COURS DE SORTILÈGE.

GROUPE UN. KILLZONE. (sujet du cours: vous n'imaginez pas ce que la rue peut-être dangereuse pour vous, n'est-e pas? soit. c'est dommage. parce que justement, dans la rue, il peut se passer tellement de chose. vous n'en savez rien? attendez. je vais vous montrer et vous entraînez. bientôt, vous saurez survivre à une attaque de zombie. si, si. je vous jure.) - luke midnight. - matthias de salamine. - keith whiteley. - maëlan dashwood. - ana souvorov. - zachkariel scylence.

NOTIFICATION :
- Toutes dégradations superficielles de vos affaires, de votre corps ou de votre santé mentale n'est pas de la faute du professeur. Vous avez signé un papier de décharge, à ramener le jour du cours!
- Le but des deux cours est : d'apprendre aux élèves à survivre, de nouveaux sorts utiles, à être autonome, à travailler en groupe efficacement.
- Il y aura le " petit plus du Chef " à la fin de chaque cours.
- Au maximum, le cours fera 3 pages.
- Les deux groupes seront au nombre de six. Ni plus, ni moins.
- Il n'y aura aucun tour pour savoir qui réponds. On avance, ou on avance pas.
- Un poste = un personnage. Pas de poste où on mélange ces comptes.
- Abaddon Van Hellsing est alchimiste, mais ce n'est pas Dieu. Les suicidaires finiront à coup sûr à l'infirmerie, et verront leur moyenne baisser.
- Il s'agit de la seule note du trimestre. Elle est très importante.
- Vous avez le droit d'utiliser vos " petits plus " (vos dons).
- Les points qui vous seront donner seront importants et généreux si vous participez activement. Maximum prévu pour le meilleur du groupe : 150points pour lui, et 50 pour sa maison, ainsi que le titre " SURVIVOR ".
- Suivez les règles. C'est la plus importante des règles.



ABADDON VAN HELLSING, 29 ANS,
ADJOINT-PROVISEUR, DIR. DE SERPENTARD, PR. DE SORTILÈGE.
C'est en plein cœur de Londres que se passerait, le Lundi 5 Juin, le cours de Sortilège. Une sortie notée, en mode " survie ". Abaddon fut d'ailleurs le premier à descendre de la calèche tirée par des sombrals. Derrière lui, une autre calèche apportait ses six élèves qui devraient apprendre à partir d'ici à se débrouiller par eux-même. Ce n'était pas exactement du ressort d'Abaddon de les faire se confronter au monde obscure, mais il était de son devoir de les préparer à leur vie d'adulte, à leur été. Si l'Enfer ne disparaissait pas d'ici la fin du mois, ils se retrouveraient tous confronter à les ruelles froides et dangereuses. Et seuls, ils n'arriveraient à rien. Il marcha jusqu'à la calèche, en ouvrit la porte sur les six élèves médusés. Ce qu'ils foutaient à Londres? Mais la Survie! Abaddon tendit la main : « Sortez un par un, et je veux votre décharge signée par vos parents. Vous restez bien grouper. »
Une fois les six décharges dans les mains. Il les regarda rapidement et ferma les mains. Les feuilles avaient déjà disparue. Il regarda les deux cochers et leur fit signe de partir. Les deux calèches disparurent alors dans un bruit de sabot, les huit sombrals frappant violemment le sol, d'un air furieux. Ils n'avaient pas confiance en ces rues, comme elles étaient habitées. Les chevaux, comme n'importe quel animal, avait toujours eut l'instinct. C'est ce qui manquaient aux élèves ici : l'instinct. Alors à la place, il leur donnerait de quoi se défendre. Au cas où.
« Le but premier de ce cours est de vous mettre en situation réelle. Mettons que vous vous baladez, et vous tombez sur un groupe de créature. Il vous faudra réagir vite, vite et bien. C'est un cours de survie pratique. Alors gardez vos baguettes en main, ne les lâchez sous aucun prétexte, et … well, vous n'êtes pas Gryffondor, mais évitez de jouer aux héros. L'infirmerie est loin. » Il eut un petit sourire. « Nous ferons le tour du pâté de maison. Nous avons deux heures pour vous mettre à l'épreuve. Ensuite, on rentrera. Sauf si la mission est avortée avant parce qu'un de vous a eut l'ingénieuse idée de s'approcher de trop près un limon.... Bref. En rang deux par deux, et vous guettez les coins d'ombre. » L'Alchimiste se mit tout à l'arrière du groupe, et commença à prendre la marche. Pour l'instant, rien à l'horizon. « Soyons théorique pour l'instant. Quelqu'un connaîtrait des sorts défensifs hors magie noire? »

« Sortez un par un, et je veux votre décharge signée par vos parents. Vous restez bien grouper. »

Keith eut un pauvre sourire. Il échangea un regard avec Matthias, son colocataire. Aborder la question de ses parents n'avaient fait qu'un peu plus lui rendre ce monde infernal terne. Il n'avait aucun souvenir précis de ce qu'il avait quitté, tout comme il n'avait pas de souvenirs précis de ce qu'il avait été avant que Nemaniah ne l'aspire jusqu'aux eaux du dessus avec sa dague. Mais il lui restait toujours cette impression amère quand il regardait le monde qui l'entourait. Il n'y voyait que désolation. Que resterait-il de beau quand ils auraient enfin sauver le monde des enfers? Il avait du mal à ce le représenter. Il resterait cet enfant qui allait lui naître sans qu'il n'ait même le souvenir de sa conception. Il y avait repensé mais n'en avait encore rien dit à Matthias, ne sachant pas comment aborder le sujet. Il tendit la décharge, signée par lui-même, espérant que cela suffirait. Ca avait presque quelque chose de drôle.
Il se retrouvait dans Londres donc, les révisions massives qu'il s'était imposées bien présentes à l'esprit. Tout ça pour simplement se faire une idée de ce dont il serait question aux examens. Le professeur énonça clairement les règles du "jeu". Keith n'aimait pas ça. Dehors c'était l'enfer. Il y avait une fille à côté de lui qui semblait douce comme le miel, comment être sûr qu'elle n'y risquait pas sa vie. Ce genre de chose lui déplaisait mais il ne dit rien. Circonspect.

« Soyons théorique pour l'instant. Quelqu'un connaîtrait des sorts défensifs hors magie noire? »
« Un sortilège de bouclier ou de confusion pourrait nous donner le temps de nous retourner. On manque bien trop souvent du temps dans ces situations là et on ne peut pourtant pas se priver de la réflexion, ce serait dangereusement stupide. »

La voix de Keith avait quelque peu changée. Elle était sombre et froide. Elle s'adressait à des inconnus tout simplement.

« Il faut en tout cas oublié la désillusion, les créatures qui hantent vos rues n'ont pas besoin de leurs yeux pour vous voir. »

Sans s'en rendre compte, le préfet de Serpentard s'excluait. Ce monde n'était plus tout à fait le sien, ou du moins, il ne se l'était pas encore approprié.