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| | can you bleed like me? (avorté) |  |
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218
 Dim 6 Sep - 13:11 |
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| Il y avait quelque chose de dangereux chez Aaron. Il était pourtant quelqu'un de bien, mais... il était chasseur, et ce, avant tout. Dernier héritier de sa famille à l'être, reprenant un flambeau que même Nouchka n'avait pas voulu tenir, tous les espoirs étaient sur ses épaules, et il se sentait mal à l'aise dans cette trop grande place qu'on lui attribuait. N'était-il que ça? Un second choix car Nouchka n'en voulait pas? Ne pouvait-il pas y avoir deux générations de plusieurs chasseurs? Comment l'initiation s'était elle passée du temps de Gregoriska, Andreï et Nikandr? Comment les trois frères avaient ils pu être à « égalité » devant Seraphim? Celui là même qui l'avait regardé avec un regard presque dédaigneux, comme emplit de pitié? Aaron s'était sentit atrocement mal. N'était il donc réellement qu'un second choix? Avait il fait quelque chose de mal? N'était pas lui aussi un animagus – comme tous les autres Vanna Syl? Il s'était sentit atrocement gêné et mal... quelque part, il avait eu mal au coeur de n'être que ça. Que « ça ». Il frappa dans le cognard qui siffla et repartit. Il était quelqu'un de doué... si seulement on lui laissait une chance. Aaron ferma les yeux, grognant sur lui même, et fit descendre son balais, lentement, et posa un pieds sur le sol.
GRIFFIN - « Hey, mais ça ne serait pas Aaron, le petit gryffondor? Que fais le petit lion tout seul? »
VIKTOR - « Y a pas ton copain Roman avec toi? C'est triste ça!... »
AARON - « C'est pas le moment les mecs, venez pas me chercher. »
VIKTOR - « Tu as vu comment il nous parle, Griffin? »
GRIFFIN - « Mais j'entends ça! Faudrait lui apprendre à être poli à ce jeune homme. T'en pense toi, Louis? »
LOUIS - « Attrapez le. »
Les trois silhouettes – vertes et argents – étaient apparus sur le terrain sans qu'Aaron ne le sache, et à peine eut il posé le pieds sur le sol que Griffin et Viktor lui attrapaient les épaules, le bloquant. Louis s'approcha. Des trois, Louis était le plus fin, le plus féminin, mais surtout le plus vicieux. Garçon attirant, il était sans doute le personnage le plus détestable de Poudlard – après Ezechkiel et Grey. Aaron ouvrit la bouche pour manifester sa colère mais aussitôt le poing du serpentard s'abattit sur sa joue, la faisait rosir et chauffer. La douleur était cuisante. Il serra les dents alors qu'un poing s'enfonçait dans son estomac, retournant ses boyaux. Il recracha un peu de sang alors que les poing s'abattaient toujours sur son visage, marquant ses yeux de noirs et son nez de sang... mais pas de douleur. Plus, en tout cas. Aaron ne sentait plus rien. Il y eut un cri au loin. Un cri strident et rageux, et un sort qui fit s'envoler Louis, accroché en l'air par le cheville commençait à gesticuler, hurlant. Aussitôt Griffin et Viktor le lâchèrent, reculant, tremblant de tous leurs membres.
EZECHKIEL - « J'ai pas pour habitude de m'occuper de ce qui ne me regarde pas, mais faîtes le dinscrètement, par pitié, qu'au moins on n'aille pas me le reprocher par la suite. »
Ezechkiel fit un mouvement de poignet et Louis s'écrasa sur le sol, son épaule craquant. Griffin et Viktor le soulevèrent aussitôt et fuir en sifflant, comme des vipères, laissant le jeune gryffondor sur le sol, à genoux et en sang. Le serdaigle – Ezechkiel, le sociopathe – s'approcha de lui en marmonnant des choses incompréhensibles. Aaron aurait pensé que ce dernier l'aurait frappé mais il ne fit que le fixer d'un œil presque interrogateur. Le préfet en chef fronça doucement les sourcils, agacé.
EZECHKIEL - « Dépêches toi d'aller à l'infirmerie, car je ne vais pas non plus t'accompagner. Faut pas déconner. »
AARON - « Merci... »
EZECHKIEL - « Et ça reste entre nous, pédale. »
Aaron se leva, titubant, et se dirigea jusqu'au château, laissant même son balais sur le sol. Avec un « VS » gravé sur le manche, personne ne pourrait lui voler. Il passa la gueule en vrac devant tout le monde mais n'y portait aucune attention, ayant juste envie de s'allonger dans le lit de l'infirmerie et de dormir – enfin. Il monta les marches sans que personne ne l'aide, et il ne croisa pas Eurydice – heureusement! Car la rouquine serait sans doute aller voir Louis pour le tuer... En y pensant, il n'avait même pas réagit. Il n'avait même pas essayer de se débattre. À croire qu'il avait été abattu parla nouvelle, par la lettre de son père, lui disant que dès l'hiver, il passerait le rite. Il poussa la porte de l'infirmerie, soupirant, et les rouvrit. Sa vision était rougie, mais il connaissait assez l'infirmerie pour s'y diriger sans voir. Il se posa sur un lit vide, au hasard, laissant derrière lui quelques traces de sang. Il porta ses mains à son visage et sentit les bleus et les plaies. Son arcade sourcilière droite avait éclaté, ses deux yeux étaient au beurre noir, sa lèvre était ouverte, son nez saigné... ça ne devait pas être beau. Vraiment pas.
AARON - « MONSIEUR VALINGAÏ! J'AI LA GUEULE EN SAAAANG! »
Il avait hurlé puis s'était tu, recrachant le sang qui avait coulé sinueusement dans sa gorge, l'étouffant. Il toussa, recrachant le tout sur lui. Non, décidément, vraiment pas joli. | |
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InvitéInvité
Sam 12 Sep - 21:55 |
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| « MONSIEUR VALINGAÏ! J'AI LA GUEULE EN SAAAANG! »
Ce fut ce cri qui me sortit des réflexions dans lesquelles j'étais plongé. La fiole que je tenais à la main se retrouva par terre, explosant par terre en mille morceaux, comme mes précédentes pensées profondes. Grognant sous la douleur des éclats de verre dans ma peau, je les retirais grâce à un rapide sortilège, avant de me lever. Jamais auparavant je ne me serais laissé aller à rêvasser ainsi en pleine journée et surtout en plein travail, mais je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit à cause d'une urgence qui m'avait fait veillé tard dans la nuit. S'il me fallait bien une chose pour être de bonne humeur et en totale forme, c'était un minimum de 8 heures de sommeil : je n'étais pas si exigeant que ça, si ? Et pourtant, j'aimais tellement mon métier que je préférais l'effectuer que d'aller dormir, ce qui était tout de même assez bête.
En plus, j'avais appris que Léïlan et Hayden s'était disputés à cause d'une histoire stupide, Hayden qui ne veut pas que Léïlan intervienne dans ses amitiés et Léïlan qui veut le protéger des hypocrites avec trop de zèle. C'était absurde, et juste dû à une relation fraternelle très poussée, mais que pouvais-je y faire ? C'était ma sœur qui m'en avait parlé, surtout qu'elle n'avait pas revu mon frère depuis l'incident. J'avais été pour calmer ses pleurs cette nuit-là, elle qui pour la première fois culpabilisait et regrettait ses paroles. Je l'avais veillé secrètement, après que la malade de la nuit soit partie, l'ayant même fait dormir dans mon appartement. Ce matin, elle était repartie plus sereine, mais j'espérais qu'elle ne forcerait pas Hayden à lui reparler de suite. Elle l'avait vexée, il lui fallait juste s'en remettre.
Maintenant que j'allais sortir de la pièce où j'étais, je ne pus m'empêcher de grommeler assez fortement quelques mots au Gryffondor.
Aaron, je t'ai déjà dit de me tutoyer et de m'appeler Alex, c'est si dur que ça ?
J'avais peut-être été sec et froid, mais c'était mon humeur qui voulait ceci. Cependant, en voyant l'état où il était, je ne pus m'empêcher d'accélérer mon pas pour me retrouver face à lui. Son visage n'était plus, détruit par une intervention humaine, sans nul doute. J'avais entendu parler d'actes du genre chez les Serpentards, mais je n'avais pas de preuves pour en parler. Éliminant tout d'abord le sang présent dans la pièce, je m'assis près d'Aaron en lui faisant signe de se tourner vers moi.
Qui t'a fait cela Aaron ? | |
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Aaron O. Vanna Syl
► MESSAGES : 218
Mer 23 Sep - 17:30 |
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| Il n'avait pas perdu de dent, juste du sang. C'était déjà un plus. Il haïssait le sort qui faisait que la dent se remettait en place... ah non, c'était réellement dégueulasse. En plus, ça faisait mal. Pas qu'Aaron était une petite nature, mais la bouche, c'était un peu son talon d'Achille... à la mâchoire, quoi. Il regarda le docteur se dirigeait vers lui, et il n'avait pas spécialement l'air de bonne humeur. Bien... bon... Il avait peut être hurler trop fort? Il fit les yeux de chien battu, bien que derrière le rideau rouge de son sang qui commençait à coaguler, il ne voyait trop rien, et surtout pas le bel infirmier.
« Aaron, je t'ai déjà dit de me tutoyer et de m'appeler Alex, c'est si dur que ça ? »
« Baaah... » Aaron se frotta la tempe, embêté, vraiment. « C'est que j'ai l'habitude mons... Alex... de dire... Monsieur Valingaï, vous voyez... Puis entre russe... je trouve ça vraiment trop familier*. »
Il avait reprit sa langue maternelle*, par inadvertance, et ne s'en était même pas rendu compte. C'est que c'était naturel. Dès qu'il pouvait placer un mot en russe, il le faisait, car c'était plus « sympa » que l'anglais avec lequel il avait toujours eu un mal d'accent, bien que ça s'était arrangé avec le temps (et aussi la pression de sa cousine, Misha, ô combien tyrannique!). Aaron le suivit du regard. Il voyait bien que l'infirmier tiquait... oh, mais ce n'était rien. C'était bien pire. Un jour, il avait chuté du balais de quidditch, un cognard lui avait ouvert une fracture à l'avant bras, et la chute lui avait littéralement arraché le fémur de la rotule. En somme, une grosse catastrophe. Une semaine après, il remontait sur un balais. Aaron était un batant, un pur et dur, un chasseur de créature surtout, et le nom Vanna Syl résonnait en Russie – et surtout en Sibérie – comme la marque de fabrication des chasseurs du nord – les Konstantine étant plus affiliés aux Carpates.
« Qui t'a fait cela Aaron ? »
Le gryffondor fit la moue, cherchant une excuse rapidement, et il se mit à écarter les mains, mimant ce qu'il avançait comme étant une explication logique et censée – mais qui était visiblement loin d'être vraiment... vraie. C'était le problème du mensonge, chez Aaron. Il ne savait pas mentir... et quand il mentait, ça donnait des choses assez catastrophiques. Surtout au niveau de l'argumentation.
« Eh bien, vous voyez, mons... Alex. À un moment, j'étais tranquille en train de parler dans les escaliers du cinquième, et j'étais... vraiment tranquille, donc... Et donc... » Hésitation rapide. « Là, j'ai dit au revoir à Spencer et j'ai fait un pas en arrière, pour descendre les escaliers, mais j'étais déjà au bord des escaliers. Comme j'avais des livres dans les bras, je me suis emmêlé les jambes et là... PAAF! » Il mime la chute dans les escaliers. « J'ai dévalé les escaliers comme une merde, et du coup, j'me suis explosé le visage contre le marbre du quatrième étage... pas de bol, hein? »
Il eut un large sourire, forcé quelque part. Il n'avait pas l'air convainquant, mais ce n'était pas le plus important... si?
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