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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Ven 12 Nov - 16:28 |
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Il était une fois deux jeunes hommes … Non, non, NON ! Posons d’abord le cadre voulez vous. Son nom est Aleksander Samuel Hallen et il se balade actuellement devant un pan de mur de brique grise recouvert d’un tableau dont, vous m’en excuserez, j’ai oublié le motif. Sa balade ressemble en fait plus à des allez-retours qu’à autre chose d’ailleurs. Et si vous prenez la peine de vous approcher un peu, d’y regarder de plus près, vous remarquerez son air concentré à chaque fois qu’il passe devant le fameux tableau au motif oublié. Et mieux, si vous connaissez ce tableau, si vous savez à quoi il sert, alors vous aurez tout de suite compris ce qu’il cherchait à faire. A savoir créer une pièce sur demande. Pourquoi cela ? Mais vous êtes pressés vous dit-donc… laissez moi vous raconter doucement. Vous êtes bien sur tous au courant qu’Aleksander a embrassé un certain Tomas Swofford dans leur dortoir. Non? Il faut que je raconte ça aussi ? D’accord. Mais je vais faire bref clair et concis, chers amis.
Aleksander avait passé la nuit, une semaine auparavant avec Tomas, un jeune Gryffondor de son année, car celui-ci avait des problèmes pour dormir … et Alek une irrésistible envie de la protéger. Le lendemain au réveil, le jeune Hallen avait eu beaucoup de mal a savoir exactement ce qu’il se passait dans sa tête. Jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent celle du jeune homme. Il avait alors reconnu cette sensation électrifiant, ce bond au cœur qui rate un battement, la tête embrumée qui finalement marche à cent à l’heure. Oui, il avait déjà ressentit ça dans sa vie … mais pour une fille. Pas pour un garçon. S’il avait été désorienté? Plutôt, mais il ne s’était pas posé beaucoup de question, profitant de l’instant. Et il avait bien fait car ça n’avait été que de courte durée. Le jeune Swofford avait vite prit ses affaires sous le bras et disparut dans le château. Et Alek ne l’avait pas revu depuis. En une semaine. Oui, je trouve aussi que c’est très triste. Et ce n’était pas faute de l’avoir cherché, bien au contraire, il s’était même attiré des ennuis et avait cassé une certaine baguette-verre à pied dans sa quête. Alors, en cette matinée de samedi, libre de cours et ne pouvait se concentrer sur autre chose que sur Tomas, il avait pris son courage à deux mains et sa plus belle plume, sachant qu’elle l’étaient toutes aux vues du peu de régularité avec laquelle ils les utilisaient, et avait griffonné ces mots , de désespoir:
Tomas,
Ca fait une semaine et je ne t’ai toujours pas vu. J’espère que ça va. Il faut qu’on parle. Je t’attend dans la salle sur demande dans 30 minutes.
Aleksander Si, comme il l’avait pensé, le jeune Gryffondor l’avait évité tout ce temps, il ne viendrait peut-être pas mais Aleksander avait besoin de le voir. Ce qu’il éprouvait pour lui était tellement fort et inhabituel qu’il fallait qu’il sache ce qu’il se passait dans la tête de l’ex-Serpentard. Il avait peur d’être repoussé, rejeté. Le jeune Hallen avait peur de ne pas le supporter. Oui, tous ses sentiments pouvaient paraître un peu précipités, même pour lui. Surtout pour lui. Le fait d’être amoureux d’un garçon était tout nouveau, et il ne cherchait d’ailleurs même pas à comprendre, c’était trop compliqué. Il voulait juste voir Tomas, lui parlé. Il avait donc appelé un des elfes de maison pour qu’il trouve le jeune homme et lui remette son mot. Un elfe avait plus de chance de le trouver que quiconque d’autre. Cela pouvait paraître déplacé comme méthodes aux vues des grands défenseurs des droits des elfes de maison mais pas pour Aleksander qui clairement aimait bien ses petites créatures, les respectaient. Il en avait d’ailleurs tout un bataillon sous ses ordres au manoir familial. Plus cliché « sang-pur » tu mœurs, oui je sais . Il avait ensuite pris son sac qui clairement était vide, mais bon, il avait prétexté aller travailler à la bibliothèque pour que le préfet, qui entre nous prenait peut -être son rôle trop à cœur, le laisse sortir de la salle commune. Il était ensuite descendu jusqu’au sixième étage du château où il s’était arrêter pour procéder à se déambulation devant le tableau, comme vous pouvez actuellement le constater.
Ce qu’il se répétait : « Un endroit simpa où je puisse enfin parler avec Tomas, un endroit … » Oui, il faut le répéter un paquet de fois pour que ça marche. Et au bout de quelques aller-retours, qu’il avait arrêté de compter, un porte se matérialisa enfin devant ses yeux à la place du tableau. Un peu anxieux, il s’avança et tourna la poigné de la porte. Il découvrit derrière celle-ci une toute petite pièce dans les tons bleus-verts, très peu meublé, simplement une table basse entourée de coussins en accords avec le reste de la pièce. Simple et efficace. Il espérait maintenant que Tomas viendrait. De toute ses forces, oui. Leur relation était maintenant tellement ambiguë qu’il fallait jouer carte sur table. Cela faisait une semaine maintenant qu’il ne pensait qu’à lui, à ce qu’il se passait entre eux, ou plutôt ce qu’il s’était passé. Le jeune Hallen balança son sac dans un coin de la pièce. Non, il n’avait pas l’intention de travailler en attendant son camarade de chambre. Comment ça glandeur ? Non, c’est pas vrai, juste réaliste. Qu’il travaille ou qu’il ne travaille pas, il ratera ses BUSE pareil. Le jeune homme s’assit en tailleurs sur un des coussins, la tête entre les mains. Il allait maintenant falloir être patient. Ce qu’il n’était pas vraiment par nature, d’ailleurs.
Son cœur ratait régulièrement un battement. Il fallait qu’il arrive vite, sinon il allait faire une crise cardiaque. Mais les minutes passaient aussi vite que des heures. Ce qui, je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte, est très habituel quand on attend. Mais enfin, son supplice fut bientôt à son terme. Le battant de la porte s’ouvrit dans un petit bruit discret. Aleksander prit une grande respiration. Si seulement il savait ce qui l’attendait … | |
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InvitéInvité
Ven 12 Nov - 20:15 |
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| « Il est vrai que, depuis la nuit où j'ai dormis avec Aleksander, je ne fais plus de cauchemar. Néanmoins, d'autre phénomènes totalement surréalistes sont apparus : Ce que je vois, en touchant certaines personnes, devient de plus en plus net, précis et les quelques rares sons que je perçois sont clairement plus audibles que dans mes rêves. De plus, je les retiens facilement, presque naturellement. Cependant, j'ai vite compris, le jour de ma rencontre avec Maëlan, que ce qui semblait être le fruit de mon imagination débordante, s'avérait être, en fin de compte, des sortes d'hallucinations. Les premières visions, je pense pouvoir les nommer ainsi, me donnaient juste mal au crâne, ou bien, parfois de brefs vertiges. Cette fois-ci, plus ce que je vois est long et précis, plus je sens mes yeux me brûler et l'impression que mon crâne va exploser, s'intensifier. De même, des Ecchymoses apparaissaient aux coins externes de mes yeux, suivant la forme de mes vaisseaux sanguins. Au final elles disparaissent étonnamment rapidement. Ainsi donc, si je ne suis pas allé en cours pendant toute une semaine, c'est parce que j'étais à l'infirmerie. Mais ne vous y méprenez pas, ce n'est pas à cause de ces traces violettes près de mes paupières, mais simplement parce que je m'étais coupé la main. Et oui, une semaine pour m'en remettre ! J'ai eu une belle infection, et le temps que l'infirmière reçoive les éléments nécessaires à la confection d'un remède miracle, je suis resté cloué au lit avec une grosse fièvre. Merci les microbes des cadavres des catacombes ! Bien heureusement, je suis droitier, et même si ma main gauche est pour le moment hors service, je peux toujours rattraper mes cours et écrire dans mon journal. Outre ceci, je suis désormais guéri, et je peux enfin quitter la salle de repos pour me dégourdir les jambes. »
Contre toute attente, il n'eut le temps de terminer la page de son carnet, car un elfe de maison vint le surprendre en sortant de nulle part. Tomas reçut un petit bout de papier où n'étaient écris que quelques brefs mot. Cela venait d'Aleksander. Un léger sourire joyeux se dessina sur les lèvres de l'adolescent. Ah, il s'était donc inquiété de ne pas le voir pendant autant de temps ? C'était mignon, et ça avait le don de faire craquer notre jeune garçon. Celui-ci se leva de son lit, péniblement, et s'étira une fois le mot déposé sur le lit. Il prit le temps de s'habiller, profitant du fait que personne n'est dans la pièce –un peu d'intimité voyons– : Un pantalon Slim de couleur unie : gris souris; un T-shirt blanc Fred Perry ainsi qu'une veste Teddy blanche et bleu clair. Pour fin, il enfila une paire de chaussette ainsi que des chaussures Fred Perry Vintage tennis blanches rouges et bleu ciel. L'étudiant prit soin de ne pas oublier le papier et l'enfouit dans l'une des poches de son bas.
Sans réfléchir un seul instant, il sortit de la salle de repos, ne daignant même pas faire son lit ou quoique ce soit d'autre. Il avait juste pris son journal intime avec lui; de toute manière il n'y avait rien d'autre lui appartenant. Sans perdre de temps, Tomas gravit les marches d'escalier, empruntant d'innombrables couloirs, croisant un nombre incalculable d'élève, pour au final, atteindre le sixième étage. C'était là bas que se trouvait la salle sur demande, il le savait que trop bien. Discrètement, il jeta un coup d'œil vers la Fontaine D'Enahc, ayant par la même occasion alors, une petite pensée pour Kassy à qui il n'avait, à elle non plus, eu la possibilité de donner des nouvelles durant sept jours. Sa bonne humeur lui avait manqué, tiens. Il secoua légèrement sa tête et se concentra sur l'entrée de la pièce où Aleksander l'attendait très certainement. Bon…Il devait très certainement être en avance. Moue embêtée, Tomas hésita avant de pousser difficilement la lourde porte qui le séparait du point de rendez-vous. Il entra, croisant à sa plus grande surprise le regard de son camarade. Il rougit un peu, esquissant un sourire timide tout en refermant derrière lui. Le blond s'avança. « …Salut Aleks`. » Mécaniquement il passa sa main blessée sur sa nuque, ne la frôlant que très délicatement pour éviter de réveiller la douleur. Une fois à hauteur du sorcier, une question naquit dans l'esprit du jeune garçon. Devait-il l'embrasser…? Et oui, ils s'étaient quittés après un langoureux baiser, ne l'oublions pas ! « Tu vas bien ? » Ton hésitant, franchement incertain, oui, terriblement timide. Mais la scène était adorable : Deux jeunes garçons aux sentiments identiques, et pourtant enchaînés à des questionnements perpétuels. Ah ! La sexualité, terrible fléau de l'adolescent.
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Ven 12 Nov - 20:57 |
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| « …Salut Aleks`. »
Aleksander redressa la tête et regarda entrer Tomas. Il ne semblait pas en super forme même si il le camouflait plutôt bien derrière une apparence qui semblait toujours parfaite aux yeux du jeune Gryffondor. Il sentit comme une hésitation dans l’air, mais n’en tint pas rigueur. Après tout, cela faisait une semaine, il ne savait pas trop ce qu’il avait espéré. Il se renfrogna donc dans une timidité et un silence qui ne lui ressemblait guère. En même temps que dire ? « Tu m’a fichu une de ces frousses, toi. Et tu sais pourquoi? Parce que je t’aime ». Non, certainement pas, il y a des choses qu’on ne dit pas comme ça, même quand on est aussi franc, honnête et direct que le jeune rouge et or. Le silence et la timidité feinte étaient donc le meilleur des masques à porter à ce moment-là. Le jeune Swofford passa doucement sa main dans ses cheveux, geste qu’Alek aurait trouvé adorable si il n’avait pas remarqué que sa main gauche était blessée. Alors l’attitude d’Alek changea du tout au tout et il ne répondit pas à la question que lui avait posé son ami. Son regard était planté sur la main écorché de l’ex-Serpentard. Adieux timidité et surtout silence, car il ne put s’empêcher de s’exclamer.
« Mais qu’est-ce qu’il t’es arrivé? Viens, viens assied toi et raconte moi! On discutera du reste plus tard. »
Oui, ses petites préoccupations sentimentales pouvaient bien attendre si il était arrivé malheur à l’objet de son désir. Le jeune rouge et or se faisait vraiment du souci, se demandant bien ce qui avait pu lui arriver, la blessure n’était vraiment pas belle. Mais aussi, si c’était pour cela qu’il ne l’avait pas vu pendant une semaine, si finalement il ne l’avait pas du tout évité ? Un petit espoir renaquit dans le cœur du jeune Hallen. Mais il ne pouvait toujours pas savoir ce que ressentait de son côté le jeune Gryffondor. Aussi opta-il pour la franchise.
« Je me suis fais beaucoup de souci pour toi. Au départ, je pensais que tu m’évitais. Tu sais, si un jour il t’arrivait quelque chose, je pense que je ne pourrais pas m’en remettre… »
La voix de l’étudiant fini en un murmure et son visage devint des plus écarlate, une vrai tomate, en fait. Il n’avait pas voulu de but en blanc lui dire ce qu’il ressentait. Et même s’il était resté très vague, sa phrase était plus que véridique. Il avait cru l’avoir perdu pendant une semaine et avait à peine pu avaler du jus de citrouille en sept jours, ne descendant dans la Grande Salle au final que pour avoir l’occasion de croiser le regard de Tomas qui pourtant avait joué aux abonnés absents durant ces quelques jours.
Aleksander plongea son regard dans celui du jeune Swofford maintenant assis à ses côté. Il avait envie de l’embrasser encore une fois, d’éprouver les mêmes sensations que la dernière fois mais se retint de peur que Tomas ne ressente pas la même chose de son côté. Mais du sien tout était clair et ça ne le dérangeait pas . Il avait envie de crier au monde qu’il aimait Tomas Swofford plus que tout au monde, qu’il mourrait pour lui s’il le fallait. Mais ne tombons pas dans la dramaturgie, voulez vous. Restons simple. Alors dans ce cas dirons nous qu’Alek était juste clairement et simplement raide dingue de Tomas et que son changement d’orientation sexuelle, si s’en était un, ne le perturbait pas autant qu’il l’avait tout d’abord cru. J’ai bien dit si s’en était un, parce qu’il se sentait quand même toujours attiré par les filles, donc considérons cela comme un élargissement de son domaine de chasse. Même si cette métaphore n’a rien de charmante, contrairement aux sentiments qu’il éprouvait à l’égard de son ami.
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InvitéInvité
Ven 12 Nov - 21:44 |
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| Ses yeux s'embrumaient malgré lui à chaque fois que son regard s'égarait sur Aleksander. Tout chez lui l'attirait : Il était grand, mince et pourtant finement musclé; son contact était doux, rassurant et délicat, si bien que Tomas avait confiance en lui, malgré le peu de temps qu'ils se côtoient réellement. Son visage était encore enfantin, bien qu'en dépit de ses quinze ans, il fasse plus vieux. Ses yeux possédaient une particularité étrange, qui, quoiqu'elle soit, séduisait inévitablement l'adolescent. Ses lèvres étaient certainement l'élément le plus désirable chez son camarade, il en était presque hypnotisé, naturellement attiré, tout comme le parfum sucré qu'il dégageait. C'était comme tenter le diable, mais qu'à la place on avait Tomas, cet ange tout droit sortis d'on ne sait quel monde. Il se laissa docilement manipuler par le blond, le suivant jusqu'aux coussins déposés tout autour d'une assez grande table basse, s'asseyant à ses côtés. Il déposa son journal intime près de lui, formant une barrière entre les sentiments qui y étaient renfermés et Aleksander. C'était ses secrets…Personne ne devait les découvrir sans son autorisation. Assis en tailleur donc, il noya ses prunelles dans celles de son compagnon, gardant cet éternel petit sourire en coin, si heureux de voir qu'on s'inquiète pour lui. « Ah ça, c'est rien, je me promenais dans les catacombes et je suis tombé, ça s'est infecté et j'ai dû rester coulé au lit toute la semaine. » Bien évidement, il ne mentionnera pas le fait qu'il a fait des cochonneries avec Maëlan, un Serpentard de septième année, ô combien séduisant ! Non, ce n'était pas spécialement pour faire des cachoteries à Aleksander, c'était juste que c'est plutôt gênant à raconter. C'est comme avec Luke, dirons-nous. « Et…Excuse-moi, je n'ai pas pu te prévenir. » Moue désolée, irrésistible. Il baissa les yeux, prenant malgré lui un air totalement adorable, enfantin et dont l'envie de le croquer n'était plus qu'à deux doigts de s'échapper.
Et là, son cœur s'affola. Savoir qu'Aleksander s'était fait beaucoup de soucis pour lui…C'était, indescriptible. Quel était ce sentiment ? Il avait envie de lui sauter au cou, de le serrer contre lui de manière à le remercier, de lui montrer toute la joie que pouvait procurer cette pauvre petit phrase. C'était tellement gentil, qu'il ne compris même pas le reste de la phrase. Idiot, crétin, triple andouille, simplet. C'était bel et bien le plus important, et non, il n'était pas fichu d'écouter. Enfin, après quelques secondes d'hésitation, Tomas glissa sa main droite sur celle de son ami, caressant ses phalanges du bout de ses doigts, n'osant pas totalement la prendre. Il avança son visage, vivement, embrassant le coin des lèvres du blond avec tout autant de hâte, pour finalement appuyer son front sur l'épaule de celui-ci. « Ça me fait…Vraiment plaisir de t'entendre dire ça. » Son regard s'attarda sur sa main, et celle d'Aleksander, avant de prendre conscience que c'est peut-être un peu déplacé de faire ça…Il rompu le contact, se détachant de lui en rougissant assez. Machinalement, il plaça l'une de ses mimines sur son front, esquissant une moue gênée, affreusement gênée. « Heuu… Désolé, ça doit te déranger que je t'embrasse, hum. »
Ainsi donc, il pivota, se mettant face à Aleksander, et, toujours assis en tailleur il vint placer son journal entre ses jambes, ouvrant au final sa veste Teddy pour découvrir son T-shirt. Il faisait assez chaud ici…L'embarras aidant. Tomas fit dès lors mine de s'occuper de sa main blessée, fuyant timidement le regard de son camarade tout en tripotant nerveusement l'un de ses bracelets. « Hem, c'pas trop dur les cours ? J'dois avoir pas mal de retard… » C'est quoi ce changement pitoyable de sujet ? Bâillonnez-le bon sang ! L'adolescent tentait de calmer les battements toujours plus effrénés de son pauvre petit cœur affolé, ne sachant même plus que dire ou que faire sans avoir l'impression de paraître totalement idiot.
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Sam 13 Nov - 12:58 |
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| « Ah ça, c'est rien, je me promenais dans les catacombes et je suis tombé, ça s'est infecté et j'ai dû rester coulé au lit toute la semaine. Et…Excuse-moi, je n'ai pas pu te prévenir. »
Le tout accompagnée d’une expression tellement adorable qu’Aleksander ne pouvait lui en vouloir. Ses yeux toujours encrés dans ceux de Tomas, le jeune Hallen se disait qu’il aurait pu passer sa vie à contempler le visage du Gryffondor, avec ses traits si fins qui faisaient de son visage presque celui d’un enfant. Un enfant adorable qu’il aurait aimé serrer dans ses bras encore et encore. Le jeune Swofford avait sur lui une attraction incomparable à un tel point que le jeune homme se demandait si son ami n’avait pas quelque part des gènes de vélane également.
Mais le jeune rouge et or se demandait quand même ce que Tomas avait bien pu trafiquer dans les catacombes, ce n’était pas personnellement sa promenade préférée. Il devait bien y avoir une raison pour laquelle l’es-Serpentard s’était trouvé là. Alek sentait bien que Tomas ne lui disait pas toute l’entière vérité. Mais pour une fois le jeune homme mit de côté sa curiosité à toute épreuve et sa méfiance naturelle pour décider de lui faire confiance. Confiance aveugle me direz vous ? Peut-être bien. Il risque de se faire broyer le cœur ? Certainement mais vous le connaissez notre Aleksander national, à trop croire en la nature humaine … Mais n’allons pas trop vite en besogne, laissons le profiter de la vie un peu .
« Ça me fait…Vraiment plaisir de t'entendre dire ça. »
Aleksander senti alors le doux contact de la peau blanche privée de soleil depuis trop longtemps de soleil de la main du jeune homme. Ce simple contact provoqua chez le jeune Hallen un frisson presque électrique qui ne vint que confirmer tout ce qu’il pouvait vraiment ressentir pour Tomas. Il sentit ensuite les lèvres du jeune homme se poser au coin des siennes timidement avant de se reculer et de poser sa tête sur son épaule. Le jeune Alek vivait maintenant comme dans un rêve, l’esprit complètement embrumé par tant de sensations, par ses vagues de sentiments si fort qu’ils faisaient rater des battement à son cœur. Si son corps entier avait été un instrument, il aurait en ce moment même produit une mélodie des plus merveilleuses. Mais tout les bons moments ont une fin et celui-ci particulièrement merveilleux aux yeux du jeune Gryffondor se fini de manière abrupte.
« Heuu… Désolé, ça doit te déranger que je t'embrasse, hum. »
La question prit Aleksander complètement au dépourvu. Pourquoi cela le gênerait-il ? Il venait plus ou moins clairement de lui dire ce qu’il ressentait pour lui et cela devait le gêné, il ne devait vraiment pas avoir compris. Alek fut alors pris de doute … Tomas n’avait peut-être tout simplement pas voulu comprendre, parce que lui ne ressentait pas la même chose. Il envoyait tellement de signaux contradictoires. Chaud comme de la braise puis froid comme de la glace avec lui, le jeune Hallen était tout simplement désorienté. Et le jeune Swofford n’allait pas vraiment le rassurer .
« Hem, c'pas trop dur les cours ? J'dois avoir pas mal de retard… »
Et maintenant un changement de sujet des plus pitoyables ? Mais que ce passait-il donc ? Aleksander en était à ce demander si il n’avait pas rêvé tout ce qui était arrivé jusque là. Et puis lui demander si les cours étaient durs ? Tous les élèves de cinquième année savaient qu’Aleksander Samuel Hallen était la plus grosse catastrophe pédagogique arrivée durant un certain nombre d’année à Poudlard. A part en métamorphose où il surpassait allègrement tout le monde. Il devait avoir ça dans le sang, on père était animagus … mais bon ça personne n’était censé le savoir. Personne n’était censé savoir qui était son père. Ainsi va la vie. Mais il revint vite dans le vif du sujet, évitant soigneusement le changement de sujet à son tout.
« Je ne vois pas pourquoi ca me gênerait »
Autant en avoir le cœur net. Il se pencha à son tour sur le visage de Tomas, s’approchant doucement avant d’établir le contact entre leur lèvres. Une vague de chaleur lui parcourut la nuque. Alek attrapa celle de Tomas, rendant le baiser plus passionné. Il ne brisa pas le contact. Il n’en avait pas envie, tout simplement. Il attendait la réaction du jeune Swofford, qui se faisait attendre. Moment de vérité mes très chers.
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InvitéInvité
Mar 16 Nov - 17:50 |
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| & il ne savait pas pourquoi; pourquoi un sentiment si fort, si plaisant, si excitant l'enveloppait aussi tendrement dans un monde totalement fou. Il se sentait bien, terriblement bien. C'était une découverte, un moment qui restera quoiqu'il arrive, à jamais gravé dans son esprit, dans ses souvenirs les plus beaux. Il avait, en ce moment même envie de connaître une infinité d'instant comme celui-ci. Il avait envie de retrouver ces pulsions si palpitantes, encore et encore, et de les partager avec lui, lui seul. C'était sûrement le geste, le contact stimulant de son ami, ou bien même toute la passion qu'il dégageait qui arrivait à réveiller la folie adolescente de Tomas. C'est ce genre de folie qui naît durant nos précieux moments passés avec nos amis les plus chers. Et c'est ce genre de folie, qui au fond, nous rappelle que la vie est faîte pour être vécue, et non haïe. Ensemble, c'était ensemble qu'il voulait qu'ils passent leurs plus beaux moments. Et que ces plus beaux moments restent un secret qu'eux seuls connaîtrons.
« Mon cœur n'a de cesse de s'emballer lorsque je le vois, lorsque je l'entends et bien plus encore lorsque je le sens me frôler, me toucher. J'ai l'impression qu'avec lui, j'ai le droit de me permettre les plus belles folies, et je perçois en lui une tolérance et une confiance qui me pousse naturellement à être sincère, et câlin oserai-je dire. J'aime prendre sa main et ressentir toute la chaleur qui s'en dégage. J'aime noyer mes yeux dans les siens. J'aime appuyer mon épaule contre la sienne. J'aime l'embrasser et encore plus lorsque c'est lui qui m'embrasse. J'aime chaque chose qu'il m'offre, chaque touché qu'il me délivre et chaque regard qu'il adresse. Serai-je dépendant ? J'en ai la vague impression, mais en même temps, je ne suis sûr de rien. C'est un ami, plus qu'un ami. Le seul ? Le meilleur ? Je ne sais pas, le sentiment que j'éprouve est ambigu et tout comme moi : incertain. Si je l'embrasse une nouvelle fois, langoureusement, va-t-il aimer ? S'il fait de même, vais-je aimer ? Si je le caresse, va-t-il me repousser ? S'il en fait autant, vais-je m'enfuir ? Tant d'interrogations qui persistent à m'égarer toujours plus dans un résonnement sinueux. J'aimerai savoir ce que je suis pour lui, pour enfin pouvoir me rendre compte de ce qu'il est pour moi. Et ainsi répondre sans hésitation à mes désirs les plus secrets. »
Tomas haussa ses sourcils dès lors que le visage d'Aleksander s'avança du sien. Il ferma les yeux avec délicatesse, accueillant les lèvres du blond docilement contre les siennes & profitant de la douceur de la main de celui-ci sur sa nuque. Sentiment retrouvé, et voilà que le cœur du protagoniste s'affola de nouveau. Depuis qu'il avait quitté Maëlan, ce contact lui avait horriblement manqué, si bien que le naturel reprit vite sa domination : L'adolescent se redressa légèrement, Sur les genoux, il vint prolonger le baiser, plaquant à son tour la paume de sa main dans la nuque de son camarade. Se glissant aisément près de son ami, il entoura de ses cuisses les propres cuisses de ce dernier, reposant au final –bien que très délicatement– son fessier près des genoux d'Aleks`. Position très inhabituelle, certes, mais Tomas avait besoin de cette proximité alléchante, si bien qu'il vint frôler son torse à celui du blond. Ainsi, son bras vint se glisser sur les épaules de l'étudiant, juste derrière sa nuque. L'ex-Serpentard rompu le baiser après quelques langoureuses secondes puis observa le visage d'Aleksander, esquissant un sourire devenu malicieux depuis la soirée passée avec Maëlan. « Ca ne te gêne pas ça non plus …? » Le jeune homme passa vivement le bout de sa langue sur sa lèvre inférieure, retirant son bras de sur les épaules de son voisin pour jeter un petit coup d'œil sur sa main blessée. « J'vais pas pouvoir me servir de celle-là pendant un moment… » Légère grimace, et Tomas se reconnecta sur Aleks`. « Je voulais remercier encore une fois pour la nuit dernière. Depuis qu'on a dormis ensemble je ne fais plus de cauchemars. » Certes, certes, mais il a néanmoins des visions qui sont tout autant douloureuses maintenant. Cependant il ne va pas le lui dire maintenant…Au risque sinon de l'inquiéter ! Le Gryffondor se pencha donc, à la suite de ça, une nouvelle fois vers son ami pour lui faire un bref bisou sur le haut de la lèvre. « Eh, aussi, on est bien tout seul, n'est-ce pas …? » Gros moment de doute !
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Ven 19 Nov - 20:53 |
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| Tomas ne rompit pas la baiser mais l’intensifia en posant sa main valide sur la nuque d’Aleksander, lui provoquant un frisson incontrôlable et tellement agréable. Alek se perdit dans se baiser qui se prolongeait de merveilleuses secondes. Alors que ses yeux lagons étaient toujours clos, le jeune homme sentit les genoux du jeune Swofford contre les sien, ses cuisses contre les siennes. Cette position était inhabituelle mais tout ce qui pouvait le rapprocher du jeune Gryffondor était le bienvenu. Il ne savait pas trop comment qualifier ce qu’il ressentait finalement, car c’était beaucoup plus fort que tout ce qu’il avait pu ressentit jusque là. Il avait envie de partager cette pensée avec son amis, mais avait peur de sa réaction. Oui, il avait été, malgré ce langoureux baiser, bien distant depuis qu’il était entré dans la salle, peut-être que c’est de ce genre de déclaration donc il avait besoin. Perdu dans ces pensées, les yeux dans le vague, cherchant le meilleur moyen de formuler ce qu’il ressentait, il n’entendit pas les paroles de l’ex-Serpentard.
« Ca ne te gêne pas ça non plus …? J'vais pas pouvoir me servir de celle-là pendant un moment… Je voulais remercier encore une fois pour la nuit dernière. Depuis qu'on a dormis ensemble je ne fais plus de cauchemars.»
Cette dernière phrase, le jeune Hallen ne l’avait pas loupée, précipitant encore ses pensées. Cette nuit, le contact chaud du jeune Tomas contre lui, le rythme apaisant de sa respiration régulière. Cette image était gravée dans sa mémoire comme un rêve qu’il avait vécu, de ceux dont on ne croit toujours pas après les avoir vécu, de ceux qui vous perturbent le cœur et vous remuent la tête.
« Eh, aussi, on est bien tout seul, n'est-ce pas …? »
Il n’aurais pas dit mieux lui-même. Il sentit les lèvres chaudes et douces de Tomas effleurer les siennes avant de reculer doucement. Le signal qu’il attendait ? Certainement. Tout alla très vite dans la tête du jeune homme. Il sentait son cœur battre à un rythme effréné dans sa poitrine. Ses pensées n’était plus très claires d’un côté, mais parfaitement de l’autre, comme s’il avait bu. Il se voyait dans les couloirs, la paume chaleureuse de Tomas dans la sienne, étalant son bonheur aux yeux du monde. Puis, les deux jeunes hommes grandir, devenir adulte, passer le reste de leur vie ensemble. Oui, c’était un rêve qu’il voulait partager avec Tomas, et cela sortit de la sorte:
«Je veux passer le reste de mes jours avec toi, Tomas Swofford. Veut-tu m’épouser? »
De la bouche d’un jeune homme de 15 ans, cela pouvait sembler comme une blague, mais cela reflétait le fond exact de ses sentiments, il voulait passer le reste de sa vie avec le jeune Swofford. Bien sur, sa phrase était tout ce qu’’il y avait de plus ridicule, mais il espérait que Tomas l’interprète comme il le fallait. Aleksander s’approcha un peu du jeune homme, assez pour sentir la chaleur rassurante qui émanait de son corps, attendant sa réaction.
Son cœur battait à cent à l’heure, il fit de son mieux pour respirer calmement, appréhendant la réponse qu’allait lui donner Tomas à cette question farfelue. Aleksander savait qu’il avait certainement dû le prendre par surprise mais c’était sortit comme c’était sortit. Le principal était que ce fut dit, n’est-ce pas ?
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InvitéInvité
Mer 22 Déc - 14:55 |
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| Être gay, c'est un truck que personne sauf les gay peuvent comprendre ! J'vais pas philosopher là-dessus pendant trente huit lignes et demie, mais il faut quand même mettre certaines choses au clair en ce qui concerne Tomas. Tomas n'est pas totalement gay. Bah non, il embrasse des mecs, il les chauffe et tutti quanti, néanmoins, je vous l'assure, il n'est pas un pur homosexuel comme on aurait pu le dire en parcourant ses péripéties frivoles –naissantes seulement- qui sévissent ses habitudes depuis le début de l'année. Mister Swofford est ce qu'on appelle «Un escargot muté qui voyage de pays en pays à la recherche de poneys carnivores.» en gros, un adolescent tout ce que vous trouverez de plus con et immature. Ouais, enfaite Tomas c'est juste un gamin de quinze ans, qui pour faire chier ses vieux et pour se faire chier lui-même, brave tous les interdits ! La raison ? J'vous l'ai dit bordel ! Pour faire chier, purement et simplement.
Ainsi, pour revenir à nos moutons, c'qui se passe avec Aleksander, c'est ni plus ni moins qu'une de ses nouvelles idées fantasques totalement inutiles qui feront que dans les jours qui vont suivre, il va déprimer…Et refaire une connerie. Ouais, enfaite Aleksander, c'est une sorte de potion magique qui vous fait passer au niveau suivant, une sorte de bonus pour vous propulser dans le top dix des gosses de quinze ans les plus débiles de Poudlard. Si j'étais totalement certaine de ce que veut notre cher Tommy, alors j'vous dirai que pour lui, son camarade blondinet n'est rien d'autre qu'un bouche-trou. Or ! J'en suis pas sûre ! Nop les amis. Pourquoi ? Bah parce que sa demande en mariage là, bah ça l'a fait rougir. Ca lui a même affolé son petit cœur en caramel. Berk, j'aime pas le caramel. J'crois que, mon Tomas d'amour il est peut-être bien amoureux, un petit peu, mais il arrive pas à le comprendre. C'même pas qu'il refoule sa bisexualité ou quoi, 'fin son amour tout simplement : C'est juste qu'il est trop crétin pour s'en apercevoir. Comme si on lui avait bandé les yeux et qu'on lui demandait de dire la marque d'une bouteille d'alcool qui vient du trou du cul du monde, achetée je ne sais où dans un supermarché ou dans une épicerie du coin. On est même pas sûr qu'elle soit de marque cette bouteille…Putain je raconte quoi moi ?
Bref ! Tu veux qu'il réponde quoi gros bêta ?! Oui épouse moi mon amour ! On aura des enfants et des chats dans notre grande villa de campagne ! …Non mais bien sûr. Il va plutôt te répondre : « …Quoi ? Non mais LOL, tu te sens bien Alek` ? T'es bourré ou quoi ? » En posant sa main sur le front du blond tu vois…Et en continuant son petit spitch : « Ou t'es peut-être bien malade…'Fin bref, pourquoi tu m'dis ça ? On sort même pas ensemble..! Et puis même j'suis pas gay quoi.. » Pour finalement éclater de rire et se relever…Bah ouais un adolescent con ça fuit toujours la réalité ! On va dire que c'est une réalité…Dans un sens parce que bon, se marier à 15 ans, j'veux bien mais on est pas en Afrique les gens là.
« Heu…T'sais je t'aime bien mais bon là…C'était pas très marrant ta blague…'Fin t'as l'air sérieux alors c'normal que j'me pose des questions…Mais t'sais j'ai rien contre les homos ! Mais si je t'ai embrassé et tout…Bah c'était juste comme ça, pour le fun… » Et mon cul c'est du poulet ?! Dans la famille jemenspourlabonnecause, je demande le fils ! Allez, aboul la carte à Tommy chou ! Non mais sérieusement…Ce lâche, voilà qu'il choppe toutes ses affaires et qu'il commence à se barrer. « On en reparlera un autre jour hein…Là faut que j'me sauve…Bye mec ! » C'est ça c'est ça, dégage sale homo refoulé ! Va donc draguer une meuf pour assouvir tes hormones de débilité, tss.
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Jeu 23 Déc - 18:57 |
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| « Heu…T'sais je t'aime bien mais bon là…C'était pas très marrant ta blague…'Fin t'as l'air sérieux alors c'normal que j'me pose des questions…Mais t'sais j'ai rien contre les homos ! Mais si je t'ai embrassé et tout…Bah c'était juste comme ça, pour le fun… »
Aleksander se prit cette réplique comme une baffe en pleine figure. Ce mec avait chamboulé son monde, le jeune rouge et or avait tout remis en cause pour lui. Et lu avait ça « juste pour le fun ». Alek retint les larmes qui menaçaient un mélange de tristesse d‘être rejeté par l’être aimé et de rage d’avoir vu son monde changer du tout au tout, pour rien finalement. Comment devait il réagir? Pour le moment, il se contentait de se mordre les lèvres pour retenir ses foutues larmes aux bords de ses yeux lagons. Le jeune Hallen se sentait, en fait, comme si Tomas venait de lui arracher le cœur de la poitrine sans anesthésie et de le piétiner, sauter dessus à pied joints, juste devant ses yeux. Il le regarda attraper toutes ses affaires, partagé entre l’envie de lui crier ses quatre vérités, à savoir qu’il n’avait pas le droit de jouer avec lui comme ça, et l’envie qu’il disparaisse vite, très vite et très loin pour pouvoir laisser couler son chagrin. Le jeune Swofford commença à se diriger vers la porte et lui lança :
« On en reparlera un autre jour hein…Là faut que j'me sauve…Bye mec ! »
Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Alek se releva précipitamment des coussins sur lesquels ils était quelques instants auparavant à genoux et courut rattraper Tomas. Dans un geste parfaitement impulsif, il l’attrapa par le col de son sweat et le plaqua contre le mur avant de frapper de toutes ses forces de son poing sur le mur à quelques centimètres la tête de son camarade. Oui, Alek était un gars plutôt violent quand il s’y mettait. Mais pour le mettre dans cet état-là, il fallait vraiment y aller, le pousser à bout, dans ses derniers retranchements. D’une voix qui se voulait calme, mais avec la respiration plutôt saccadée, comme s’il venait de courir un marathon, il dit :
« Non! On va parler MAINTENANT. Tu croyais vraiment t’en sortir comme ça. Ma réputation est autant en jeu que la tienne sinon plus. Alors dit moi ce qui se passe vraiment. Parce que tu peux pas venir m’embrasser comme personne ne l’a jamais fait avant et te barrer avec cette excuse minable! »
Alek retenait encore une fois ses larmes. Les yeux fuyants du jeune homme étaient pour lui comme un million de poignards enfoncés profondément dans son cœur. Ses lèvres close, objet de son désir, lui coupaient le souffle par leur mutisme. Il fit de son mieux pour planter son regard dans celui azur du Gryffondor sans laisser couler l’eau sur ses joues.
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InvitéInvité
Jeu 23 Déc - 19:33 |
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| C'était inattendu, redouté : cette violence chez Aleksander était étrangère, et si bien enfouie entre ses chaires que Tomas, malgré son don l'aidant fort bien à déceler le bien du mal, n'avait tout bonnement rien vu, rien remarqué. Peut-être aussi, est-ce de sa faute ? Il n'avait sûrement rien voulu écouter. Son camarade semblait désespéré, perdu, seul. Et lui-donc ? Ils étaient dans la même phase, dans la même situation critique, oui, englobé dans un seul et même problème : Qui suis-je ? Que suis-je ? Nous n'en savons rien, non, pas à quinze ans. L'adolescent sentait son cœur lui marteler la poitrine et pourtant, aussi étrange que cela puisse être, il n'avait pas peur, pas d'Aleksander en tout cas. C'était certainement une peur abstraite. L'amour ? Non, c'est un mot bien trop grand, le blond ne le mérite pas. L'envie ? Le plaisir ? Oui. Quoi ? Encore ces hormones ? C'est certainement plus complexe qu'une question de science : Il ne sait encore pourquoi…Cependant cette attraction, cette chaleur, cette tendresse bienveillante…Il la chérissait, il la traquait comme un précieux bien, un diamant rarissime. Alors ? Plus qu'un simple stade, c'était là une question psychologique, un profond manque affectif, une absence totale de reconnaissance.
Hausser le ton devant lui, revient à le faire bouillonner de l'intérieur. Tomas se sent mal, Tomas se sent détestable. L'est-il ? Il n'en sait rien, il ne veut rien savoir. Aleksander doit arrêter, maintenant…Maintenant ! « La ferme ! Tu comprends pas que tu vas trop vite là bordel de merde ?! Je sais pas c'que tu veux, je sais pas c'que tu cherches et ça m'agace plus qu'autre chose ! Je fuis ouais, parce que si je reste avec toi j'vais aller où ?! Je m'en fiche de ma réputation, je passe déjà pour un associable ici…Mais tu vois…J'ai pas envie de mettre le nez dans une connerie qui va me faire cogiter pour rien pendant des semaines. L'amour et tout ça, putain mais tu veux que j'en fasse quoi ? Je sais pas mais on a même pas encore fait des trucks de potes…'Fin des trucks normaux quoi, que des mecs font ensemble s'ils s'entendent bien ! Là…Bah là je comprends rien. Okay je t'ai embrassé, okay on a dormis ensemble…Mais c'que tu viens de me demander ça sonne faux à mon oreille…Comme si tu voulais précipiter les choses, qu'tu voulais qu'on soit casé direct. Et j'ai pas envie, pas maintenant tu piges ça ?! » Souffle coupé, court. Ce qu'il venait de dépiter était irréfléchi, immature et brusque, cru. Il ne savait pas tout le mal qu'il pourrait faire à Aleksander en disant ça, néanmoins, il fallait que ça sorte, qu'enfin oui, ils mettent les choses au clair.
Tomas déglutit et détourna un instant son regard, tentant de calmer son cœur, éternellement sous pression. Il ferma ses paupières, fronçant les sourcils et venant, timidement, et d'une manière incertaine sa main sur l'épaule de son ami, baissant d'un ton. « J't'aime beaucoup tu sais, mais j'ai le cerveau complètement retourné, je sais pas c'que je dois faire. » Méfiance de mise, il sentit la nervosité grimper en lui. Et si Aleksander le faisait marcher depuis le début ? Et si tous ce qu'ils ont pu faire..C'était rien ? Rien qu'une scène montée de toute pièce ? Bon sang, quel acteur de géni. L'adolescent se noya dans la paranoïa. Anxiété faisant, et par on ne sait quel mystère de la magie, le blond eut une vision : C'était court, mais direct, rapide mais net, Aleksander fricotait avec un autre étudiant. Qui donc ? Aucune importance, de toute façon Tomas savait pertinemment que son camarade allait retrouver quelqu'un ! Ne noue leurrons pas mes amis, c'est pas un beau garçon comme Alek` qui finira seul toute sa vie !
« Bon…Laisse moi partir maintenant…S'il te plait, on se verra aux dortoirs de toute façon. » Regard hésitant, avec comme toujours les sourcils froncés. Tomas semblait s'inquiéter de ses propres paroles à présent. Remise en question ? Et oui, il venait à se demander ce qu'il avait fait de mal…Jusqu'à, au final, déboucher sur sa relation avec Luke et Maëlan. Ah, quel vice horripilant, cette luxure pourtant si alléchante. Il retint un soupire, attendant que son voisin le délivre de son emprise.
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Jeu 23 Déc - 21:40 |
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| « La ferme ! Tu comprends pas que tu vas trop vite là bordel de merde ?! Je sais pas c'que tu veux, je sais pas c'que tu cherches et ça m'agace plus qu'autre chose ! Je fuis ouais, parce que si je reste avec toi j'vais aller où ?! Je m'en fiche de ma réputation, je passe déjà pour un associable ici…Mais tu vois…J'ai pas envie de mettre le nez dans une connerie qui va me faire cogiter pour rien pendant des semaines. L'amour et tout ça, putain mais tu veux que j'en fasse quoi ? Je sais pas mais on a même pas encore fait des trucks de potes…'Fin des trucks normaux quoi, que des mecs font ensemble s'ils s'entendent bien ! Là…Bah là je comprends rien. Okay je t'ai embrassé, okay on a dormis ensemble…Mais c'que tu viens de me demander ça sonne faux à mon oreille…Comme si tu voulais précipiter les choses, qu'tu voulais qu'on soit casé direct. Et j'ai pas envie, pas maintenant tu piges ça ?! »
Aleksander ne put s’empêcher de penser que Tomas aurait été une fille, il aurait immédiatement regretté cette parole. Oui, avec les filles, le jeune Hallen avait toujours été du genre bourreau des cœurs, ce genre de réplique n’étaient vraiment pas le genre de choses qu’il était habitué à entendre. Dire qu’il était blessé tout court, mais dans son amour propre également, n’était même pas assez fort. Ce qu’aurait fait tout ado normal en telle situation? Faire aussi mal en retour. Mais Alek n’était pas quelqu’un de fondamentalement méchant. Aussi, bien qu’il en ai l’idée, cogita-il longuement sur la meilleur manière de le blesser, rien de très concluant. Il était novice dans le domaine.
« J't'aime beaucoup tu sais, mais j'ai le cerveau complètement retourné, je sais pas c'que je dois faire. »
Cette réplique prit le rouge et or de court. Non? Sérieusement? Ils étaient tous les deux dans la même galère, si il y avait quelqu’un de bien placé sur cette terre pour comprendre ce que Tomas ressentait à ce moment-même, c’était bien lui, perdu qu’il était dans ses sentiments et autres, même si ceux pour le jeune Swofford étaient plutôt clairs. Sans même s’en rendre compte, il resserra un peu plus son emprise sur le col de son camarade. Les questions se bousculaient dans la tête du Gryffondor : Pourquoi est-ce que ça lui arrivait à lui? Un vélane qui avait eu toutes les filles qu’il voulait jusque là ? Ironie du sort, n’est-ce pas. La vie est cruelle surtout quand on a quinze ans. Le cerveau retourné, c’était le moins qu’on pouvait dire.
« Bon…Laisse moi partir maintenant…S'il te plait, on se verra aux dortoirs de toute façon. »
Alek reposa le jeune homme sur le sol et s’éloigna d’un pas, comme s’il se réveillait d’un mauvais cauchemars. Si seulement tout cela ‘avait pu être qu’un mauvaise rêve … mais l’ex-vert et argent était bien toujours là devant lui … à lui dire qu’ils se verraient dans les dortoirs? Non, là, c’était du domaine de la bague. Il n’avait pas du tout croisé le jeune homme en une semaine dans ce foutu dortoir et voilà que cela deviendrai lui unique point de rendez-vous? Autant dire plus simplement qu’ils n’allaient pas se revoir de si tôt. Alek regarda Tomas des pieds à la tête. Oui, il se moquait de lui, purement et simplement. Après tout, il venait de chez les verts et argents, cela pouvait très bien être une combine du Luke pour lui attirer de nouveau des ennuis et pour avoir de nouvelles piques à balancer. Oui, ça devait être ça. Il n’y avait pas d’autre explication. Ce nouveau point de vue mit le Gryffondor hors de lui. Comment avait-il fait pour ne pas voir ça plus tôt? Le jeune rouge et or savait très bien qu’il n’était pas futé mais pour être aveugle à se point là, se laisser berner aussi facilement… Midnight allait avoir sa peau très rapidement à ce rythme-là … quand il repensait à leur combat dans les cachots … alors qu’il savait très bien pour Tomas, de ce qu’il se passait, de ce qu’il faisait là … Autant de méchanceté gratuite dépassait l’entendement. Oui, cette explication était celle qu’il avait choisi d’adopter, sans savoir qu’elle n’avait vraiment rien à voir avec l’entière vérité de la situation. La phrase qu’il dit pouvait donc paraître vraiment bizarre à son interlocuteur :
« Laisse, c’est moi qui m’en vais. Tu passera le bonjour à Luke de ma part … oublie pas de lui dire qu’il a gagné. Je lui laisse la victoire si le prix à payer pour garder la tête haute est si fort. »
Avoir autant tout faux sur toute la ligne, c’était grave quand même. Mais il était maintenant totalement convaincu par sa théorie. Il attrapa donc ses affaires qui trainaient non loin et quitta la pièce en claquant la porte. Théâtral. Il n’avait plus que ça … l’apparence.
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