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| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Dim 2 Jan - 12:23 |
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| La pluie tombait sur les carreaux de la demeure Anderson. Le vent soufflait très fort et l’on entendait les arbres secouer de l’intérieur de la demeure. La température extérieure n’était pourtant pas très éloignée de celle de l’intérieur du vieux manoir du XVIIe siècle. Ce dernier était froid, construit en pierre devenues grises par le temps. Et c’est au quatrième étage, dans une chambre froide que se levait le propriétaire des lieux. Il s’assit sur son lit à baldaquin en bois sculpté, repoussa ses draps de soie blanc cassé, et enfila ses pantoufles. Il ouvrit les yeux difficilement et mit ses lunettes. Il se revêtit de son peignoir rouge bordeaux. Aujourd’hui était un jour spécial : le lendemain, il allait commencer sa première année de cours. Et pas à Poudlard, non, à l’Université prestigieuse d’Ealdwic. Enseigner à des étudiants était beaucoup plus profitable qu’à de jeunes élèves inexpérimentés. A Aeldwic, Lawrence allait préparer l’élite des sorciers. Vouloir enseigner à de jeunes adultes universitaires ce n’était pas la même chose du tout. Il s’agissait là de deux mondes totalement opposés. Pourtant, le défi était intéressant et l’ancien voyageur s’offrait à le relever. Puis, se recoiffant, le magister alla dans sa salle de bain pour se faire un brin de toilette. Il fit couler l'eau chaude dans baignoire en pierres beiges. Pendant ce temps, il alla dans sa chambre et ouvrit sa penderie pour y dégoter une chemise, un pantalon de costume et ses chaussures noires. Il sortit sa grande robe de sorcier noire et argentée qu'il posa sur lit et il sortit sa montre à gousset d'une boîte dans sa table de nuit. Il sortit sa baguette magique faite en hêtre et lança un enchantement sur son lit qui se fit tout seul. Les draps et les couvertures lévitèrent et se posèrent tous dans un ordre précis, la couverture rouge couvrant tout ceci. Le traversin tomba en haut du lit suivi du grand oreiller. Puis Lawrence retourna dans la salle de bain, se dévêtit et prit son bain tout en faisant fonctionner sa radio sur la Radio à Transmission Magique. Les informations de six heures retentissaient dans l’habituel son des trompettes signifiant une nouvelle heure. Puis, habillé, il enfila sa robe de sorcier, attacha sa montre à gousset à une poche de son gilet, accrocha sa baguette magique à sa ceinture, se peigna, remit ses lunettes dans une poche et descendit quelques centaines de marches pour arriver dans sa salle à manger.
Garmor, son elfe de maison avait préparé son petit déjeuner, qui l’attendait sur la table centrale de la salle, dégageant une odeur séduisante de café. Il s’attabla, prit son exemplaire fraîchement imprimé de la Gazette du Sorcier et lu les gros titres, tout en mâchant un bout de croissant. Après quelques toasts, deux viennoiseries et un verre de jus de citrouille, il se leva, alla se laver les dents qui redevinrent d’un blanc claquant. Il alla dans son bureau, peaufiner la préparation de ses bagages car en effet, il logerait à l’Université. Il monta donc les escaliers péniblement et prit des dossiers de parchemin contenant des cours, des livres, une boîte de craie, des plumes, de l’encre et tout ce qu’il faut pour affronter une année de cours et notamment en divination car le matériel était plus important. Il ferma d’un coup de baguette magique tous les rideaux et volets. Il lança plusieurs sortilèges anti-moldus et des sortilèges de protection plus ou moins légaux et alla saisir sa canne et son parapluie. Il prit son courrier et le mit dans sa sacoche de travail et sortit dans son parc, à côté du cimetière familial. Il ouvrit son parapluie, marcha quelques minutes pour se dégourdir les jambes et d’un « plop », il disparut complètement, s’évanouissant dans la nature. Le même bruit se produisit et le voilà en train de marcher dans une longue allée en pierre, plus loin un portail. Quelques adultes marchaient et quelques étudiants aussi. Mais les gens se pressaient car la pluie commença à tomber de nouveau. Il marcha jusqu’au portail. Dans un grincement, il le poussa et atterrit face au campus. À son arrivée le futur formateur fit face à un long bâtiment. Il était disposé sur un plan en U caractéristique importante d'une architecture des années 30. Il s'ouvrait au sud, sur un jardin donnant sur le parc du campus et s'élevait sur trois niveaux. Sa tour se trouvait à l’entrée du campus et surplombait le bâtiment. Il entra dans le couloir principal et contempla ce qui l’entourait : le porche en ogive, les fenêtres à meneaux en pierre du vestibule d'entrée, sa porte intérieure habillée de pierre et ornée de deux sculptures, représentant la lecture et la méditation. Il prit également le temps de dévisageait le grand hall parqueté et lambrissé, doté d'un plafond à caissons de style Renaissance anglaise, soutenu par des piliers en bois. Il remarqua qu'au-dessus du portail d'entrée, à l'intérieur du bâtiment, trônaient les armoiries de l’Université, qui selon lui affirmer d'un œil nouveau l'avenir des sorciers de demain. Les jeunes étudiants dévisageaient ce personnage inconnu. Malgré ces regards interrogateurs, le vieil homme de n'avait pas l'air de faire très attention à ce que, ces peut-être futurs élèves pouvaient penser de lui.
Du haut de son mètre quatre-vingt, il reprit sa déambulation de façon très droite. Il arriva devant le bureau d'accueil et entra la seconde fois de sa vie dans l’Université. Il monta les escaliers, tout en fermant son parapluie et en esquivant les étudiants marchant machinalement, examinant leurs cours. Il arriva dans la grande et majestueuse tour. Avant d’y pénétrer, il y avait une pancarte en or : « Tour de divination et de techniques occultes » et en dessous « Magister Lawrence S. Anderson ». Il ouvrit la porte, et monta les escaliers de pierre. Cet endroit était magnifique. Des objets étranges flottaient partout et le jeu des lumières était impressionnant. Cette tour était à lui. Il arriva dans son amphithéâtre. Plus besoin de craie, la baguette suffirait. Il contempla la décoration de ce lieu : Bureau du professeur plutôt grand, des portraits animés aux murs qui saluaient le nouveau magister, un grand lustre au milieu : pas de doute, l’un des plus beaux amphithéâtres. Après s’être débarrassé de ses affaires et après avoir tout rangé, Lawrence se servit un thé en commençant son travail, plume et encrier au rapport.
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Dim 9 Jan - 17:02 |
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| with Willara Hope Slayers, 1ère année en Sortilèges et Enchantement
« Tour de divination et de techniques occultes » « Magister Lawrence S. Anderson » Lawrence S. Anderson ? Hum, et bien au moins, elle savait qui demander. Ouvrant le petit fascicule que l’accueil lui avait donné, elle trouva rapidement cette identité qu’elle avait entouré un peu plus tôt. Ce n’était pas certain qu’il accepte mais qui sait : rien ne sert de courir à l’aveuglette, autant savoir demander. Elle avait porté son choix sur un parcours dans les sortilèges mais, ce n’était pas pour autant qu’elle en oubliait tout le reste. Poudlard leur avait tellement bassiné sur le pouvoir d’être pluridisciplinaire que le simple fait de devoir choisir une seule filière était pénible à choisir. Elle rêvait de grandeur et d’un avenir fabuleux. Elle voulait ardemment devenir quelqu’un. Pas une wonder-woman. Non, quelqu’un de bien réel. Le monde du show-biz, qu’elle soit au-devant de la scène ou alors dans les coulisses. Malgré tout, ses cours de divinisation lui avaient plu. Certes, au début, ce n’était qu’une matière rigolote avec un professeur amusant mais, au fil des années, elle avait vraiment appris à aimer cette matière. Les rites anciens et l’astrologie lui plaisaient. Elle voulait seulement en savoir plus.
Par habitude, elle lissa ses vêtements d’un geste rapide de la main et remit en place une boucle de ses cheveux. Certes, elle ne voulait pas séduire son professeur mais, elle avait besoin de se rassurer en étant physiquement prête. Ses petits gestes l’aidaient à se recentrer et à prendre confiance en elle. Confiance et sérénité étaient revenues, et c’est avec son habituel sourire chaleureux qu’elle toqua à la porte du magister, bien décidée à aller au-devant de lui au lieu de se contenter de lui envoyer une banale demande par hibou. Elle était à la faculté maintenant. Elle devait faire ses preuves. Trois coups retentirent. Tentant l’oreille pour être certaine de ne pas rater la réponse escomptée, elle se colla contre la porte. Une main sur la poignée, elle actionna le mécanisme et passa la tête par l’entrebaille de la porte. Elle n’aperçut pas de suite le magister mais plutôt la multitude d’objet qui flottait dans les airs. C’était surprenant, surtout lorsque les rayons de lumière les entrecroisaient. C’était magnifique. Et cela portait bien son nom. La volière aux Oracles. Les objets remplaçaient certes les volatiles mais au moins, l'odeur et les excréments ne dérangeraient pas les élèves ainsi. Par contre, comment attraper un objet sans avoir recours à sa baguette ? Qu'elle était bête. A Ealdwin, il n'était pas question de se débarrasser de sa baguette. Croisant enfin le regard de son professeur, elle piqua un fard en se rendant compte de son impolitesse. Lui décrochant son plus beau sourire, elle s’élança dans l’allée de l’amphithéâtre en continuant d’observer les lieux, telle une petite fille. Arrivée devant le bureau du magister, elle se planta face à lui tout en lui tendant professionnellement sa main.
– « Je suis désolée de vous déranger, êtes-vous le magister Anderson ? » lui demanda-t-elle avec son plus beau sourire. S’arrêtant quelque peu afin d’analyser la personne qui se trouvait face à elle, Lara s’attardait bien entendu sur sa tenue vestimentaire. C’était devenu comme un tic pour elle. Voire plutôt un toc. « Jolie robe de sorcier. » le complimenta-t-elle avec un grand sérieux avant de se reprendre, prenant soudainement conscience qu’on ne disait pas ce genre de choses à un professeur. « . Hum, désolée. Je suis Willara Slayers. Enchantée de vous rencontrer. » A bout de souffle, elle s’arrêta quelques instants afin de reprendre son souffle. « Voilà, je ne vous prendrai pas longtemps de votre précieux temps mais, j’aimerai assister à vos cours. En candidat libre, bien sûr. » Le stress dans sa voix pouvait être très nettement ressenti bien que l’excitation et l’enthousiasme la tiraillaient également. Elle y était. Elle était à l’université d’Ealdwic. Sa cousine Berthe en serait verte de jalousie. | |
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