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PROFIL & INFORMATIONS









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Just a little bit help #Sam 22 Jan - 14:37


    Un mois maintenant que Andreas était en Angleterre. Il n’avait presque rien fait, rien vu. A par les bars où il avait trainé toute la journée, s’entent. Il était fatigué d’avoir passé ce foutu anneau au doigt de toutes les filles qui passaient plus de deux minutes au même endroit que lui. Ce n’était pas pour cela qu’il allait arrêter ses petites manœuvres et renoncer, non, loin de là. Il fallait qu’il trouve la fille à qui ira la bague si il voulait pouvoir participer au Tournoi des Trois Sorcier en septembre, ou du moins, pouvoir prétendre mettre son nom dans la coupe de feu. Oui, car l’unique condition à sa participation était qu’il ne fut plus maudit. Ce qu’il comprenait très bien après tout, pourquoi mettre la décision d’une victoire essentielle ou d’une perte honteuse entre les mains d’un jeune homme maudit qui temps qu’il l’était ne pouvait avoir aucun succès. Cela aurait été du suicide d’accepter une telle chose. Même le jeune Danois devait la reconnaître : temps qu’il portait cette bague à l’annulaire gauche, il n’avait aucune chance. Oh, bien sur, il avait réussi quand même certaines chose, petite d’accord, mais des chose quand même, depuis qu’il était maudit, mais tout avait un mauvais goût fané. Il s’ennuyait, tout simplement. Mais, ses poisons restaient tout ce qu’il y avait de plus efficace. Heureusement d’ailleurs, le jeune Prince n’aurait pas permis de perdre sa réputation de rayonnement mondial. Il avait par ailleurs une mission sur le sol anglais. Sa première. Le jeune Nielsen avait agréé lorsqu’il était venu dans ce pays morne et gris de n’y commettre aucun crime. Mais chassez le naturel et il revient au galop. De plus, pour ne pas créer d’incident diplomatique, il fallait que la mort paraisse accidentelle. Enfin, quelque chose dans sa vie était palpitant. Sa mission était de se débarrasser de la petite amie d’un des neveux de la reine qui ternissait légèrement l’image royale. Cette mission était commandité par un des fils de la reine. Bien payé certes, mais ce n’était pas ce qui comptait pour le jeune Danois. Aucun d’eux n’était des sorciers, bien entendu, et cependant, ils savaient qu’il était là, voilà ce qui comptait. Le fait que sa réputation aille jusqu’à une telle chasse à l’homme flattait son ego au plus haut point, et lui qui avait été des plus découragés les jours précédents, ça ne pouvait que lui faire plaisir.

    Mais selon ses accords avec le Ministère de la Magie anglais, puisqu’ils n’avaient pas de famille royale au pouvoir, ce qui était vraiment ridicule aux yeux du prince danois, il n’avait pas apporté avec lui ses poisons et autres herbes utiles dans de telles occasions. Mais heureusement pour lui, le jeune danois connaissait quelqu’un qui pourrait lui fournir en toute discrétion ce dont il avait besoin, bien qu’il doute qu’elle soit vraiment contente de la voir. Son nom était Saoirse, une autre maître des potions de renommée mondiale. Aux yeux du jeune Nielsen c’était peut-être un des rares qui pouvait prétendre rivaliser avec les membres de sa famille. A la surprise générale, quand ils s’étaient rencontrés dans une cour quelconque en Europe, tous s’attendaient à un affrontement entre les deux jeunes gens, mais Andreas la considérait comme son égal. Il la respectait dans son travail. Aussi tous avaient-ils été déçus, cette réaction correspondant tellement peu au tempérament du prince danois. La jeune femme tenait une boutique à Londres, donc pile poil ce qui lui fallait. Il avait mis une grande cape noire à capuche pour ne pas être reconnu lorsqu’il entrerait dans la boutique, puisqu’il n’avait légalement pas le droit de le faire. Le jeune homme avait parcourut furtivement les rues en ce début de matinée bien fraiche, privilégiant les petites ruelles où personne ne se posait de questions. Il eut l’impression de tourner en rond pendant ce qui lui sembla des heures avant de trouver le magasin de la jeune femme. Quand il poussa la porte, un léger tintement retentit. Pour son plus grand plaisir, la boutique était déserte, il ne devait pas être aussi tard qu’il l’avait d’abord pensé. Andreas retira le capuchon de sa tête. Il s’approcha à pas lents vers le comptoir, scrutant tout autour de lui, pour vérifier que tout ce dont il allait avoir besoin allait être sur place. Il lui fallait des ingrédients assez spéciaux comme son crime devait passer pour un accident. Un empoisonnement accidentel n’était pas si facile à faire passer surtout avec les méthodes médicales actuelles que les moldus avaient réussit à obtenir. Mais tout semblait être là. Le jeune homme fit donc tinter la clochette qui se trouvait sur le comptoir en bois massif et attendit qu’enfin une silhouette sorte de l’arrière-boutique. Pas de doutes, c’était bien elle. Elle n’avait pas tellement changé depuis tout ce temps.









Saoirse Van Allen

Saoirse Van Allen
SORCIERE. ► maître des poisons.

► MESSAGES : 75
Just a little bit help #Sam 22 Jan - 21:56


    Si Saoirse n'aimait pas les surprises, elle aimait encore moins revoir les visages du passé, sans nul doute parce que cela la ramenait à des années en arrière, à des souvenirs toujours trop douloureux. Elle avait quitté l'Islande et les cours princières pour une petite échoppe efflanquée dans un coin pluvieux de Londres et elle ne le regrettait en aucun cas. Cette vie de simplicité et de relatif anonymat lui convenait et lui procurait l'inénarrable avantage de ne plus avoir à se justifier auprès des gens au courant de son histoire tragique, de ne plus avoir à subir leurs regards soupçonneux ou compatissants. Saoirse ne pouvait pas dire que ça lui manquait et même si ça avait été le cas, elle ne l'aurait jamais reconnu ; cela lui plaisait de n'être connue que pour ses talents d'empoisonneuse et non plus comme étant la femme qui avait possiblement tué son mari, ou encore comme la pauvre maitre des poisons dont la tête avait été mise à prix par on-ne-savait-trop-qui et qui avait perdu époux et enfant dans l'affaire.

    Comme souvent, elle passait le plus clair de son temps dans sa boutique, à préparer des potions sur commande ou même sur inspiration souvent, à récolter les quelques plantes qu'elle faisait pousser elle-même en bref, à s'occuper de son petit commerce et à faire tourner les affaires. Ce n'était pas parce qu'elle avait besoin d'argent mais surtout parce qu'elle ne savait rien faire d'autre et qu'elle n'avait pas d'autres centres d'intérêt dans sa vie. Peut-être aurait-il fallu qu'un homme remette un peu d'ordre dans tout ça et lui redonne un peu de souffle, mais la jeune Islandaise faisait peur à la gente masculine car elle était aussi belle que froide, aussi séduisante que dangereuse et c'était écrit sur son visage. Seuls les psychopathes, les criminels ou les inconscients pourraient s'amouracher d'une empoisonneuse. Le carillon de l'entrée tinta et elle jeta un coup d'œil par une meurtrière quasiment invisible qui lui permettait d'avoir une vue plongeante sur la boutique sans être vue elle-même. Paranoïa quand tu nous tiens... Sa mâchoire se serra malgré elle quand elle vit la silhouette encapuchonnée qui venait de pénétrer dans la boutique. Elle détestait - et ce n'était pas peu dire - les personnes qui cachaient leurs visages. Elle aurait peut-être même dû poster un écriteau devant l'entrée de son magasin pour interdire ce genre de visiteurs. Déjà raide comme un poteau de but de Quidditch, baguette en main pointée vers l'inconnu par la persienne, elle se montrait déjà prête à l'abattre au moindre geste suspect. La silhouette laissa retomber son capuchon et Saoirse laissa échapper un juron à demi-voix. Andreas Nielsen ? La dernière fois qu'elle l'avait vu ce devait être à... elle ne s'en souvenait pas exactement mais c'était à une cour princière quelconque, un genre de lieux dont le Prince Nielsen était plus que friand vu qu'on lui montrait là le respect dû à son rang. Elle avait toujours ses contacts dans les pays de l'Est et elle avait entendu la triste mais non moins risible histoire de la malédiction d'Andreas. Dommage, assurément, mais elle se souvenait de ce maître des poisons là comme quelqu'un d'arrogant et d'imbu de sa personne, et sans doute avait-il fini par mériter ce qui lui était arrivé. Heureusement pour lui, il n'avait pas cru bon de se montrer déplaisant avec Saoirse, bien lui en prit car malgré ses airs de poupée fragile, elle était aussi douée que lui dans son domaine et elle avait l'expérience des années en plus. Prince ou pas, elle s'attendait à un minimum de respect de sa part, comme le voulait la tradition des longues lignées d'empoisonneurs qui les avaient précédé. Il fit tinter la sonnette sur le comptoir et elle soupira, levant les yeux au ciel : typique ! Pensait-il qu'elle n'avait pas entendu le premier carillon à tel point qu'il se sentait obligé d'en remettre une couche ? Ou peut-être qu'il estimait que le service n'était pas assez rapide ?! Elle finit par ranger sa baguette et sortir de l'arrière-boutique, ses yeux bleus de glace se posant sur le Danois, un sourire étrange sur les lèvres, tandis qu'elle s'accoudait au comptoir.

    « Andreas... Tu es bien loin de chez toi. Je t'imaginais plutôt te morfondant dans ton château en faisant essayer ta bague maudite à toutes les filles du continent. Un peu comme dans ce conte pour enfants moldus... Cendrillon, tu connais ? »


    Elle haussa un sourcil moqueur, une lueur amusée naissant dans ses yeux, le genre de comportement de confiance et de normalité qu'elle n'accordait qu'aux gens qu'elle connaissait suffisamment bien pour savoir qu'il n'était pas là dans le but de la trahir. Autrement dit, Andreas, même s'il ne le savait pas, il faisait partie des privilégiés. Sa remarque pouvait être jugée déplacée, mais elle était curieuse de savoir ce qui l'amenait si loin de chez lui.

    « J'imagine que ta visite est purement professionnelle ? Tu n'es pas de ces ignorants qui n'y connaissent rien, alors prends ce qu'il te faut... Et ne compte pas sur moi pour te faire une ristourne. »


    Elle se redresse légèrement, replaçant une mèche de cheveux ébène derrière son oreille, scrutant avec attention chaque flacon, chaque plante qu'il prendrait entre les doigts. Le problème entre maitres des poisons, c'est qu'elle saurait à l'instant précis où il aurait fini son marché, quelle potion il avait l'intention de préparer.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Just a little bit help #Mer 26 Jan - 18:44


    « Andreas... Tu es bien loin de chez toi. Je t'imaginais plutôt te morfondant dans ton château en faisant essayer ta bague maudite à toutes les filles du continent. Un peu comme dans ce conte pour enfants moldus... Cendrillon, tu connais ? »

    Andreas grimaça à la dernière remarque de la jeune femme. Comme si il connaissait les histoires que racontaient les moldus, non mais sérieusement. Le pire c’est qu’elle le savait très bien. Il détestait, avait toujours détesté et aurait toujours en horreur tout ce qui n’était pas purement sorcier … même s’il savait bien que c’était très hypocrite de sa part, lui qui avait passé la moitié de sa vie à sillonner les cours moldues d’Europe. Mais il pensait fermement que c’était tout à fait différent comme il y pratiquait la magie … et que c’était la royauté, non de non. Il avait un titre à tenir quand même. Mais resta courtois et ne dit rien de toute cela, répondant simplement avec ironie, lui le maître du faire paraître :

    « Saoirse ! Moi aussi je suis très heureux de te revoir ici !
    « J'imagine que ta visite est purement professionnelle ? Tu n'es pas de ces ignorants qui n'y connaissent rien, alors prends ce qu'il te faut... Et ne compte pas sur moi pour te faire une ristourne. »

    La jeune empoisonneuse avait au moins la qualité de lui reconnaître sa valeur en temps que maître des poisons, c’était toujours ça. Mais encore une fois, elle avait fini sa phrase par une remarque déplaisante. Oh pas très très, non, juste tout à fait ironique, chose que le jeune prince Danois n’acceptait pas vraiment facilement quand cela ne venait pas de lui. De plus, il songea avec une certaine méchanceté qu’il n’avait pas besoin de ristourne, le jeune Nielsen avait surement plus d’argent que la jeune femme ne gagnerait dans toute sa vie. Ce n’était vraiment pas pour cela qu’il était ici. Il lui dit donc simplement avant de filer vers les différentes étalages :

    « Je ne suis pas à la recherche de ristourne, mais de discrétion »

    En bref, il demandait à la jeune femme de faire comme si elle ne l’avait pas vu, indirectement. Il s’éloigna du comptoir et passa devant les différents étalages, piochant une herbe par-ci, une solution par là. Ce qui semblait à première vu à des courses en hasard n’en était pas pour un œil aguerri comme le sien. Ni pour celui de Saoirse, songea Andreas. Ca l’embêtait un peu qu’elle le regarde faire, car en maître des poisons, il ne lui faudrait pas trois heures pour comprendre ce qu’il allait faire, même si globalement, comme c’était une recette qu’il avait inventé de toute pièce, elle connaissait les propriété de chaque ingrédient qu’il prenait. Le jeune femme allait très vite saisir qu’il s’apprêtait à confectionner un poison à mort lente qui passerait pour ce que les moldus appelaient une crise cardiaque. Même si les pièces du puzzle n’étaient pas si évidente à remettre ensemble comme il prenait un peu plus d’herbes que nécessaire pour avoir quand même une « trousse de secours ». Il ne tenait pas particulièrement à revenir cinquante fois durant son séjour en Angleterre. Mais Andreas ne doutait pas du fait qu’elle trouvera très vite les herbes qui étaient destinées à son poison, le jeune Nielsen savait qu’elle était vraiment douée dans le domaine, qu’elle avait de la suite dans les idées. Une fois qu’il eut tout, il se redirigea vers le comptoir en bois et posa son butin dessus :

    « Je te dois combien ? » Le jeune homme sortit sa bourse en cuir pleine de pièces de sa poche. « Je peux compter sur ton silence, hein, tu ne m’as pas vu ! »

    Il était vraiment important que les gens du ministère ne sachent pas qu’il était venu là. Il avait signé ! Si jamais ça se savait, ils risquaient un petit, gros, accident diplomatique. Même si globalement, Andreas n’en avait pas grand-chose à faire des relations de son pays avec l’Angleterre, il n’allait pas tout mettre en l’air juste pour un petit job.

    « Et si mon nom pouvait ne pas figurer sur ton registre, tu serais vraiment la meilleure. »

    Ces fouineurs du ministère étaient partout, après tout. Et c’est surement la première chose qu’ils allaient vérifier régulièrement pour s’assurer que le jeune empoisonneur n’avait pas fait d’incartade.









Saoirse Van Allen

Saoirse Van Allen
SORCIERE. ► maître des poisons.

► MESSAGES : 75
Just a little bit help #Mar 22 Fév - 20:04


    Bien sûr, la sorcière ne l'avait pas quitté des yeux durant tout le temps que dura le shopping d'Andreas, scrutant la moindre plante, le moindre ingrédient qu'il attrapait en main, analysant ses hésitations quant à tels ou tels produits. Accoudée sur le comptoir, Saoirse, un sourire moqueur sur les lèvres, suivait le moindre de ses déplacements et, quand enfin, il vint poser son butin devant elle, elle haussa un sourcil interrogateur.

    « Je te dois combien ? Je peux compter sur ton silence, hein, tu ne m’as pas vu ! »

    « Quelle question. Comme s'il était dans mes habitudes de donner le nom de mes clients... »


    Elle évalue d'un rapide coup d'oeil ce qu'il a déposé sur la table, premièrement pour estimer le montant qu'il lui doit et deuxièmement parce qu'elle enchaîne dans son esprit les combinaisons des différents ingrédients afin de savoir ce qu'il a l'intention de préparer. Bien sûr si les bases de certains poisons ou de certains remèdes sont les mêmes, chaque Maître des Poisons, au fur et à mesure des années, finit par se forger son propre style, un peu comme dans la mode, et l'on peut, lorsqu'on est expérimenté dans ce domaine, aisément reconnaître qui a créé un poison, juste en analysant la liste des ingrédients qui le composait. Saoirse ignorait si Andreas avait déjà trouvé son style, sa signature en tant que Maître des Poisons, mais elle n'ignorait pas que l'aconit qu'il avait prise ne servait qu'à une seule chose ; la mort. Si Van Allen se consacrait presque exclusivement à la vente et à la préparation de poisons pour l'usage des autres individus, elle ne faisait que rarement dans l'exécution de contrats, contrairement au jeune Nielsen, qui ne faisait quasiment que cela de ses talents. Ce qu'elle trouvait bien dommage d'ailleurs ; avec un potentiel comme le sien, il aurait sans doute été à meilleure école avec elle où il aurait appris à confectionner autre chose que des instruments de mort. Mais certes, c'était ainsi que fonctionnaient les Nielsen, à servir des cours royales et des nobles engoncés qui ne pensaient qu'à se débarrasser de leurs rivaux dans une course à l'héritage ou un adultère quelconque. Elle attrapait déjà son registre, prête à y inscrire la liste de sa vente lorsque la voix claire d'Andreas s'éleva à nouveau dans la boutique.

    « Et si mon nom pouvait ne pas figurer sur ton registre, tu serais vraiment la meilleure. »

    « Je suis la meilleure, Andreas. » Elle avait bien insisté sur le "suis", avec un sourire en coin. Nielsen pouvait être bon, il n'était pas encore assez vieux pour lui faire sérieusement concurrence. Plus tard, peut-être, serait-il meilleur qu'elle, mais ce n'était pas encore le cas et, Saoirse, qui n'avait plus que son talent pour les poisons dans la vie, n'était pas encore prête à se laisser reléguer au rang de seconde. « Tu viens jusqu'en Angleterre juste pour un contrat et tu n'as même pas de quoi préparer ton poison ? » Elle eut une moue contrariée. « Soit tu fais un plus mauvais Maître que je ne pensais, soit il y a anguille sous roche. Qu'est-ce que tu caches, Andreas ? »

    L'expression résolue qu'elle affichait était claire ; elle n'avait pas l'intention de le laisser partir avec ces ingrédients avant qu'il ne lui expliquât ce qui se tramait. Elle n'était pas spécialement curieuse mais elle sentait que l'affaire était différente des contrats qu'il avait pu exécuté précédemment. Quelque chose le poussait à se cacher et à ne pas avoir amené son propre matériel et, puisqu'elle lui vendait des plantes mortelles, elle s'estimait suffisamment concernée pour être mise au courant. Elle ne voulait pas être accusée d'un meurtre auquel elle n'était pas liée si ce blanc-bec se faisait prendre et il n'avait pas le choix, il ne trouverait nulle part ailleurs une boutique qui vendrait exactement ce dont il avait besoin. Elle eut un mouvement de tête vers lui, marquant son impatience et l'incitant à lui répondre, tandis que ses yeux iceberg ne le quittait pas, le mettant au défi d'essayer de lui mentir.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Just a little bit help #Mer 2 Mar - 12:15


    « Je suis la meilleure, Andreas. »

    Mieux valait demander, tout de même. Andreas regarda la jeune femme reposer son cahier d’un geste souple, avec un certain soulagement tout de même. Si elle lui avait répondu par la négative, il aurait fallu qu’il renonce à ses achats, c’était là que viendrait chercher le ministère, et il n’avait aucun doutes que cela allait se passer comme ça. Mais c’était également le seul endroit où il pouvait se procurer tout ce dont il avait besoin et de bonne qualité. Sinon, il aurait fallu qu’il aille chercher toutes les herbes lui-même, ce dont il était loin de raffoler. Il lui était donc reconnaissant pour taire son nom, mais la manière dont elle lui avait fait remarquer qu’elle était la meilleure ne lui avait pas vraiment plu. Si elle était la meilleure, alors pourquoi se contentait-elle d’une boutique Londonienne miteuse? Ce n’était pas ainsi qu’il imaginait une réelle carrière de maître des potions. Mais il se devait aussi de reconnaître ses talents qui du fait de son expérience étaient supérieurs aux siens. Mais un jour il ferait mieux, il avait été élevé pour ça : être le meilleur maître des potions que la Terre ait porté, mais pas temps qu’il portait encore cette fichue malédiction qui l’empêchait de réussir.

    « Tu viens jusqu'en Angleterre juste pour un contrat et tu n'as même pas de quoi préparer ton poison ? Soit tu fais un plus mauvais Maître que je ne pensais, soit il y a anguille sous roche. Qu'est-ce que tu caches, Andreas ? » Le jeune prince danois se sentait légèrement insulté, et il savait aussi que ça avait été le but de la manœuvre de la part de Saoirse. Il pensait qu’à elle, il pouvait dire ce qu’il en était, la jeune femme savait qu’il s’apprêtait à tuer quelqu’un alors une informations supplémentaire ne lui causerait aucun tort :
    « Je ne suis pas venu juste pour un contrat, je l’ai juste prit pour passer le temps qui semble très long dans cette ville. Et si je n’ai rien prit avec moi, c’est parce que je n’en avais pas le droit, j’ai été fouillé quand je suis arrivé sur le sol anglais, des vrais rustres ici d’ailleurs, franchement, me fouiller, moi, on aura tout vu. Enfin bref, je ne suis pas sensé me servir de mes connaissances dans le domaine temps que je serais sur le sol anglais, d’où ma discrétion, je veux tout de même éviter tout incident diplomatique. »

    Andreas n’en revenait pas de combien ce qu’il venait de dire aurait été stupide s’il s’agissait de son pays à lui. Le jeune Nielsen avait légèrement du mal à accepter le fait qu’il n’avait pas le droit de faire n’importe quoi n’importe où, même si le meurtre d’un moldu était pour lui tout sauf un crime … et si en plus ça rapportait … ce qui était le cas, il était tout à fait pour. C’est d’ailleurs ce qui avait fait sa notoriété, il n’avait encore jamais refusé un seul contrat, quel qu’il soit. Il n’en avait pas raté un seul non plus. Et croyez-moi, il y avait longtemps qu’il avait perdu le compte, si on y rajoutait en plus le nombre de fille que sa baguette magique avait supprimé quand elles devenaient un peu trop collantes et qu’il avait vécu ici, en Angleterre, il aurait alors surement été l’un des criminels les plus recherchés. Décidément, il aimait son pays. Peut-être un peu parce que c’était sa famille qui y faisait les lois que ce soit du côté moldu ou du côté sorcier. Mais ce n’était qu’un détail. Dans un sourire, il dit à Saoirse :

    « Enfin bref, ce n’est pas le genre de chose que je peux m’empêcher de faire, je suppose que tu comprends bien de quoi je parle… » Tuer était une seconde nature, quand ce n’était pas ce qu’il faisait, ce qu’il mijotait, ça lui démangeait fortement les doigts et son esprit inventait des plans tortueux plus dangereux les uns que les autres. Il jeta un regard circulaire dans la pièce avant de poursuivre : « Quoique je me demande. S’ils t’ont laissé ouvrir ici, c’est surement que tu n’avais pas été en activité pendant quelques temps … ça ne te manque pas des fois, cette adrénaline, quand tu verse le poison dans un verre, quand tu échafaude les plans pour faire parvenir ledit verre à son destinataire ? »Rien que d’en parler, le cœur du jeune homme battit un peu plus vite. Il adorait ça, il ne vivait que pour ça.









Saoirse Van Allen

Saoirse Van Allen
SORCIERE. ► maître des poisons.

► MESSAGES : 75
Just a little bit help #Sam 5 Mar - 15:12


    « Je ne suis pas venu juste pour un contrat, je l’ai juste pris pour passer le temps qui semble très long dans cette ville. Et si je n’ai rien pris avec moi, c’est parce que je n’en avais pas le droit, j’ai été fouillé quand je suis arrivé sur le sol anglais, des vrais rustres ici d’ailleurs, franchement, me fouiller, moi, on aura tout vu. Enfin bref, je ne suis pas censé me servir de mes connaissances dans le domaine tant que je serais sur le sol anglais, d’où ma discrétion, je veux tout de même éviter tout incident diplomatique. »

    Saoirse esquissa une moue entendue ; oui, les contraintes diplomatiques, elles connaissaient aussi ou du moins les avait-elle connues au début. Maintenant qu'elle avait une boutique des plus officielles et qu'elle avait abandonné la nationalité islandaise pour la britannique, ce genre de désagréments ne se posaient plus. Il n'en restait pas moins que Andreas prenait de gros risques ; prince ou pas, s'il se faisait prendre, il serait sans doute jugé en Angleterre et ses parents auraient à faire jouer un bon tas de ficelles diplomatiques pour le sortir du pétrin. Mais après tout, c'était lui que ça regardait ; à ses yeux, il n'était encore qu'un gamin et ces réactions étaient celles des jeunes de son âge. En vieillissant, on jouait moins à la roulette russe de cette façon et l'on s'assagissait considérablement, quoiqu'on en dise. Elle eut un sourire moqueur qui se voulait un brin condescendant, mais il était clair qu'elle était amusée par le jeune homme et que derrière ses airs de reine des glaces, elle l'appréciait malgré son comportement arrogant et hautain.

    « Enfin bref, ce n’est pas le genre de choses que je peux m’empêcher de faire, je suppose que tu comprends bien de quoi je parle… Quoique je me demande. S’il t’ont laissé ouvrir ici, c’est sûrement que tu n’avais pas été en activité pendant quelques temps … ça ne te manque pas des fois, cette adrénaline, quand tu verses le poison dans un verre, quand tu échafaudes les plans pour faire parvenir ledit verre à son destinataire ? »

    Saoirse eut un air surpris et elle haussa un sourcil interrogateur, avant de détourner le regard, gardant ses yeux iceberg baissés sur le comptoir. Quoi ? Il n'était pas au courant de son histoire ? Ce devait bien être un des seuls alors. Tous ses anciens clients en avaient eu vent et cela s'était répandu comme une traînée de poudre dans la plupart des cours princières dans lesquelles elle avait exercé un jour ou l'autre. Comment était-il possible que ce ne soit pas parvenu aux oreilles du prince ? Elle l'ignorait. A moins qu'il ne s'en souvienne pas, voire qu'il remue le couteau dans la plaie volontairement. Après que Noam, son époux, ait été tué à sa place et qu'elle ait perdu l'enfant qu'elle portait, Saoirse avait passé des mois enfermée chez elle, sans voir personne, se nourrissant à peine. Une loque à l'état humaine, elle aurait voulu mourir mais elle ne trouvait même pas le courage de se tuer elle-même. Et puis, le temps avait fait son oeuvre et elle s'était accrochée farouchement à la vie, ce qui faisait qu'elle était si paranoïaque maintenant. Après tout, le commanditaire de son assassinat n'avait pas été retrouvé pas plus que les hommes qui avaient tué Noam, alors elle avait des raisons de se méfier de tout le monde ou presque.

    « Serais-tu le seul à ne pas être au courant, Andreas ? J'ai perdu mon mari et mon enfant à cause des contrats. Tu n'as pas encore ce problème, mais sois sûr qu'un jour ça t'arrivera. Quoique... Si ton anneau te fait épouser un laideron ou une vieille pie, tu seras sûrement content. » Elle eut un faible sourire, parce que, mine de rien, évoquer la mort de Noam restait encore douloureux.« En parlant de ton histoire de contes de fée, suis-je la seule qui n'ait pas essayé ta bague en toc ? On ferait pourtant un couple diabolique... » Elle garda son sérieux quelques secondes, le regardant droit dans les yeux, comme si elle se posait vraiment la question et qu'elle pensait vraiment ce qu'elle disait puis elle éclata d'un rire cristallin. « Je plaisante. » Son attention se reporta sur les articles que Andreas avait déposé sur le comptoir et elle effectua un rapide calcul mental du montant qu'il lui devait avant de les emballer soigneusement et de lui tendre le sachet de kraft brun. « Cadeau. En souvenir du bon vieux temps. »









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Just a little bit help #Sam 5 Mar - 20:19


    « Serais-tu le seul à ne pas être au courant, Andreas ? J'ai perdu mon mari et mon enfant à cause des contrats. Tu n'as pas encore ce problème, mais sois sûr qu'un jour ça t'arrivera. Quoique... Si ton anneau te fait épouser un laideron ou une vieille pie, tu seras sûrement content. »

    Andreas ne dit rien mais n’en pensa néanmoins pas moins. Il trouvait que c’était une marque de faiblesse de s’attacher trop aux gens. Et la preuve, ça avait joué des tour à la jeune empoisonneur. Ca ne le renforça que donc plus à camper sur ses positions. La personne qui avait tué son mari avait sans aucun doute eu dans l’idée de la déstabiliser et ça avait bien marché puisqu’elle se trouvait à exercer telle une apothicaire. Le jeune Danois ne fit donc aucun commentaire. Les souvenirs de ce mauvais moments semblaient bien assez douloureux comme ça pour la jeune femme, comme le pouvait l’expression qu’avaient pris ses yeux, il n’allait pas remettre de l’huile sur le feu. Il avait bien entendu eu vent de cette histoire, mais il fallait croire que c’était entré par une oreille et ressortie par l’autre. Ca devait peut-être être au moment où cette fichue malédiction lui était tombée dessus. Il avait eu alors autre chose à retenir que ça, franchement. En parlant de ça, c’est justement de cette anecdote dont se servit Saoirse pour un changement de sujet dans les règles de l’art :

    « En parlant de ton histoire de contes de fée, suis-je la seule qui n'ait pas essayé ta bague en toc ? On ferait pourtant un couple diabolique... »

    Le jeune Nielsen réfléchit quelques instant. C’est vrai qu’il n’avait pas fait essayer la bague à la jeune femme. Mais ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se croiser beaucoup depuis qu’il la possédait. Grossière erreur. Il aurait effectivement préféré que cette bague lui aille à elle plutôt qu’à n’importe quelle péronnelle sans cervelle. Mais il avait bien vite appris que la fée Lucy était un brin sadique et la fille à qui irait la bague ne serait pas quelqu’un qui allait lui correspondre, pour sur. Cette idée le déprimait légèrement, surtout quand on savait que la malédiction ne s’en irait totalement que s’il éprouvait des sentiments pour ladite fille. Mais bon, ça ne coûtait rien d’essayer non plus, avec un peu de chance … Mais il n’eut pas le temps de faire cette remarque que la jeune femme lui tendait déjà son paquet avec un :

    « Je plaisante. Cadeau. En souvenir du bon vieux temps. »

    Andreas attrapa son paquet avec un sourire, remballant la bourse en cuir qu’il avait sortit. C’était vraiment gentil de sa part. Le jeune prince avait beaucoup de mal à croire aux geste désintéressé, pour lui, cela cachait tout le temps un but secret. Oui, il était un peu paranoïaque sur les bords du milieu. Il chercha donc instantanément ce que la jeune femme pouvait bien espérer de lui. Connaître la nature, la victime de son contrat? Non, elle savait bien que c’était peine perdue, il y avait une clause de confidentialité dans chacun de ses bouts de paperasse. Il ne voyait vraiment pas ce qu’elle pouvait vouloir d’autre. Au bout de quelques instants de réflexion, il abandonna cependant :

    « Merci beaucoup. C’est gentil de ta part » Le jeune danois retira sa bague de son annulaire gauche et la lui tendit « Tiens essaye-là, tu as raison, c’est une grave erreur que ça ne soit pas déjà fait, ce serait vraiment la fin de mon cauchemar si elle t’allait. »











Saoirse Van Allen

Saoirse Van Allen
SORCIERE. ► maître des poisons.

► MESSAGES : 75
Just a little bit help #Ven 11 Mar - 16:17


    « Je plaisante. Cadeau. En souvenir du bon vieux temps. »


    Il n'y a rien de calculé dans ce geste cependant, Saoirse est peut-être d'apparence méfiante et froide mais elle n'est ni fourbe, ni mesquine. C'est une âme libre en somme et lorsqu'elle donne, ce n'est jamais dans le but de recevoir. Sans rien ajouter de plus, elle esquisse déjà un mouvement pour retourner dans l'arrière-boutique mais elle s'interrompt en voyant qu'Andreas n'en a pas tout à fait fini.

    « Merci beaucoup. C’est gentil de ta part » Elle hausse les épaules et esquisse un sourire franc. Après tout, ce n'est rien, juste un souvenir et autant qu'il garde son argent pour inviter des filles à boire, il va en avoir besoin vu ce qu'elle connaît du caractère anglais. Elle hausse un sourcil en le voyant retirer l'anneau qu'il porte, le fameux anneau, et elle recule déjà d'un pas, par pur réflexe. Elle n'en veut pas de sa bague, c'était juste une taquinerie entre amis, elle n'a jamais dit qu'elle voulait l'essayer. Mais déjà Andreas la lui tend et son regard à elle, ciel de Sibérie après la tempête, reste poser sur le bijou comme s'il s'agissait d'un objet de mort. « Tiens essaye-là, tu as raison, c’est une grave erreur que ça ne soit pas déjà fait, ce serait vraiment la fin de mon cauchemar si elle t’allait. » « Je crois au contraire que ça en serait le commencement. » Elle le dit dans un sourire un peu vague puis elle soupire. Elle n'a pas envie d'essayer sa bague, tout simplement parce qu'elle sait par avance qu'elle ne lui ira pas, mais Saoirse n'est pas de ces filles qui se refusent pour mieux se faire désirer, elle vaut mieux que ça. Si Andreas veut vraiment qu'elle essaye son anneau, elle fera un effort et elle ne lui fera pas d'ennuis. Ses doigts attrapent la bague dans la paume d'Andreas, effleurant sa peau au passage, et elle observe quelques secondes l'objet avant de la passer à son propre annulaire. Avec un sourire, elle le montre au jeune prince. « Tu vois, trop grande. » Sans se départir de ce rare sourire chez elle, comme quoi finalement, la présence d'Andreas aura eu du bon, elle retire l'anneau, le pose dans la main tendue du jeune homme et referme les doigts du garçon sur la bague. « J'espère que tu trouveras. Quoique tu aies fait, la punition est un peu dure. » Elle repousse une mèche de cheveux derrière son oreille, lentement, tandis qu'elle se dit qu'en effet, même si elle ignore ce que Andreas a fait en fin de compte, pour mettre cette fée en colère, le châtiment est un peu sévère. Et si la princesse qu'il cherchait vivait à l'autre bout du monde ? Et si elle mourrait avant qu'il ne la trouve ? Ce serait vraiment triste, non ? « Ne te fais pas prendre, il parait qu'Azkaban est vraiment un Enfer sur Terre.»









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
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Just a little bit help #Sam 12 Mar - 20:12


    « Je crois au contraire que ça en serait le commencement. »

    Andreas s’interrogea quelques instants sur le sens de cette remarque. Pour lui, ça aurait été une excellente chose que la bague aille à Saoirse. Adieu la malédiction, bonjour la vie de rêve. Mais il ne posa aucune question comme elle essaya tout de même l’anneau. Le jeune Danois retint son souffle comme à chaque fois qu’une fille essayait son anneau, histoire de pouvoir hurler de joie si jamais il s’ajustait à l’annulaire de l’une d’elle. Bien sur ce n’était pas un comportement qu’il adopterait si cela arrivait, mais c’était une façon de parler. L’anneau était beaucoup trop lâche sur le doigt de la jeune empoisonneuse. Fin du suspens.

    « Tu vois, trop grande. J'espère que tu trouveras. Quoique tu aies fait, la punition est un peu dure.»

    Le jeune Nielsen ne répondit rien. Si lui avait complètement oublié l’histoire tragique de la jeune femme, elle avait bien oublié la moitié du conte né à partir de son histoire. La fée Lucy était malgré tout une psychopathe. C’est vrai, franchement, le maudire parce qu’il avait refusé de l’épouser, alors qu’il n’avait que quinze ans, c’était ridicule comme histoire. Mais les légendes sur son compte racontait bien autre chose qu’il savait bien mais n’admettrait pourtant pas, c’était comme admettre qu’il l’avait mérité, et cela n’arriverait jamais. La vérité était que les cadavres de jeunes filles s’étaient toujours multipliés après le passage du jeune séducteur du Nord où que ce soit. Bah quoi ? Il n’aimait pas les groupies collantes, ce n’était tout de même pas sa faute, il n’avait rien demandé … Enfin il en jouait quand même un peu de son petit côté mystérieux. Enfin bon, no comments. C’était un point qu’il ne fallait pas trop soulever si on ne voulait pas avoir peur de ce qu’on risque de retrouver. Cependant, ce n’était pas ce qu’avait inspiré son silence à Saoirse, dont le fil des pensées lui resta bien étranger puisque sa remarque suivant tomba un peu comme un cheveux sur la soupe pour lui :

    « Ne te fais pas prendre, il parait qu'Azkaban est vraiment un Enfer sur Terre.»
    Le jeune prince raffermit sa prise sur le sachet en papier kraft avant de répondre :
    « Je ne me fais jamais prendre …

    C’était presque une insulte en fait, même s’il savait très bien que la jeune femme n’avait pas pensé à mal en disant cela, c’était même peut-être plus qu’elle s’inquiétait pour lui ce qui était gentil, enfin presque. Quand on était empoisonneur, pour Andreas, la base du métier était de savoir ne pas se faire prendre. C’était la première chose qu’il avait apprit : comment faire paraître la mort comme accidentelle, comment la retarder un peu le temps de pouvoir s’éclipser et comment se conduire pour avoir l’air aussi innocent que possible … même si ce dernier point était devenu plus difficile avec le temps. Sa réputation aidant, sa présence dans une cour n’était pas souvent bon présage et engendrait quand même des commérage et des questionnements très embarrassants. En gros : qui allait donc mourir cette fois-ci ? Enfin, ça ce n’était que pour les gens haut placés qui connaissaient sa profession bien sur. Andreas était donc plutôt un as de la dissimulation et la jeune femme aurait du le savoir. Il composait même d’ailleurs tous ses poisons sur ce principe. C’était sa patte. Il regarda donc Saoirse et rajouta d’un air suffisant :

    «  C’est ce qui fait toute ma réputation »









Saoirse Van Allen

Saoirse Van Allen
SORCIERE. ► maître des poisons.

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Just a little bit help #Sam 19 Mar - 20:28


    « Ne te fais pas prendre, il parait qu'Azkaban est vraiment un Enfer sur Terre.»
    « Je ne me fais jamais prendre… C’est ce qui fait toute ma réputation »

    « Il ne faut jamais dire jamais.»

    Elle eut un petit rire cristallin en haussant les épaules. C'était ce que Noam disait souvent lorsqu'elle affichait un avis trop tranché sur certaines choses, ce qui arrivait souvent auparavant. Andreas avait l'arrogance de son statut social et la douce inconscience de sa jeunesse, c'était ce qui inquiétait plus ou moins Saoirse et c'était pour cette raison qu'elle tentait de le mettre en garde de façon subtile. Elle finit par hausser les épaules, avec nonchalance. Après tout, elle l'avait prévenu, s'il était trop orgueilleux pour prendre en compte ses conseils, c'était lui que ça regardait, elle n'était ni sa mère ni sa baby-sitter, elle n'était même pas sûre d'être même son amie. Les relations professionnelles entre maîtres des poisons ne faisaient d'eux que des connaissances tout au plus et ils ne se devaient pas grand chose d'autre. Il n'y avait pas de code d'honneur des empoisonneurs, c'était à la guise de chacun alors on ne pouvait jamais accorder totalement sa confiance en un autre maître. Sauf raison contraire. Elle referma le registre d'un geste souple, sans rien y inscrire à l'intérieur, puisqu'elle n'avait pas comptabilisé la vente. Elle eut un sourire avant de jeter un œil en direction de l'arrière-boutique ; la potion qu'elle était en train de préparer n'allait pas tarder à avoir besoin de la seconde étape. Elle lui fit un dernier signe de tête, signifiant que s'il n'avait besoin de rein d'autre elle allait prendre congé de lui.

    « Je vais t'abandonner, j'ai une Larme de Banshee qui requiert mon attention.» Elle lui dédia un dernier sourire et elle ajouta. « Fais quand même attention à toi, ça m'ennuierait qu'il t'arrive quelque chose. » Elle lui fit un dernier signe de main et retourna en direction de l'arrière-boutique. « A une prochaine fois, j'espère. » Un clin d'œil et elle disparait derrière le rideau.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Just a little bit help #Dim 20 Mar - 14:00


    « Il ne faut jamais dire jamais.»

    C’était une phrase qu’on avait très souvent sortit à Andreas. Il n’en avait cependant jamais tenu compte. Sa vie était en proie à une malédiction, mais pas de ce genre là. Son talent était tout ce qui lui restait et il se battait pour le conserver. Se faire prendre n’était absolument pas compris dans le plan. Abandonner non plus. C’était pourtant ce que la jeune femme semblait avoir fait c’est pourquoi il ne fit aucun commentaire. Le moment semblait de plus être celui de se quitter comme l’annonait sa remarque :

    « Je vais t'abandonner, j'ai une Larme de Banshee qui requiert mon attention.»
    « Et bien va-y, je t’en prie, on ne fait pas attendre ce genre de choses … »
    « Fais quand même attention à toi, ça m'ennuierait qu'il t'arrive quelque chose. A une prochaine fois, j'espère»
    « Fait attention à toi aussi ! »

    Le jeune Nielsen tourna les talons et sortit de la boutique, ses ingrédients en poche, lorsque Saoirse eu disparut dans l’arrière-boutique. A peine franchit-il le pas de la porte qu’un homme encapuchonné l’attrapa par le bras, le tirant dans la ruelle la plus proche. Le jeune homme était sur le point de se défendre quand l’homme murmura :

    « Vous avez votre réputation, prince Nielsen. Jamais vous ne ratez votre coup, jamais vous ne refusez un contrat. C’est pourquoi je m’adresse à vous … vous êtes le meilleur … Voici le contrat, lisez le »

    Le jeune Danois attrapa sans trop réfléchir le parchemin que le mystérieux individu lui tendit et le parcouru rapidement des yeux. La somme qu’on lui proposait était exorbitante. Mais quand il vit le nom de la cible, il eu un mouvement de recul, regardant l’étrange homme et pointant son doigt vers la rue qu’ils venaient de quitter :

    « Vous voulez que je la … elle ? »

    Oui, car la victime n’était autre que Saoirse. Il se trouva en face d’un grand dilemme. Il n’avait jamais refusé un seul contrat … allait-il commencer maintenant ? En même temps, la jeune empoisonneuse avait tout son respect et c’était aussi une cible difficile. Il était de notoriété publique qu’elle était résistante aux poisons, ou du moins à un certain nombre d’entre eux. Mais l’ego du jeune homme prit le dessus, sachant cependant très bien qu’il se dirigeait peut-être vers son premier échec. Pour celer cet accord, il demanda simplement :

    « Vous souhaitez une mort particulière ? … »
    « Non, juste morte, simplement morte! »

    Andreas hocha la tête et tourna les talons. Ce qui venait de se passer lui semblait comme un rêve brumeux, comme si ça ne s’était jamais réellement passé. Mais le contact du parchemin du contrat dans sa poche prouvait le contraire. Il avait tué des centaines de personnes par le passé, alors pourquoi celui-ci la dérangeait-elle ? Les mains dans les poches, il quitta le centre de Londres, des souci plein la tête.


FIN DU RP










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