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InvitéInvité
Ven 19 Nov - 9:53 |
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« Un mur de fleurs ? » « Je vais le tuer. » « BAISSE-TOI ! »
Trois, quatre sorts qui jaillissent de l'obscurité de la pièce. Deux hommes sont cachés derrière le comptoir de la cuisine à l'américaine. Baguette en main, des étincelles jaillissant de ces dernières, ils ont le souffle rapide, saccadé. Clyde lance un regard vers son coéquipier, tandis que Lazzaro s'apprêtait à se redresser lorsqu'un sort à la lumière verte fit éclater l'armoire de verres au dessus d'eux. Portant leurs bras au-dessus de leur tête pour s'en protéger, ils se laissèrent violemment tombé au sol. Feindre la mort, ou l'épuisement. Clyde serrait sa baguette contre lui, laissant le silence devenir le maître des lieux.
Lazzaro ne disait rien, il surveillait au dessus du comptoir, baguette prompt à être tendu. Se connaissant parfaitement, ils n'avaient même plus besoin de parler. De l'autre côté de la pièce, on entendit un petit rire, et Clyde ne put s'empêcher de tirer la gueule en les imaginant se foutre de sa gueule à cause du mur de fleurs. Rocstone allait prendre cher.
Quelques secondes passèrent, des secondes qui passèrent des minutes, puis Clyde et Lazzaro se redressèrent d'un coup, balançant tout deux une batterie de sorts, l'un des hommes pointa sa baguette vers l'angle mort de Lazzaro, et un sort vert partit avec une vitesse fulgurante. Clyde perdit son sang froid, et hurla dans la direction de Lazzaro :
« PROTEGO MAXIMA ! »
Le sort explosa le bouclier, propulsant Lazzaro sur Clyde avec une rare violence. Leur tête s'entrechoquèrent, et ils tombèrent tous les deux inconscients.
[…] « C'est bon ? Vous allez bien ? »
C'était le sous-chef. Un mec calme, mais visiblement trop inquiet. Clyde et Lazzaro étaient tous les deux assis sur deux chaises, tandis que des Guérisseurs leur soignaient les plaies qu'ils avaient aux bras, à l'épaule pour Clyde, et à la tête pour les deux.
« Oui, oui... Juste un violent mal de tête. Z'êtes arrivé à temps, putain. » « Faut croire. »
Clyde mâchonnait un bâton de réglisse. Il s'en voulait beaucoup trop. Un mur de fleurs, putain. Ils avaient failli y passer à cause d'un mur de fleurs ! Et Rocstone qui lui avait dit que ça pourrait le sortir d'une situation cocasse ! Il aurait au moins pu lui dire que ça marchait qu'avec sa mère ou une copine un peu trop fleur bleu, merde ! Il lança un regard vers Lazzaro, lui demandant le pardon. Ce dernier eut un léger sourire, haussant les épaules. Il en avait rien à foutre, visiblement. Clyde esquissa un léger sourire, puis il demanda au sous chef, qui s'était retiré un peu, pour discuter avec d'autres gars.
« Chef, je peux prendre quelques heures de congès ? » « On vous a donné votre journée. J'adore quand tu m'écoutes, tu sais, Clyde ? »
Lazzaro éclata de rire, tandis que Clyde se levait rapidement, sans attendre que le guérisseur finisse de lui panser le bras. Il serra rapidement la tête de Lazzaro contre son torse, avant de donner une tape dans le dos à son chef. Il traversa l'encadrement de la porte, et il transplana.
[…] Troisième étage. Étage des recherches de sortilèges. Une seule personne dans le couloir. C'est Clyde qui hurle :
« ROCSTONE ! SI JE TE TROUVE TU VAS PRENDRE CHER ! »
Et voilà l'Auror entrain de faire chaque pièce, sans se soucier de déranger les chercheurs, ou les secrétaires. Quelques sorciers passent la tête par de là les portes, tandis que Clyde s'avançait vers le bureau d'Harkaitz, avec une colère particulièrement noire.
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Harkaitz RocstonePROFESSEUR de métamorphose. ► Dr. de Poufsouffle.
► MESSAGES : 87 Sam 20 Nov - 14:50 |
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| La situation était délicate. Harkaitz Rocstone recommençait pour la neuvième fois la conception de ce sort. C'était un travail de très soigneuse minutie, parce que la magie, c'est capricieux. C'était un peu comme opérer un fil électrique branché. À tout moment, ça pouvait fait BZZZZZ ! Heureusement, Kaitz avait l'habitude, des BZZZZZ ! Et aussi aux BOOM ! Ce coup là, cétait un peu plus complee, parce qu'il jouait dans un sorts qu'il 'avait pas céer lui-même. Il avait en fait reprit le travail d'un collègue qu'on avait jugé instable parue Kaitz, lui, avait jugé qu'il avait du potentiel si on modifiait la perception du sort et si on arrivait à déterminer la bonne étymologie de la formule. Il ne l'avait pas dit tout haut, mais ce sort manquait de finition. Et évidemment, la seule finition qu'il approuvait était sa finition à lui.
Certains croyaient, à tort évidemment, que Kaitz perdait son temps la plupart du temps. D'autres, nettement moins nombreux estimaient que c'était mieux que ce soit lui plutôt qu'eux. Et un seul, à ma connaissance, estimait que Kaitz avait du talent et qu'il arrivait à faire des choses que personne n'arrivait à faire. Bon, c'était toujours ce à quoi le sort était destiné au départ, mais ça finissait par fonctionner. Ce qui était merveilleux, c'était que cet unique personne était son patron. Mais la plupart estimaient que c'était parce que Rocstone Père subventionnait allègrement la recherche, fait prouvable et reconnu, mais le chef se gardait bien de même en faire allusion. Mais tout le monde, sans exception au département de recherche des sortilèges et enchantement que Kaitz était vachement serviable. Il ne rechignait jamais à tester les sorts des autres, surtout quand ils étaient dangereux. Ça c'était une bonne raison pour garder Harkaitz Rocstone au département. Probablement la seule qui expliquait pourquoi personne ne portait plainte contre Harkaitz.
Lunettes à multiples lentilles sur le nez, Harkaitz, à la pointe de la baguette, tripatouillait les composantes sur sort. Il avait tout soigneusement noté. Ça représentait beaucoup de calculs et surtout de mots. Concentré, il y avait tout de même un petit quelque chose qui tentait de le déconcentrer. Il n'y fit pas vraiment attention. Il se gratta l'occiput de la pointe de la baguette. C'était un problème complexe. Tout était désordonnés, mais il croyait avoir découvert le fil conducteur. Il ne lui restait qu'à l'ordonner, à le remonter et à tester. Facile à dire comme ça, mais ça demanderait encore beaucoup de travail.
Il lève les yeux de son travail, parce qu'il y a vraiment un quelque chose qui le dérange. Rien de précis, juste un impression, peut-être quelque chose dans l'air. Ça l'empêche de se concentrer comme il se doit. Par précaution, il pose sa baguette et écoute. Mais par-dessus le trio de cordes enchantés dans le coin, entendre quelque chose est plutôt difficile. Et puis du couloir, on n'entend rien, parce que Rocstone a plongé son bureau dans une bulle sourdine. Kaitz met les cordes en sourdine et écoute. Rien de significatif. Et de son côté, Clyde doit traverser tous les couloir et surtout savoir que le bureau de Kaitz est encadré par des bureaux condamnés. Quoique d'un côté, ça annonce les faits. Risque de dégâts.
- Oh, c'est Igor... - Il a pas l'air de bonne humeur...
Sans se concerter, tous les chercheurs préférèrent se retirer dans leur bureau. Prudence est mère de sureté dit-on, n'est-ce pas ? Dans son bureau, Kaitz hausse les épaules et permet aux instruments de se remettre à jouer. Cette musique allait parfaitement s'accorder avec ce sort. Il se remet au travail, mais s'arrête aussitôt. Il coupe encore une fois le trio à cordes qui semble soupirer de contrariété. Il coupe juste à temps pour entendre :
- ...U VAS PRENDRE CHER !
Tiens, il connait cette voix, se dit-il. Mais habituellement, elle n'a pas cette intonation. Il se lève, retire et pose ses lunettes sur son bureau. Évidemment, il reprend sa baguette. Il a quand même jadis eut une excellent score aux testes pour devenir aurors. Ce n'est pas ce qu'il voulait faire, ce qui ne signifie pas qu'il était nul. La porte s'ouvre de l'intérieur et vers l'intérieur, doucement, et Kaitz passe la tête juste assez pour voir, avec ne prudence soignée. On aurait pu croire quu,il aurait pu se méfier de la colère de Clyde, mais aussitôt que Kaitz constate qu'il s'agit de Clyde. Il lui adresse un sourire des plus chaleureux. Sourire qui suite l'innocence et l'assurance, de quoi désamorcer une bombe qui s'en trouverait gênée d'exploser autant de sérénité.
- Ah, Clyde ! Quelle bonne surprise ! Allez, entre,, invite-t-il avant de rentrer dans son bureau, laissant la porte ouverte, avant même que Clyde ne l'est atteint. Je ne t'attendais pas avant quatre ou cinq jours encore ! dit-il en collant entre les doigts de Clyde un verre de vieux cognac, réserve Rocstone.
De temps en temps, Kaitz rayonnait de bonheur. Le reste du temps, il était simplement heureux d'être heureux. ... ou vivant, c'est une question de perception.
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InvitéInvité
Mar 14 Déc - 0:13 |
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Qu'est-ce-qu'il aurait aimé qu'Harkaitz soit mal luné à ce moment-précis pour en découdre avec lui ? Qu'est-ce-qu'il aurait apprécié pouvoir lâcher cette colère qu'il ressentait au plus profond de lui ? Il avait manqué de perdre sa vie, il avait failli perdre son coéquipier sous ses yeux, et tout ça, pour... Pour être accueillit comme un prince, un sourire jusqu'aux lèvres de la part d'Harkaitz et son bonjour exemplaire. Clyde ne put s'empêcher de soupirer, baissant ainsi les armes et toutes idées d'un bon duel de sorciers animés par la colère.
Il y avait de quoi frustrer un homme. Et pour tout vous dire, Clyde était bel et bien frustré en ce moment précis. Comme si on lui avait jeté un seau d'eau froide.
Harkaitz l'invita à rentrer dans son bureau, lui fourguant un verre de cognac à la robe parfaite, un grand sourire aux lèvres. Clyde ne put s'empêcher de tourner la tête, avant d'avaler une bonne rasade de Cognac.
Réserve Rocstone. Au moins, Harkaitz savait se faire pardonner.
« Disons que... » Il s'assit sur l'une des chaises devant le bureau de Kaitz, se mettant à l'aise. « Pourquoi d'ici quatre, cinq jours ? Tu as trouvé de nouveaux sorts ? » Un sous-entendu vis-à-vis de ce qu'il venait de traverser, mêlé à un soupçon de curiosité à peine voilée.
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Harkaitz RocstonePROFESSEUR de métamorphose. ► Dr. de Poufsouffle.
► MESSAGES : 87 Mer 15 Déc - 0:28 |
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| C'était souvent le cas avec Harkaitz. Il ne laissait personne lui reprocher quoique ce soit. En fait, si, il les laissait lui reprocher des choses, mais il souriait tellement que c'était difficile de ne pas avoir envie de sourire aussi et pis bon, il était difficile de faire des reproches à quelqu'un quand on avait le goût de sourire et d'être heureux. Harkaitz acceptait bien les critiques, mais c'est les gens qui étaient gênés de le critiquer, parce qu'il se contentait d'approuver en souriant et après, c'était impeccable. Quoique parfois, certaines critiques lui passaient des kilomètres au-dessus de la tête. Comme la fausse critique qui revenait sans cesse était qu'il faisait toujours tous exploser. C'était faux. Il ne faisait pas TOUJOURS TOUT exploser. Et puis l'explosion était souvent la moindre des choses. Mais pour créer des sorts, il fallait improviser et l'improvisation est souvent dangereuse.
Le pire c'est que Kaitz s'installe derrière son bureau et s'y appuie, comme si ce que Clyde allait dire était la chose la plus importante du monde. Et tout ça, avec son large sourire habituel. Non, on ne refait pas Kaitz. Kaitz c'est Kaitz. Il tient ça de ses parents, ils sont comme ça tous les deux, sauf qu'il ont la sagesse de la camoufler juste un peu, ce que Kaitz n'a pas. Mais pas du tout. Sur son bureau trône divers outils pour trafiquer les sorts, surtout plusieurs bouquins en pile et de nombreuses feuilles de parchemin griffonnées et barbouillées de l'écriture anguleuse de Kaitz. Il tapote distraitement ses lunettes multi-lentilles avant de se renverser dans son fauteuil, l'air toujours aussi attentif.
- Oh, c'est entre 8 à 10 jours que tu te pointes d'habitude, quand c'est pas moi qui te trouve. Mais ces temps-ci, malheureusement, je sèche. Je sais pas encore pourquoi. Soit j'ai pas eu l'inspiration de génie pour arriver à quelque chose, soit les cas qu'on me soumet sont vachement complexe. Évidemment, je suis le seul à préférer les cas complexes, alors je m'étonne pas. Et tout ça, il le dit avec un sourire des plus ravi. Oui, Harkaitz Rocstone aime les défis et là il n'en a pas... ou trop peut-être. J'ai l'air de me plaindre comme ça, mais ce n'est pas le cas. Tout ça pour dire que je n'ai rien de nouveau depuis la dernière fois. il prend soudainement un air conspirateur et revient s'appuyer les bras sur son bureau, se rapprochant de Clyde. Alors, dis-moi, comment ça s'est passé ton rencart avec l'agitatrice ?
Oui, ça avait été une bonne partie de la dernière discussions qu'il avaient eu, juste avant que Kaitz ne lui offre son dernier sort en lui disant que ça pouvait le sortir d'une situation cocasse.
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