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 You owe me a hundred of things.

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PROFIL & INFORMATIONS









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
You owe me a hundred of things. #Sam 4 Déc - 20:12



YOU OWE ME A HUNDRED OF THINGS.
Entre la famille Blake et la famille Smith, il y avait une longue histoire. Une très longue histoire. On aurait bien pu résumer par : les Smith doivent de l’argent - beaucoup d’argent - aux Blake, mais ça aurait été trop simple. C’était d’autant plus complexe que les Smith étaient plusieurs, et que la dette, selon Abraham Blake, devait être payer par tout le monde. Autant Lizbeth Smith que ses parents. Jusqu’à maintenant, les choses avaient été relativement simples, dans le sens où c’était clair : les Smith avaient de l’argent, mais pas envie de tout donner, alors ils faisaient traîner les choses, parce que d’un sens, ça les arrangeait. Les Blake n’étaient pas patients en revanche. Abraham Blake encore moins que tous ses fils et ses petit-fils. Pas vraiment qu’il était dans le besoin, loin de là même, mais il avait cette chose en lui qu’il appelait “pour le principe”, et c’était justement pour le principe qu’il réclamait son argent régulièrement, par des lettres, et plus tard par des menaces. Puis un jour il avait fallu envoyer un Blake, pour récolter leur dû puisqu’il ne venait pas. Ça avait été Leonard, et Leonard avait brisé le bras de Madame Smith devant les yeux de son mari et de sa fille. La vérité est qu’il aurait aussi bien pu la tuer si Aidev n’était pas là. La logique de Aidev était ainsi : un cadavre ne paye pas. La famille Smith n’était pas la famille Blake. Elle était moins intelligente, moins douée pour les affaires. Les Blake faisaient régulièrement des investissements ; ils étaient une sorte de bourse à eux seuls, les fonds entrant et sortant sans cesse. Aidev Blake était celui qui faisait rentrer le plus d’argent. Si son père était rentier, Aidev Blake jouissait du marché noir et renflouait régulièrement les caisses de la famille, et c’était sans doute pour ça qu’on osait pas vraiment lui faire de réflexion ni le remettre en place. Il était le futur pilier de la famille Blake, c’était sûr. C’est dans le manoir de Abraham Blake que les gens se ramenèrent, pour une enième réunion. Sylar et Sean se mirent d’un côté, et Thomas se posa, toujours très sage parmis les siens. Leonard ne disait mot, et son frère n’en menait pas large non plus. Abraham se posa sur son siège, les jambes croisés, et il fixait du coin de l’oeil Aidev qui revenait avec un dossier épais entre les mains. Il s’assit lui aussi.
“Cette semaine, nous avons... mh. Trois problèmes à régler. Il va falloir faire une relance auprès de la famille Holley. Les Smith ne nous ont toujours pas versé notre traite, ça traîne de trop. Il faudra également aller fermer sa gueule à Miss Moodan.” Aidev sortit quelques photos du dossier, et fit glissé sur la table jusqu’à Sean la photo d’un homme d’une quarantaine d’année. “Il s’appelle Patrice Godhing. Je veux que tu me le ramènes à la boutique dans la semaine.” Il sortit une autre photo et l’envoya cette fois-ci à Leonard. “Et elle, tu t’en occupes quand tu peux.”
“Et les Smith?” souffla Thomas, qui connaissait de nom la jolie Lizbeth Smith, puisque ses amis à Serpentard ne cessaient jamais de donner trente milles éloges sur la nouvelle playwitch. Aussi belle soit-elle, cela ne l’intéressait pas vraiment, mais après tout, ils n’y pouvait trop rien, non? Les hommes étaient des hommes, des bêtes même, assoiffés de plaisir primaire. Thomas était différent. Il était un Blake, un Blake réfléchi, à l’image de Aidev Blake. “Je m’en charge ce soir.” conclut Aidev en refermant le dossier. “Depuis quand tu fais dans le social, Aidev?” grinça des dents Leonard. “Depuis que les Smith ont une fille chez Playwitch.” ria Logan en se levant, remettant sur ses épaules sa lourde veste, le visage creusé. Aidev eut un sourire amusé, arquant un sourcil. “Depuis quand vous avez fait l’école du rire?”
Logan et Leonard eurent un petit rire, se rapprochant de leur frère pour le prendre dans les bras. Ils eurent une accolade masculine, presque trop virile, puis repartirent voir leur père. Aidev eut un dernier regard pour ses neveux, autant Thomas que Sylar et Sean, et s’en alla lentement faire ses affaires.
La première chose à faire de la soirée, c’était l’exportation de deux oeufs de Norvégien à Crêtes vers la Suisse. Le pays semblait raffolait de ces bestioles pour des sortes de corrida. Une boucherie, oui, sauf quand la plus part des corridas se finissaient si bien que le dompteur finissait dévoré. Jusqu’à maintenant, aucun homme n’en était jamais ressortit vivant ; ce qui était relativement drôle pour Aidev. Il avança jusqu’à sa boutique, y pénétra, et emballa dans du foin, de la paille et du velours deux gros oeufs, avec un petit rire. Il les mit dans l’entrée et attendit huit heures qu’un passant ne s’arrête et se décapuchonne. Il prit l’argent cash sans mot et laissa repartir les deux oeufs. Il ferma la boutique ensuite et partit chez Lizbeth Smith. Il n’avait pas prévenu de sa visite, mais quand on doit de l’argent, on se démmerde, on assume. Il sortit une cigarette, l’accrocha à ses lèvres en avançant. Il était calme, le regard sombre mais calme. C’était une bonne chose que ses frères ne sachent rien de sa relation avec Lizbeth. Ils auraient rit, mais auraient voulu l’argent plutôt qu’une partie de jambe en l’air. Parce que ce n’était que ça entre lui et la mannequin : une partie de jambe en l’air. Juste de quoi passer le temps et oublier un peu qu’elle doit de l’argent, repousser les échéances aussi.
Il écrasa sa cigarette sur le béton et monta jusqu’à chez elle. Il toqua à la porte. Il n’était pas malpoli au point d’ouvrir la porte et de s’inviter, mais il y avait une chose qu’il n’aimait pas : c’était attendre.









Lizbeth T. Smith

Lizbeth T. Smith
SORCIERE. ► femme au foyer.

► MESSAGES : 111
You owe me a hundred of things. #Lun 20 Déc - 2:43


    Lukas pleurait encore une fois. Il ne voulait pas aller en Australie. Il ne voulait pas rejoindre une tante qui lui pinçait les joues à chaque fois que sa mère le forçait à aller chez elle. Lizbeth n’avait pas le choix. Ses parents l’avaient mis dans un merdier. Elle avait peur que Lukas se fasse découvrir par les gens, les médias, mais aussi la famille Blake. Elle ne pouvait tolérer la pensée qu’il pouvait être la cible de ses hommes. Non merci! Les pleures ne suffisaient pas pour faire changer l’avis du mannequin qui cherchait à protéger son fils qu’elle aimait plus que tout au monde. Elle préférait le garder auprès d’elle, mais elle devait penser à sa sécurité. Elle devait l’emmener en sureté. Les Blake n’étaient pas encore passés, elle sentait leurs venus de plus en plus présentes... Une intuition. Il suffisait d’avoir un peu d’esprit pour se douter un minimum d’intelligence. Elle espérait que ce soit Aidev, il était le plus civilisé tout de même. C’était ce qu’elle avait remarqué, même s’il appréciait surtout ses courbes et le fait de faire du rentre dedans avec elle. Si ces positions lui donnaient un peu plus de temps pour faire cracher l’argent que devait ses parents à la puissante famille Blake. Elle ne voulait pas mourir, mais elle ne voulait pas vivre en ayant la mort de son fils sur sa conscience. Croyez-moi, elle allait en botter des culs pour que son fils reste vivant ! Lizbeth ne pouvait pas confier Lukas pour la nuit à Yon ayant surement des choses à faire. Il était peut-être le parrain de l’enfant, mais ce n’était pas encore son enfant pour devoir être constamment aux sujets des problèmes de Lizbeth. Elle ne devait réussir à se sortir de ce pétrin par-elle-même. Elle gardait pourtant dans un coin de son esprit à peut-être demandé conseil à son ami. Elle donna un baiser sur le front de son fils. « Lukas, maman va venir te chercher tôt, demain… je te promet. S’il te plaît Lukas… Arrête de pleurer. » elle finit de faire la petite valise de Lukas. Elle vint le prendre dans bras le berçant un instant dans ses bras. Elle tentait de le consoler. Jamais, elle n’avait agi avec quiconque de cette manière. Elle avait toujours une égoïste finie. L’ex-Serpentard s’était enflée la tête un bon moment de sa scolarité. Elle était quand même au-dessus de plusieurs femmes. Qui oseraient lui dire non ? Qui ne désiraient pas son corps parfait ? N’importe quelles femmes voudraient être elle ? Non ? Elle en était certaine. Elle était la femme la plus désirable au monde dans son esprit. Bref, elle était narcissique. Lukas changeait un peu le tempérament de Lizbeth qui devenait plus douce et plus aimante. Elle était différente de ses parents qui s’étaient toujours foutu d’elle. C’était peut-être là la différence à ne pas rejeter une énorme dette ou un merdier immense sur sa progéniture qu’elle aimait, malgré qu’elle ne l’ait pas voulu au tout début. Elle l’avait tout de même gardé lorsqu’elle avait su qu’elle attendait un enfant. Lizbeth déposa un baiser sur le front de son fils. « demain, je vais rester à la maison avec toi… On rendra visite à Yon… Ça te va ? » il hocha légèrement la tête. Il renifla un instant. Elle savait qu’il continuerait sa crise lorsqu’il sera rendu chez sa tante. Cela lui brisait le cœur à chaque fois de se séparer de son unique fils. Elle l’aimait énormément. Elle prit Lukas dans ses bras sachant qu’il n’aimait pas transplaner. C’était le seul moyen de se déplacer rapidement jusqu’en Australie. Elle le laissa vite chez sa tante sachant qu’elle resterait là si elle le voyait trop longtemps pleurer. C’était de la merde une vie de même. Elles n’avaient jamais manqué d’argent. Pourquoi ses parents s’entêtaient-ils à garder leur argent quand ils n’en avaient pas besoin ? Elle ne les comprendrait jamais préférant tuer leur fille, mais aussi leur petit-fils. Elle revint vite chez elle. Elle passa la soirée à se tenir la tête au-dessus de la table à manger. Elle s’était trompée. Ils ne viendront pas l’attaquer. Elle avait fait pleurer son fils pour rien. Il était vingt heures dépassé et toujours rien. Elle était une mauvaise mère. Elle en était une. Elle ne réussissait même pas à protéger son fils ou le garder auprès d’elle en ayant peur de ses soucis d’adulte. Elle entendit quelqu’un frapper à sa porte. Elle se leva. Lizbeth traversa la cuisine, puis le salon venant jusqu’à la porte pour l’ouvrir doucement. Elle avait à peine ouvert la porte. « Aaaah ! Non, j’ai pas envie de te voir. Fiche-moi la paix ! » dit-elle à Aidev en lui claquant la porte au nez. Elle ouvrit à nouveau la porte. « Au fait, pourquoi ne pas emmerder mes parents ? Tu sais… tu peux faire du rentre dedans à ma mère… la pauvre… elle voudrait connaître un jeune étalon… j’en ai rien à foutre que je sois jeune, je me fous que je sois une playwitch, je me fous que tu bandes devant moi et pas devant les autres… Mais trouves-toi quelqu’un d’autres. » Elle referma la porte pour partir dans le salon sachant très bien qu’il allait venir répliquer. Elle ne voulait jamais lui donner la facilité. Ce n’était pas marrant et elle était perdante au fond. Elle ne voulait pas être la perdante. Elle ne voulait avouer qu’elle aimait se faire passer dessus. Lizbeth ne voulait pas avouer qu’il était un gros morceau … Orgueilleuse jusqu’au bout.









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
You owe me a hundred of things. #Lun 27 Déc - 8:58




    Aidev resta un instant planté devant la porte. Il avait encore l’odeur du tabac sur la bouche et passa sa langue sur ses lèvres, comme pour en capturer les dernières effluves épicés et lourdes. Il aimait le tabac. C’était peut être la seule chose moldue qu’il aimait un tant soit peu, ou au moins assez pour devoir convertir régulièrement un peu de son argent pour se payer des clopes (Aidev était presque honnête). La télévision, la radio, tout ça il l’avait sous forme magique et ça lui suffisait largement. Le journal le renseignait largement sur les événements récents, et la télévision magique le détendait le soir quand il était si épuisé qu’il s’endormait dans le canapé. En dehors, il ne faisait que bosser, bosser et encore bosser. Aidev était un homme d’action, de travail dur et élaboré. Il avait ce goût de l’effort de sa mère, et si ses frangins étaient un peu plus rondouillard, il ne prenait pas exemple sur eux et travaillait de son côté, ce qui en faisait une ressource d’argent intéressantes, voir indispensable. Indispensable comme le fric des Smith qui tardait à venir dans la paume de sa main, et qui allait faussé tous les calculs de dette de Aidev. Il eut un grognement, et regarda la porte s’ouvrir. “Aaaah ! Non, j’ai pas envie de te voir. Fiche-moi la paix !” Et la porte claqua juste devant lui. Aidev arqua un sourcil, restant un instant silencieux. Il leva la main pour ouvrir la porte mais cette dernière s’ouvrit à nouveau sur le visage sévère de Lizbeth. Qu’est-ce qu’elle avait celle la? Ses règles ou quoi? Le Blake eut une moue blasée. Comme si lui était d’humeur à se traîner ici alors qu’il n’avait pas fini de récurer les boxes des abraxans. “Au fait, pourquoi ne pas emmerder mes parents ? Tu sais… tu peux faire du rentre dedans à ma mère… la pauvre… elle voudrait connaître un jeune étalon… j’en ai rien à foutre que je sois jeune, je me fous que je sois une playwitch, je me fous que tu bandes devant moi et pas devant les autres… Mais trouves-toi quelqu’un d’autres.”

    Et la porte se ferma à nouveau dans un claquement sourd. Aidev resta planté devant la porte un instant, le regard et le visage fixe. Soit elle était complètement tarée et Yon finirait par le payer de l’avoir débarasser d’une fille comme ça, soit... soit elle avait un problème au cul, et ça revenait exactement au même pour le Blake. Il jeta un regard autour de lui, soupira et recula d’un pas. D’un seul coup de pieds bien placé en bas de la porte il l’ouvrit ; elle se fracassa contre le mur adjacent, tombante, à moitié démise de la charnière de l’entrée. Aidev entra, refermant autant qu’il le pouvait la porte et passa du salon à la cuisine sans s’arrêter, sans un regard. Aidev était un homme droit, un homme qui faisait son travail, ni plus ni moins. Si il n’était pas chef, c’était pas pur fainéantise - parce qu’il est toujours plus simple de se faire dicter ses ordres que de les ordonner soit même. Il était en colère pourtant, et c’était logique. Aidev Blake n’avait pas le temps d’avoir une petite amie, d’entretenir une catin et de l’inviter au restaurant pour accéder au “droit de la sauter”, et parce qu’il n’avait pas à prendre ce temps avec Lizbeth pour lui faire écarter les jambes elle s’imaginait être une privilégiée, une de ses filles qu’on aime sans jamais le dire? Plutôt crever. Aidev était loin d’être amoureux de Lizbeth Smith. A l’inverse, il la vomissait de tout son être. Elle lui faisait toujours perdre un temps précieux, et si elle n’était pas amie avec Yon Winchester, elle aurait déjà fini dévoré par les chiens comme Jezabel dans les champs de laquelle il ne restait même plus un os. Les chiens. C’était tout ce que méritait Lizbeth. Il s’arrêta devant elle, dans le salon, et sa main, l’attrapant à la gorge, la souleva sans mal. Quelques centimètres séparaient le sol des pieds de la jeune fille qui, pesant tout son poids sur le seul bras d’Aidev, aurait eut vite fait de s’étrangler à se débattre.

    “Mon bussiness est simple et clair : on me paye, je fais. Je fais, on me paye. Tes parents m’ont pas payé, et tu étais la partie mise en gage, comme une sorte d’assurance si tu préfères. C’est très simple Lizbeth : tu ne me payes pas, tu finiras par faire la pute dans un trou paumé de l’Ukraine ou de la Tchéchénie à te faire fourrer trente fois par jour.” Le regard de Aidev était dur, mais il ne s’arrêtait pas ; il n’était pas enfant de choeur après tout. “Je ne t’aime pas, pigé? Je bande sur qui je veux et quand je veux, et pas seulement ton cul sous prétexte que t'es une playwitch. Je viens, je prends l’argent. T’as pas l’argent? Je te saute pour faire passer le temps et pour pas venir pour rien. Tu ne me payes pas, j'envoie Sean et Logan. Point barre. Si ça t’emmerde tellement, dis le, plains toi de moi. Dis moi que t’en a marre de voir ma gueule, et je t'envoies mes neveux. C’est pas plus compliqué tu sais. Suffit de demander.” Il la jeta sur le canapé, avec un air las et blasé à la fois. “Je perds mon temps, et tu me fermes la porte au nez? Tu ne commandes pas Smith. Tu n’es qu’une merde sur le sol. Alors m’emmerde pas trop, je suis pas d’humeur.” Il renâcla, tourna en rond une fois dans le salon en jetant un oeil un peu partout, comme s’il avait été le propriétaire. “Tu as mon fric ou pas, qu’on soit bien clair?” Question de routine. Si elle disait non, il aviserait, mais elle l’avait fout en rogne, alors qui sait, peut-être qu’il appellerait Sean - pour le fun.










Lizbeth T. Smith

Lizbeth T. Smith
SORCIERE. ► femme au foyer.

► MESSAGES : 111
You owe me a hundred of things. #Mar 28 Déc - 17:50


    Elle avait le don pour se mettre à dos des gens dont il était déconseillé de le faire. Les Blake étaient un bon exemple. Sauf qu’elle n’avait pas cherché à avoir à faire avec eux, c’était plutôt ses parents qu’il fallait blâmer pour tout. Elle ne les aimait pas plus que les Blake pouvaient les aimer. Ils étaient détestés par ceux qui savaient quel genre de personne que c’était. Ils étaient radins, comme il ne s’en faisait plus à ce jour. Il ne fallait jamais toucher à leur argent. En retour, ils ne vous redonneront rien. Ils étaient prêts à faire tuer leur fille pour du fric. Lizbeth était la première à pouvoir témoigner. Elle ne pouvait les supporter. Combien de temps allait-elle vivre une vie aussi merdique ayant peur pour son fils à tout moment ? Même chez elle, elle n’était pas en sureté. Lukas ne l’était donc jamais. Le pire des scénarios seraient que les Blake découvrent l’existence du petit Lukas Maddox. Elle était terrifiée à l’idée de le perdre et faire d’elle une très mauvaise mère. Ses parents étaient loin d’être des parents modèles. Elle évitait à tout prix de faire ce qu’ils avaient fait avec elle. Elle n’était pas aussi stupide pour rejeter la faute sur son fils. Pourtant, elle savait pertinemment qu’elle devait rembourser la dette quand même, car elle ne savait jamais ce qui pouvait se passer dans sa vie. Était-ce mieux de rembourser la dette et pouvoir garder son fils sans avoir l’impression qu’à chaque moment elle tomberait sur un des nombreux Blake ? Peut-être. Pourtant, elle avait tendance à se frustrer en se disant qu’elle baissait les bras en leur donnant l’argent qu’ils réclamaient. Elle venait de claquer à deux reprises la porte au nez en disant des choses tout de même horrible à l’homme qui se tenait là. Elle le laissa en plan dans le couloir en allant s’asseoir dans sur le sofa du salon sachant très bien que ce n’était pas fini. Elle savait au fond qu’elle payerait. Elle ne voulait pas donner la vie facile à Aidev, mais elle se compliquait autant l’existence. Elle cherchait quelques choses de simple, mais ce n’était jamais simple. Elle compliquait la tâche, mais aussi se le mettait de plus en plus à dos en agissant ainsi. Elle ne réfléchissait pas. Lizbeth n’avait décidément pas réfléchi. Il arriva dans le salon. Il s’était mis face à elle. Il l’empoigna par la gorge. Elle ne bougeait plus. Son cœur battait si vite. Elle avait peur quand même. Elle eut une pensée pour son fils un instant. Elle ne voulait pas mourir. Pas maintenant. Elle devait rester en vie pour son fils qui avait besoin d’une mère. Il était seul au monde sans elle. Ce n’était pas les parents de Lizbeth qui s’occuperait de leur petit fils. « Mon bussiness est simple et clair : on me paye, je fais. Je fais, on me paye. Tes parents m’ont pas payé, et tu étais la partie mise en gage, comme une sorte d’assurance si tu préfères. C’est très simple Lizbeth : tu ne me payes pas, tu finiras par faire la pute dans un trou paumé de l’Ukraine ou de la Tchéchénie à te faire fourrer trente fois par jour » Impossible de répondre pour l’instant. Elle suffoquait légèrement. Elle ne devait pas parler inutilement pour l’instant. Elle perdrait sûrement conscience ce qui était loin d’être favorable pour son cas. Elle devait rester éveiller. « Je ne t’aime pas, pigé? Je bande sur qui je veux et quand je veux, et pas seulement ton cul sous prétexte que t'es une playwitch. Je viens, je prends l’argent. T’as pas l’argent? Je te saute pour faire passer le temps et pour pas venir pour rien. Tu ne me payes pas, j'envoie Sean et Logan. Point barre. Si ça t’emmerde tellement, dis le, plains toi de moi. Dis moi que t’en a marre de voir ma gueule, et je t'envoies mes neveux. C’est pas plus compliqué tu sais. Suffit de demander. » Elle se fit jeter sur le sofa. Elle le regardait un instant. Elle toussa un peu. Elle devait reprendre ses esprits pour l’instant. Elle le regarda faire son manège. « Je perds mon temps, et tu me fermes la porte au nez? Tu ne commandes pas Smith. Tu n’es qu’une merde sur le sol. Alors m’emmerde pas trop, je suis pas d’humeur. » Elle continuait de le regarder. Il se promenait dans son salon. « Je n’irai pas faire la pute. Je ne sais même pas pourquoi vous voulez de l’argent. Une dette me dit rien ! Pourquoi ne vas-tu pas en Australie pour aller récupérer leur argent ? Ils ont mal lorsque tu brises les biens matériels de mes parents. Une vie ne compte pas à leurs yeux, mais…. Tout ce qui se rapporte à leur argent… ça leur brise le cœur. » elle était sérieuse. Elle tentait de voir si peut-être elle pouvait le convaincre d’aller attaquer directement chez ses parents au lieu de passer ici à chaque fois. « Je ne veux pas que tu m’envoies Sean et Logan.. » dit-elle pour finir le tout. Elle le regardait regarder partout dans la pièce. Elle n’aimait pas se sentir la touriste chez elle. Elle n’aimait pas se sentir l’inviter dans sa propre maison. Lizbeth n’y pouvait rien. Il fallait remercier ses parents qui avaient eu le don de la mettre dans un merdier. Elle n’avait pas déjà ses problèmes à surmonter, mais aussi ceux de ses parents. Ils étaient incompétents. Elle devait trouver le moyen de les faire disparaître sans que cette histoire paraisse louche. Mais comment ? Elle réfléchissait. Elle devait y réfléchir. Peut-être en parler à Yon. Qui sait, il pouvait trouver une solution faisable ? Elle devait se mettre en mode battante pour sauver la vie de son fils. « Tu as mon fric ou pas, qu’on soit bien clair? » Elle se leva debout. Elle était nerveuse sur le coup. Lizbeth replaça ses vêtements signent qu’elle ne savait pas quoi faire. Elle ne voulait pas se retrouver face à face à Sean. « Je n’ai pas d’argent sur moi…. » dit-elle en lui donnant son sac à main pour lui prouver. Elle lui donnait la chance de fouiller dans ce qu’elle ne montrait jamais. Dans son sac, il y avait des produits de beauté, mais par malchance dans son portefeuille, il y avait une photo de son fils. Elle l’aperçu, mais elle ne bougea pas pour se trahir. Elle ne devait pas sauter sur la photo pour ne pas qu’il se pose des questions. Jamais. « Je te disais la vérité. La dette monte à combien, Aidev ? Il n’y aurait pas un arrangement à faire ? Je n’ai pas envie de la rembourser, même si j’ai tenté de le faire, mais mes parents l’ont vu… Maintenant j’en ai marre. J’ai besoin d’avoir la tête en paix. Je n’ai pas d’argent sur moi. Je tenterais d’en avoir la prochaine fois. Il faudrait que tu m’avertisses, je ne traîne jamais autant d’argent que vous demandez. » Elle se rassit à nouveau. Elle regardait ailleurs.









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
You owe me a hundred of things. #Dim 9 Jan - 3:27




    Une chose étrange, avec Aidev, ça avait toujours été d’aimer ne pas vivre comme les autres. N’importe qui aurait aimé avoir une vie tranquille, avec un boulot tranquille, et une réputation stable. Qu’était-il, lui? On aurait pu le dire juste naturaliste, mais tout le monde savait que Aidev Blake n’était pas que ça. Un trafiquant, un mangemort selon d’autres, bref, un Blake. Ils avaient cette réputation d’hommes dangereux, de ceux à qui il ne vaut mieux pas parler, parce qu’ils étaient une meute de loup sauvage, un peu en retrait du monde n’ayant pas de fils à marier absolument, pas de filles à préserver. Ils étaient des loups dans ce monde, et on ne devait pas embêter l’un d’entre eux. Le regard vert d’Aidev se posa sur Lizbeth, qui attendait, en bonne potiche, dans le canapé, le fixant sans rien comprendre - ce qui ne changeait pas vraiment de d’habitude. Une playwitch n’était de toute façon pas réputer pour son cerveau. Alors on ne pouvait pas le lui en demander beaucoup. “Je perds mon temps, et tu me fermes la porte au nez? Tu ne commandes pas Smith. Tu n’es qu’une merde sur le sol. Alors m’emmerde pas trop, je suis pas d’humeur.” “Je n’irai pas faire la pute. Je ne sais même pas pourquoi vous voulez de l’argent. Une dette me dit rien ! Pourquoi ne vas-tu pas en Australie pour aller récupérer leur argent ? Ils ont mal lorsque tu brises les biens matériels de mes parents. Une vie ne compte pas à leurs yeux, mais…. Tout ce qui se rapporte à leur argent… ça leur brise le cœur.” Aidev la regarda et eut un grognement agacé. Qui elle était pour lui dire quoi faire? Elle était l’enfant de cette progéniture infâme. Aucun Blake n’avait l’envie ou le temps d’aller en Australie, déjà qu’ils avaient du mal à se trouver du temps pour se réunir, ce n’était certainement pas pour aller bronzer au pays du koala et du kangourou. Sean y serait allé de bon coeur, mais il aurait fallu lui promettre une chose en retour, et cette chose, Aidev n’était pas encore en mesure de lui donner. Pas encore. Le Blake desserra les dents finalement, cherchant à se calmer. Si il la frappait, ça la marquerait, et si elle était marquée au visage, avec quoi elle gagnerait sa vie pour leur filer de l’argent? Un dilemme, oui, et chez les Blake, il n’y avait que Aidev pour s’en soucier. Peut-être pour la même raison qu’il était le seul à faire entrer de l’argent dans les caisses.

    “Je ne peux pas me permettre de sortir de Londres, et mes frères non plus. Que je sache, c’est les Smith qui nous doivent de l’argent, pas les Blake qui doivent des comptes.” Il marmonnait presque, et c’était bien normal. Chez Aidev Blake, le temps était de l’argent, et il n’y avait rien de plus précieux pour de l’argent. “Je ne veux pas que tu m’envoies Sean et Logan..” “Mais c’est ce qui va se passer si tu ne m’écoutes pas. Mes frères ne sont pas dupes, Lizbeth. Si tu tardes, ils se fâcheront et finiront par venir, parce que moi, je n’ai pas l’air persuasif visiblement.” Il disait ça sur un ton plutôt modéré. Il n’était pas furieux, il avait de l’argent lui, mais le principe, avait dit Abraham, le principe valait bien une vie. Soit. C’était son père, et il ne lui restait plus vraiment beaucoup de temps, alors il pouvait bien tuer une pauvre nana dans un appartement de riche pour lui, pas vrai? Son père avait tout sacrifié pour lui. Ou presque. En faite, non, il n’avait jamais été là, mais son ombre avait été là, planant toute sa jeunesse sur lui et ses frères, jusqu’à qu’il comprenne que Abraham décidait, mais dans l’ombre. Il avait été présent, il avait vu ses enfants grandir, et malgré ça, il n’avait jamais rien dit. La chose qui comptait le plus aux yeux de Aidev? Ses frères. Ses frères et ses neveux, sans aucun doute. Il serait mort pour eux, pour l’un d’entre eux. Même pour ce fou de Sean.

    “Tu as mon fric ou pas, qu’on soit bien clair?” “Je n’ai pas d’argent sur moi...” Aidev eut un petit grognement en prenant le sac, sortant machinalement le portefeuille en sachant pertinemment qu’elle n’avait pas d’argent sur elle. On a pas cinq cent gallions sur soit, comme ça, sans raison. Ou alors on est sincèrement con. Aidev l’ouvrit et remarqua la photo d’un enfant sur le côté. Il ne dit rien et referma le portefeuille, le jetant sur la table basse sans plus d’attention sur ça, pourtant, dans sa tête, il y avait déjà un schéma qui se formait. Fille, père, enfant. Fils. Fils, le mot lui venait comme une évidence, mais une pièce manquait. Yon? Non. Il y avait déjà Erika, et Azur. Une autre pièce. “Je te disais la vérité. La dette monte à combien, Aidev ? Il n’y aurait pas un arrangement à faire ? Je n’ai pas envie de la rembourser, même si j’ai tenté de le faire, mais mes parents l’ont vu… Maintenant j’en ai marre. J’ai besoin d’avoir la tête en paix. Je n’ai pas d’argent sur moi. Je tenterais d’en avoir la prochaine fois. Il faudrait que tu m’avertisses, je ne traîne jamais autant d’argent que vous demandez.” Aidev arqua un sourcil. Est-ce que c’était une blague ou quelque chose comme ça? Est-ce qu’elle se moquait de lui en croyant pouvoir décider ouvertement de ce qu’il devait faire? Il avait un plan. Il avait une idée. Elle n’avait absolument pas le droit de faire comme si tout ça n’existait pas, alors qu’elle était en tord depuis le début, elle et toute sa maudite famille de radin et d’escroc. Ils avaient pourtant oublié une chose, une unique petite infime chose : on n’escroque pas les Blake. Jamais.

    “Généralement, quand on a un gamin, on paye et on ferme sa gueule.” Comme ça, c’était clair. Aidev n’avait pas le temps de tourner autour du pot. Pas le temps, et surtout pas l’envie. Il se posa sur le premier fauteuil qu’il trouva et fixa Lizbeth, sérieux comme jamais. Le Blake ne rigolait pas. C’était une des choses qu’il ne se permettait pas, parce que c’était futile, parce que ça ne servait à rien, et parce que surtout, il n’était pas doué pour ça. Le seul “rigolo” dans la famille, c’était Léonard et Sean. Le reste n’était qu’un amas de peigne cul sans humour qui passait leur temps à emmerder le monde. Des Blake, en somme. Aidev observa Lizbeth, d’abord silencieux, puis siffla : “De quel genre d’arrangement parles-tu? Je reviendrais dans une semaine. Pour une visite de contrôle, comme qui dirait. Mh. T'en as pour 55 000 gallions. Sans les intérêts, et hors taxe.” Les réunions Blake se faisaient toutes les semaines. C’était à ce moment là qu’on faisait le bilan et le nouveau emploi du temps. C’était rapide comme décision, mais très ordonné. C’était la clé de la réussite. Et de la survie dans leur cas.










Lizbeth T. Smith

Lizbeth T. Smith
SORCIERE. ► femme au foyer.

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You owe me a hundred of things. #Mar 22 Fév - 3:00


    Lizbeth était prise avec les problèmes de ses géniteurs depuis belle lurette. N’avait-elle pas sa vie à faire ? Au lieu de cela, elle avait le droit à de nombreuses visites de gens qu’elle aimerait bien plus à avoir en ami qu’en ennemi. Aidev était très beau. C’était le point de vu de la petite princesse qu’était Lizbeth. Une fille difficile en choix d’homme… pourtant rien ne donnait envie de s’approcher en ce moment même de cet homme. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient des problèmes. Des problèmes d’ordres familiaux. Croyez-le ou non, mais les parents de Lizbeth étaient incroyablement riches, mais ceux-ci étaient trop radins pour laisser échapper la simple pièce. Ils oubliaient si vite les dettes qu’ils avaient oublié le grand ennemi potentiel. Les Blake. La playwitch connaissait un peu trop son ennemi ayant déjà régulièrement partagé son lit pour se sauver la peau des fesses. Aidev était le plus gentil des Blake à son avis. Peut-être le plus patient. Celui qui avait plus de tête sur les épaules. Bref, elle n’avait rien contre lui à vrai dire. Il aurait été peut-être un coup de cœur si elle ne vivait pas ses nuits d’angoisses sachant que son fils était en danger avec sa mère en restant ici. C’était si difficile pour une mère d’accepter que son enfant avait une chance inouïe de se faire peut-être tuer à cause de ses grands-parents complètement irresponsable. Elle les haïssait depuis toujours. Maintenant, c’était trop. Comment pouvaient-ils être aussi cruels avec leur progéniture ? C’était complètement débile de garder tout cet argent. N’avait-il pas trop d’argent ? Si. Alors pour Lizbeth ne faisait pas ce que les Blake lui demandait, parce qu’elle croyait qu’elle n’avait rien à voir avec cette dette. Habituellement, Lizbeth n’avait aucune dette envers personne. Elle était toujours prête à rembourser. C’était ce même foutu principe qui poussait les Blake à réclamer leur argent sans vraiment le savoir. L’australienne installée dans son sofa à regarder Aidev énervé. Elle avait ce don pour énerver tous les hommes de cette terre. Elle le regardait reprenant son souffle. Elle voulait proposer des choses, mais il semblait aussi têtu qu’elle. Comment ? Comment faire valoir son point de vu lorsqu’il y avait deux têtes de mule dans la même pièce ? Croyez-vous qu’il était facile pour Lizbeth de garder son sang-froid quand elle avait complètement oublié d’enlever la photo de son portefeuille de son fils. Elle avait peur. Terriblement peur pour Lukas qui avait à ce jour gardé son anonymat. Personne ne savait pour son existence. Elle espérait au fond d’elle qu’il le prenne pour son neveu. Elle croisait les doigts intérieurs feintant de n’avoir rien vu. De n’avoir rien à foutre de cette photo. Pourtant, son rythme cardiaque avait augmenté, même doublé. Lukas. Danger ! Meeeeerde. Elle était bien plus dans la merde que lorsqu’Aidev était arrivé. Son fils. « Généralement, quand on a un gamin, on paye et on ferme sa gueule. » La première réaction : elle devient toute blanche. Deuxième réaction : elle ouvrit la bouche. Aucun mot ne sortit. Elle regarda Aidev clignant des yeux un peu bêtement. Elle fit genre de renifler pour ravaler sa petite fierté qu’elle perdait peu à peu face au Blake. « … vrai, mais c’est par principe Aidev. Je ne suis pas celle qui a la dette envers vous. Je suis la fille des autres, mes parents, qui sont complètement radins. J’ai déjà voulu vous remboursez… Ils m’interdisent. Pourquoi ? Parce qu’ils disent que c’est de l’argent de gaspiller par les fenêtres. Ils se foutent de la vie de leur petit-fils. » Elle avouait donc qu’elle avait un enfant. Pourquoi mentir ? Pourquoi s’attirer les foudres encore plus ? Elle devait trouver une solution avant que ce ne soit Lukas qui ait les répercussions. Pas ce petit bout-de-chou qui aura dans un mois approximativement quatre ans. Il le regarda s’asseoir face à elle. Elle le fixait autant qu’il la fixait. Elle fronça les sourcils en tentant de se calmer. Elle était stressée pour la sécurité de son fils. « De quel genre d’arrangement parles-tu? Je reviendrais dans une semaine. Pour une visite de contrôle, comme qui dirait. Mh. T'en as pour 55 000 gallions. Sans les intérêts, et hors taxe. » Bon, il voulait l’entendre. C’était déjà une avancé. Une grande avancée. Elle avait eu cette idée depuis le début n’ayant pas assez de couille pour le proposer. Elle en avait assez maintenant. Son fils était en jeu. Elle ne voulait pas perdre Lukas. Il était le seul dans sa vie qui comptait autant. « Premièrement, vous recevrez beaucoup d’argent. Énormément d’argent. » Elle sourit faiblement. Elle était sérieuse. Lizbeth n’était pas celle qui faisait traîner les choses. Elle prenait parfois des risques, mais c’était de cette manière qu’elle était devenue la playwitch de l’année. Elle était belle. Elle était jeune. On la désirait. « Ensuite, une transaction se fera ce soir, si tu me laisses le temps de sortir. M’accompagner pour être certains que je ne prenne pas la fuite… Paiement minimum ce soir ? » demanda-t-elle sachant que ce serait un énorme montant, mais elle préparait son coup. Elle ne voulait pas le frauder. Ô non. Loin de là. Croyez-moi, elle calculait dans quel compte chercher tout cet argent qu’elle possédait. Elle venait d’une grande famille de sang-pur. Ils avaient toujours eu beaucoup d’argent. « J’ai un marché à te faire. Je rembourse la dette au complet, sauf que je veux un service. Je vous paierai. Plus cher de ce que vous avez demandez à mes parents. Je ne sais pas ce que ce qu’ils vous ont fait pour avoir une dette. Je veux un service de nettoyage… dans le genre humain. Débarasse-moi de mes vieux, je touche l’argent du testament… » Elle se leva et s’approcha de Aidev venant s’asseoir sur le bras du fauteuil. Elle était tout près de lui le frôlant. « Je donne le un tier du testament. Je me fous du montant qui peut y avoir sur ce bout de papier… Je veux les voir mort. » Elle était complètement sérieuse. Elle ne déconnait pas. Il pouvait le voir. Elle n’était même pas arrogante. Elle voulait juste se débarrasser d’eux. C’était tout ce qu’elle désirait. « … Mais promets-moi… que personne ne touchera à mon fils… ! Promets-le !! »









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

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You owe me a hundred of things. #Sam 16 Juil - 22:08





    Il la fixait comme s'il avait fixé un morceau de viande. Sans l'ombre de dégoût, pas plus qu'il n'y avait du désir dans ses yeux. Aidev était quelqu'un de bien – la plus part du temps. Intransigeant, il n'aimait pas vraiment se faire rappeler à l'ordre par leur père pour une perte d'argent aussi énorme que celle que représentait les Smith. Aidev n'aimait pas non plus les dettes. Ça finissait toujours en doigts coupés ; c'était chiant, à la longue. « … vrai, mais c’est par principe Aidev. Je ne suis pas celle qui a la dette envers vous. Je suis la fille des autres, mes parents, qui sont complètement radins. J’ai déjà voulu vous remboursez… Ils m’interdisent. Pourquoi ? Parce qu’ils disent que c’est de l’argent de gaspiller par les fenêtres. Ils se foutent de la vie de leur petit-fils. » Il la fixa, et eut un sourire en coin, un sourire carnassier à souhait, comme il aurait pu la dévorer sur place, un sourire qui valait bien celui de Leonard : « Les dettes, c'est comme les tares que traînent le sang, c'est héréditaire, Lizbeth. » Et ça, il en savait quelque chose. Ce n'était pas tant que ce soit Lizbeth qui l'ennuyait dans cette histoire, c'est que lorsqu'il n'avait que quinze ans, Aidev avait vécu dans la misère et la ruine de sa famille l'avait marqué à vie. Il avait travaillé dur pour regagner cet argent, et si ce n'était pas vraiment un travail très honorable, ça avait au moins le mérite d'avoir été dur. Il avait mis dix ans à renflouer toutes les caisses, cinq de plus à s'enrichir, et aujourd'hui encore, leur place au sein de la haute société était fragile. Aidev veillait aux chiffres, comme un comptable sévère, avec ses petites lunettes. Il travaillait dur, et Lizbeth prenait le soin de faire échouer tous ses calculs.

    Il se posa dans un fauteuil, et la regarda, d'un regard neutre et clair, clair comme le vert des prunelles Blake. Aidev ne cillait pas. Il était posé comme gars, enfin, jusqu'à un certain moment. « De quel genre d’arrangement parles-tu? Je reviendrais dans une semaine. Pour une visite de contrôle, comme qui dirait. Mh. T'en as pour 55 000 gallions. Sans les intérêts, et hors taxe. » « Premièrement, vous recevrez beaucoup d’argent. Énormément d’argent. » « Cela va de soit » Aidev roula des yeux, cela semblait couler de source quand on devait 55 000 gallions et ce, sans aucun intérêt. « Ensuite, une transaction se fera ce soir, si tu me laisses le temps de sortir. M’accompagner pour être certains que je ne prenne pas la fuite… Paiement minimum ce soir ? » Il ne répondit pas. Il ne lui dirait rien tout pendant qu'elle n'aurait pas déballé tout le plan, dans son intégralité. Il n'était pas vraiment intéressé par les plans foireux. « J’ai un marché à te faire. Je rembourse la dette au complet, sauf que je veux un service. Je vous paierai. Plus cher de ce que vous avez demandez à mes parents. Je ne sais pas ce que ce qu’ils vous ont fait pour avoir une dette. Je veux un service de nettoyage… dans le genre humain. Débarasse-moi de mes vieux, je touche l’argent du testament… » Le Blake ne cilla pas, il avait cru entendre ce refrain des centaines de fois. Ses yeux verts agressifs se fixèrent dans les yeux de Lizbeth, en suivant le moindre mouvement, non pas satisfait, mais encore patient, comme un tigre qui ronge son frein avant de dévorer sa proie. Dévorer littéralement. Aidev ne ferait aucun cadeau à la jeune héritière Smith, surtout pas si en plus de cela elle ajoutait des conditions à son paiement. Aidev n'était pas homme à discuter longtemps.

    « Je donne le un tiers du testament. Je me fous du montant qui peut y avoir sur ce bout de papier… Je veux les voir mort. » Le Blake eut un sourire en coin, presque satisfait par cette réponse. Il venait de doubler le montant que Lizbeth lui devait, et ce, sans grand effort. C'était parfait. Leonard ne dirait plus rien à cette nouvelle... Aidev se releva du siège, un sourire en coin, victorieux. « … Mais promets-moi… que personne ne touchera à mon fils… ! Promets-le !! » Aidev roula des yeux : « On est professionnels, Lizbeth... » Il se recula, remit en place ses manches, et souffla : « Dès le début de la semaine, l'affaire sera réglée. Je repasserais sans doute lundi qui suit. Je veux un versement en espèce, alors prépare 108 000 gallions. C'est beaucoup, mais tu verras, c'est bien peu. » Aidev tourna les talons et transplana aussitôt. Il n'avait pas besoin de son avis. Il avait décidé.












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