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 Ali -- L'anticonformisme à l'état pur.

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

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Ali -- L'anticonformisme à l'état pur. #Sam 4 Déc - 16:36





Aliénor Kathryn Saoirse James, 16 ANS.


Ali -- L'anticonformisme à l'état pur. Sanstitre6u
Parle que si ce que tu as a dire est plus beau que ce que moi j'dois dire. - Arrietty's song - Karen Gillian - Aime la ... elle s'aime aussi.

JAMES ❃ ALIENOR KATHRYN SAOIRSE ❃ FEMININ ❃ SEIZE ANS ❃ VINGT ET UN JUIN MILLE NEUF CENT QUATRE VINGT TREIZE A CAEN [FRANCE] ❃ FRANCO-BRITANNIQUE ❃ ÉTUDIANTE ❃ HÉTÉROSEXUELLE ❃ CÉLIBATAIRE ❃ MÊLE ❃ HUMAINE ❃ AUCUN

Grande salle, en avril de cette année.
Assise à une table en compagnie d'une de ses rares amies, la rousse lisait un livre d'image, à l'envers, comme le font les asiatiques à l'autre bout du monde. Devant le meurtre non dissimulé d'une jeune femme, l'adolescente laissa un sourire sadique prendre le contrôle de son visage. « Aliénor, tu fais peur quand tu souris comme ça ... ». La concernée leva son regard vers sa voisine, acharnée sur son devoir de métamorphose. « Me regarde pas alors. » « T'es maligne aussi, mais t'en sous mon nez avec ton truc là ... Comment tu veux que je me concentre sur autre chose. » « T'as pas un devoir à faire ? » « T'as fini le tien ? » « Mouais, ce soir quoi. » « C'est pour demain ! » « Et alors ? » Toujours aussi sérieuse, les devoirs passaient toujours après son propre plaisir. Aliénor James n'était pas l'élève préférée des enseignantes. Elle avait la tête dans les nuages et ne descendait en cours que sous forme de perturbations. Elle haussa les épaules en même temps que sa dernière phrases et repartit dans sa lecture. Généralement, elle se levait une heure plutôt que d'habitude pour rendre un parchemin brouillon à ses enseignants, d'où ses notes un peu moyennes dans toutes les matières. Elle n'excellait qu'en vol et en étude des moldus, puisqu'elle a vécu sans magie jusqu'à ses onze ans. Elle aspirait à rejoindre une équipe de Quidditch professionnelle plus tard, faire de sa passion sa profession. Elle savait que le chemin serait parsemé d'embuches, mais au cas où sa grande flemmardise prendrait le dessus sur son courage, la demoiselle se servirait de la place de son père qui sera alors Ministre de la Magie, deviendra conseillère principale du ministre, le renversera, et prendra sa place. Oui, il s'agira bien de son père, mais l'homme est un loup pour l'homme à dit un vieux sage à moitié fou un jour.

Et quelques minutes plus tard : « Rogers te regarde depuis tout à l'heure. » « Lui ? Ah, laisse tomber, je sais ce qu'il veut. » « Il veut quoi ? » « M'inviter au prochain bal. » « Il s'y prend tôt, on a même pas la date. Tu as accepté ? » « Ça va pas non ? J'aurai autre chose à faire ce soir la. Puis je sors pas avec un type qui a une tête de calculatrice moldue. La potion contre l'acné, ça existe ! » « T'es mauvaise Ali ! » «Nan mais c'est vrai quoi. Par contre, il serait très mignon sans. A la rigueur, le jour où il en aura plus, j'me chargerai de l'accompagner un petit bout de chemin. » « Tu es Désespérante, et avec un 'D' majuscule ! » « Je t'aime aussi ! » Elle reprit sa lecture, bien plus importante que ses cours à ses yeux. Les cours avaient toujours dépassé la rousse. La jeunesse n'était pas faite pour étudier, elle était faite pour s'amuser, et Aliénor était toujours la première dans les fêtes et la dernière à en partir. Elle aimait danser, mais seule et pas sur des musiques sur lesquelles on s'endormait. Mais bon, ça, le petit Rogers l'ignorerait encore longtemps. Elle allait enfin découvrir qui a fait le coup dans son livre quand sa voisine attaqua de nouveau.

« Dis, il prend quelle forme ton patronus ? » « Pourquoi ? » « Me faut un exemple, mais le mien colle pas. » « Un paon. » Petit rire amusé de ma voisine, regard noir de ma part. Je n'aimais pas qu'on se moque de moi. Genre susceptible et rancunière, je suis la première quoi. « Ça te va bien. » « Épargne moi ton commentaire tu veux, j'suis tout sauf vaniteuse. Je suis intelligente, jolie, serviable, et très sage. » « Et m'as tu vue, prétentieuse, coquette et vaniteuse. Le Paon te va à ravir chérie. Heureusement que ton côté serviable, loyale et généreux qui vont de pair avec le côté sans peur qui s'émane de toi rattrapent le coup. Tu sais, le faible est content quand il est de ton côté sérieux. Quand le faible, le bon et la brute s'allient, ça fait des miracles, j'te laisse deviner lequel tu es. » « Ah ah ah. Fais ton devoir au lieu de raconter des conneries. » «Celle qui en débite le plus à la minute, c'est pas moi ... » « Gna gna gna gna gna ! » Bien entendu, j'étais tout ce qu'elle a dit. Elle n'était pas la première à me faire cette remarque sur mon patronus. Mais pourquoi un Paon quoi ... en plus, le mien avait une roue bien visible, ce qui avait, la première fois, déclaré l'hilarité générale. Pff, tous des idiots. Me rappelant ce passage, j'ai laissé échapper un léger rire, et j'ai gardé un simple sourire. Je n'étais pas méchante, juste très expressive dans mes demandes et très autoritaire, je n'y pouvais rien. Je ne devais pas être invivable puisque j'avais de très bons amis arrivant à me supporter. C'est surtout qu'avec le temps, les souvenirs sont toujours bons.

UN PAON ❃ UNE COCCINELLE ❃ BLANCHE ❃ BOCLANG ❃ QUIDDITCH : Les Canons de Chudley ❃ AUCUNE ❃ CHIEUSE COMPULSIVE ❃ RUSÉE ❃ ENTRE MÉDIOCRE ET MOYEN ❃ AU CHOIX ❃ HOGWARTS - AU CHOIX

Un été, celui de deux mille trois. La mère et la gamine sont devant une porte bleue, non criarde, mais n'allant pas de pair avec ses voisines. « Frappe donc Ali. » « Pourquoi, on a qu'a rentrer comme ça non, c'est chez mon père, on est pas en terrain inconnu. » Et joignant le geste à la parole, le petit trésor clancha la porte pour entrer et ce, assez bruyamment. Connaissant la maison par cœur, même n'y étant pas venue souvent, elle s'est dirigée dans le salon d'où émanait le bruit d'une radio, ainsi qu'un son de papier froissé. Son paternel, Jackson James de son prénom était assis là, écoutant les nouvelles et lisant la rubrique politique à n'en point douter. « C''est moi, surprise, tu m'attendais pas hein, je savais. T'es content de me revoir je suis sûr. J'en ai une autre aussi, ferme vite la porte avant les autres ne rentrent, j'en ai ma claque. Je vais dans ma chambre, tu m'appelles si tu as besoin de moi hein ? Tu m'as manqué papa. A ce soir pour le dîner ! » Et elle disparu aussi vite qu'elle était arrivée par la porte de la cuisine, avant qu'on eut l'impression qu'un éléphant soit arrivé dans la maison quand elle eut monté les escaliers. Sur le seuil de la maison, sa mère baissait la tête, dépassée. Sur son fauteuil, et n'ayant eu le temps de souffler mot, son père. Visiblement,l'effet de surprise était complètement réussi de la part de la jeune demoiselle à la chevelure de feu.

Lui se leva, allant rejoindre une ancienne conquête dans son entrée.« Vous deviez arriver le mois prochain !! » « Elle a piqué une crise, elle voulait venir aujourd'hui. » Pas que Jackson n'ait pas envie de profiter de sa fille unique, non, au contraire. Mais il n'avait pas spécialement prévu de l'avoir un mois en avance. Un bruit au dehors alerta ses sens. Il n'était pas au courant de tout, il le sentait.« C'est quoi ce bruit ? » « Justement, c'est de ça que je voulais te parler ... Ali ... Ali ne veut plus vivre à la maison, elle veut rester ici. » « Pardon ?? » Le paternel manqua de s'étouffer avec sa salive. Il n'avait jamais pensé récupérer la garde de sa fille, il n'avait été au courant de son existence qu'un an plus tard. Son rêve étant d'avoir un enfant, il n'avait pas cherché à récupérer sa garde, il l'avait seulement reconnue et insisté auprès de sa mère pour que la jeune fille porte son nom. Il avait accepté que la petite ne passe qu'un mois de vacances l'été chez lui et quelques jours lors des autres vacances. Cela lui laissait le temps de gravir les échelons pour ensuite devenir ministre de la magie. « Elle a menacé de s'enfermer dans une serre emplie de coccinelles si je ne cédais pas. Elle ne supporte plus la vie à la maison. » « Pourquoi maintenant ? Elle allait très bien le mois dernier, je ne ... » « Je suis enceinte, elle ne l'a pas supporté. » Le père regarda vers l'étage. Elle n'avait jamais parlé de ça. Jamais il n'avait entendu autant de mots sortir de la bouche de sa progéniture qu'aujourd'hui à vrai dire. Aliénor avait toujours été une jeune demoiselle discrète, bien élevée et très intelligente. Il n'avait jamais eu de problème avec elle, à chaque fois qu'elle était venue chez lui. Jamais.

Son ex-conquête posa dans l'entrée trois sac avec celui que la rouquine avait laissé, et ceci accompagné de deux valises énormes. « Alors, c'est vrai ? » « J'te souhaite bonne chance ... Tu ne t'ennuieras pas avec elle. Si tu veux la faire taire, y'a que le chocolat à la menthe qui marche. En cas de sommeil difficile, faut la laisser venir avec toi, sinon elle passera la nuit à taper du pied devant ta porte. Pense à la fermer aussi, elle est sans gène. Ne lui impose pas de présence féminine sans lui demander avant, elle risquerait de les faire fuir avec ce qui lui tombe sous la main. Mon ex en est encore à l'hôpital. Elle n'aime aucun aliment blanc, alors use de colorant si jamais tu en as envie. Ah enlève aussi toutes les fleurs jaunes, elle ne les supporte pas. Prépare toi à acheter du papier peint bleu ou noir pour sa chambre et blanc pour ton entrée, sans quoi elle risquerait de refaire la décoration de tes murs. les autres, elle s'en moque un peu. Ah, de même oublie le rose, les poupées, les barbes à papas et les bisounours. En ce moment, elle regarde des films d'horreur et lit des trucs japonais. Je pense que je n'ai rien oublié. Je la contacterai quand la maison sera prête à la recevoir, allez, amuse toi bien avec elle. A la prochaine ! » Un signe de la main sans dire au revoir à son enfant, la mère quitta le lieu, en refermant la porte derrière elle. Encore heureux qu'elle soit restée dans l'entrée, elle aurait été choquée par le côté magique de la demeure, il n'avait jamais osé lui dire sa nature. Il n'en avait parlé qu'avec sa fille, qui avait découvert ses pouvoirs devant lui. Il en était fier, mais n'avait pas tardé avant de lui dire qu'il ne fallait pas en faire profiter sa mère. Son entrée encombrée, un manteau noir dans les mains, il avait été un peu pris de court de ces dernières minutes. Premier reflexe, aller voir sa rouquine préférée dans sa chambre.

Il frappa, toujours un peu déstabilisé. Mais ça irait, sa petite fille était un ange, un amour, une petite fille parfaite. Avant d'entendre une réponse de la part de la jeune adolescente, il passa la tête dans la chambre, la cherchant du regard. Un bloc note, un crayon, et la môme semblait réfléchir. « Heu je ... je peux entrer ? » « Oui, tu tombes bien d'ailleurs. Ça ne peut pas rester comme ça. On va retirer la commode, ça n'ira pas avec le nouveau papier peint. Ah et puis, j'aimerai un vrai grand lit, les lit une place pour les gosses, c'est dépassé. Faut te mettre à la page papa. Question finances, faudra mettre quelques euros sorciers de côté tu sais. Je compte repeindre mes fenêtres en noir, ça fera bien je pense. Ah et de ce côté la, du bleu marine, ici du noir, et le ciel au plafond normal. Par contre, suffit la moquette, je veux un vrai parquet. Et ça, ce n'est que pour ma chambre. Pour l'entrée, faut virer ce vert pomme horrible sérieux ! Le blanc, c'est ce qu'il y a de mieux. Je t'aiderai à le choisir. Ah, et la tapisserie du salon fait un peu dépassée, mais bon, avec tout ce qu'il y a de vieux la bas, ça passe. Je te laisse la garder si tu veux. » « Tu ... Je ... Heu ... Trop généreuse. » Le père, étonné d'entendre sa fille parler autant en restait coincé à l'entrée. Ce n'était plus une petite fille qu'il avait devant les yeux, mais une véritable femme d'affaire intransigeante. Il passa sa main dans ses cheveux nerveusement. Ce n'était pas possible, sa fille n'était pas comme ça, ou pas dans son souvenir. Elle devait être déstabilisée du fait qu'elle ne verra plus sa mère, oui, ça devait être ça. Et du coup, elle comblait ce manque en devenant la 'femme' du foyer. Oui, c'était ça. Fier d'avoir trouver la solution et pensant que les choses rentreraient dans l'ordre tôt ou tard, il reprit son calme. Il prit le bloc de sa gamine, et lui posa le manteau sur ses épaules. « Et si on allait manger une glace chocolat-menthe pour fêter nos retrouvailles ? » Il pensait l'amadouer en utilisant ce que la mère de la gamine lui avait dit. « Nous n'avons pas le temps, il faut aller faire les boutiques de peinture et d'ameublement tu sais. Tu ne voudrais pas que je dorme dans le salon pendant une semaine quand même. » « Non, bien sûr que non, mais je ... » « Bien, alors pour te faire plaisir, nous irons manger une glace après. Je te le promet. Allez viens. En route. » Elle passa devant lui en enfilant sa veste, et un éléphant dévala de nouveau les escaliers. Mince, dire qu'il pensait avoir le dessus en lui proposant une glace avec ses parfums préférés ... Il était habile pour manipuler les gens, il l'aurait tôt ou tard.

Après que la jeune fille l'eut traîné dans quelques boutiques, ils allèrent manger la glace promise par le paternel. Autour d'eux, on se demandait comment une gamine de cette taille pouvait avaler une deuxième coupe six boules menthe chocolat. A croire qu'elle n'avait pas mangé depuis quelques années presque. Elle planta sa cuillère dans la coupe, la glissa dans sa bouche et une fois sa bouchée terminée, elle regarda son père un air grave. « Bon, il faut que nous parlions de choses sérieuses. Est-ce que tu as une autre femme. Parce que si c'est le cas, j'exige un rendez-vous avec elle dans le courant de la semaine, histoire de voir si elle est digne d'être avec toi et moi. » « Je... Je, euhm, n'est personne. J'ai bien trop de travail pour penser à une femme. Puis, tu sais, tu es la seule femme de ma vie. » grommela t-il, employant son habituel ton choqué. Il avait manqué de s'étouffer avec un bout de glace à la menthe. Onze ans et elle agissait comme une femme jalouse avec lui. Depuis quand sa petite princesse avait-elle autant changé ? Elle ne cacha pas le grand sourire qui la prit. Elle était très jalouse, très possessive aussi. Elle savait bien qu'elle n'avait aucun mot à dire normalement sur les relations de ses parents. Mais seule sa mère était au courant de ce qu'elle était capable de faire. Rusée, manipulatrice, mesquine et avec une gueule d'ange. Cette gamine était le diable incarné. « Parfait. J'espère que ton travail ne prend pas trop de temps quand même. Nous avons une chambre et une entrée à retaper. D'ailleurs, demain, il faudrait continuer à chercher des meubles. Je dormirai sur le sofa en attendant. » Il n'avait que très peu vu sa fille, elle vivait dans le Nord de la France, dans une région réputée pour avoir connue quelques temps difficiles. Lui, il vivait en Angleterre, il s'était établi dans une petite banlieue de Londres, un coin de moldus plein aux as qui n'emmerdaient personne tant que les taxes poubelles étaient payés en temps et en heures... Cette fille avait bien changée depuis le temps. Elle parlait, elle avait parfois des réactions de gamine, mais semblait bien plus mature qu'auparavant. Il marqua une pause, pendant laquelle, il avala deux autres bouchées de la glace au chocolat, puis, il prit la parole. « Je m'arrangerais, le confort d'une maison, ça passe avant tout. Parle moi un peu de ta mère, qu'est-ce qui se passe pour que tu veuilles venir vivre avec moi ? » La gamine ne marqua pas même un seul temps de pause pour répondre à son géniteur d'un ton évident. « Elle est enceinte, j'vais pas te faire un dessin ! Encore un truc qui hurle, bave, mord, vomit et bousille mes partitions ... Une vraie poule pondeuse, à croire qu'elle ne fait que ça !! » Elle poussa un long soupire avant de planter sa cuillère dans une boule de glace. Sous le siège, ses pieds battaient dans le vide, signe trahissant encore de son jeune âge.

Jackson regarda sa fille d'un air encore plus interrogateur que quelques secondes avant, elle s'exprimait drôlement pour son âge, elle avait des réactions généralement réservées aux adultes, notamment en parlant de sa mère, cela pouvait être choquant pour de pauvres innocents. Il prit un semblant d'air sérieux (alors qu'il perdait tous ses moyens devant sa fille). « Allons bon, c'est ta mère, tout de même. Et tu viens de dire "partitions" ? Tu joues de la musique, maintenant ? » « Ouais, Martin, un des vieux copains de maman était musicien, et du coup, il a voulu que je joue du piano, de la contrebasse, de la flute et du hautbois. Enfin un de ceux la quoi. Ma mère m'a forcé. Alors pour l'emmerder, j'ai choisi le violon. Il est parti trois jours plus tard, mais j'ai continué. Enfin j'ai essayé, entre la mère qui veut du classique, les types qui entre dans sa chambre et qui restent un peu du rock, Mathilde et Julie qui utilisent mes partitions comme feuilles de brouillons pour leurs maths, Nathan comme feuilles de dessin, Elisa qui bave dessus, j'ose même pas imaginer ce que ça aurait donné avec l'autre truc quand il sera né. » Alors qu'il terminait proprement sa boule de glace à la menthe, en vérifiant de ne pas s'en mettre partout, le sucre, ça attirait les saloperies de guêpes, il se mit à tousser, attirant l'attention des badauds qui dégustaient tranquillement une coupe de glace aux fruits. « Mais... Combien as tu de frères et de sœurs exactement ? » Pour l'homme, sa femme avait deux enfants, pas un de plus. Pendant son enfance, Aliénor avait bien souvent été plongée dans ses livres et très peu encline à la conversation. Les gens ignorants que Jackson avait une fille auraient très bien pu ne pas se rendre compte que la demoiselle était présente tant la discrétion faisait partie de son lot quotidien. Merlin que ce temps était bien loin. « Cinq avec le prochain. Et tous de pères différents. Elle n'a jamais réussi à en garder un jusqu'au bout sérieux. Dis, tu me caches pas d'autres frères et sœurs toi hein ? Tu ne me feras pas ce coup là, j'sais pas où j'irai sinon ! » Il ne put s'empêcher de sourire à sa remarque. Mais d'un autre côté, il n'en revenait pas, cette femme était un véritable puits en Afrique, beaucoup d'hommes puisaient, et une fois qu'il était vide (enfin, plein dans ces cas), ils quittaient sa vie, lui laissant un gosse, en souvenir. Bien qu'il ne pouvait pas voir sa fille très souvent, il pensait à elle, c'était son enfant unique, et il y tenait plus qu'à sa propre vie. « Aliénor, tu es mon enfant unique, et je t'aime. Tu resteras avec moi tant que tu le voudra. Tu verras, on sera bien, tous les deux, seulement tous les deux. »

Il lui fit un petit sourire, puis, son regard plongea vers la table, il abattit sa main sur la table, ôtant la vie à une pauvre coccinelle. «Je hais ces bestioles, c'est moche, et c'est horrible. ». Heureusement, la gamine n'avait pas vu l'horrible bête du bon dieu se baladant sur la table. Elle aurait hurlé, se serait jetée sur la table voisine, aurait caché ses oreilles et ses yeux en attendant que la chose s'en aille. Voyant la main de son père s'abattre sur la table, elle n'eut pas un seul sursaut. Voyant la pauvre bête morte, elle recula au plus profond de son siège. Avec sa cuillère, et en la tenant du bout des doigts, elle poussa le cadavre de l'animal par terre. « Tu l'as pas loupée ... » Depuis qu'une de ses sœurs cadette lui avait aplatit une de ces bêtes sur le front, en pendant que c'était un gros bouton tout moche, elle en a développé une phobie maladive. Reposant sa cuillère sur la table, la gamine changea de banquète pour rejoindre celle de son père et lui faire un câlin. « Je t'aime papa. » Au fond, une gamine restait une gamine. Elle a besoin des autres, surtout d'un de ses parents. Elle n'a pas supporté que sa mère ait d'autres enfants, aimant avoir l'attention sur elle. C'est un vrai moulin à paroles, et surtout pour obtenir ce qu'elle veut. Visiblement, elle pouvait manipuler son père sans soucis. Un bon point. Ah, sans compter qu'elle pouvait être rassurée : pas de coccinelles à la maison.


→ « TES BUSES?;

Histoire de la Magie. E
Sortilège. A
Métamorphose. A
Botanique. T
DCFM. D
Potions. A
Divination. P
Astronomie. E
Vol. O
Etude des moldus. O
Aritmancie. A

    Mon cher papa,


Les Canon de Chudley ont gagné ! Tu vois, je te l'avais dit, leur équipe n'est pas à jeter aux oubliettes. Ils sont toujours aussi doués. Il leur a seulement fallu un petit temps de réadaptation. Changer trois membres, ce n'est pas simple. Je suis certaine qu'ils sont bien meilleurs que l'équipe nationale de toutes manières. Tu me dois un dîner chez Mrs Rosenmack et pas en costume avec tes potes du ministère hein. J'aimerai bien être l'attention de la soirée, et pas qu'on vienne me dire que j'ai de la chance d'avoir un papa, deuxième homme de l'état du monde magique. D'ailleurs, pour bien arranger les choses, en allant à Pré-au-Lard, j'ai vu une jolie robe. Elle est très très jolie tu sais. Très très très jolie. Et puis je suis contente, c'est bientôt mon anniversaire hein. Et cette robe est vraiment très très très jolie ... enfin je dis ça, je ne dis rien tu me connais bien.

Autrement, je sais que tu vas encore faire la tête, mais le prof de Botanique m'a encore mise en retenue. Pourtant, je te jure, ce n'était pas de ma faute cette fois. Pis de toutes façons, j'aime pas la botanique. Pour ma défense, je faisais vraiment du mieux que je pouvais, mais j'ai été mise en binôme avec ce crétin de Williamson, et j'en peux plus sérieux, il est encore plus vaniteux que moi, ça fait peur si tu savais. Il m'a demandé d'aller chercher je ne sais plus quoi, j'ai refusé, on s'est battu. Il a tenté de me lancer un sort, mais je te rassure, j'ai été plus rapide que lui. Je lui ai collé une bonne droite, il s'en souviendra jusqu'à l'année prochaine. Ma main aussi d'ailleurs, j'ai encore mal aux doigts. Mais t'en fais pas, ça ne m'empêche pas de parler, ni d'écrire. Mais tu m'en veux pas hein. Pour une fois, c'était vraiment pas de ma faute. De toutes façons, ce prof fait des préférences. Il n'a donné qu'une soirée de retenue à Williamson, moi, j'ai eu droit à une semaine !! Une semaine tu te rends compte ? De toutes façons les matchs de quidditch sont la semaine prochaine, donc c'est pas grave.

Autrement, autant tout te dire d'un coup, j'ai eu un D. en Divination. D'ailleurs, D comme Divination tu as vu, je suis sûre que c'était écrit. Enfin, je t'ai battu quand même hein, c'est bien ! Cette matière est fun, mais j'comprend rien [et c'est pas parce que je dors tout le temps hein, non non non]. Pour une fois, j'étais bien réveillée, j'avais vol après, bien trop excitée. Il faudra que je te montre mes capacités sérieux, tu verrais ça ! Si je ne suis pas ministre de la magie un jour, je deviendrai joueuse des Canons de Chudley. Et tu seras bien obligé de reconnaître qu'ils sont surpuissants.

J'ai hâte de recevoir ta réponse. Pas que les nouvelles de la gazette soient mauvaises, mais je préfère te lire toi. Ah, et le prochain coup, si tu pouvais éviter de me faire suivre le courrier de ma mère, ça serait vraiment sympa. Ça m'évitera d'apprendre qu'elle a encore pondu deux chieurs. Elle veut que je sois leur marraine, ahah, elle rêve. Comme si j'en avais envie. De toutes façon, on est bien tous les deux, pas besoin d'elle et de sa marmailles de gazouilleurs baveurs. Merci papa, d'avoir réussi la perfection depuis le début et de ne pas t'être encombré de femmes et de gosses tous plus chiants les uns que les autres. Tu es le meilleur papa du monde.

A très bientôt,

Ta fille préférée.


La lettre pliée, la rousse l'a donnée à son hibou grand duc, qu'elle a nommé 'Ministre' allez savoir pourquoi. Entre deux, elle le défia du regard. Il attendait sans doute une partie du paiement en miamhibou. « Si tu reviens en un seul morceau, tu en auras une double ration ! » Il hulula de mécontentement. « Triple ? » Nouveau cri de l'animal. « Quadruple alors ! » Il ne sembla pas plus content, pinça le doigt de la demoiselle fortement, au point qu'elle poussa un petit cri elle aussi. Finalement, elle ne s'entendra jamais correctement avec Ministre. Par la fenêtre de la tour de la volière, elle regarda les ailes de son oiseau battre pour rejoindre Londres et le ministère ou bien les quartiers chics où se trouve le petit manoir de son père.

Si on résume, Aliénor est le fruit d'une histoire tout court plus que d'une histoire d'amour entre un sorcier et une moldue. Elle est née en France, y a vécu pendant une dizaine d'années ponctuées de voyages entre la capitale anglaise et le coin paumé de Normandie. Ayant marre que ses cadets accaparent sa mère, elle l'a poussée à bout pour aller vivre chez son père. « Oui il sait, oui il est d'accord, il m'aime lui. » Une des rares phrases que la jeune fille ait sorti à sa mère en dernier. Elle est arrivée la bas l'été de sa onzième année, juste à temps pour entrer à Poudlard à la prochaine rentrée sans que sa mère ne soit au courant. Elle a eu une enfance heureuse, une adolescence capricieuse, mais tout aussi rose. Se plaindre ? Elle le fait souvent, mais pour des broutilles. Aliénor n'a jamais manqué de rien, pas même de cadets malheureusement. Ils atteignent aujourd'hui le nombre de sept et étant très possessive, la demoiselle préfère rester l'enfant unique de son papa chéri que la grande sœur d'une bande de chieurs. Aujourd'hui, elle termine sa sixième année et s'apprête à rentrer en dernière année au grand désespoir de ses enseignants qui vont devoir supporter cette chieuse professionnelle jusqu'au bout.

LIL ❃ 21 ANS ❃ DE NORMANDIE ❃ PARCE QU'IL Y A PAPA (aa) ❃ EN FAIT, JE PRÉFÈRE LES AFTER EIGHT ❃ CHOCOLAT ? ❃ ONE PIECE !!! ❃ L'ORAGE -_- ❃ JE SUIS ENTRÉE DANS MA DOUZIÈME ANNÉE DE RP ^^ ❃ 5/7 ❃ JE T'AIME PAPA !!!

Bah heu, j'suis pas compliquée, j'aime toutes les maisons, j'veux juste être à Poudlard, ou pas xD. Je suis là parce qu'en présentant mes civilités à une vieille connaissance, de fils en aiguille, il m'a donné l'adresse. Cette personne, vous l'aimez tous n'est ce pas ? C'est Jackson James ^^. Après bah, j'vais faire ma fiche rapidement, j'espère ^^. Ala. Je suis beaucoup moins bavarde que mon personnage, profitez en ^^'
Juste une précision, elle a seize ans, est en sixième année et elle est sur le point d'avoir ses dix sept ans, vu la date de naissance, d'où le seize née en mille neuf cent quatre vingt treize alors qu'on est en deux mille dix ^^
ps: une fois votre fiche validée, vous aurez droit à une belle carte d'identité magique, muahahaha! elle vous donne le droit de poster partout sur le forum!













Anonymous

Invité
Invité

Ali -- L'anticonformisme à l'état pur. #Dim 5 Déc - 14:09


FICHE TERMINÉE

S'il manque quoi que ce soit, j'referai les quelques passages nécessaires, faite le moi savoir =)









Dante A. Maestriani

Dante A. Maestriani
PROFESSEUR de dcfm

► MESSAGES : 95
Ali -- L'anticonformisme à l'état pur. #Dim 5 Déc - 15:37


Alala je suis totalement fan de cette folle furieuse horriblement bavarde XD
Je valide et je t'envoie à Serpentard après maintes réflexion.
Je te laisse aller réserver ton avatar et jeter un coup d'oeil dans la salle commune de serpentard où tu pourras par exemple t'inscrire dans l'équipe si ça t'intéresse. Voilà.
Bienvenue parmis nous Wink










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Ali -- L'anticonformisme à l'état pur. #


 

Ali -- L'anticonformisme à l'état pur.

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