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| I don't have much of an education, but I got a knack for elimination. | |
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Sylar Haxley BlakeSORCIER. ► criminel relaxé.
► MESSAGES : 77 Jeu 2 Déc - 19:39 |
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| CHEMIN DE TRAVERSE, JUIN 2010, 18h30. Putain de temps. Pas la trace d'un rayon de soleil depuis des mois. Une nuit ininterrompue. Non, juste un ciel noir qui grommelait sa colère sur les âmes du monde à travers violentes manifestions météorologiques. Le temps où on pouvait déambuler sans crainte dans les rues était éloigné. La journée au manoir Blake avait été plutôt calme. Abraham était parti pour la semaine, Leonard avait du travail au ministère. Aidev était venu avec Thomas pour le week-end. Sylar ne l'aimais pas, mais il se contentait d'être moins détestable avec lui quand son oncle était présent. Il adorait sa famille plus que tout au monde, mais préférais rester seul en général. Renfermé, sûrement pas. Enfermé serait plus correct. Le doyen avait interdit toutes sorties extérieures à Sean et à lui. Pas sécurisé disait-il. La chasse aux démons faisait rage dehors. Aidev était chargé de surveiller mais il était bien trop occupé à finir son nouvel ouvrage, qui ferait sans doute un nouveau tabac lui aussi. Sylar n'était pas un gamin obéissant, surtout pas avec son oncle. Surtout pas quand on l'avait enfermé comme un lion en cage. Alors, ce soir il serait de sortie. Il s'en prendrait sûrement une, mais il s'en foutait, il encaissait et la fermait. Se rendre partout, ou nulle-part, c'était ça le deal. Se poser dans un coin, fermer les yeux et imaginer le monde autrement. Il ne regrettait pas sa vie actuelle, elle était plutôt amusante. Le jeune homme sauta de son lit, enfila une vieille paire de docs piqué à son frère, un vieux jean, un t-shirt noir trop grand et troué, recouvert d'une veste de cuir. Il ressemblait à un skinhead refoulé mais il n'en avait guère d'importance. À peine le temps d'enfiler une cape serrée par une broche qu'en bas ça gueulait déjà. Sean et Aidev comme souvent. Il était temps de partir.
Ouvrant la fenêtre il y passa difficilement, la refermant derrière lui. Tendant un bras vers la gouttière, il se laissa glisser contre elle, atterrissant brusquement sur l'herbe. Marche silencieuse. Grille de la propriété, ensorcelée bien sûr. “Partis Temporus.” Un murmure dans l'obscurité alors que les barreaux se distordent pour laisser passer le jeune homme qui s'avance, traverse alors que la dureté reprend sa place la seconde d'après. Un autre pas, puis un crac sonore. Sensation dégueulasse. Les deux chaussures se posent dans une flaque, mais le talon empêche l'eau de s'infiltrer. Sylar esquive un petit sourire et enfile son capuchon prenant bien soin de dissimuler les deux quarts de son visage. Être un fugitif ne facile pas la tâche. Une bourrasque de vent ébouriffe la coiffure impeccable du Blake alors qu'il s'avance à tatillon dans le froid glacial et le brouillard, frôlant les plaques de verglas. Au loin, le ciel paraît rougeâtre mélangé aux nuages noirs. Des enseignes closes, des rues désertes, seuls subsistent quelques commerces. Le Chemin de Traverse est devenu un bien pittoresque endroit depuis l'apocalypse. Dans tout cet amas de vent, de feuilles mortes et de boue la soif se fait sentir. Il a soif. Le jeune homme encapuchonné se dirige vers une enseigne, mains dans les poches, traînant des pieds. S'abaissant pour passer à travers la petite porte, il hésite un moment mais se dirige droit vers le comptoir, ou un barman trapu et épais, le nez rouge sûrement plus à cause de l'alcool que du froid le toise. Il n'en tiendrait à qu'à lui il lui aurait déjà tué. Il est moche et c'est sans doute un sang-mêlé. Sylar grimace, il se souvient que sur le moment il est à visage couvert donc inconnu de tous. Il remarque une dizaine d'affiches placardées sur le mur. Des avis de recherches. Un pour lui, pour Sean et Logan et d'autres fugitifs. Un sourire malsain se dessine sur ses lèvres, découvrant délicatement un sourire à en faire trembler une vierge. Il en rirait à gorge déployée s'il le pouvait, mais il se ferait remarquer, alors il ne dit rien et rigole intérieurement, un rire horrible.
“Trois Vodka. Une Whisky.” Il accompagna la parole d'un vulgaire geste de main pointant les bouteilles de son doigt. Le barman s'exécuta dans une tousse grasse, lui déposait déjà la somme exacte sans qu'on lui énoncer. Sylar attrapa les bouteilles, les fourra dans la poche sans fond de sa cape et quittait le bar en reprenant sa marche, guilleret. Il aimait qu'on parle de lui, il adorait voir des affiches de lui un peu partout, il raffolait être au centre des attentions. Mais pas ce soir. Là il allait boire, seul, à ne plus pouvoir en marcher. Il tennait l'alcool, ce n'était pas un russe, certes. Il tourna les talons et se diriga vers la gauche, repérant une enseigne abandonnée. Nouveau tournant. Le jeune homme s'engagea dans l'étroite allée qui mènait à la porte de service délabrée, qu'il poussa d'un coup de pied, il entra, se retourna, tendait sa baguette contre le mur opposé. “Cave Inimicum.” Un fin bouclier se dessinait alors autour de la bâtisse et disparaîssait juste après. Une simple précaution si quelqu'un venait à s'introduire et que Sylar ne s'en rendait pas compte. Il tourna une dernière fois les talons et avançait tout droit sur le parquet grinçant. Au même moment trois petites boules dorées s'échappèrent de sa baguette, éclairant la pièce faiblement, alors qu'elles se séparaient visant les moindres recoins à la place du fugitif.
Il se laissa tomber contre un mur, sans douceur, avant de sortir les quatre bouteilles qu'il aligna. Manies de psychopathe. Sylar arrachait le bouchon de liège avec ses dents le lançant plus loin dans un 'plop'. Portant le goulot à sa bouche il laissa glisser le liquide incolore entre ses lèvres. Ça brûlait les boyaux mais c'est déjà un grand réconfort. Et il cuverait jusqu'à ce qu'il soit totalement ivre à en crever. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Ven 3 Déc - 20:45 |
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| Aleksander sortait du ministère après deux heures de folie pur dans le bureau de la secrétaire du ministre. Ce qui était eu départ apparu comme une erreur, n’en était pas une. Et la jeune femme d’y était pas allé par quatre chemins. En même temps, comment annoncer à un ado de 15 ans que son père en mission d’infiltration parmi les Mangemorts depuis dix ans venait de se faire descendre ? La théorie du choc : plus brutalement la nouvelle est annoncée mieux elle est prise. Aleksander venait de réfuter cette théorie en exactement deux heures. Il était dévasté dans un état second, ne sachant pas trop ce qu’il devait faire ensuite. Il avait soif de vengeance, peur de l’annoncer à sa mère sachant très bien dans quel état ça allait la mettre et refusant de perdre ses deux parents dans la même journée. Il n’avait même pas l’occasion de réfléchir à ses propres sentiments par rapport à la situation. En même temps, il jugeait qu’il ne devait pas en avoir, il devait être fort pour sa mère, et ne connaissant que très peu son père, il n’avait pas le droit de flancher.
Le jeune rouge et or ne devait rentrer à l’école que le lendemain et il avait une chambre au chaudron baveur. Il y était donc rentré en toute hâte et avait demandé un whiskey pur feu. Mais il n’avait pas l’âge requis et on l’envoya gentiment bouler. Il sortit donc du pub légèrement fumasse à la recherche d’un endroit où on le servirait sans rechigner. Il avait envie de prendre une bonne cuite, pour oublier, se laisser aller, remettre au lendemain ce qui le préoccupait. Ce n’était pas dans ses habitudes, non, il n’avait même jamais vraiment bu de sa vie, ayant éloigné ce genre de choses de lui très tôt, choisissant ce qu’il appelait sa voie « clean ». Mais pour une fois, il allait faire une petite entorse à son propre règlement. Le jeune Hallen s’était donc dirigé vers les quartiers autour de chemin de traverse réputés comme mal famés.
Là-haut non plus, il n’avait jamais mis les pieds. Bien que de lignée de sang pur, il était toujours resté dans le chemin de Traverse uniquement, leur manoir étant situé en dehors de la ville. La première chose qui le surpris donc fut le nombre de magasins condamnés par des planches, les maisons toutes plus vides et délabrées les unes que les autres. Mais au bout d’un certain temps, il trouva enfin un espèce de bar où il entra et acheta une bouteille de rhum ambré. Il en ressorti plutôt fier de lui, sa bouteille à la main et s’assit sur le trottoir juste devant la boutique. Il décapuchonna avec difficulté la bouteille, mais quand il y fut enfin parvenu, il laissa couler dans sa gorge le liquide d’une couleur ambrée. Il ne connaissait pas cette sensation de chaleur que cela procurant, lui brûlant presque la gorge et n’était pas un buveur coutumier, qui lui montait plutôt directement à la tête. Mais il continua et avala, gorgée par gorgée, se sentant de plus en plus mal à chaque fois, laissant ses idées se balader. Il pensait avoir l’alcool joyeux et bien tout faux, jeune Gryffondor, toi, c’est l’alcool triste. Les larmes étaient prête à couler au bord de ses yeux alors qu’il jouait distraitement avec sa bouteille à moitié vide. Soudain, il sentit une main sur son épaule, lui provoquant un sursaut de surprise :
« Tu peux pas rester là mon garçon, rentre chez toi! »
La voix n’était pas menaçante mais drôlement distante bien que quelque part bienveillante. Il ne pouvait donc pas rester là, mais rentrer au chaudron baveur dans l’état avancé d’ébriété dans lequel il était, était du domaine de la mission suicide, le bar étant truffés de membres du corps professoral ou autre, il aurait été certain de se faire renvoyer dans les heures qui aurait suivit. Il fallait donc qu’il trouve un endroit où finir sa bouteille et décuver en paix. Le jeune rouge et or se releva de son bout de trottoir et se mit à tituber au hasard des rues, ne regardant pas trop bien où il allait. Enfin, il vit de la lumière venir d’une bâtisse non loin de lui. Un squat ? Peut-être, l’endroit parfait. Il se dirigea tant bien que mal vers la source de lumière, combattant le froid mordant, inhabituel en cette période de juin. Il entra enfin et remarqua à peine la présence d’un homme dans l’habitation avant de se laisser tomber dans le coin le plus proche. Il était pitoyable et voilà tout. Il rouvrit sa bouteille et ravala une bonne gorgée histoire de prouver la véracité de sa dernière pensée.
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Sylar Haxley BlakeSORCIER. ► criminel relaxé.
► MESSAGES : 77 Sam 4 Déc - 22:18 |
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| Un frisson éléctrique parcoura son échine. Une présence avait franchi les limites du sortilèges. Sylar pensa aux aurors dans un premier temps mais réfuta une demi-seconde plus tard. Ils n'étaient pas assez idiots pour se faire prendre par un basique sortilège de détection. Il resta pourtant adossé au mur, n'accordant qu'un bref regard a la porte qui s'ouvrait dans le hall de l'ancienne boutique. Le jeune homme démeurait d'une nature méfiante la plupart du temps, c'est pourquoi qu'il avait sa baguette en main, prêt à parer à tout éventualités fâcheuses. Azkaban l'avait rendu plus fou qu'il ne l'était déjà mais son frère Sean avait plus subi de cet enième emprisonnement. Les gens craignait Sylar, ou la famille Blake en général. C'est ainsi que ce soir il essayerait de faire preuve de retenu envers celui qui avait décider de venir squatter l'endroit. Il se leva, non sans mal, son corps déjà épris d'un début d'ivresse. S'avançant toujours encapuchonné, mains dans le dos, les trois boules dorées le suivèrent, s'approchant du visage de l'inconnu pour l'éclairer et avoir un début de réponse sur son indentité. Les lumières analysait chaque partie de sa face avant de revenir tournoyer autour de son corps capée. Le jeune mangemort fronça doucement les sourcils, intrigué. Son joli minois de blond lui rappellait vaguement quelque chose. Non pas qu'il le connaisse à proprement parler, mais il l'avait déjà vu.. sûrement une photo dans un journal. Son esprit possédait une très bonne mémoire photographique, quoique selective, allez savoir pourquoi il l'as retenu lui.
"C'est pas un endroit pour toi, y'a des gens dangereux dans le coin, tu devrais faire gaffe" Dans la bouche du Blake c'est plus une mise en garde, qu'un conseil. Après tout c'est vrai il pourrait se faire égorger par Sean ou un autre criminel en mal de sang. Par Sylar s'il le voulait. Pour l'instant il se contenait, le toisant de sa hauteur. Une quinzaine d'années à tout casser, en fait plus. Plutôt bien foutu. Il secouait la tête, pestant. On ne pensait pas à ça quand on est un Blake. On préfèrait opter pour le plaisir du sang pour oublier le plaisir de la chair. Et quel plaisir puisque l'enfant était encore vierge. Son regard sombre, caché, se posa sur la jambe de son interlocuteur, plus précisément sur la bouteille à moitié vide. Il eut un sourire sombre, amusé. Oui ça l'amusait de voir à quel point on se procure de l'alcool facilement de nos jours. "Tu sais que tu pourrais te faire renvoyer juste parce que t'es là, en compagnie d'un sombre inconnu, avec de l'alcool.. ah la jeunesse." Il rigola simplement. Il rigolait souvent, mais pas de cette façon. Le plus souvent il était couvert de sang et on le suppliait d'arrêter. Là c'était différent, juste un rire simple. "T'inquiètes je te dénoncerais pas." Aidev devait s'être rendu compte de son absence à l'heure qu'il est, il y pensa un instant, mais la pensée s'échappa, sa concentration était sur le jeune homme. Il le fixait d'un regard de braise, mais il ne le savait pas, Sylar était toujours dissimulé derrière le bout de tissus qui recouvrait une partie importante de sa tête. Ses yeux clignèrent, une moue déformant sa joue rasée à la perfection. Le jeune homme n'était pas très poli et il se renda compte qu'il en avait oublié les présentations. Simple formalité qui résultait de la politesse. Ça risquait pourtant de tourner au vinaigre, il le savait. S'il découvrait son visage il serait à jour et reconnaissable, d'une grande part parce qu'il était rechercher, de l'autre parce qu'il avait un physique atypique. Le jeune homme s'en foutait, dans sa tête il ne pensait qu'à la tête qu'il fera en découvrant qu'il était en compagnie d'un Blake. D'un criminel dans un second temps.
Ses mains remontèrent vers son capuchon, pliant les bras, dévoilant au passage une musculature développée sans être excessive. Il le retira doucement de sa tête, dévoilant son visage blafard, creusée par la fatigue. Un sourire lupin se dessinait sur ses lèvres, comme souvent. "J'en oublie presque la politesse." Sylar glissa ses mains dans ses poches, roulant des yeux. "Sylar Haxley Blake, criminel recherché, égorgeur de salopes à ses heures perdues." Un rire lourd résonna dans la pièce, alors qu'il passa sa main dans ses cheveux, soupirant. C'était le psychopathe qui parlait, c'était souvent comme ça. Les sautes d'humeur étaient fréquentes chez le mangemort. Il posa un genou à terre, sortant presque immédiatement un petit couteau, arrondi dans la forme qu'il plaçait à l'horizontale entre les deux yeux du jeune homme. "Je dois sûrement te dire quelque chose? Tu n'as pas peur j'espère? Tu vas pas crier?" Il tourna la tête sur le côté, observant son petit couteau argentée, un sourire qui se voulait presque rassurant. "Hm. Ça c'est juste en cas de coup dur." Sylar retira l'arme blanche et la ranga dans sa poche intérieure, de façon bien visible pour montrer qu'il ne lui voulait pas de mal. Il préfèrait juste prendre les devants et prévenir. C'était mieux que d'agir dans la précipitation. "Et toi, t'es qui?"
Il se relèva soudainement, sa cape virevoltant dans les airs, lui tournant le dos, regardant à travers la fenêtre condamnée. Il espèrait juste ne pas l'avoir trop effrayé. Sylar était quelqu'un d'instable psychologiquement, un truc qui ne lui plaîsait pas et couic. Tout ce qu'il espèrait c'est que son "nouvel ami" resterait encore un peu. Le jeu ne faisait que commencer. | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Dim 5 Déc - 15:20 |
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| "C'est pas un endroit pour toi, y'a des gens dangereux dans le coin, tu devrais faire gaffe"
Aleksander n’avait pas vu arriver l’homme encapuchonné. Il sursauta donc à ses paroles alors qu’il était perdu dans ses pensées ou plutôt quand il essayait d’en avoir. L’homme était suivit par trois boules de lumière surement l’unique source de lumière de cet endroit finalement. La voix de l’homme semblait menaçante plus que prévenante, et malgré la sensation de sécurité que lui procurait l’alcool, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un peu froid dans le dos. Le jeune Hallen se demandait clairement dans quel pétrin il s’était encore mit pour changer. Décidément, il n’avait vraiment pas de chance. Ce n’était clairement pas son jour. Le jeune rouge et or se dit qu’il devait quand même, juste par politesse répondre à l’inconnu, même s’il n’aimait pas trop qu’on l’accoste de la sorte, surtout en pleine nuit.
« Je ferai bien attention, merci du conseil »
Le jeune Gryffondor ne pu retenir un certain air sarcastique. Oui, qui pouvait bien lui vouloir quelque chose d’abord. Qui pouvait bien lui en vouloir? La réponse : personne. Alors par probabilité, il paraissait évident qu’il ne lui arriverait rien ce soir-là. Sauf si il faisait partie des pauvres infortunés victimes de violence gratuite. Et alors, il s’en fichait plus que royalement. Non, il n’était pas suicidaire, mais avouez que le jour où on vous annonce que votre père s’est fait tué par une bande de Mangemorts et que vous êtes en train de prendre une bonne cuite, vivre ou mourir vous importe peu. Alek vit l’inconnu lorgner sur sa bouteille à demi vide de rhum avant de déclarer :
"Tu sais que tu pourrais te faire renvoyer juste parce que t'es là, en compagnie d'un sombre inconnu, avec de l'alcool.. ah la jeunesse. T'inquiètes je te dénoncerais pas."
Le jeune Hallen haussa les épaules l’air de dire : « Et alors même si tu le disait, je m’en fou carrément. » Oui, il n’en avait pire que rien à faire de se faire renvoyer de l’école. Il n’était pas doué de toute façon, alors à quoi bon. Et puis ce n’était pas comme s’il allait avoir besoin de travailler dans la vie. Le compte en banque familial pouvait bien parer à sa nullitude absolue. Il était incapable d’ »exercer un quelconque métier ? Il n’avait pas besoin de travailler de toute manière. Il était incapable de se défendre? Et engager des gardes du corps, au pire, ça existe. Bien qu’il eut naturellement été beaucoup plus content de pouvoir s’en charger lui-même. A cette pensée, il vérifia que sa baguette était bien toujours dans la poche avant de son sweat gris délavé par trop d’utilisations, d’un geste de là main. Oui, elle était bien là, mais qu’importe. Ce qui lui était vraiment utile, c’était le cran d’arrêt de son père. Objet qui pouvait avoir une apparence tout à fait moldue, mais le jeune homme était convaincu qu’il possédait des capacités magiques, qu’il n’avait bien entendu pas réussi à percer à jour, il n’était pas assez doué pour ça.
"J'en oublie presque la politesse. Sylar Haxley Blake, criminel recherché, égorgeur de salopes à ses heures perdues."
L’homme parti d’un rire tonitruant à vous glacer le sang. Alek ébaucha un sourire. L’inconnu était dangereux, valait mieux ne pas le contrarier. Le jeune rouge et or avait bien entendu déjà entendu son nom, mais n’avait pas trop d’idée sur ce que l’homme avait fait. Mais lui en avait l’air fier, ce qui le faisait être encore plus sur ses gardes, le danger le dégrisant partiellement. Il ne répondit rien, ne se présenta pas à son tour. Gryffondor, sang pur, fils d’un traitre, vélane, il n’allait pas faire long feu sinon.
"Je dois sûrement te dire quelque chose? Tu n'as pas peur j'espère? Tu vas pas crier? Hm. Ça c'est juste en cas de coup dur."
Sylar avait sorti un couteau argenté de sa poche. Alek ne dit rien, pensant seulement qu’il était étrangement semblable au sien. Il esquissa alors un nouveau geste vers sa poche et en sorti son propre couteau qu’il ouvrit avant de dire d’une demi-voix, l’air vraiment surpris :
« Par la barbe de Merlin, c’est le même »
L’homme devait savoir lui, ce que cette arme avait de spécial, lui devait savoir comment utiliser tout son potentiel. Grisé par l’excitation, Alek en oublia immédiatement la peur qu’il était sensé ressentir et qu’il avait ressentit quelques minutes auparavant. L’alcool vous fait commettre bien des imprudences, qu’est-ce que vous voulez. Le jeune rouge et or fit jouer la lumière sur sa propre lame, faisant briller la petite tache de sang que Midnight avait accidentellement laissé dessus avant de demander:
« Moi c’est Aleksander Samuel Hallen, dit tu sais t’en servir. Qu’est-ce qu’il a de spécial?
C’était une très mauvaise idée très imprudente d’avoir donné son nom. Après tout, son père venait de se faire zigouiller par une bande de dangereux Mangemorts et voilà qu’il donnait son nom à n’importe qui. Il n’était pas vraiment très futé, en même temps, il n’avait jamais prétendu l’être.
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Sylar Haxley BlakeSORCIER. ► criminel relaxé.
► MESSAGES : 77 Lun 13 Déc - 21:04 |
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| « Par la barbe de Merlin, c’est le même »
Sylar tourna les talons faisant de nouveau face au jeune homme. Ses prunelles azurées se posèrent sur le couteau qu'il venait de sortir et il fût tout autant surpris que lui. Un élève avec une arme blanche était pour le moins intriguant surtout dans les mains d'un si joli minois dont il n'arrivait pas à décoller son regard.. Non, il ne devait pas. Il secoua la tête pour s'enlever l'image de la tête mais ne pouvait s'empêcher de s'avouer que sa présence dégageait quelque chose d'inhabituel. Ce genre de pensées arrivait plus fréquemment ses derniers temps, surtout en compagnie d'hommes. Il en ignorait la raison et ça avait beau lui passer au-dessus il n'en était pas pour autant moins inquiet. Il chassa tout ce qui le gênait de son esprit, considérant que le temps n'était pas propice à de telles divagations de sa part. Alors qu'il se dirigeait de nouveau vers lui des passants discutaient dans la rue ce qui eut pour cause de le remettre sur ses gardes, sachant qu'il avait déjà baissé sa défense en ne tuant pas l'inconnu. Le couteau qu'il possédait était le même que le sien. Une réplique parfaite qui lui faisait remonter de vieux souvenirs.
“En effet. Ou tu te l'es procurer? Un vol?”
Le ton qu'il employa fut froid et sec, et l'accusation qu'il porta sûrement hâtive. C'était la seul explication plausible noyée à travers le flot de souvenirs que cette arme lui rappelait. Les mains fatiguées du mangemort s'emparèrent du couteau en sa possession, le plaçant au centre de sa main, le retournant de nombreuses fois pour au final se rendre compte qu'il ne rêvait pas. Sous ses airs de simple outil de défense - ou d'attaque - moldue ce couteau possédait des propriétés magiques uniques ce qui en faisait un objet rare et recherché. Peu de gens en avaient. Et voilà que Sylar tombait sur un gamin éméché et imprudent qui en possédait un. Sylar n'avait qu'une seule connaissance en possession d'un objet tel que celui-ci. Décédée. Il s'avançait et se baissa de nouveau vers le jeune homme, le fixant froidement, plus méfiant qu'avant. Il fronça doucement les sourcils en remarquant un peu de sang séché sur la lame mais s'abstint de faire une remarque. Il le serait bien assez tôt.
« Moi c’est Aleksander Samuel Hallen, dit tu sais t’en servir. Qu’est-ce qu’il a de spécial? »
Blake eut un pas de recul sans le vouloir, serrant les pans intérieur de sa cape entre ses phalanges. L'idée lui avait traversé l'esprit, mais il pensait qu'il n'y avait qu'une chance sur un millier de tomber sur le fils de l'homme dont il avait appris la mort un peu plus tôt de la bouche de son frère. L'infiltré chez les mangemorts qui s'était fait griller sa couverture. D'une certaine façon il compatissait à la douleur qu'il pouvait ressentir. Il avait vécu une situation semblable avec la mort de sa mère, il était parti se saouler seul, loin du monde et du mal qu'il pouvait faire. C'était une sorte de douleur partagée sur le moment, quelque chose qu'il avait déjà ressenti, mais en aucun cas de la pitié. Pas pour les traîtres. Une grimace fendit son visage doucement alors que d'un geste rapide il ouvrit de nouveau son couteau dans un bruit métallique qui fendit l'air. Il n'avait pas l'intention de lui faire du mal s’il ignorait son identité. Car dès que le gryffon apprendrait la véritable identité de Sylar c'est lui qui serait capable de l'attaquer. Il n'émettait aucun doute sur la chose. Ses doigts habiles faisaient tourner le couteau autour de sa main, et évitant une coupure de la lame avec une précision redoutable. L'arrêtant net il approcha sa face de sa jeune et toute nouvelle rencontre, décrivant dans son esprit les moindres traits de son visage droits et masculins. Si il le tuait et ramenait son corps au manoir Aidev serait sûrement fier de lui, mais il ne ressentait pas le besoin de verser le sang ce soir-là. Il n'avait pas non plus la prétention de tuer des sang-purs, même si ceux-ci avaient des ascendances vélanes.
“C'est très rare ce genre d'objet, très dangereux dans de mauvaises mains.” Sylar était du genre à êtres de ses "mauvaises mains" mais Aleksander n'en savait rien. “Il est très spécial, dans un sens ou il a une connexion avec son porteur, magique bien entendue. Ça marche un peu comme une glace à l'ennemi, en plus complexe.. En gros si un de tes ennemis approche tu le ressentiras à l'intérieur de toi si tu l'as sur toi. Et dieu que cela sert quand on beaucoup d'ennemis, tu peux me croire.”
Sans le dire il faisait sûrement allusion à la fois où il avait réussi à détecter la présence d'un chasseur de prime qui voulait le capturer pour toucher la récompense sur sa tête. Ce soir-là ce fut un carnage et le cadavre retrouvé le lendemain méconnaissable. Sylar se laissa tomber sur le plancher, s'étirant avec grâce, ses vertèbres craquant délicatement. Il se souvenait. Son père avait toujours été correct avec lui, un homme de bien comme le mangemort les haïssait. Il se vouta doucement, arquant son dos, toujours avec une certaine fascination pour lui.
“Le sang sur le couteau?.” Il se masse la tempe nerveusement et se mord la langue volontairement pour calmer son excitation à chaque fois que les conversations virent au morbide. “Tu as commis un acte interdit pour te venger ton père?. Parce que dans mon cas oui, la plupart du temps juste pour le plaisir.”Une veine saillante apparaissait le long de sa tempe, montrant à quel point la situation devenait palpitante. Sylar restait d'un calme impassible et se décida à jouer carte sur table avec lui. “Je suis loin d'être un homme bien Aleksander, ton père le savait bien lui. Il était plus intelligent que son idiot de fils qui se jette dans les bras du premier loup sanguinaire” Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres délicatement, et il rigolait de nouveau comme auparavant, la garde du couteau sur le genoux alors qu'il le pointait vers son acolyte d'un soir lui intimant de cette façon de faire quoique ce soit. “Et maintenant tu vas faire quoi, petit gryffon.” | |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280 Dim 19 Déc - 10:17 |
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| “En effet. Ou tu te l'es procuré? Un vol?”
Aleksander secoua la tête pour faire comprendre la négative. Pour lui, l’homme avait quand même des idées vraiment bizarres. En même temps, il venait de lui dire qu’il était un criminel. Et Alek aurait été dans son état normal aurait-il fuit le plus loin et le plus vite possible. Mais quand il annonça son nom, il le vit avoir un mouvement de recul. Mais l’alcool circulant dans son sang et affectant sa raison, il n’eut pas la logique de s’interroger sur ce mouvement. Le jeune Gryffondor sentait sa tête tourner, mais ça ne l’empêcha pas de ramener la bouteille à sa bouche. Mal pour mal autant qu’il ne se souvienne pas de cette soirée le lendemain.
“C'est très rare ce genre d'objet, très dangereux dans de mauvaises mains. Il est très spécial, dans un sens ou il a une connexion avec son porteur, magique bien entendue. Ça marche un peu comme une glace à l'ennemi, en plus complexe.. En gros si un de tes ennemis approche tu le ressentiras à l'intérieur de toi si tu l'as sur toi. Et dieu que cela sert quand on beaucoup d'ennemis, tu peux me croire.”
Le jeune rouge et or regarda attentivement la lame qu’il tenait entre ses deux doigts, s’amusant d’un geste à ouvrir et fermer le couteau dans un bruit des plus agaçants. Ainsi cet objet avec une connexion avec son père. Était-ce possible que le couteau ai depuis toutes ses années établi une relation avec lui? Dix ans qu’il se baladait partout avec. Ou commencerai-t-il a fonctionner pour lui uniquement maintenant que son père était décédé? Ou pas du tout ? Après tout, le jeune homme n’avait pas le talent de son père. Il verrait bien en temps et en heure. De toute façon il s’en était toujours servi comme un moldu l’aurait fait et il lui avait déjà rendu de grands services. Il pensait notamment à sa rencontre avec Midnight.
“Le sang sur le couteau?. Tu as commis un acte interdit pour te venger ton père?. Parce que dans mon cas oui, la plupart du temps juste pour le plaisir.”
Avais-je oublié de mentionner que le jeune homme n’était habituellement pas très futé ? Alors autant imbibé d’alcool, je vous laisse imaginer. Il ne fit pas attention au fait que l’homme avait mentionné la mort de son père. Pour lui s’était une évidence et tout le monde était au courant. Mais il repensa au pourquoi de la tache de sang sur la larme argenté et la fit briller en souriant et répondit :
« Non, non pas du tout. Juste une belle cicatrice à un vieil ennemi qui m’avait cherché d’un peu trop près…C’était bien drôle! Il a porté des cols roulés pendant un certain temps pour la cacher »
Alek partit d’un rire dément et complètement débile que lui-même ne se connaissait pas. Ah, l’alcool mes enfants, vous fait faire des choses regrettables. Mais le jeune Hallen allait bientôt déchanter. Il ne pouvait pas rater la seconde remarque de Sylar. Aussi bondit-il quand il entendit ce que l’homme avait à lui dire:
“Je suis loin d'être un homme bien Aleksander, ton père le savait bien lui. Il était plus intelligent que son idiot de fils qui se jette dans les bras du premier loup sanguinaire”
Alek qui jouait toujours à ouvrir et fermer son couteau d’un geste peu sur, le rouvrit d’un coup sec. Mais il ne fut pas assez rapide et le couteau du criminel vint le menacer en premier, son propriétaire éclatant d’un rire sanguinaire :
“Et maintenant tu vas faire quoi, petit gryffon.”
Ca c’était une bonne question. Alek ne pouvait rien faire, maintenant qu’il était comme l’avait dit Sylar tombé dans la gueule du loup. Il le regarda droit dans les yeux. Cet homme avait connu son père certainement mieux que lui-même. C’était tellement injuste. Il ne savait pas après qui il devait en avoir. Le ministère qui l’avait envoyé là haut sachant très bien comment ça finirait ou le Mangemort qui avait porté le coup fatal ? Lequel était le plus coupable? Mais ce n’était pas trop le moment de se poser ce genre de questions. Maintenant, Alek savait très bien que sa vie reposait entre les mains du criminel et la seule chose qui l’empêchait de prendre ses jambes à son cou était la trouille qui le figeait littéralement sur place et aussi peut-être un peu le fait qu’il n’était pas sur d’être en état de mettre un pied devant l’autre avec tout ce qu’il avait bu.
« Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? J’ai plus trop d’options là, c’est un peu toi qui choisi non ? Tu peux me descendre comme vous l‘avez fait avec mon père, qu‘est-ce que ça peut bien me faire maintenant toute de suite de toute manière ? Et c’est pas comme si j’étais assez doué pour me défendre ou le venger, comme tu l’as dit, je suis pas aussi brillant que lui, même si finalement j’en sais rien, comme j’ai pas pu le connaître avec tout ça. Mais on m’a toujours répété qu’il l’était, en même temps on rencontre pas un animagus tous les jours, je suppose. »
La voix d’Alek s’étrangla à la fin de sa phrase. Une larme commença à perler au coin de ses yeux. Le jeune rouge et or se dépêcha de les ravaler. Il n’était quand même pas aussi faible que ça !
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