Un joli matin d'été, une petite fille encore plus adorable pointa le bout de son nez à l'hôpital Ste Mangouste. Elle avait déjà tout autour d'elle un papa et une maman, une assemblée de médicomages et d'infirmières pour l'admirer.

« C'est le plus beau bébé que j'ai vu Mrs Di Amore... »

Et en effet, on aurait eu du mal à contredire le médecin en chef du service maternité. Maëlys était un petit bébé tout simplement magnifique avec ses cheveux bruns déjà nombreux, sa bouche en coeur et son petit nez de peter pan. Elle ressemblait à son papa alors, comme beaucoup de bébés. La nature fait bien les choses dit-on. D'ailleurs, Mr. Di Amore était tout autant sous le charme de sa petite fille. Et le temps n'allait rien faire pour éroder ce sentiment.
A trois ans, la plus jolie petite fille de l'école des petits sorciers, à cinq la coqueluche de tous, à huit et demi déjà le bourreau des coeur malgré elle, Maëlys entra finalement à Poudlard et fut envoyée à Serdaigle pour sa nature douce et rêveuse.
Là, elle fut une élève tout à fait banale quoique toujours très jolie. Deux ans plus tard elle quittait l'école pour suivre des cours particuliers quoique la famille ne fut pas très riches. A treize ans la petite Di Amore avait déjà été l'adorable petite fille de la publicité pour les berties corchues, la fille du mannequin Sugar dans son rôle de Courtney dans Amour, Gloire et Sorcier et elle connaissait bien l'univers des fashion weeks étant déjà la petite chouchou du grand créateur Jean-Paul Potier qui l'avait choisie pour un photoshoot avec un de ses mannequins phares.

Elle retourna à Poudlard pour passer ses BUSES puis ses ASPICS mais c'est sans surprise qu'on la vit quitter définitivement les bancs de l'école pour devenir mannequin.

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« Un Amour de Sorcière... », Maëlys eut un rire un peu moqueur, son nom de famille prêtait toujours aux mêmes jeux de mots.

Elle posa le numéro de Sorcière Hebdo dont elle faisait la couverture avant de récupérer son oversize pour rentrer chez elle. Les filles étaient déjà parties, Lizbeth qui venait de gagner les élections playwitch et se retrouvé collé à un gars de Poudlard pour le bal. Ca avait fait bien rigoler les filles mais c'était quand même un titre prestigieux.
La jolie Di Amore se dirigea donc vers la sortie sans grande méfiance et pourtant elle aurait du car dehors c'était une horde de journalistes de presse à scandale qui attendaient. Une pluie de questions toutes plus idiotes les unes que les autres lui tombèrent dessus. On lui demandait si la rumeur de sa liaison avec le supermodel Emett Denim, ils voulaient savoir où, quand, comment, pourquoi... enfin comme toujours et c'était stupide. Elle avait beau garder toujours le même discours il semblait qu'on ne se satisfaisait pas de sa version.

« Ca te dit pas d'aller boire un verre loin des rapaces ? »

Et comme c'était la seule question presqu'intelligente qu'on lui posait à ce moment là, elle prit la main d'un parfait inconnu et se sauva avec lui vers le premier café. Mais ça ne semblait pas forcément une réponse satisfaisante pour les paparazzi aussi:

« Ca te dérange si... je t'embrasse? »

Il répondit que non alors, attendant que les voyeurs soient bien installés elle se pencha vers lui pour lui donner un baiser particulièrement long que les photographes flashèrent sans le moindre remors avant de repartir, déçus de constater que la rumeur sur Emett Denim était visiblement infondée... Elle ouvrit un oeil et se décolla de son "sauveur", un peu gênée mais exaltée par la montée d'adrénaline que lui prodiguait cette drôle d'aventure. Ce fut sans aucun doute la première fois qu'elle remercia un garçon de l'avoir laissé l'embrasser, la première fois qu'elle avait demandé la permission pour ça et la première fois qu'elle rigolait autant avec un journaliste mais cette info là, elle ne l'avait pas encore eu.

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« Moi? Euh non je crois que c'est pas vraiment pour moi ce genre de trucs. J'veux dire... c'est pas que je sois contre le mariage mais sérieusement, je suis attirée par des garçons à la plastique parfaite mais qui n'ont pas toujours grand chose dans le cerveau, ça dure un temps et puis... je dis pas que tout ce qui m'intéresse c'est le physique, c'est pas du tout ça. Je dis pas non plus que ça ne compte mais je sais pas Sugar, le prends pas pour toi mais, c'est pas pour moi ce genre de relations. Je voudrais avoir quelqu'un à qui je pourrais me fier, et là, peut-être que oui, je me marierai.»