heure les gars, allez ouste. Je veux plus vous voir avant demain, et prenez votre conso gratuite en partant, ce serait bête de finir désartibulé pour la rentrée non? »
Ce n’est pas pour autant qu’il bougea, oh non. Il avait quelque chose à faire que jusque là, il avait toujours repoussé à date ultérieure, mais Andreas était forcé de reconnaître que maintenant, il n’avait plus le temps d’attendre encore et encore. Il regarda la jeune serveuse rousse, ma foi vraiment pas mal … mais serveuse. Ce soir, il allait lui faire essayer son anneau d’or, chose que jusque là il n’avait pas vraiment voulu faire à cause du contexte … enfin, ce n’était qu’une mauvaise excuse pour dire que rien que l’idée que la fille à qui irait la bague ne soit pas de sa qualité le débectait. Mais il fallait que le jeune homme fasse face à la réalité … cruelle réalité. La vérité ? Il avait fait essayé cette foutue bague à toutes les princesses et autres nobles, même moldues! Mais aucune n’avait un doigt qui convenait. Il finit son verre, de la vodka naturellement, d’une traite. La jeune serveuse le regarda et insista :
« Je ne raccompagne pas les garçons chez eux... ou très rarement. » Andreas se leva et se dirigea vers la jeune fille, tout en lui expliquant, avec son accent de l’est à couper au couteau : « Mademoiselle, je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous mettre ainsi en retard, j’ai juste une toute petite faveur à vous demander … » Son ton était pompeux, comme à chaque fois qu’il manipulait quelqu’un, même si ce genre de langage, il le réservait plutôt aux cours nobles, il avait pu remarquer que cela avait un sacré effet sur les filles quand même. Il retira sa bague de sa main gauche, la pinçant entre ses deux doigts pour la montrer à la jeune femme: « … pourriez vous essayer cet anneau … s’il vous plait » Cette dernière formule de politesse laissa comme un goût de fiel dans sa bouche. Ce n’était pas des mots qu’il avait beaucoup prononcé avant d’être maudit, parce qu’avant, il avait toujours fait ce que bon lui chantait, les autres le suppliant, veillant au moindre de ses changement d’humeur pour y adapter leur comportement. C’était quelque chose que le jeune prince avait toujours trouvé particulièrement jouissif …
[Désolée pour le retard …]
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Anaël FlynnETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS BARMAID
► MESSAGES : 104 Ven 4 Mar - 17:21 |
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| « Mademoiselle, je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous mettre ainsi en retard, j’ai juste une toute petite faveur à vous demander … »
Un étrange accent mais Anaël ne relèverait pas. Elle eut un sourire avenant, pourquoi se serait-elle méfiée après tout. Elle n'était pas le genre naïve mais de là à se montrer parano... il y avait un juste milieu qu'Anaël incarnait parfaitement bien. Elle passa la main dans ses longs cheveux et approcha:
« Mmmh oui enfin, tout dépend de la faveur… » « … pourriez vous essayer cet anneau … s’il vous plait »
La jolie rouquine haussa un sourcil, un brin perplexe puis elle eut un de ces sourires un peu narquois.
« Moi qui croyais que ce n'était qu'un mythe. Alors c'est vous? Le prince qui fait essayer un anneau d'or à toutes les filles? »
Elle ne le prenait pas mal, elle ne se moquait pas non plus. Quand elle avait entendu les filles glousser sur les bancs de la fac, elle avait vaguement haussé les épaules, incrédule. C'est vrai, qui irait croire qu'un prince étranger ait pu venir se balader à Londres pour faire essayer une bague à toutes les filles qu'il croisait. Invraisemblable. Pourtant il fallait croire que ce n'était pas juste le produit de l'imagination de filles en mal d'amour. Cela dit, Anaël tiquait.
« Vous m'excuserez mais j'ai du mal à croire que vous veniez chercher votre âme soeur jusque chez une pauvre serveuse sans pédigrée par pure bonté d'âme votre altesse royale. Que cherchez vous vraiment? », demanda-t-elle non sans une certaine douceur.
Elle se doutait bien qu'à moins qu'il ne fut un hurluberlu philanthrope, un prince ne viendrait jamais, au mépris de ses obligations, courtiser une inconnue au fin fond d'un bar étudiant et dans un pays étranger qui plus était.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Ven 4 Mar - 18:47 |
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| « Moi qui croyais que ce n'était qu'un mythe. Alors c'est vous? Le prince qui fait essayer un anneau d'or à toutes les filles? »
Andreas n’arrivait pas y croire. Il était arrivé ici, pas un seul sorcier ne connaissait son histoire alors que par chez lui tous les petits sorciers connaissent bien cette histoire, bien qu’elle soit essentiellement destinée à leur faire peur. Et il avait suffit qu’il écume les bar telle une âme errante pour propager la rumeur. Facile en fait. Le jeune Nielsen ne savait pas trop si c’était une bonne chose ou non. Les filles d’ici n’avaient pas vraiment toutes l’air pour le fait qu’on leur passe une bague au doigt. Mais il supposa que vu comment la jeune serveuse lui avait présenté la chose, ça n devait pas vraiment être négatif non plus. Le prince danois acquiesça doucement pour lui faire comprendre que c’était bien le cas avant de la laisser continuer :
« Vous m'excuserez mais j'ai du mal à croire que vous veniez chercher votre âme soeur jusque chez une pauvre serveuse sans pédigrée par pure bonté d'âme votre altesse royale. Que cherchez vous vraiment? »
Au moins, elle avait les pieds sur terre, c’était déjà ça. Et un minimum de connaissance du protocole. Bien, Andreas sentit la boule qu’il avait au ventre légèrement se desserrer. Au moins se n’était pas une sauvageonne. Cependant, ses questions laissaient entendre qu’elle n’essaierait pas la bague avant d’avoir eu des réponses claires, ce qui semblait vraiment être une manie dans ce pays. Dans son Danemark natal, on ne lui avait jamais posé autant de question, certainement aussi parce que dans son pays on risquait un peu sa peau à le faire si on devenait trop agaçant, mais ce n’est qu’un détail, n’est-ce pas ? Dans un soupir, il raconta alors pour la énième fois son histoire, tel un pantin :
« Je suis un prince maudit. Et celle à qui ira cet anneau seule pourra me délivrer. Selon les termes exacts : tant que je n’aurais pas trouvé le grand amour dont l’annulaire passe parfaitement dans cet anneau, je n’aurais le droit à aucune réussite … mais formulé ainsi, cela fait un peu grossier, je trouve. Donc, non, mademoiselle, ce n’est pas uniquement par pur altruisme mais pas intérêt, comme tout un chacun dans ce monde, n’est-ce pas? »
Bien sur, le jeune homme sautait à chaque fois le passage sur le pourquoi du comment de la chose. Il ne jugeait pas cela particulièrement nécessaire. Oui, franchement, à quoi cela avancerait toutes ses filles de savoir que s’il en va ainsi c’est parce qu’il avait refusé d’épouser une fée complètement folle … et peut-être tuée une ou deux, deux ou trois … bon d’accord, un sacré nombre de demoiselles ! Andreas ne voulait pas les effrayer d’entrée de jeux. C’est pourquoi, sans plus d’explication il tendit la bague à la jeune femme :
« Par contre, je fais appel à votre bonté à vous, cher demoiselle, pour enfiler cet anneau… »
Andreas ne savait pas trop pourquoi mais depuis qu’il était sur le sol anglais, il avait l’impression de demander la lune à chaque fois qu’il demandait à une jeune femme d’essayer son anneau …
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Anaël FlynnETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS BARMAID
► MESSAGES : 104 Ven 4 Mar - 19:23 |
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| Avouez que ce n'était pas commun comme démarche. Généralement, les garçons ne venaient pas vous demander de les épouser comme ça de but en blanc en grillant toutes les étapes. Ou alors ils attendaient que la serveuse lance un défi pour espérer gagner quoi... au mieux un baiser mais le plus souvent une autre conso gratuite. Anaël gardait son petit sourire et pourtant elle écoutait le prince avec le plus grand sérieux. Ayant dirigé tous ses orbes d'études vers les malédictions et autres ligatures magiques plutôt rares, il était tout naturel que le conte du prince danois éveille son plus grand intérêt et d'ailleurs, sans rien demander de plus, elle était déjà plus renseignée qu'elle ne voudrait bien l'admettre. Pour une spécialiste de son espèce, il ne faisait pas de doute que ce type de malédiction avait été gagné (à bon ou mauvais titre) et qu'elle ne pouvait qu'avoir été jeté par une créature magique de grand pouvoir. Mais à y bien regarder, la punition n'était pas la pire qu'on eut fait. Aux cours de ses voyages d'étude, Anaël avait croisé bien pire. Des parents désespérés de voir jamais leur enfant se réveiller, des princes changés en répugnantes créatures et dont le sort était lié à des conditions carrément impossibles (qui voudrait embrasser un crapaud buffle bien baveux?), la promesse d'un amour grand et sincère en échange de la réussite, ce n'était pas si terrible que ça, du moins du point de vue d'une fille qui se transformait en garçon tous les matins avant le petit déjeuner. Pourtant Anaël se garda bien de froisser le prince en lui révélant quoique ce soit. D'une parce qu'elle ne le connaissait pas suffisamment pour ça. De deux parce qu'elle n'avait aucune raison de s'attirer les foudres d'une tête couronnée.
« Par contre, je fais appel à votre bonté à vous, cher demoiselle, pour enfiler cet anneau… »
La rouquine eut un sourire amusé mais bien contrairement à ce qu'on aurait pu penser, elle lui offrit sa main sans prendre l'initiative de toucher la sienne, ni de glisser son doigt dans l'anneau parce qu'elle avait dans l'idée que ça ne se faisait pas.
« Je vous en prie sire mais je doute sincèrement d'être la personne qu'il vous faut... »
Pour ne pas dire absolument, elle avait bien assez d'une malédiction. De son point de vue, il y avait moins de 2% de chance que cette alliance lui aille, déjà parce qu'à vu de nez elle avait les doigts particulièrement fins, des brindilles à côté de ceux du prince, et même si à tout hasard, on avait affaire à un de ses anneaux magiques qui s'ajustaient au doigt de leur maître, elle ne se sentait toujours pas concernée. Somme toute quand on regardait Anaël, on lui aurait bien prêté le rôle de la princesse de contes de fées. Elle avait hérité de sa mère sa beauté remarquable, et ses beaux cheveux roux. Mais elle y avait ajouté quelque chose de résolument citadin, quand sa mère elle, était faite pour la campagne irlandaise... Les yeux clairs de la rouquine glissèrent sur l'anneau d'or, simple mais très joli. Il lui semblait être à l'abri de tout devant une telle proposition. | |
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Ven 4 Mar - 20:39 |
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| « Je vous en prie sire mais je doute sincèrement d'être la personne qu'il vous faut... »
Andreas prit dans sa main celle que lui tendait la jeune femme et y passa l’anneau. Quand il relâcha la pression sur le bague en or, celle-ci s’ajusta au doigt de la demoiselle. Il n’y avait alors pas assez de mots pour décrire le regard que le jeune Nielsen lança à la jeune serveuse : étonné, ébahi, confus, jubilant, soulagé et pourtant quand même un peu réticent. Trois ans. Trois ans qu’il la cherchait sans relâche et voilà qu’elle était là sous ses yeux. Que pouvait-il dire? Il était maintenant libre des chaînes de sa malédiction. S’il avait oublié les convenances, il aurait pu sauter de joie dans tout le bar, mais à la place, le jeune danois se contenta de fixer le doigt de la jeune fille en murmurant:
« Par la barbe de Merlin … nom d’un scrout-à-pétard … »
Se rendant compte qu’il était extrêmement impoli, il pinça ses lèvres pour ne pas en dire plus. En cet instant, il n’avait plus la tête à s’occuper des convenances néanmoins : la jeune femme n’était certes pas des origines qu’il aurait espéré mais passons, il l’avait trouvé, c’était tout ce qui importait. Il recouvra néanmoins rapidement ses esprits pour demander :
« Quel est donc votre nom, chère demoiselle ? » Puis se rendant compte qu’il ne s’était pas lui-même présenté, il ajouta rapidement, comme le voulait l’usage, ou plutôt ici la situation, car cela semblait quand même un peu irréel qu’il s’adresse de la sorte à une jeune femme sans naissance : « Pour ma part, je me nomme Prince Andreas Nielsen, pour vous servir »Sans lui laisser le temps de répondre et désignant la bague qu’il pensait désormais ne plus avoir à porter, il ajouta rapidement : « Elle est à vous maintenant »
Qu’allait il se passer ensuite? Andreas ne le savait pas trop. Il n’avait pas encore vraiment réfléchi à la manière de procéder une fois qu’il aurait trouver celle qu’il cherchait. Il s’était plutôt focalisé sur la recherche justement, depuis tout ce temps. La malédiction de la fée Lucy employait tout de même le terme de « grand amour », il supposait donc que la malédiction ne venait pas de s’envoler d’un coup, mais qu’elle s’en irait progressivement s’il avait des sentiments pour la jeune femme. Des sentiments … quelle blague … il n’en avait jamais eu et se demandait également comment il allait faire pour berner la fée pour la suite. Parce que franchement, ce n’était pas maintenant qu’il allait s’y mettre. Bon, la première étape était donc peut-être de faire plus ample connaissance, c’est pourquoi il proposa:
« Accepteriez-vous que je vous emmène boire un café demain matin ? »
Cela faisait un peu précipité, mais Andreas ne voulait pas perdre de temps. Le Tournoi des Trois Sorcier approchait à grand pas, et il fallait qu’il soit prêt, qu’il puisse y participer. Pauvre Prince Nielsen, si tu savais encore combien de déceptions il te reste à essuyer …
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Anaël FlynnETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS BARMAID
► MESSAGES : 104 Lun 7 Mar - 18:32 |
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| Tire la chevillette et la bobinette cherra... pour le commun des mortels, sorcier ou non, quand un garçon passe une bague au doigt d'une fille, il faut s'attendre à ce qu'il ait choisi l'anneau qui passerait à son doigt. Dans le cas d'Anaël et Andreas, c'était bien loin d'être le cas. Il devait y avoir une malheureuse chance sur un million que cet anneau là épouse parfaitement ce doigt là, si fin et si gracile soit-il. Et il y avait au moins aussi peu de chance qu'Anaël épouse jamais un prince, si charmant fut-il. Mais dans un curieux schéma de cause à effet, ce fut cette infinitésimale petite chance sur un million d'autres bien préférables, et bien plus à propos, que le destin choisit. En voyant l'anneau qui rétrécissait encore et encore pour s'ajuster à son doigt, le coeur d'Anaël se mit à battre et à se débattre encore et encore, priant et suppliant que ce curieux tour de passe passe cesse et que l'anneau tombe de son doigt avant de s'y ajuster à jamais et pour toujours. Mais la fée qui s'était penchée sur cet anneau là devait être particulièrement sans pitié car les prières de la pauvre Anaël s'égrainèrent au vent pendant que l'anneau lui, s'ajustait si bien qu'on aurait cru, qu'il était fait pour elle.
Le rouge lui monta aux joues pendant que notre prince exprimait sa joie de façon assez inattendue. Elle retira sa main de celle d'Andreas, encore sous le choc. C'était une blague. Elle allait se réveiller! Il FALLAIT! qu'elle se réveille.
« Quel est donc votre nom, chère demoiselle ? » Anaël ouvrit la bouche mais elle manqua de cran et finalement le prince poursuivit avant que les mots aient seulement passé ses lèvres. « Pour ma part, je me nomme Prince Andreas Nielsen, pour vous servir. Elle est à vous maintenant. »
« A...a... enchantée. Anaël... Anaël Flynn.», par la barbe de Merlin mais qu'est-ce qu'il lui prenait de dire ça?! Donner son vrai nom!!! «Je m'appelle Anaël Harper Flynn. Harper donc. Je m'appelle Harper.»
La main qui tremblait, elle avait chaud et ses yeux ne quittaient pas cette bague à son doigt. Elle n'avait qu'une envie c'était s'enfuir d'ici tout de suite. Certaines filles fuient devant l'autel, Anaël n'allait même pas jusque là.
« Ecoutez Prince Andreas, je vous assure que tout ceci ne peu être qu'un malentendu. Je... je... je ne peux pas être votre femme. C'est impossible. Pardonnez-moi. »
Et Anaël de le regarder dans les yeux en transplanant. Ce n'est qu'arrivait chez elle, le visage ruisselant de larmes tant le stress était intense, qu'elle se rendit compte qu'elle avait toujours l'anneau au doigt.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Lun 7 Mar - 20:48 |
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| « A...a... enchantée. Anaël... Anaël Flynn. Je m'appelle Anaël Harper Flynn. Harper donc. Je m'appelle Harper.»
Andreas ne saurait pas trop dire pourquoi, mais la jeune femme, Harper donc, semblait très mal à l’aise et il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Le jeune homme n’avait pas encore intégré l’idée que la jeune femme qui pourrait le sauver puisse ne pas vouloir de ce rôle, de cette, avouons-le, lourde charge. Seulement voilà, c’est exactement ce qui était en train de se passer. Ou du moins ce qu’il supposait qu’il se passait. Ne le trouvait-elle pas à son goût? Avait-il été trop maladroit, ou je ne sais quoi encore? Ca aussi c’était une première, le fait qu’il se remette en question et rien que le fait de le faire le fit se demander vraiment ce qu’il clochait chez lui : cette malédiction ne l’avait pas changé vraiment jusque là, juste rendu sa vie plus misérable, c’est seulement maintenant qu’il allait en être débarrassé qu’il se transformait en abruti dégénéré. Et ça ce n’était pas acceptable. Il allait lui dire que ce n’était pas une demande en mariage, que c’était loin d’être son genre et qu’il n’avait aucune intention de se ranger, en fait, mais Harper le devança :
« Ecoutez Prince Andreas, je vous assure que tout ceci ne peu être qu'un malentendu. Je... je... je ne peux pas être votre femme. C'est impossible. Pardonnez-moi. »
Avant qu’il ait cependant pu dire quoi que ce soit pour la retenir, la jeune femme transplana. L’affaire se corsait, de toute évidence. Seul dans le bar étudiant désormais éteint, l’optimisme d’Andreas s’envola très rapidement. Il avança dans l’obscurité pour sortir du bar dans un tintement de clochette. Il fallait qu’il la retrouve et vite. Heureusement pour lui, il avait son nom complet et un accès aux dossiers du ministère de par sa position, cela n’allait pas être bien dur, et plus, elle avait l’anneau !
FIN DU RP | |
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