Aleksander s’était , enfin, motivé pour réviser un peu ses BUSEs qu’il n’était pas près d’avoir sinon. Il s’était donc levé de bon matin, avait enfilé son éternel ensemble jean-sweat-basket et avait prit un super petit déjeuner bien complet. Bah quoi, réfléchir, ça fait dépenser des calories après tout. Le jeune homme avait ensuite attrapé ses bouquins de classe. Après un rapide coup d’œil sur la salle commune qui était bien bondée comme on était désormais dans l’impossibilité de sortir au dehors même en journée à cause de cette nuit perpétuelle qui tapait sur les nerfs de tout le monde, le jeune Hallen sortit de la salle commune et se dirigea vers la bibliothèque. Cet endroit était par contre calme et vide et avait une odeur de livre qui vous donnait presque envie de travailler. Il se trouva une table vide dans un coin bien tranquille et commença par sortir son livre de potion, matière dans laquelle il était le plus pitoyable après l’histoire de la magie. Mais contrairement à l’histoire de la magie, il avait l’intention d’obtenir une note acceptable dans cette matière pour une fois. Ca ne devait pas être si dur après tout. Et bien finalement non, ça ne l’était pas. Au bout de deux heures de travail acharné, le jeune rouge et or avait l’impression de comprendre et presque de savoir son cours. Une grande première. Ainsi pouvait il espérer un O en métamorphose et deux A en potion et sortilège … ça serait peut-être suffisant aux yeux des profs pour qu’on le lâche enfin. C’est un Alek tout revigoré, re-boosté, remotivé qui quitta son poste de travail pour aller prendre une petite pause du côté des livres de métamorphose. Il trouva le rayonnage sans peine, c’était bien le seul dans lequel il était déjà allé par le passé. Le jeune Gryffondor laissa courir ses doigts sur les tranches des livres tous bien rangés, appréciant particulièrement le contact du cuir sous ses doigts, le trouvant presque drôle. Il commença à sortir un livre dont l’intitulé lui paraissait peu scolaire et donc forcément fun quand un cri retentit à travers la bibliothèque.

"Quoi ???!!!???"

Aleksander lâcha son livre de surprise et celui-ci alla à grande vitesse s’écraser sur son pied, lui provoquant une douleur sourde. Le jeune homme étouffa un juron. Il ramassa le livre et le posa sur une étagère la plus proche avant de se diriger en direction d’où le cri était parti. Oui, ce n’était pas souvent que quelqu’un osait mettre à mal le silence religieux qui était instauré dans ce lieu, prenant ainsi le risque de se mettre la bibliothécaire à dos. Il trouva là un jeune homme entouré d’une pile de livres dont le visage lui était légèrement familier et une petite fille au look des plus douteux pour un jeune homme autant porté sur les apparences qu’Alek .

« Je vous conseille de faire un peu moins de bruit si vous voulez pas avoir de problème. Ya d’autres endroits pour faire des crises d’hystéries. »

Le jeune Halle eut alors un de ces sourires malicieux qui le caractérisaient si bien. Il aimait bien charier les gens et voilà, mais il savait bien que ce n’était pas du goût de tous.

Aleksander retint un sourire supplémentaire. Les gènes vélanes ça marche n’importe quand, n’importe ou sur n’importe qui. Merci grand-mère! Il écouta le reste de la conversation du jeune homme avec la petite fille. Il n’avait aucune idée de qui le jeune homme pouvait bien être, mais sa façon de parler laissait entendre qu’il ne se prenait pas pour n’importe qui. What ever. Il avait plu à un autre garçon que Tomas et rien que pour ça, il avait envie de sourire.



Alek regarda passer la jeune fille. Elle avait l’air un peu trop sûre d’elle-même aux yeux du jeune Gryffondor sui ne put s’empêcher un petit croche-pied au passage. Bah quoi ? On en faisait certainement pas d’autres petites emmerdeuses dans son genre. La petite fille reparti l’air de rien mais tout de même avec un regard noir pour le jeune rouge et or. Le jeune homme prit donc un air faussement gêné, un peu l’air de dire finalement :  « Oh mais non, je n’ai pas fait exprès, je suis juste méga gêné de toute cette situation ». J’ai envie de dire menteur. Mais à peine s’avançait-il pour rassurer le jeune homme qui avait l’air bien plus embarrassé que lui, qu’une autre petite, Serpentard cette fois déboula d’un des rayonnage avec un poster géant à signer.



Le jeune Hallen se retint pour ne pas pouffer de rire. Ces petites groupies étaient vraiment comiques. Il s’avança tout de même, prêt à sortir le jeune homme de cette situation des plus gênantes. Il se positionna derrière la petite vert et argent et lui souffla à l’oreille :

« Si tu ne t’en va pas maintenant et que dans l’avenir tu ne laisse pas ce jeune homme tranquille, je raconte à Midnight que tu es en possession de ce poster. Je pense que ça va pas lui plaire. Et si tu ne te conduis pas comme je te l’ai demandé, je pourrais même rajouter que tu m’a demandé à être ton cavalier au bal. Moi, c’est « la Vélane », alors si tu ne rêve pas d’humiliation publique, je te conseille de filer maintenant et de la boucler »

Le tout sur un ton des plus jovial bien sur. Mais l’effet fut toutefois immédiat, la jeune fille tourna les talons sans demander son reste. Il était tout de même impressionné de quelle influence Luke Midnight avait sur tout le monde, et à quel point tout le monde redoutait d’être sa prochaine cible. Mais en temps que cible actuelle préférée du Serpentard, Alek était aussi en position de force. Merci Midnight ! Il fallait avouer que la menace était réelle, en fait. Se faire voir avec Alek ces temps derniers n’était pas vraiment la chose à faire. Tant pis pour le jeune homme en face de lui. Il semblait de toute manière être assez connu pour qu’on lui épargne un tas de sarcasmes. Il lui tendit donc la main avec un :

« Salut ! Moi, c’est Aleksander Hallen, Gryffondor. Mais je préfère, entre nous, que tu ne m’appelle pas « la vélane », Alek ça suffira »

Aleksander sourit légèrement. Ca, il ne s’y était pas attendu. C’était la première fois que son attraction marchait aussi fortement, surtout sur un garçon. Mais habitué aux gloussements dans les couloirs, il fit comme si de rien était et s’assit sur la chaise à côté du jeune homme. Le jeune jaune et noir semblait vraiment gêné, il avait baissé les yeux. Bonne initiative. Sa grand-mère lui avait une fois raconté qu’il avait fallu qu’elle bande les yeux de son grand-père pour avoir leur première discutions rationnelle. Oui, contrairement aux apparences, ça n’était pas un don. Même s’il n’était qu’un dérivé, ça ne l’était toujours pas. Il n’avait pas eu de mal à ce faire au regard des autres c’est sur, mais il lui arrivait parfois de se dire que la vie aurait été plus simple si sa grand-mère avait été des plus normale. Perdu dans ses pensées, il n’avait toutefois pas vue que le jeune homme avait relevé les yeux.



Non, là s’en était trop. Il n’avait jamais vu un truc pareil. Bien sur il était au courant que les vélanes n’avaient pas le même effet sur tout le monde, mais bon, il pensait qu’il y avait certaines limites. Apparemment pas du tout. Même si cela flattait plutôt pas mal son égo, s’étant senti rejeté ces derniers temps par celui qu’il aimait. Il ne savait d’ailleurs pas trop comment se sortir le jeune rouge et or de la tête. Mais bon, n’oublions pas, officiellement, il était tout ce qu’il y a de plus hétéro et sortait avec sa meilleur amie, Eurydice. Tout n’étant qu’une mise en scène naturellement.

« Baisse les yeux, ça ira mieux. »

Mais Fedorus n’en fit rien, le regard toujours planté dans celui d’un lagon pur du jeune rouge et or. Aleksander baissa donc en premier les yeux, sachant tout de même que ça n’aurait pas grand effet, présentant ainsi sa chevelure doré au Poufsouffle. Il dit alors plus fort :

« Baisse tes yeux, par la barbe de Merlin ! »

Il regarda le jeune homme s’exécuter et releva enfin la tête. C’était quand même dingue une histoire pareille.

« Ca m’était jamais arrivé avant que ça soit aussi fort, je suis pas totalement vélane. Je sais pas trop comment on pare cette … chose » Le dernier mot avait été prononcé avec un certain dégoût.   « Surtout garde bien tes yeux ailleurs que sur moi je crois que c’est le seul truc qui marche. Je suis vraiment désolé. »

Aleksander trouva avec soulagement la voix du garçon normale, voire scolaire. Et c’Est-ce qui attira son attention. Le jeune jaune et noir semblait en savoir plus long sur les vélanes que lui-même. Il fallait qu’il pense à se documenter su le sujet un jour, ça pourrait être utile. Ca éviterait peut-être certaines situation embarrassantes pour le jeune rouge et or. Mais pour le moment valait-il mieux qu’il n’en sache rien. Il aurait peut-être légèrement paniqué comme cette attraction ne fonctionnait PAS DU TOUT sur Tomas. Allez savoir pourquoi …



Ah, ça ça lui plaisait nettement mieux, un changement de sujet en règle, Fedo avait retrouvé ses esprit. Le jeune Hallen étouffa un soupir de soulagement. La métamorphose c’était bien son domaine en plus. Il excellait dans ce domaine, sans aucun effort. Quand on lui demandait pourquoi il était tellement bon dans cette matière et pitoyable dans les autres, il avait l’habitude de répondre que c’était parce qu’il fallait pour inventer des sorts de métamorphose et les utiliser un esprit farfelu, ce dont il était doté, ça ne faisait aucun doute. Non, c’est vrai, ça sert pas à grand-chose dans la vie, pour se défendre il y a vraiment mieux que transformer la baguette de son adversaire en verre à pied. Même si Alek pouvait en certifier d’expérience que c’était efficace et que ça prenait l’ennemi vraiment de court. Mais ça n’empêche pas de se faire étrangler, pour sur.

« Non, j’étais ici pour réviser les potions, et là je me prenait une pause du côté de la métamorphose parce que … et bien parce que j’aime bien ça et que je suis pas mal doué dans le domaine »

Le jeune Alek ne voulait pas paraître trop prétentieux en ajoutant qu’il se serait déçu lui-même si cela avait été le contraire, comme son père était … ou plutôt avait été, un animagus des plus doués. De toute manière, il fut distrait de cette pensée par le contact de la main du jeune Poufsouffle sur sa cuisse. Dire si ça le dérangeait, il en était incapable. Il aimait ce contact quand il venait de Tomas, alors pourquoi pas venant d’un autre. Non, non, il chassa d’un geste de la tête cette mauvaise pensée, envoyant valdinguer ses cheveux blonds. Il s’était promis de ne pas faire autant du mal à son ami Gryffondor que celui-ci lui en avait fait. Il n’eut de toute manière pas l’occasion d’y réfléchir plus longtemps, le jeune jaune et noir ayant retiré précipitamment sa main comme s’il venait de se rendre compte de ce qu’il faisait.



Fredo avait relevé les yeux pour lui parler, les plantant dans son regard azur. Aleksander n’eut pas le temps de faire un seul mouvement pour régir bien qu’intérieurement un bouton rouge qu’il essayait d’ignorer s’allumait du style « Catastrophe en vue, je répète, catastrophe en vue ». Pas faux, la petite voix. Le jeune Poufsouffle se pencha à ce qui devait être une allure lente vers le jeune Hallen pour qui les secondes défilaient sans qu’il puisse faire le moindre geste. Quand enfin, la bouche de Fedo ne fut plus qu’à quelques centimètres de la sienne, Alek s’avança à son tour, mu par un démon intérieur, certainement, et plaqua ses lèvres sur celles du jeune homme. Après quelques secondes où Alek fut sans réaction, aucune, il posa enfin ses mains sur les épaules du jeune homme le repoussant doucement avant de bredouiller :

« Je … je suis vraiment … vraiment désolé! »

Non, mais à quoi pensait-il ? Sérieusement ! Tomas, voilà ce à qui il devait penser. Il faisait n’importe quoi vraiment. Il se serait lui-même foutu des baffes.

La main de Fedorus resta cependant sur sa nuque tendis que Alek regardait intensément le sol. Il ne fallait pas que ce foutu truc de vélane refoute tout en l’air. Il fallait que le jeune jaune et noir retire sa main et tout de suite ou cela allait recommencer. Pas assez réactif, notre petit rouge et or. Grave erreur. Il sentit les lèvres du Poufsouffle se poser une fois de plus sur les siennes, beaucoup moins timidement que la première fois. Le jeune Hallen n’essaya pas de se dégager, l’emprise du jeune homme était trop ferme. Et puis zut, il n’en avait pas envie et voila tout. Pourquoi? Qu’est-ce qu’il ne tournait pas rond chez lui ? Il n’en savait strictement rien. Les conséquences de ses actes ? Aux oubliettes pour le moment, en compagnie de Tomas. Tomas … non, il ne pouvait pas faire ça. Il aimait le jeune rouge et or, leur relation avait quelque chose de parfaite, de pure. Mais ce baiser avec Fedo avait quelque chose de plus sauvage, inconnu et intensément captivant. Ah, tout était tellement plus simple quand il s’agissait de la gente féminine finalement.



Alek sentit le jeune homme desserrer son étreinte et ne dit rien. Il fallait que ça passe. Tout cela n’était pas voulu, uniquement provoqué par la magie, totalement factice. Le jeune Gryffondor refixa son regard sur le plancher de la bibliothèque en attendant que Fedo fasse de même.



Ca devait être le signe que ça allait mieux. Le jeune Hallen releva donc la tête pour voir le jeune homme renvoyer ses piles de livres sur leurs rayonnages. La séance de révision devait être finie pour lui. Et à bien y réfléchir, elle était fini pour Alek aussi, après tout ça, il n’avait clairement plus la tête à réviser. Tout cela était tellement et remettait en cause tellement de choses aussi. Le jeune homme avait maintenant vraiment besoin de se mettre tout seul dans un coin et de réfléchir. Mais cela attendrai encore un peu.



Ce changement de sujet était pour le moins surprenant mais tout à fait bienvenue. La métamorphose. Il aimait vraiment ça, c’était juste pas prise de tête et tout à fait sans conséquences. C’était une discipline qui lui ressemblait, en quelque sorte.

« Je sais pas trop où ils en sont en cours, ça fait quelques semaines que je n’y vais plus. Mais je maîtrise déjà les sorts sans formule. Juste une pensée et hop. J’adore . Et toi ? »

Oui, il n’allait plus en cours depuis quelques temps parce qu’il réfléchissait au meilleur moyen de faire sn coming-out et de vérifier les sentiments de Tomas. Et maintenant qu’il était venu pour réviser uniquement, voilà qu’il se mettait à embrasser encore un autre garçon. Décidément, sa carrière académique ne convenait pas du tout à sa vie amoureuse.

Et ils se retrouvaient vraiment là à parler cours. Aleksander ne comprenait décidément pas les gens qui aimait changer de sujet juste comme ça, histoire d’éviter les vrai conversation qu’il devait y avoir. Le jeune rouge et or était du genre très franc … franchise qui tue parfois. Mais il allait bien vite se rendre compte que le Poufsouffle qui était en face de lui l’était peut-être autant que lui.



Ainsi le jeune homme était animagus. Tout comme son père. Enfin, comme l’était son père. Il aurait vraiment aimé le connaître, Mr Samuel Hallen. Ce devait un grand homme. Enfin, il s’en souvenait comme tel. Il devait en avoir du courage pour quitter sa famille et aller s’installer chez les Mangemorts pour que tout le monde puisse enfin dormir sur ses deux oreilles, même si le jeune Hallen regrettait qu’il l’ai fait maintenant, comme ça n’avait finalement pas servi à grand-chose. Des larmes au coin des yeux, il dit :

« Mon père était animagus aussi, c’était un lion. Et toi tu es quoi ? »

Le jeune Alek espérait que le jaune et noir ne s’appesantirait pas trop sur le caractère passé de sa phrase et se contenterai de répondre à la question. Mais pour son plus grand plaisir il ne fit ni l’un ni l’autre même si ce que Fedo déclara n’était pas trop pour plaire à Aleksander non plus :



Purement scientifique, oui. Ou pas. Pourquoi être aussi catégorique? Parce que le jeune rouge et or ne voulait pas que ça soit autre chose que ses origines à la base de tout ça. Cela simplifiait de penser aussi catégoriquement. Mais à la réflexion, le jeune homme n’avait pas tort. Qui sait, si c’était ça, ça pouvait se reproduire en public, et il supposait que le jeune Poufsouffle n’avait aucune envie que cela arrive. Et lui, vérifier qu’il n’avait rien ressenti, ce qui était beaucoup moins certain dans sa tête désormais. Sans un mot, il attrapa donc le jeune homme par la nuque, le regarda droit dans les yeux de son regard lagon profond, couleur océan des îles de rêve, avant de l’embrasser fougueusement. Il ferma naturellement ses yeux avant de rompre le contact. Cela avait été comme un feu d’artifice de sensations dans sa tête et, dans sa poitrine, son cœur semblait avoir fait un bond. Alek était mortifié. Il avait envie de crier : « Non, pas encore ! » Il releva les yeux vers le jeune homme, le regardant une fois de plus droit dans les yeux avec un air interrogateur :

« Alors cette étude scientifique, elle donne quoi ? »

Aleksander ne pouvait pas dire qu’il n’avait rien ressenti, et cela l’inquiète. Où en était-il? Qui aimait-il? Avec qui voulait-il être? Qu’est-ce qu’il se passait dans sa tête? Autant de questions auxquelles il n’arrivait pas à trouver de réponse bien qu’il aurait du. D’un côté, il y avait Tomas. Tomas qui l’évitait, Tomas qui était froid, glacial, puis chaud comme de la braise, Tomas dont il aimait tant les baisers. Et de l’autre, se trouvait Fedo, inconnu il y a encore quelques minutes, de nature calme, dont il avait apprécié les baisers, si posés, si doux. Une chose était sur le jeune Gryffondor était vraiment totalement pommé, il ne savait pas trop où. Son esprit réfléchissait à cent à l’heure et pourtant était drôlement embrumé. S’en devenait douloureux.



La remarque n’était pas nécessaire, il s’en était lui-même rendu compte. Pour son plus grand malaise. Qu’est-ce qui lui prenait, par la barbe de Merlin ! Histoire de mettre sa tête encore plus sans dessus-dessous, Fedo posa sa main sur son cou et approcha sa tête, laissant ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Centimètres qu’Alek mourait d’envie de réduire à néant.



Alek respira un grand coup. Non, il ne pouvait pas faire ça. Pas maintenant. Ce n’était vraiment pas le bon timing. Pas maintenant qu’il allait peut-être pouvoir récupérer Tomas. Sa tête faisait des calculs monstres tel un ordinateur, aurait dit le jeune homme s’il avait été capable de faire une comparaison avec un quelconque objet moldu, ce qui n’était pas le cas. Il sentit la main de Fedo glisser et le libérer de son emprise. Déconnexion. Voilà ce que fit le cerveau du jeune homme. Il se leva précipitamment, sans savoir trop ce qu’il faisant. Regardant le jeune Poufsouffle dans les yeux, il lui dit, la respiration légèrement haletante :

« Je ne peux pas désolé… je … »

Alek était incapable de finir la phrase qu’il avait commencé. Oui, il quoi ? Était amoureux d’un autre, ou du moins pensait l’être ? Était sensé sortir avec sa meilleur amie ? Était perdu? Ne voulait pas que ça se sache? Tout ça à la fois ! Oui, s’en était trop pour lui. Il tourna les talons rapidement, son cerveau envoyant deux pensées contradictoires: d’un côté, il voulait que le jeune homme le rattrape, lui dise que ce n’était pas grave, qu’il n’en avait rien à faire et de l’autre, il voulait courir, courir très loin, oublier tout ça!