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 "Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms"

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PROFIL & INFORMATIONS









Nathaniel M. Hunter

Nathaniel M. Hunter
SERDAIGLE. ► septième année.

► MESSAGES : 280
"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Ven 19 Nov - 21:46


    Les dernières semaines n’avaient pas été de tout repos pour le jeune Aleksander. Il y avait tout d’abord eut cette fameuse nuit, où il avait découvert son attirance pou les garçons et surtout un en particulier, Tomas Swofford. C’était déjà en soit déroutant. Inhabituel dirons nous. Mais quand Tomas avait disparut tout une semaine, ne le contactant pas et soufflant le chaud puis le froid à chaque fois qu’ils se voyaient, le jeune Hallen était tout simplement perdu. Et il savait ce dont il avait besoin. La présence d’Eurydice à ses côtés pour l’écouter déblatérer sur son malheur. Cela pouvait paraître complètement égoïste comme envie, mais les deux jeunes gens fonctionnaient comme cela depuis la nuit des temps. Aleksander avait été là pour l’écouter quand William avait brutalement disparut de leurs vies, laissant un grand vide derrière lui. Cette épreuve avait d’autant plus rapproché les deux amis.

    C’est à tout cela que pensait Alek, allongé sur son lit, les yeux rivés sur le plafond dans le dortoir des Gryffondors. Il n’avait pas encore eu l’occasion de croiser la jeune Serpentard et pensa qu’il était temps d’y remédier. Il se releva donc rapidement, comme un robot, et prit le sweat qui trainait eu pied de son lit avant de sortir du dortoir. Le jeune Hallen franchit le tableau de la salle commune, les mains enchevêtrées dans les manches de son sweat qu’il essayait d’enfiler. Le jeune Gryffondor ne savait pas trop où trouver la jeune fille, mais se dirigea tout de même vers les cachots où se trouvait sa salle commune. Il avait plus de chance de la trouver par là. Il dévala les escaliers, toujours empêtré dans son pull et parvint enfin au sous-sol du château en même temps que son pull trouva une place respectable sur ses épaules.

    Le jeune rouge et or parcourut doucement les couloirs vides regardant tout de même par-dessus son épaules à tous les coins pour éviter une nouvelle surprise Midnight maintenant qu’il était de retour sur son territoire. Mais rien, personne, pas un chat. Le jeune homme glissa un coup d’œil dans chaque salle de classe. Il aurait peut-être la chance de tomber sur Eurydice … et il fallait croire que c’était son jour de chance. Dans l’avant-dernière classe d’un couloir sombre, il aperçut la silhouette familière de la jeune brune. Il ouvrit délicatement la porte de la salle et se glissa à l’intérieur, prenant bien soin de refermer la porte derrière lui. Il ne voulait pas que tout le monde soit au courant de ses petites histoires. Alek ne savait pas au juste ce que la jeune Eurydice faisait là toute seule. Espérant ne pas la surprendre, il s’avança vers elle et passa ses bras autour de ses épaules comme un gamin l’aurait fait avec sa grande sœur, il lui dit :

    « Je te cherchais, j’avais envie de te voir. Mais qu’est-ce que tu fais là toute seule ? »

    Aleksander s’efforça de plaquer un sourire heureux sur son visage, ravalant les larmes qui menaçaient de couler à la simple pensée de Tomas. Mais il savait que son amie n’était pas dupe, elle verrai tout de suite que ça n’allait pas. Le jeune Gryffondor posa son menton sur l’épaule de la jeune fille. C’était un contact rassurant et familier qui calma quelques instant son envie de laisser couler toutes les larmes qu’il avaient accumulé depuis tant de temps. Oui, il pouvait paraître étonnamment sensible, mais il était fait ainsi. Mais pour le moment, il avait quelque chose à annoncer à la jeune Serpentard.

    « J’ai quelque chose à t’annoncer, accroche toi bien et ne rit pas … je pense que je suis gay »

    La ftanchise, son point fort. Et il connaissait assez la jeune fille pour savoir que ça n’allait pas la choquer. Il n’avait aucune idée de la manière dont elle allait réagir, mais savait qu’elle n’ouvrirait pas tout grand les yeux et la bouche.









Anonymous

Invité
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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Ven 19 Nov - 23:38



BECAUSE I WANNA CRY AND IT GET BETTER WHEN YOU HOLD ME IN YOUR ARMS - A & E


    Je venais de prendre un petit déjeuner très copieux, pour une fois. Je ne suis pas une personne dont l’appétit est régulier, bien au contraire. Je suis capable de passer des jours sans manger un morceau. Mais ce jour-là, je m’étais réveillée avec une faim qui me tenaillait le ventre. J’avais englouti une quantité impressionnante de ces tartines à la marmelade dont les elfes de maisons de Poudlard ont le secret. J’étais redescendu aux cachots d’un pas vif et guilleret. J’étais de bonne humeur et en pleine forme. Cela faisait trois jours que je n’avais pas touchés à une quelconque substance narcotique et alcoolisée. Je n’étais donc pas en proie à cette sensation de gueule de bois ou de lendemain de soirée. Je me sentais fraiche. Fraiche et guillerette. Je rentrais dans la salle commune des verts et argents en saluant les quelques personnes qui comptaient à mes yeux, en ignorant les autres. Je passais dans mon dortoir et attrapais mon sac pour y mettre un sweat, mon journal. Pas de livre de cours pour aujourd’hui, école buissonnière. Je ressortais de la Salle Commune pour me diriger vers une de ces salles désaffectées, non loin des quartiers des Serpys. Je m’installais dans une d’entre elle.
    J’avais besoin de solitude. J’avais besoin d’un endroit calme pour réfléchir, méditer, penser. Je sortais mon journal et griffonnait des mots, des vers, comme à ma manière. Mon journal était un bazar des griffonnages, de dessins minuscules, de poèmes, de pensées… J’étais égaré dans mes pensées farfelues lorsque je sentis un bras enlacer mes épaules. Je sursautais en laissant tomber mon journal et mon crayon. Je me relevais d’un bond. Alek. Sa tête d’ange si familière se trouvait juste là devant ses yeux. Son visage semblait cependant différent. Moins insouciant. Plus inquiet. Je fronçais les sourcils, mes yeux bleu profonds plongés dans les siens. Je l’observais sans siller. Qu’est-ce qu’y pouvait le contrarier, l’inquiéter ? Deux hypothèses lui vinrent instantanément en tête : Luke était devenu encore plus cruel ou bien, un truc en lien avec son père.

    « Je te cherchais, j’avais envie de te voir. Mais qu’est-ce que tu fais là toute seule ? »

    Je scrutais son regard en quête d’un indice sur ce qui le tracassait. Dans sa manière de parler, rien d’anormal. N’importe qui d’autre aurait trouver son état normal, mais j’étais certaine qu’il y avait quelque chose en lui qui n’allait pas. D’abord, il était descendu dans les cachots. Les cachots. Le fief de Luke, son pire ennemi. Si il n’y avait rien eu d’urgent, il m’aurait envoyé un hibou pour qu’on se retrouve plus tard.

    « J’écrivais. Qu’est-ce qu’y va pas Alek ? »

    Aleksander afficha un sourire forcé. Ultra inquiétant. Alek souriait tout le temps, mais de manière beaucoup plus naturelle. Il se pencha vers moi et posa son menton sur mon épaule. Je l’enlaçais, posant mes mains sur son dos. Je devenais très inquiète. Son odeur m’envahit. Une odeur familière qui ne pouvait que me rappeler notre enfance. Tout à coup, je me sentais replonger quatre ans en arrière. Alek présent pour moi. Et aujourd’hui, moi présente pour lui. Quatre ans plus tôt, j’avais perdu mon frère. Aujourd’hui que lui était-il arrivé ?

    « J’ai quelque chose à t’annoncer, accroche toi bien et ne rit pas … je pense que je suis gay »

    Je le regardais en fronçant légèrement les sourcils. Gay ? Alek. Je ne m’en étais pas doutée. Il m’avait prise au dépourvue. D’après son expression, lui aussi, était pris au dépourvu. L’expression de mon visage changea. Je lui souris brusquement avec cet air de malice qui m’était si commun.

    « Bah, c’est ça qui te met dans cet état. Enfin, je comprends. Ca doit être nouveau pour toi. Mais tu sais, être homo c’est pas une maladie. Je veux dire, l’important c’est que tu t’épanouisses. Je suis heureuse pour toi, parce que je pense que tu viens de t’engager sur le chemin du bonheur. »

    Je m’en rendais bien compte : ce que je racontais été difficilement compréhensible. Mais, c’était ce que je pensais. Le fait qu’il sache ce qu’il aimait, ce qu’il voulait, c’était le premier pas vers le bonheur, car lorsqu’on connait notre but, il est plus simple de l’atteindre. C’est vrai. Mes pensées étaient comme toujours bien différentes de celles des autres personnes. Certains auraient été choqués par cette révélation. Certains auraient donné un tas de conseils inutile. Mais pas moi. Cependant, je voulais qu’il sache qu’il ne fallait pas se mettre dans de pareils états pour une seule question de différence, ça je le savais bien.

    « Ne te tracasse pas. Oui, la différence est parfois mal vu. Mais du moment où on s’assume, on se sent bien ! »










Nathaniel M. Hunter

Nathaniel M. Hunter
SERDAIGLE. ► septième année.

► MESSAGES : 280
"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Sam 20 Nov - 13:51


    « Bah, c’est ça qui te met dans cet état. Enfin, je comprends. Ca doit être nouveau pour toi. Mais tu sais, être homo c’est pas une maladie. Je veux dire, l’important c’est que tu t’épanouisses. Je suis heureuse pour toi, parce que je pense que tu viens de t’engager sur le chemin du bonheur. »

    Le chemin du bonheur. Si seulement c’était vrai. Un chemin semé d’embuches en tout cas. Tout était tellement plus simple quand c’était les filles qui devenaient dingue de lui. Enfin du huitième de vélane qu’il était. Tomas avait tout mis sans dessus-dessous. Pour le meilleur et pour le pire ? Ahah la blague, pour le pire surtout.

    « Ne te tracasse pas. Oui, la différence est parfois mal vu. Mais du moment où on s’assume, on se sent bien ! »

    Oui, ça c’était l’autre problème qu’Aleksander avait tenté tant bien que mal de mettre de côté ces derniers temps. Il savait très bien qu’en s’exposant à la face du monde, il risquait d’augmenter les sarcasmes de Midnight et surtout que celui-ci s’en prenne en plus à Tomas. Mais de toute manière qu’avait il à dire ? Qu’il aimait un jeune homme qui l’embrassait comme personne ne l’avait fait jusque là pour ensuite disparaître, être si froid ? Ridicule. Il mit fin à son étreinte avec la jeune fille et fit les cents pas autour de la salle. Pied gauche après pied droit puis pied gauche et on recommence. C’est ainsi qu’il s’était calmé chaque fois qu’il avait pensé à son ami depuis quelque temps, histoire de grader la tête froide. Quand le jeune Hallen sentit son rythme cariaque revenir à la normale et ses idées s’éclaircir de nouveau, il s’arrêta et se retourna vers son amie en vert et argent.

    « Ce n’est pas vraiment mon plus gros problème, en fait. Il souffle une coup le chaud, un coup le froid, je suis perdu dans tout ça »

    Le jeune Gryffondor ne précisa pas de qui il s’agissait avec son « il ». Ce n’était pas le moment, dirons nous. Alek ne pensait pas avoir un jour à demander conseil, de l’aide à la jeune femme, surtout pas en matière de garçons dirons nous, il s’était toujours imaginé, depuis le jour où il avait été derrière elle à l’enterrement de son frère, William, que ce serait toujours lui qui l’aiderait et pas le contraire. Et même si il ne l’avait pas beaucoup accompagné au cimetière ou ce genre de choses, il pensait vraiment avoir fait de son mieux, parce qu’il ne supportait pas de la voir mal, et c’était comme ça. Attendez, attendez pause. Oui, il n’était jamais allé sur la tombe de William et ce n’était pas par indifférence, loin de là. Aleksander avait juste une philosophie de la vie et de la mort différente de celle des autres. Le jeune homme trouvait tout à fait hypocrite de pleurer toutes les larmes de son corps sur la tombe d’un être aimé disparu et de retourner ensuite vivre sa vie comme si de rien n’était. Non, il pensait fermement qu’on n’avait pas besoin d’un lieu particulier ni de larmes pour faire le deuil de quelqu’un qu’on aime. Les souvenirs et surtout les bons, c’est avec eux qu’il honorait son ami disparu. Et en prenant soin autant que possible de sa sœur à laquelle il tenait plus qu’à la prunelle de ses yeux. Ce qu’il avait plus ou moins fait.

    Mais les temps changent et là, c’est le jeune Hallen qui avait désespérément besoin du soutien d’Eurydice. Il ravala donc une fois de plus ses larmes et vint s’assoir à côté de la jeune Serpentard. Sa présence suffisait à le réconforter un peu, à ce dire que ce n’était pas la fin du monde et qu’avec une meilleure amie comme elle, il n’avait besoin de personne d’autre pour être heureux.









Anonymous

Invité
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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Sam 20 Nov - 23:06


    Alek s’écarta de moi, aussi rapidement qu’il m’avait enlacé. Il s’élance d’un bond à travers la salle, faisant les cent pas. Je le regardais d’un regard circonspect. Visiblement, il n’était pas vraiment d’accord avec moi. C’était compréhensible. Alek n’était pas habitué à la différence. De plus, apprendre ce genre de chose sur soit devait être quelque chose de déroutant, surtout quand on pèse l’importance de l’amour et des relations humaines dans notre vie. Cependant, je restais persuader qu’il y avait quelque chose d’autre. Et sa manière de faire me laisser penser que je n’avais pas tord. Il ne s’arrêtait pas d’aller, de long en large, en fixant ses pieds, comme si cette activité lui permettait de se calmer. Tout à coup, il se retourna vers moi et s’arreta sur place. Ce brusque changement de mouvement donna à la pièce une allure vide. Il me regarda en se heurtant à mon expression inquisitrice.
    « Ce n’est pas vraiment mon plus gros problème, en fait. Il souffle une coup le chaud, un coup le froid, je suis perdu dans tout ça »
    Je fronçais légèrement les sourcils. De quoi parlait-il en une si belle métaphore ? Un souffle chaud, puis froid … Je mis quelques instants à deviner qu’il ne s’agissait pas de Dieu ou une autre chose mystique de ce genre. « Il », un mec, forcément. Peut-être même celui qui lui avait fait découvrir son vrai penchant sexuel. Qui cela pouvait-il bien être ? Je n’en avais aucune idée. En tout cas, ce n’était pas quelqu’un de très constant, vu la métaphore d’Alek. Qu’est-ce qu’y pouvait bien se passer entre les deux garçons pour qu’Alek soit si tourmenté ? Je n’avais pas vraiment d’idée. J’étais un peu déboussolée à vrai dire. D’habitude, c’était lui qui donnait les conseils. Mais moi, je n’étais pas vraiment capable de l’aider. J’avais déjà du mal à prendre les bonnes décisions pour ma propre existence, alors comment aurais-je pu conseiller Alek sur la marche à suivre. Cependant, je fis un effort pour faire preuve de discernement. D’abord, je devais analyser la nature du problème pour pouvoir ensuite la résoudre.
    « Il ? Qui c’est Alek, ce mec ? Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ? »
    Sans savoir cela, je ne pouvais pas aider mon ami à trouver une solution à ses problèmes. Or, je voulais l’aider, lui renvoyer l’ascenseur pour ce qu’il avait fait dans le passé pour moi. Et puis, j’étais en théorie la plus mature puisque la plus âgée –même si dans la pratique, aucune personne saine d’esprit m’aurait considérer comme mature. Alex vint s’asseoir près de moi. Je posais ma main sur la sienne et la tête sur son épaule comme pour lui signifier : « Je suis là ». Je fermais doucement les yeux.

    L’amour … Quel sentiment dévastateur… Grandiose, mais destructeur. On ne peut pas vivre sans amour. On ne pas rêver d’autre chose que de l’amour. L’amour nous comble, l’amour est l’oxygène. Mais l’amour est aussi dévastateur : parfois on aime tellement ardemment qu’on se brûle les ailes. L’amour fait mal, il torture, détruit, démolie, blesse, écorche. L’amour est une douleur. Mais une douleur bienfaisante. Je le savais : après ce que j’avais vécu avec Maëlan, je savais ce que c’était de souffrir par amour. Je priais intérieurement pour qu’Alek n’est jamais à endurer cela. Je ferais tout pour empêcher ça.










Nathaniel M. Hunter

Nathaniel M. Hunter
SERDAIGLE. ► septième année.

► MESSAGES : 280
"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Dim 21 Nov - 20:49


    « Il ? Qui c’est Alek, ce mec ? Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ? »

    Lui? « L’amour de ma vie, celui que j’ai demandé en mariage » avait-il envie de répondre. Mais il gardait ce petit moment de la salle sur demande bien enfoui dans son jardin secret. Oui, le tout avait put sortir comme une blague, ce n’était pas sérieux au fond, mais c’était le seul moyen qu’il avait trouvé de lui exprimer ses sentiments. Mais bon, passons. Quand à ce qu’il n’allait pas chez lui ? Si seulement il le savait … Il avait bien cherché à comprendre pourquoi le jeune Tomas l’avait embrassé pour ensuite devenir froid comme de la glace. Ce qu’il avait fabriqué pendant la semaine où il l’avait évité ? Et pire, ce que le jeune homme ressentait vraiment pour lui . Tant de question, si peu de réponses.

      «  C’est celui que j’aime. C’est vraiment … compliqué. »

    Oui, compliqué était même encore trop faible comme adjectif. Le soir ou plutôt le matin où il avait découvert ses sentiments pour le jeune Gryffondor, le jeune Hallen s’était dit qu’il pourrait gérer toute cette situation si Tomas était à ses côtés. Mais ce n’était pas le cas, et il se sentait finalement très seul pour faire face à tout ça. Ses question emplissait sa tête à l’en souler en sens propre du terme, cela faisait une semaine maintenant qu’il n’avait plus goût à rien et passait ses journées seul allongé sur son lit, théâtre de ses rares instants récents de bonheur, à méditer, à se faire des nœuds à la tête. Maintenant, ce dont il avait besoin c’est de laisser sortir le flot de pensées qui l’assaillaient ses derniers temps. Et c’est ce qu’il fit, tout sortit d’un bloc, les mots se poussant les uns les autres pour s’exprimer.

    « Il s’appelle Tomas, Tomas Swofford. Même maison, même année que moi. Il vient de débarquer en fait, il était dans ta maison avant, tu dois le connaître. Il avait des problèmes pour dormir alors on a dormi ensemble et une chose entrainant une autre, bref tu m’as compris. Il a déclenché en moi des sentiments que je ne connaissais pas. Enfin, bon après cette nuit que j’ai trouvé parfaite, il a disparu pendant une semaine. Je le soupçonne de m’avoir évité pendant tout ce temps et quand il est réapparu, il s’étai bizarrement blessé. Il m’a embrassé pour se transformé ensuite en glaçon. Je n’y comprend plus rien , je sais pas ce qu’il ressent, je suis perdu »

    Voilà, c’était sortit et le jeune rouge et or se sentait maintenant légèrement soulagé. Il y a des choses qu’on ne peut pas gérer tout seul. Et même si ça le gênait un peu d’embarrasser son amie avec ses histoires, il était vraiment content qu’elle soit là pour lui. Sa présence à ses côtés avait quelque chose d’incroyablement réconfortant pour le jeune homme. Il posa sa tête sur l’épaule de la jeune fille, essayant de se calmer comme l’aurait fait un enfant de cinq ans. Aleksander voulait que tout ça rentre dans l’ordre quelque soit cet ordre, qu’il puisse enfin penser à autre chose. Les BUSEs par exemple, ça ne serait pas une mauvaise idée, vu ses résultat pitoyables.









Anonymous

Invité
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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Mar 23 Nov - 21:11


    Nous étions assis, tout les deux l’un à côté de l’autre. Alek avait les yeux dans le vide suite à ma question, je redoutais un peu qu’il se bloque et ne me dise rien. J’espérais cependant qu’il réalisait qu’il n’avait rien à me cacher, qu’il n’avait pas à avoir honte de dire certaines choses, ses pensées, même obscures. Je le regardais, attendant patiemment une réponse qui ne tarda pas à arriver.
    « C’est celui que j’aime. C’est vraiment … compliqué. »
    Celui qu’il aimait. A la réflexion, je ne l’avais jamais entendu dire ça de cette manière là, aussi intense. Alek avait eu des aventures et avait parfois aimé certaines de ses conquêtes. Mais là, je sentais tout de suite que c’était différent : c’était du sérieux. Compliqué. Les relations compliquées, ça me connaissait. J’avais connue avec Maëlan. J’avais donc une certaine expérience qui me permettrait peut-être de donner de bons conseils à Alek pour qu’il tire leçon de mes erreurs.
    « Il s’appelle Tomas, Tomas Swofford. Même maison, même année que moi. Il vient de débarquer en fait, il était dans ta maison avant, tu dois le connaître. Il avait des problèmes pour dormir alors on a dormi ensemble et une chose entrainant une autre, bref tu m’as compris. Il a déclenché en moi des sentiments que je ne connaissais pas. Enfin, bon après cette nuit que j’ai trouvé parfaite, il a disparu pendant une semaine. Je le soupçonne de m’avoir évité pendant tout ce temps et quand il est réapparu, il s’étai bizarrement blessé. Il m’a embrassé pour se transformé ensuite en glaçon. Je n’y comprend plus rien , je sais pas ce qu’il ressent, je suis perdu »
    Tomas Swofford. En effet, je le connaissais. Mal, certes. Juste assez pour savoir que je ne l’appréciais pas. Je ressentais de mauvaises ondes à son égard. Il fallait cependant lui reconnaitre qu’il avait une tête d’angelot à se damner. Cependant, je n’avais rien à dire au sujet du choix de la personne à aimer car j’avais moi-même toujours choisi les plus mauvais garçons. Mais, après tout, étais-ce un choix ? On tombe amoureux. Point. Ca ne se contrôle pas ce genre de chose. Ca nous tombe dessus. Et puis, si il pouvait potentiellement rendre Alek heureux, c’était le principal. Ça n’avait pourtant pas l’air d’être le cas pour le moment. Visiblement, il était distant puis enjôleur, puis distant : bref, inconstant. Il n’y avait que deux raisons qui me venaient à l’esprit pour cette inconstante.
    « Je vais te donner mon avis. Il vaut ce qu’il vaut. Je pense que si il agit comme ça avec toi, qu’il est si inconstant dans ses actes c’est que : soit, il se fout de toi. Ce dont je doute sincèrement auquel cas tu l’aurais senti. Soit, il a peur –comme toi- de ce qu’il ressent. Dans les deux cas, il faut lui faire ouvrir les yeux. Il faut qu’il réalise à quel point il tient à toi. Et il tient à toi, car d’après ce que tu racontes, ça ne peut être autrement. »
    Il avait l’air plutôt sceptique. Et je comprenais. Ces phases d’indécisions horribles à travers lesquelles on passe quand on doit faire des choix en amours, quand on essaye de comprendre ce qui nous arrive : j’étais passée par là. Et en étais-je vraiment sorti ? Je posais ma main sur celle de mon ami en signe de réconfort. J’étais vraiment déterminée à l’aider à arriver à être heureux. Hors, le bonheur ne passait que par l’amour réciproque entre deux êtres.


[Désolée : Manque d'inspi ce soir :s Je me rattraperais, promis ]









Nathaniel M. Hunter

Nathaniel M. Hunter
SERDAIGLE. ► septième année.

► MESSAGES : 280
"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Ven 26 Nov - 19:46


    « Je vais te donner mon avis. Il vaut ce qu’il vaut. Je pense que si il agit comme ça avec toi, qu’il est si inconstant dans ses actes c’est que : soit, il se fout de toi. Ce dont je doute sincèrement auquel cas tu l’aurais senti. Soit, il a peur –comme toi- de ce qu’il ressent. Dans les deux cas, il faut lui faire ouvrir les yeux. Il faut qu’il réalise à quel point il tient à toi. Et il tient à toi, car d’après ce que tu racontes, ça ne peut être autrement. »

    Oui , peut-être, il n’en savait rien. Ce que ressentait Tomas était du domaine de l’incompréhensible pour le jeune Aleksander. Oui, il aurait aimé croire que Tomas ressentait quelque chose pour lui, ça aurait été si simple. Mais si il y avait une chose que le jeune rouge et or détestait c’était de se donner de faux-espoirs. Il en avait eu un, un seul, tout au long de sa vie, et il se trainait toujours avec. Le jeune homme avait l’espoir fou de revoir son père un jour. Du domaine du rêve de l’irréel, aurait dit une personne sensée. Il n’avait cependant jamais prétendu l’être. Mais il n’était pas pour autant mazo, il n’allait pas se faire souffrir tout en sachant cela non plus. Oui, c’est compliqué, je vous le confirme. Mais en incroyable optimiste, il ne pouvait s’empêcher de rester sur la dernière remarque d’Eurydice.

    Lui faire ouvrir les yeux. Perspective alléchante, si tout roulait comme il fallait. Des idées se mirent alors à fuser dans la tête du jeune homme, toutes plus farfelues les unes que les autres. Et comme ça ne lui arrivait pas souvent d’avoir de bonnes idées, c’était un peu le désordre. Mais finalement au bout de quelques minutes de silence qui avait pu passer pour un silence sceptique, la solution fut claire pour lui. Il fallait qu’il rendre Tomas jaloux. Oui, jaloux. Pas avec un autre garçon, non, il ne savait pas de une quel garçon aurait accepté de jouer ce rôle et de deux, il ne voulait afficher ce qu’il était vraiment qu’avec Tomas et avec personne d’autres. Une fille semblait donc la meilleure perspective. Il avait tout de suite pensé à la jeune Serpentard à ses côtés ? Pourquoi ? Parce qu’ils était suffisamment proche pour que cela soit plausible et qu’il ne voulait pas donner de faux espoirs à une autre fille. Oui, c’était le meilleur plan. Le jeune Hallen s’était ensuite plus ou moins cassé la tête pour trouver comment le demande à la jeune fille, sans résultat évidement.

    « Tu voudrais pas sortir avec moi ? »

    Décidément, Alek avait un problème avec la formulation de ses phrases en ce moment. Ce qu’il voulait dire sortait toujours d’une manière inopinée. Mais bon, il essaya de se rattraper vite fait, connaissant la jeune fille, elle ne devait pas l’avoir mal compris dans ses intentions malgré tout.

    « Enfin, je veux dire … pour le rendre jaloux … tu comprends ? »

    Le jeune homme piqua un fard. Il vira rapidement au rouge tomate. C’était tellement bête comme idée au final, mais c’était ce qui était susceptible de mieux fonctionner après tout. On n’avait jamais dit que cela devait être intelligent, l’amour et tout ce qu’il y a autour. La simplicité, voilà ce qu’il y avait de mieux. Mais pour le moment, Alek se sentait plus «  cucul » que « simplet » en fait.









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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Mer 1 Déc - 19:58


    Après que j’eue finis de parler, Aleksander réfléchit. Je jouais avec une de mes mèches, la triturant ; le tordant, la roulant. Elle s’emmêla totalement. Je réfléchissais aussi. Comment faire réagir ce Tomas ? Comment lui faire ouvrir les yeux ? Il fallait qu’il ressente quelque chose de très fort. Il lui fallait un choc émotionnel. Comment lui procurer un choc de ce type ? Je soupirais. J’étais en mal total d’inspiration. J’avais connu ce genre de choc pourtant. J’aurais dû pouvoir aider Alek à trouver un plan. Je me levais pour pouvoir marcher un peu et me concentrer. Je faisais un listning des sentiments qu’Alek aurait pu utiliser pour faire réaliser à Tomas ce qu’il ressentait : la colère, la tristesse, la jalousie … La jalousie. Alek me coupa dans mes réflexions.

      « Tu voudrais pas sortir avec moi ? »


    Je me tournais précipitamment vers lui et je plantais mon regard dans le sien. La surprise passa au bout de quelques secondes, et je compris où il voulait en venir.

      « Enfin, je veux dire … pour le rendre jaloux … tu comprends ? »


    Il confirma ma pensée. C’était une idée de génie. J’eue un petit rire cristallin. Faire semblant de sortir avec quelqu’un dans le but de le rendre jaloux. La jalousie. C’était surement une des émotions les plus intenses et dévastatrices qu’on puisse connaitre en amour. Alek était un génie. En théorie, le plan marcherait bien avec moi. Nous étions amis depuis toujours, les gens croiraient à notre passion soudaine. Nous n’aurions qu’à lancer une rumeur et Tomas serait immédiatement au courant de notre « idylle », car à Poudlard, rien ne se propageait plus vite que les rumeurs. Dans la théorie, tout fonctionnait. Mais dans la pratique ? Quant serait-il ? Je m’approchais de lui d’un pas vif. Je posais une main sur son torse et je fis glissais l’autre dans ses cheveux blonds. Je me mis sur la pointe des pieds et l’attirait vers moi. Je posais mes lèvres sur les siennes et l’embrassait pendant plusieurs secondes. C’était très bizarre ce genre de contact avec un ami d’enfance. Presque… marrant. Cependant, je pensais que d’un point de vue externe, nous paraissions crédibles. J’en étais certaine. Je m’ecartais de lui en souriant.

      « On est crédible Alek ! C’est une idée de génie. Tomas te tombera dans les bras en moins de deux ! »


    Je m’assis devant lui. Je le fixais, pleine d’espoir. J’espérais sincèrement que notre plan marcherait. A la réflexion, Tomas se douterait surement que ce n’était pas réel, mais nous voir nous embrasser en public le ferait surement réagir.









Nathaniel M. Hunter

Nathaniel M. Hunter
SERDAIGLE. ► septième année.

► MESSAGES : 280
"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Mer 1 Déc - 20:51


    Oui, son idée lui apparaissait plus ou moins comme une idée de génie. Il ne savait pas si Tomas était du genre jaloux possessif, mais quoi qu’il en était, il ne pourrait pas être insensible au fait que le garçon qu’il avait embrassé quelques jours auparavant embrasse en public une fille, qui se trouvait être son ami d’enfance. Lui-même n’aurait pas supporté, même s’il était plutôt du genre jaloux maladif. Bah quoi ? On ne peut pas avoir que des qualités non plus. L’idée sembla aussi plaire à Eurydice qui s’avança vers lui, posant une main sur son torse l’autre dans ses cheveux puis ses lèvres sur les siennes. Ce contact surpris un peu Aleksander, qui finalement ne s’y était quand même pas attendu. Il prenait ça pour un  « Pour une fois, tu as eu une idée qui risque de marcher ». Le contact avec son ami d’enfance faisait quand même un peu bizarre. S’en était presque comique. Ils avaient été si proches par le passé qu’une telle situation était tout simplement risible. Mais les gens y croiraient. Il y avait déjà tant de rumeurs que les gens gobaient sans réfléchir que cette idylle avec la jeune vert et argent passerait sans aucun souci. Ils étaient bien crédibles après tout. Et le meilleur ? Cela rendrait Tomas malade, vert de jalousie … du moins il espérait.


    « On est crédible Alek ! C’est une idée de génie. Tomas te tombera dans les bras en moins de deux ! »

    Ce n’était quand même pas du cent pour cent sûr, mais bon, si ça ça ne marchait pas, il pouvait tout aussi bien laisser tomber l’affaire. Ce serait alors que le jeune Swofford n’en avait rien à cirer de lui, tout simplement, ce qu’il espérait que ce n’était pas le cas. Au pire, il ressortirait détruit pendant quelques temps de cette histoire, mais grandit par l’ouverture de nouveaux horizons. La positive attitude, ça le connaissait bien après tout. Non, sérieusement ! Vous en connaissez beaucoup vous des enfants qui se mettent à faire des blagues pour faire rire leur mère quand leur père vient de partir certainement pour toujours ? Si oui, alors vous pouvez les compter sur les doigts d’une main, c’est certain. Dans un éternel élan d’optimisme, le jeune Alek déclara donc:

    « J’espère bien … on est pire que crédible, va ! »

    Les lèvres du jeune rouge et or s’étirèrent en un franc sourire. Il avait enfin l’occasion de retrouver Tomas et en plus, le temps qu’il mettrait à revenir, il le passerait avec sa meilleur amie. Que demande le peuple? Pas beaucoup plus en tout cas. Que ça arrive vite quand même ? Alek, espèce d’impatient va. Oui, sa liste de défauts devait au moins être aussi longue que cette de ses qualités. Un espèce d’équilibre entre la bonne humeur et l’inquiétude perpétuelles. Enfin bref, il fallait maintenant propager cette rumeur. Cela ne devait pas être très dur, il y en avait des nouvelles lancées chaque jour.

    « On raconte tout sans quand et à qui ? »

    Oui, car bon, il fallait quand même que ça passe de bouche à oreille, même si le jeune rouge et or rêvait d’une entrée fracassante dans la Grande Salle un beau matin, la main d’Eurydice dans la sienne. Tomas aurait alors eu un visage décomposé et se serait précipiter pour l’embrasser devant les yeux de toute l’école rassemblée là. Mais bon, ce genre de choses n’arrive que dans les contes de fées et Aleksander était assez réaliste pour savoir que ça ne risquait pas de se passer comme ça.









Anonymous

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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Jeu 2 Déc - 12:08



      « J’espère bien … on est pire que crédible, va ! On raconte tout sans quand et à qui ? »


    Raconter ça. Au fond, était-ce vraiment nécessaire ? Etait-ce vraiment une bonne idée ? Si la rumeur partait de nous, elle risquait d’être un peu moins crédible. Mais si la rumeur partait d’autres personnes, elle ne ferait que plus vraie. Les gens devaient nous voir et ils en parleraient. J’entendais déjà les potins : « Winsted s’est enfin remise de sa rupture avec Dashwood, à moins que ce ne soit qu’une de ses nombreuses aventures sans lendemain. » Ou même « Ils n’étaient pas censé être juste des amis ces deux là ! Vraiment, tous les mêmes ! ». Il fallait que nous paraissions en couple. Il était vrai que je n’étais pas une sainte ces derniers temps, que j’aimais à prendre du bon temps sans pour autant en avoir quoi que ce soit à faire des personnes avec qui je faisais ça. Cette fois, les gens devaient penser que c’était du sérieux entre nous. Et pour cela, il fallait que nous exprimions nos « sentiments » en public. Recette de la réussite : fausse passion, faux amour. J’eue alors une idée. Je souris sincèrement à Alek et l’attrapais par la main pour l’entrainer derrière moi.

      « Suis-moi. Fais-moi confiance. »


    Nous nous élancions dans les couloirs noirs et sombres des Cachots. Il y avait un endroit ou les Serpentards se donnaient parfois rendez-vous pour discuter, fumer ou boire loin de l’agitation formelle de la Salle Commune. Cette salle se trouvait dans un couloir excentré. J’entrainais Alek par là-bas. J’avais un plan pour faire notre entrée dans le monde des rumeurs Poudlarienne en temps que couple. Nous nous rapprochions de cet endroit, rencontrant sur notre chemin une bande de Serpentard qui nous suivirent du regard. Nous croisions un bon nombre d’élèves vert et argent qui nous regardèrent passer. Tous les regards fixés sur nous, j’entrainais Alek dans une salle non occupé. Grâce à un sortilège je fermais à clef derrière nous. Je lui fis un clin d’œil. Je lui chuchotais :

      « Rentre dans mon jeu ! Tu vas adorer ! »


    Je m’approchais d’un grand bureau en bois, en y posant mes mains. Je commençais à le secouer. Le bureau grinçait bruyamment. J’étais certaine que les élèves qui s’étaient sans doute placés derrière la porte l’entendaient. Je souris à Alek, et sans qu’il s’y attende :

      « Oh Alek ! Oh mon Dieu ! Oh… Humm… »


    Je simulais un ébat sexuel bruyant, résistant à une irrépressible envie de rire. J’imaginais la tête des élèves qui étaient derrière la porte. Je continuais à imiter de manière convaincante des gémissements de plaisirs. Je secouais plus vigoureusement le bureau. Au bout d’une dizaine de minutes, j’arrêtais et me dirigeais vers Alek. Je déboutonnais le haut de sa chemise, la froissant légèrement. J’ébouriffais ses cheveux, puis fis de même avec mon apparence. Nous paraissions sortir d’un ébat plutôt vigoureux. Je lui saisit de nouveau la main, l’entrainait plus près de la porte pour que les personnes extérieurs puissent mieux entendre. Je lui fis un clin d’œil.

      « Je t’aime Alek. Je sais pas pourquoi je ne m’en suis pas rendu compte plus tôt. Mais je t’aime. »


    Je rouvris alors subitement la porte. Des élèves se trouvaient, comme je m’y attendais, derrière celle-ci. Je pris un faux air déconcerté et gêné. Je partis en courant, Alek à ma suite. Lorsque nous fûmes assez loin de toute trace de vie, j’arrêtais de courir légèrement essoufflée.

      « Dans cinq minutes, tout Poudlard est au courant. Et donc, Tomas. Il sera bientôt à toi. Ne te soucies plus de ça. D’ailleurs, en parlant de soucies, t’aurais pas des BUSES à réviser ? »









Nathaniel M. Hunter

Nathaniel M. Hunter
SERDAIGLE. ► septième année.

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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Jeu 2 Déc - 20:39



    « Suis-moi. Fais-moi confiance. »

    Comme si la deuxième partie de la phrase était nécessaire. Aleksander avait une sorte de confiance aveugle en son amie. Aussi ne posa-t-il aucune question quand elle l’entraîna hors de la salle où ils se trouvaient vers des couloirs qui semblait de plus en plus fréquentés. Mais que faisait-elle? Il aurait bien donné une boîte de chocogrenouille pour savoir quelle idée de génie avait traversé l’esprit de la jeune fille. Pour le moment, cependant, sa main bien encrée dans celle de la jeune vert et argent, il se faisait tirer à travers les couloirs sans pouvoir trop réfléchir à ce qu’il se passait. Il avait cependant bien remarqué que les nombreux élèves qu’ils croisaient était des Serpentards. Ce qui signifiait que ce n’était pas une super idée pour lui. Pour atténuer la chose, il fallait dire que Alek était loin d’être populaire auprès des camarades de sa meilleure amie étant considéré comme traitre à son sang ou un truc du genre. Pas fameux donc. Mais il n’en dit rien et se laissa faire. La jeune femme l’entraina dans une salle vide qu’elle scella par magie, chose qu’il aurait lui-même été incapable de faire. Mais la salle de classe se trouvait dans un endroit très fréquenté et il se demandait bien ce qu’elle voulait faire par ici quand elle lui chuchota :

    « Rentre dans mon jeu ! Tu vas adorer ! »

    Il ne comprenait toujours rien de ce qu’elle avait en tête mais hocha la tête. Confiance aveugle, on a bien dit. Et heureusement car aurait-il su ce qu’elle s’apprêtait à faire n’aurait peut-être-il pas osé. Il regarda avec un peu d’incompréhension Eurydice faire bouger le vieux bureau en bois dans tous les sens, produisant un craquement qui, il fallait bien l’avouer, avait quelque chose de véritablement insupportable. La jeune fille simulait, prenant Alek vraiment de court. Il resta muet sans réaction.

    « Oh Alek ! Oh mon Dieu ! Oh… Humm… »

    Le plan n’était pas mal finalement, mais il était un peu pris de court et gêné et bien oui, c’est comme ça qu’il fallait le dire. Parce que c’est quand même d’Aleksander Samuel Hallen dont on parle, un petit ange tout innocent dont la plus grosse bêtise est de sécher les cours. Faut pas abuser non plus. Il laissa donc Eurydice finir sa mise en scène. Toujours amorphe, il la laissa déboutonner sa chemise et ébouriffer ses cheveux. Il revint à lui lorsqu’elle l’entraina vers la porte histoire d’offrir un spectacle auditif aux oreilles trainantes.

    « Je t’aime Alek. Je sais pas pourquoi je ne m’en suis pas rendu compte plus tôt. Mais je t’aime. »

    Cette fois-ci, il compris bien le message et renchérit sur un ton semblable:

    « Eurydice, je t’aime encore plus. Ta peau, tes lèvres, l’odeur de tes cheveux, je ne veux me passer de rien de tout ça maintenant »

    Très convaincant, oui, oui. Il avait, il fallait l’avouer, une certaine expérience dans le domaine. De nombreuses années où son attraction de vélane avait très bien marché sur les filles et où il en avait plutôt bien profité. La jeune vert et argent descella ensuite la porte révélant la présence d’accro aux potins n’ayant pas perdu une seule miette de ce qu’ils pensaient qu’il s’était passé dans cette salle de classe. Il n’y avait certainement pas mieux pour lancer une rumeur. Il attrapa alors la main d’Eurydice qui s’était mise à courir et lui emboita le pas. Quelques couloirs plus loin, ils s’arrêtèrent enfin, hors d’haleine. Elle lui souffla alors :

    « Dans cinq minutes, tout Poudlard est au courant. Et donc, Tomas. Il sera bientôt à toi. Ne te soucies plus de ça. D’ailleurs, en parlant de soucies, t’aurais pas des BUSES à réviser ? »

    Le jeune homme fronça le nez et se contenta de répliquer à cette provocation qui n’était pas bien déguisée :

    « Merci pour tout, mais tu sais, mes BUSE je les ai déjà raté alors soit elles son piteuses soit je redouble et voilà, ainsi va la vie, j’ai jamais prétendu être doué pour autre chose que la métamorphose de toute façon moi »

    Il lui tira alors la langue dans une attitude plus que puérile mais qui lui allait si bien avant d’exploser de rire. Oui, un an de rab à Poudlard ne lui déplairait pas du tout. Il n’avait aucune envie d’être lancé dans la vie active, n’ayant aucune idée de ce qu’il voulait faire de son existance et étant de toute manière de ceux qui avaient le compte en banque à Gringotts assez rempli pour assurer ses arrières.









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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Mar 7 Déc - 17:50


      « Merci pour tout, mais tu sais, mes BUSE je les ai déjà raté alors soit elles son piteuses soit je redouble et voilà, ainsi va la vie, j’ai jamais prétendu être doué pour autre chose que la métamorphose de toute façon moi »


    Je fronçais les sourcils et le nez, comme une enfant. Alek était excellent en métamorphose, ce qui n’était pas mon cas : il y avait deux matières dans lesquels j’étais vraiment mauvais, les potions et la métamorphose. Lui, il était mauvais en tout sauf en métamorphose. Je n’aimais pas vraiment quand il prenait les cours à la légère. J’étais mal placée pour donner des leçons de morales étant insubordonnée et une sécheuse professionnelle, mais j’avais tendance à être protectrice envers lui. Bien sur, comme moi, il avait le compte bancaire de ses parents qui était rempli. Trente générations auraient pu vivre avec cette fortune de manière décente. Cependant, je n’aimais pas le voir sous estimer l’importance de la culture. Les sorciers se devaient selon moi d’être supérieurs, au dessus des autres. Et comment être au dessus des autres en se fichant de l’éducation même. Alek ne partageait pas mon avis sur la supériorité de la Magie, mais je me permettais tout de même une réflexion.

      « Sal illettré va ! Si tu ne révises pas, c’est clair que tu ne les auras pas ces putains de BUSES ! T’as intérêt de bosser un peu ou tu auras affaire à moi ! Même Maëlan les a eu du premier coup ! »


    Je me tus. Je venais de parler de Maëlan sur un ton décontracté. Mais qu’est-ce-qui me prenait !?? Habituellement, je ne m’autorisais même pas de penser son nom, et encore moi de le prononcer. Et là, je l’avais sortie de manière décontractée ! Ce devait être la présence réconfortante d’Alek qui m’avait fait baisser ma garde. Je rougis. Je rougis ! Non mais merde ! Le simple fait de prononcer son nom me bouleverser encore. Je m’en voulus. Je ne voulais pas que nous commencions à parler de lui. Je repris donc, rapidement.

      « Enfin bref. Va bosser. On se retrouvera dans quelques jours, le temps que les rumeurs est eut le temps de circuler. Je t’envoie un hibou, et on fera quelque chose de plus public ! Et toi, pendant ce temps là, tu révises ! A plus Blondie. »


    Je déposais une bise claquante sur sa joue et je m’éloignais. Je me dirigeais vers le Parc, histoire de pouvoir fumer un petit bédo avant de continuer cette journée.

    FIN DU RP POUR EURYDICE










Nathaniel M. Hunter

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SERDAIGLE. ► septième année.

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"Because I wanna cry and it get better when you hold me in your arms" #Jeu 9 Déc - 16:29


    « Sal illettré va ! Si tu ne révises pas, c’est clair que tu ne les auras pas ces putains de BUSES ! T’as intérêt de bosser un peu ou tu auras affaire à moi ! Même Maëlan les a eu du premier coup ! »

    Aleksander fut surpris que la jeune fille lui parle du Serpentard. Il savait que c’était dur pour elle, sans toutefois avoir les détails. Il en savait cependant assez pour détester le jeune homme. Il remarqua que son amie avait soudainement prit une couleur tomate. Cela la blessait toujours autant, il n’y avait pas de doute à avoir. Mais il ne releva pas, ce n’était pas la peine, elle devait bien avoir compris qu’il avait saisit.

    « Enfin bref. Va bosser. On se retrouvera dans quelques jours, le temps que les rumeurs est eut le temps de circuler. Je t’envoie un hibou, et on fera quelque chose de plus public ! Et toi, pendant ce temps là, tu révises ! A plus Blondie.

    Ca, ça ressemblait plus à Eurydice. Le jeune Hallen sourit donc franchement avant de lui répliquer d’un air de « rien à faire »:

    « Je réviserai si j’ai envie ! A plus, mauvaise fille ! »

    Il regarda la jeune fille quitter le couloir et remonter par les escaliers avant de se décider à rapidement lui emboiter le pas pour remonter dans la salle commune, histoire de ne pas se retrouver nez à nez avec Luke.


FIN DU RP










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