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 Visite de courtoisie

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Anonymous

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Visite de courtoisie #Sam 26 Juin - 15:22


La journée ne s’annonçait pas spécialement ensoleillée, mais il ne fallait pas trop en demander non plus. A Londres, en Janvier, le beau temps est aussi facile à trouver que des livres cochons à la bibliothèque municipale, alors autant faire avec. Debout depuis quelques minutes dans son appartement du centre ville, Vitali se tenait debout devant une grande fenêtre, complètement nu. Une main derrière la tête pour se frotter le crâne et tant qu’à faire ébouriffer encore plus sa crinière, l’autre lui grattait allègrement l’entre jambe quand il remarqua la voisine d’en face qui le fixait d’un air béat. Interloqué par la scène dont il était le personnage principal pour une fois, il fit coucou de sa main « propre » dirons nous, afficha un sourire suivit d’un clin d’œil et se détourna pour disparaître de la vue des gens. Comme vous l’aurez certainement remarqué, il n’était pas particulièrement pudique, et son corps d’athlète était loin de lui causer quels complexes que ce soit. Si il avait eut une femme, elle aurait sûrement fait des crises d’hystérie concernant ce dévergondage, mais il n’en avait pas. Si il avait eut des enfants, il n’aurait pas conservé un comportement si chaotique et insouciant, mais il n’en avait pas non plus. Il n’avait aucune attache dans ce monde pourri de l’intérieur, personne qui pourrait lui hurler dessus quand il faisait n’importe quoi, personne qui se souviendrait vraiment de lui si il venait à disparaître. On se poserait des questions, peut être même que deux ou trois personnes s’inquièteraient de ne plus voir le Chef des Aurors. Mais personne ne ferait attention à l’homme, Vitali. Poussant un soupir de lassitude, l’italien décida d’aller prendre un bon bain, ce qu’il fit sans plus tarder, recevant un jet d’eau glacée qui le réveilla plus qu’il ne l’aurait souhaité. Suivit un jet brûlant qui le fit couiner comme un chat dont on piétine la queue, ce qui lui coupa toute envie de bain, préférant une douche rapide et moins dangereuse. Se frottant énergiquement pour se séparer de son odeur de fauve, il ressortit de sa salle de bain complètement nu, des perles translucides s’écrasant sur la moquette. Son argent ne lui servait pas à gâter des éventuels membres de sa famille, ni à assouvir une passion quelconque, tout passait donc dans son confort quotidien. L’appartement luxueux était très bien équipé, personne ne l’avait jamais dérangé, et tout était prévu pour les abrutis comme lui qui ne faisaient guère attention à de petites choses telles que s’essuyer en sortant de la douche. A peu près propre, Vitali se saisit d’un caleçon propre, l’enfila, et se dirigea vers une armoire où de nombreuses robes de sorciers pendaient, toutes repassées et respirant le neuf. Il en enfila une bleu clair qui faisait ressortir ses yeux azurs, pétillants comme toujours. Préférant ne pas s’attarder dans son appartement, il se saisit de sa baguette et de quelques gallions, vérifia que les protections qui entouraient son lieu de vie étaient toutes en place, et transplana sur le chemin de Traverse.

Le temps ne s’améliorait guère, les abominables choses qui contaminaient le monde n’avaient pas disparut pendant la nuit. Dommage. Ruminant des pensées du genre "Saloperies de démons" et "Bordel de merde d’esprits", il pénétra dans une confiserie pour sorcier et acheta une poignée de caramel, un petit déjeuner fort gouteux mais pas très recommandé quotidiennement. Alors qu’il déambulait sur le Chemin de Traverse tout en mangeant des sucreries, la question du " Que faire ? " le taraudait quelque peu quand il eut une idée assez intelligente pour une fois : aller voir Charly. Il était en quelque sorte flic dans le monde des sorciers, mais si c’était le cas, il serait sûrement classé dans les bons flics. Son côté humain ne lui permettait pas de poursuivre de pauvres gamins maltraités, alors il avait pris l’habitude de garder contact avec quelques personnes dont il s’était déjà occupé, déversant son côté paternel pathétique sur ces pauvres victimes de la vie. Terminant ses caramels, il se frotta les mains et se dirigea vers l’allée des embrumes, l’endroit qu’il appréciait sûrement le plus par ici. Non pas qu’il ait une certaine attirance pour la magie noire, ce qui était le cas depuis son adolescence, mais les personnes que l’on y rencontrait étaient toujours tellement louches que l’Auror ne pouvait s’empêcher de les trouver amusants. Fendant la foule tout en affichant un air détaché, il parvint jusqu’au Veritaserum, fixant la devanture pas très avenante selon ses goûts. Ce n’était pas son habitude d’aller dans les bars alors que midi n’était pas encore arrivé, encore moins dans celui-ci qui n’était pas spécialement bien fréquenté, mais au moins il n’y aurait pas beaucoup de monde. Entrant avec discrétion, il se retrouva plongé dans une atmosphère sombre et assez odorante, la salle étant effectivement quasi-vide. Les trois personnes attablées se tournèrent dans sa direction avec des regards méfiants, et il leur adressa un léger signe de tête qui signifiait qu’il n’importunerait personne. Se dirigeant ensuite vers le comptoir avec la grâce et le silence d’un félin, il s’assit sur un tabouret sans faire de bruit, ne voyant pas de serveuse. Il ne savait pas si Charly serait là ce matin, mais il tenterait le coup. En attendant, personne n’était là, et il sentait dans sa poche droite sa baguette qui était prête à l’emploi, un réflexe inchangeable. Pas spécialement pressé, il posa une main sur le comptoir et pianota avec lenteur, signalant sa présence à la personne qui, normalement, aurait dut être là pour accueillir un brave homme tel que lui. Si ce n’était pas Charly, la fille aurait intérêt à être jolie, sinon le risque de le mettre de mauvaise humeur serait quelque peu… élevé.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Visite de courtoisie #Ven 9 Juil - 16:18


    ( c'est laid )
    Une journée de travail bien normal, même si le changement de propriétaire avait été effectué. Ça ne serait tardé de voir de nouvelle tête au bar. Les anciens ivrognes de la place avaient tenté de garder leur petit coin, même si quelques uns avaient décidé de partir, car ils n’avaient plus les traitements de faveur que leur réservait l’ancien patron décédé. Les ivrognes payaient souvent à crédit leur breuvage. Pour tout dire, ils ne finissaient jamais par payer. Bobby payait parfois les tournés de tous les gens qui se trouvaient dans la place en grugeant sur le minable salaire de la jeune blonde. Elle n’avait pas besoin qu’on lui enlève de l’argent sur sa paye qui ne lui rapportait pas du tout. Elle avait hait Bobby jusqu’au point de souhaiter sa mort chaque instant de son existence, mais elle ne pouvait lui répondre plus qu’elle lui répondait… Elle ne pouvait pas mettre une croix sur son travail. Elle était pauvre. Elle avait volé régulièrement auparavant pour pouvoir nourrir Dionysos et elle, ainsi payer le loyer avec l’argent qu’elle avait gagné. C’était honteux, mais avait-elle eu réellement le choix ? Non, elle devait survivre. Elle n’avait pas la chance d’avoir des gens pour la soutenir, comme maman – papa qui sortait de la merde ses enfants. Elle n’était pas un enfant chéri. Elle était rejetée par sa famille, parce qu’elle était une fille. Rien ne pouvait être plus affreux de se faire rejeter par toute sa famille pour un simple fait. La nature avait été mauvaise à son égard. Elle n’était pas tombée dans la bonne famille. Malheureusement pour elle, il n’y avait aucune chance qu’elle se rachète à leurs yeux. Elle était une fille. Elle avait bien les traits, les formes et la silhouette d’une jeune femme. La tristesse pouvait régulièrement se voir sur son visage quand on l’apercevait auprès d’une famille avec des enfants. Elle était jalouse. Elle était seule au monde. Charly n’avait que Dionysos qui la maintenait en vie sans perdre la raison. Elle avait besoin de ce criminel en qui elle croyait pour vivre. Il n’était pas méchant avec elle, mais il montrait bien souvent les dents aux autres, comme un chien de garde ferait envers son maître. Il n’était pas un chien, car elle ne le retenait pas. Mais, il y avait toujours un mais, elle serait blessée de le voir partir. Elle se sentirait abandonnée à nouveau. Bref, elle était mieux depuis le changement de propriétaire. Pour tout dire, Yon Winchester lui avait donné un meilleur salaire. Un bien meilleur salaire. Elle pouvait se payer quelques folies sans toutefois exagéré, car elle ne voulait pas retomber encore plus bas qu’elle était. Charly nettoyait les verres qui avaient été salis pendant la journée. Elle était calmement installée derrière son comptoir en regardant Bridget d’un air mauvais qui tentait d’attendre l’arrivé du patron. Salope, pensa-t-elle en regardant Bridget et son énorme décolleté. Elle s’était déjà demandé sur le cerveau de Bridget était plus petit que la moyenne. Malheureusement pour la jeune femme, il n’y avait pas de chirurgie plastique pour se faire poser un cerveau ou encore un agrandissement du cerveau. L’intelligence ne se transmettait pas non plus, donc Bridget resterait conne toute sa vie. C’était malheureux quand même. Elle gardait un œil sur cette femme, car elle n’avait pas confiance en cette ancienne playwitch qui pouvait bien casser quelques choses. Tout était neuf ici, puisque Yon avait rénové le bar avec l’aide de Charly qui avait appris comment se servir d’un marteau et d’une scie. La jeune femme partit donc au toilette puisque sa vessie lui criait qu’elle avait besoin de se vider. Elle lâcha ses verres pour aller aux toilettes en regardant s’il n’y avait pas de client qui avait besoin de quoique ce soit. Elle s’était donc enfuie aux toilettes avant de revenir bien vite. Elle le vit. Merde. Vitaly. Elle ne voulait pas lui parler de ses problèmes en avaient pas envie. Elle s’avança vers le comptoir. « Bonjour, que voulez-vous à boire ? » dit-elle tout simplement sans commencer une longue conversation, mais elle ne pu s’empêcher de laisser échapper un « Non, je ne parlerai pas de ma source d’agressivité et de violence. Encore, moins le pourquoi que j’ai poignardé un élève et encore moins pourquoi je me suis enfuie de poudlard… » dit-elle tout simplement en soupirant. « Je peux juste vous dire que vous avez des relations peu recommandables, mais vous ignorez bien des choses. » Étrange…
 

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