20h17.La journée prenait fin, et la nuit régnait en maître. Enfin, il ne fallait pas oublié qu’il faisait tout le temps nuit. Erika rentrait chez elle retrouver son mari après une journée d’un ennui mortel. En effet Erika pouvait se promener librement, mais tant qu’elle n’aurait pas réglé le problème de sa « mort », elle devrait rester à l’écart des endroits officiels. Elle se demandait encore comment elle allait s’y prendre, mais ce n’était pas le moment d’y réfléchir. Au pire, elle utiliserait son don, s’infiltrerait au ministère, et la suite se ferait tout naturellement. Elle savait se montrer discrète, c’était tout de même une chasseuse, elle n’avait pas pour habitude de se faire remarquer par ses proies, et c’était une chose qu’elle appliquait dans la vie de tout les jours. Il n’y avait pas âme qui vive dans le parc, difficile de s’amuser. Le bon vieux temps lui manquait, celui ou il n’y avait qu’à claquer des doigts pour dégoter un bon amusement. Les gens se méfiaient de tout, et avec cette nuit permanente, très peu s’aventurait à se balader à l’extérieur seul.

Parfois, comme ce soir, elle ne pouvait s’empêcher de penser à la période la plus sombre de sa vie. Celle ou elle avait été de force embrigadé dans les rangs de son oncle. En effet, il avait menacé la vie de sa fille pour s’approprier ses services. Elle ne devait alors pas sortir de jour, et ses parties de chasses n’avaient alors été lié qu’à des ordres auxquels elle ne pouvait désobéir. Elle avait accompli toute ses missions avec brio, n’en retirant aucun plaisir. Enfin, toute était un grand mot. Elle avait subi un échec… Un seul… Elle avait bien faillit y laisser la vie pour de bon. Elle se souvenait très bien des ordres qui lui avaient été donné. Une cible, un homme, grand auror aux dires de son oncle. Il lui avait donné l’ordre de l’éliminer, car ce n’était pas une bonne chose de le voir trainer dans les rue de Saint-Petersbourg. Il risquait de découvrir des choses qui n’étaient pas censée exister, et ce cher tonton Vlad ne pouvait se le permettre. Elle l’avait traqué, retrouvé assez facilement même, mais il ne s’était pas retrouvé seul comme prévu. Il y avait un homme avec lui et il l’avait poussé à la faute. Elle n’aimait pas beaucoup penser à cela, ni même admettre que c’était arrivé. L’homme en question avait été tué quelques jours plus tard par un autre sbire de son oncle, mais l’autre était toujours en vie.

Un bruit la fit sortir de ses pensées alors qu’elle était presque parvenue à la sortie du parc. Elle se stoppât net, saisissant sa baguette. Pas la peine de se montrer discrète, si quelqu’un la surprenait, il ne vivrait pas assez longtemps pour en témoigner. Et il valait mieux qu’on aperçoive sa baguette que son poignard qui aurait attiré l’attention davantage. Elle se fondit dans la nuit, devenant invisible aux yeux du monde. Elle avait toujours aimé son don, très pratique de pouvoir devenir invisible à n’importe quel moment. Pourtant, elle n’allait pas le rester bien longtemps. Elle prit une profonde inspiration, et découvrit une odeur qui lui était familière. Pas récente, mais elle remontait à de nombreuses années en arrière. Erika avait une mémoire olfactive importante, et parvenait à reconnaître quelqu’un à son odeur. Aussi, ce fumet la ramenât à nouveau dix ans dans le passé. Il avait fallut qu’elle y pense, et voilà qu’il apparaissait. Peut être même l’avait il retrouvé et suivit pour lui rendre son due, hélas pour lui, elle ne comptait pas se laisser faire. Elle aperçut l’ombre de l’homme qui approchait, et décidât d’entrer directement dans le vif du sujet. Elle réapparut à quelques mètre de lui, ne se souciant pas qu’on puisse l’entendre, personne n’était assez fou pour traverser le parc a cette heure ci.

- Mr Grant… Comme c’est… Surprenant de vous voir par ici. Vous me suiviez ou je ne m’abuse ?

Elle connaissait son nom, car il avait fait partie de ses mission, cependant, elle n’était pas certaine qu’il connaisse le sien.

- Que me voulez vous ? Êtes-vous venu chercher ce que je vous dois depuis tant d’année ?

Autant dire clairement qu’il ne survivrait pas a cet entretien à moins d’y mettre les formes.