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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Mar 30 Nov - 2:08 |
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| Tout allait bien pour Edith depuis qu'elle avait quitté la Californie pour le Royaume Uni. Ce qui était rassurant, ou pas, c'est qu'il faisait nuit perpétuellement, comme chez elle. Et presque aussi peu chaud. C'était une bonne nouvelle... elle avait craint que ce soit nettement plus froid qu'à Long Beach, mais non, pas beaucoup plus. Habituée aux chaleurs de la Californie, le manque de soleil et les basses températures la déprimaient. Enfin, manière de parler. La déprime chez Edith s'exprimait joyeusement. Elle ne s'était pas vraiment remise du décalage horaire et malgré le fait qu'il était assez tôt dans l'après-midi, elle était fatiguée, ce qui n'améliorait pas son état. Mais Edith était de nature énergique et ce n'était pas le décalage qui allait l'achever.
- Ah, tu vois, c'est ça Poudlard ! N'est-ce pas magnifique ?
Kaitz détestait voler. Il répugnait à voler, comme la plupart des tortues. Alors il transplanait, le plus près possible de son but et il faisait la reste à pieds. Ou alors il trouvait un autre moyen de transport sur place. Ils avaient donc passé la matinée à Pré-au-lard, question de faire visiter à la californienne. Ils avaient achetés quelques trucs dont Edith avait besoin, puis ils s'étaient rendu tranquillement à Poudlard en carrosse. La balade avait été amusante. C'était plaisant de découvrir de nouveaux endroits. Dommage que Cind' n'y soit pas. Elle aurait apprécié le coup d'oeil. Subtilement, elle prit quelques photos avec son portable. Edith était pleine de gadgets moldus. Elle ne tenait pas tant que ça de voir le château de loin, mais Kaitz semblait si heureux de le lui indiquer qu'elle ne pouvait pas le décevoir comme ça. Elle sortie la tête par la fenêtre et ne pu s'empêcher de tout de même trouver ça magnifique.
- Waw ! On dirait un château hanté, comme celui de Walt Disney ! - Bah, techniquement, il est hanté. - Bah, ils le sont tous, mais il est beaucoup plus... comment dire... donte de fée que Salem. - Franchement, j'ai jamais vu Salem pour vrai. - C'est... moderne, je dirais.
La conversation qui suit à comparer les deux école est bizarre pour qui entend. L'homme répond avec le ton posé et l'accent rond du Royaume Uni, tandis que la fille répond avec l'enthousiasme et l'accent brusque de l'Amérique. Ils finissent par atteindre les portes, avec une myriades de questions de la gamine. Elle ne croyait pas avoir encore assez d'énergie pour être si enthousiaste. La vue du château l'avait dynamisée. Si elle avait semblé peu excitée à l'idée d'aller visiter son école avant la rentrée à l'automne, ça lui prenait, maintenant qu'elle l'avait vu.
- C'que c'est immense !
C'est là-dessus qu'il pénétrèrent dans l'école. Harakaitz connaissait le chemin et il lui fit parcourir le trajet vers la salle où devait l'attendre Maestriani pour les copies d'élèves. Le chercheur de sorts allait aussi en profiter pour inscrire Edith. Ce n'était pas si courant et il fallait demander. Harkaitz préférait parlementer lui-même avec la direction, sans sa présence. Elle, ça l'arrangeait bien. Écouter des gens parler d'elle en faisait comme si elle n’était pas là, elle en avait ras-le-bol. Sa mère avait prit cette horrible habitude depuis qu'elles se querellais sans arrêt. Harkaitz avait compris tout de suite. Il connaissait bien l'Apothicaire. Et avec ce satané soleil qui ne réapparaissait pas, Ann devenait hystérique à propos de ses plantes. Tellement qu'elle avait traité son père de foutu moldu... ce à quoi il avait répliqué chipie de sorcière. Edith avait eu la migraine ensuite...
- Vraiment ? Je peux VRAI-MEN me balader toute seule ? Partout ? avait-elle tenté.
La réponse avait été catégorique. Non, bien sûr. Son interrogation avait été beaucoup trop malicieuse pour qu’on le lui accorde. Son ton impliquait que son partout allait vraiment être partout. On voyait tout de suite qu’elle n’était pas du genre à se contenter de marcher dans les couloirs. Le genre à cogner sur la paroi d’un mur à la recherche d’une porte secrète. Elle était du genre à ouvrir les portes, surtout celles qui étaient verrouillées. On lui avait suggéré que c'était mieux d'attendre. Enfin, Kaitz avait fortement suggérer d’attendre, qu'on lui enverrait un habitué libre pour la visite. En attendant, elle pouvait se balader autour. On lui avait dit le nom de son guide. Aleksander. D'accord. Aleksander. Elle était donc sortie dans le corridor, tandis qu'on réglait son cas, sans oublier de coller entre les mains de Kaitz son dossier scolaire de Salem. Elle avait de bonnes notes. Pas exceptionnelles, mais de bonnes notes. Elle en était satisfaite.
Maintenant, elle est dans le couloir. Elle attends. Elle s’est promenée un peu, mais tout son bazar est assez lourd. Fourre-tout de fille oblige. Qui plus est fille cool et branchée. Elle avait tout balancé près de la porte du bureau et elle prenait, pour le moment, des photos avec son portable. Elle prenait un très gros plan de la pierre d’une patte d’une gargouille, avec comme arrière plan la massive porte du bureau et ses cadrages sans doutes plusieurs fois centenaires, mais par en dessous. Agenouillée dans le couloir, affalée contre le mur de pierres froides, elle se contorsionnait pour voir ce qu’elle photographiait, pour ne pas le faire à l’aveugle. Elle était d’un sérieux, les lèvres pincées et le nez plissé. Ça allait faire une belle photo à envoyer à Cynd’ ! À cette heure là, elle devait être sur le point de se réveiller. Wa !
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Mar 30 Nov - 20:46 |
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| Oui, bon d’accord, Aleksander avait un peu trainé des pieds quand on lui avait dit qu’il fallait qu’il fasse visiter le château à une nouvelle. Pas qu’il n’était pas du genre sociable, sympa et compagnie, mais il était du genre traine les pieds en ce moment. Mais bon, de toute manière il n’avait pas vraiment eu le choix, le professeur lui ayant clairement dit : « C’est soit ça, soit la colle pour votre taux d’absentéisme peut-être le plus élevé en trois semaines dans l’histoire de cette école ». Il n’en avait pas fallut beaucoup plus pour booster le jeune homme à se transformer un guide d’un jour. Il s’était donc levé pas trop tard pour une fois et était allé prendre son petit-déjeuner avec les autres. Si,si il avait réussi cet exploit. Il était ensuite retourné voir le professeur Maestriani comme il le lui avait demandé. Il remarqua bien que le prof le regardait de haut en bas depuis ses baskets Fred Perry ratatinées à son sweat Franklin & Marshall tout défraichi, mais il ne dit rien, ne pouvant toute fois pas retenir cet air qui voulait clairement dire : « Tu aurais pu faire un léger effort et t’habiller avec l’uniforme pour une fois ». Mais Alek était plutôt du genre à faire attention à son image et le look chemise blanche-cravate n’était décidément pas le sien. On lui indiqua ensuite la marche à suivre, où aller blablabla, comme si c’était vraiment ce qu’il allait montrer de l’école. Au lieu d’un parcours de la tour d’Astronomie à la salle des potions, il se voyait plus montrer Poudlard de la Plateforme aux cuisines, en passant par la salle sur demande, beaucoup plus cool d’un coup, n’est-ce pas ?
Enfin bref, il était donc monté jusqu’au bureau du directeur où la jeune fille à qui il devait montrer toutes les ficelles l’attendait. C’était quoi son nom déjà ? Sa tête était une vrai passoire. Ca commençait par un E … ah oui Edith. Avec un cerveau comme celui-là, il ne fallait pas qu’il s’étonne d’avoir des BUSEs carrément catastrophiques ou tout simplement de redoubler. Cette dernière proposition n’était finalement pas pour lui déplaire. Un an de plus au château, que demander de plus ? Lui, n’attendait que ça en tout cas. Il s’avança vers la jeune fille qui faisait des truc vraiment bizarres avec un espèce de boitier tout noir. Oui, le jeune Hallen aurait assisté aux cours d’étude des moldus, aurait-il su de quoi il s‘agissait, mais ce n’était pas l’option qu’il avait choisi, ayant préféré la divination, matière requérant bien moins de travail. Et étant issu d’une lignée de sang pur, il ne fallait pas trop lui en vouloir non plus si le mot « téléphone portable » sonnait un peu comme « OVNI » à ses oreilles. Cette nouvelle avait donc à ses yeux tout d’un alien, mais il boucla fermement sa bouche sur ce sujet, mettant ses préjugés du côté, n’aimant tout simplement pas que les gens classent par catégories, il n’allait pas se mettre à faire de même. Espérant ne pas prendre la jeune fille par surprise, il lui tendit sa main glacée et rendu blanchâtre par l’absence de soleil avec un :
« Salut, moi c’est Alek, tu dois être Edith non ? »
On ne lui avait strictement rien dit sur la jeune fille, mais il était maintenant certain aux yeux du jeune rouge et or qu’elle n’était pas là pour une inscription en première année. En même temps, il n’était pas d’usage de faire visiter aux enfants de onze ans l’école avant qu’ils y entrent. Il ne savait donc pas trop à quoi il s’était attendu finalement. Le jeune homme n’avait même aucune idée de comment ça se déroulait pour un transfert, pour arriver en cours de route, ni comment la répartition se déroulait. Lui n’avait pas eu à se poser autant de questions. Aussi demanda-t-il simplement :
« Tu as déjà été répartie ? »
Pitié, dites-lui qu’elle n’était pas chez les Serpentards, sinon Midnight persévèrerait dans sa quète pour créer sa campagne anti-Hallen qui risquait fort de perdurer après le départ de se dernier du château, pour le plus grand malheur d’Alek. Oui, il en avait ras le bol de ses sarcasmes et blagues douteuses. Il avait même du mal à continuer à supporter les « Blondie » ou « la vélane » pourtant habituels et plutôt vieux, mais il était temps que cela s’arrête vraiment.
Enfin bon, revenons-en à nos moutons. Ou à notre Edith plutôt. Elle avait l’air d’une jeune fille tout à fait respectable, mais Aleksander était certain de ne la connaître ni d’Eve ni d’Adam. Et pourtant, il en connaissait des sorciers. Quand on est sang-pur en même temps, c’était un peu comme si on était tombé dedans quand on était petit.
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Mar 30 Nov - 22:40 |
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| L'oeil rivé à l'écran, prendre le temps de bien faire le focus, ce qui sur un portable est plutôt aléatoire, elle s'efforce de faire une belle photo pour Cind'. Elles ne seraient pas ensemble de l'été pour la première fois depuis aussi loin que remonte leur mémoire. Ça valait bien une photo du Royaume Uni par jour. Et la première devait être parfaite. Ou du moins, bien représenter les événements. Tsé, la première photo de sa nouvelle école. Y'avait de quoi prendre son temps. Elle entendit donc qu'on approchait bien avant de le voir. Cette personne trainait des pieds. Bon sang, se dit-elle, on allait lui envoyer le nerds de service. Le genre de gus à fonds de bouteilles, soit trop maigre, soit trop gros, avec des boutons et le calepin avec la To Do list de tout ce qu'ils devaient aller voir. Edith avait beaucoup d'imagination. Elle se dit que c'était pas toujours une magnifique imagination quand elle vit apparaître du coin de l'oeil celui qui se traine les pieds. Oui, parce que pas de doutes, c'est un lui. Elle ne bougea pas, tout de même, parce que la photo n'est pas encore prise. Enfin, si, mais c'était pas une bonne. Il y eut un flash sans le couloir. Elle se relève, les yeux rivés à son portable, elle pianot d'un pouce agile sur les touches avant de relever les yeux et avant même de répondre à la question, elle présente son portable face à Alek et... - Salut Alek ! Oui, moi c'est Edith ! Tu peux m'appeler Ed ou EDA.Le temps de se remettre à voir correctement, snas la tache aveuglante dnas son champs de vision, Alek eu le temps de réfléchir. Si Alek croyait au départ ne l'avoir jamais vu, c'était exactement le cas. Il ne l'avait jamais vu de loin, ni de près. Et pourquoi ça ne lui dirait fichtrement loin ? Ça, il le sut dès ses premières paroles. Son accent tranchant, chaleureux, n'a rien d'anglais. C'est purement américain. D'une manière familière et sans réserves, elle lui prit la main et la secoua vigoureusement, de quo briser des os trop fragiles. Elle est fille d'avocat, le serrage de mains, ça la connait. Les Arweiller aiment les poignées de mains franches, à la limite douloureuse. Elle prit brusquement un air interrogatif, quand elle lâche la main d'Alek. - Déjà répartie ?Visiblement, elle ne savait trop quoi répondre, ni trop ce qu'il voulait dire par là, puis son visage s'éclaire. Elle vient de comprendre. - Ah, non, je sais pas encore quelle Maison. Nous, c'est des confréries et on est pas répartis, on est sélectionnés. Mais c'est presque pareil. En fait, c'est exactement la même chose. Sauf les mots différents. Mais peu importe. Non, pas encore, Kaitz discute de ça avec euh... chose... enfin, dans le bureau. Kaitz m'a parlé d'un vieux chapeau et tout ça., dit-elle sur un ton désinvolte, avant de prendre sa respiration. Alors c'est toi qui me balade dans l'école ? Dis-moi, j'espère que t'as pas un tracé déjà tout prévu, hein ? Elle se détourna d'Alek pour aller prendre son sac à dos et le flanquer dans les mains du Gryffondor pour fouiller dedans, tout en continuant sur sa lancée. Parce que moi je préfèrerais voir les trucs spéciaux, pas les couloirs que tout le monde emprunte pour aller en cours. J'aurai un an à l'automne pour les connaître par coeur ceux-là. Enfin, si, faudra les faire un peu, mais on s'attardera pas au trucs routiniers, ok ?Elle farfouilla un moment avant de trouver une feuille de carnet, qu'elle déchira du carnet et d'une plume avec de l'encre rose. Elle en barbouilla le papier et elle reprit son sac à dos et le jeta contre le mur. Elle y colla le papier et ne prit que son fourre-tout coloré. Fallait quand même prévenir Kaitz qu'elle était en balade et de ne pas laisser son sac trainer dans le couloir. Elle n'allait quand même pas visiter Poudlard avec son sac à dos, nan ? Certainement pas ! Elle préférait être libre de ses mouvements. - Toi, t'es de quelle conf... maison ? C'est vrai que les serpentsverts sont vraiment des connards ? Ça eut l'air de l,intéresser deux secondes, le temps qu'elle fixe Alek avec beaucoup d'intérêt, puis elle changea d'idée. Oh, c'est vrai, moi je suis de Salem. J'habite à Long Beach, en Californie. Mais ma mère m'énerve, elle pète un plomb à cause de la nuit, du coup, elle m'a envoyé chez mon parrain. Le pauvre, il a même pas eu le choix. Mais je pense pas que ça soit si mauvais pour lui. C'est mon parrain après tout et on habite si loin que c'est... euh... on y va ? C'est par où ?Elle n'avait même pas eu l'air d'inspirer une seule fois. Edith était excitée, enthousiaste au point d'oublier que c'est elle qui visite, pas lui.
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InvitéInvité
Mer 1 Déc - 1:20 |
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| Cette nuit là n’était pas la bonne. En tout cas pas pour Adrian. La lune était pleine, aussi brillante qu’un spot aveuglant dans ce noir abyssal. Mais Adrian savait à quoi s’attendre. A vrai dire, il était tellement callé au niveau de la lune et de ses diverses phases qu’on aurait pu penser qu’il était loup-garou voire vampire. Mais pas du tout, l’influence de la pleine lune sur Adrian était en réalité d’ordre capillaire. Ses cheveux, d’ordinaire d’un beau blond doré tels des épis de blé prêts à craquer, viraient au blanc le plus pur lors des nuits de pleine lune. Ceci ajouté à l’azur opalescent de ses yeux et à sa peau clair, Adrian avait un look à donner la chair de poule. Déjà qu’à la base il était réputé pour avoir un regard dérangeant… Alors tous les 29,53 jours exactement afin d’éviter de faire peur à tout le monde, et aussi parce qu’il gardait secret ce phénomène, il enfilait ce bonnet péruvien qui était, soit dit en passant, une insulte à toute forme de mode. Ses couleurs étaient toutes plus affriolantes et criardes les unes que les autres, les oreillettes étaient de la taille d’une main de troll - d’ailleurs il paraissant évident que seul un troll aurait pu tricoter une chose pareil - et le pompon lui dégringolait le long de l’échine pour se balancer de droite à gauche au niveau de ses reins. Il fallait pouvoir assumer ce genre d’accoutrements. Et Adrian était précisément de ceux qui avaient cette aura inconsciente, ce charisme refoulé qui leur permettrait de s’habiller avec un sac poubelle tout en ayant un certain style. C’était peut être un trait caractéristique des artistes. Et même s’il ne se considérait absolument pas comme tel, Adrian était pour le moins très créatif. Il dessinait, aimait la photo, le piano, mais le domaine dans lequel il révélait tout son talent était la sculpture. Il avait une collection impressionnante de petites statues d’argile dans l’énorme coffre qui se trouvait au pied de son lit dans le dortoir. Ainsi que tout un tas de trucs qu’il gardait sans trop y porter attention. Adrian était artistiquement doué mais n’y attachait pas réellement d’importance. C’était d’ailleurs, et malheureusement, à peu près le seul domaine dans lequel il était doué. Au petit matin, Adrian portait toujours cet affreux bonnet et le garderait jusqu’à la fin de la journée, le temps que ses cheveux reprennent leur tonte normale en somme. Levé relativement de bonne heure, il était descendu prendre son petit-déjeuner dans la Grande Salle puis était remonté pour se livrer à une activité qui remplissait la plupart de ses journées : la recherche de sa baguette. Pas tant qu’il voulait réellement la retrouver, mais plutôt qu’il le devait. Il se mit donc à retourner le dortoir sens dessus dessous. Il passait sa main sous les armoires, avec précaution car il voulait éviter autant que possible de la prendre à pleine main, dans les tiroirs et dans chaque recoin, en vain. C’était une manie qu’il avait de perdre cette fichue baguette et un miracle que ce soit toujours la même depuis qu’il l’a achetée sur le Chemin de Traverse. Il finissait toujours par la retrouver, dans des délais plus ou moins raisonnables. Alors qu’il alla, légèrement désespéré, s’asseoir sur son lit, sa main entra en contact avec quelque chose de dur qui se trouvait sous le drap. Aussitôt il comprit, mais n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit. CRACK… FZZZZZZ…. FRRROUSHUne lumière rouge s’alluma en-dessous du drap et dans la seconde qui suivit, un éclair de la même couleur transperça le tissu et fondit à travers la pièce pour aller s’échouer dans un tas de chaussettes sales. - Ho nooooon, dit Adrian en regardant son drap troué et brûlé sur un diamètre de bien cinquante centimètres. Pas encore… La baguette trônait au milieu du cercle carbonisé, presque comme fière d’elle-même, presque comme si elle narguait son propriétaire qui ne voulait pas l’utiliser. - Ca suffit maintenant ! siffla Adrian à l’adresse de sa baguette. Regarde ce que tu as fait à mon lit, ça fait trois fois en trois jours ! Une fois de plus, et tu passes la fin du mois dans le fond d’un tiroir ! Sur ce, Adrian l’attrapa par le bout des doigts et la fourra dans la poche arrière de son jean. A peine eut-il le temps de se calmer que du bruit provenait de près de l’entrée du dortoir. Le tas de chaussettes sales, qui dégoûtait Adrian depuis plusieurs jours, lui qui était maniaque, se mit à être parcouru de soubresauts, comme s’il avait le hoquet. - Ho non non non non non… murmura Adrian, les yeux écarquillés. Puis le tas se calma pendant un instant avant que les chaussettes ne s’envolent une à une par la porte. - NON NON NON, continua Adrian en enfilant vite fait une chemise sans même prendre la peine de la boutonner. Il sortit du dortoir en courant et se mit à poursuivre la ribambelle de chaussettes, jadis blanches, qui filaient dans tous les coins et recoins de la salle commune tel un cerf-volant. Les quelques élèves qui s’y trouvaient en ce moment prirent légèrement peur à la vue de ces immondices rasant l’horizon de leur crâne. Adrian grimpait sur les fauteuils, sautaient de tables en tables et manqua de s’étaler au sol de tout son long lorsqu’un bruit significatif lui glaça le sang. - NON ! FERMEZ LA PORTE ! LA POOOORTE ! s’écria-t-il. Trop tard, la suite volante de chaussettes sales s’était échappée de la Chambre de Poufsouffle. Adrian jeta un regard noir aux élèves qui venaient de rentrer et se lança à la poursuite des immondices. Intérieurement il maudissait la magie de toute son âme. Adrian quitta les sous-sols et vit les chaussettes filer vers les étages supérieurs. Une chance qu’elles n’aient pas décidé de prendre l’air dans le parc pensa Adrian. Au premier étage le concierge manqua d’être percuté par la ribambelle, puis par Adrian qui venait de gagner du terrain dans cette course folle. Il n’eut pas le temps de s’arrêter, mais il entendit très nettement le concierge scander qu’il pouvait s’attendre à une double retenue, pour les chaussettes et pour sa chemise non boutonnée qui laissait entrevoir son torse nu. Adrian atteignait le dernier étage alors que des élèves émirent des cris lorsque les immondices leur frôlèrent les oreilles. A noter qu’Adrian était également capable de les suivre à l’odeur pestilentielle qu’elles laissaient derrière elles. Finalement la ribambelle de chaussettes pris un virage serré dans un couloir sur la gauche suivie de près par Adrian. Soudain, le Poufsouffle se figea sur place. Le reste de l’action sembla évoluer au ralenti. - AAATTEN… s’écria Adrian. Les chaussettes sales filèrent droit sur une jeune fille blonde et la percutèrent. - …Tion… termina Adrian dans un murmure en affichant un air gêné. Le sortilège avait pris fin. Les immondices nauséabondes étaient répandues tout autour de la jeune fille qui était de dos. Quelques unes trônaient sur sa tête et ses épaules. Adrian passa sa main droite sur sa nuque, comme il le faisait à chaque fois qu’il éprouvait une gêne, donc souvent au vu de sa maladresse. Il rejoignit la jeune fille blonde qui s‘avéra être avec Alek. Essoufflé, Adrian alla rejoindre son ami et s’appuya sur l’épaule de celui-ci pour reprendre son souffle. - Merci… d’avoir… intercepté…dit-il le souffle court sans pouvoir finir sa phrase. Et… désolé… pour… Encore une fois il n’eut pas la possibilité de la finir. Des gouttelettes avaient perlées au niveau de son bonnet péruvien et son torse nu saillant brillait de sueur. - Ce n’est… même pas les miennes, ajouta Adrian comme si ça avait une espèce d’importance. Et je dois avouer… qu’elles sont particulièrement… dégueulasses.En attendant, quelques unes d’entre elles se trouvaient toujours sur la jeune fille. - Je vais… reprendre ça, dit Adrian en récupérant les chaussettes une à une sur Edith comme s’il enlevait les boules d’un sapin de Noël. Une fois son souffle recouvré et les chaussettes enlevées, Adrian adressa un sourire à Alek, puis reporta son regard sur la jeune fille dont l’apparence était nettement plus avantageuse maintenant, sans les chaussettes. - Moi c’est Adrian, au fait, finit-il par dire. Et oui, ça, c’était Adrian. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Mer 1 Déc - 19:11 |
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| « Salut Alek ! Oui, moi c'est Edith ! Tu peux m'appeler Ed ou EDA. »
Aleksander ne saisit que la moitié de la phrase de la jeune fille, tout occupé qu’il était à se cacher les yeux devant la lumière monstrueuse que le boitier noir avait produit devant ses yeux. Tout ça était vraiment bizarre à ses yeux, vraiment. Il regarda la jeune fille légèrement de travers quand elle lui serra fort la main. Ca, c’était de la poignée de main, surtout pour notre pauvre petit fragile Alek. Mais bon, il grimaça légèrement sans rien dire, si il échappait à la colle, il pouvait bien endurer une petite poignée de main de rien du tout, finalement.
« Déjà répartie ? »
Était-elle débite, ou le faisait-elle exprès ? Le mot répartition, lui le connaissait depuis qu’il savait parler, au moins. Le jeune Hallen avait vraiment du mal à accepter le fait que certains n’avaient pas eu la même chance que lui, à connaître la magie depuis qu’il était né, à voir sa voie clairement tracée dans l’avenir. Aussi ne répondit-il rien. Mais bon, elle devait être sorcière quand même, Poudlard ne devait pas être un monde étranger pour elle, si ? Il n’avait alors pas encore noté son accent typiquement américain, ce qu’il ne tarda pas à faire par la suite.
« Ah, non, je sais pas encore quelle Maison. Nous, c'est des confréries et on est pas répartis, on est sélectionnés. Mais c'est presque pareil. En fait, c'est exactement la même chose. Sauf les mots différents. Mais peu importe. Non, pas encore, Kaitz discute de ça avec euh... chose... enfin, dans le bureau. Kaitz m'a parlé d'un vieux chapeau et tout ça. »
Tout fut alors plus clair dans la tête du jeune rouge et or. Salem. Il en avait déjà entendu parlé mais avait totalement oublié qu’il existait d’autres écoles de sorcellerie dans le monde. Mais il ne pu s’empêcher de sursauter quand elle appela la Choixpeau : « vieux chapeau ». C’était tout sauf un vieux chapeau et apparaissait presque comme une insulte pour cette relique des fondateurs de l’école. Mais encore une fois, il ne dit rien. Il supposait que faire la morale à la nouvelle n’entrait pas dans ses attributions.
« Alors c'est toi qui me balade dans l'école ? Dis-moi, j'espère que t'as pas un tracé déjà tout prévu, hein ? Parce que moi je préfèrerais voir les trucs spéciaux, pas les couloirs que tout le monde emprunte pour aller en cours. J'aurai un an à l'automne pour les connaître par coeur ceux-là. Enfin, si, faudra les faire un peu, mais on s'attardera pas au trucs routiniers, ok ? »
Là, la jeune fille lui plaisait nettement plus. Faire le tour classique du propriétaire n’avait vraiment rien d’excitant si il suivait rigoureusement ce qu’on lui avait demandé de faire. Mais bon, le professeur Maestriani devait bien se douter qu’il n’en ferait rien, et c’est d’ailleurs surement pour ça qu’il l’avait choisi, sinon il aurait demandé à un gentil Serdaigle bien serviable.
« Non, t’inquiète pas, on va dire que je n’affectionne pas particulièrement les couloirs fréquentés ces temps-ci, et les passages secrets et autres on quelque chose de bien plus excitant à mes yeux, je pense que tu sera d’accord avec moi. »
Il adressa un sourire convenu à la jeune fille qui voulait clairement dire : « mais si on te demande je t’ai montré le cachot des potions et la salle de sortilège hein ? ».
« - Toi, t'es de quelle conf... maison ? C'est vrai que les serpentsverts sont vraiment des connards ? »
Aleksander parti d’un rire cristallin à la limite du rire nerveux. Les Serpentsverts… pas mal celle -là, il la retiendrait, elle était vraiment drôle. Il tira cependant son insigne de chez les Gryffondors de sa poche avant de lui dire:
« Moi, je suis Gryffondor, normalement t’aurais pas eu besoin de demadé, je suis sensé le porter tout le temps ce truc là, mais bon ça casse un peu le style quoi. Quand aux Serpentards, je te conseille d’en rester aussi loin que possible … » Non, il ne faisait pas du tout référence à un certain Midnight que la jeune fille n’aurait pas l’immense chance de connaître. Le jeune Serpentard avait entrainé toute sa cour à sa suite dans la campagne anti-Hallen, très moyen donc. Pourquoi ? Traitre à son sang, amis des moldus et compagnie; Des âneries quoi.
« Oh, c'est vrai, moi je suis de Salem. J'habite à Long Beach, en Californie. Mais ma mère m'énerve, elle pète un plomb à cause de la nuit, du coup, elle m'a envoyé chez mon parrain. Le pauvre, il a même pas eu le choix. Mais je pense pas que ça soit si mauvais pour lui. C'est mon parrain après tout et on habite si loin que c'est... euh... on y va ? C'est par où ? »
Cela expliquait donc le pourquoi du comment. Oui, il n’aurait pas aimé avoir à changer d’école en cour de route. Ses amis étaient tous là, ça aurait été comme une déchirure. Il plaignait vraiment la jeune fille .
« Tu n’as pas peur d’avoir rapidement le mal du pays ? Viens, c’est par … »Le jeune rouge et or n’eut pas l’occasion de finir sa phrase.
« AAATTEN… …Tion… »
Une pluie de chaussettes sales leur tomba dessus. Enfin, vint s’écraser sur le dos d’Edith plutôt. Le jeune Gryffondor se retourna alors et aperçu au bout du couloir son ami de toujours, ou presque, Adrian. Le jeune homme était de chez les Poufsouffles mais de la même année que lui. Il aurait reconnu sa silhouette de très loin avec son bonnet péruvien immense dont Alek lui avait supplié plusieurs fois de se débarrasser, sans grand succès, il fallait bien dire ce qu’il était.
« Merci… d’avoir… intercepté…Et… désolé… pour… Ce n’est… même pas les miennes Et je dois avouer… qu’elles sont particulièrement… dégueulasses. Je vais… reprendre ça… »
Un sourire sarcastique vint se poser sur les lèvres d’Aleksander. Oui, Adrian n’était pas vraiment beaucoup plus doué que lui. Il était pire, même, si j’ose dire. A eux deux, ils formaient peut-être une espèce de catastrophe ambulante. Ils s’étaient connus lors de la répartition, alors que Adrian avait encore perdu sa baguette, Alek s’était permis une petite blague. Mais comme chez tous les garçons de onze ans, ça avait dégénéré en bagarre et en colle pour tous les deux. Dès les premier jour. Plus de malchance tu mœurs. Mais cela avait été comme le destion pour les deux jeunes gens qui depuis leur colle commune étaient devenu quelque chose comme meilleurs amis, même s’ils n’avaient jamais vraiment défini leur relation. Et toutes les relations étant ambiguë pour le jeune Hallen en ce moment, il ne cherchait pas trop plus loin. Une chose était sûre, il aimait beaucoup la compagnie du jeune jaune et noir, et son sourire, et … STOP ! Ca commence comme ça et on sait comme ça fini, petit Alek, mieux vaux s’arrêter avant de tout mettre en l’air n’est-ce pas ? Il reporta donc son attention sur le jeune homme … dont la chemise était déboutonnée … non, NON ALEK ! Arrête ça tout de suite ! Pense à Tomas, tu sais celui que tu espère qui sera ton copain bientôt et qu’il faut que tu avoue ton orientation sexuelle à ton meilleur ami ici présent … Mais pas tout de suite, ils n’étaient pas seuls.
« Edith, j’ai le plaisir de te présenter Adrian, Poufsouffle, une catastrophe ambulante, comme tu as pu le constater, un abruti qui ne sait pas, ou on va dire ne veut pas, pour être gentil, se servir de sa baguette pour arrêter des chaussettes volantes et qui, accessoirement est mon meilleur ami … Alors Adrian, dur le réveil ? Faut penser à faire sa lessive le soir hein ? Et tu sais qu’on a même des elfes de maisons pour ça ? C’est pas grave va, je t’aime quand même. »
Le jeune Gryffondor attrapa une chaussette qui trainait encore sur le sol et la balança sur le tas que le jeune Poufsouffle tenait dans ses bras. Il savait très bien que ce désordre n’était pas du fait de son ami qui était plutôt du genre maniaque, contrairement à Aleksander. Il se retourna de nouveaux vers Edith.
« Tu viens de voir une Gryffondor, une Poufsouffle, il te manque plus qu’un Serdaigle et tu aura vu un panel de gens intéressant. » Aleksander n’était pas très juste en excluant ainsi les Serpentards du lot. Sa meilleure amie, Eurydice, était chez les verts et argents après tout. Mais autant être sarcastique jusqu’au bout. Surtout qu’il ne savait pas trop ce que la jeune fille faisait parmi les Serpentards, elle avait tellement peu en commun avec eux …
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Mer 1 Déc - 22:32 |
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| Si on ne sait pas de quelle couleur est Edith, on le découvre assez aisément. Lorsque Alek lui annonce qu,il n'aime ps trop non plus les couloirs fréquentés, elle remarque tout de suite le terme "ces temps-ci" ce qui lui semble assez éloquent. Il aime bien ça d'habitude, mais là, ça le fait chier. Oui, chacun a ses mauvaises périodes. Ça arrive. À elle aussi même. Mais elle marque son approbation d,un sourire parfait. Un sourire ravi. Un sourire féérique. Et elle accompagne ce sourire par un hochement de tête approbateur. Parfait. Elle est É-VI-DEM-MENT d'accord avec lui, pas de doutes à avoir là-dessus. Il n'a même pas le loisir de penser pouvoir en douter. Elle est tombé sur le genre de guide qu'elle aime. Au diable les sentiers battus ! Vive les nouvelles explorations !
Elle écoute attentivement sa réponse suivante. Gryffondor, Kaitz lui en a vaguement parlé. Les gr iffons, logiquement... mais elle n'en sait pas beaucoup plus. Elle se souvient des serpentsverts et de la maison de Kaitz, parce qu'il en parle souvent. Elle sait beaucoup plus de choses sur les blaireaux en fait. Elle connaît bien Kaitz. C'est son parrain. Sans demander la permission, elle lui prend son écusson et le détaille. Il est très beau. C'est effectivement un griffon, avec du rouge et du jaune. Et à son rire, elle devine qu'elle a visé juste pour les Serpentsverts. De toute façon, son parrain le lui avait dit. Enfin, pas dans ces mots là, mais il lui avait dit de se méfier, vu ses origines moldues. Donc il n'avait pas du tout dit que les Serpentards étaient des connards, mais Edith l'avait déduit toute seule.
- Il est beau. Ah ouais ? Oh, c'est Serpentards. Mais j'ai pas peur. On a aussi nos connards à Salem. Des p'tits cons qui se permettent de dire et faire n'importe quoi sous prétexte qu'ils sont affiliés aux Fondateurs. J'vois le genre.
Le mal du pays elle ? Oui, probablement, si la situation avait été comme avant la nuit. Mais maintenant qu'il faisait noir partout et qu'on se les gelait partout, ici ou ailleurs, peu importe. Enfin, Cind' lui manquait déjà. Mais c'était pareil chaque automne. Après ça se tassait. Mais là, elle ne l,avait presque pas vu depuis son retour de Salem... un jour ou deux... maintenant, elle était beaucoup plus loin de chez elle qu'à Salem... mais elle n'eut pas le temps d'en faire part, puisque le temps d'un cri prévenant, elle fut attaquée par des trucs longs, mous, sec et particulièrement nauséabonds. Elle émit une exclamation de surprise et n'eut le temps que de se mettre les mains dans la figure. Ce qui lui épargna les chaussettes sales en pleine face. Elle n'eut aucune réaction disproportionnée. C'était que des chaussettes après-tout. Puantes, mais ça ne lui collait pas à la peau. Elle n'a pas peur des chaussettes. Une chaussette n'a jamais tué personne.
Elle laisse les chaussettes tomber sur le sol et fixe les deux garçons avec une stupéfaction évidente. Le nouveau venu bredouille des excuses et vient lui retirer les chaussettes restantes avec une gêne sans équivoque. Il est visiblement assez mal à l'aise. Très mal à l'aise. C'était un accident. Une gaffe. Il se présente aussitôt et elle le dévisage, les yeux très grands. Il lui a balancé des chaussettes sales... tandis que Alek parle, Edith, elle, fixe Adrian. Alek le présente officiellement. Ah, tiens, de la même maison que Kaitz. Du coup, ça ne la surprend pas. Elle est parfaitement au courant qu'il fait exploser périodiquement son bureau. Tout le monde le sait. Et elle est plutôt du genre à faire des trucs du genre aussi, juste pour voir ce que ça fait. Son air stupéfait se meut lentement en un sourire de pur ravissement. Et dans un élan de spontanéité, elle lui saute au cou et lui fait l'accolade, avant de lui saisir les épaules et de le fixer droit dans les yeux.
- Ah ! On m'avait dit que les anglais étaient très ennuyeux et très sérieux ! Merci ! Je croyais bien que le seul anglais déridé était mon parrain ! Y'en aura au moins deux avec qui je ne vais pas m'emmerder !
Et elle se met à rire, mais à rire ! Une hilarité due à la situation vraiment très cocasse, mais aussi une hilarité du au soulagement de trouver des gens dans son genre à elle. Elle espérait que ça durerait. Elle mit quelques secondes à s'en remettre. Elle tire son portable de son sac et le flash lui aussi. Faut pas perdre ce souvenir, c'est trop intense !
- Merci, Adrian ! Merci Alek ! Et elle les flash tous les deux, puisqu'ils sont côte à côte. J'vais me souvenir de vous deux à la rentrée, promis ! Des chaussettes ! Bon sang, qu'est-ce que tu voulais leur faire à ces pauvres chaussettes ! Déjà qu'elles sont vachement sales ! Tu voulais créer une nouvelle espèce ? Je te préviens, une copine à Salem a tenté avec du yaourt. Ça été abominable ! Tout en parlant elle désigne les chaussettes du menton. On fait quoi avec ça maintenant ? On va quand même pas les laisser ici, les pauvres !
Edith se faisait des amis rapidement. Ou du moins elle déterminait que certaines personnes étaient ses amis très rapidement. Tout le monde méritait son amitié au premier abord. Et certains pouvaient le garder longtemps. D'autres le perdaient à la moindre bévue. Certaines bévues étaient impardonnable aux yeux d'Edith. Et la bombarder de chaussettes sales n'en faisait pas parti.
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InvitéInvité
Jeu 2 Déc - 18:35 |
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| Adrian était-il quelqu’un de profondément extraverti ? Probablement que non. Mais cela ne faisait aucun doute qu’il avait ce petit grain de folie grandement désinhibitoire. A vrai dire c’était plutôt un garçon timide - bien que beaucoup de gens le connaissant eussent pouffé de rire à cette remarque - qui pouvait devenir extrêmement mal à l’aise dans des situations sociales complexes. Comme tout le monde me diriez-vous ? Sauf qu’Adrian pouvait en venir à faire/dire/provoquer des choses particulièrement débiles pour pallier ce malaise. Mais on lui pardonnait facilement, car Adrian était réputé pour être dans son monde. Il ne portait pas réellement attention à ce qui l’entourait. Il pouvait attacher une importance ampoulée à des choses insignifiantes et exprimer un désintérêt total pour des sujets très sérieux.
Son malaise social avait tendance à se perpétuer en présence de personnes qu’il ne connaissant pas. Et a fortiori en présence de fille. - Edith, j’ai le plaisir de te présenter Adrian, Poufsouffle, une catastrophe ambulante, comme tu as pu le constater, un abruti qui ne sait pas, ou on va dire ne veut pas, pour être gentil, se servir de sa baguette pour arrêter des chaussettes volantes et qui, accessoirement est mon meilleur ami … Alors Adrian, dur le réveil ? Faut penser à faire sa lessive le soir hein ? Et tu sais qu’on a même des elfes de maisons pour ça ? C’est pas grave va, je t’aime quand même. Adrian n’écouta pas vraiment les dernières paroles sarcastiques d’Alek. Il entendit vaguement le « je t’aime quand même », ce à quoi il répondit en resserrant l’étreinte de son bras gauche enroulé autour du cou de son pote. Ça oui, il l’aimait Alek. Il faisait parmi des seules personnes qui pouvaient le traiter d’abruti sans que le jaune et noir ne réagisse par une remarque cinglante. Oui, car Adrian était généralement lent à comprendre les choses, pas qu’il était débile, mais plutôt qu’il réfléchissait différemment. Seulement parfois, et souvent à la grande surprise de tous, il pouvait être d’un sarcasme acerbe et détonant, à fermer le clapet du plus loquace. Lorsqu’Adrian s’était rapproché de la jeune fille pour lui retirer les dernières chaussettes épinglées sur elle à divers endroits, l’azur opalescent de ses yeux la dévisageait. Croiser le regard dérangeant d’Adrian c’était comme passer un IRM, on se sentait nu, mal à l’aise et épié au plus haut point. Heureusement, il avait un sourire rassurant. Il fallait se concentrer sur le sourire et faire abstraction de ces yeux si on ne voulait pas se perdre dans l'azur.
Après avoir récupéré les chaussettes, il fit quelques pas en arrière et se retrouva à côté d’Alek. Mais il ne lâcha pas la jeune fille du regard pour autant. Et puis comme une bombe à retardement, elle lui saute au coup puis se met à déblatérer toute une série de mots avec un accent américain à coup au couteau. Adrian pris au dépourvu, eut beau plisser des yeux, il n’en eut pas moins un mal fou à comprendre ce qu’elle disait. - Ah ! On m'avait dit que les anglais étaient très ennuyeux et très sérieux ! Merci ! Je croyais bien que le seul anglais déridé était mon parrain ! Y'en aura au moins deux avec qui je ne vais pas m'emmerder ! - Ho et bien lui il est emmerdant, dit Adrian avec un sourire goguenard en prenant le menton d’Alek entre sa main et en le forçant à faire des signes de tête d’approbation. Moi par contre, je suis Irlandais, finit-il avec un large sourire pour le moins ravageur. Adrian, n’avait que très peu d’accent Irlandais. Il fallait dire qu’il n’avait pas remis les pieds dans son pays d’origine depuis qu’il avait cinq ans. Mais lorsqu’il « parlait » avec son père, qui lui avait un accent irlandais tout à fait prononcé, il retrouvait des pointes d’accent qui pouvaient s’avérer ridicules mais qui, chez Adrian, lui donnait un certain style. En somme le ridicule lui seyait à merveille ! Edith était prise d’un rire incontrôlable qui fit sourire Adrian. Il adressa un regard à Alek qui voulait simplement dire qu’il l’aimait bien celle-là et il n’y avait nul doute que le Gryffondor était d’accord avec lui.
Et soudain… Edith sort de sa poche un petit objet rectangulaire et le pointe sur les deux garçons. Un flash les inonde de lumière. Adrian est subjugué. - WOUHAAAA !!! s’écria-t-il. Un artefact moldu ! Le Poufsouffle se rapprocha brutalement de la jeune fille. Son regard émerveillé était fixé sur le téléphone. Il n’osait pas le toucher, mais rien que la vue de cette chose l’enivrait, comme tout ce qui était moldu d’ailleurs. - C’est in téléfion ? Hein ? C’est ça, hein ? demanda Adrian avec extase. Il avait cette manie d’écorcher salement les noms moldus. Il finit par se détourner de l’objet aussi rapidement qu’il en avait exprimé un intérêt. - Tu viens de voir une Gryffondor, une Poufsouffle, il te manque plus qu’un Serdaigle et tu aura vu un panel de gens intéressant. - Blablablablabla, rigola Adrian en fourguant une chaussette sale dans la bouche ouverte de son meilleur pote. - On fait quoi avec ça maintenant ? On va quand même pas les laisser ici, les pauvres ! Adrian s’appliqua à ramasser les chaussettes une à une, puis il s’approcha de l’armure la plus proche. Celle qui se trouvait juste à côté d’un grand tableau style renaissance. Immédiatement et presque négligemment, il ouvrit le casque de l’armure et entreprit de mettre toutes les chaussettes à l’intérieur du corps métallique. Ceci étant fait, il alla récupérer la dernière qui se trouvait dans la bouche d’Alek et l’ajouta aux autres, puis, enfin, referma le casque. Ni vu, ni connu. - Voilà, problème réglé. Espérons juste que l'odeur ne fasse pas fondre le métal. Il se planta de nouveau aux côtés d’Alek, en s’appuyant sur son épaule comme il le faisait souvent. Puis il se mit à poser une série de questions tout en reboutonnant sa chemise. - Au fait t’es qui Edith ? Tu sais jouer au baisebol [ndr base-ball s’entend]? Et vous faites quoi tous les deux ici ? T’as déjà mangé Alek ? Et on fait quoi, nous, maintenant ? Et cet artefact moldu, tu le vends ? Évidemment, pour Adrian, tout ce qu’il venait de dire suivait une logique implacable. Il fixait Edith plus que jamais en tout cas. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Sam 4 Déc - 12:29 |
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| « Ah ! On m'avait dit que les anglais étaient très ennuyeux et très sérieux ! Merci ! Je croyais bien que le seul anglais déridé était mon parrain ! Y'en aura au moins deux avec qui je ne vais pas m'emmerder ! »
« Ho et bien lui il est emmerdant! Moi par contre, je suis Irlandais »
Aleksander sentit Adrian lui prendre le menton entre ses doigts pour le faire approuver ses dires. Le contact doux des doigts du jeune jaune et noir lui fit réprimer un frisson. Non mais qu’est ce que c’est que ça Alek, faut se calmer un peu ! C’est pas la foire des hormones en folie par ici. Focus ! Aller Alek, un petit effort. Le jeune rouge et or sourit donc calmement en apparence avant de répliquer :
« Oui, lui c’est un anglais de contrefaçon, qu’est ce que tu veux … vraiment moins bien que le modèle original en fait. Il faut dire qu’il y a des petits défauts de fabrication »
Son sourire limite figé se transforma en un sourire tout à fait espiègle. Oui, il aimait bien plaisanter et charrier son ami , c’est d’ailleurs comme ça qu’ils s’étaient rencontrés après tout. Il savait très bien que tout cela n’était qu’une blague et que le jeune Hallen n’en pensait pas un traitre mot. Aleksander sourit d’un air tout aussi ravageur que son ami, fixant également la jeune Edith qui partit d’un fou rire à la limite de l’incontrôlable. C’est vrai qu’ils devaient être vraiment comique tous les deux comme ça. Elle releva ensuite son petit boitier noir qui émit une nouvelle fois un flash éclatant qui lui fit une fois de plus vraiment mal aux yeux.
« WOUHAAAA !!!Un artefact moldu ! C’est in téléfion ? Hein ? C’est ça, hein ?»
Oui, voilà, il n’avait aucune idée de ce que c’était, mais ne posa pas plus de question, ayant peur de passer pour un inculte. Mais lui n’avait pas prit l’option étude des moldus. Sans savoir comment, le jeune Hallen se retrouva avec une chaussette sale dans la bouche. Vraiment dégeu. Il la recracha sur le sol près à se jeter sur son ami quand Edith le stoppa par la parole :
« On fait quoi avec ça maintenant ? On va quand même pas les laisser ici, les pauvres ! »
Aleksander fit de son mieux pour ne pas éclater de rire à cette remarque. Il ne savait pas trop si c’était une blague ou non, mais décidément, il trouvait la petite nouvelle de plus en plus drôle et agréable. Mais s’en fut trop quand il vit Adrian fourrer les bout de tissus nauséabond dans une des nombreuses armures du couloir, il explosa de son rire cristallin.
« Voilà, problème réglé. Espérons juste que l'odeur ne fasse pas fondre le métal. »
« C’est généralement sa manière de régler les choses. Toujours très drôle!» glissa-t-il a demi-voix à Edith.
Au fait t’es qui Edith ? Tu sais jouer au baisebol [ndr base-ball s’entend]? Et vous faites quoi tous les deux ici ? T’as déjà mangé Alek ? Et on fait quoi, nous, maintenant ? Et cet artefact moldu, tu le vends ?
Alek respira un grand coup pour se calmer avant de répondre aux seules questions auquel il avait un semblant de réponse. Le flot d’interrogations du jeune Poufsouffle était sortit tout d’un coup, comme s’il avait été en apnée ce qui fit légèrement sourire le jeune rouge et or.
« Edith est nouvelle, elle intègre Poudlard à la rentrée. Je suis chargé de lui faire visiter le château donc oui, j’ai mangé. Quand à ce qu’on fait, bah soit tu nous suit, soit tu va te bourrer la panse en bas. »
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Dim 5 Déc - 0:04 |
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| Adrian se déclara aussitôt irlandais et non anglais. D'un autre côté, elle n'était pas non plus amériacaine. Oh, elle avait certes la citoyenneté et y avait passé toute sa vie, mais sa mère était de Londres et son père un écossais, comme son parrain. Et ses parents n'étaient pas si ennuyeux. Bon, ils la saoulaient, mais c'était le lot des parents de saouler leurs enfants. Et comme elle est enfant unique eh bien ils n'en avaient qu'un à saouler. Edith écoutait les deux garçons avec une fascination sans équivoque, deux spécimens rares. Ils semblaient s'exciter autant qu'elle par les événements. Elle adorait ce genre d'humour, même si parfois ça pouvait être saoulant de toujours les voir se chamailler. Cind' et son copain étaient pareil. Toujours en train de se tirer la pipe, mais ils s'adoraient.
Elle eut un réflexe protecteur envers son portable quand Adrian s'exclama comme un fou à son sujet. Surtout qu'il avait traversé la limite invisible de la bulle d'Edith. C'était une bulle qu'elle seule avait droit de réduire, comme elle l'avait fait quelques secondes plutôt en sautant au cou du même garçon, mais à présent, surtout avec sa surexcitation soudaine, elle eut un peu peur. Un quoi ? Téléfion ? De quoi il parlait ? Artéfact ? Son portable un artéfact ? Non, mais !
- Artéfact ? Mais c'est le dernier modèle ! Pis c'est un portable, pas un téléfion ! Et d'ailleurs, c'est téléphone. Bon sang, ils vous apprennent quoi à l'école ?
Elle trouva ensuite étrange qu'il ne pose pas davantage de questions. Il était franchement bizarre ce type. Vraiment très bizarre. Il s'occupe plutôt des chaussettes qu'il cache dans une armure. Bah voyons. Comme si elles allaient être perdues à jamais. Les elfes de maisons allaient les trouver en un temps records. Elle ne les aurait pas cachés là, elle. Enfin, ça c'est s'il voulait les cacher. Au final, elle ne trouva rien à redire à la mise en boîte des chaussettes. C'était pas ses affaires. Qui sait si elles n'allaient pas directement à la buanderie ensuite.
- Ce n'est pas une si mauvaise manière de traiter les choses, dit-elle, conciliante, avant de répondre à la question d'Adrian. Baseball. Et non, je n'y joue pas, mais je vais avec papa à des match.
Elle alluma soudain que les sorciers anglais étaient nettement moins portés sur les connaissances moldues. Les sorciers américains avaient beau être fiers de leur sorcellerie, il n'en vivaient pas moins aussi ignorants des choses. Personne ne s'étonnaient à Salem de la voir avec son portable. D'ailleurs, ils en avaient presque tous un. Sauf que les leurs ne demandaient pas de les recharger, ni les tarifs à la seconde. On est sorciers ou on ne l'est pas quand même.
- C'est ça, je viendrai officiellement à l'automne. Je suis là que le temps que mon parrain corrige vos copies de DCFM et signe ici et là pour que je sois inscrite. Non, je ne vend pas mon portable. J'en ai besoin. Sinon comment je ferais pour bavarder avec Cind' hein ? Elle plongea la main dans son sac et en tira un sac métallique et le tendit à Adrian. J'ai des chips si tu veux. C'est pas très santé, mais ça bouche un coin. Hum... elles sont peut-être un peu en miette... elles sont dans mon sac depuis mon départ.
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InvitéInvité
Dim 5 Déc - 23:10 |
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| Adrian n’était pas doué d’une grande concentration. Il passait du coq à l’âne sans arrêt, s’intéressant grandement à une chose, puis en perdant tout intérêt pour se consacrer à quelque chose d’autre. Enfin, ça c’était pour les choses d’un intérêt limité, par moment il était capable de se plonger à 100% dans une tâche et de l’effectuer de A à Z. C’est pourquoi beaucoup de monde pensait que son pseudo-manque de concentration était un fait exprès. En réalité, Adrian devait se trouver à la limite de l’hyperactivité avec les conséquences que cela entraînait. A peine avait-il posé toutes ses questions d’une traite qu’il commençait à chercher quoi faire ensuite. Mais il trouvait tout de même le moyen d’écouter les réponses. - Edith est nouvelle, elle intègre Poudlard à la rentrée. Je suis chargé de lui faire visiter le château donc oui, j’ai mangé. Quand à ce qu’on fait, bah soit tu nous suis, soit tu va te bourrer la panse en bas. - J’ai déjà mangé, répondit Adrian. Je ne savais pas que l’on pouvait intégrer Poudlard en cours de route. C’est bizarre… Non ce n’était pas vraiment bizarre. Mais Adrian avait cette fâcheuse tendance à tout qualifier de bizarre dès qu’il découvrait quelque chose. - C'est ça, je viendrai officiellement à l'automne. Je suis là que le temps que mon parrain corrige vos copies de DCFM et signe ici et là pour que je sois inscrite. Non, je ne vends pas mon portable. J'en ai besoin. Sinon comment je ferais pour bavarder avec Cind' hein ? Les copies de DCFM. Adrian devint blafard. Il fallait vite qu’il chasse cette image de sa tête s’il ne voulait pas être obligé d’aller vomir dans l’amure dans laquelle il avait fourré les chaussettes sales. Adrian était terrifié par la magie. Et même s’il s'en sortait plutôt pas mal en théorie, dès qu’il s’agissait d’examens ou d’exercices pratiques, il atteignait des degrés de déshydration très avancés. A vrai dire, il n’avait aucune idée de comment il allait bien pouvoir récolter quelques BUSEs. Sa capacité de passer d’une chose à l’autre aidant, il chassa les examens de son esprit et se concentra sur Edith. Son accent américain le faisait sourire. Et puis, elle avait quelque chose de spéciale. Quelque chose que les autres -au féminin- n’avaient pas. Oui, elle était spéciale. Et c’était le genre de qualité qu’Adrian estimait, bien plus que la beauté, bien plus que l’intelligence. Même s’il ne doutait pas une seule seconde qu’Edith devait avoir un esprit aiguisé et de toute évidence, elle n’était pas non plus difficile à regarder. Adrian la « scanna » littéralement de son regard azur. Pas d’une manière inappropriée, le jeune Poufsouffle savait se tenir quand même, mais d’une manière qui voulait dire « On a pas fini d’apprendre à se connaître ». - J'ai des chips si tu veux. C'est pas très santé, mais ça bouche un coin. Hum... elles sont peut-être un peu en miette... elles sont dans mon sac depuis mon départ. - Merci, dit Adrian en attrapant le paquet. Qui de censé offrirait des chips à défaut de donner un portable ? Personne. Mais dans l’esprit d’Adrian c’était tout à fait logique. S’il y en avait un qui devait peut être trouvé cela bizarre c’était Alek, car il fallait bien l’avoué, c’était sans doute le plus censé des trois. Un bruit métallique se fit entendre derrière eux. Adrian se retourna et vit l’armure s’ébranler de tout son long. Elle semblait avoir le hoquet. - Et moi qui croyais que j’avais eu ma dose de magie pour la journée…dit Adrian en soupirant. L’armure descendit de son piédestal et se planta devant les trois jeunes. - Ca sent pas bon… Dans un bruit significatif, l’armure retira son épée de son fourreau et la porta au-dessus d’elle, prête à frapper. - Heuu, les amis, personnellement j’attends votre top départ pour commencer à courir, murmura Adrian en fixant la lame avec des yeux écarquillés. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Mer 8 Déc - 22:16 |
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| « J’ai déjà mangé… Je ne savais pas que l’on pouvait intégrer Poudlard en cours de route. C’est bizarre… »
« C'est ça, je viendrai officiellement à l'automne. Je suis là que le temps que mon parrain corrige vos copies de DCFM et signe ici et là pour que je sois inscrite. Non, je ne vends pas mon portable. J'en ai besoin. Sinon comment je ferais pour bavarder avec Cind' hein ? »
Aleksander s’était un peu déconcentré de leur discutions. Les objets moldus, c’était très peu son truc. Il n’y connaissait rien et n’y comprenait rien de toute manière alors à quoi bon. Mais il releva tout de même la tête de ses baskets quand il entendit que l’oncle de la jeune fille corrigeait les copies de DCFM, il savait au moins qui allait lui mettre une piteuse, car, il ne fallait pas se voiler là face, il avait échoué. Le jeune homme n’était juste pas doué, ce n’était pas de sa faute non plus. Et puis les BUSEs ne servaient pas tellement que ça dans la vie, il avait le compte en banque qu’il fallait de toute façon pour ne pas avoir à travailler, alors pourquoi se fouler, sérieusement.
« J'ai des chips si tu veux. C'est pas très santé, mais ça bouche un coin. Hum... elles sont peut-être un peu en miette... elles sont dans mon sac depuis mon départ. » « Merci«
Pendant l’échange, Aleksander aperçut l’armure qui commençait à bouger, sous les effets de l’odeur nauséabonde des chaussettes qu’Adrian y avait fourré. Il retint un sourire à l’expression que prit Adrian quand à son tour il s’en rendit compte.
Et moi qui croyais que j’avais eu ma dose de magie pour la journée…Ca sent pas bon…Heuu, les amis, personnellement j’attends votre top départ pour commencer à courir
Aleksander pouffa discrètement de rire quand l’armure sortit don épée devant eux, mais s’arrêta net quand il vit que le bout de métal avait vraiment l’intention de s’en servir. Comme si un bout de ferraille devait être capable de penser d’abord. Adrian commençait à paniquer, Alek l’entendait bien dans l’intonation de sa voix. Il était temps de réagir … et en sorcier pour une fois. Aleksander sorti sa baguette et se positionna devant les deux autres. Sans aucune formule, il pointa sa baguette sur l’épée qui se transforma instantanément en bouquet de fleurs. L’armure poussa un grognement grinçant avant de lentement regagner son piédestal. Le jeune rouge et or fit demi-tour sur ses talons pour se retorouver en face d’Edith et d’Adrian. Il savait qu’il n’était pas sensé maîtriser un sort sans formule en métamorphose à son âge, mais c’était la seule matière où il était doué, il n’avait donc pas perdu son temps, et puis il raffolait de ça, pointer sa baguette sur quelque chose et le faire changer de forme rien qu’en pensant à son changement de forme. Cela nécessitait de l’imagination, et de ça, il ne manquait pas.
« Bon, voilà, c’est réglé, tu vois c’était pas la peine de paniquer »
Aleksander adressa un clin d’œil à son meilleur ami. Il le taquinait régulièrement sur le fait qu’il ne pensait jamais à utiliser la magie et lui en retour le taquinait sur sa manière de l’utiliser. C’est sur qu’utiliser uniquement des formules de métamorphose pour tout et n’importe quoi n’était pas commun du tout. Il savait par exemple, qu’il allait maintenant avoir le droit à une petite blague sur son bouquet de fleur.
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Dim 12 Déc - 16:02 |
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| Edith se dit qu'elle allait vachement bien s'entendre avec eux. Ils étaient du type de ses copains à Salem, mais avec un quelque chose de différent. Probablement parce qu'ils ne sont pas américains. Ça changeait un peu. D'un autre côté, elle n'est pas non plus d'origine américaine, même si elle y avait passé toute sa vie. C'est peut-être pour ça qu'elle les appréciait déjà. Ils étaient un peu comme elle, sans qu'elle sache exactement en quoi elle était différente de ses copains de Salem. Une nuance dans ce qu'ils sont, une subtilité dans leur être. Mais bon, pour le moment, elle ne connaissait qu'eux à Poudlard et ils étaient vachement divertissant. S'ils voulaient toujours lui parler à l'automne, ce serait vraiment génial ! Mais peut-être l'auront-ils oublier. Elle ne fait que passer pour le moment. Et puis l'automne, c'est encore loin. Mais il ne fallait pas penser à ça.
Non, il fallait pour le moment penser à ce que peut être ce bruit grinçant derrière elle. Les chips disparaissent dnas les mains d'Adrian tandis que son portable disparait dans son sac et elle se retourne lentement, l'air d'avoir tout son temps, mais c'est surtout parce qu'elle n'y portait pas vraiment attention. Oh, l'armure. Elle regarde l'armure avec une attention particulière. ui, on voit bouger des armures tous les jours, mais pas comme ça. Elle a pas l'air très contente l'armure... l'intérieur vide de son heaume la regarde avec une certaine contrariété. Pourquoi elle ? Elle n'a rien fait ! L'armure semble furieuse. Ce n'est pas elle qui lui a fait bouffer les chaussettes ! C'est Adrian !
- Et moi qui croyais que j’avais eu ma dose de magie pour la journée…
Ed lui jette un coup d'oeil interrogateur, se demandant pourquoi il aurait eu son quota de magie. Bizarre comme réflexion. Elle y aurait bien réfléchit plus longtemps et peut-être qu'elle lui aurait posé la question, mais l'armure quitta son socle et avança vers eux. Oh non, elle vient leur chauffer les oreilles ! Mais pourquoi à elle ? Elle n'a rien fait ! Quoique... exactement, elle n'a rien fait ! Elle a laissé Adrian faire et ça l'armure ne lui pardonne pas ! Nooon ! - Ca sent pas bon…
Évidemment. C'est les chaussettes. Les chaussettes sentaient déjà mauvais... et maintenant avec l'haleine de l'armure ça ne peut qu'être pire. Trois ou quatre pas au son métallique et l'armure fait glisser son épée hors du fourreau. Quoi ? Elle va s'en servir contre eux ! Mais c'était même pas grave le coup des chaussettes ? Non, ils ne méritent pas la mort pour ça. Edith recule de quelques pas, se serrant sur Adrian et Alek, l'air sérieux. Non, c'est pas vrai qu'une armure va venir à bout d'elle. Y a personne dedans ! Non, quand même, si elle doit mourir, ce sera par quelqu'un... ou par cause naturelle, mais une armure qui veut vous flanquer un coup d'épée, c'est PAS naturel !
- Heuu, les amis, personnellement j’attends votre top départ pour commencer à courir.
Elle reculait encore relativement doucement quand Adrian interromps ses pensées. Courir ? Oh, excellente idée ! Surtout que l'armure semble prend son élan. Pas qu'une armure à pleine vitesse soit très rapide, au contraire, mais tout de même, ça ne s'arrête pas si facilement armure. Surtout pas en espérant pouvoir faire le mur... même à trois. Une armure, c'était difficile à arrêter... mais pas trop difficile à semer. En plus, ça faisait un capharnaüm épouvantable. Très facile à semer. Elle se retourne d'un bond vif, prête à fuir, mais Adrian était là et elle bute contre lui dans ce petit instant de panique. Elle l'agrippe pour le pousser en arrière, pour s'éloigner de l'armure. Elle se retourne brièvement vers l'assaillant, question de ne pas la perdre de vue et voit Alek se planter devant elle et changer l'épée en bouquet de fleurs. L'armure capitule et retourne à sa place.
- Bon, voilà, c’est réglé, tu vois c’était pas la peine de paniquer.
Immobile, elle fixe Alek, puis l'armure à sa place, serrant toujours un bout de vêtement d'Adrian dans ses mains. Elle relâche Adrian, parce que ça commence à lui faire mal aux doigts. Et elle perd son air ahuri et fronce les sourcils. Oh, elle était bien prête à fuir. Une course à travers les couloirs aurait été amusant. Elle plisse les yeux et fixe toujours Alek, puis baisse les yeux sur la baguette d'Alek. Il y a un quelque chose qui cloche. Un quelque chose qui n'est pas normal. Lentement, elle lève la main et pointe Alek, sans le moindre remords. Ça sent le reproche, ça. Oh oui ça sent le reproche et il s'en vient.
- Dis, tu serais pas un peu rabat-joie, toi ?
La panique a disparut. Là, elle éprouve seulement une retombée d'adrénaline qui n'a pas été épuisée. Oui, une visite de Poudlard à la course aurait été vachement originale !
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InvitéInvité
Lun 13 Déc - 2:09 |
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| L’armure s’ébranlait dangereusement en face des trois compagnons. Adrian paniquait pour la simple et unique raison que ce phénomène impliquait la magie. Le Poufsouffle n’était pas un froussard invétéré. A vrai dire il serait plus à même de se contrôler face à un ours planté sur ses deux pattes arrière, la gueule grande ouverte, que face à cette armure qui aurait dû rester sur son piédestal comme toute armure inanimée qui se respecte. Mais non, encore une fois, la magie s’en était mêlée et une énorme épée, émoussée d’accord mais aussi lourde qu’une enclume, trônait au dessus de sa tête et menaçait de s’abattre sur leur crâne à tous. Adrian était prêt à courir, en suspension sur la pointe des pieds, comme un sprinter dans des starting-blocks. Mais il ne voulait pas courir seul, d’une parce qu’il ne pouvait se résoudre à abandonner ses compagnons sous aucun prétexte, et de deux parce que ce n’était pas drôle, de courir seul. Edith s’était réfugiée entre Adrian et Alek. Lorsque l’armure fit de nouveau un mouvement équivoque, la jeune fille bondit littéralement sur Adrian. Ou tout du moins, elle sembla essayer de s’enfuir mais Adrian était sur sa route. Après le choc de leur deux corps qui coupa le souffle au Poufsouffle pendant un court instant, Edith s’appliqua à essayer de faire reculer Adrian. Mais ce n’était pas facile de marcher en arrière. Adrian s’emmêla les pinceaux, se fit des croche-pattes et manqua de tomber plusieurs fois. Edith, elle, était agrippée à lui et cela le fit sourire bien que la situation ne s’y prêtait guère. Pendant un moment il se surprit même à faire abstraction de l’armure. Il n’eut d’yeux que pour Edith qui essayait de toutes ses forces de le faire reculer, et de la force, elle en avait la jeune fille, obligeant Adrian à exécuter quelques pas maladroits de ce qui s’apparentait à du Moonwalk, la classe en moins évidemment. Lorsqu’Edith jeta un coup d’œil en arrière en direction de leur assaillant, Adrian fit de même. Puis il s’apprêta à faire demi-tour sur ses talons afin de courir dans le bon sens lorsqu’il vit Alek se mettre en travers du chemin de l’armure et, avec le courage et la bravoure digne du plus valeureux des Gryffondors, changer l’épée en… un bouquet de fleurs. Si l’armure avait pu rougir, nul doute qu’elle l’aurait fait, à défaut elle retourna sur son piédestal, totalement dépitée. - Bon, voilà, c’est réglé, tu vois c’était pas la peine de paniquer, dit Alek en adressant un clin d’œil à Adrian. Ce dernier resta quelque peu pantois, la bouche légèrement ouverte, il regardait tour à tour l’armure remonter sur son socle, un bouquet de fleurs à la main et Alek, fier de lui, sa baguette à la main. - Mais… murmura-t-il de manière à peine audible. C’est déjà fini ? L’armure n’était pas la seule à être dépitée dans ce couloir, Edith aussi l’était. - Dis, tu serais pas un peu rabat-joie, toi ? dit Edith en s’avançant vers Alek le doigt pointé sur lui. Adrian pouffa de rire. Alek qui venait de mettre en déroute une armure enragée devait maintenant faire face à une Edith à qui on venait d’ôter le bonheur d’une course endiablée dans les couloirs de Poudlard. Quelque chose disait à Adrian que cette fois, le combat ne pencherait pas en la faveur de son meilleur ami. Discrètement Adrian fit quelques pas en arrière, pendant que les deux autres étaient occupés à régler leur différend. - Au fait, mon cher Alek, dit-il une fois arrivé au bout du couloir. Le bouquet de fleurs… Viril ! Après avoir éclaté de rire, il lui sourit puis regarda Edith. Son regard d’azur crépitait, il était plus que significatif, c’était une invitation pleine de malice. Adrian allait encore faire son Adrian. Arrivé au coin de l’intersection du couloir, il tourna à gauche et disparu à grandes enjambées. - Dépêche-toi, les guides ça doit être devant ! lança Edith à l'adresse d'Alek alors qu'elle s'était déjà élancée à la poursuite d'Adrian. Ce dernier courait aussi vite qu’il pouvait en jetant des coups d’œil rapides derrière lui. Parfois il s’arrêtait, éclatait de rire puis repartait aussi vite qu’il le pouvait. Puis soudain, il rentra dans la première porte qu’il vit et se retrouva dans les toilettes désaffectées des filles du deuxième étage. Elles semblaient vides. Adrian étaient au milieu de la pièce, les mains sur les genoux, il essayait de retrouver son souffle. Un large sourire illuminait son visage. Un sourire tout aussi haut en couleur que l'affreux bonnet péruvien qu'il portait. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Dim 19 Déc - 18:47 |
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| « Dis, tu serais pas un peu rabat-joie, toi ? »
Aleksander regarda la jeune fille avec des yeux de merlan frit. Était-ce une blague ? Probablement car le jeune rouge et or doutait du fait qu’elle aurait apprécier de courir dans tout Poudlard avec une armure enragée aux trousses, mais passons. Le jeune Gryffondor fit comme s’il n’avait rien entendu. Mais comme une plaisanterie en chasse une autre, la suivante était celle d’Adrian, comme prévu sur la nature de son attaque.
Au fait, mon cher Alek …Le bouquet de fleurs… Viril !
Un sourire franc s’étala sur les lèvres du jeune Hallen bien qu’une part de lui-même ne put s’empêcher de penser que les choses se passeraient peut-être autrement si son ami savait la vérité, à savoir que très viril, finalement il ne l’était pas et ça ne le dérangeait pas outre mesure ne pas la l’être. La blague n’aurait alors peut-être pas été formulée. Il s’en voulait de n’avoir encore rien dit à son meilleur ami à propos de son changement d’orientation, autant il n’avait eu aucun mal à l’avouer à Eurydice autant à un garçon ça lui semblait plus dur. Se poseraient alors les questions des sentiments l’un envers l’autre, de leur amitié finalement. Des questions qui pour lui n’avaient pas lieu d’être, mais qui lui semblaient pourtant inévitables. Il regarda le jaune et noir courir et disparaitre à l ‘angle du couloir suivit de près par la jeune Edith qui lui lança par-dessus son épaule un rapide :
« Dépêche-toi, les guides ça doit être devant ! »
Alek se mit alors à courir à leur suite. Ils parcoururent à une allure folle les nombreux couloirs de l’étage quand soudain il se retrouva seul avec Edith, Adrian ayant disparu de leur vue. Il ne doutait pas du fait que c’était une énième blague de son ami. Il courut alors pour rattraper Edith et lui tapota sur l’épaule pour lui faire signe de s’arrêter. Il mit ses mains sur ses genoux et la tête vers le bas, reprenant doucement son souffle après cette course folle. Quand enfin sa respiration se fit moins saccadée, il prit la parole :
« Attend trente secondes, il est allé se cacher. C’est le genre de petites blagues qu’il fait régulièrement. Il doit être drôlement content de nous avoir semé à l’heure qu’il est »
Alek eut alors à son tour un sourire. Il avait une idée pour rendre la pareille au Poufsouffle. Ils venaient en effet de passer devant une porte derrière laquelle se trouvaient les toilettes désaffectées de l’étage, habitée par un très charmant fantôme, un peu moqueur, mais sympatique. Le jeune rouge et or dit donc à la jeune fille à mi-voix, se doutant que son ami ne devait pas être loin et pouvait par conséquent les entendre s’il parlait plus fort :
« Viens on va lui rendre la pareille, suit moi sans bruit, tu vas voir. »
Il attrapa la main de la jeune fille en courut sans bruit vers là où il venait. Sans bruit et toujours en courant, ne regardant pas là où il allait mais dans la direction de la jeune fille, ils entrèrent dans les toilettes désaffectées quand il se heurta de plein fouet à quelqu’un, arrêtant ainsi sa course effrénée. Il se releva péniblement et la personne qu’il avait bousculé n’était autre que … Adrian. Le rouge et or explosa alors de rire en tendant une main à son meilleur ami. Raté, ils avaient eu la même idée de planque !
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Dim 19 Déc - 22:02 |
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| Alek ne fut pas long à la rattraper. Évidemment, parce que comme elle ne connaissait pas les couloirs, elle avançait un peu à l'aveuglette.. enfin, un peu beaucoup. Elle le laisse la rattraper sans le laisser la dépasser. Faut pas pousser quand même. Mais il la talonne de si près qu'elle arrive à savoir la direction à prendre. En même temps, elle essaie de se repérer, mais ce n'est pas chose aisée, ils courent vite. Ils franchissent quelques couloirs et Edith s'étonne de ne pas voir Adrian. Mais où il est celui-là ? Elle flaire aussitôt le mauvais coup.
Alek, lui, finit par la prendre par l'épaule pour la faire freiner. Ses converses roses crissent sur les dalles du couloir et elle s'arrête. Digne, elle est essoufflée, mais rend la chose moins évidement qu'elle l'est. elle regarde autour. Il est beau ce couloir. Elle essaie d'écouter le pas de course d'Adrian, mais elle n'entend rien que les battements de son coeur et sa respiration essoufflée. Ils mirent quelques secondes à reprendre leur souffle. Alek le reprit en premier, du moins assez pour pouvoir parler sans chercher son air. Edith se contentait de sourire et de faire quelques pas, l'air de rien.
- Attend trente secondes, il est allé se cacher. C’est le genre de petites blagues qu’il fait régulièrement. Il doit être drôlement content de nous avoir semé à l’heure qu’il est.
C'est elle qui faisait ce genre de conneries d'habitude, pas les autres. Mais elle ne peut nier que a lui plait. Oh oui, vraiment beaucoup. Elle ne l'avouera jamais à qui que ce soit, mais ça lui donne déjà envie d'être à l'automne. De toute façon, avec la température et l'absence de soleil, ça ne sera pas des vacances scolaires palpitantes. En plus, côté surf quand il fait si mauvais, c'est moyen. Alek prend un air conspirateur et s'approche, et parle à voix basse. Elle l'écoute attentivement.
- Viens on va lui rendre la pareille, suit moi sans bruit, tu vas voir.
Il lui prend la main et elle s'en saisit, comme si c'était la chose la plus normale du monde pour deux personnes qui ne se connaissaient ni d'Eve, ni d'Adam il y a quelques minutes. Elle le suit de près, elle ne vas pas se laisser distancer. De toute façon, si elle se laisse distancer, Adrian risque des la voir si elle traine. Toujours en cherchant à savoir où elle va, elle se rend compte que quelque chose cloche que lorsque Alek freine brusquement et tombe, dans un amas de morceaux de corps.
- Hiiiiiiiii !!!
Elle fait un brusque écart dans une tentative maladroite de ne pas se retrouver sur le tas elle aussi. Elle se retient au mur et reconnait Adrian au sol. Alek est déjà relevé et il a visiblement saisit plus rapidement qu'elle ce qui s'est passé. Il éclate de rire et tend la main à Adrian.
- Oh bon sang ! Un peu plus et je vous tombais dessus ! Ça va ? Vous allez bien ? Pas de mal ? Elle se frotte les mains, dont elle a éraflé les paumes en se retenant contre le mur, mais rien de plus.
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InvitéInvité
Lun 20 Déc - 12:58 |
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| Toujours au centre des toilettes désaffectées, Adrian essayait de reprendre son souffle. Il ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Il se demanda s’il devait se cacher dans une des cabines de toilette ou dans un recoin de la pièce. Il fit plusieurs tours sur lui-même en quête de la cachette idéale. Puis finalement il entendit des pas se rapprocher et s’arrêter devant la porte. Quelques murmures parvinrent à ses oreilles. - Viens on va lui rendre la pareille, suit moi sans bruit, tu vas voir, chuchota une voix derrière la porte. Pas de doute c’était la voix de son meilleur ami Alek et il devait sûrement parler à Edith. Tous deux se trouvaient juste derrière la porte et cherchaient à faire une blague à Adrian. Ce dernier eut du mal à réprimer un petit rire face au comique de situation. Puis il fut pris de panique lorsqu’il se rendit compte qu’il n’était toujours pas caché, tournant sur lui-même, le long pompon de son bonnet péruvien tourbillonnant. La porte s’ouvrit et Adrian sut qu’il était trop tard. Il allait être pris. Sans qu’il n’ait eu le temps de se retourner pour faire face à ses camarades de jeux, il fut heurté de plein fouet dans le dos par Alek. L’esprit vif d’Adrian se mit aussitôt à bouillir ; il l’avait trouvé, lui, sa blague. - Hiiiiiiiii !!! s’écria Edith. En tombant la tête d’Adrian heurta le sol dans un bruit sourd, heureusement l’épais bonnet prévint toute douleur, mais ça Alek et Edith ne le savaient pas. Adrian ne se releva pas, il resta, là, face contre terre. Il entendit Alek exploser de rire et Edith dire : - Oh bon sang ! Un peu plus et je vous tombais dessus ! Ça va ? Vous allez bien ? Pas de mal ? Pas de mal ? Non, aucun. Mais Adrian savait mieux que quiconque faire le mort. C’était la technique qu’il utilisait depuis tout petit lorsque son père le battait. Il était capable de rester complètement immobile et d’arrêter de respirer pendant plusieurs minutes. Une technique qu’il avait perfectionnée avec Miroir pendant de longs après-midis dans le salon de sa maison. Au top donné par Miroir, Adrian se laissait tomber et faisait le mort jusqu’à ce qu’un autre top soit lancé et qu’il se relevait à nouveau. Ce n’était pas facile de faire le mort. Fallait être sacrément crédible. Bien sûr on devait arrêter de respirer et rester immobile, mais il était également important de se décontracter, de relâcher ses muscles et d’avoir l’air vraiment mort en somme. Après des heures et des heures d’entrainement, Adrian avait même réussi à devenir pâle à volonté. Son père arrêtait généralement de le battre lorsqu’il atteignait un état fictif de mort presque parfait. Et puis c’était aussi généralement à ce moment là que sa mère traversait un mur et intervenait sans vraiment intervenir. Finalement le père d’Adrian, rongé de culpabilité face à sa défunte femme, laissait Adrian tranquille. Ce dernier finissant par remplir ses poumons d’air, recouvrant des couleurs, se relevait et allait panser ses plaies et camoufler les marques de coups. Autant dire qu’à quinze ans passés, Adrian était devenu un expert en la matière, feignant la mort au point de pouvoir tromper la Grande Faucheuse elle-même. Adrian était allongé sur le sol dur et humide des toilettes. Il ne bougeait pas, ne respirait pas. Sa bouche était légèrement ouverte et ses yeux presque clos avec la pupille révulsée. Sa blague était d’un mauvais goût incommensurable, il en avait conscience, mais c’en était pas moins une blague et le Poufsouffle riait intérieurement. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Lun 20 Déc - 22:08 |
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| Aleksander avait toujours la main tendue vers son ami dans le but de se relever, mais Adrian ne semblait plus bouger. Le jeune rouge et or fronça un sourcil, il n’avait tout simplement pas pu l’envoyer dans les vapes juste en le faisant tomber par terre quand même. Était-ce encore une blague ? Si c’était le cas, ce n’était pas drôle, il commençait sérieusement à s’inquiéter. Le jeune homme se laissa retomber sur le sol, aux côtés de la tête d’Adrian et le regarda. Il avait l’air bel et bien sonné. Et zut. Il s’assit en tailleur et posa la tête du jaune et noir sur ses genoux. Le Gryffondor tourna alors la tête vers Edith :
« Je pense qu’il est sonné, il va se réveiller, mais si tu pouvais aller chercher un peu d’eau, juste par là, ça serait gentil. Fait juste attention au fantôme, s’il est dedans, il aime pas trop être dérangé dans ses cas là. »
Alek pointa son doigt en direction des lavabos. Un peu d’eau fraiche ne pouvait pas faire de mal à son ami, même si là, un seau d’eau glacé aurait eu plus d’effet. En tout cas, le jeune jaune et noir ne semblait pas avoir de bosses, même si on y voyait rien avec son fichu bonnet péruvien, qu’Alek ne pouvait toujours pas voir en peinture soit dit en passant. Le jeune homme le retira de la tête de son meilleur ami d’un coup sec et l’envoya valser quelques mètres plus loin. Le jeune homme ne prêta aucune attention à la teinte très claire des cheveux d’Adrian, réservant ses questions pour plus tard, après tout il avait bien le droit de se les décolorer, si l’envie lui en prenait, cherchant plutôt les éventuelles bosses, mais il ne voyait rien. Aucune explication valable, s’il était tombé dans les pommes. Et Alek commençait sérieusement à penser que ce n’était absolument pas le cas. La plaisanterie était de mauvais goût en tout cas. Mais il allait lui montrer, comment on pouvait enchaîner les mauvaises blagues. Il allait obtenir une réaction de lui, c’était certain. Maintenant convaincu que le Poufsouffle surveillait leurs moindres gestes et paroles, il cria de loin à Edith :
« Ramène en beaucoup de bien fraiche, si on lui envoie tout sur la tête, il va se réveiller directement »
Mais Adrian ne réagit pas à cette option peu alléchante pour lui. Alek espérait vraiment ne pas se tromper sur l ‘humour de son ami, il était capable des meilleures blagues comme des pires. Et il n’y avait aucune raison apparente à ce qu’il puisse mal aller. Non, c’était forcément une plaisanterie. Alek, malgré ses quelques doutes, mit tout de même la suite de son plan à exécution :
« Ediiith !! Il ne s’est toujours pas réveillé, j’ai bien peur qu’on ne doive aller chercher le directeur, c’est trop dommage, il va rater la tarte à la citrouille ce soir si il passe la nuit à l’infirmerie. Je vais donc essayer un petit truc avant quand même!»
Okk, sa phrase ne donnait vraiment pas l’impression qu’il était réellement terrifié par l ‘ « accident » d’Adrian. Il n’était pas super comédien, ok ! Alek sortit sa baguette, et si son meilleur ami avait pu voir ce geste, il aurait certainement prit ses jambes à son cou. Il n’avait jamais été particulièrement adroit avec ce truc quand il ne s’agissait pas de métamorphose, mais le sort qu’il allait utiliser maintenant était simplissime, pas de chance qu’il le rate. Il se releva donc, mit sa baguette à une vingtaine de centimètres du visage de Poufsouffle et prononça la formule :
« Aguamenti »
Un filet d’eau glass coula de sa baguette.
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Mer 22 Déc - 3:13 |
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| Mais Adrian ne se relève pas. Il ne bouge pas en fait. Pourquoi il ne se relève pas ? Il reste immobile. Les yeux fermés, il ne fait que respirer. Enfin, ça ne lui effleure pas l'esprit qu'il ne puisse pas respirer. Elle reste un moment interdite, jusqu'à ce que Alek bouge. Elle s'agenouille près d'Adrian et regarde Alek, l'air grave. Est-ce que ça lui arrive souvent ? Non, probablement pas, il a l'air aussi perplexe qu'elle en fait. Qu'est-ce qu'elle fait ? Qu'est-ce qu'elle doit faire ? Elle n'est pas certaine qu'il faut lui relever la tête. Ce n'est pas plutôt les jambes qu'il faut remonter ? Elle croit bien que oui. Du moins elle en presque certaine. C'est ce qu'elle se dit qu'elle devait faire quand Alek la coupe dans son élan en se mettant à parler.
- Vous vous êtes cogné si fort ? J'avais pas cru... il s'est blessé à la tête ? De l'eau ?
En réfléchissant où aller prendre de l'eau, elle cale son sac sous les genoux d'Adrian et d,un coup de baguette, en fait tripler sa grosseur. Bon, c,est pas exactement les jambes en l'air, mais ça y ressemble. Pour le moment, elle se dit que ça ira. Elle écoute les consignes d'Alek pour l'eau et le fantôme. Eh bien, un fantôme des toilettes. Bon, eux, à Salem, ce sont des pixies, mais bon. Chacun ses trucs se dit-elle. Elle court donc dans la direction qu'a indiqué Alek et se précipite sur les robinets. Oui, bon, c'est bien beau mais elle n'a rien pour la transporter cette eau. L'eau coule déjà et elle attend qu'elle refroidisse comme il faut.
- Ramène en beaucoup de bien fraiche, si on lui envoie tout sur la tête, il va se réveiller directement. - Oui, oui ! J'arrive !
Si le fantôme se manifeste, elle n'en tient pas compte. Peut-être que le fantôme ne fait que l,observer. Alors il la verra sortir sa baguette et la pointer sur le jet d'eau qui coule. Elle se concentre et énonce la formule. La même que Kaitz lui a apprit pour arroser les plantes de sa mère. L'eau s'enroule sur elle-même et forme une masse aqueuse au bout de sa baguette. Suffit de rester concentrée pour ne pas l'échapper, parce que plus il y en a, plus c'est lourd au sens propre. Quand elle se dit qu'elle a une bonne masse d'eau, elle commence à avancer doucement vers l'endroit où elle a laissée Alek et Adrian.
- Ediiith !! Il ne s’est toujours pas réveillé, j’ai bien peur qu’on ne doive aller chercher le directeur, c’est trop dommage, il va rater la tarte à la citrouille ce soir si il passe la nuit à l’infirmerie. Je vais donc essayer un petit truc avant quand même!
Bon sang, c'est le temps de dire des trucs aussi banal ! Qu'est-ce que ça peut faire de rater de la tarte à la citrouille ? Edith trouve que le Gryffondor a une bien étrange manière de gérer les priorités. Et pis c'est horrible de passer une nuit seul à l'infirmerie, avec tous ces autres élèves agonisant, elle a déjà eu l'expérience et elle a détesté. Quand elle approcha d'Alek et Adrian avec sa masse aqueuse, elle se dit que de toute façon, Alek était déjà mouillé d'avoir arrosé lui-même Adrian. Elle place soigneusement la masse au-dessus des deux garçons, puis lâche tout. Plusieurs litres d'eau glaciale leur tombe dessus. Pas comme de la pluie, mais comme une chute d'eau.
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InvitéInvité
Lun 27 Déc - 13:32 |
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| Adrian pouffait intérieurement. Il fallait bien avouer que les blagues les plus cyniques étaient aussi souvent les plus drôles ; sauf pour ceux qui en étaient la cible bien sûr. Cependant le Poufsouffle n’était pas quelqu’un de fondamentalement cynique. Il était capable d’avoir des propos cinglants, il était capable de laisser échapper un rire moqueur de temps à autre, il était même apte à faire le mort pour rigoler, mais tout cela n’avait rien de méchant quand on regardait à travers le « prisme Adrianien ». Il semblait presque incapable de faire du mal à une mouche ; ce qui ajoutait une once de ridicule au fait que, selon une prophétie obscure, il était supposé occire toute sa famille paternelle… Adrian était souvent dans son monde à lui, alors il ne fallait pas trop lui en tenir rigueur. Le Poufsouffle avait la tête posée sur les genoux du Gryffondor. Encore une fois, Adrian sourit intérieurement ; d’une certaine manière il aimait bien quand son meilleur ami s’inquiétait pour lui. - Je pense qu’il est sonné, dit Alek à Edith. Il va se réveiller, mais si tu pouvais aller chercher un peu d’eau, juste par là, ça serait gentil. Fais juste attention au fantôme, s’il est dedans, il aime pas trop être dérangé dans ces cas là. - Vous vous êtes cognés si fort ? J'avais pas cru... il s'est blessé à la tête ? De l'eau ? répondit la jeune sorcière de Salem. Adrian sentit ses genoux se surélever puis entendit les pas d’Edith s’éloigner. Toute cette agitation autour de lui lui donnait envie de rire, néanmoins il conserva une apparence inerte comparable à celle d’un merlan frit. Mais sa blague prit une tournure tout à fait inattendue lorsqu’Alek lui retira son bonnet péruvien, dévoilant ainsi sa chevelure anormalement blanche. Des frissons lui parcourent l’échine. - Ramène en beaucoup de bien fraiche, si on lui envoie tout sur la tête, il va se réveiller directement, s’écria Alek à l’intention d’Edith. - Oui, oui ! J'arrive ! répondit Edith. Adrian ne fit même pas attention à la possibilité qu’il eût pu se faire tremper quelque seconde plus tard. Il ne pensait qu’à une seule et unique chose ; le fait que ce qu’il essayait de cacher depuis son entrée à Poudlard venait d’être révélé. Ses cheveux blancs, lorsque la pleine lune s’apprêtait à se montrer, se montrait et venait de se montrer, étaient un secret qu’il avait toujours gardé pour lui. Un secret longtemps inexpliqué et inexplicable, même par lui. Mais, aujourd’hui, il savait. Les cheveux d’Adrian étaient en fait une marque. Une marque qui le liait inéluctablement à cette prophétie étrange qui planait sur sa famille depuis des lustres. Une marque qui, soit le condamnait, soit en condamnait d’autres ; une marque annonciatrice d’une mort certaine. - Ediiith !! Il ne s’est toujours pas réveillé, j’ai bien peur qu’on ne doive aller chercher le directeur, c’est trop dommage, il va rater la tarte à la citrouille ce soir si il passe la nuit à l’infirmerie. Je vais donc essayer un petit truc avant quand même! L’esprit d’Adrian était plus préoccupé par ses cheveux blancs révélés au grand jour que par sa blague ; qui d’ailleurs lui apparut à présent plus que stupide. Il se demanda un instant s’il devait y mettre un terme et récupérer son bonnet avec nonchalance ou s’il devait faire le mort à jamais pour ne pas avoir à expliquer cette incongruité capillaire. Cette absurde réflexion fut rapidement interrompue par un filet d’eau glacée qui s’écoula sur son visage. Il ouvrit les yeux et la bouche juste à temps pour voir une véritable cascade d’eau choir sur lui et Alek. Adrian, qui avait la bouche ouverte, manqua de se noyer. Il roula sur le côté et toussa à plusieurs reprises. Ses cheveux blancs maintenant mouillés étaient presque luisants. Lorsqu’il finit par se relever, il décida d’aller récupérer son bonnet péruvien comme si de rien n’était. Soudain, une forme translucide représentant une jeune fille s’interposa tel un coup de vent entre Adrian et le bonnet en question qui se trouvait sur le sol. - Hoooooo, fit le fantôme. Comme tu es... bizarre… Adrian sursauta d’effroi et au même moment, dans un bruit tonitruant de machine à laver qui démarre, toutes les chasses d’eau et les robinets de la pièce semblèrent se mettre en route. Le fantôme pointait du doigt les cheveux blancs du Poufsouffle. Adrian détestait les fantômes, une haine qui découlait évidemment de celle qu’il avait pour la magie. Il n'y avait que celui de sa mère qu'il supportait, et encore c'était différent... - Le blanc n’est pas une couleur anodine, même dans le monde des sorciers, ajouta le fantôme sur un ton presque prophétique en fixant la chevelure d'Adrian de ses yeux globuleux.. Adrian, qui tremblait de tout son long, finit par se ressaisir et esquiva l’ectoplasme sans lui adresser la parole pour aller récupérer son bonnet. Il l’enfonça sur sa tête autant qu’il le put et se dirigea vers la porte de sortie. Le sol des toilettes commençait à être inondé. Le Poufsouffle savait qu’il en était responsable ; refusant d’apprendre à maîtriser la magie proprement, sa relation avec elle était comparable à celle d’un enfant, aussi incontrôlée et dangereuse. - Nous ferions mieux de continuer la visite, dit-il enfin en se tournant vers Edith et Alek avec un fin sourire, comme si de rien n'était. Edith, c’est toi qui choisis, les Tours ou les Cachots ? Puis il sortit. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Lun 27 Déc - 20:41 |
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| Aleksander sentit une cascade d’eau glacée lui tomber sur la tête. Il était à mi-chemin entre l’amusement et l’irritation. Finalement la première eut raison de lui et il explosa de rire. Bah quoi? Faut dire que c’était drôlement comique tout de même. Quoiqu’il fasse, il se piégeait toujours tout seul. Bon, ok, il n’était pas super futé, mais qu’est ce qu’il n’avait pas de chance tout de même. Le jeune rouge et or regarda son meilleur ami ouvrir grand les yeux et la bouche au contact de l’eau avant de rouler sur le côté et de cracher ses poumons, augmentant d’autant l’intensité de sa crise de rire. Non, sérieusement, ils faisaient une sacrée paire ces deux là. Mais le Poufsouffle ne semblait pas partager son hilarité, quelque chose semblait le tracasser. Le jeune Hallen était sur le point de lui poser la question, mais le fantôme des toilettes, celui d’une jeune fille qui a pour habitude d’être très très très, vraiment très, narquoise, vint s’interposer entre eux deux et commença à parler avec Adrian. Alek ne put entendre exactement toutes les phrases du jeune ectoplasme, mais il saisit tout de même une phrase de la conversation :
« Le blanc n’est pas une couleur anodine, même dans le monde des sorciers »
Alek se demandait de quoi elle parlait, quand il fit cette fois un peu plus attention à la couleur de cheveux de son ami. Ils étaient blanc, presque translucides avec l’eau. C’est bien simple, il n’arrivait même pas clairement à mette de mot sur cette couleur. Mais il garda son questionnement pour plus tard, Adrian semblant déjà bien assez embarrassé comme ça. Alek, toujours assis en tailleurs sur le sol regarda son ami attraper son bonnet multicolore que le jeune rouge et or avait envoyé non loin de lui et le remettre sur sa tête d’un geste brusque comme qu’il avait regretté qu’on ai vu ce qui se trouvait au-dessous. Adrian se dirigea ensuite vers la porte et sortit lâchant une dernière phrase avant de la franchir :
« Nous ferions mieux de continuer la visite. Edith, c’est toi qui choisis, les Tours ou les Cachots ? »
Alek se releva donc péniblement du sol désormais très glissant aux vues du nombre de litres d’eau qui était tombé dessus. Une fois bien rétabli sur ses deux pieds, il fit un geste montrant la sortie à Edith, légèrement moyenâgeux et surfait avec une petite phrase toute typique:
« Après vous Mademoiselle, votre nouveau guide semble bien pressé. »
La ton du jeune rouge et or était faussement guindé, mais ses lèvres arboraient un grand sourire malicieux, se retenant pour ne pas rire. Parce que tout le monde sait qu’une blague est nettement moins drôle quand celui qui la fait rit à ses propres bêtises. Il prit alors le bras de la jeune fille sous le sien, entremêlant leur coudes pour parfaire ce tableau de la vieille Angleterre. Puis il mit fin à sa petite mascarade et lâcha le bras d’Edith, lui faisant signe de le suivre avec un:
« Aller viens »Une fois que la jeune fille fut à sa hauteur, il continua. « Moi si j’étais toi, je choisirais plutôt les tours. Les cachots sont pleins de Serpentards, vraiment pas l’endroit à fréquenter. En plus, les tours sont habités par des gens super simpa dans mon genre et la vue est sensationnelle. »Après un clin d’œil entendu, ils se remirent une fois de plus à courir après Adrian.
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Ven 31 Déc - 3:10 |
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| C'est et ce sera toujours le meilleur moyen de réveiller les ivrognes. Bon, Adrian n'a pas l'air d'un ivrogne, mais il était inconscient. Dans la tête d'Edith, c'est une inconscience et ça revient au même. Sauf que dans le cas sans alcool, il ne risque pas de lui vomir dessus. En voyant Adrian rouler sur le côté et tousser, elle se dit qu'elle avait fait du bon travail. La fugace image de SuperEdith lui passe par la tête, mais elle est bien vite dissipée pour faire place à une interrogation plus sérieuse. Comment Adrian a fait pour se relever aussi rapidement et n'avoir aucun étourdissement. Il ne semble pas plus mal en point que s,il avait fait une blague. Elle plisse les yeux et le dévisage, sans se préoccuper plus autrement d'Alek qui s'est quand même retrouvé trempé pour rien. Elle se rapproche d'Alek et pointe Adrian, l'air de se demander si elle doit être inquiète ou méfiante.
- Qu'est-ce qui vient de se passer, Alek ?
Elle est coupée par un fantôme, surement celui dont parlait Alek quelques minutes plus tôt. l'Ectoplasme se mit à déblatérer au sujet d'Adrian. Réfléchir plus encore fut interrompu par un grondement de tuyauterie et de vagues. Elle jeta un coup d,oeil autour d'elle et vit les éviers et les robinets se mettre à déborder. Elle se rapprocha involontairement d'Alek, question qu'ils soient près les uns des autres si jamais ça tournait au vinaigre.
- Et là, se passe quoi ?
Oui, bon, l'américaine savait ce qui se passait à Salem et ne s'en effrayait pas, mais elle avait été élevée à la moldue en grosse partie et lorsque ce n'était pas dans un environnement habituel, pour elle, c'était un peu plus effrayant. Et le fantôme qui harcelait Adrian. Du moins, il lui semblait, parce qu'il n'avait pas l'air très bien. Elle fit un peu plus attention à ce que le fantôme racontait. Edith constata effectivement que les cheveux d'Adrian n'avaient pas une couleur ordinaire. Elle le dévisagea un instant mais son visage resta indéchiffrable. Qu'en pensait-elle ? Personne autour d'elle n'était vraiment ordinaire. Sa mère était une cracmol, son père un moldus en sachant un rayon sur les sorciers, sa meilleure amie perdait connaissance aussitôt que la tension était trop forte et son parrain est un fé. Alors en frais de hors de l'ordinaire, Edith ne pouvait que trouver que cette couleur de cheveux était tout à fait charmante.
- Nous ferions mieux de continuer la visite. Edith, c’est toi qui choisis, les Tours ou les Cachots ? - Hum... Adrian ?
Il ne l'écouta pas et franchit la porte vers le couloir. Elle resta un moment interdite, mais voulu avoir une explication d'Alek, mais en vain. Un coup d'oeil au sol inondé de la salle de bain, elle se dit que c'était mieux de ficher le camps d,ici avant que quelqu'un se rende compte de quoique ce soit... des plans pour qu'elle soit obligée de nettoyer.
- Après vous Mademoiselle, votre nouveau guide semble bien pressé.
Elle hocha la tête. Il semblait en effet. Elle n'avait pas compris grand chose à la situation. L'inconscience d'Adrian, puis là maintenant... elle ne voyait même pas de fils conducteurs pouvant expliquer l'un et l'autre. Elle était en plein brouillard. Alek, lui, semblait parfaitement au-dessus de tout ça. C'était peut-être normal chez Adrian... ou alors Alek avait compris des choses qu'elle n'avait pas saisit. Ou alors ils étaient débiles tous les deux. Alek, galamment, lui prit le bras et la tira doucement vers l'extérieur.
- Aller viens Elle n'offrit aucune résistance et suivit le gryffondor. Moi si j’étais toi, je choisirais plutôt les tours. Les cachots sont pleins de Serpentards, vraiment pas l’endroit à fréquenter. En plus, les tours sont habités par des gens super simpa dans mon genre et la vue est sensationnelle. - Les tours ? D'accord, les tours. D'autre gens comme toi ? Attends, j'hésite, là.
Elle sourit à Alek, mais son sourire avait un petit quelque chose de figé. Ou peut-être de préoccupé. Elle porta rapidement le regard sur Adrian plusieurs pas en avant et accéléra le pas.
- D'accord, les tours. Ce fut maintenant à son tour de tirer sur Alek. Adrian ? Tu nous attends ?
Il fallait l'avouer, Edith était un peu dépassée parce qui venait de produire... elle n'y avait pas compris grand chose.
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InvitéInvité
Lun 10 Jan - 18:17 |
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| Dans le couloir Adrian se planta devant un vieux miroir. Il ajustait son abominable bonnet péruvien à long pompon et prenant soin de bien coincer toutes ses mèches de cheveux lactescents sous le lainage aux couleurs toutes aussi criardes que variées. Ce qui venait de se passer dans les toilettes désaffectées aurait pu paraître anodin, ridicule, étrange voire stupide à quiconque, c’était selon. Adrian, lui, était terrifié. Le Poufsouffle était quelqu’un qui avait souvent peur, sans pour autant que l’on puisse le qualifier de froussard. En effet, la seule chose qui empêchait de lui coller l’étiquette du « peureux de service » résidait dans le fait qu’il savait mieux que quiconque cacher ses peurs ; il avait appris. Bien que l’une d’entre elles eût été de notoriété publique : sa peur de la magie. Généralement, des grandes phobies - telle que celle à laquelle Adrian était assujettie - découlaient des petites peurs. Et Adrian, lui, il en avait des tas de petites peurs, plus une, beaucoup plus grosse. Des cheveux qui viraient au blanc lorsque la pleine lune pointait le bout de son nez, beaucoup de gens auraient sans doute trouvé cela cool ; mais pas Adrian. Car lui savait ce que cela voulait dire. Parfois, souvent même, le sens caché des choses, lorsque révélé, détériorait la beauté de ces dernières. Et puis, Adrian les avait toujours caché ses cheveux blancs. Son père n’aimait vraiment pas les voir ceux-là. Évidemment, puisque dès lors qu’il les regardait, il n’avait qu’à abaisser son regard de quelques centimètres pour voir ce qui devrait être un jour, selon une obscure prophétie, son bourreau. Mais tout ça, ni Alek et encore moins Edith, ne le savait. Alors il culpabilisait un peu d’avoir réagi comme il venait de le faire, de cacher certaines choses à son meilleur ami, et d’avoir peur, aussi. Mais Adrian Tairdelbach avait une force cachée en lui et qui, comme à bien des reprises déjà, était sur le point de faire surface ; s’exprimant pleinement sur son visage. Son teint blafard fonça légèrement - il était irlandais tout de même - , ses yeux rouges retrouvèrent leur éclat azur naturel, les traits de son visage s’adoucirent et alors qu’il quittait son reflet et s’éloignait du miroir, un sourire s’accrocha petit à petit sur ses lèvres bien rosis. Adrian n’était pas quelqu’un qui broyait du noir pendant des heures. Lorsqu’au plus bas, il était capable de recouvrer une joie de vivre inespérée en un temps record. Ce qui pouvait être déroutant pour son entourage. Le désavantage de cet avantage résidait uniquement dans le fait que son moral pouvait retomber tout aussi inopinément dans les abysses les plus profondes des tourments. La porte des toilettes s’ouvrit. - Allez, viens ! Moi si j’étais toi, je choisirais plutôt les tours. Les cachots sont pleins de Serpentards, vraiment pas l’endroit à fréquenter. En plus, les tours sont habitées par des gens super sympas dans mon genre et la vue est sensationnelle. - Les tours ? D'accord, les tours. D'autre gens comme toi ? Attends, j'hésite, là. Alek et Edith marchèrent dans le couloir. Adrian était un peu plus loin. - Adrian ? Tu nous attends ? Et ceci eut finit d’étendre un large sourire sur le visage du Poufsouffle. Il se retourna vers ses deux compagnons dans un tourbillon de pompon et les attendit. - Tu sais Edith, dit-il en passant son bras gauche autour du coup d’Alek et son bras droit autour de celui d’Edith. Si tu vas à Poufsouffle, ta salle commune se trouvera dans les sous-sols du château. Il n’y a pas de ‘belle vue’ mais il y a… les cuisines ! Et les gens là-bas sont réputés pour être LES plus sympas, ajouta-t-il avec un sourire des plus dentés. Tu n’as qu’à demander à Alek, il-m’a-dore ! | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Sam 22 Jan - 21:40 |
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| Les tours ? D'accord, les tours. D'autre gens comme toi ? Attends, j'hésite, là.
Aleksander protesta à voix basse, pour rire. La jeune fille avait décidément totalement saisi comment les deux jeunes gens avaient l’habitude de se comporter. Une chose était sure, ils allaient vraiment bien s’entendre. L’année prochaine, ça allait être drôle. Même si Will ne serait plus là. Une ombre passa sur le visage du jeune Gryffondor qui n’aimait décidément pas l’idée de ne plus habiter au même endroit que celui qu’il considérait comme son grand frère. Mais il fut sortit de sa semi-léthargie par la voix de la jeune Edith qui courrait après Adrian qui lui courrait après on ne savait trop quoi :
Adrian ? Tu nous attends ?
Le jeune homme vit son ami se retourner pour les attendre, et Alek se précipita à sa rencontre. Le jeune Poufsouffle arborait enfin le sourire qui lui allait si bien. Les trois jeunes gens continuèrent à marcher et Alek sentit le bras de son meilleur amis s’enroulé autour de ses épaules. Un franc sourire vint s’installer sur les lèvres du Gryffondor. C’était le genre de moment de complicité muette qu’il appréciait particulièrement.
Tu sais Edith.Si tu vas à Poufsouffle, ta salle commune se trouvera dans les sous-sols du château. Il n’y a pas de ‘belle vue’ mais il y a… les cuisines ! Et les gens là-bas sont réputés pour être LES plus sympas. Tu n’as qu’à demander à Alek, il-m’a-dore !
Alek esquissa un sourire. Et c’était repartit. Quelle maison était la meilleure? La vérité? Les deux amis n’en avaient strictement rien à faire. C’était juste une excuse de plus pour se chamailler, ce qu’ils ne rataient jamais de faire. Pas une occasion. Aussi le rouge et or s’en donna-t-il à cœur joie :
« Tu sais Edith, les cuisines ont vraiment une odeur abominable quand ils préparent les repas. Enfin, sauf si tu apprécie particulièrement l’odeur de friture et de restes de poisson mélangé. Quand aux Poufsouffle, c’est des gens vraiment dérangés, c’est moi qui te le dis. Ils en ont une par exemple dont personne n’a jamais entendu la voix. Ca promet moi je dis. Non, LES plus simplas sont incontestablement les Gryffondor, attend on a tout pour plaire, même la vue ! »
Le jeune Hallen adressa un clin d’œil entendu à son meilleur ami. C’était une petite blague entre eux de se moquer de ses camarades, dont, il fallait tout de même avouer qu’ils étaient bien bizarres. Cette élèves dont peu de gens connaissait le son de la voix, Joleene O’ … quelque chose. Derrière son masque de gentille petite fille timide, malgré ses 17 ans, elle avait quelque chose qui faisait froid dans le dos au jeune Gryffondor. Et elle n’était pas la seule espèce spéciale de la maison des jaune et noir. Alek n’aurait jamais pu dormir dans leur dortoir et se demandait bien comme son ami y parvenait. Même si les rouge et or n’était, bien entendu, pas tous des modèles de vertus et qu’eux aussi avaient leurs cas.
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Edith ArweillerAGENT DU MINISTERE. ► Chef de la B.I.M.
► MESSAGES : 50 Ven 4 Fév - 23:37 |
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| Décidémment, Edith appréciait de plus en plus les deux garçons. Ils avaient un genre d'humour qu'elle appréciait. Un peu comme chez elle. Sauf qu'elle tiltait encore sur ce qui venait de se produire. Edith possédait un humour bizarre, mais elle n'avait pas saisit ce moment particulier. Ça arrivait souvent à Adrian de perdre connaissance comme ça ? et pourquoi Alek semblait si détaché de ce qui venait de se passer ? Mais qu'est-ce qui pouvait être normal dans tout ça et qu'est-ce qui ne l'était pas ? Ok, pour cette fois, elle n'insisterait pas d'avantage, elle n'allait pas gâcher leurs premières heures à tous les trois, mais la prochaine fois, elle allait enquêter là-dessus.
ils rejoignent rapidement Adrian qui était un peu devant. Il a remis son bonnet coloré. Ça lui donne le style d'un excentrique qui veut choquer en plus. Un peu comme elle et ses cafards. C'est amusant quand même. Elle sourit aussi, quittant son air encore un peu inquiet. D'accord, c'est terminé, pas la peine de bouder ou de faire la tête. Adrian vient s'interposer entre elle et Alek et les prend tous les deux par le cou. C'est fou à quel point certaines personnes étaient adepte de la proximité. Chose qui plaisait à Edith, à ne pas en douter. Mais elle avait cru que les anglais étaient moins porté sur la proximité. Heureusement elle était tombée sur deux spécimens particuliers semblait-il.
Les deux perspectives étaient très intéressantes. Laquelle elle préférait, elle n'en savait rien. De toute façon, elle ne connaissait pas vraiment les caractéristiques des 4 groupes, mais il semblait que les Serpentards étaient de vrais détestables. L'était-elle ? Elle espérait qu'elle ne l'était pas assez pour se retrouver là. Ou alors peut-être qu'on le devenait une fois là. Hiiii ! Chacun vante son petit coin d'habitation. Difficile de choisir. Elle voit bien les deux types, mais de là à se reconnaître dans L'un plus que dans l'autre, c'est une autre histoire. Et puis, elle ne les connaît que depuis quelque minutes, même si elle l'impression qu'ils se connaissent depuis longtemps, bien qu'il lui manque des tas de bouts d'histoire.
- Vous savez les gars, avec une présentation comme ça, j'espère qu'on va me mettre dans aucun des ces deux groupes. Vous êtes trop cinglés pour moi !déclare la fille qui élève des cafards siffleurs. Mais ça, ils ne le savent pas encore.
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