ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 187 Dim 13 Mar - 4:18
Il ferme les yeux et son corps a un petit frisson bienheureux quand Seth remet en place ses cheveux, et il ronronnerait presque de ce contact si standard, et pourtant si doux à la fois. Son petit coeur bat tranquillement alors en lui, comme si il essayait de se ménager lui-même, pour ne pas trop s'accrocher à ses instants, pourtant, c'est tout cela qui lui fera supporter le restant. Le restant étant les coups qui viendront ensuite. Lentement les prunelles claires de Zachkariel s'ouvrent et il dévisage Seth, penchant la tête sur le côté. Il oublierait presque qu'il a les jambes écartées comme quelques autres catins à cette heure de la nuit, et qu'une heure auparavant, Seth criait qu'il voulait le crever. C'est en soupirant légèrement qu'il accueille les baisers sur son torse, fermant à demi ses yeux alors qu'il frissonne, presque ronronnant tellement c'est bon. C'est même parfait. Parfait alors il se détends, et il oublie où se pose les baisers parce qu'il n'y a plus que sa bouche qui l'intéresse, et avec sa bouche, la chaleur que laisse ses lèvres sur sa peau. Il se cambre en sentant que cela se baisse, mais c'est tout naturellement qu'il le fait, ses reins appelant à un nouveau feu. « Ne bouge pas » et à ce moment il comprends. Le premier baiser le fait gémir, parce que c'est la première fois qu'on l'embrasse en bas, et qu'il n'est même pas sûr qu'après ça, il pourra le regarder en face. Oh non, pas après que Seth ne lui ait embrassé la partie la plus sensible du corps. Finalement il se tends, rentrant la tête dans les épaules alors qu'il aimerait que les mains de Seth relâchent ses hanches, pour pouvoir mouver. Le plaisir lui monte jusqu'aux joues, qui rougissent comme jamais auparavant. Ses cuisses hésitent à se refermer et à s'ouvrir, alors finalement il reste figé, les jambes ouvertes, la droite bien tendue comme paralysée, la seconde repliée dont les orteils serrent le drap. Il feule fort sans se retenir, il feule les yeux fermés le prénom de Seth avec une ferveur d'amoureux, ou tout du moins de petite amie. Il feule parce qu'il ne sait pas s'il va pouvoir se retenir, et il sait que s'il ne se retient pas, Seth le tuera sincèrement. Ses mains qui serraient alors le drap se posent maladroitement sur la tête du criminel, et caressent à l'aveugle la tignasse, se crispant parfois dessus. Zachkariel finalement sert les dents, son rythme cardiaque accélérant au fil des secondes. Quel diable l'a t-il pris aujourd'hui pour que Seth Campbell s'abaisse à ça? Il se redresse un instant à peine, à quelques centimètres, avant de retomber dans le lit, les yeux embués de larme comme il doit se retenir absolument du feu qui monte trop vite, de ce feu qu'il ne doit sous aucun prétexte laisser partir. Il fronce les sourcils, le corps entier tremblant, se détestant d'être aussi faible, et c'est au moment où sa faiblesse frappe que Seth décide d'arrêter. Le gémissement qu'il pousse est félin, comme un soupire d'aise et de soulagement joint en une prière. Au moins aura t-il résisté à ça. Il souffle chaudement, reprenant un peu de substance, alors que Seth le fixe. Il approche le visage, effleure ses lèvres et se demande un instant si c'est sain que d'embrasser ce qui l'a touché si bas, mais rapidement la question s'évapore puisqu'il embrasse chastement le criminel, amusé au fond et touché surtout. Toujours docile et soumis, il se laisse faire, se lève alors que ses jambes tremblent d'excitation, de celle dont il est empli, et se laisse mener contre le mur, un peu regard interrogateur. Il ne sait pas ce que cherche à faire Seth, et si ça ne l'inquiète pas, il aime tout de même savoir dans quoi il mets les pieds. Alors ses yeux couleur malachite se fixent sur Seth, semblant lui demander ce qu'il fait, mais finalement le regard de l'étudiant se porte sur ses mains et puis juste après sur ses jambes qui se retrouvent écartées, certes doucement, mais écartées. Il rougit alors, parce que comme ça, il ne ressemble à rien d'autre qu'à une catin. Il a un peu honte d'être aussi abandonné, et surtout aussi nu. Sa gêne pourtant disparaît quand les lèvres de Seth embrassent sa bouche, car au fond, il se dit que ce n'est pas grave. Que tout ça, ce malaise, ça vient de lui, et qu'il n'y a pas de honte à avoir. Enfin, pas vraiment. Il regagne la liberté de ses poignets, ou presque puisque ses mains se posent sur sa taille, par sa volonté. Et les yeux clairs de l'ange décrypte les expressions du démon, et il rougit un peu, un peu beaucoup, et il voit bien qu'il se moque un peu, même si il est tendre et gentil. Finalement l'ange a une moue boudeuse, adorable avec son expression quasi enfantine comme ses pommettes sont roses :
« Te moque pas, c'est pas gentil. »
Il roule des yeux, non pas exaspéré, mais parce que sur le moment, il a un peu froid. Alors son visage se rapproche, son nez se frotte contre le sien comme ses lèvres effleurent les siennes, son souffle chaud dessus. Il ne peut pas attendre, pas quand ses jambes tremblent sous lui et qu'il se sent défaillir au moindre effleurement de leur deux corps. C'est tendre alors que sa bouche épouse la sienne, ses yeux fixant sa bouche, puis glisse lentement sur son corps. Si un moment il veut voir ses mains, il découvre plus bas le triangle superbe des hanches de Seth, parfaitement dessiné, et plus bas encore, sa virilité. Son regard reste accroché à peine un instant, le temps de comprendre que c'est cela qui est venu en lui, et il rougit, détournant le regard. Son masque de pudeur, il ne l'invente pas – il est là. Parfaitement présent, alors que son coeur tambourine à l'intérieur. Il panique un peu, parce que la première fois il n'avait pas vu, là, il sait ce qui l'attends, et avec ça, il sait que c'est impressionnant ce que son corps peut endurer. Alors il rougit, mais n'ose réclamer qu'on le prenne sur le champs, parce qu'il n'est pas une catin, et qu'il doute un instant des capacités de son corps, et plus exactement, de son bassin étroit, si fin comparé aux hanches fortes de Campbell. Non, sincèrement, l'ange doute. Et c'est bien la première fois. Alors pour oublier le doute, à nouveau ses lèvres se posent sur celles de Campbell, tout d'abord tendres, puis finalement il ouvre à peine la bouche et capture la lèvre inférieure entre ses dents, doux, et tire dessus, soupirant. Un coup de langue provocant sur les lèvres du diable. Il ose espérer que c'est tout ce qu'il lui faut pour poursuivre, parce que ses jambes ne lui obéissent plus, et ses yeux cherchent à tout prix à évider l'ultime évidence : son corps s'accorde avec le sien.
Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif. propriètaire de zachkariel.
► MESSAGES : 101 Dim 13 Mar - 20:01
« Te moque pas, c'est pas gentil. »
Seth laisse échapper un petit rire et secoue légèrement la tête, parce qu'il est adorable cet angelot là, avec ces airs enfantins et ses expressions timides. De nouveau, Campbell se sent naître à nouveau cette tendresse pour Zachk, une tendresse qu'il avait cru avoir oublié depuis un moment déjà mais qui refait surface soudainement sans crier gare. Parce qu'en le voyant, si frêle et si fragile, on ne peut qu'avoir envie de le protéger, cet enfant là, le prendre dans ses bras et lui dire qu'on sera toujours là pour lui. Mais Seth sait aussi que cette sensation est faussée par l'excitation et qu'il ne pourra pas s'empêcher de le briser encore lorsque tout cela se sera envolé. Mais le moment n'est pas encore venu. Il surprend le regard de Zachk mais il ne dit rien, c'est inutile, il a bien compris ce que cet air signifie mais il n'a pas la patience de le rassurer. Il n'a de patience à rien à ce moment précis, à vrai dire. Il laisse Zachkariel mordiller sa lèvre et il esquisse un sourire lorsque la langue du jeune homme lèche brièvement sa bouche. De son pouce, il essuie la salive que Zachkariel y a laissé avant de faire pivoter lentement le jeune homme face contre le mur. Son regard accroche les lignes de son dos et sa peau claire, caresse encore une fois des yeux ses reins et ses fesses mais déjà il n'est plus temps de contempler, il veut posséder, vite et bien, comme si une deuxième fois aussi rapprochée serait sûre de lui apporter son appartenance totale et définitive. Car il le veut cet ange, il le marquerait de mille et une horribles façons s'il osait, s'il n'avait pas si peur de le défigurer et de nuire à sa beauté. Sa main droite entoure la taille du jeune homme, la ramenant contre lui tandis qu'à nouveau, il le possède, qu'il lâche un soupir de plaisir pur en se sentant en lui, comme si c'était le seul moment où il était capable d'être réellement heureux. Il reste de longues secondes ainsi, immobile, comme pour mieux profiter de cette sensation. Sa main gauche attrape celle de Zachkariel et la pose contre le mur, plus haut que leurs têtes, bras tendus, ses doigts s'entremêlant aux siens, les serrant à mesure qu'il commençait à se mouvoir en lui, la pression se faisant plus forte sur ses phalanges lorsque le coup de reins se faisait plus appuyé. Il entoure toujours sa taille de son bras, férocement, presque sauvagement sans doute, car il la serre contre lui comme s'il avait voulu la souder à la sienne. En réalité, il veut juste que leurs corps soient le plus proches possible, il veut s'immiscer au plus profond de lui, le posséder jusqu'à ce qu'il ait mal, pas parce qu'il veut le blesser, mais parce qu'il veut qu'il sente en lui ce qu'il provoque dans son âme. Il veut que Zachkariel sache à quel point il le détraque et c'est pour ça qu'il ne se fait pas aussi doux que la première fois, qu'il est plus sauvage, son désir le guidant de façon impétueuse. Ses doigts serrent ceux de Zachk à les briser, son front repose sur son épaule et il est violent même parfois dans ses mouvements. Mais il ne se soucie pas vraiment du plaisir de Zachkariel, il est concentré sur le sien à ce moment précis et il ne se préoccupe que de cela. Et son plaisir est de massacré presque ce petit corps, avec brusquerie sans doute, mais il ne lâche pas sa taille ni sa main pour ne pas qu'il lui échappe. Même s'il pleure ou s'il supplie, il ne s'arrêtera pas. Il le tient avec force jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et qu'un mouvement encore plus brusque que les autres lui arrachent une jouissance telle que son gémissement se transforme presque en cri. Il soupire et s'arrête, haletant comme une bête blessée, en sueur, vidé de toute énergie. Finalement, il le relâche, se retire de lui, sans plus de geste tendre parce que ce Seth là a disparu en même temps que disparaissait son excitation. Parce que le démon endormi s'est réveillé et qu'il est de retour. Il se détourne de lui, comme s'il n'était rien, qu'une catin levée au coin d'une rue et troussée contre un mur. C'est ce qu'il est à ce moment dans l'esprit changeant de Seth, il n'est rien d'autre qu'un virus qui l'a contaminé, un parasite qui l'a infecté et qui lui a fait faire des choses aussi horribles. Il y repense et il se rappelle de ce qu'il a fait à Zachk, de ce qu'il a fait avec sa bouche et il se dégoûte mais il sait que ce n'est pas de sa faute à lui, non, que tout est de la faute de Scylence qui le tente avec ses airs d'ange et qui le pousse à la luxure. Oh oui, il s'est emparé de son âme déjà sombre et il s'est essuyé les pieds dessus, il l'a poussé encore plus dans le vice. Sans un mot, il remet son caleçon et son pantalon car il n'en peut plus de se voir à poil dans la même pièce que lui. Il se retient de l'exploser contre un mur parce que ce serait mal, n'est-ce pas ? Mais il ne sait pas se contenir, et torse nu, il tourne dans la pièce comme un lion en cage. Finalement son poing vient s'écraser contre le mur, juste à côté du visage de Zachkariel. Il saigne mais il s'en fout, ça ne fait pas plus mal que la blessure qu'il a reçu à l'ego. Rien ne fait plus mal que ça. Il le crucifie du regard, cet ange, il punaise ses ailes de ses prunelles jaspe et il veut le bousiller, le détruire, briser chacun de ses os. Il veut le réduire en bouillie pour laver l'affront. Oh, comme il va le lui faire payer, oh comme il va l'humilier comme lui-même a été humilié. Pleure Zachkariel, ce n'est qu'une vengeance à venir. Il siffle, dents serrées à son oreille.
« Tu vois ce que tu fais de moi, Zachk ? Tu crois que je suis quoi ? Que je ne suis qu'une salope bonne à te sucer, hein, c'est ça que tu penses ? Je ne suis pas comme toi, je ne suis pas ta putain de salope, tu m'entends...? » Il l'attrape par les cheveux et le jette à genoux sur le sol. Tu as profité Zachk, il faut maintenant se rendre à la suite des événements ; le plaisir ne peut pas toujours être seul, il faut que parfois il s'accompagne de douleur. Il tire les cheveux, basculant sa tête en arrière. « C'est ça que tu veux, Zachk ? Que je la déballe et que j'te la mette dans la bouche ? C'est ce que font les p'tites pouffiasses dans ton genre ? Dis-le Zachk. Dis-le que tu n'es qu'une putain de salope.» Il tire davantage sur la tignasse de Scylence. Oh comme il est en colère et comme il va le briser.
Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 187 Lun 14 Mar - 13:53
Ce mur, il va le connaître dans les moindres détails. Il ne l'aura jamais autant vu que ce soir. Il ferme les yeux pourtant, frissonnant, ne voulant pas voir ce que regarder Sean, de peur d'y lire quelque chose qu'il n'aimerait pas. Ses doigts bien à plat contre le mur se rétractent, appuient contre le mur alors que ses jambes tressautent. Il se laisse aller contre Seth, fronçant doucement les sourcils pourtant, ses sourcils qui tremblent en le sentant s'insinuer rapidement en lui, et il n'a qu'une envie, gémir à nouveau, mais il se retient. Dans son oreille, le râle de Seth le gêne et le fait rougir, parce que quelque part, ce n'est pas très romantique un mur. C'est fait pour les catins, et encore. Elles ont un lit où accueillir. Zachkariel relève le nez, un peu absent, son corps se réhabituant lentement à sa présence et il soupire, parce que c'est un moment précieux, ces quelques secondes où rien ne se passe que la fusion de leur deux corps. Il soupire finalement, feule son prénom à voix basse et rougit, le laissant le contrôler, chaque partie de son corps ne réponds plus qu'au contact de sa peau à lui. Il regarde cette main contre le mur, et son corps s'étire, tremble. Son bassin s'enflamme sous le début des mouvements de Seth, ne sachant plus s'il doit avoir mal ou se sentir bien. Alors il penche la tête en avant, ses yeux fixent son bassin qui s'avance à chaque coup plus puissant de Seth, et il ne dit rien. Il fixe seulement, sa voix bloquée à l'intérieur de sa gorge. Puis finalement, il a un frisson le long de la colonne, fermant les yeux en ouvrant à peine la bouche, commençant à ressentir ce vilain poison qui le fait rougir. Le bras qui l'entoure et le presse davantage augmente la portée des coups, et Zachk' rejette la tête en arrière, sur le côté, son corps entier ne lui appartenant plus. Il s'abandonne, parce que c'est la seule façon de ressentir autre chose que la douleur. Fermer les yeux et ne plus lutter, laisser son corps se détendre jusqu'à ne plus ressentir que le chaud de leur deux corps en totale fusion. Alors Zachkariel soupire, et quand les coups se font plus appuyés il râle comme n'importe quel garçon le ferait, puis quand la douleur endolorit le plaisir, il feule. Longtemps comme ça, ravagé par la brusquerie, mais ça ne fait pas mal. Il n'apprécie pas autant que la douceur, mais c'est une façon de faire, et c'en est presque touchant de voir à quel point c'est fusionnel. Zachkariel perds finalement pieds, sa main libre s'accrochant au bras de Seth. Il feule plus fort quand ses doigts sont sur le point d'être brisé et vient dans un mouvement plus violent de Seth, dans un feulement félin. Si Seth continue, Zachk soupire, exténué déjà par la cadence frénétique de ses coups, et remarque que sans le vouloir, il a griffé à sang le bras de Seth, rougit alors mais ne dit rien, ses phalanges caressant les trois marques de ses ongles alors que son corps continue à contenir la rage de Seth, sans saigner, sans trembler. Ce corps a appris quelque chose sans doute, et il rends le plaisir d'être docile à la bête qui le massacre sans le savoir, ou alors il ne le sait que trop bien. Sa tête sur son épaule, Zachkariel fixe le mur en face, poussant ce qui ressemblerait à des gémissements si il ressentait du plaisir à servir de pantin, mais rien de tout ça. C'est juste une habitude. Un bruit, un râle qui remonte en lui. Il ferme les yeu x et sert les dents, terrassé par ce dernier coup de reins qui lui, lui a fait mal. Il fronce les sourcils, ne sentant plus le bas de son dos, ni même ses jambes. D'ailleurs, quand Seth se retourne, Zachkariel sursaute et son front frappe dans le mur comme il s'est laissé entraîné vers l'avant. Il se redresse, vacillant. Ses jambes ne lui appartiennent pas, elles tremblent comme si elles étaient prises de multiples sursauts. Il a un petit sourire, pensant que c'est fini, et se penche pour attraper son caleçon et l'enfiler. Seulement, alors que ses doigts se referment sur son jeans qui traîne sur le sol, ses yeux eux dévient sur Seth et alors il sait. Dans un regain d'énergie, Zachkariel se relève, enfile ce pantalon à la va vite comme de peur qu'il ne recommence mais ne lui fasse vraiment mal cette fois, comme la première fois. Il reboutonne son jeans et sursaute. Une lueur panique s'allume sur ses yeux qui détaillent le poing qui vient de s'écraser à côté de son visage. Ce poing qui aurait pu lui détruire le nez et la mâchoire si il avait voulu. Lentement alors le regard clair remonte jusqu'aux yeux de jaspe de Seth qui se rapproche. Ses jambes tremblent, mais il ignore si c'est à cause des coups de reins de quelques secondes auparavant ou en prédiction de ce qui vient.
« Tu vois ce que tu fais de moi, Zachk ? Tu crois que je suis quoi ? Que je ne suis qu'une salope bonne à te sucer, hein, c'est ça que tu penses ? Je ne suis pas comme toi, je ne suis pas ta putain de salope, tu m'entends...? » Et il s'éclate les genoux sur le sol sans trop comprendre ce que racontes Seth. Est-ce qu'il a seulement exiger qu'il s'abaisse à ça? Est-ce qu'il a seulement demander qu'il le prenne deux fois? Il n'a rien demandé que la paix. Qu'il arrête de le frapper, mais il refait toujours les mêmes choses, les mêmes gestes, et il va frappé aux mêmes endroits. Zachk siffle, chouinant sans larmes, et il aimerait fixer le sol mais sa tignasse noire est prise entre les doigts de Campbell. Il le maudit intérieurement, pour toujours tout gâcher finalement. « C'est ça que tu veux, Zachk ? Que je la déballe et que j'te la mette dans la bouche ? C'est ce que font les p'tites pouffiasses dans ton genre ? Dis-le Zachk. Dis-le que tu n'es qu'une putain de salope.»
Une colère remonte juste dans les yeux de l'ange. Oh non! Surtout pas! Il a été élevé avec amour et a reçu une des meilleures éducations du pays, d'une mère sans doute très vieux jeux, mais cela lui a permis d'être une sorte d'ange rayonnante. Le diable, ici, c'est lui, lui et lui seul. Il n'a pas le droit de lui reprocher ce qu'il a fait de lui même, ce qu'il a osé lui faire subir même si ce fut bon à se damner. Il lui appartient, mais ça ne veut pas pour autant dire qu'il a le droit d'en exiger tout et n'importe quoi. Et surtout pas des choses inutiles et dégradantes. Alors il siffle entre ses dents, furieux, posant ses mains sur le poignet de Seth, ce poignet qui ose le tenir à genoux quand, comme n'importe quel ange, il devrait s'élever plus haut. « Je t'emmerde Campbell, t'es vraiment trop con. » Il tire sur sa tignasse, grognant. Zachk' n'est peut être pas un battant, mais il y a des choses qui ne passent pas, et c'en est une. Il lui a dis qu'il ne le briserait pas. Ou que des choses qui se réparent. Mais Zachkariel sait qu'il ne peut pas toujours dire oui et baisser la tête, prier pour que ça lui plaise ou non. Ce n'est pas ça sa vie. Ce n'est plaire à un tyran et ne jamais la ramener. Alors fâché à genoux sur le sol, il crise : « Je suis certainement pas une putain, encore moins ton jouet. Je t'ai rien demandé, moi. C'est toi qui a voulu. Alors 'me reproche pas tes conneries. Tu peux la garder ta queue, parce qu'il est pas question que j'te suce si c'est pour m'faire battre après, parce que Monsieur est pas content. » Il est fâché, oui, mais il sait déjà que dans quelques instants il suppliera pour l'inverse, il implorera son pardon pour ne pas crever. Ce qui se joue à l'heure, c'est sa dignité. Ou presque.
Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif. propriètaire de zachkariel.
► MESSAGES : 101 Mar 15 Mar - 12:06
« Je t'emmerde Campbell, t'es vraiment trop con. » Si Seth hausse un sourcil un peu surpris par la réponse, lui qui pensait que Zachk allait se soumettre comme il avait passé son temps à le faire, il éclate bientôt d'un rire bref et froid en voyant les pathétiques efforts de sa pauvre petite proie pour se dégager. Oh, non, Zachkariel, il est trop tard pour jouer les rebelles, tu as trop enduré, trop accepté pour penser faire machine arrière maintenant. Il est trop tard, tellement trop tard. « Je suis certainement pas une putain, encore moins ton jouet. Je t'ai rien demandé, moi. C'est toi qui a voulu. Alors 'me reproche pas tes conneries. Tu peux la garder ta queue, parce qu'il est pas question que j'te suce si c'est pour m'faire battre après, parce que Monsieur est pas content. » Seth a un soupir agacé qui se transforme bientôt en un sourire machiavélique. « Oh Zachk, comme tu parles bien ! » Et sans plus de préambules, il envoie la tête du jeune homme s'éclater contre le sol, dans un bruit mat. Mais il ne lui laisse pas de répit, non, il ne mérite pas d'avoir du temps pour respirer, cet infâme ingrat. Son pied, nu, se pose sur le côté du visage de Zachk et appuie, le maintenant contre le sol. Quelques secondes de réflexion, le temps pour Seth de choisir comment il va bien pouvoir lui faire payer son impudence. Mais il n'a pas besoin de chercher bien longtemps après tout, parce que la main de Zachkariel a bougé sur le plancher et que ça lui a donné une idée. Malsaine, certes, mais une idée quand même. Ses prunelles jaspe caressent rapidement le dos nu de Scylence et il se dit que ce serait trop facile de marquer cette peau blanche encore, non, il veut que sa vengeance ait plus d'éclat. Le pied de Campbell quitte le visage de Zachk mais pas pour le libérer, non, juste pour se poser sur son poignet gauche et y appuyer du talon. Sa main droite se tend, paume vers le haut, tandis qu'il appelle sa baguette. Presque aussitôt, l'objet atterrit dans sa main, obéissante et rodée, tant Seth a bossé ce sort en cours. Les sorts sans baguette, programme de troisième année à Ealdwic. Il a un sourire en y pensant. Son regard parcourt la pièce de façon circulaire, à la recherche d'un objet familier. Un mouvement de baguette, un sort d'attraction, car il ne trouve pas mais il est sûr que Zachk en possède une chez lui, comme tout bon batteur de Quidditch. Et il ne se trompe pas, comme la batte vole vers lui. La main gauche de Seth s'en saisit, la fait tourner entre ses doigts, tandis que son sourire s'élargit, peu rassurant, effrayant même. Et sans prévenir, il donne un coup de batte sur les doigts de la main prisonnière. Oh, il ne les a pas tous eu, seulement le majeur et l'annulaire, comme en témoigne leur forme peu naturelle désormais. Cassés pour sûr. Il esquisse une moue contrariée. « Tu vois ? Voilà pourquoi j'étais poursuiveur. J'ai jamais su me servir de ce truc. » Un silence. « Mais je suis persévérant alors je vais réessayer.»
Et sans plus attendre, c'est un deuxième coup qui vient frapper la main de Zachkariel, avec plus de force cette fois, une meilleure visée aussi. L'auriculaire et l'index sont brisés eux aussi, il n'y a pas de doute à avoir là-dessus, comme il voit les doigts dans leurs positions étranges, presque artistiques, mais définitivement pas faisables normalement. L'annulaire et le majeur eux, saignent déjà comme ils ont pris un coup de plus. Seth a un regard fou, une lueur terrible dans les yeux, parce que la colère l'a repris, parce que Zachkariel aurait tellement mieux fait de se soumettre, de pleurer et de supplier. S'il l'avait fait dès le début, dès les premières prémisses de la rage naissante de Seth, alors peut-être ce dernier, encore sous le coup de leurs deux rapports à la suite, en aurait eu pitié. Peut-être même qu'il l'aurait même relevé et l'aurait repris une troisième fois. Brusquement, sans doute, mais ça n'aurait pas été pire que de se faire briser les phalanges unes à unes, non ? Désormais il est trop tard, parce que même si Zachk supplie, Seth ne s'arrêtera pas, pas tant qu'il n'aura pas évacué sa colère et cet ange à ces pieds, seul sait à quel point cela peut être long et douloureux. La batte se pose sur la joue du jeune homme et il hésite un instant à le frapper au visage mais il se dit, encore raisonnable, qu'il risquerait de le tuer. Et malgré tout, il ne veut pas lui ôter la vie, parce qu'il a besoin de sa soumission, mais plus encore, parce qu'il a besoin de son affection. Le bois de la batte descend le long de la nuque, caressante, puis le long de sa colonne vertébrale de Zachkariel, menaçante. Finalement, c'est son pied qui libère le poignet gauche de Zachk et sa main aux doigts brisés, pour se poser sur le droit, l'emprisonnant à son tour. La batte se pose sur les doigts du jeune homme, comme Seth semble viser pour les prochains coups. « Ne supplie pas, Zachk, ça ne servirait à rien. » La batte appuie sur les doigts, les écrasant sans les frapper, mais sans les épargner pour autant. Le pied de Seth se pose sous le menton de Scylence, prêt à frapper mais il n'en fait rien cependant, au contraire, c'est presque une caresse. Humiliante, il est vrai, car elle est toute dominatrice comme Zachk est à terre et qu'il le touche seulement du bout du pied comme s'il était un animal mort au bord de la route ou une espèce de chose dégoûtante, mais une caresse quand même. « J'ai tellement d'idées pour te briser que je ne sais même plus quoi choisir... Mon Zachk... » Oui, "mon", parce que même comme ça, au sol, prêt à le détruire morceaux par morceaux, cet ange lui appartient et il le lui fait bien comprendre. Il a sa vie entre les mains et s'il vit d'ailleurs, ce n'est que parce qu'il lui accorde ce droit.
Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 187 Mer 16 Mar - 0:30
Sa tête s'éclate sur le sol dans une douleur étrange et langoureuse. Ça lui prends tout le haut du front, et il se demande si il ne saigne pas. Quand il rouvre les yeux, aucun filet sur le sol, alors il se dit qu'au moins, il n'aura pas ça à essuyer après. Et quand ses yeux cherchent quelque chose, c'est le pieds de Seth qui lui écrase la gueule. Allongé sur le sol, il ne bouge plus, docile quelque part. Enfin, pas sur le moment. Voyant que rien ne bouge, il se dit que la chance est encore de son côté, alors il bouge la main, vite. Pour essayer de dégager ce pieds de sa figure, mais rien n'y fait, le pieds reste accroché. Il soupire, cesse à nouveau de bouger et ses yeux jettent un regard paniqué à toute la pièce. Sa chambre si accueillante, si chaude, si chaleureuse se retrouve être un enfer cuisant. Il ferme les yeux, tremblant en silence. Mais il ne suppliera pas. Pas cette fois. Enfin, le croit-il. Il reste immobile alors, puis le pieds se lève. Une lueur d'espoir peut être trop rapide car juste au moment où il redresse la tête, son pieds s'accroche au sol. Les yeux clairs de Zachk remontent et se fixent sur la main de Seth, et surtout sa baguette. Coup de stress. Ses pupilles se rétractent d'un coup sec alors que sa batte arrive dans la paume du criminel. Il tire violemment sur son bras alors qu'au même moment la batte lui éclate deux doigts. Il hurle. Sincèrement, d'un cri d'enfant inconsolable qui a vraiment mal. Il se recroqueville presque aussitôt, son poignet toujours coincé et chiale, parce que ça fait un mal de chien et qu'il n'arrive même plus à bouger ses doigts. Il tourne de l'œil une première fois, son corps tout endolori par la douleur qui le prends au coup. Derrière ses mèches brunes, il respire fort et pousse des gémissements de douleur à intervalle réguliers. Ses yeux sont remplis de larme, mais il ne pleur pas. Il cherche un peu de fierté. Un peu, à peine. Son corps entier tremble, et il laisse sa joue se recollait au sol, dépossédait de ce qui avait allumé ses yeux quelques minutes auparavant. « Tu vois ? Voilà pourquoi j'étais poursuiveur. J'ai jamais su me servir de ce truc. Mais je suis persévérant alors je vais réessayer.» « NO-- »
Mais le mot se perds dans un nouveau hurlement de douleur et cette fois-ci des pleurs, lourds. Les larmes coulent sur ses joues alors qu'il se retient de hurler davantage, frappant d'un coup sec son front contre le sol pour ne pas pleurer plus fort qu'il ne le fait, pour ne pas être à ce point plein de honte. Il a terriblement mal. Il aimerait que tout ça s'arrête maintenant, faire demi-tour et lui dire qu'il est désolé, que s'il veut, il n'a qu'à la lui mettre dans la bouche. C'est obscène comme penser, totalement dégueulasse, mais quand ses yeux se posent sur sa main, la voit en sang et brisée, il ne peut que pleurer davantage, retenant ses gémissements entre ses dents bien serrées. Par fierté. Une fierté qu'il a perdu mais qu'il regagne quand les coups sont trop forts, quand il sait qu'il ne doit pas accepter, qu'il ne peut pas accepter sans perdre ses ailes. Faire la putain en fait partit. Il ne peut pas lui-même s'arracher les ailes. Sur le sol alors l'ange ne dit rien et pleurs en silence, le corps crispé et tendu, qui frissonne et ne comprends plus les décharges qui le traversent. Alors qu'il pensait mourir de plaisir quelques minutes auparavant, c'est de douleur qu'il va claquer si ça continue. Respirant fort sur le sol, les yeux perdus, il sent quelque chose sur sa joue mais n'a pas la force de s'affronter, de s'offusquer d'être traité de cette façon alors il ne dit rien. Ses yeux se révulsent légèrement, et son coeur accélère sous l'effet de la peur mais rien. La batte glisse le long de son dos et comme un chat il s'étire et se cambre d'une manière indécente, mais que trop habituelle entre les mains de Seth Cambell. Il soupire de douleur et couine pratiquement quand le criminel relâche son poignet mais le laisse là où il est. Ses doigts matraqués ne ressemblent plus à rien, qu'à quelques éclairs. Il retient ses larmes, et si elles coulent c'est bien malgré lui. Qu'importe puisqu'au moins il garde ses gémissements de douleur pour lui, les remplaçant par une respiration forte et saccadée, comme haletant. Alors c'est au tour du poignet droit. Zachk sert les dents mais là encore rien ne vient que le toucher rugueux du bois sur ses doigts. Il hésite un instant à serrer le poing, mais les jointures ou les phalanges lui feront aussi mal, si ce n'est plus, alors il laisse sa main sur le sol, bien en vue, et ne lutte même plus. « Ne supplie pas, Zachk, ça ne servirait à rien. » « Va te faire fou--aah-- » Il se tends et se voûte, se relevant de sur le sol mais son poignet est bien bloqué alors il retombe à nouveau contre le sol, tremblant de plus en plus fort à mesure que la batte s'écrase sur ses doigts. Il sert les dents pour ne pas hurler, mais rien ne vient que la souffrance. Il pique du nez, ou alors il tourne encore une fois de l'oeil? Il n'en sait rien. Il ne veut plus vraiment savoir, parce qu'il a mal à en crever. Puis quelque chose s'allume dans un esprit. Une panique bleue. Sa main droite. Et sa batte. Si il brise sa main droite, adieu les duels, adieu le quidditch, adieu... adieu toute sa vie en l'espace de quelque chose. Les yeux grands ouverts, Zachkariel sursaute au toucher froid du pieds de Seth sous son menton. Ses yeux verts glissent alors jusqu'à ses yeux de jaspe, le fixe sans peur, mais quelque chose au fond de ses iris tremblent d'appréhension.
« J'ai tellement d'idées pour te briser que je ne sais même plus quoi choisir... Mon Zachk... » « Aaarrêtes » Il grogne, serrant les dents pour ne pas pleurer davantage mais c'est ce qu'il fait. Il pleur. Encore et toujours, cet ange foulait au pieds. Il rejette la tête en arrière puis revient, son nez caressant de son extrémité le galbe du pieds, alors qu'il y pose ses lèvres. Si ses yeux sont fermés, c'est pour ne pas penser à sa main gauche réduite en purée, et pour ne pas voir ce qu'il advient de sa main droite. « Pas ma main » il pleur, mais il continue, et ses lèvres embrassent encore et toujours ce pieds, les larmes coulant dessus, chaudes et lourdes « Pas ma man Seth ». Il n'est pas bête, Zachkariel, pas tout à fait. Il rejette alors la tête en arrière, le regardant comme abandonné. Il n'a pas peur d'avoir mal. En revanche, il ne veut pas perdre sa main. « Pas ma main droite, Seth, s'il te plaît... Tout mais pas ma main.... » Il est tendu sur le sol, parce qu'il sait qu'à ce moment, il ne décide de rien, mais supplier ne servirait à rien. Il ne lui propose pas d'arrêter. Il lui propose de se défouler autrement, ailleurs que sur cette main qui est, au final, son avenir.
Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif. propriètaire de zachkariel.
► MESSAGES : 101 Mer 16 Mar - 16:26
« J'ai tellement d'idées pour te briser que je ne sais même plus quoi choisir... Mon Zachk... » « Aaarrêtes » Avec un haussement de sourcil, Seth regarde le jeune homme embrasser son pied et, sans savoir pourquoi, ça a le don de le calmer un peu. C'est un peu Marie-Madeleine faisant sa rédemption au Christ alors l'espace d'un instant, son tourment s'apaise et il diminue la pression de la batte sur les doigts de Zachkariel. « Pas ma main » Campbell a une moue vaguement incompréhensive, comme il se dit que au cas où Zachk ne l'aurait pas remarqué il s'est déjà occupé de sa main et qu'elle n'est pas en très bon état, vu ce qu'il peut en apercevoir. Il pleure, son Ange, et ses larmes chaudes tombent sur le pied de Seth, ce pied que Zachk continue à embrasser, sans honte, sans dignité. Pour un peu, il lui décocherait un coup dans la mâchoire mais ça ne servirait à rien d'autre qu'à faire redoubler ses larmes, ces sanglots qui agacent tellement Campbell. « Pas ma main Seth » Le meurtrier, siffle, exaspéré par ces suppliques qui ne parviennent pas à trouver un sens dans son esprit. Zachk lève les yeux vers lui et il le regarde de ses prunelles claires, comme une demande de prise en pitié silencieuse. Seth lui rend son regard, neutre, appliqué dans son processus d'expiation. « Pas ma main droite, Seth, s'il te plaît... Tout mais pas ma main.... » Une lueur se fait jour dans l'esprit de Campbell lorsqu'il comprend que ce n'est pas tant la main qui l'intéresse, mais que c'est cette main, celle qui tient la batte, celle qui tient la baguette. Son avenir par extension, parce que Zachk croit encore avoir un avenir lui alors que Seth a renoncé au sien. Comment ose-t-il quémander pour son futur à un homme qui a tout perdu ? Il en a de l'audace... Les phalanges de Seth se serrent encore davantage sur le manche de la batte, de rage ses jointures blanchissent. Il hésite, le diable, à briser les doigts de la main droite comme il vient de le faire pour la gauche, d'ignorer les demandes de Zachk et de faire exactement le contraire de ce pour quoi il prie. Ce serait tellement jouissif... Mais il sait que ça ne passera sans doute pas, que Zachkariel lui en voudra tellement qu'il ne sera pas capable de lui pardonner et qu'il risque de le perdre alors que tout ce qu'il veut c'est le garder en cage. Alors il se résigne et retire la batte de la main droite, mais que le jeune homme ne s'imagine pas que son calvaire est fini, oh non. Il va falloir plus que quelques larmes, des suppliques et des baisers pour calmer sa colère. Il va lui falloir la souffrance, le sang et les cris, encore et encore, jusqu'à il en soit rassasié et qu'il n'en puisse plus. Sans préambule, la batte s'abat sur l'avant-bras gauche de Zachk et même Seth esquisse une grimace en entendant le craquement que l'os a produit. Mh. Il y est peut-être allé un peu fort sur ce coup-là, se dit-il en repensant au bruit de sa batte rencontrant le bras de Zachk. Mais même la douleur qu'il est sûr d'avoir provoqué chez le jeune homme par ce geste violent et gratuit ne suffit pas à dompter sa rage. Il faut du sang, du sang sur la peau blanche de Zachk, et des plumes partout, oui, les plumes blanches des ailes de l'ange qu'il aura arrachées. Sans ménagement, il l'attrape par la tignasse et le fait se relever, le tenant par les cheveux jusqu'à ce qu'il soit sûr que Zachkariel ne va pas tomber et s'effondrer à ses pieds. Non, il le veut debout, comme sa main lâche ses cheveux et se pose sur son épaule droite, le secouant légèrement pour le faire réagir. Ca ne l'amuse plus tant que ça, après tout, il veut pimenter le jeu. « J'ai épargné ta main Zachk, comme tu l'as demandé. Montre-moi que j'ai eu raison, montre-moi ce que tu sais faire avec. » Il s'approche et susurre à son oreille. « Défends-toi ou je te promets que je briserai chaque os de chaque doigt avec tellement de soin que personne ne sera capable de te les réparer. » Le but de la manoeuvre ? Plus de sang, plus vite. Il recule d'un pas ou deux et relève la batte, la posant sur le côté de la mâchoire du jeune homme. « A moins que je commence par briser ton visage ? Tu resteras à moi si personne ne peut te reconnaître, si tu es tellement déformé que personne ne voudra plus de toi... » Un rire fou. « T'en penses quoi, Zachk ? Ca te plairait ? »
Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 187 Mer 16 Mar - 22:57
Une bagarre aurait plus de gueule Passer ton visage à tabac Qu'enfin plus personne n'en veule
(COMME LA PLUIE NOUS MANQUE PARFOIS)
L'esprit de Zachk pendant un court instant a cru que non, qu'il ne ferait pas ça, pas à lui, mais si. Il l'a fait. Ses pupilles vertes s'écartent, au fur et à mesure que la batte se rapproche de son bras. C'est rapide, mais dans son crâne, ça apparaît comme étant une éternité, où les minutes deviennent des heures, et où il n'arrive même pas à bouger pour sauver sa peau. Sa peau qui éclate. Crac. Ça ressemble au bruit d'un os qui s'est cassé. Encore un. Il ouvre la bouche et hurle, plus fort encore qu'avant, comme... comme rien. Aucun cri de douleur ne ressemble à un autre, et celui-la, celui qui déchire l'air entier de la pièce, qui le fait se tordre de douleur sur le sol, il se demande un instant si un doloris serait ou non plus violent que cette merde. Sur le sol, face contre le parquet, il frappe une fois, puis deux fois son front contre le bois, et sa tête tourne violemment alors qu'il respire vite et bruyamment. Il va crever. Il va vraiment crever. Il ne pleur même plus, parce que la douleur est telle qu'elle a dépassé le stade où il pleur. À cet instant précis, son instant de survie s'allume. Il y a quelque chose qui lui dit qu'il va finir par y arriver. Qu'il faut qu'il trouve la bonne stratégie, le bon moyen de s'en sortir. Maintenant. Il rouvre les yeux, sa respiration toujours haletante et se laisse se relever, sa main droite venant aussitôt tenir son bras gauche, le soutenant comme elle pends mollement, non pas parce qu'elle est morte, mais qu'à chaque mouvement, qu'à chaque effleurement c'est les os qui se frottent et lui rappelle que pour lui, ça a été, ça est et ça sera douloureux ce soir. Ce soir, ça va être moche. Très moche. Il se redresse sous la main de Seth, ses cheveux ne ressentant même plus la douleur quand tout son corps est paralysé par la trouille. La peur de finir comme ça, massacrer à coup de batte de quidditch. Pire encore, l'avoir laisser faire sans même avoir vraiment lutté en retour. Il le regarde, tremble. Si il meurt maintenant, c'est Ezechkiel qui gravera son épitaphe sur sa pierre tombale, et ça sera pas joli à voir. Il le secoue et chaque secousse le fait serrer les dents, alors qu'il sert son bras gauche pour qu'il cesse de se balancer qu'il est brisé. Chaque douleur lui rappelle qu'il va mourir. Maintenant. Car chaque seconde, c'est des endorphines qui disparaissent de son sang et rendent plus insupportables les choses pour lui. « J'ai épargné ta main Zachk, comme tu l'as demandé. Montre-moi que j'ai eu raison, montre-moi ce que tu sais faire avec. » Il frissonne et baisse les yeux en le voyant approcher, alors que sa main se ressert davantage sur son bras. « Défends-toi ou je te promets que je briserai chaque os de chaque doigt avec tellement de soin que personne ne sera capable de te les réparer. » Il roule des yeux, mais ce n'est pas à cause de lui. C'est parce qu'il tourne de l'œil, la douleur lui remontant jusque dans le crâne, se répercutant, affolant son coeur dans sa poitrine jusqu'à qu'il batte à se défaire de sa toile d'artères bien ciselés. Le bois contre sa joue, ses yeux brillent et se relèvent, se fixant sur le visage de Seth. Ses yeux sont durs. Il sait qu'il ne pourra même pas lutter cinq secondes. Au premier coup de poing, il tournera de l'oeil et tombera dans les vapes. Avec un peu de chance, il convulsera et... fera un arrêt cardiaque. Ses yeux regardent la batte, puis Seth. Quel genre de jeu a t-il encore inventé? « A moins que je commence par briser ton visage ? Tu resteras à moi si personne ne peut te reconnaître, si tu es tellement déformé que personne ne voudra plus de toi... T'en penses quoi, Zachk ? Ça te plairait ? »
Il cille. Il ouvre la bouche, il aimerait dire un truc, mais rien ne vient. Alors il referme la bouche, réfléchit. Un petit moment file entre ses doigts. Pourquoi il est ici, quand est-ce que ça a commencé. Comment ça va finir. Quand ça va finir. Il pourrait le frapper au visage, le foutre en rogne et mourir étrangler sur le sol de sa chambre par un mec qui vient de le sauter deux fois. Il pourrait fermer les yeux et prendre les coups, en pleurant juste, juste pour subir. Il pourrait aussi bien se faire mal lui même et se déclencher une petite attaque qui le ferait tomber dans les pommes. Mais tout ça ne l'aiderait pas. Tout ça n'apaiserait pas Seth, et il continuerait à se déchaîner sur et contre lui. Il recule doucement son visage de la batte, comme un pantin désarticulé, et tout en tenant son bras contre lui, il abaisse un genoux sur le sol puis un second. Il oscille dangereusement, mais c'est parce qu'il n'a plus d'équilibre et que ses jambes tremblent sous lui. Là, à genoux sur le sol, il avance à peine et s'assit finalement sur ses cuisses, bien droit. Ses yeux vert observent le jeans de Seth, et il déglutit, relevant ses iris clairs sur le visage du criminel, sans un mot. Il observe son visage, puis penche doucement la tête sur le côté, ses yeux fixant les lattes du sol. Il a mal partout. Son corps est fatigué d'avoir été malmené. « Tu peux détruire mon visage si tu veux, personne n'en veut » sur l'instant, il repense à Alice, à sa trahison, et à la douleur « il ne vaut rien Seth. Tu peux éclater mon crâne et foutre de ma cervelle sur le sol. Tu pourrais le faire facilement avec ma propre batte de quidditch. Si ça te fait plaisir. » Lentement il vacille sur le côté droite, son corps trop lourd, et ses yeux rougis par les larmes, gonflés aussi, regardent ailleurs. Mais il se maintient. Il ne sait pas comment, mais il y arrive. « Je... Je suis pas une putain, ni même ta putain. Tu n'as d'autorité sur moi que parce que je t'en donne. » Il parle à voix basse, lentement, parce qu'il n'a plus envie de hurler ou de s'exciter, de se débattre – parce que ça fait beaucoup trop mal de toute façon. Il avance un peu son genoux, et relève sa main droite. Elle est éclatée, mais pas brisée. Elle bouge juste douloureusement et il la pose lentement sur le bouton de son jeans. C'est encore perdre son honneur que de faire ce genre de connerie pour lui plaire. C'est encore se damner un peu plus, avec au moins, avec application. Alors il laisse en suspens son geste sur le bouton, retire sa main sachant qu'il n'y arrivera jamais avec ces mains là, comme ça. Trop abîmées. Il ferme les yeux, la tête ballotant de droite à gauche, murmurant doucement : « Baisse ton pantalon, je peux pas le faire. » Il déglutit péniblement. Son bras le lance, mais il se concentre, et lentement son coeur se calme. Lentement. Très lentement. Au fur et à mesure et que le temps passe sans aucun coup sur sa figure en réalité. Parce qu'au prochain coup, il ne résistera pas et tombera, comme n'importe quel ange à qui on retire une aile.
Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif. propriètaire de zachkariel.
► MESSAGES : 101 Jeu 17 Mar - 16:41
« A moins que je commence par briser ton visage ? Tu resteras à moi si personne ne peut te reconnaître, si tu es tellement déformé que personne ne voudra plus de toi... T'en penses quoi, Zachk ? Ça te plairait ? » Seth ne le quitte pas du regard et il a un froncement de sourcil quasi imperceptible en voyant Zachkariel retomber à genoux. Y est-il donc allé si fort que le jeune homme ne parvienne même plus à se tenir debout ? Il en doute, Seth, il s'imagine plutôt que c'est parce que Zachk est faible et qu'il n'a pas les épaules pour supporter autant de souffrance. Peut-être qu'il a raison, peut-être aussi qu'il est le pire des connards de mettre un ange aussi bas que terre, mais ça n'a pas d'importance sur le moment. Tout ce qui en a c'est la colère qui le bouffe lui et la douleur qui bouffe Zachk, chacun minés par leurs propres démons, on dirait, par ce qu'ils s'infligent l'un à l'autre. Il s'assoit et le regarde, penche la tête sur le côté et détourne à nouveau le regard. Seth inspire profondément pour ne pas lui éclater le crâne avec la batte, pour ne pas décorer les murs avec sa cervelle, pour ne pas le briser. Et c'est dur de se retenir. « Tu peux détruire mon visage si tu veux, personne n'en veut. Il ne vaut rien Seth. Tu peux éclater mon crâne et foutre de ma cervelle sur le sol. Tu pourrais le faire facilement avec ma propre batte de quidditch. Si ça te fait plaisir. » Seth hausse un sourcil, mécontent, mais ce n'est pas à cause de Zachk, c'est à cause de ce qu'il pense de lui-même. Comment peut-il dire que son visage ne vaut rien et que personne n'en veut alors que lui, il serait prêt à tuer tous ceux qui l'entourent pour être sûr qu'il ne soit qu'à lui et à lui seul. Quand lui, il le damnerait ou s'achèterait une rédemption pour pouvoir rester près de lui. Quand il a failli lui dire qu'il l'aimait, juste après leur deuxième première fois ? Parce qu'après tout, c'était vrai. Il l'aimait même s'il l'aimait mal, alors il n'avait pas le droit de dire ça. « Je... Je suis pas une putain, ni même ta putain. Tu n'as d'autorité sur moi que parce que je t'en donne. » Seth soupire et détourne le regard, parce qu'il n'arrive plus à regarder ce qu'il lui fait, parce que les mots de Zachk l'apaisent comme ils l'attristent et que c'est peut-être ça la force de cet ange ; de savoir que peu importe l'intensité de la fureur de Seth, il sera toujours en mesure de l'essuyer puis de la contenir.
Sa voix le berce parce qu'elle est douce et basse et la colère redescend un peu. Son regard jaspe se pose sur le genou de Zachkariel qui avance un peu et suit la main droite qui se pose sur le bouton de son jean. Il arque un sourcil parce qu'il ne comprend pas ; il lui a demandé de se défendre et c'est tout ce qu'il trouve à faire pour ? Se donner encore ? Le regard de Seth s'assombrit comme il le détourne encore, parce qu'il trouve ça beau en même temps mais qu'il ne sait pas s'il doit se pencher et l'embrasser ou l'attraper par le col et l'achever. Et c'est toute cette tension qui font que ses poings se resserrent l'un sur la batte et l'autre sur la baguette. « Baisse ton pantalon, je peux pas le faire. » Seth tourne brusquement la tête et son regard se baisse sur le jeune homme à genoux, reculant d'un pas, instinctivement. Il fait "non" de la tête, vigoureusement, parce que ce n'est pas ce qu'il veut, même si maintenant qu'on le lui propose, il a honte de le reconnaître mais il hésite. Il pourrait dire oui et ce serait le clou du spectacle, l'ultime châtiment, et il viendrait dans sa bouche et ce serait le pied. A l'idée une lueur s'allume dans ses prunelles mais elle s'éteint quand il retombe sur le bras ballant et les doigts déformés. Est-ce que c'est vraiment le moment ? Pas franchement, non. Et si même lui est capable de s'en rendre compte c'est que l'heure est grave. Il balance la batte de quidditch sur le lit, sans un mot, la baguette suit le même chemin. Il revient vers Zachk, se penche vers lui, toujours silencieux, attrape son bras droit et le relève, le soutenant sans le moindre effort apparent tant l'ange semble être léger. Avec un soupir, il l'assoit sur le lit, écarte une mèche de cheveux collés sur son front et murmure dans un souffle, sans le regarder dans les yeux : « Je veux plus t'entendre dire que ton visage ne vaut rien, parce que c'est faux. Il vaut bien l'éternité en Enfer que je me prépare. Et ne dis plus jamais que personne n'en veut, parce que ça aussi, c'est faux. » Il n'ajoute rien de plus parce qu'il a déjà tout dit et que davantage serait trop. Il ouvre l'armoire, en sort une cape et la passe autour des épaules du jeune homme, doucement, appliqué, comme un père habillerait son fils. Il lui aurait bien trouvé un pull aussi, pour ne pas avoir à le faire sortir à demi nu, mais il voit mal comment il pourra le lui faire enfiler avec ses os brisés. Il récupère sa propre chemise et l'enfile, la boutonnant à la va-vite. Il n'a pas de cape et il ne se voit pas en emprunter une à Zachk sans avoir l'air ridicule. « J't'emmène à Sainte-Mangouste, accroche-toi. » Joignant le geste à la parole, il l'attrape à nouveau par le bras, passe son autrebras autour de sa taille et le soutient, dirigeant ses pas vers la porte. Arrivés là, Seth marque pourtant une hésitation. S'il l'emmène là-bas, on va le reconnaître, c'est certain. Il y a trop de gens pour qu'aucun d'entre eux ne reconnaissent son visage, il y en a bien un qui va le remettre et qui va se mettre à hurler au loup. La question est de savoir s'il aura le temps de déposer Zachk et de ressortir avant que quelqu'un ne sonne l'alerte et qu'on le chope. Il en doute sérieusement mais il pose tout de même la main sur la poignée. S'il doit se faire prendre tant pis. Jero sera toujours là dans dix ans, il sera temps de lui faire la peau en sortant. Et Zachk... Zachk sera sans doute mieux sans lui dans le paysage.
Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 187 Ven 18 Mar - 0:14
La main de Seth fait un mouvement et Zachkariel a un mouvement de recul, presque de peur, pensant que la batte va s'abattre sur son crâne, mais rien ne vient. Il reste alors un peu bête, rouvre lentement les yeux et l'observe, le regarde. Il penche la tête, ne comprends pas pourquoi il revient vers lui et il ferme les yeux, son corps se mettant à trembler. Il a dit non, mais il peut bien avoir changer d'avis. Une main sur son épaule droite lui fait rouvrir les yeux brutalement, pris de panique, mais finalement on le lève. Enfin, Seth le lève, impérieux mais gentil. Zachkariel est docile comme un agneau, alors il s'assoit dans le lit, les jambes bien serrées et sa main droite, quoi que perforée par le couteau d'Ezechkiel quelques heures auparavant, semble ne jamais vouloir lâcher son bras gauche. Il baisse les yeux en le voyant si proche, et il tremble malgré lui quand Seth écarte une mèche de cheveux. Il relève ses yeux clairs sur lui, et a un petit sourire triste parce qu'il a mal, pas parce qu'il se plaint. Seth est calmé. C'est tout ce qui compte quelque part. « Je veux plus t'entendre dire que ton visage ne vaut rien, parce que c'est faux. Il vaut bien l'éternité en Enfer que je me prépare. Et ne dis plus jamais que personne n'en veut, parce que ça aussi, c'est faux. » Il rougit bêtement, parce qu'il ne s'y attendait pas. Pas après l'avoir vu dans une telle colère. Comme quoi, il ne le comprends pas vraiment. Si son coeur accélère dans sa poitrine, battant fort pour lui et rien que pour lui? Zachkariel n'arrive pas à se détendre. Pas après tout ça. Il reste un peu crispé, attends sans un mot et l'observe. Il est très beau Seth Campbell, un torse puissant. Il a du coffre. Et il vient de lui dire que son visage valait quelque chose, et … Et il reste un peu bête, détourne le regard de son torse parce que ça ne se fait pas de fixer les gens comme ça. Il le laisse faire, enfiler la cape même si il ne comprends pas bien la manœuvre. Ses yeux clairs cherchent une réponse, mais ça ne marche vraisemblablement pas. Ça ne peut pas marcher comme ça. « J't'emmène à Sainte-Mangouste, accroche-toi. » Il arque un sourcil, et il n'a pas le temps de réagir qu'il est déjà debout, la main forte de Seth le soutenant. Il détourne le regard, et si il le suit, c'est uniquement parce qu'il n'a pas le choix. Ses yeux clairs cherchent quelque chose sur le visage de Seth mais ils n'y trouvent rien. Rien parce que Seth ne pense pas grand chose. Il le voit hésiter aussi, et il se rappelle soudainement que cet homme là, c'est un criminel recherché par les aurors. Il secoue alors doucement la tête, tendant la main droite, entaillée et en sang, écrasée et perforée, et la pose sur sa main à lui, semblant vouloir la tirer. « On peut pas y aller, pas maintenant. » Il recule d'un pas, et si ses jambes tremblent, il se soutient comme il peut. Il secoue la tête, rougit un peu honteux. Il a l'air de quoi sincèrement? Il baisse les yeux, rougissant comme jamais auparavant, parce que quelque part, c'est la première fois qu'il y pense, qu'il pense aux résultats d'une visite. « Je peux pas y aller habiller comme ça, ils... ils me feront plein d'examen et » sa voix se sert « et ils penseront que je suis battu, et qu'en plus j'ai été violé, je peux pas y aller comme ça... » Il panique juste une seconde parce qu'au sitôt après, sa voix retombe comme elle a failli monter. Il doit reprendre ses esprits, quitte à prendre un peu de temps. Il fronce un peu les sourcils, cherche à comprendre puis souffle finalement : « Tu ne peux pas m'accompagner, si ils te voient, ils appelleront les aurors et tu iras à Azkaban. Tu... Je dois y aller tout seul. Je peux y aller tout seul. » C'est la seule chose qui lui semble autant juste qu'intelligente sur le moment. Sainte-Mangouste, oui, mais certainement pas avec Seth. Il hoche finalement la tête, semblant avoir une solution.
« Je vais prendre ma douche, et ensuite j'irais à Sainte-Mangouste seul. Je... Je vais y arriver. » Il ne semble même plus vraiment parler à Seth alors qu'il se tourne dans la pièce, vacillant mais ne tombe pas. Il lâche finalement son bras dans une grimace et ouvre grand la porte de la chambre, qui donne dans un couloir obscure où le petit ange s'enfonce, avant de tourner de la gauche où se trouve la salle de bain. Il pousse la porte du pieds, sa main droite n'osant plus vraiment bouger, et il allume la lumière. Il sursaute, recule dans le couloir et va dans la chambre. Il est frénétique quelque part, en vue de son état. Il entre dans la chambre, traînant un peu à cause du balancement dangereux de ses épaules et se dirige vers la commode. Alors qu'il cherche de quoi s'habiller – parce qu'il est certain qu'il le pourra, il murmure doucement à l'encontre de Seth, les joues encore un peu rouge: « Tu devrais rester dormir ici. Personne te cherchera, et j'ai de quoi manger dans le frigo... Tu seras tranquille si tu veux, ici. » Non, sincèrement, il relève les yeux et rougit à nouveau. Quel genre de personne se faisait massacrer et demandait à leur bourreau de rester? Sans doute les plus amoureux. Il se recule, jete un dernier coup d'œil à Seth avant de se traîner à nouveau vers la salle de bain, laissant la commode ouverte mais aucune affaire de sortie – parce qu'il n'était pas envisageable de tâcher de sang ses habits. Il arriva dans la salle de bain, repoussa la porte sans pouvoir la fermer, alors la laissa ainsi, pas entrebâillée mais pas fermée non plus. Une sorte de milieu, et ça ne le dérangeait pas. Seth n'entrerait pas. Il baissa les yeux sur son jeans, soupira et remercia dieu de ne pas lui avoir laisser le temps de mettre sa ceinture, sans quoi il aurait du quémander à Seth de la lui retirer, et ça aurait été sincèrement dérangeant. Il marche alors du pieds droit sur son jeans et tire sur sa jambe gauche, le faisant glisser, et fait de la même façon pour le côté droit. Lentement le jeans glisse sur ses hanches fines et il le voit tomber sans mal. Pour le caleçon, il avisera une fois dans la douche. Il inspire profondément finalement, prenant dans sa main droite un gant de toilette qu'il pose en évidence sur le porte-savon, et finalement allume l'eau. D'abord gelée, elle s'adoucit et le réchauffe. Lui et son caleçon. Il siffle et cherche à le repousser, mais ses doigts ne l'aident pas, et sa main gauche surtout pas. Tout ça lui fait un mal de chien, mais il résiste. Il ne sait pas comment, ni même pourquoi, mais il ne ressent qu'une douleur constante et latente. Un poison dans les veines qui s'en ira, tôt ou tard. Alors finalement il laisse son caleçon, ses yeux se reportant sur le sang de ses poings qui s'écoulent avec l'eau, laissant apercevoir les dégâts. Il ne pourra jamais mettre une chemise à lui avec cette main gauche qui ne ressemble à rien. Rien que la voir lui donne plus mal. Son pouce est intacte, mais son index et son majeur forment tout deux un angle parfaitement rectangulaire, tandis que les deux autres sont davantage penchés sur la droite. Il a un petit rire dément de douleur, ferme les yeux et pose ses doigts de la main droite sur ses doigts, hésitant un instant. Le seul moyen de s'habiller, c'est de redresser. Alors il tire. D'un coup sec qui lui arrache un cri sous la douche, et il se mords la langue pour ne pas hurler davantage. Dans l'appartement ça bouge. Il regarde ses doigts, la douleur l'ayant assommée un cours instant. Le majeur et l'index sont de nouveaux droits. Et lui, il est bientôt dans les pommes si ça continue.
Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif. propriètaire de zachkariel.
► MESSAGES : 101 Sam 19 Mar - 17:11
« J't'emmène à Sainte-Mangouste, accroche-toi. » « On peut pas y aller, pas maintenant. » Seth hausse un sourcil interrogateur alors que Zachkariel recule d'un pas, comme il ne comprend pas pourquoi il ne veut pas aller à l'hôpital alors qu'il lui a brisé une main et qu'il lui a cassé un bras. Ses prunelles de jaspe se posent sur le jeune homme et il ne saisit pas pourquoi ses joues prennent cette teinte rouge. « Je peux pas y aller habiller comme ça, ils... ils me feront plein d'examen et... et ils penseront que je suis battu, et qu'en plus j'ai été violé, je peux pas y aller comme ça... » Campbell fronce les sourcils, légèrement. « Tu ne peux pas m'accompagner, si ils te voient, ils appelleront les aurors et tu iras à Azkaban. Tu... Je dois y aller tout seul. Je peux y aller tout seul. » Zachk hoche la tête et Seth détourne le regard, se demandant pourquoi et surtout comment Scylence peut se soucier de lui après ce qu'il vient de lui faire. Un Ange. C'est ce que font les Anges, non ? Seth n'en sait rien mais tout ce dont il est conscient c'est que Zachkariel agit sur lui d'une façon qu'il n'aurait pas cru possible, avec son innocence et sa naïveté. « Je vais prendre ma douche, et ensuite j'irais à Sainte-Mangouste seul. Je... Je vais y arriver. » Zachkariel se détache de sa poigne et entame son manège sous le regard imperturbable de Seth qui ne saisit pas bien pourquoi Zachk erre comme ça, comme un déboussolé, refaisant les mêmes gestes et perdant un temps fou parce qu'il ne les fait pas dans le bon ordre. « Tu devrais rester dormir ici. Personne te cherchera, et j'ai de quoi manger dans le frigo... Tu seras tranquille si tu veux, ici. » Sur le coup, Seth reste con, parce que Zachk le regarde, rougissant, en disant ça comme s'il lui demandait une faveur alors qu'il venait juste de le passer à tabac, lui offrant l'hospitalité alors qu'il aurait tout aussi bien pu le tuer. Et si ça touche Campbell, plus qu'il ne voudrait se l'avouer, il ne comprend quand même pas ce qui pousse Zachkariel à faire ça ; si c'est de la pitié ou si c'est encore autre chose. Il le suit jusque dans la chambre, malgré lui, de façon presque mécanique, le regarde ouvrir les tiroirs de sa commode puis renoncer pour aller dans la salle de bains. Il relève la tête, le suivant du regard et, s'il hésite à le suivre encore, au final, il n'en fait rien et se laisse tomber assis sur le lit, le regard fixé sur ses pieds, un peu perdu comme la colère l'a quittée et qu'elle l'a laissée avec cet étrange sentiment d'incertitude. Le bruit de l'eau qui coule achève d'apaiser son esprit et il attend, docile, que Zachk ait terminé. De longues minutes, durant lesquelles il s'endort presque parce que tout cela l'a épuisé, physiquement et moralement, mais un cri le sort de ses pensées, un gémissement qui vient de la salle de bains et il se relève aussitôt, accourt sans hésiter, poussant la porte entrouverte pour voir ce qu'il se passe. Il détourne vivement le regard en voyant que Zachk est nu sous la douche et il bégaye un « désolé, j'ai cru que... », comme s'il ne l'avait pas déjà vu nu, comme s'ils n'avaient pas déjà été plus loin que ça tous les deux. Ridicule. Son regard est pourtant attiré par la main de Zachk et il ouvre grand la bouche en réalisant qu'il a redressé deux de ses doigts tout seul, alors aussitôt, il s'indigne.
« T'es malade ou quoi ? » Sans réfléchir, il entre dans la douche, encore vêtu de son jean, se positionne dans le dos de Zachkariel, l'enserrant de ses bras et le serrant contre lui. « Arrête, arrête, je vais t'aider. » Et sans lui laisser l'occasion de protester, il attrape le gant de toilette et le savon, lui-même déjà trempé par l'eau bouillante, ses cheveux ruisselants et lui tombant dans les yeux et il entreprend de le nettoyer. Dans sa tête, ce n'est que justice, une bien maigre réparation, comme il l'a sali, il peut bien le laver, non ? Ce n'est qu'un juste retour des choses. Avec une douceur dont on ne le croirait pas capable, il commence, tendrement presque, par la nuque et les épaules, descendant le long de son dos, appliqué. Puis il se baisse un peu et sent le feu lui monter aux joues tandis qu'il passe sur les fesses de Zachk, et il est bien content que ce dernier ne puisse pas voir qu'il rougit, descendant le long de ses jambes, lui faisant lever les pieds, un après l'autre, pour en nettoyer la plante. Il se relève et le fait se retourner pour qu'il lui fasse face. Evitant de le regarder, trouvant toujours un autre point d'ancrage où fixer son regard, il pose le gant, juste le temps de lui laver les cheveux et le visage, doucement, effleurant ses traits au passage. Et puis, il poursuit ; la poitrine, son bras brisé qu'il touche à peine, évitant les mains, puis l'autre bras. Rougissant à nouveau un peu, visiblement gêné, il finit par la virilité de Zachk, rapide, pressé d'en finir. Enfin, il le rince, dépose un baiser chaste et mouillé sur ses lèvres et le sort de la douche. Avec le même soin et la même douceur, il l'essuie avec la première serviette qui passe. « Reste-là. » C'est tout ce qu'il trouve à lui dire tandis qu'il va jusqu'à la chambre pour récupérer des habits propres à Zachk, ne réalisant qu'il est encore trempé que lorsqu'il voit les traces d'eau qu'il a laissées tout au long du chemin. Il esquisse une grimace et retourne auprès du jeune homme. Soigneusement, il lui passe son caleçon, ses chaussettes et son jean's. Il lui enfile un t-shirt en usant de mille et une précautions au moment d'y passer le bras blessé et, prévoyant, il noue une écharpe aux couleurs de Serdaigle trouvée dans un tiroir autour de son coup et y pose le bras cassé. Un mince sourire, satisfait, même s'il est clairement un peu honteux. Il l'emmène jusqu'au salon, toujours sans un mot et lui enfile sa cape et ses chaussures, dont il noue les lacets d'un coup de baguette. Il dirige son regard sur les flaques d'eau qu'il a laissée sur le sol. « J'ai tout trempé, pardon. Je nettoierais. » Il inspire profondément, effleure les mèches de cheveux encore humides de Zachkariel et il souffle, dans un soupir. « Je vais rester ici. Je vais t'attendre. Je serais là quand tu reviendras, avec ou sans Aurors. » Il n'imagine pas que zachk revienne avec une patrouille pour le coffrer parce qu'il sait qu'il n'est pas comme ça, mais, implicitement, après tout ce qu'il lui a fait, il lui en laisse le droit.
Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 187 Dim 20 Mar - 15:00
Quand il ouvre à nouveau les yeux, ses doigts sont de nouveaux droits, et si il a encore mal, la douleur s'apaise et ça fait moins mal que quelques minutes auparavant. Il déplie sa main et se mords la lèvre pour ne pas avoir davantage mal. Enfin, pense t-il. La porte qui s'ouvre à la volée le fait sursauter et il regarde Seth, qui lui même tourne le regard. « désolé, j'ai cru que... » Zachkariel rougit, parce qu'il est nu devant cet homme là, et par instinct, sa main perforée vient se poser sur sa jumelle, pour en cacher les dégâts, mais c'est trop tard. Trop tard parce que Seth se rapproche. « T'es malade ou quoi ? » « Mais Seth... » Zachkariel a un regard paniqué qui se pose sur ses pieds qu'il sent trembler, et il tremble quand il le sent dans son dos, si proche. Trop proche. Il rougit comme jamais, fixant le mur en face sans oser ne serais-ce que trembler. Il est docile parce qu'il n'ose pas bouger, alors il se laisse enserrer et se demande ce qu'il lui prends. Il se demande qu'est-ce qu'il fout habillé dans sa douche, et il le sent dans son dos, ce qui achève le petit ange qui frissonne. Comment peut-on rester indifférent à quelqu'un qui vous possède, autant moralement que physiquement? On ne peut certainement pas. Pas Zachkariel tout du moins. « Arrête, arrête, je vais t'aider. » Lorsqu'il le voit prendre le savon et le gant, il relève le nez mais ses cheveux lui colle si bien au visage que ses yeux passent inaperçu derrière la tignasse noire, et que lui-même ne peut pas discerner les traits de Seth. Quand le gant effleure sa nuque, il se crispe et ses yeux se perdent sur ses pieds, bien fixés. Il se laisse faire, docile comme un petit ange, et se mords la lèvre quand il effleure le bas de son dos, penchant machinalement la tête en avant et sur la droite quand sa main retrace ses fesses, et il ferme les yeux pour ne pas soupirer, parce que ce n'est pas humain. C'est tout sauf humain, cette torture. Il respire calmement, ses yeux cherchent à se remémorer quelque chose, mais il ne trouve pas les bons souvenirs. Il lève l'un après l'autre ses pieds, son corps obéit silencieusement à la moindre volonté de Seth et il se retourne. Les cheveux toujours devant les yeux, il fixe au hasard le torse devant ses yeux. Oh, il est sûr que s'il n'avait pas le bras cassé et les mains brisés, il se serait penché, aurait déposé un baiser juste sur son sternum et aurait dévoré ses épaules, la seule chose plus ou moins à sa hauteur. Alors il aurait avancer, se serait caler tout contre lui en soupirant lascivement, comme un appel au viol silencieux, et il l'aurait fait dans cette douche pas très grande, juste assez pour deux. Contre ce mur, et il aurait encore feulé son prénom à s'en user les cordes vocales. Et tout s'arrête. Il pose ses mains sur ses cheveux et Zachkariel baisse les yeux. Enfin, il baisse les yeux pour les poser sur la boucle de sa ceinture, l'arrondi fort et marqué de ses hanches, le parfait triangle et le reste de son torse. Il rougit un peu plus, et ferme les yeux. Un instant ses doigts de la main gauche se referme et si il ne hurle pas, il sert les dents. La douleur, sa bienfaitrice, lui fait oublier qu'il ne doit pas y penser. Pas maintenant. Il relève le nez, les yeux toujours fermés et se laisse faire à nouveau. Si il garde les yeux fermés, c'est uniquement pour ne pas loucher sur son visage, tendre la gorge et en baiser les lèvres. C'est juste pour ne pas faire ce genre d'idiotie. Pour ne pas chouiner en voyant que ses lèvres l'atteindront jamais que le menton de cette montagne. Il rouvre les yeux en sentant l'eau tombait sur le haut de son crâne et tends la gorge quand Seth se penche pour l'embrasser, et il ronronne. Enfin, non, puisqu'il le quitte. L'infâme. Zachk' baisse finalement les yeux, sort de la douche et se laisse essuyer par les mains habiles de Campbell sans un mot, avec un sourire. « Reste-là. » « Mh. » Il restera là, docile comme un chien bien dressé. Ses yeux le suivent alors qu'il s'en va, mouillant le sol. Enfin ce n'est pas ce qu'il regarde, mais le dessin de ses omoplates et le tracé de sa colonne vertébrale. Il rougit et appuie à nouveau sur son bras, la douleur calmant d'un coup sec ses envies. Il le voit revenir, et a un petit sourire, se laissant habiller comme une poupée, sans un mot, sans une protestation. Il se laisse faire parce que Seth est doux et patient, et qu'il n'y arrivera pas seul. Si il chouine un peu quand il passe son bras dans les manches du t-shirt, il ne pleur pas. Aucun larme ne coule. Il marche alors derrière, le suit dans ce dédale qui est sa maison, sa douce est tendre maison. Il a un sourire tendre en coin. Cette maison qui n'est plus si vide que ça depuis que Seth est là, et si ça ne fait que quelques heures, il est heureux tout de même. Heureux même si sur le sol, il y a encore les traces des sangs de ses doigts. Son sang. « J'ai tout trempé, pardon. Je nettoierais. » Il avisa ses lacets, et pencha la tête sur le côté. « C'est pas grave, ne t'inquiètes pas, je laverais en rentrant. » Il a un petit sourire quand il touche ses cheveux et il relève ses yeux sur lui, effleurant du regard ses traits en rougissant un peu. « Je vais rester ici. Je vais t'attendre. Je serais là quand tu reviendras, avec ou sans Aurors. » Zachk' le regarde, silencieux un instant, puis il a un petit rire avec un large sourire. « Sans les aurors, ce sera mieux. » Et comme il en a envie, il se dresse sur la pointe des pieds et pose ses lèvres sur son menton, promettant sans un mot que la suite sera langoureuse. Il l'observe une dernière fois et a un sourire : « Je reviens vite. » Il se détourne alors, et s'il a encore un peu mal, ses mains tenant en place pour ne pas déclencher d'autres douleurs fulgurantes. Il ouvre la porte, descends les marches et prends à pieds le chemin de Sainte Mangouste, sans crainte et sans peur. Il a même un petit sourire aux coins des lèvres. Seth sera à la maison. Il le sait.
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