Le soleil commençait à peine à emplir la pièce de lumière. La nuit c’était achever mais le calme régnait toujours dans cette demeure où il n’était pas rare d’attendre des éclats de rire. La nuit passée n’était pas identique à toute les autre malgré les apparences. Au cour de celle-là des milliers d’enfants s’étaient endormi dans l’espoir de se réveiller avec le cœur plein de joie. La veille de Noel. Un évènement peu commun que les sorciers avaient depuis longtemps déjà a envié aux simple Moldus comme ils se plaisaient à les nommer. La demeure semblait dormir paisiblement et rien ne troublait le silence. Mais les enfants sont bien souvent impatients ce jour là et la petite Alice ne faisait sans doute pas exception à la règle. Un pied nu se posa sur la première marche du grand escalier menant jusqu'au salon. La petite fille de huit ans à peu près était vêtu d’une grande chemise de nuit amble et blanche qui lui donnait un air Angélique. Sa belle chevelure orangée tombant sur le creux de ses reins, elle descendit sur la pointe des pieds, faisant preuve d’une grâce sans pareille. Elle se dirigea vers l’arbre, des étoiles brillant dans ses yeux verts. Des paquets étaient disposés autour de l’arbuste et la fascination et le bonheur se lisait dans ses yeux. Elle attrapa le premier qui venait et elle eut comme un flash. Mais avant qu’elle ne comprenne se qui s’était passer elle entendit la douce voix de sa mère, un peu moralisatrice.
« Alice »La petite fille se retourna et sans attendre courut pour aller se jeter dans les bras de sa mère qui l’accueilli avec grand plaisir. Un grand sourire trônait sur ses lèvres.
« Ooooh maman ! » s’exclama-t-elle
La plus vieille eut un sourire, ravie de la spontanéité de sa fille et de sa capacité à distribuer aussi facilement son amour. Alice respirait la joie de vivre et l’innocence et cela faisait plaisir à voir. La petite fille s’écarta de sa mère et leva la tête vers elle, la gratitude se lisant dans ses yeux.
« Merciiiiii. Merci beaucoup pour le cadeau. »« Mais tu ne l’as même pas ouvert » s’exclama-t-elle dans un éclat de rire, amusé par l’enthousiasme de sa fille.
« Pourquoi faire ? Je sais déjà qu’il s’agit de la poupée que j’ai vue dans la vitrine en allant au marché avec toi l’autre jours. Celle avec la magnifique robe bleue. Madame Delmore eut un sourire et leva légèrement les yeux au ciel, un peu agacer que sa fille est deviner ainsi sa surprise mais ne lui en voulant pas réellement pour autant. Alice avait raison. Il s’agissait bel et bien de cette poupée. Mais ce qu’ignorait sa mère c'est qu’elle ne l’avait pas deviné. Elle le savait, un point c’est tout. Elle l’avait sue au moment même où elle avait pris le cadeau dans ses mains….
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Alice entra dans le bar. Elle semblait soucieuse et regarda a gauche et a droite d’un air méfiant. La jeune femme d’une vingtaine d’année n’avait pas pour habitude de fréquenter se genre d’endroits. Le bar où elle se trouvait était de toute évidence tout sauf l’idéal pour une fille à l’apparence fragile comme elle. Des gens tatoué joué au billard. D’autres buvaient bruyamment une bière. Rien dans cet endroit n’aurait poussé la rousse a entrée si ça n’avait était sa voiture qui avait décidé de crever a quelque pas de là. Le garagiste avait déclaré en avoir pour au moins une bonne heure et lui avait alors conseillé d’aller boire un verre dans le bar du coin. Mauvaise idée peut-être… Quoiqu’il en soit elle se dirigea vers le comptoir et s’assit sur un des hauts tabourets. Le barman, un homme qui semblait moyennement sympathique était en train d’essayer un verre avec un torchon.
Alice – « Vous ne devriez pas le serré aussi fort. Il va casser et vous allez vous couper » affirma-t-elle sur un ton en rien hautain ou moraliste mais seulement réaliste.
Le principal intéressé leva alors la tête vers la provenance de la voix, tout sauf ravie qu’on lui donne ainsi des conseils, lui qui était habitué depuis longtemps a essuyer des verres. Mais d’un seul coup celui qu’il tenait entre ses mains éclata et du sang recouvrit le torchon. Il s’empressa alors que passer sa main sous le robinet d’eau froide tout en poussant des jurons. Sa blessure contenu, il reporta alors son attention sur la rousse inconnue, la regardant d’un air suspect.
Alice – « Je suis médium » affirma-t-elle le plus simplement de monde.
Il roula les yeux au ciel, se disant que celle-là avait sûrement dût commencer à boire ailleurs avant d’arriver ici. Il rangea le désordre qu’il avait mis avant de lui demander se qu’elle voulait boire.
Alice – « Du jus de pêche, puisque vous n’avez plus d’abricots. »John – « Ah bon on en a plus ? » lui demanda-t-il incrédule.
» Et comment tu le sais ? Oh c’est vrai pardon j’oubliais. Tu es " médium " » continua-t-il sur un ton moqueur.
« Est-ce que tu pourrais avoir des visions sur les prochain numéro du loto ? Ça m’arrangerai. » termina-t-il avec un rire méchant.
Alice – « Ça ne marche pas comme ça. Je n’ai aucun contrôle sur mon pouvoir. » S’empressa-t-elle de répondre d’un ton mordant.
» Et ce n’est pas des « visions » ! C’est plus comme… une sensation. Comme… une intuition ! Oui c’est une intuition. Je sais des choses sans qu’on me le dise. Je n’sais pas comment ni pourquoi mais… je le sais ! C’est comme une évidence. Une certitude. Autant que je sais que je m’appelle Alice et que je suis rousse.John – « Okays je vois » lui répondit-il en la prenant de haut, apparemment tous sauf convaincu par ses propres et pensant certainement qu’elle était folle. Toutefois elle avait éveillé en lui un certain doute.
« Bon à supposer que je te crois. Qu’est-ce que tu as comme « intuitions » ici ? Alice – « Euh.. » commença-t-elle d’abord surprise par sa question, avant de répondre ce qu’il passait par la tête. Le tiroir de la caisse est bloqué. Une bouteille de Whisky avec écrit sur l’étique « Anna Forevers » est planquée sous le comptoir. Et vous sortait avec la serveuse qui porte des couettes. »Aucune arrogance ni prétentieux dans le ton de sa voix, son comportement ou même ses yeux. Aucune hésitation non plus et il était clair qu’elle était certaine de se qu’elle affirmait. Le barman eut un geste de recul, visiblement perturbé par ce qu’il venait d’entendre. Par reflexe, il essaya d’ouvrir le tiroir caisse mais rien ni fit. Il était bloqué ! Alice resta silencieuse et imperturbable tandis que le barman la regardait d’un air choquer. Là elle avait réellement réussi a l’impressionné et il n’en revenait pas. Il la regardait comme si elle était un phénomène de foire mais elle continuait de ne rien dire, attendant qu’il se rende lui-même compte de l’évidence. Mais après quelque seconde il eut un rire nerveux, reprenant contenance.
John – « Wo oh oh . Bien vu. Tu a faillis m’avoir. Les tiroirs caisse ça se bloque tout le temps. Dans n’importe quel bar. Alice – « Peut-être. Mais la bouteille ? Elle existe n’est-ce pas ? Le barman déglutit avec difficulté, visiblement mal à l’aise. Il se pencha alors sous le bar et quand il se redressa il posa une bouteille sur le comptoir. Alice se mit à sourire en apercevant sur l’étiquette, écrit à la main les mots « Anna Forever ». L’homme semblait des plus mécontent.
Alice – « Alors… J’entends votre explication pour la bouteille et la serveuse. »Elle le fixait toujours de ses magnifiques yeux verts, et le barman semblait chercher à vive allure dans sa tête une réponse rationnelle à tout ceci.
John – « Eh bien c’est très simple… Tu es déjà venu ici ! J’suis même sur que tu a déjà commander un whisky et que cette idiot de Jack t’a servi avec cette bouteille au lieu de celle quand utilise d’habitude. C’est aussi simple que ça. Quand à la serveuse, il faut être aveugle pour ne pas voir comment elle ne dévore des yeux. Tu es juste bonne observatrice. Voilà tout. »Alice – « Oui surement… »Alice regarda un instant le barman avant de sortir du bar. C’était toujours la même chose. Personne ne la croyait jamais. Personne ne prenait avec simplicité ses aveux comme si elle avait tout simplement affirmé qu’elle était Russe ou gauchère. Personne ne la comprenait et la plupart la croyait folle. Ou alors il bne le croyait tout simplement pas. Mais au final elle n’était pas certaine que cela lui déplaise. Certes elle ne pouvait confier son secret a personne mais au moins en cachant son don - car malgré ce qu’il lui faisait enduré elle l’avait toujours vu ainsi – elle pouvait faire semblant d’être normal. Au lycée elle n’avait jamais pût l’être, se faisant traiter de bizarre parmi les Moldus, dans un monde qui ignorait tout de l’existence de la magie. Tout comme elle…