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| Jayden Aidan Warren ; Be yourself man. (ec) | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Lun 31 Aoû - 21:20 |
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| OO1. Si quelqu’un sait ton nom, il a une arme contre toi. | NOM : Warren. Cela n’a pas de signification quelconque, ni une réelle importance dans le monde où nous sommes. Ce nom est l’égal de taupinière, de dédales. Nous en conviendrons ; cela ne vous en apprendra pas plus sur le jeune homme. PRENOM(S) : Jayden Aidan. Ces deux prénoms n’ont pas plus de significations précises que le reste de son identité. Ses deux prénoms lui furent donnés par sa maternelle, du moins c’est ce qu’on lui à toujours dit. AGE : 16 années. ORIGINE(S) : Notre jeune élève à des origines ritales, bien qu’on ne le remarque absolument pas dans sa façon de parler, ou même son physique. Il possède également les origines de notre bonne vieille Angleterre, merci maman. PROFESSION : Elève de sixième année. ETAT CIVIL : Célibataire.
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OO2. L'histoire nous façonne, les souvenirs nous construisent. OO3. Nous avons les moyens de vous faire parler. Quelle forme prend votre Epouvantard ? Un épouvantard prend la forme de votre plus réel peur, en tout cas, c’est ce qu’on lui à appris. Quant à la forme que ceux-ci prennent face à lui, c’est plutôt complexe. La plus grande peur de Jay n’est autre que le fait de se retrouver face à la lune. Son épouvantard en prend donc la forme. Mais petit supplément, ce dernier crée une personne au visage flou juste sous l’astre lunaire, qui semble plutôt lointaine. Pourquoi ? Parce que le fait d’être démasqué l’effraie plus que tout. Que verriez-vous dans le Miroir du Risèd ? Le mirroir des souhaits profonds. Bien que cela puisse en surprendre plusieurs, Aidan n’a jamais souhaité être comme les autres. Il verrait donc dans ce mirroir si spécial, lui-même, avec, à ses cotés, son frère, aujourd’hui décédé. Où transplaneriez-vous si vous en aviez la possibilité ? Dans un endroit tranquille, cela est sur. Le lac où il emmenait son frère et sa sœur, assurément. Un pauvre lac perdu, entouré d’une forêt grouillante d’animaux. Un endroit dont la localisation n’est connue que de lui seul, et qui lui scierait à merveille. Quelle forme prend votre Patronus ? Jayden ne maitrise peut être pas tout les sorts qui existent, mais celui là, il le réussit plutôt bien. On distingue donc, dans une couleur argenté blanchâtre comme tout patronus, un lynx. Animal solitaire et peu aimable sur les bords, on se demande si ce n’est pas fait exprès. Quel est votre sortilège favori ? Petrificus totalus ; peut être parce que cela lui permet d’avoir la paix quand il la souhaite, et se débarrasser des êtres les plus collants. Quel est celui qui vous terrifie le plus ? Bonne question. A vrai dire, il n’y en a pas vraiment. Personne n’a envie de mourir, mais l’impérium est celui qu’il redoute, pour la simple raison qu’il sait tout à fait que le contrôler peut faire de gros, très gros dégats. Qu’avez-vous ressenti en entrant à Poudlard ? Un grand soulagement. Comme si les ennuis étaient finit, qu’il serait plus tranquille que dans sa propre demeure. Il n’aurait plus à s’occuper des uns et des autres, et pour un gamin d’une dizaine d’années, cette liberté était surement la plus belle qu’on puisse lui offrir. Aujourd’hui, il n’à plus du tout le même sentiment. Et s’occuper des personnes qu’il doit, ne lui pose plus aucuns soucis, simplement parce que le simple fait de devoir le faire suffit. Quelle forme de magie vous attire le plus ? Cela vous étonne si je vous dis potions ? C’est surement là dedans qu’il excelle le mieux. Enfin il faut dire aussi qu’il n’est pas l’élève le plus doué de l’école, mais loin d’être le pitre non plus. Appréciez-vous la discipline ? Quel humain de seize balais répondrait oui en étant honnête ? Jay ne supporte pas plus la discipline qu’un autre. A petite dose, tant qu’on ne l’enferme pas dans une cage de règles et de lois, il ne cherchera pas à nuire. Se sentir trop oppressé pourrait par contre lui faire réellement péter une durite. Quelle est la pureté de votre sang ? Les Warrens ont étés purs sur des générations, et jusqu’à aujourd’hui, aucune tâche ne vient troubler ce sang. Ou alors, ses dernières ont étés joliment essuyés afin qu’on ne les remarque pas.OO4. Vous ! Oui, vous ! PSEUDONYME, PRENOM : Fly x). AGE : 15 années COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? QU’EN PENSEZ-VOUS ? Une certaine conversation incompréhensible sur une messagerie instantanée mondialement connue :sifflote: . Comme je l’ai dit à une personne, il est vraiment géant, et le design fabuleux. LE MOT DE LA FIN ? Il est…très tard pour la pauvre française que je suis, donc pardonner si il y a des oublis ou fautes d’inattention. | |
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InvitéInvité
Lun 31 Aoû - 21:21 |
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| « Je sais que cela peut paraître étrange, mais ressembler à tout le monde ne m’a jamais traversé l’esprit. Je veux dire, regardez les, regardez-vous. Vous semblez si naïfs, et votre résistance à l’air si fragile. Je ne dis pas être mieux, je proclame simplement ne pas être ainsi. Vous semblez vide. Alors que je sens cette chaleur en moi, comme une boule d’énergie qui n’a rien à faire là, mais qui est coincée au creux de ma poitrine pourtant. Et quand elle se fait trop forte, il faut que je m’éclipse, que je cours à en perdre haleine. Pendant des heures. Des jours, si je pouvais. Hyperactif, c’est ainsi que l’on m’avait classé. J’étais comme vous, il y a de cela quelques temps. Deux ans, peut être même. Je souriais, j’étais sociable, mais peu à peu, le fond des gens et la vie elle-même m’ont forcé à être ce que je suis désormais. »
01. Family. Caché sous la table du salon, Jayden écoutait attentivement la conversation qui s’ensuivait autour de cette dernière. Dissimulé par la nappe, le gamin de six ans n’était pas repérable, pourtant, sa mère savait pertinemment où était son fils. Mère - « Cela ne vient pas comme ça, Mlle Dartois, et surement pas pour des choses aussi futiles.» Dartois - « Me traiteriez-vous d’inintéressante Warren ? » Mère - « Du tout. Mais je..» La main de Mme Warren venait d’être empoignée, d’une force fragile, certes, mais elle ne s’en dégagea pas. Elle ne bougeait plus vraiment à vrai dire, pour l’instant. Le vide semblait l’avoir prit, et plus rien autour d’elle n’existait. Aidan ne voyait rien de tout cela, mais il savait. Il s’imaginait parfaitement les traits figés, durcis de sa mère immobile dans le salon, et cette teinte livide qu’elle prenait chaque fois. Puis Mlle Dartois s’en alla après de brèves paroles échangées, et la mère du jeune Jayden de cette époque était redevenue elle-même. Mère - « Sort de là, espèce de petit fouineur.» Prononça-t-elle dans un ton plus amusé que colérique. Aidan s’extirpa alors de sa cachette, se positionnant face à Elyana. S’il y avait une chose qu’il ne pouvait s’empêcher de faire avec elle, c’était fixer ses yeux. Ils avaient cette teinte inconnue, si étrange. D’un bleu trop glacial pour être humain. Cela choquait certains peu habitués du coin. Cela en disait long sur la femme Warren. Aidan - « Dis, ça fait mal ? » Mère - « Quoi donc ? » Aidan - « Quand tu…» Mère - « Ah cela ! » Le coupa-t-elle. «Non, mais c’est loin d’être agréable. Disons que j’y suis habitué.» Aidan - « Comment tu es devenu capable de ça ? » Mère - « Je l’ai toujours été Jayden. On le transmet généralement à nos héritiers.» Aidan - « J’en serais capable ? » Mère - « Je ne te le souhaites pas. Cela peut sauter plusieurs générations, parfois. Peut être que ton frère ou ta sœur le pourra. D’ailleurs, va t’occuper d’eux, s’il te plait.» Alors que le gamin allait répondre une nouvelle fois à sa maternelle, celle-ci le coupa d’un geste las de la main, tandis que l’autre tenait le dossier d’une chaise. Mère - « Vas.» Sur ces mots, elle s’éloigna, rejoignant la salle d’à côté, fermant les portes derrière elle. Enfin, elle les avait simplement entrebâillés, et Aidan ne résista pas à poser son œil dans l’espace pour voir ce qu’elle faisait. Assise sur le divan, courbé en avant, ses cheveux blonds tirés en arrière par ses mains qui tenaient son visage pâle, elle soufflait. Une boite orangée trainait sur le sol, vide, surement jetée. Dans une moue incompréhensible, l’enfant s’éloigna, montant une par une les marches de l’escalier aux plaques de bois qui craquent, rejoignant la chambre de sa sœur. Là, il trouva Sasha et Oden, assis au sol, tout deux émerveillés par une chose invisible. Oden était plus vieux que Jay, et Sasha n’avait que deux ans de moins que ce dernier. Pourtant, des trois, c’était Aidan le leader, celui qui les gardait, le grand. Mais cela s’expliquait facilement ; son frère, petit illusionniste, avait tendance à ne pas se préoccuper de grand monde. Quant à Sasha, elle était enfermée dans son monde, totalement autiste et suivait Oden partout, puisqu’il pouvait la faire voyager, et l’occuper toute la journée. C’était une défaillance dû aux Warren eux même. Ce n’était pas de leurs fautes bien sur, si la présence de certains allèles l’avait rendue ainsi. Ces deux jeunes un peu spéciaux ne posaient aucun problème à la famille qui les avait. Ce n’était pas un tabou, pas une tare, pas une punition de Dieu. Cela ne dérangeait personne, et chacun vivait avec. Aidan - « Oden, on t’as déjà dit de ne pas faire ça.» Oden - « Elle aime ça…et moi aussi.» Aidan - « Oui, mais tu n’es pas franchement qualifiée, et tu peux lui faire plus de mal que de bien, souviens t-en.» Oden tritura sa bouche vers la gauche, et ses yeux redevinrent pleins. Le vide qui les habitait les avait quittés. Sasha se tourna alors vers Jay, et du haut de ses quatre ans, agrippa la taille du jeune garçon, comme si sa vie en dépendant. Passant son bras autour des épaules de sa sœur, Aidan continua de fixer son frère. Sa mère lui avait souvent répété qu’Oden était le sosie de leur père. Mais ne l’aillant jamais connu, ni l’un, ni l’autre, il n’arrivait à se l’imaginer. Aidan - « Je vous emmène au lac.»
02.Le lac secret. Oden - « Pourquoi n’as ton pas le droit d’aller en ville ?» Aidan - « Parce qu’on est trop jeune. Le lac n’est pas trop loin et personne ne viendra nous déranger ici.» Oden - « Comment tu fais pour en être aussi sur ?» Aidan - « Est-ce qu’on a déjà croisé quelqu’un d’autre ?» Demanda t-il, en tournant ses yeux bleutés vers son frère ainé. Oden - «Non…Mais ca veut pas dire que ça n’arrivera jamais.» Aidan - « Arrête de parler comme maman ! Mais tu as quand même raison.» Jayden s’éloigna alors quelque peu, et s’assit dans l’herbe grasse et verte qui entourait le point d’eau où ils allaient si souvent. Les jambes à moitié repliées, les coudes posés sur les genoux, il laissa un soupir trépasser la limite de ses lèvres roses. Aidan - « Et puis la ville ne lui réussirait pas, à elle.» Leurs deux regards se posèrent alors sur Sasha, qui marchait le long de la rive, mettant un pied devant l’autre, les bras tendus de chaque coté de sa personne. Sa peau d’une pâleur cadavérique dans ce décor coloré lui donnait un aspect fragile, renforcé par la mélodie qu’elle fredonnait. Elle n’était peut être qu’à deux mètres de ses frères, mais elle était loin. Très loin dans un univers intouchable, et dans un sens, c’était enviant. Ne pas avoir de responsabilité, ne pas se rendre compte de ce qui nous entoure. Bien que jusque là, la vie fut des plus faciles pour les enfants Warren, bercés par une certaine insouciance pour la plupart. Aidan -« Ca se couvre, il va falloir rentrer.» Aucune réponse. Aidan – «Oden ? Oden !» Le jeune garçon répondant au prénom précité était partit à la lisière de la forêt, assis contre un arbre, les yeux vides, voilés. Jayden se demandait souvent si Oden n’était pas un peu accro à ce monde qu’il se créait. Il ne le partageait qu’avec Sasha ; Aidan n’aillant jamais eut le droit aux illusions de son frère. Il ne lui avait jamais demandé non plus. Ce n’était pas pour lui, en fait. Dès son plus jeune âge, Aidan avait montré qu’il avait les pieds sur terre, et que l’avoir dans les étoiles ne lui arrivait que rarement. Logique, mature et protecteur était déjà ses qualités principales, quoi que, c’était ses défauts également. Il prenait comme une mission très sérieuse le fait de s’occuper de ses frères et sœurs. S’amuser lui était égal, il avait à faire, et devait bien le faire. Oh bien sur, sa mère avait bien tenté de le changer, mais il n’en démordait pas. S’il y a bien une chose qui n’à guère changé d’années en années, c’était cette façon qu’il avait d’être entêté, et de ne jamais céder. Aidan – « On rentre.» Sur ses mots, Aidan alla chercher la main de sa sœur qui s’agrippa presque automatiquement à lui, de toute la force de son fragile être. Le ciel s’était assombri, et de gros nuages noirs le dissimulait presque. Aidan – « Oden, arrive.» Puis les trois enfants empruntèrent le chemin étroit et peu marqué qui traversait la forêt aux arbres secoués par le vent présent, afin de rejoindre leur maison. Le lac était leur lieu. Rien qu’à eux. Ils y faisaient ce qu’ils souhaitaient, et ne pouvaient être plus tranquille que là.
03. Confidences d’une tasse de thé. Grand-mère Warren était arrivé tôt dans l’après midi, elle était arrivé comme ça, dans le jardin, près de la vieille balançoire qu’aucun enfant de la maison n’avait jamais utilisé. Elle n’avait rien d’une dame âgée, ce qui avait toujours surpris le jeune Aidan. Sa mère était née très tôt dans la vie de Lunà Warren, ce qui expliquait le tout. Elle avait la prestance d’aucune autre, et était la personne la plus dure de la famille. Son manteau de fourrure brun dévêtit, et accroché sur le porte manteau en teck de l’entrée, elle s’était assise dans le salon, les jambes bien rangées, les mains aux gants retirés et posés sur la table tenaient fièrement ses genoux noueux. La mère ne tarda pas à venir s’asseoir face à celle qui l’avait élevé. Les trois enfants, quant à eux, étaient à l’étage. Sauf Jayden, bien sur, qui ne pouvait s’empêcher de rester assis sur les premières marches de l’escalier, les premières du haut, les mains accrochés aux barreaux, l’ouïe attentive. Il aimait les écouter. Il pouvait apprendre certaines choses, futiles ou pas. Par exemple, il avait appris une fois que le chat ne s’était pas enfui, mais était décédé de vieillesse, ou encore que sa mère s’inquiétait pour l’avenir de Sasha. Cela l’occupait plus qu’autre chose il avouait. Mère - « Je ne sais plus quoi faire.» Lunà - « Tu n’as jamais sût.» Mère - « Ce n’étais pas comme ça au début. Les médicaments n’y font plus rien.» Lunà - « Je te plaindrais toujours sur ce point là.» Mère - « Avant ou après ta crise de jalousie ?» Un rictus déforma les lèvres fines mais bien ridées de l’ancienne. Oui, elle avait longtemps désiré le don de sa fille. Simplement, une génération avait été sautée, et la grand-mère de la famille s’en était vue dépourvue. Laissant cette accusation planer, Lunà reprit. Lunà - « Je suis remonté loin dans notre généalogie. J’ai regardé qui avait ce don ou non, et j’ai…» Mère - « Ne me dit pas que tu t’es ennuyé à esayer de comprendre le fonctionnement de tout ça pour prévoir si…» Lunà - « Je vois parfois l’avenir, mais je ne suis pas foutue de voir si l’un de mes enfants va avoir ce don également. Alors oui, j’ai tenté. Et Sasha devrait en être capable. Ce qui m’inquiète, vu son état mentale. Je veut dire, elle serait capable des pires folies, rien qu’avec les douleurs à la tête que cela procure, enfin, si elle est comme moi. » Dans les escaliers, les mains de Jayden lâchèrent les poteaux de bois de la rambarde, et ses lèvres se pincèrent. Il méditait sur ce qu’il venait d’entendre, et reliait les informations les unes avec les autres. Le don de maman. Sasha ? Il comprenait l’inquiétude qu’en éprouvait sa maternelle. Sasha était la douceur même, mais si enfermée dans son monde, que lorsqu’elle souffrait, c’était seule. Elle ne parlait pas, elle se repliait sur elle-même, hurlait telle une damnée, et pouvait exploser à n’importe quel moment pour s’enfuir dehors. Le jeune garçon se releva de son perchoir, et remonta les marches. Foutu vieil escalier qui se mit à craquer sur la dernière plaque de bois. Mère - « Jay ?» C’était sympathique de constater qu’elle pensait en premier à lui lorsqu’il s’agissait d’entendre des choses qui n’auraient jamais du passer par son ouïe. Cependant, le gamin décida d’ignorer l’appel et d’aller s’enfermer dans la chambre de Sasha & Oden, assis au sol, la fixant intensément. Il réfléchissait, surement beaucoup trop, pour son âge. | |
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InvitéInvité
Lun 31 Aoû - 21:22 |
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| 04.Promet moi. Le lendemain. Lunà était partit tôt dans la matinée, alors que chaque enfant était encore dans son lit. Un bruit extirpa Aidan de son sommeil. Juste assez pour le faire entrouvrir les yeux, mais pas assez pour les garder ouvert. La porte qui s’ouvre dans ce grincement sordide mais pourtant familier, et un jupon qui passe sous son regard avant qu’il ne retombe aux pays des rêves. Pourtant, la personne qui venait de pénétrer dans l’univers du jeune enfant n’était pas décidé à le laisser dormir, et il sentit bientôt une main douce dans son dos bronzé & dénudé à cause de la chaleur. Cette dernière le berça lentement, jusqu'à ce qu’il daigne se retourner et se redresser, en appuis sur ses deux avants bras. Elyana ? Elle le fixait, d’un air sévère, mais qui se cachait derrière une douceur forcée. Mère - « Jay, est ce que tu nous as entendu, hier ?» Le garçon, mal réveillé, hocha négativement sa tête brune. C’est alors que la main jusque là douce de sa mère agrippa le visage du jeune Jayden, les doigts ancrés dans les joues de sa progéniture, elle le maintenait, le forçant à la fixer directement dans ses pupilles de cette couleur si peu ordinaire, et lui, il se laisse envouter. Mère - «Ne me ment pas Aidan. Jamais. Je te le redemande une seule fois, et réfléchis –y bien ce coup ci. Nous as-tu entendu, oui ou non, hier, ta grand-mère et moi ?» Se léchant la lèvre inférieur, soudain bien réveillé par le brusque changement de sa maternelle, abaissa son visage de haut en bas comme il le pouvait avec la force qui le retenait en place. Sa mère le lâcha, et le jeune garçon de sept ans alors fit craquer sa mâchoire dans un bruit qui en aurait surement dégouté plus d’un. Aidan – « J’ai entendu, mais ce n’est pas non plus d’une importance capitale...Si ?» Mère - «Chaque jour, à chaque heure, on me demande de controler ce que je ne contrôle pas, on me demande pourquoi c’est comme ca, je n’ais pas répit. Et à chaque fois que cela arrive, je souffre, Jay. Ma tête me fait si mal à ces moments là, que l’on pourrait m’exploser le cœur, Jay, que je n’en aurais plus rien à faire. Et je ne veut pas que Sasha sache, qu’elle vive cela, tu comprends ?» Nouvelle acquiesçassions. Aidan – « Tu peux te tromper, aussi.» Mère - « Je me trompes souvent, Jay ?» Il allait répondre, mais le regard de sa maternelle lui fit refermer ses lèvres. Pourtant, il avait encore à dire. Elyana se leva, attrapa de sa main la porte, et, alors qu’il la croyait partit, dans la seconde même, elle se retourna. Mère - « Jay, je compte sur toi, tu sais. Tu es le seul des trois. Le seul qui soit le portrait de ton père. Tu n’as peut être pas le don d’Oden, ni la défaillance tendre de Sasha, oui, tu es peut être le plus normal d’entre nous, mais sache que tu es pourtant bien le plus spécial, à ta manière. Ne ment jamais, je t’en conjure. Ne te complique pas la vie avec ce qui n’aurait du exister par la gaffe d’une parole sale.» Et il ne compris pas. Il était peut être trop tôt, il venait peut être de se réveiller, mais quand bien même, il n’aurait compris. Avait-elle vu quelque chose en le touchant ? Ou n’était-ce qu’une divagation propre à Elyana ?
05.Poudlard, à moi, bientôt tu seras. Les années sont passées. Elles ont toutes eut leurs trois cents soixante cinq jours, leurs années bissextiles, leurs anniversaires qu’aucuns n’avaient pris soins de fêter, aussi. Oden, était déjà dans cette grande école de magie depuis un an, et son départ n’avait été dur que pour une personne ; Sasha. Oui, encore elle, le maillon faible, comme certains la proclamerait. Il l’avait droguée aux charmes de ses illusions, et il n’était plus là pour elle. Finit, les heures à être entouré de papillons colorés, de vastes champs verts. Elle n’avait plus que la couleur terne du manoir familiale, et son état s’en ressentait. Du jour au lendemain, elle c’était reportée sur Jayden. Elle le suivait partout, accroché à son tee-shirt, la tête accolé au bras du jeune homme de désormais dix ans. Elle en avait sept, et il était impossible de le savoir. Sa longue chevelure d’un blond presque blanc aux ondulations parfaite était la même. Seuls ses deux yeux d’un bleu pur, perdus dans le vide, avait changé. Aidan avait l’impression de l’avoir perdu, quelque part, dans le méandre des pensées de cet être spécial. Seulement, il allait être temps, pour lui aussi, de quitter le manoir, pour rejoindre Oden. Dans seulement quelques jours, il aurait onze années, et irait dans l’école de magie. Il n’était pas réellement pressé, finalement. Dans cette demeure, où le maître masculin n’avait jamais posé pied, il avait peut à peut pris le rôle d’homme de la maison, bien que le terme ne soit que trop grand. Elyana restait souvent enfermé dans sa chambre, dont le sol récoltait plusieurs boites orange vidées d’une traite, à l’étiquette pharmaceutique. Elle avait de plus en plus mal, et cela la changeait, elle aussi. De douce, elle était devenue froide. De sage, elle était devenue autoritaire, et se montrait souvent incompréhensible. Pourtant, jamais il ne se plaint. Jamais il ne se maudit de sa situation. Il en était incapable. Le fait même d’être plaint lui paraissait d’une futilité extraordinaire. Il est vrai que cela n’avait aucune espèce d’utilité. Il faisait les choses, parce qu’il devait les faire, et dire que cela ne lui plaisait pas ne lui éviterait en rien son sort. Et il trouva, comment refaire sourire la seule qui occupait alors son cœur. La seule pour qui il se serait lui-même tué, celle qu’il protégerait quoi qui lui en coûte. Sa sœur. Un lien unique c’était étendue entre eux, presque incestueux, tant il se sentait proche d’elle. Mais il ne la voyait que comme ce qu’elle était, bien heureusement, un être de sa famille, sa sœur. Le lac. Ce foutu, et oublié lac. Cela faisait bien des années qu’aucun des Warren n’y avait mit le pied, la main, le corps. Peut être parce qu’ils s’étaient éparpillés. Et lorsqu’un beau matin, au levé du soleil, il y entraina Sasha, et qu’il la vu sourire, baigné dans la lumière orangée, agrippé comme une condamné à son bras, il comprit que le départ serait brutal, une nouvelle fois.
06. Le fameux train. On le dévisageait comme un pauvre couché au coin d’une rue, et il savait bien ce qu’on pouvait bien penser, à le voir là, ses bagages sur un chariot en fer, et seul. On se demandait où étaient ses parents, à coup sur. Vous savez, il est très simple de sentir lorsqu’on nous observe, sans même lever les yeux du sol. C’est un sentiment, une sensation qui envahit chaque parcelle de votre corps, et qui vous force à relever la tête. Et chaque fois que Jayden tombait sur un de ses fameux regards, il ne pouvait s’empêcher de fixer le malpoli jusqu’à ce que ce dernier se sente gêné et regarde autre part. Et il faut savoir, que même à cette âge là, lorsque Warren vous regarde droit dans l’œil, c’est quelque chose de presque effroyable, tant il est capable de ne pas ciller, et d’être froid. Bien sur qu’il ne l’était pas, mais de nos jours, dès qu’on ne sourit pas, on vous prend pour un méchant. Bref. Les enfants accompagnés passaient le mur un par un, et bientôt, Aidan fut le dernier, abandonné chez les moldus. Respirant un bon coup, il s’élança et se retrouva en une seconde près du Poudlard Express. Il n’avait pas pris le soin d’enfermer Radar, qui se promenait fièrement sur son épaule. Radar ? Son rat, bien sur. Les bagages rangés, le jeune homme de onze ans pénétra dans le Poudlard Express, à la recherche d’un endroit ou s’asseoir. Un compartiment. Pas trop bondé. Jayden n’avait jamais côtoyé beaucoup d’enfants, dans leur maison retirée, et il n’était pas naturellement sociable, il fallait s’approcher de lui, et pas l’inverse. La dernière porte fut la bonne. Enfin, il ne restait qu’une place, mais n’était-ce pas mieux que rien ? Peut être pas. Un groupe de fille, bravo, il allait devoir endurer commérages, potins & surtout, les regards qu’elles lui lançaient, à lui, l’intrus de service. Au bout d’une demi-heure, il n’y tint plus, et sortit sous le regard des demoiselles. Restant dans le couloir, il s’accouda à la rembarre devant la fenêtre, respirant un bon coup, comme pour se remettre de ce confinement, et réparer le bourdonnement de ses oreilles après overdose de teinte de voix trop aigües. C’est alors qu’une voix amusée retentit à ses cotés. Nyx - « Tu m’as l’air bien blasé par ses blablas ineptes.» Relevant son visage, Jay tomba nez à nez avec une demoiselle au visage dur, et il aurait put jurer qu’elle était d’origine russe au vue de son physique. Elle n’avait rien des autres du compartiment, qui, elles, n’étaient que tâches de rousseurs, boutons, cheveux en couettes, queue de cheval. Non, elle avait de long cheveux d’un blond cendré un peu terne, ondulé et qui lui arrivait jusqu’au dessus de la poitrine, et son visage avait une perfection qu’il n’aurait su attribuée à une autre en ses heures. Elle avait une prestance folle, là, toute droite, qu’il cru rêver en la voyant s’accouder à ses cotés. Un sourire de la part de Warren ne put que faire son apparition. Aidan - « Je crois que tu n’aurais pas pu dire mieux.» Nyx - « Nyx Tinwood.» Dit-elle avec un accent inconnu, en me présentant sa main. Aidan - « Jayden Warren.» Se présenta t-il en serrant la main de la jeune inconnue dans la sienne. En gentleman, il le lui aurait bien baisé, mais aillant tout deux onze années à première vue, il avait pensé que cela aurait été un peu idiot, et prouver de cette manière qu’il était de bonne famille ne l’intéressait pas. Nyx - « Nouveau à Poudlard, je suppose ?» Aidan - « J‘ai autant l’air d’un gamin que ça ? Ouais, nouveau. Toi aussi ?» Nyx - «Susceptible ? Non, deuxième année. C’est à moi d’être vexée, je crois. » Et la conversation continua ainsi, tout le long du trajet, qui d’ailleurs, ne leurs sembla pus si long que ça. On les entendait rire, parler, et chaque fois que quelqu’un apparaissait dans le couloir, ils se taisaient. Puis le train ralentit, et chacun du sortir. Alors que Nyx allait descendre, elle se retourna vers Jay qui aidait une fille trop petite pour rattraper son bagage mis en hauteur. Nyx - « Enfaite, t’as pas l’air d’un gamin. » Un sourire amusé se dessina sur les lèvres du jeune garçon. Aidan - « Et toi t’as pas l’air d’un lutin.»
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218 Lun 14 Déc - 0:58 |
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Aucune nouvelle depuis le 31 août. Si d'ici une semaine nous n'avons toujours aucunes nouvelles, nous aviserons. =)
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