Le pire est passé ? [PV]

Son père avait quitté l'hôpital pour la journée après que Léo est bien insisté sur le fait que tout allait bien pour elle. Il l'avait embrassé sur le front, comme à son habitude, l'avait regarder dans le fond des yeux et puis était partit.
C'était dur pour Éléonore de voir son père dans un tel état. Il était marqué de grandes cernes et l'inquiétude se lisait clairement sur son visage marqué par le temps. La jeune fille ne l'avait jamais vu comme ça. Sauf lorsque sa mère était décédé.

Ce qui était étrange avec cette amnésie, c'était qu'elle se souvenait parfaitement de son enfance. Là où cela bloquait, c'était à partir de l'année dernière. C'était étrange. Étrange et plus que tout frustrant. Son père lui avait dit que des amis viendrait surement la voir l'après-midi. C'était une bonne chose pour son père, il pourrait en profiter pour se reposer et laisser sa fille entre de bonne main, car bien sur, maintenant, plus question de là laisser sans surveillance... Il avait toujours été comme ça, très protecteur, et Léo était sa seule fille. Il fallait le comprendre, c'était la dernière chose qui lui restait, normal qu'il s'y accroche. Et puis c'était un père, voilà tout.

Par contre, c'était un peu moins agréable pour Éléonore. Bien sur, elle se réjouissait de voir d'autre personne que l'infirmière ou son père, mais c'était compliqué et plutôt angoissant à bien y réfléchir. Elle imaginait la scène dans sa tête ; des amis venir en courant dans sa chambre, grand sourire aux lèvres, content de retrouver leur vieille amie. Mais elle, elle resterait là, souriant plus par politesse que par réelle joie étant donné qu'elle ne s'en souviendrait surement pas.

Les larmes lui montèrent aux yeux. C'était compliqué. Compliqué et plus que chiant enfaite. Elle essayait tant bien que mal de se souvenir, n'importe quoi, un mot, un son, une odeur, une couleur, un visage, n'importe quoi qui aurait pu l'amener sur le chemin de la vérité. Mais rien.
Les larmes coulaient sur son visage. Des larmes qui comportaient tant de rage. Et pourtant la salle était silencieuse. Elle était allongé sur son lit, sa tête remonté par des coussins qui était très agréable lorsque l'on prenait le temps de s'en rendre compte, et elle pleurait, silencieusement, de rage contre elle même et contre cette foutue amnésie.

Elle n'avait pas envie de voir ses sois-disant amis. Elle ne voulait pas les décevoir, elle ne voulait pas les perdre mais comment leurs dire... " Bonjour, ah oui enfaite non je ne me souviens pas de toi, ah ma meilleure amie... ah bah oui peut-être si tu le dis.. au faite, meilleure amie, tu t'appelles comment déjà ?"

...

C'était rageant. Frustrant. Elle serra les points dans son lit, incapable de quoi que se soit.
Bientôt un bruit de pas se fit entendre dans le couloir. Léo savait pertinemment ce qui allait se passait, et maintenant, c'était inévitable. Il fallait juste faire bonne figure et puis... Et puis demander à ce cœur de battre moins fort. Ce n'était tout de même pas la mort, c'était des amis !

La porte s'ouvrit sur l'infirmière suivit d'une jeune fille, et Léo par réflexe, lui sourit, ravalant ses sanglots et essuyant vivement les larmes qui avaient coulé sur son visage.

Ça n’arrivait qu’à elle ! Ce genre de chose bien évidemment ça n’arrivait qu’à elle ! Qui d’autre que Kassy Salvadore pouvait se retrouvait avec la main perforé et pleine de sang ? A la base ça ne devait pas être dangereux. A la base… L’été avait pointé le bout de son nez et la jeune rouge et or avait retrouvé sa mère qui était en congé tout comme elle puisqu’elle était directrice de Cracbadaboum, l’école des petits sorciers. Les deux jeunes femmes avaient vite voulu trouver une idée pour s’occuper et s’amuser en même temps. Summer avait alors proposé de rénover le vieil abri de jardin pour en faire un mini loft qui pourrait peut-être accueillir Casey - la cousine de Kassy - à l’avenir. La plus jeune avait proposé d’utiliser la magie alors que l’ainé avait trouvé plus intéressant de faire ça a la Moldu comme ses parents l’aurait fait. Kassy n’avait pas assez de connaissance sur le monde non magique au gout de Summer et c’était là une bonne occasion de lui montrait la satisfaction d’un travail fait à la main. Sauf que madame Salvadore avait dut oublier le côté maladroit de sa fille…ça aurait pût bien se passer, le vieil abri de jardin aurait était magnifique, et tout et bien qui finit bien. Mais ce ne fût pas le cas…

Kassy essaya de ce servir de la perceuse. Essaya seulement… Le résultat était qu’elle se retrouva à Saint Mangouste avec un foret dans la main attendant qu’on veuille bien s’occuper d’elle, un tissu cachant sa blessure peu engageante. La jeune fille sautillait sur place essayant d’oublier la douleur. Elle ne chouinait pas, elle ne pleurait pas mais … OH MON DIEU QUE ÇA FAISAIT MAL !!!! Mais elle arrivait quand même à survivre. Elle pourrait même se vanter d’avoir survécu sans avoir versé une seule larme, elle qui n’était franchement réputé pour supporter la douleur. Elle était beaucoup trop spontané pour ça, Kassy ce n’était pas vraiment le genre de fille à avoir un cœur de glace et a tout supporter. Elle elle criait plutôt « aiiiiiiiiie » quand on lui écrasé le pied au lieu de faire style. Mais là elle tenait bon, serré les dents et surtout éviter de baisser les yeux vers sa main de peur de voir du sang sur le tissu. Summer, sa mère, était anxieuse et n’arrêtait pas de lui demander « ça va ? » alors que vu la situation n’importe qui aurait deviné la réponse.

Quoiqu’il en soit la femme de l’accueil fini par appeler Kassy et l’emmena dans la salle des premiers soins, lui expliquant qu’étant donné qu’ils avaient beaucoup de travail elle ne serait pas seule. Là bas elle croisa le regard de l’autre patiente, une fille qui semblait avoir son âge et qu’elle avait parfois croisée dans les couloirs de Poudlard mais qu’elle ne connaissait pas. La jeune Salvadore s’assit sur le deuxième lit présent dans la pièce pour attendre le docteur qui ne devrait pas tarder à arrivé. Elle était curieuse de savoir pourquoi l’autre jeune fille était là mais n’oser rien lui demander et se contenta de lui adresser quelque regard en biais qui se voulait être distrait, mais qui ne l’était pas au final…

L'infirmière se décala laissant la jeune fille entré. Immédiatement, Léo baissa les yeux sur ce bandage que la jeune fille, qui semblait avoir son âge, avait à la main. Son cœur se remit à battre normalement et elle se calma, laissant son sourire disparaître à demi. Il restait tout de même présent sur son visage, car c'était dans sa nature. Donné une bonne image d'elle, montrer que tout allait bien. Même si ce n'était pas forcément le cas.

Ce qui comptait, c'est que cette jeune fille n'était pas du tout là pour venir la voir et la pression était retombé tout de suite. Elle avait été rassuré.
Mais la jeune fille, assise sur le lit d'à côté, la regardait, aussi discrètement qu'elle le pouvait mais ce qui ne passait pas inaperçue pour Eleonore, qui évidement surveillait ce qui se passait dans la salle. Il n'y avait pas grand chose d'autre à faire après tout.

Les mots lui brûlait les lèvres, mais elle n'osait pas, elle avait bien trop peur, bien trop honte, était bien trop frustré.
Mais finalement, les regards se faisant insistant, Léo devait bien en venir au fait. Cette jeune fille la connaissait surement...
Il allait falloir y passer, autant le faire directement et sans passer par d'autre petits chemin sinueux. Les autres allaient forcement le savoir un jour ou l'autre, il fallait bien s'y faire.

- Excuse-moi mais... On se connait ? Lui demanda t-elle en fronçant les sourcils, ultime tentative de recherche dans sa mémoire défaillante. Ne le prend pas mal surtout, enfaite je souffre d'amnésie... Je... Je suis tombé sur la tête apparemment et... voilà. Fini t-elle incroyablement positive, essuyant les dernières larmes qui trainaient sur son visage, marque de sa honte.

Néanmoins elle afficha un sourire bienveillant à la jeune fille, souhaitant l'encourager à discuter. Ça lui ferait peut-être oublier sa douleur...

- Eleonore Bellerose donc, enchantée. Ca doit pas être très commode ta blessure sous ton bandage... Qu'est ce que tu t'es fais ?

« Excuse-moi mais... On se connait ? » « Euh nooon » s’empressa de répondre Kassy comme pour se justifier et comme si les mots de l’autre jeune fille signifié « Tu veux ma photo ? ». La jeune Salvadore ne voulait pas la mettre mal à l’aise à la dévisageait ainsi, ni même qu’elle se sente menacer ou quoi que se soit. C’est juste que bon elle ne s’était pas attendu à croiser une ado de son âge à l’hôpital et qu’elle était un peu curieuse sur les bords. Puis si elle pouvait trouver quelqu’un avec qui discuter en attendant le médecin ça ne serait pas plus mal. Ainsi elle oublierait la douleur.

« Ne le prend pas mal surtout, enfaite je souffre d'amnésie... Je... Je suis tombé sur la tête apparemment et... voilà. » « Oh… » Commenta la jeune Salvadore qui ne s’était pas attendu à ça et qui était désolé pour l’autre fille. Certes elle ne la connaissait pas mais elle compatissait tout de même à sa peine. Pour rien au monde Kassy aurait voulu devenir amnésique. Elle ne voulait pas oublier sa fofolle de mère, son casse pied de frère ou encore ses amis comme Karly, Willara, Laël ou même Aleksander. Elle ne voulait rien oublier, absolument rien. Pourtant sa vie n’avait pas toujours était rose. Oh bien sûr on avait vu pire, elle n’était pas orphelines SDF ou autres, mais les larmes avaient parfois coulé sur ses joues, ces jours où les cinq peste blondes de Poudlard – les Queens – s’étaient acharné sur elle. Jours qui arrivaient souvent… Mais même ces affreux souvenirs elle n’aurait pas voulu les effacer car il faisait partit d’elle. Ça devait être horrible d’être amnésique. Alors peu importe qu’elle la connaisse ou pas, Kassy compatissait et lui adressa une sourire désolé. D’autant plus que l’autre jeune fille versa une ou deux larmes. « Ça va aller ? » lui demanda-t-elle semblant se soucier réellement de la réponse contrairement à d’autre. En réponse l’inconnu se mit à sourire et la Salvadore le lui rendit alors que sa main lui faisait toujours aussi mal et lui aurait bien donné envie de pleuré.

« Eleonore Bellerose donc, enchantée. »
« Kassy Salvadore »
« Ca doit pas être très commode ta blessure sous ton bandage... Qu'est ce que tu t'es fais ? »

« Bin… » Kassy releva le tissu avec une certaine mou de dégout, montrant ainsi sa blessure qui aurait défaillir même le plus valeureux d’entre nous. La main était perforé, le foret dépassant des deux côté de la main et empêchant la blessure de saigner à outrance. « Petit accident domestique ? » dit-elle peu convaincu avant de remettre le tissu car la vue de sa blessure lui donnait déjà envie de vomir. « Et toi comment t’es tombé ? Enfin si c’est pas indiscret… » Kassy n’était pas le genre de fille à s’imposer, elle elle essayait plutôt d’embêter le moins de gens possible et restait souvent dans son coin. Mais même si elle était réservé elle n’en resté pas moins une demoiselle au grand cœur qui avait beaucoup plus de courage qu’elle le pensait. Pour preuve la situation actuel. Elle avait tout de même un FORET dans la MAIN !!! Ce n’était pas rien…

- Oui, oui, ca va aller... c'est juste encore un peu... perturbant.

Léo avait baissé les yeux vers la main de Kassy alors que celle-ci retirait le bandage. C'était quelque chose tout de même ! Cette jeune fille était transpercé et ne pleurait pas du tout. Léo se sentit tout à coups comme une grande gamine. D'après son père, elle avait toujours été très responsable, prenant le rôle d'une maman, s'occupant de son père, de la cuisine, du ménage, mais aussi de tout ce qui était administratif bien que son père l'aidait également, c'était déjà, à 17 ans, une jeune fille très responsable et plutôt adulte, et pourtant, elle n'arrêtait pas de pleurer depuis peu...
Et cette jeune Kassy, qui semblait avoir son âge en réalité, avait la main perforé et ne versait aucune larme.
Léo rougit de honte.

- Oua... euh... C'est quelque chose quand même... Mais... comment tu t'es fais ça exactement ? Parce que quand même... ça transperce ta MAIN !!

Sa voix dérailla sur la fin, marquant sa surprise et la gravité de la chose qui lui paraissait énormissime. A côté, son amnésie, c'était rien. Et quelques part, c'était agréable de parler avec une personne qui souffrait. Attention, pas que ce soit plaisant de voir l'autre souffrir, mais plutôt, pour remettre Léo à sa place, lui montrant qu'il y avait plus grave dans la vie, qu'il ne fallait pas rester au fond du trou, qu'il fallait en sortir, et avancer.

- Bah... Enfaite on sait pas. Jm'en souviens pas et puis personne n'était autour de moi alors... Mais je pense que ton cas est plus douloureux que le mien, bien que ce ne soit pas la même souffrance... Tu va pas tomber dans les vapes hein ? Au cas où, t'inquiètes, j'appellerais haut et fort ! J'ai peut-être plus de mémoire mais j'ai encore de la voix, positiva t-elle, tout sourire aux lèvres, d'un ton léger.

Kassy eut un sourire crispé. C’est vrai que ce n’était pas rien et ce n’était surtout pas beau à voir. Si le foret ne s’était pas encore trouvé dans sa main le sang aurait sûrement coulé à flot, là ça éviter l’hémorragie. La douleur lui donnait envie de pleuré mais elle essayait de la chasser en pensant à autre chose. La jeune Mcgregor était à un âge où elle commençait à grandir et toucher du bout des doigts sa vie d’adulte. Si elle arrivait à surmonter cette horrible épreuve sans geindre comme un bébé ça serait une grande réussite pour elle et ainsi elle prendrait d’avantage confiance en elle se souvenant qu’elle avait vu pire, comme se prendre un FORET DANS LA MAIN !!!!

« Je sais. Mais c’est pas grand-chose. Presque rien » dit-elle d’un ton faussement assuré pour faire stylé qu’elle géré mais son expression trahissait le faite qu’elle ne pensait pas vraiment ce qu’elle disait. « J’espère que le médecin va pas tarder à arrivait en fait » avoua-t-elle sur un ton un plaintif. Elle pouvait se montrer courageuse mais certainement pour encore des dizaines d’heures. Histoire de lui changer les idées elle demanda alors à l’autre jeune fille comment elle était devenue amnésique.

« Bah... Enfaite on sait pas. Jm'en souviens pas et puis personne n'était autour de moi alors...
« Oh… Je vois. Dommage. Mais qui sait un jour tu te découvriras peut-être ce qui s’est passé. »
« Mais je pense que ton cas est plus douloureux que le mien, bien que ce ne soit pas la même souffrance... Tu va pas tomber dans les vapes hein ? »
« J’espère pas » dit-elle avec une légère grimace. « Pourquoi ? J’ai l’air blanche ? » Demanda-t-elle inquiète avant de se tortiller à gauche et à droite afin d’essayer de voir son reflet dans la classe.
« Au cas où, t'inquiètes, j'appellerais haut et fort ! »
« C’est gentil »
« J'ai peut-être plus de mémoire mais j'ai encore de la voix » Kassy eut un sourire complice, sa camarade de salle d’attente avait l’air de se détendre et ça faisait plaisir à voir. Elle apprécia son trait d’humour.
« Tu crois qu’on va attendre longtemps ? Ce n’est pas que j’suis presser mais… » Elle baissa les yeux vers son pansements. « A tout les coups j’vais avoir une cicatrice et passait pour une idiote en expliquant d’où elle vient. Tu attends le médecin pour quoi toi ? Pour savoir si tu peux sortir ? »
Elle était un peu bavarde mais ça l’aider à ne plus penser à la raison de sa présence ici.

- Oui peut-être que je saurais. L'infirmière à dit qu'il était fort probable que je m'en souvienne, mais rien n'est certain. je ne veux pas me faire de faux espoirs... ça me ferait vraiment trop mal.

Elle espérait de toute ses forces, chaque matin, elle effectuait un exercice mentale, cherchant dans sa mémoire, bien maigre à présent, mais tout de même... Mais rien n'y faisait, elle ne se souvenait pas. Ni de l'accident, ni du reste. Elle espérait donc, mais cela n'allait pas au delà. Un fin et maigre espoir. Il fallait qu'elle apprenne à vivre avec, pas d'autre choix...

Elle redressa la t^te pour regarder le teint de Kassy.

- Oui, t'es un peu palote je dois dire...

Elle répondit a Kassy à propos de l'attente.

- Il n'y a pas énormément de monde aujourd'hui, mais la personne juste avant toi transpirait comme si elle avait fait un marathon et vomissait des hamsters... Surement une mauvaise blague... Mais de très mauvais goût je trouve...

Elle arborait une grimace, marquant parfaitement qu'elle désapprouvait cette mauvaise blague...
Pour ce qui était de la possible cicatrice, les paroles de la jeune fille firent naitre une doux sourire sur le visage de Léo.

-Tu pourras toujours inventer une épopée chevaleresque qui prouvera à tous ton courage inébranlable. Après tout, tu n'as pas versé une seule larme !

A sa place, elle aurait pleuré depuis longtemps mais elle n'en rajoutait pas plus. Sortir,... Elle en rêvait mais pour le moment ceci lui était impossible. Les règles était stricte, elle n'avait pas le droit de sortir pour le moment, sa sortie était pour plus tard. Bientôt mais plus tard tout de même.

-Moi... Enfaite non, j'attends de la visite. Mais amis doivent venir apparemment. C'est pas facile. Je ne les reconnaitrait surement pas. C'est... blessant. Autant pour moi que pour eux. N'importe qui pourrait me faire croire ce qu'il veux, étant donné que je n'ai plus de passé proche, je suis obligé de croire les gens qui m'en parle.

Hélas c'était vrai... Elle aurait voulu être méfiante, mais elle n'avait déjà par de souvenirs, alors elle préférait s'attacher a des bribes qu'on lu donnait, vraies ou fausses, elle s'y attachait de toutes ses forces.

« Il n'y a pas énormément de monde aujourd'hui, mais la personne juste avant toi transpirait comme si elle avait fait un marathon et vomissait des hamsters... Surement une mauvaise blague... Mais de très mauvais goût je trouve... »
« Des hamsters ? J’connaissait la version limace mais… Des Hamsters ??? Les pauvres. Ils devaient avoir peur. »

C’était du Kassy tout cracher. Si Elle avait assisté à la scène elle se serait plus inquiétait pour les boules de poils que pour la pauvre malade. Elle adorait les animaux bien que contrairement à certain passionné elle n’en possédait pas une dizaine mais sa mère n’aurait certainement pas était contre l’idée.

« Tu pourras toujours inventer une épopée chevaleresque qui prouvera à tous ton courage inébranlable. Après tout, tu n'as pas versé une seule larme !

Kassy afficha un sourire ravie, extrêmement toucher de ce que la jeune fille venait de dire. « C’est vrai ? Tu trouve que je suis courageuse ? » Elle avait le même regard qu’une enfant à qui on aurait donné une médaille au chocolats pour avoir eut un 20 sur 20.

« Moi... Enfaite non, j'attends de la visite. Mais amis doivent venir apparemment. C'est pas facile. Je ne les reconnaîtrais surement pas. C'est... blessant. Autant pour moi que pour eux. »
« Je comprend. C’est vrai que ça ne doit pas être facile » dit-elle compatissante essayant de se mettre à la place d’Eléonore. Elle était bien contente de ne pas réellement y être d’ailleurs. Elle n’osait même pas oser imaginer la tête de sa mère si du jour au lendemain elle ne le reconnaissait plus. Summer aurait énormément de peine sans aucun doute.

« N'importe qui pourrait me faire croire ce qu'il veux, étant donné que je n'ai plus de passé proche, je suis obligé de croire les gens qui m'en parle. »

Kassy comprenait le problème de sa camarade et elle n’avait pas tord, elle pouvait facilement se faire manipuler, Eléonor devait se montrait méfiante.

« Ou alors tu pourrais te faire une nouvelles amie, connaitre une fille qui n’auraient rien à t’apprendre sur ton passé puisqu’elle ne te connaissait pas avant. Peut-être même que cette fille… ça pourrait être moi. »

C’était peut-être naif de la part de Kassy de proposer ça et l’autre jeune fille allait sans doute trouvait cela enfantin et débile mais elle trouvait Eléonore sympa et étant donné qu’elle serait seule à la rentrée de Septembre… Qui ne tente rien n’a rien après tout.

« J’aurait mieux fait de me taire » laissa-t-elle échapper un peu mal à l’aise. « Désolé. »

- Oui oui ! Des hamsters ! J'entendais le médecin plaisanter pour distraire le patient en attendant que ça passe. " Au moins, tu va pouvoir renflouer la ménagerie magique." J'trouve ça un peu glauque pour les petites bêtes...

Léo avait été très surprises à la vue des hamsters et était même resté plusieurs minutes à regarder la personne cracher ses hamsters, pour être bien sur qu'il sagissait bien de petites bête à poil. Jamais elle n'avait vu ce sort. Du moins, elle ne s'en souvenait pas. Apparemment, ce n'était pas très connu, puisque Kassy, ne connaissait pas non plus.

- Oui ! Moi... Ça fait longtemps que je me serai noyé avec mes propres larmes !

Et c'était sincère. Léo était bien trop sensible... Elle pleurait facilement, et encore plus depuis son accident qui la perturbait hautement.

Léo ne répondit à sa compassion que par un sourire, triste, certes, mais sourire tout de même.
Heureusement, Kassy changea vite de conversation, c'était pour le moins... pratique.

- Mais non, ne soit pas désolé. Je serais très heureuse que nous fassions plus ample connaissance, et que par la suite, qui sait, devenir amies ! Cette expérience étrange, je parle de l'amnésie bien sur, m'aura au moins apporté une bonne chose, de nouvelles rencontres.

L'optique de se faire de nouveaux amis était plaisant, pour tout le monde, du moins, c'est ce que Léo pensait. Et en plus, Kassy ne la connaissait pas avant. C'était idéale. Pas de mensonge, pas de manipulation, pas besoin de se méfier... Idéale quoi...
Léo souriait à Kassy.

- De quel maison fais-tu partis ? Tu aimes le sports ? Quel sont tes passions ? Enfin bref, parle moi de toi !

Autant commencer tout de suite à faire plus ample connaissance. Léo avait retrouvé le sourire, du moins, pour un moment.

Kassy eut un sourire, Eléonore était sympa et semblait tout aussi simple qu’elle. La pauvre fille n’avait pas eut de chance avec son amnésie, mais si la Salvadore n’avait aucune idée de comment elle était avant son accident, ce dont elle était sure c’est que la Léo qui se trouvait face à elle était quelqu’un de cool et résolument gentil. Kassy savait que les élèves de Poudlard n’étaient pas tous comme elle. Elle l’avait d’ailleurs appris à ses dépends notamment à cause des Queens , ces pestes blondes qui prenaient un malin plaisir à s’acharner sur elle. Mais Eléonore n’était pas comme elles.

« De quel maison fais-tu partis ? Tu aimes le sports ? Quel sont tes passions ? Enfin bref, parle moi de toi ! »

La rouge et or se mit légèrement à rire devant autant d’enthousiasme, elle n’avait pas pour habitude qu’on s’intéresse à elle. Elle se trouvait banale – voir parfois inutile – et n’avait pas vraiment une foule d’amie. Elle se contentait la plupart du temps de rester dans son coin en priant pour qu’on ne vienne pas ce moquer d’elle quand elle n’était pas avec ses deux meilleures amie – Karly Mcgregor et Willara Slayers – qui la protéger.

« Y’a pas grand-chose à dire mais… J’suis à Gryffondor. J’vais rentré en Septembre année et le Quidditch et moi ça fait deux même si j’pense que rentrée dans l’équipe pour être sympa. Puis c’est cet année ou jamais donc… Quand à mes passions… Rien de spécial si ce n’est peut-être… les garçons » dit-elle avec un sourire amusé elle-même par son côté cœur d’artichaut. « Et toi ? »

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